Chapitre 4 Modalités Obs Eval

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MODALITES D’OBSERVATION ET

D’EVALUATION DES FONCTIONS


PSYCHOMOTRICES AUX DIFFERENTS
AGES DE LA VIE
• I Approche du bilan psychomoteur
– Définition
– Accueil, entretien avec le patient, parents/représentants
– Les fonctions psychomotrices
• II Méthodologie et moyens
• III Formulation des objectifs, projet personnalisé
• IV Comptes-rendus
Le bilan psychomoteur
A. DEFINITION :

Le bilan psychomoteur étudie la capacité relationnelle et le comportement, le niveau et la


qualité des fonctions psychomotrices d’un patient : tonus, motricité (globale, fine,
équilibre, coordinations/dissociations), conscience du corps, latéralité, espace, temps,
graphomotricité.

Ces fonctions psychomotrices dépendent des facteurs de développement (1er chapitre).

Il peut s’agir d’une observation, de tests ou bilans normés, pendant 1 à 6 séances de 30


minutes à 1 heure en fonction de la pathologie et de l’âge du patient.

Le bilan psychomoteur permet, grâce à son analyse, de décider d’un projet thérapeutique
de prise en charge/ prise en soin.

Ce bilan s’organise en général en trois temps :


1. l’entretien avec le patient, ainsi que ses parents ou la personne qui s’occupe de lui s’il
est mineur, permettant d’obtenir les informations sur l’anamnèse, les facteurs de
développement.
2. les tests psychomoteurs ou observation psychomotrice,
3. le compte rendu oral (et souvent écrit) récapitulant les forces et difficultés du patient,
des conseils, et la proposition d’un projet de soin personnalisé.
B. Accueil du patient, entretien avec
les parents/ASE/famille d’accueil de
l’enfant, l’adolescent…

• 1- Cerner la demande : Qui? Pourquoi?

• 2- Présenter la psychomotricité, le temps du


bilan.
L’intérêt d’un bilan psychomoteur entier.
3. L’entretien en psychomotricité

Quelles genre de questions?


Pourquoi faire?
Quelles conséquences éventuelles?
3- L’entretien en psychomotricité
Quels facteurs recherche-t-on???
• Antécédents médicaux
• Développement psychomoteur petite enfance, sens
• Loisirs
• Ecole
• Famille
– Psycho-affectif
– Socio-économique, culturel
• Alimentation, sommeil

4- Observer le patient, les parents, leurs


relations
5- Les fonctions psychomotrices étudiées
3- L’entretien en psychomotricité
• Antécédents médicaux = intégrité cérébrale? 1er facteur (et
éventuellement après la naissance si accident, bactérie, fièvre etc)
• Développement psychomoteur petite enfance = sensorimotricité? 3ème
facteur
• Loisirs 3ème facteur
• Ecole 4ème facteur/social 6ème facteur
• Famille
– Psycho-affectif 5ème facteur
– Socio-économique, culturel 6ème facteur
• Alimentation, sommeil en transversal

Sans être trop intrusif…

4-Observer le patient, les parents, leur relation


5ème facteur
5-Les items étudiés
2ème, 3ème , 4ème , 5ème facteurs
4- Observer la relation parent/enfant
• Les parents dominateurs
Affirment leur pouvoir car pas de « pouvoir » en tant qu’adulte ou frustré enfant.
Chantage affectif afin d’obtenir la soumission de l’enfant « sinon je ne t’aimerai plus », « je te laisserai seul. »
Enfant comme un faire-valoir. « Il est turbulent » souligne la patience infinie des parents par exemple…

• Les parents ambitieux


Pour leur standing : compensation (désillusions personnelles, pas reconnu (petit ou adulte), peur de chuter de leur
place).
Les parents sont préoccupés par les résultats de l’enfant qui pourraient entacher l’image familiale et l’estime que les
parents ont d’eux-mêmes. L’enfant risque de devenir anxieux redoutant l’échec, les bons résultats étant un moyen de
conserver l’amour des parents.

• Les mères martyres


Façon de se protéger du monde du travail, sans décisions importantes à prendre. Pas d’autocritique.
L’enfant peut se considérer comme un fardeau car la vie domestique ne satisfait pas sa mère, sa frustration augmente,
elle s’isole davantage et sa crainte du monde s’accroît. La mère est considérée sans volonté ni personnalité.

• Les parents surprotecteurs


L’enfant est utilisé comme moyen de défense : les craintes et anxiété des parents se développent et se projettent sur
leur enfant, ils cessent de ressentir leurs angoisses personnelles, leur vulnérabilité.
Ils accourent à l’aide de l’enfant avant même de lui laisser la possibilité de voir s’il peut se débrouiller tout seul. L’enfant
sait qu’il peut dépasser certaines limites imposées par les parents, ne les croit plus et joue au « casse-cou ». Ou au
contraire, l’enfant devient soit « une poule mouillée » soit un « brise-fer ».
5. Les fonctions psychomotrices étudiées en psychomotricité
Vaivre-Douret (1999) : le bilan psychomoteur est un outil indispensable au psychomotricien,
même si cette évaluation doit être adaptée en fonction de l’âge, des pathologies et de la
population. Sa valeur clinique sous l’angle neuro-psycho-physiologique, permet de formuler
des hypothèses sur les principales fonctions psychomotrices afin de les analyser une à une et
d’en faire la synthèse. Ceci incite d’une part à essayer de comprendre l’origine du/des
troubles présentés et d’autre part, d’orienter le projet thérapeutique de façon plus
adéquate.

Les fonctions psychomotrices : (au minimum)


• Le tonus
• La motricité globale ou coordinations dynamiques générales
• L’équilibre ou les coordinations statiques
• Les coordinations/dissociations
• La motricité fine
• Le schéma corporel et l’image du corps
• La latéralité
• L’espace
• Le temps et le rythme
• La graphomotricité
• La mémoire
• Certaines fonctions exécutives (attention, organisation/planification, inhibition, flexibilité
mentale)
PLAN :
II Méthodologie et moyens de mise en
œuvre
• L’espace et le temps du bilan
• Le bilan psychomoteur avec tests (être formé)
– Bilan classique, étalonné quantitativement ou
qualitativement, en fonction de l’âge
– Bilan spécifique (pathologie, âge, item)
– Bilan de contrôle ou de fin de suivi
• Le bilan psychomoteur d’observation
– Adaptation
– Médiation
L’espace et le temps du bilan
Dans l’idéal… : même salle, même créneau horaire.

Temps du bilan différent en fonction :


• des institutions,
• des psychomotriciens,
•des pathologies, de l’âge

Bilan puis liste d’attente ?


Le bilan psychomoteur avec tests
1- Bilan classique
Bilan fait de tests étalonnées quantitativement et/ou
qualitativement. Procédures standardisées.

En fonction des difficultés du patient, on peut choisir par


quelles genres d’épreuves on va commencer.

Il existe des bilans assez complets :


•EPMO de Leplat (2005) 1h30 de passation pour enfants de
15 mois à 12 ans (192 euros, ECPA par Pearson).
•NP-mot de Vaivre-Douret (2006) 4 ans à 8 ans ½ (418
euros, ECPA par Pearson).
Le bilan psychomoteur
avec tests

1- Bilan classique
Les tests pour composer son propre bilan :
• Le tonus
Ballant, extensibilité, épreuve des bras tendus, diadococinésies… NP-mot, bilan
de relaxation de Soubiran, examen de l’initiative motrice de Bergès…
Mais observable aussi dans d’autre tests (graphomotricité…)
• Coordinations Dynamiques Générales/motricité globale
– Marche, course, saut…
– Pour les plus petits : Brunet-Lézine, Vaivre-Douret, Denver (1er chapitre )
– Charlop-Atwell (1980) 3 ans ½ à 6 ans : fluidité des gestes, souplesse,
précision des mouvements : saut à cloche pied, saut avec ½ tour,
tournoiements.
– Lincoln-Oseretsky (1923) 6 à 14 ans (1er chapitre : réussite si plus de 45)
– M-ABC-2 (2016) 3-16 ans 11 mois. ECPA par Pearson : 824 euros
• Coordinations statiques /équilibre (+voir bilans précédents)
Charlop-Atwell : tenir sur la pointe des pieds.
• Coordinations/Dissociations (+bilans précédents)
– Entre hémicorps droit/gauche : simple avec les deux mains ou plus
complexe : Charlop-Atwell : l’animal préhistorique
– Entre hémicorps supérieur/inférieur (Charlop-Atwell : le pantin)
– Oculo-manuel : circumduction, tirs/réception de balles, enfilage perles…
1. Lever les sourcils
2.
3.
fermer à demi les yeux
cligner des deux yeux à 2 mvmts/sec
Epreuve de Kwint (1934),
4.
5.
gonfler les joues
faire semblant de siffler avec ses lèvres
retravaillée par Stambak (1964).
6. froncer les sourcils
7. a : fermer un œil en gardant l'autre ouvert Cotation : (30 points
b :l'autre côté
maximum)
8. a : fermer à demi l'œil en gardant l'autre ouvert
b : l'autre côté
9. a : cligner d'un œil en gardant l'autre ouvert Âge points
b : l'autre côté 6 10
10. retourner la lèvre inférieure
7 13
11. découvrir les dents en abaissant la lèvre inférieure en serrant
les dents 8 15
12. même chose avec mouvement 2 fois/sec 9 18
13. relever le coin de la bouche, yeux fermés 10 20
14. lever le menton, bouche fermée
15. lever le menton 2 fois/sec
11 23
16. a : gonfler une joue 12 26
b : l'autre côté 13 27
17. abaisser les coins de la bouche, bouche fermée 14 28
18. a : contracter un côté du visage en fermant l'oeil du même côté
b : l'autre côté
19. a : soulever un coin de la bouche, bouche fermée
b : l'autre côté
20. a : déplacer la bouche latéralement d'un côté
b : l'autre côté
21. a : montrer les dents d'un côté
b : l'autre côté
22. soulever la lèvre supérieure
Le Schéma Corporel
et l’Image du Corps
SC de Meljac, Stambak et Bergès
(1966
révisé
2010)
3/12 ans

ECPA par
Pearson
412 euros
Test de Piaget-Head (6-14 ans)
Conscience du croisement de l’axe.
En consignes verbales, imitation et en image.
Somatognosie
De Lièvre et Staès (1993)

Dans quelle mesure ces termes


ne peuvent-ils pas être bien
connus?
Les imitations de gestes de Bergès-Lézine. (3-10 ans)
(= EMG Vaivre-Douret ECPA par Pearson : 113€. 4-7 ans)

4 gestes globaux en 3D : 5/6 ans


Analyse de ce test de Bergès-Lézine :
3-10 ans
• 3 ans :
• 10 ans :
• On observe des gestes simples (des bras) qui se
complexifient avec des gestes en trois dimensions
(5 ans).
• Au début, des gestes complexes simples (pouce,
index) sont demandés, puis deux doigts ou plus
(conscience des doigts), avec des notions
d'orientation telles que les obliques, la
perpendiculaire et enfin des gestes en trois
dimensions et/ou avec un croisement de l'axe.
Dessin du bonhomme
Goodenough ou Royer (maturité affective et
intellectuelle de l’enfant)

2 points = 3 ans 6 points = 4 ans 10 points = 5 ans


8/9 ans : proportions
9/10 ans : personnalisé, identité sexuelle, sociale, vêtements
>12 ans : formes plus complexes, visage plus symétrique
• Motricité fine
– Brunet Lézine, Vaivre-Douret, Denver pour les plus petits (voir 1er chapitre et praxies)
– Lincoln-Oseretsky (voir 1er chapitre), M-ABC-2…
– Empiler 4 cubes : 2 ans. Pont de 3 cubes : 3 ans. Faire un nœud : 5 ans

• Latéralité
– Latéralité neurologique (ballant, extensibilité, diadococinésies, syncinésies)
– Latéralité d’utilisation :
• Œil : sighting, visée
• Main : Auzias (5-11ans). Epreuve de pointillage dans de petits carrés.
• Pied : le pied de force est considéré comme dominant (le plus souvent chez un
droitier à gauche), le pied de précision non dominant (le plus souvent chez un
droitier à droite)
– Latéralité gestuelle spontanée (Bergès) : latéralité axiale étudiée.
Si elle est à 20% contradictoire d’avec la latéralité périphérique (utilisation,
neurologique) les difficultés motrices sont plus fréquentes (Bergès (2016)).

• Espace
– Adaptation à l’espace de Marthe Vyl (6-12 ans)
• Les points cardinaux
• Epreuve des pas comptés
• Jeu des voyages
Repères spatiaux
De Lièvre et Staès (1993)
Les trajets au sol de Pradet, De Agostini, Zazzo (5 ans½ -11 ans½ )
Figure de Rey
• 1960, révisée en 2009.
• ECPA par Pearson : 208 €
• Observation de l’organisation spatiale, des
intrications, positions, proportions, orientation
des éléments.
• Attention au phénomène d’apprentissage avec
les épreuves de mémoire.
• Spécificité de la dyspraxie visio-constructive
Figure de Rey B (« Bébés » : 4-8 ans)
Figure de Rey A (« Adultes » : 4 ans-adulte)
Le V.M.I.
Visual Motor Integration
Consigne 1ère page
essai : « est-ce
exactement pareil? »

• Miroirs
• Attention
• stratégies
Les signes orientés (5-10 ans)
C U I /∩─\Ɔ

5 ans :
C─
UI

Le temps et le rythme
• Faire chanter ou réciter une comptine

• Test de Mazo-Soubiran
– Écoute de trois tempos différents : lent (40), moyen
(80), rapide (120) : choisir son préféré.
– Vérifier le tempo spontané.
– Frapper en même temps que le métronome.
– Marcher en même temps que le métronome (finir
en course)
Repères temporels
De Lièvre et Staès (1993)
Epreuve de Mira Stambak

1-Tempo spontané moteur


2-Rythmes à reproduire
3-Compréhension et
symbolisme

Adaptation possible mais


cotation plus valable
Suites logiques
d’images
Graphomotricité
• Test de vitesse De Ajuriaguerra, De Gobineau
– Je respire le doux parfum des fleurs (30 lettres)
Variante d’Auzias: Le petit cheval gambade (20 lettres)

Vérifier la position assise, la pince, les mouvements de rotation


des doigts, les lettres accrochées…
Puis le mouvement de translation (8/9 ans), simplification des
lettres, personnalisation de l’écriture…

Avec l’habitude, on écrit 2 à 4 fois plus vite à l’ordinateur.

• Vos connaissances ???


Vos connaissances

– Coloriage : début 3 ans, ne dépasse plus en fin de


GSM
– Lettres bâton : ¾ ans
– Écrire son prénom en cursif : fin GSM
– Transcrire du script au cursif : fin CE1
–…
Graphomotricité (suite)
• BHK (2004, Charles, Soppelsa, Albaret. ECPA 166
à 325 euros (version enfant/adolescent))
Texte très long à recopier (5 minutes) : observation de la qualité
d’écriture (grande écriture, variation de grandeur dans les lettres,
lignes planes, espace entre les mots, espace entre les lettres, lettres
qui se cognent, chaotiques, cabossées, variation de la vitesse, forme
étranges, ambigües de lettres, lettres retravaillées, hésitations et
tremblements. ). Intéressant pour déceler une dysgraphie.
• Soubiran
– Epreuve d’écriture
– Epreuve des signes préscripturaux
– Dessin libre
Qu’est ce qui vous paraît spécifique
à la
graphomotricité ?

(Ne pas confondre avec la motricité fine, l’espace…)


Ce qui est spécifique à la graphomotricité :
- position assise légèrement asymétrique pour
libérer le bras scripteur (on se repose
légèrement sur le côté non dominant)
- mouvement du bras : translation
- pince graphique : 4 points d’appuis (dans
l’idéal interstice pouce/index et côté du
majeur + pince fine pouce/index opposée)
- mouvement des doigts : rotation
2-Bilans spécifiques
• En fonction de l’âge : bébé, personne âgée
• En fonction de la pathologie : autisme,
dyspraxie, dysgraphie, apraxie
• Pour approfondir une fonction :
– Latéralité
– Discrimination des miroirs
– Mémoire
– Attention
– Flexibilité mentale
3-Bilan de contrôle ou de fin de
suivi
Pourquoi?
Quand?
Qu’est ce qu’on en fait ensuite?
C - Le bilan psychomoteur
d’observation
• En s’appuyant sur d’autres bilans :
– Denver, Brunet-Lézine…
• Activités spontanées (attention conjointe,
communications non verbales)
• Médiateur/Médiation
• Adapter à la pathologie (Paralysés cérébraux,
malentendants…)
• Le bilan de Mme Soubiran
Mots clefs pour vous aider
• Mots clefs sortis du bilan d’observation ludique de
Francine Ferland : enfant curieux, actif, indépendant, motivé,
créatif, dans le plaisir de jouer, d'être en relation, capacité à se
fixer des règles, à s’organiser, objets/jeux variés, concentration…
Réactions aux autres, activités d’exploration, manipulation,
communication, expression, émotions, aisance corporelle…

• Mots-clefs sortis de l’échelle d’évaluation des


comportements autistiques : recherche l’isolement, ignore
les autres, interaction sociale, communication par la voix, parole,
regard, geste, mimique, émissions vocales, activité spontanée
réduite, manque d’initiative, troubles des conduites vis à vis des
objets, intolérance au changement, à la frustration, activités
sensori-motrices stéréotypées, agitation ou enfant trop mou,
auto/hétéro agressivité, signes d’angoisse, troubles de l’humeur,
attention, imitation, émotion, sensibilité particulière (toucher,
audition…).
La grille de repérage clinique des
Etapes évolutives de l’autisme infantile
traité, selon G. Haag et col. (1995) :
En observant l'enfant dans ses jeux, cette grille
permet de voir où se situe l’enfant dans l'évolution
de son image du corps (voir fin premier chapitre).

Il me parait important de faire une petite partie


d’observation sur le comportement de l’enfant, son
choix de jeu spontané…
Conclusion :
Le bilan :
• prend plusieurs formes (observation, bilan classique, bilan
de contrôle, spécifique, adapté…) en fonction des âges et
pathologies, il est donc à construire en fonction de chacun.

• permet d’avoir des informations et d’observer les facteurs


de développement via l’entretien de départ avec le patient
et/ou les parents ainsi que par les tests psychomoteurs afin
de mieux comprendre d’où proviennent ses troubles.

• donne des informations quantitative sur le développement


psychomoteur de la personne par rapport à une norme en
lien avec la maturation neurologique, ainsi que des
informations qualitative qui peuvent être en lien avec les
capacité relationnelles et l’identité psycho-corporelle du
patient.
III Formulation des objectifs généraux
et spécifiques
En fonction de l’institution… en libéral…
• Aux patients, aux parents :
– Comprendre
– Soutenir
– Devenir acteur de l’aide : propositions de jeux
– Conseils éducatifs
– Proposition d’examens complémentaires
• A l’équipe (réunions, comptes rendus, dossiers…
mais aussi « entre deux portes » parfois!)
• Projet Personnalisé de Soin (co-construction)
Projet Personnalisé : co-construction
Etape 1 : Premiers • Recueil de la demande d’inscription
contacts avant la
PEC • Inscription administrative
• Consultation médicale

• Demande du patient, des parents


• Par les différents professionnels : observations du côté de l’accueil/secrétariat, volet social, bilans
Etape 2 : Recueil des médicaux, paramédicaux, psychologique, psycho-pédagogique…
éléments d’analyse

• Préparation de la réunion avec les différents éléments des professionnels et du patient.


• Réunion pluridisciplinaire sans le patient. Objectifs à court termes, à long termes.
Etape 3 : analyse des • Proposition du projet personnalisé au patient, d’accord avec les objectifs : mise en place. Si pas
informations d’accord, réévaluer le projet.
recueillies et co-
construction du
projet personnalisé

• Mise en œuvre
• Suivi et actualisation 1 fois par an : co-évaluation : satisfaction? Nouvelles attentes? Evolution du
Etape 4 : mise en
patient?
œuvre
Etape 5 : suivi et
actualisation

• Fin de suivi, orientation en établissement médico-social, déménagement…

Etape 6 : Fin de
l’accompagnement
Le Projet Personnalisé
• Construit en collaboration avec l’équipe et le
patient à chaque étape :
– Recueil obligatoire des attentes, besoins spécifiques du
patient et représentants légaux
– Accord avec les soins et objectifs personnalisés

Un référent/coordonateur de soin est nommé.

Lorsque le patient est acteur, les soins sont plus efficaces.


Le D.I.P.E.C., D.I.P.C.
ou Contrat de séjour
Si séjour de - 2 mois : D.I.P.C.
Si séjour de + 2 mois : contrat de séjour
Si ambulatoire : D.I.P.C.

• Inscription : attente
• Puis période d’admission : un DIPC signé dans les 2 mois.
• 6 mois maximum pour faire les bilans avec projet adapté :
avenant au DIPC
• Puis tous les ans sauf si gros changement.

Le Projet Personnalisé est synthétisé dedans, avec les prises


en charge et objectifs.
Comptes-rendus : nécessité et utilité
• Droit du patient
• Sécurité sociale
• Faire reconnaître un trouble.

A. Comptes-rendus au patient et/ou aux parents


Oral… Écrit? Qualitatif/Quantitatif? Pour qui?

B. Bilan du dossier médical propre à la structure


Un seul dossier médical à garder 20 ans (10 ans après un
décès).
C. Représentation à l’école
lors des réunions éducatives (RE)
ou équipes de suivi de scolarisation (ESS)
(avec dossier MDPH accepté)
• Accord des parents.
• Renvoyer la question : aide? Trop de
pression? Empathie.
• Mettre en place des photocopies? Fidget?...
Autres techniques spécifique? (mémoire,
organisation)
C. Représentation lors des RE ou ESS
Aides à l’école :
• PPRE: Programme Personnalisé de Réussite
Educative
• Réseau d’aide : Maîtres G, E, Psychologue scolaire
• PAI : Projet d’Accueil Individualisé (santé)
• PAP : Plan d’Accompagnement Personnalisé.
A condition d’avoir 2 ans de retard dans un domaine, permet d’avoir un tiers
temps pour les examens officiels et une adaptation des cours et contrôles.

• SEGPA : Section d’Enseignement Général et


Professionnel Adapté
C. Représentation lors des RE ou ESS
Aides avec une demande à la MDPH :
Maison Départementale des Personnes Handicapées
Enfant ayant plus de 4 ans de retard dans certains domaines.

Trois volets à remplir :


-partie médicale : CERFA médecin + comptes rendus paramédicaux,
psychologues, éducateurs…
-partie administrative des parents (aide de l’enseignante référente
ou de l’assistante sociale de l’établissement médical accueillant
l’enfant en soins… ou nous en libéral…)
-partie scolaire : GEVASCO : Guide d'évaluation des besoins de
compensation en matière de scolarisation.
C. Représentation lors des RE ou ESS
Avec une demande à la MDPH acceptée :
PPS : Projet Personnalisé de Scolarisation systématique
– enseignant référent
– aménagement du travail (1/3 temps si besoin)
– scolarisation partielle (avec ou sans hôpital de jour, CATTP, CAMSP,
CMPP…)
– AEEH : Allocation Education Enfant Handicapé, si taux d’incapacité >80%

• PEC psychomotricité, ergothérapie, ordinateur, logiciels, scanner, synthèse


vocale etc…
• AESH : Accompagnant d’Elève en Situation de Handicap
• SESSAD : Services d’Education Spéciale et de Soins à Domicile
• ULIS primaire, collège ou lycée (spécialisé?)
• IMP (IME + IMPro), ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique),
IEM…
• (Puis plus tard pour la reconnaissance du travailleur handicapé (+Allocation
Adultes Handicapés), mise en place d’un ESAT (Etablissement et Service d’Aide
par le Travail), travail protégé, foyer de vie…)
D. Aux médecins prescripteurs
Rester prudent au niveau des bilans quantitatifs écrits. Prendre le temps de
téléphoner, pour expliquer en même temps sont travail.

Collègues en libéral
Avec l’accord des parents.

E. Lien avec les autres institutions


• Lorsque le patient en vient… : informations, liens.
• Si deux suivis : travail complémentaire recherché et non doublons.
• Plateformes diagnostiques : d’autres bilans : d’autres pistes de travail (PEP :
Psycho-Educational Profil pour des troubles autistiques, Profils sensoriels …)

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