Progrès Techniqu+innov+instit

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Séquence 2:Quel rôle pour le progrès technique, l’innovation et les institutions

dans la croissance ?

A/ Le progrès technique est endogène


1/L’innovation est à l’origine du progrès technique.

Doc 1 et 2 p18
Doc. 1 Qu’est-ce que le progrès technique ?
1. La recherche fondamentale produit des connaissances. Si elle peut mener à des découvertes et des inventions
(nouveau produit, nouveau procédé… totalement inconnu jusqu’alors), la perspective d’applications industrielles et
commerciales (innovations) éventuelles ne guide pas la démarche du chercheur. Ainsi, lorsque le physicien et chimiste
Faraday mène ses travaux sur l’électromagnétisme, il n’imagine sans doute pas qu’ils déboucheront sur le moteur
électrique. En revanche, les inventions de l’équipe d’Edison qui permettront de mettre au point l’ampoule à filament
laissent déjà présager les innovations industrielles et commerciales qui conduiront au développement de l’éclairage
électrique, telles que celles réalisées par Westinghouse (courant alternatif et infrastructures permettant la distribution de
l’électricité aux États-Unis).
2. Le succès de l’électricité tient à la succession et à la complémentarité des progrès scientifiques, techniques et
commerciaux réalisés grâce à l’inventivité et l’ingéniosité de chercheurs et d’entrepreneurs qui ont permis que se mette
en place la séquence : recherche fondamentale → invention → innovations industrielles et
commerciales.

Définition :
Les innovations sont des inventions ou des découvertes appliquées dans le processus de
production qui améliorent la productivité.

Ces innovations proviennent donc de découvertes et d’inventions scientifiques, industrielles ou


commerciales. Une fois qu’elles ont été adaptées aux contraintes du secteur économique concernées,
elles y sont introduites par le biais d’investissements (appelés technologiques) dont l’effet sur la
croissance est démultiplié et plus que proportionnel à la quantité de capital supplémentaire
introduit (par exemple, une quantité de capital multipliée par 2 entraîne une multiplication par trois
de la production, permettant de mettre en lumière l’effet du progrès technique.

Cette recherche est de plus en plus institutionnalisée au sein des Etats et des entreprises via des
laboratoires, des centres de recherche, elle est alors mesurée par un indicateur, les dépenses
intérieures de recherche-développement (DIRD) qui permettent de mesurer l’effort de recherche
des Nations et ainsi de connaître leurs chances de déboucher sur des innovations majeures.

Les innovations sont classées depuis l’économiste Joseph Schumpeter en cinq catégories :
Les deux principales sont :
- le produit lui-même = innovations de produit accroissant la diversité et la qualité des produits
(moteur électrique, smartphone…),
- les procédés de production = innovations de procédé accroissant la productivité ( ordinateur plus
performant…).
innovations organisationnelles ( fordisme)

Innovation de procédé et organisationnelles =>  productivité du K et du L =>  PGF =>


croissance
Innovation produit =>  compétitivité hors prix =>  part de marché => croissance

Schumpeter ajoute deux autres types d’innovations à ces trois principales :


- innovations commerciales : nouvelles techniques de vente (par internet), l’uberisation…,
- nouvelles sources de matières premières : le pétrole, l’uranium accroissant les débouchés et la
productivité.

Doc. 2 Le rôle fondamental des entrepreneurs-innovateurs

Pour J. Schumpeter, l’entrepreneur est l’agent économique qui casse les routines en introduisant des innovations
dans l’économie. Elon Musk est un bon exemple d’entrepreneur qui a contribué à introduire dans l’économie des
innovations comme les paiements en ligne (Paypal), la voiture électrique (Tesla) ou encore le transport spatial
(SpaceX).
En innovant, l’entrepreneur se trouve en situation de monopole. Il acquiert donc un pouvoir
de marché qui lui permet de tarifer ses produits à un prix supérieur au prix de marché. C’est
cette rente de monopole qui incite les entrepreneurs à prendre des risques pour introduire des
innovations. Cette rente est toutefois provisoire parce que progressivement d’autres entreprises
imitent l’innovation, ce qui renforce la concurrence et affaiblit les revenus que l’entrepreneur tire de
son innovation.

CCL/ J.Schumpeter accorde une place importante aux entrepreneurs(=innovateurs) dans la


dynamique du capitalisme et de la croissance.

2/ Liens entre gains de productivité et croissance

Les gains de productivité sont à la source de l’augmenttion des niveaux de vie sur le long terme. Ils
permettent de diminuer les couts de revient des produits. Ce qui entraine soit une hausse des salaires et
ou baisse des prix ou une hausse des profits facilitant l’autofinancement et l’investissement. Par ailleurs,
en permettant la baisse des prix de vente, ils sont facteur de compétitivité ce qui favorise les exportations.
Ainsi, la distribution des gains de productivité, en dynamisant les différentes composantes de la demande
globale(cons,investissement(FBCF) et exportations est facteur de croissance économique.

Le progrès technique est donc le principal facteur d’accroissement de la productivité globale


des facteurs en ce qu’il permet d’accroître le volume de production sans augmentation des facteurs
employés (à la différence de l’investissement qui lui nécessite d’augmenter la quantité de capital
utilisé). C’est l’effet par l’Offre :

- les innovations de procédé permettent de produire la même quantité avec des facteurs moins
importants (exemple de la robotisation qui remplace beaucoup de travailleurs)

- les innovations de produit permettent de réaliser des économies d’échelle en accroissant le


marché et les débouchés de l’entreprise, i.e.les coûts de production augmentent moins vite que la
production.)

Innovation de procédé et organisationnelles =>  productivité du K et du L =>  PGF =>


croissance
Innovation produit =>  compétitivité hors prix =>  part de marché => croissance

Mais le progrès technique permet aussi de susciter davantage de croissance économique en


stimulant la demande. En effet, les gains de productivité permettent de réduire le coût moyen de
l’entreprise. En effet, si un travailleur en une heure produit une quantité plus grande de produit,
chaque produit demandera moins de temps et donc moins d’argent pour être produit. En
conséquence, l’entreprise peut choisir plusieurs options avec cette baisse du coût moyen :
- maintenir le prix de vente et dégager des bénéfices supplémentaires. Cela lui permettra d’investir
davantage,
- maintenir le prix de vente mais augmenter les salaires. Cela permettra d’augmenter la
consommation,
- baisser le prix de vente ce qui permettra d’augmenter la consommation et les exportations.
Les gains de productivité permettent donc par la baisse du coût moyen de favoriser l’investissement,
la consommation et/ou les exportations, soient les trois composantes de la demande globale. (rappel
demande globale)
En conséquence, ils ont aussi un effet indirect sur la croissance économique par la demande.
En l’augmentant, ils favorisent les débouchés adressés à la production et donc la croissance
économique.

3/ La théorie de la croissance endogène


doc 3 p19

Vidéo inverseco 0’ – 7’/ + accumulation des différentes formes de capital


https://www.youtube.com/watch?
time_continue=330&v=4bHDGktZZ5k&feature=emb_logo

Rappel / investissement au sens large


Accumulation de capital= investissement
Au sens strict , l'investissement est l'opération réalisée par l'agent économique décidant d'acquérir
des biens de production utilisés durablement (ou biens d'équipement ou capital technique ou capital
fixe).
Le facteur capital regroupe les biens ou services qui peuvent être utilisés lors de plusieurs cycles de
production
Dans une définition plus large d'autres dépenses peuvent être considérées comme un investissement
dès lors qu'elles permettent à l'agent qui produit d'améliorer sa capacité de production ou son
efficacité productive. Ainsi, des dépenses comme les achat de logiciels, les dépenses de recherche, les
achat de brevets, les dépenses de formation professionnelle, les dépenses de marketing, etc. font
partie de ce que l'on appelle l'investissement immatériel.
Pour les théoriciens de la croissance endogène, la productivité globale n'est pas un
« résidu », »tombé du ciel » mais doit être expliquée par les comportements des agents économiques
qui accumulent différentes sortes de capitaux qui, de plus, profitent à tous (externalités positives)
favorisant l'émergence de rendements croissants ;

le progrès technique est endogénéisé c’est-à-dire généré par l’activité elle-même. dès lors la
croissance peut s'entretenir indéfiniment.(croissance auto-entretenue).

Ces différentes sortes de capitaux sont tout d'abord le capital physique (les machines bien sûr) mais
aussi le capital public (notamment les infrastructures), ensuite le capital technologique (recherche,
innovations) et enfin le capital humain (santé, formation) : elles permettent toutes des externalités
positives.

Pour le capital technique/physique, il peut s'agir de l’amélioration des équipement utilisés par les
uns qui profitent à tous par des travaux d'ingénierie ou par le diffusion des qualifications ou méthodes
de travail efficaces par rapport aux machines. Tout un apprentissage est réalisé qui peut se diffuser.

Pour le capital technologique, des découvertes peuvent bénéficier à tous par l'accumulation des
connaissance dont chacun peut tirer partie. L'accès de tous aux inventions et innovations est source
d'externalité et de croissance supplémentaire(P.Romer) Invt en Kl physique incorporant de
nouvelles technologies(capital technologique)
Pour le capital public, il est évident que lorsque l'État développe des infrastructures (routes,
communications), elles bénéficient à tous.(Robert .Barro)

Pour le capital humain, une population qui se soigne bien, par exemple dans un pays en
développement, accroît les capacités de production. De même un individu qui investit du temps dans
une formation en sera bénéficiaire par des revenus probablement plus élevés mais l'économie aussi
dans son ensemble par les plus grandes capacités productives du travailleur.(Robert Lucas)

Ces théoriciens mettent en évidence les différents mécanismes (apprentissage par la pratique,
formation et dépenses éducatives, infrastructures et recherche) qui engendrent des externalités
positives, ie des retombées bénéfiques pour des agents sans qu’ils aient eu à dépenser pour les
obtenir et le caractère auto-entretenu de la croissance car le progrès technique est endogène et
assuré par l’accumulation des différents capitaux. (invt)

En participant à l’innovation et au dvt ,les agents sous-estiment les externalités positives qu’ils créent
et n’en tienne pas compte dns leur calcul. Pour que la société bénéficie du rendement collectif de ces
facteurs tout en assurant un rendement privé suffisant à leur initiateurs, l’Etat doit intervenir : il
favorisera la croissance à long terme (invts structurels) en aidant la formation, en développant les
infrastructures et en soutenant la recherche et l’innovation.
Par exemple,l’Etat assure la recherche fondamentale et peut stimuler les invts en R&Dt par des subventions et
incitations fiscales (Ex CICE exonérations de charges si invt en R et DT)
Les théoriciens de la croissance endogène réhabilite donc le rôle de l’Etat dans la croissance à
long terme

B/Innovation et processus de destruction créatrice


1/ la destruction créatrice J Schumpeter
doc 1 et 2 p20

https://www.youtube.com/watch?v=RgtsEdozYfI
Comprendre la destruction créatrice Xerfi

Pour l’économiste J. Schumpeter (1942) les innovations apparaissent par grappes, qui sont
constituées d’innovations radicales (machine à vapeur, nanotechnologies…) provoquent des
« révolutions technologiques »et entraînent la génération d’innovations progressives (application
aux différents marchés des innovations majeures). Ces grappes d’innovation ont des effets massifs
sur le système économique : elles sont le moteur de la dynamique de la croissance économique qu’il
appelle « destruction créatrice ».

Innovations majeures= innovations radicales


Innovations mineures= innovations mineures(incrémentale/ progressive)
Exemples/
La vapeur au XVIIIème
L’électricité au XIXème -
XXème le fordisme
L’informatique depuis les années 1950,microprocesseurs, téléphone portable

Définition :
La destruction créatrice est le processus d’apparition des innovations par grappe qui entraîne
l’apparition de nouveaux secteurs d’activité et la disparition des secteurs devenus obsolètes.

Doc. 2 p 20 Destruction créatrice et gains de productivité


5. Les firmes qui innovent conquièrent un avantage concurrentiel en proposant des produits qui leur
coûtent moins cher à produire et/ou qui ont des caractéristiques que les autres n’ont pas. De ce fait,
les consommateurs privilégient l’offre des firmes innovantes qui proposent des produits de
meilleure qualité et/ou à des prix plus faibles. Les firmes innovantes gagnent donc des parts de
marché tandis que celles qui n’innovent pas en perdent.
6. La destruction créatrice fait augmenter la taille des entreprises innovantes, à savoir les plus
productives, et fait disparaître ou baisser la taille des entreprises non innovantes, c’est-à-dire moins
productives. La destruction créatrice est donc à l’origine d’une réallocation des facteurs de
production des entreprises les moins productives vers les entreprises qui sont plus
productives. Il en découle une augmentation de la productivité moyenne parce que la part des
facteurs utilisés dans les activités les plus productives augmente.
7. La destruction créatrice peut favoriser les gains de productivité par un autre canal que celui de la
réallocation des facteurs. Elle incite aussi les entreprises déjà en place à innover pour ne pas
disparaître. Les grandes surfaces confrontées à la concurrence des firmes innovantes du commerce
en ligne, Amazon par exemple, ont développé un nouveau mode de commercialisation de leurs
produits : le « Drive ».

Elles entraînent la disparition des anciennes activités économiques (et donc des emplois
correspondant, exemple de l’industrie aujourd’hui) et l’apparition de nouvelles activités (et donc des
emplois correspondant, exemple des programmeurs informatiques aujourd’hui).
Si ce processus génère des gains importants pour les salariés et les entrepreneurs qui sont
présents dans les secteurs innovants qui bénéficient de « rentes de monopole » (le fait de pouvoir
fixer des prix élevés faute de concurrence suffisamment importante dans le secteur), il entraîne
également des pertes pour les agents économiques présents dans les secteurs d’activité vieillissants
qui voient leurs débouchés s’éteindre à mesure que leurs clients les désertent : ce sont des
professions entières qui disparaissent, parfois localisées dans des régions dont l’attractivité périclite
et qui entrent en crise. Le chômage dit technologique, causé par l’apparition d’une innovation qui
rend inemployable les salariés qui n’ont pas les qualifications requises en est une manifestation.

2/ Les conséquences sociales de la destruction créatrice


doc 3 et 4 p 21

La réallocation des facteurs d’une activité à une autre nécessite une certaine mobilité géographique mais aussi
de nouvelles compétences. Si les travailleurs ne sont pas suffisamment mobiles et ne peuvent pas acquérir les
compétences demandées dans les nouveaux secteurs, il peut se développer un important chômage structurel.
Il est donc nécessaire d’accompagner la destruction créatrice avec des politiques publiques de formation continue et des
mesures pour favoriser la mobilité de la main-d’œuvre (construction de logements dans les métropoles qui créent
beaucoup d’emploi, amélioration des transports en commun, etc.).

La destruction créatrice contribue à l’intérêt général (amélioration des performances de l’industrie, baisse du prix des
biens, hausse des revenus) mais fait aussi des perdants qui peuvent se mobiliser pour empêcher la diffusion de
l’innovation. Le mouvement luddite au XIXe siècle contre la machine à tisser ou encore le mouvement des chauffeurs
de taxis contre les VTC Uber illustrent ces résistances à l’innovation.

C/ Le rôle des institutions

1/Les institutions publiques favorisent l’entretien de la croissance et la stabilité des marchés


Définition :
Les institutions correspondent à l’ensemble des règles formelles et informelles qui encadrent les
interactions humaines. En définissant les incitations, elles orientent les décisions économiques à l’origine de la
croissance.
On peut distinguer les institutions :
- inclusives : ce sont celles qui accroissent les libertés et les capacités d’innovation,
- extractives : ce sont celles qui réduisent les opportunités des agents économiques en les fragilisant,
les insécurisant…

Les institutions sont qualifiées d’inclusives lorsqu’elles favorisent la participation de tous les
citoyens aux activités économiques en tirant le meilleur parti de leurs talents et de leurs
compétences. Offrir à toute la population l’accès à la santé et à l’éducation constitue un exemple
d’institution inclusive. Par opposition, les institutions sont extractives si elles favorisent certaines
couches de la société au détriment de toutes les autres. Par exemple, si le pouvoir politique n’est pas
suffisamment contrôlé, il peut accorder des avantages sous la forme de monopole légaux à ses
proches ou à ceux qui le soudoient

Ces institutions prennent de multiples formes, elles peuvent se résumer à des lois (droit du
commerce, code du travail…), ou bien des structures de grande taille (comme le système éducatif ou
de santé…), ou encore des conventions (utilisation d’une monnaie pour les échanges…). Leur clarté et
leur stabilité sont des conditions essentielles à la croissance économique et au progrès technique car
elles instaurent un climat de confiance dans l’avenir et dans les autres membres de la société. C’est la
thèse de la « société de défiance » de P. Cahuc et Y. Algan : ils expliquent la faiblesse de la croissance
économique de la France et d’autres pays d’Europe du Sud par rapport à l’Europe du Nord par le
faible niveau de confiance dans les autres, l’avenir et les institutions des Français (conflits sociaux,
faible mobilité sociale…)…Plus globalement, un climat de paix civile, démocratique, où les
libertés individuelles sont assurées, est favorable à la croissance économique.

Parmi toutes les institutions, l’Etat doit instituer un cadre législatif qui encourage les agents
économiques à être productif. Pour cela, il peut :
- garantir le droit de propriété et le respect des contrats : par ce droit, l’Etat assure aux créateurs
d’entreprise qu’ils ne seront pas spoliés de leurs revenus,
- encadrer le travail par des lois (durée légale, salaire minimum),
- favoriser la création d’entreprise (réglementation souple = création du statut des auto-
entrepreneurs),
- prendre en charge des dépenses favorables au progrès technique : infrastructures réduisant les
coûts de transaction, dépenses de R-D…

Vidéo Dessine-moi l’éco « Pas d’économie sans confiance » : https://www.youtube.com/watch?


v=AO6171YCx-Q
2/Le droit de propriété favorise l’innovation et l’investissement

Parmi tous ces rôles, les institutions ont pour fonction principale d’assurer la définition et le respect
des droits de propriété car ces derniers agissent comme une incitation à l’innovation.

Définition :
Un droit de propriété est un acte légal reconnaissant l’appartenance d’un bien à une personne.
Si le droit de propriété de l’entrepreneur sur son innovation ne lui est pas garanti, cette dernière sera
copiée et engendrera des revenus importants à des personnes qui n’auront pas été à l’origine de
l’innovation. En conséquence, le rendement privé (de l’innovateur) est inférieur au rendement
social (tous les revenus générés par l’innovation).
En conséquence, les innovateurs arrêteront de chercher de nouvelles innovations ce qui aura
des conséquences dramatiques pour la croissance et le dynamisme économique du pays.
L’Etat doit donc favoriser le progrès technique en protégeant la propriété privée des
entrepreneurs sur leur innovation par un système de brevets. Un brevet est un titre de propriété
industrielle qui confère à son titulaire non pas un droit d'exploitation, mais un droit d'interdiction
de l'exploitation par un tiers de l'invention brevetée, à partir d'une certaine date et pour une durée
limitée (20 ans en général). Il protège donc la propriété contre l’imitation ou la contrefaçon.
Cependant, ces droits de propriété peuvent aussi être un obstacle à l’innovation en
protégeant excessivement une entreprise ayant innové précédemment et empêchant les nouvelles de
venir la concurrencer : exemple de Apple et de son système d’exploitation Mac Os contre Linux
(logiciel libre).

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