Essais Et Mesures 3e A EE

SERIE/SPECIALITE : Génie Electrique
CLASSE : 3eAnnée
MATIERE : Essais et Mesures
Par
Michel Anicet Eboa | PLET-P | Co 2023
Copyright c° 2020 Innovatives Technologies | Tous droits réservés.

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prévues par la loi sur la protection des droits d’auteur.
Essais &Mesures || 3e Année Electricité d’Equipement
Avant-propos
Cet ouvrage présente l’avantage non seulement d’être conforme aux Programmes Officiels
en vigueur au Cameroun, mais aussi et surtout d’obéir à une approche pédagogique
pratique et adaptée à l’enseignement dit Approche Pédagogique par les Compétences
(APC).
L’APC obéit à une conception qui amène l’enseignant à adopter diverses méthodes
d’apprentissage actives, efficientes, centrées sur l’apprenant et qui favorisent son auto
apprentissage tout en intégrant sa dimension sociale.
Il est notoriété courante que rien de sérieux dans la vie ne peut se bâtir sans se fixer des
objectifs comme lignes directives de nos actions. Il est par conséquent erroné et forcément
inimaginable de penser que l’APC viendrait écarter ces notions d’objectifs. Au contraire,
la construction des compétences chez l’enfant s’organise à partir d’objectifs qui agissent
effectivement comme outils de guidage de notre démarche pédagogique à l’intérieur des
unités d’enseignement.
Les unités d’enseignement quant à elle à leur tour, affinent le guidage de la construction
des compétences au niveau des leçons, grâce à des objectifs pédagogiques opérationnels,
dans une logique d’apprentissage par des situations courantes ou des problèmes à
résoudre.
Merci à tous les enseignants du Collectif d’Enseignants d’Electronique et d’Electricité en

abrégé C3E réunies autour de ces ouvrages et dont la contribution par des critiques et des
suggestions participent à la réflexion permanente sur le rehaussement de la qualité
pédagogique des enseignements dans les spécialités citées précédemment et par
conséquent dans la rédaction de nos manuels.
ESSAIS & MESURES 3E ANNEE EE Facebook : Innovatives Technologies
1|
Sommaire
Avant-propos ............................................................................................................................................. 1
Sommaire ................................................................................................................................................... 2
Connaissances pré-requises ....................................................................................................................... 3
Objectifs généraux de l’unité d’enseignement .......................................................................................... 3
Leçon 0 : Rappels sur l’essai et mesure ..................................................................................................... 4
Objectifs spécifiques :................................................................................................................................ 4
I. Introduction ........................................................................................................................................ 4
II. Règles de sécurités au laboratoire ...................................................................................................... 4
III. Généralités sur les appareils de mesure ............................................................................................. 6
IV. Rédaction d’un compte rendu de manipulation ................................................................................. 9
Leçon I : L’oscilloscope .......................................................................................................................... 12
Objectifs spécifiques ................................................................................................................................ 12
I. Utilisation d’un oscilloscope............................................................................................................ 12
II. Cas Pratiques : Mesure des intensités, tensions, fréquences et déphasages ..................................... 15
III. Exercice d’application...................................................................................................................... 16
Leçon 2 : étude d’un condensateur en alternatif ...................................................................................... 18
I. Mesure de l’impédance .................................................................................................................... 18
Leçon 3 : mesure d’une inductance ......................................................................................................... 20
I. Mesure de l’impédance .................................................................................................................... 20
Leçon 3 : circuit RLC série ...................................................................................................................... 22
II. Mesure de l’impédance .................................................................................................................... 22
Leçon 5 : Mesure des Puissances en monophasé et en triphasé ............................................................. 25
I. Utilisation du wattmètre ................................................................................................................... 25
Mesure d’une puissance en triphasé ........................................................................................................ 26
II. Méthode Voltampère-métrique ........................................................................................................ 28
Leçon 6 : génératrices à excitation indépendante et shunt ...................................................................... 30
I. Génératrices à excitation séparée ou indépendante.......................................................................... 30
Leçon 7 : moteurs à courant continu à excitation shunt .......................................................................... 36
II. Moteur à excitation série .................................................................................................................. 41
III. Domaines d’utilisation des MCC ..................................................................................................... 45
IV. Résume des formules ....................................................................................................................... 45
Webographie & Bibliographie ................................................................................................................. 46
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Connaissances pré-requises
Cours sur les appareils de mesure et de réglage ainsi que leur mode de fonctionnement et
leurs domaines d’application.
Objectifs généraux de l’unité d’enseignement

Le cours de Circuit vise à rendre l’élève capable de :
 Rédiger un compte rendu sur les montages élémentaires ;
 Savoir utiliser un appareil de mesure analogique et numérique ;
 Pouvoir interpréter les résultats obtenus avec un appareil analogique ;
 Effectuer des essais et faire des mesures sur les générateurs ;
 Faire les études théorique et pratique sur les condensateurs ;
 Faire la mesure des puissances en triphasé ;
 Faire des mesures à l'Oscilloscope
 Effectuer les mesures sur circuits RLC et triphasés
 Effectuer les mesures sur les composants électroniques (Condensateurs) ;
 Effectuer les Mesures de puissance
 Effectuer les Mesures sur es génératrices à excitation indépendante et shunt
 Effectuer les Mesures sur les moteurs à courant continu à excitation shunt
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Leçon 0 : Rappels sur l’essai et mesure

Cet enseignement se classe dans la catégorie des enseignements pratique et comportera toute fois des
leçons théorique et pratique.
On y retrouvera les parties suivantes :
 Lancement de la manipulation (partie théorique)
 Manipulation (partie pratique)
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
A la fin de la formation, l’élève doit être en capable de :
- Utiliser les appareils de mesure afin d’effectuer les essais et mesures
- Pouvoir identifier et faire le choix d’un appareil de mesure
- Connaître les règles de sécurité ainsi que les dangers en atelier
- Respecter les consignes de sécurité
- Lancer et Effectuer une manipulation
- Rédiger un compte rendu de manipulation
- Vérifier les lois fondamentales de la physique liée à sa spécialité
I. Introduction
Ce chapitre porte sur la présentation d’un compte rendu de manipulation, la présentation des équipements
et les règles de sécurité au laboratoire.
Les essais et mesures intéressent tous les élèves du département du génie électrique (électroniciens,
électrotechniciens, électriciens d’équipement, électromécaniciens et ceux de froid et climatisation) ; dans
cette matière, il s’agit de vérifier (essais) ou de relever (mesurer) les caractéristiques de fonctionnement
d’un matériel électrique ou électronique, d’étudier son comportement par l’application des lois de
l’électronique, de l’électrotechnique ou de la physique.
II. Règles de sécurités au laboratoire

II.1 Mise sous tension
Avant toute mise sous tension des précautions sont nécessaires à savoir :
- S’assurer d’avoir des chaussures bien isolées
- Avoir les mains sèches
- S’assurer que les appareils sont bien disposés et qu’ils sont bien isolés
- Tenir la fiche male de l’appareil sur la partie isolé avant de la connecter à la fiche femelle
- S’assurer que la tension disponible est conforme à la tension de fonctionnement de l’appareil
II.2 Protection contre les contacts

Chocs électriques : C'est l'effet physiopathologique résultant du passage d'un courant électrique à travers
le corps humain.
Contact direct : Ce terme désigne le contact de personnes ou d’animaux (domestiques ou d’élevage)
avec des conducteurs actifs (phase ou neutre) ou des pièces conductrices habituellement sous tension.
Contact indirect : Ce terme désigne le contact de personnes ou d’animaux (domestiques ou d’élevage)
avec des masses mises accidentellement sous tension.
4|
Arc électrique : l’éclair d’arc électrique résulte d’un court-circuit qui se produit lorsqu’un courant
électrique traverse l’air entre deux conducteurs.
Pour éviter les chocs et les contacts électriques, les parties actives dangereuses ne doivent pas devenir
accessibles et les parties conductrices accessibles ne doivent pas devenir dangereuses.
Différentes mesures sont adaptées à la protection contre ces dangers qui comprennent :
- la coupure automatique de l'alimentation des équipements connectés,
- l’utilisation de matériel isolant en classe II, ou de niveau équivalent d'isolation,
- Séparation électrique des circuits au moyen de transformateurs d'isolement,
- mesure de protection par très basse tension TBTS et TBTP,
- Emplacements ou locaux non conducteurs, non accessibles au toucher ou interposition de barrière
isolante, sous la surveillance d'une personne compétente,
- par l’isolation principale des parties actives, c'est-à-dire par des barrières ou des enveloppes,
- par la mise en œuvre d'une protection complémentaires réalisée par un dispositif différentiel à
courant résiduel haute sensibilité (I∆n<= 30 mA) et à temps de fonctionnement rapide. Ces
dispositifs sont très efficaces dans la majorité des cas de contact direct
- mise à la terre de toutes les masses des matériels électriques de l'installation et constitution de la
liaison équipotentielle principale.
- mise hors tension automatique de la partie de l'installation où se produit un défaut d'isolement, de
manière à ne pas soumettre une personne à une tension de contact pendant une durée telle qu'elle
soit dangereuse.
II.3 Organisation du poste de travail

L’organisation du poste de travail est souvent négligée mais elle influence considérablement le
rendement de production et la qualité du travail.
Ainsi un poste de travail inadapté va engendrer :
- Des pertes de temps ;
- La production de défauts ;
- Des risques d’accident du travail ;
- Une dégradation des conditions de travail et donc de la motivation.
Pour bien organiser le poste de travail nous utilisons une méthodologie qui se nomme les 5S (en anglais),
en version française cela pourra donner ORDRE pour :
Etape Pour Méthode

Oter l’inutile Ne garder que le Ordonner le matériel et les matières premières par poste
nécessaire de travail. Ne pas hésiter à éliminer ce qui est devenu
inutile.
5|
Astuce : trier par fréquence d’utilisation :

Permanente > 1 fois par minute/heure/jour/mois/…
Ranger Respecter l’adage Définir les espaces de stockages, les zones de circulation
: « Une place et les limites d’un poste de travail.
pour Organiser l’espace pour limiter les mouvements et les
chaque chose et déplacements.
chaque chose à sa Astuce : panneaux, étiquetages, marquages au sol, code
place » couleur.
Décrasser Nettoyer et en Faire un nettoyage complet des postes de travail et des

profiter pour machines. Réaliser de la maintenance préventive.
inspecter Astuce : se donner comme objectif de tout remettre à
neuf.
Repérer Améliorer Définir des règles de propreté lisibles et identifiables.
l’information des Astuce : prendre une photo du poste de travail après
règles de l’étape « décrasser », visible en permanence, et la définir
rangement et de comme référence de l’état à laisser après le travail et s’y
nettoyage conformer.
Etre Développer une Définir des périodes récurrentes pour remettre de

rigoureux autodiscipline l’ORDRE sinon il est malheureusement facile de revenir
collective à l’état initial. L’objectif étant de rendre ces bonnes
pratiques automatiques.
Astuce : mettre de l’ORDRE 5min/jour, 1h/mois,
½j/semestre… pour rester dans des conditions optimales.
III. Généralités sur les appareils de mesure

Appeler à réaliser des montages, des modifications d’installations électrique, à mesurer la réception des
machines, et leur maintenance, l’électrotechnicien doit utiliser des appareils de mesure des grandeurs
électriques (constantes ou variable dans le temps), des grandeurs physiques (vitesse de rotation, …), des
appareils de contrôle de température, …
On distingue deux (2) types d’appareils : les appareils analogiques et les appareils numériques.
III.1 Les appareils de mesure analogique

Leur principe de fonctionnement donne lecture d’une valeur proportionnelle à la grandeur à mesurer.
Exemple : appareil à aiguille ou à dérivation.
a. Etude sommaire des appareils de mesure analogique

On peut classer les appareils de mesure à dérivation selon la nature des phénomènes physiques qui
déterminent leur fonctionnement. Ainsi on a :
Les appareils magnéto-électriques
6|
Leur principe de fonctionnement est basé sur le champ magnétique d’un aimant fixe sur une bobine
traversée par un courant. Ces appareils mesurent la valeur moyenne d’une grandeur (courant, tension,
résistance, …)
Les appareils ferromagnétiques

Leur principe de fonctionnement est basé sur l’action de forces électromagnétique sur une partie
métallique en fer. Ces appareils mesurent les valeurs efficaces des grandeurs à mesurer.
Les appareils électrodynamiques

Leur principe de fonctionnement est basé sur l’action d’un champ produit par une bobine fixe.
Les appareils Ferro-dynamiques

Leur principe de fonctionnement est le même que celui des appareils électrodynamiques mais avec un
noyau de fer doux au milieu des bobines.
Les appareils thermiques
b. Les indications données par le constructeur

Ces indications sont indispensables à une utilisation rationnelle de l’appareil de mesure. On retrouve sur
l’appareil plusieurs indications notamment le marque et le model.
Symboles Désignations
Symboles relatif au principe de fonctionnement
Appareil a cadre mobile
Appareil avec cellule redresseuse
Appareil électrodynamique
Appareil électrodynamique avec blindage
Appareil ferromagnétique
Appareil thermique
Appareil à lames vibrantes
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Symboles relatifs au courant/tension

courant/tension alternatif
Courant/tension continue
courant/tension alternatif ou continue
Pour courant/tension alternatif triphasé
Position à donner à l’appareil lors de l’utilisation

Cadran vertical
Cadran horizontal
Cadran incliné de 30° (généralement pour les

appareils de pupitre)
Tension d’essai d’isolement subi par l’appareil (en KV)
500
3000
3
Exemple : interprétation des symboles sur un appareil.

Ampèremètre à cadre mobile utilisable en courant
continu et alternatif, horizontalement, classe 0,5, dont
l’isolement a été essayé sous 2 000 V.
III.2 Les appareils de mesure numérique

Ils donnent une valeur représentant la grandeur à mesurer par quantification. Cette valeur est donnée sous
forme de nombre.
Exemple : appareils à affichage numérique
a. Etude sommaire des appareils de mesure numérique

L’appareil de mesure numérique a pour rôle d’afficher numériquement le résultat de la mesure. Dans un
appareil numérique on utilise des dispositifs électroniques dont les principaux sont :
- Les auxiliateurs ou horloge
- Les compteurs
- Les convertisseurs analogiques numériques
- Le dispositif d’affichage et de mise en forme
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b. Vocabulaire propre aux technologies numériques

Les appareils de mesure numérique sont de plus en plus utilisé à de leur fiabilité, leur précision, leur
robustesse, leur facilité de lecture.
c. Caractéristiques des appareils de mesure numérique

Les caractéristiques des appareils de mesure numérique sont :
- La résolution
- La précision
- La cadence de lecture (la rejection des interférences)
- La fiabilité
c.1 La résolution
C’est la valeur du pas de calibration dans la gamme. Elle correspond à la plus petite variation de la
grandeur que l’appareil peut détecter dans la gamme.
c.2 La précision
La précision d’un appareil ne dépend pas que de ça résolution, il fait intervenir la qualité des composants,
la précision de référence de tensions et de temps. La précision d’un appareil numérique est généralement
donnée par en pourcentage de lecture de chaque gamme.
c.3 La cadence de lecture

Elle indique le nombre de mesure qu’effectue l’appareil en une seconde.
c.4 La fiabilité
Elle est liée à la stabilité des caractéristiques des composants électronique utilisés et à la stabilité des
références de tension et de temps.
IV. Rédaction d’un compte rendu de manipulation

Le thème à étudier est présenté comme un problème avec ses buts, ses objectifs précis, et ses questions
posées. Une séance d’essai et mesure se présentera sous forme d’évaluation et comportera trois (3) parties
à savoir :
 La préparation
 La manipulation
 Le compte rendu
IV.1 La préparation
A partir d’un thème, l’élève devra être capable de :
D’énoncer le but et le principe de la mesure ou de l’essai
De ressortir le schéma de principe et de montage en respectant les symboles normalisés
D’énoncer le mode opératoire ou le déroulement de la manipulation
Et de donner la liste du matériel nécessaire à la manipulation.
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IV.2 La manipulation ou le déroulement

Apres avoir énoncé le mode opératoire et fait la liste du matériel ; l’élève apprête son matériel pour mener
à bien la manipulation. L’élève apprête ses tableaux de relevés pour prendre les différentes valeurs
pendant les phases de mesures.
Au terme de la manipulation, l’élève doit être en mesure de ressortir les différentes courbes et/ou
caractéristiques en se servant de ses tableaux de mesure.
Un travail d’essai et mesure se termine toujours par une conclusion qui résume et dresse le bilan du
travail qui a été fait.
IV.3 Présentation d’un compte rendu

Un compte rendu comprend :
 Le but
 Le principe
 Le schéma de montage
 Le mode opératoire ou le déroulement de la manipulation
 La liste du matériel
 Les tableaux de relevés
 Les courbes éventuelles ou les caractéristiques
 La conclusion
IV.4 Elaboration d’un compte rendu

a. Le but
Il consiste à dire en quoi consiste la manipulation, ce que l’on demande de faire durant la manipulation.
b. Le principe
Il consiste dans un premier temps à définir soir la méthode, soit le composant à étudier, à donner le
schéma de principe correspondant et en fin à sortir les formules usuelles ou nécessaires à cette mesure.
c. Le schéma de montage
Le schéma de montage est un schéma de principe auquel on associe les appareils de mesure nécessaires
Exemple :
Schéma de principeschéma de montage
A
I
R A +
+ U - R V
-
d. Le mode opératoire
Il est encore appeler déroulement de la manipulation ; il établit une description sommaire de la conduite à
suivre et définit la procédure à mettre en application pour avoir les relevées de mesure.
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e. La liste du matériel
Elle se présente sous forme de tableau ainsi qu’il suit :
Désignation Caractéristiques Quantité Observation

Fonction Des appareils : marque, 1 Rôle dans le montage :
symbole, type, classe, calibre précautions particulières,
utilisé, … justification du choix de
l’appareil, …
Fonction Des machines : relevés de la
plaque signalétique
Fonction Des sources de tension et de
courant
Des appareils de commandes,
des réglages de protection
f. Tableau des relevés

Il consiste à relever dans un tableau les grandeurs demandées après lecture sur les appareillages de
mesure.
g. Les courbes éventuelles :
Elles sont représentées sur papier millimétré à l’aide des données du tableau des relevés.
h. Conclusion
Tout compte rendu d’essai et mesure doit se terminer par une conclusion. La conclusion consiste à
interpréter les résultats ou courbes éventuelles obtenues. Dans la conclusion nous devons toujours sortir
sous forme de bilan toutes les valeurs que nous avons obtenues tout au long de notre manipulation.
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Leçon I : L’oscilloscope
Objectifs spécifiques
A la fin de cette leçon, l’élève doit être en capable de :
- Utiliser un oscilloscope,
- Utiliser une sonde passive
- Mesure des intensités, tensions, fréquences et déphasages et visualiser les courbes à l’aide d’un
oscilloscope
I. Utilisation d’un oscilloscope

Bien qu'il permette de mesurer une différence de potentiel continue, l'oscilloscope est particulièrement
adapté pour étudier les tensions alternatives dont il permet de mesurer non seulement l'amplitude mais
aussi d'observer la forme de la variation dans le temps.
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L'oscilloscope comporte un tube à rayons cathodiques ou canon à électrons, placé dans un tube en verre
dans lequel il y a le vide (voir figure IX.8). Les électrons sont émis par une cathode chauffée et accélérés
par une forte tension appliquée à l'anode, percée d'un petit trou. Le faisceau d'électrons est envoyé sur un
écran fluorescent où il laisse une trace visible ou spot. Avant d'atteindre l'écran, le faisceau d'électrons
passe entre deux paires de plaques auxquelles on peut appliquer une différence de potentiel qui crée un
champ électrique entre celles-ci. Par conséquent une force agit sur les électrons. Une paire de plaques est
verticale et permet de dévier le faisceau horizontalement, l'autre est horizontale et permet de dévier le
faisceau verticalement. En variant les tensions des plaques, le spot laissé par les électrons sur l'écran se
déplace sur celui-ci et dessine une trajectoire qui peut être observée.Tube cathodique: c'est un tube de
verre dans lequel règne un vide poussé.
Le mode le plus courant d'utilisation de l'oscilloscope consiste à appliquer une tension dite de balayage
aux plaques verticales. Celle-ci fait dévier le spot de gauche à droite, à vitesse constante et le fait revenir
rapidement à gauche lorsqu'il atteint l'extrémité droite de l'écran. La différence de potentiel à observer est
placée entre les plaques horizontales et fait dévier le spot verticalement. La combinaison des deux
déviations permet d'observer à l'écran la variation de la tension en fonction du temps.
 Canon à électrons: c’est un dispositif qui produit un

faisceau d’électrons.
 Écran fluorescent: il est recouvert d'une substance
fluorescente qui a la propriété d'émettre un faisceau
lumineux quand elle est touchée par le faisceau
d’électrons.
 Le point d'impact du faisceau sur l'écran est visualisé par
une tache lumineuse appelée le spot.
 Plaques de déviation: le faisceau d'électrons passe
entredeux paires de plaques et va frapper l'écran en son
centre si aucune tension n'est appliquée sur ces plaques.
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Si une tension est appliquée entre ces plaques, le spot est dévié vers la plaque qui a le plus grand
potentiel électrique.
- Si l'on applique une tension UAM entre les plaques Y et Y', le spot se déplace verticalement, ce
sont les plaques de déviation verticale.
- La déviation du spot est proportionnelle à :
= ∗ où k s'appelle la sensibilité de la voie verticale (en V/div)et dycorrespond à la
déviation verticale (ou nombre de division verticale).
Nota :
-siUAM ›0 on ady ›0 et réciproquement
-si UAM ‹0 on a dy ‹0 et réciproquement
I.1 Exemple de courbes visualisable à l’oscilloscope

Les figures ci-après montrent quelques exemples de variation dans le temps d'une différence de potentiel
ainsi qu'elle peut être observée à l'écran d'un oscilloscope : tension sinusoïdale (a), tension en créneaux
(b) et tension en dents de scie (c). Un réticule calibré superposé à l'image du signal permet de faire des
mesures d'amplitude et de période et donc de fréquence.
I.2 Lecture de l’oscilloscope

La figure ci - dessous représente l'écran d'un oscilloscope utilisé en mode de balayage, pour y observer la
variation d'une tension sinusoïdale V(t) en fonction du temps. En tenant compte des échelles de tension et
de temps indiquées sur la figure, quelles sont l'amplitude, la période et la fréquence de cette tension ? (R:
V° = 3 mV; T = 40 ms; f = 25 Hz)
14 |
I.3 Utilisation d’une sonde passive

Une sonde d'oscilloscope est un accessoire nécessaire pour
effectuer une mesure avec cet appareil de mesure. Elle est
formée d'un câble coaxial, dont l'extrémité destinée à la
mesure est terminée par une pointe conductrice permettant
de mesurer des signaux électriques, alors que l'autre
extrémité est munie d'un connecteur de type BNC mâle se
connectant sur l'oscilloscope. On peut trouver des sondes
permettant de mesurer d'autres grandeurs physiques
(température, pression...).
Une sonde passive est un simple câble caractérisé par des éléments passifs (Résistance, inductance,
capacité). On distingue les sondes directes, qui peuvent être modélisées par une capacité parallèle et, les
sondes réductrices (x10, x20, x100...) qui divisent par (10, 20, 100), celles-ci présentent une capacité et
une résistance en parallèle. Elles sont utilisées pour diviser les tensions à mesurer et diminuer les
perturbations sur la mesure, l'impédance équivalente de l'ensemble de mesure étant augmentée.
II. Cas Pratiques : Mesure des intensités, tensions, fréquences et déphasages
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a. But
b. Principe
c. Schéma de montage
d. Mode opératoire ou déroulement de la manipulation
e. Tableau des relevés
f. Liste du matériel
g. Conclusion
III. Exercice d’application
1.) Calculez la résistance interne d'un voltmètre ayant une sensibilité de 30 000 Ω/V sur une échelle de
50 V. (R : 1500 kΩ).
Exercice 1 : Calculer la tension maximale Umaxet la période T des tensions représentées sur les 4
oscillogrammes ci-dessous :
Exercice 2 : A l’aide de l’oscillogramme et des valeurs indiquées pour Umaxet T, en déduire les réglages
des boutons de sensibilités verticales et horizontales de l’oscilloscope dans les deux cas ci-dessous :
16 |
17 |
Leçon 2 : étude d’un condensateur en alternatif

- Déterminer l’impédance
- Déterminer la réactance
- Déterminer la capacité par la méthode voltampère-métrique
I. Mesure de l’impédance
I.1 But
Le but de cette manipulation est de mesurer l’impédance d’un condensateur en utilisant un voltmètre et un
ampèremètre ou un ohmmètre.
I.2 Principe
Il est question pour nous de mesurer l’impédance d’un condensateur en continue en mesurant tout d’abord
la tension aux bornes de la charge à l’aide d’un voltmètre et ensuite le courant consommé (ou débité) à
l’aide d’un ampèremètre et ensuite déterminé l’impédance en posant = / . La réactance est donnée
par la relation Ω = 1/Z.
Symboles :
Voltmètre Ampèremètre
+ - + -
V A
I.3 Schéma de Principe
Z
I
+ U -
Charge d’un condensateur
Décharge d’un condensateur Détermination de C par la

méthode voltampère métrique
18 |
I.4 Schéma de montage
I.5 Mode opératoire ou déroulement de la manipulation

L’impédance d’un condensateur, ou d’un récepteur représente la résistance de celui et est exprimée par la
relation Z = U/I, La réactance est donnée par la relation Ω = 1/Z. Donc pour mesurer cette l’impédance on
utilise un ampèremètre pour mesurer I et un voltmètre pour mesurer U selon deux cas de montages
(montage amont et montage aval).
La précision de cette méthode dépend de la précision des appareils de mesure et du mode du branchement
de ces appareils (montage amont et montage aval).
I.6 Tableau des relevés

Umes
Imes
Pmes
I.7 Liste du matériel

Voltmètre 1 Mesure la tension
+ V -
Ampèremètre 1 Mesure le courant

+ A -
Cordon 4 Relie les appareils de mesure à

l’appareillage électrique
Charge 1 Consomme l’énergie électrique
Alimentation 1 Fournie l’énergie à la charge
ou
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Condensateur
(charge)
I.8 Conclusion
Leçon 3 : mesure d’une inductance

- Déterminer l’inductance d’une bobine
- Déterminer l’impédance d’une bobine
- Déterminer la capacité par la méthode voltampère-métrique
-
I. Mesure de l’impédance
I.1 But
Le but de cette manipulation est de mesurer l’impédance d’une inductance (bobine) en utilisant un
voltmètre et un ampèremètre ou un ohmmètre.
I.2 Principe
Il est question pour nous de mesurer l’impédance d’une inductance (bobine) en continue en mesurant tout
d’abord la tension aux bornes de la charge à l’aide d’un voltmètre et ensuite le courant consommé (ou
débité) à l’aide d’un ampèremètre et ensuite déterminé l’impédance en posant = / . La réactance est
donnée par la relation Ω = 1/Z.
Symboles :
Voltmètre
+ -
V
Z
I
+ U -
20 |

L’impédance d’une inductance, ou d’un récepteur représente la résistance de celui et est exprimée par la

Umes
Imes
Pmes

+ V -

+ A -

21 |
ou
Inductance
(charge)
I.8 Conclusion
Leçon 3 : circuit RLC série

- Déterminer l’impédance d’un circuit RLC série
- Etudier la résonance
- Déterminer du coefficient de surtension
II. Mesure de l’impédance

I.1 But
Le but de cette manipulation est de mesurer l’impédance d’un circuit RLC série en utilisant un voltmètre
et un ampèremètre ou un ohmmètre. Et ensuite de tracer la caractéristique de résonance
I.2 Principe
Il est question pour nous de mesurer l’impédance d’un circuit RLC série en continue en mesurant tout
d’abord la tension aux bornes de la charge à l’aide d’un voltmètre et ensuite le courant consommé (ou
débité) à l’aide d’un ampèremètre et ensuite déterminé l’impédance en posant = / . La réactance est
donnée par la relation Ω = 1/Z.
Symboles :
Voltmètre
+ -
V
22 |
Détermination des grandeurs à la résonance

L’impédance d’une inductance, ou d’un récepteur représente la résistance de celui et est exprimée par la

Umes
Imes
Pmes

+ V -

+ A -

ou
Générateur basse
fréquence (GBF)
Inductance
23 |
(charge)
Condensateur
(charge)
Résistor (charge)
I.7 Conclusion
24 |
Leçon 5 : Mesure des Puissances en monophasé et en triphasé

- Déterminer le facteur de puissance
- Relever le facteur de puissance
- Utiliser un compteur d’énergie électrique
- Effectuer les mesures de puissances à l’aide d’un wattmètre
- Effectuer les mesures de puissances à l’aide d’un voltmètre et d’un ampèremètre
I. Utilisation du wattmètre
I.1 But
Le but de cette manipulation est de mesurer la puissance active en utilisant un wattmètre.
I.2 Principe
Il est question pour nous de mesurer la puissance d’une installation électrique monophasé ou d’un circuit
à courant continue en utilisant un wattmètre.
Symbole du wattmètre

Les formules usuelles sont :
+ I - La puissance active : P (en W) =
Charge
Où P est la puissance mesurée par le wattmètre.
installation - Q puissance réactive : = (en VAR)
(Utilisateur) - La puissante apparente : = + = (en VA)
-
- Le facteur de puissance : =
Nota : pour obtenir la valeur d’une puissance mesurée à l’aide d’un wattmètre analogique on effectue le
∗ ∗
calcul suivant : =
Exemple d’application
Soit un wattmètre de calibre I=5A, de calibre U = 150 V et d’échelle = 150 w/div. La lecture obtenue est
de 120. Calculer la puissance lue dans cette mesure.
Sol : Cal I = 5A, Cal U = 150v, E = 150w/div et L = 120
∗ ∗ 5 ∗ 150 ∗ 120
= = = 600
150
25 |
Nota : lors de d’une mesure à l’aide d’un wattmètre numérique, la lecture est direct c’est-à-dire que la
valeur afficher sur l’écran du wattmètre correspond à la puissance.
Mesure d’une puissance en monophasé
Mesure d’une puissance en triphasé
Détermination par mesure d’une puissance à l’aide d’un compteur d’énergie électrique
26 |

Le wattmètre est constitué en interne d’un voltmètre et d’un ampèremètre. On peut donc définir par
convention pour notre mesure que les bornes 1 et 4 sont celle de l’ampèremètre et les bornes 2 et 3 celles
du voltmètre. D’autre part nous savons que le voltmètre se monte en parallèle et l’ampèremètre se monte
en série avec la charge. Nous montons donc les bornes 1 et 2 en court-circuit et elles sont connectées à
l’arrivé de poids supérieur (le ‘+’ ou la phase). La borne 3 est connectée à l’arrivé de poids inférieur (le ‘-
‘ ou le neutre, la masse dans certains montages) et la broche 4 du wattmètre est connectée directement à la
charge.
Par construction un wattmètre indique la valeur moyenne du produit de l’intensité i(t) ducourant
traversant son circuit intensité par la différence de potentiel (DDP) u(t) aux bornes deson circuit tension.
En courant continu P = U.I (il y’a pas de déphasage)

Umes
Imes
Pmes

Wattmètre 1 Mesure la puissance active
W

ou
I.8 Conclusion
Le wattmètre nous permet de mesurer la puissance active consommée par une charge électrique, sont
branchement est relativement simple et le résultat est de la mesure est facile à obtenir.
Pour les circuits alternatifs, obtenir le déphasage demande d’utiliser d’autres méthodes de mesure (volt-
ampère-métrique par exemple) et effectuer certains calculs.
27 |
II. Méthode Voltampère-métrique

I.8 But
Le but de cette manipulation est de mesurer la puissance active en utilisant un voltmètre et un
ampèremètre.
I.9 Principe
Il est question pour nous de mesurer la puissance d’une installation électrique monophasé ou d’un circuit
à courant continue en mesurant tout d’abord la tension consommée par la charge à l’aide d’un voltmètre
et ensuite le courant consommé (ou débité) à l’aide d’un ampèremètre et ensuite déterminé la puissance
en posant = .
Symboles :
Voltmètre Ampèremètre
+ - + -
V A

Les formules usuelles sont :
+ I - La puissance active : P (en W) =
Charge
- Q puissance réactive : = (en VAR)
installation
- La puissante apparente : = + = (en VA)
(Utilisateur) Où S est la puissance mesurée par les deux appareils.
-
- Le facteur de puissance : =
Nota : pour obtenir la valeur mesurée à l’aide d’un appareil de mesure analogique on effectue le calcul
∗
suivant : =
28 |

La puissance fournie à un une portion de circuit AB, ou un récepteur est exprimée par la relation P = U.I.
Donc pour mesurer cette puissance on utilise un ampèremètre pour mesurer I et un voltmètre pour
mesurer U selon deux cas de montages (montage amont et montage aval).
de ces appareils (montage amont et montage aval). En effet :
- Pour le montage amont
= ∗ = + ∗ → ∆ éℎ = ∗
- Pour le montage aval
= ∗ = + → ∆ éℎ =
: résistances internes de l’ampèremètre et du voltmètre.

L’incertitude instrumentale de la puissance est = ( / + / )
L’incertitude totale sur la puissance est = ℎ +
Nota : l’incertitude de puissance est négligée los des mesures.

Umes
Imes
Pmes

+ V -

+ A -
29 |

ou
I.15 Conclusion
Leçon 6 : génératrices à excitation indépendante et shunt

- Effectuer l’Amorçage
- Mesurer la résistance des enroulements
- Effectuer les Essais à vide
- Effectuer les Essais i en charge
- Déterminer le rendement par la méthode directe
I. Génératrices à excitation séparée ou indépendante

Une génératrice est dite a excitation indépendante lorsque sont induit est séparé de son inducteur.
L’inducteur est alimenté par une autre source d’énergie.
I.1 Schéma de principe

i I
u
r G U
Inducteur Induit
30 |
I.2 Etude ou essai à vide

L’étude à vide d’une génératrice à excitation indépendante se fait sans charge aux bornes de l’induit.
a. But
L’essai à vide d’une génératrice à excitation indépendante a pour but de déterminer les caractéristiques
d’une génératrice à courant continue :
- E = f(i)
- E = f(n)
b. Principe
Cette manipulation a pour but d’étudier le fonctionnement à vide d’une génératrice à courant continu
(GCC), des variations de la f.e.m E en fonction des variables tel que la vitesse de rotation (n) et le courant
diélectrique ().
+
+
Rh
G V
- A -

Dans un premier temps, on suppose que la vitesse de rotation n est constante. Le du Rhéostat Rh est
appelé rhéostat d’excitation ou rhéostat de champ. On relève les valeurs en effectuant une lecture du
voltmètre V et de l’ampèremètre A.
d.1 Tableau des relevés (appareils numérique : en lecture direct) E = f(i)

E(v) 20 40 60 80 100 n= 1500
i(A) 0,15 0,30 0,45 0,65 0,80
Remarque :dans le cas où les appareils de mesure sont analogiques (à aiguille) le tableau des relevés se
présente sous la forme suivante.
31 |
f.e.m E (v) i(A)
Calibre (C) Division D Lecture Valeur Calibre (C) Division D Lecture Valeur
(L) ∗ (L)
Ou échelle = Ou échelle ∗
=
(E) (E)
Dans un second temps on relève En en maintenant i à une valeur constante.
d.2 Tableau des relevés E = f(n)

E(v) 120 40 60 80 100
n (tr/mn) 150 570 750 1020 1300
e. Tracé des courbes ou caractéristiques

e.1 Caractéristiques E =f(i)
E(v
E = f(i)
i(A)
32 |
e.2 Caractéristiques E = f(n)
E(v
E = f(n)
E4
E3
E2
E1
n (tr/mn
n1 n2 n3 n4
f. Liste du matériel
Caractéristiques Quantité
Désignations des Nécessaire (pour la
Observations
équipements et outils réalisation d’un objet
technique)
Alimentation stabilisée ou 01
Batterie
Génératrice à courant
01
continu
Rhéostat de champ 01
Voltmètre 01
Ampèremètre 01
Cordons 04
Résistance variable 01
Papier millimétré 01
g. Conclusion
33 |
h. Exercices d’application
Tracez sur une feuille la caractéristique E=f(i) en considérant le tableau de relevés du cours.
Echelle : 2cm = 20v et 1 cm = 0,15A
I.3 Etude ou essai en charge

L’essai en charge consiste à brancher une charge aux bornes de l’induit du générateur afin de prendre les
mesures des grandeurs demandées. La charge peut être :
- Une ou plusieurs lampe(s)
- Un ou plusieurs éléments résistifs
- Un moteur asynchrone triphasé (MAS)
a. But
Déterminer et tracer les caractéristiques d’une génératrice entrainant une charge. Les caractéristiques à
déterminer sont :
- U = f(I)
- i = f(I)
b. Principe
L’induit débite un courant I dans une charge quelconque.
Schéma de principe
34 |
A2
+
+
Rh
u r G V
R
- A1 -
A1 : mesure le courant d’excitation i

A2 : mesure le courant débité dans la charge (I)
V : mesure la tension générée aux bornes de la charge (V)

Apres avoir réalisé le montage ci-dessus, on fait varier le courant d’excitation (i) en se servant du rhéostat
Rh. On varier le courant I débité dans la charge en agissant sur la charge variable.
U(v) 20 40 60 80 100
i(A)
I(A)
I(A)
f. Tracé des courbes ou caractéristiques

f.1 Caractéristiques U = f(I)
U(v)
U = f(I)
I(A)
35 |
f.2 Caractéristiques i = f(I)

i(I)
i = f(I)
I(A)
g. Liste du matériel
Caractéristiques Quantité
Désignationsdes Nécessaire (pour la
Observations
équipements et outils réalisation d’un objet
technique)
Alimentation stabilisée ou 01
Batterie
Génératrice à courant
01
continu
Voltmètre 02
Ampèremètre 02
Cordons 08
Résistance variable 01
Charge 01
h. Conclusion
i. Exercices d’application
Leçon 7 : moteurs à courant continu à excitation shunt

- Effectuer le Démarrage
- Mesurer la résistance des enroulements
36 |
- Effectuer les Essais à vide

- Effectuer les Essais en charge
- Régler la vitesse en fonction de l’excitation et de la tension d’alimentation
- Déterminer le rendement par la méthode directe
Le circuit inducteur est en parallèle avec le circuit d’induit. Le nombre de spires des bobines inductrices
est élevé.

a. But
L’essai à vide d’un moteur à excitation shunt a pour but de déterminer les caractéristiques d’un moteur à
courant continue :
- n = f(i)
- Ce = f(I)
b. Principe
On alimente l’inducteur par une tension d’excitation Uex et on alimente l’induit par une tension U, ce
dernier se met en rotation.Il convertit l’énergie électrique en mécanique.
Cette manipulation vise à étudier le fonctionnement à vide d’un moteur à courant continu (MCC), les
variations de la vitesse de rotation (n) fonction du courant (i) et du couple électromécanique (Ce) en
fonction du courant (I).
37 |
i
A2
+ I
A1
Rh Ia +
U
r M V
U
- -
+ A3
Rhexc
GF
- V2
I = Ia + i ɳ = Pu/P = (Pa – P) / Pa = 1 – P/Pa où Pa = UI

Pertes Joule inducteur = Ui = Ri2
Pertes joules induit = rIa2
Pertes totales : Ui + rIa2+ Pc
Le couple Cu = Pu/2πn

L’induit et l’inducteur sont montés en parallèle.La tension
d’alimentation est constante, au démarrage l’appel de courant est
énorme. On risque alors d’endommager le collecteur et de bruler
l’induit, il faut donc prendre des précautions pour limiter le courant de
démarrage à une valeur raisonnable de l’ordre de 1.5 à 2 fois le
courant nominal. Pour réduire le courant au démarrage, il suffit de
monter en série avec l’induit un rhéostat de démarrage.Cette
38 |
résistance introduite est progressivement diminuée à mesure que le moteur accélère et finalement
éliminéedu circuit dès que le moteur atteint sa vitesse en régime permanent.Pour assurer un couple de
démarrage suffisant, il faut que le flux soit grand c’est à dire l’inducteur est connecté directement à la
tension d’alimentation.
Le courant de démarrage est Id = U/(Ra + RHD)

Le couple de démarrage est Cd = (Ke/2π).Φ.Id
A faire à la maison, ressortir les tableaux de relevés de : n=f(i), n= f(I) et C = f(I)

f.1 Caractéristique de réglage à vide n=f(i)
Si Ia constant on a n = k/ Φ ; c’est une hyperbole de la

forme y = a / x
Pour éviter l’emballement, il faudra choisir Rhex tel que

iminisoit supérieur à i1 : U /(Rhex+R) ≥ imini
f.2 Caractéristiques de vitesse ou électromécanique n=f(I)

C’est la caractéristique qui décrit la variation de la
vitesse de rotation en fonction du courant absorbé par
l’induit en fixant la tension d’alimentation et le courant
d’excitation à leurs valeurs nominales.
L’expression de la vitesse de rotation est la suivante :

n = E/(Ke.Φ) = (U − Ra.I)/(Ke.Φ) = n0 (1 – Ra (I −
I0)/U)
39 |
Oùn0 = U/(Ke.Φ) est la vitesse de rotation à vide et I0 est le courant absorbé à vide. C’est une droite de la
forme y= - ax+b
Pour maintenir le flux constant, il faut augmenter Le courant d’excitation (Ia) lorsque (I)augmente, ce qui
a comme effet la diminution du rendement du moteur (à cause del’augmentation des pertes par effet joule
inducteur).
f.3 Caractéristiques du couple

Si on maintient le flux constant, le couple
électromagnétique est proportionnel au courant induit.
Cem = E.I/Ω = (Ke/2π)ΦI = Km.Ia avec Km =
KeΦ/2π est la constante du couple.C’est une droite de la
forme y=ax
D’après le bilan de puissance d’un moteur à courant
continu :
Pem = Pu + Pc ; Cu = Cem − Cp avec Cp = Pc/Ω
désigne le couple de pertes.
Désignation Caractéristiques Quantités Observations
Alimentation stabilisée 02
Moteur à courant continu 01
Batterie 01
Charge résistive variable 01
Voltmètre 02
Ampèremètre 03
Cordons 10
40 |
h. Conclusion
Les moteurs shunts sont utilisés pour :
- Machines-outils,
- pompe,
- ventilateurs,
- Appareils de levage
Ils ont pour principaux avantages :

- La Vitesse sensiblement constante et facile à réglée
- Le Degré de stabilité élevé

L’essai à charge d’un moteur à excitation shunt reprend les caractéristiques de l’étude àvide ; on note
toutefois une légère diminution de la vitesse de rotation n due à la charge résistive. Le moteur shunt est un
autorégulateur de vitesse, il convient dans les entrainements des machines dont la vitesse doit rester
sensiblement constante. On l’emploi également dans les entrainements des appareils de levage où la
charge peut être supprimée brusquement et/ou avec les moteurs séries (il y’a risque d’emballement).
II. Moteur à excitation série

Le circuit inducteur est en série avec celui de l’induit.

Un moteur série ne doit pas fonctionner à vide sous peine d’atteindre des vitesses excessives et risquer
l’endommagement.

a. But
L’essai en charge d’un moteur à excitation série a pour but de déterminer ses caractéristiques en courant
continue constant :
- Caractéristique de vitesse ou électromécanique : n=f(I)
- Caractéristique de couple : Cem = f(I)
- Caractéristique mécanique : Tem = f(n)
Dans ce cas le courant I joue le rôle de courant inducteur et de courant induit.
b. Principe
41 |
La tension d’alimentation est constante, pour réduire le courant de démarrage Id, il faut insérer un
rhéostat de démarrage RHD = U/Id − (Ra+Rs) avec Ra et Rs désignent respectivement la résistance de
l’induit et celle de l’inducteur.
Schéma de Principe
+
R Charge Ia +
V M
U
I -
- A
+ A2
Rh
GF
- V2
ɳ= Pu/Pa= (Pa - P)/Pa = 1-P/Pa où Pa = UI

Pertes joule inducteur=r’I²
Pertes joules induit=rI²
Pertes totales = rI²+ rI²+Pc
Le couple C=Pu/2πn
Caractéristique de la vitesse à U= Cste, On distingue deux zones de fonctionnement :
42 |
- Pour les faibles valeurs du courant I, le circuit magnétique n’est pas saturé ⇒ɸ = α.I donc
E = Ke.α.I.n
- Pour les fortes valeurs du courant I, le circuit magnétique est saturé, le flux inducteur est
ɸ = ɸsat ; la vitesse de rotation est n = E/(Ke.α.I) = U/(Ke.α.I) − (Ra + Rs)/(Ke.α).On constate que
si I → 0 (Le moteur fonctionne à vide), le moteur s’emballe (n → ∞).
Donc on ne doit jamais démarrer un moteur série à vide.

A faire à la maison, ressortir les tableaux de relevés de : n=f(I), Cem= f(I) et Tem = f(n)
f.1 Caractéristiques de vitesse ou électromécanique (U=Cste)
La variation de la vitesse en fonction de courant est

hyperbolique (si le circuit magnétique n’est pas saturé)
Si le circuit magnétique est saturé, la vitesse de rotation est
n = U/Ke.ɸsat −Ra.I/Ke.ɸsat(c’est une variation linéaire
décroissante).
f.2 Caractéristiques de couple (Cem)
On sait que le couple électromagnétique est

Cem = Ke.Φ.I/2π
-Si le circuit magnétique n’est saturé Cem = (Ke.α/2π)2, c’est
une variation parabolique en fonction du courant induit
-Dans le cas de saturation Cem = (Ke/2π).Φsat.I, c’est une
variation linéaire en fonction decourant I.
f.3 Caractéristiques mécanique (Tem)
43 |
Cette caractéristique est obtenue par élimination de I à partir

des expressions de Cem et n.
Le courant est : E = U − Rt.I ≈ U = Ke.Φ.n⇒ n = U/Ke.Φ
Si le circuit magnétique n’est pas saturé, le flux est :
Φ = α.I ⇒ n = U/Ke.α.I donc I = U/Ke.n.α
Le couple électromagnétique est :
Cem = Km.α.I2= (U2 /(Ke.2π.α))/n2; Il varie en raison
inverse du carré de la vitesse.
Désignation Caractéristiques Quantités Observations
Alimentation stabilisée 02
Moteur à courant continu 01
Batterie 01
Charge résistive variable 01
Voltmètre 01
Ampèremètre 01
Cordons 04
h. Conclusion
Les moteurs à excitation série sont utilisés pour :
- Traction électrique
- Démarreur d’automobile
- Ventilateurs, pompes centrifuges, compresseurs, pompes à piston
Ceci est due à :

 Leur vitesse très variable
 S’emballe à vide
 Leur couple de démarrage élevé
44 |
 Leur grande vitesse à faible charge

 Absorbe très bien les surcharges passagères
 Leur couple indépendant de la tension
De la formule E = U – rIa on tire Ia = (U – E’)/r ; Or, au moment de la mise sous tension, la vitesse est
nulle donc E = Nn Φ =0 ; la formule devient en démarrage direct Idd = U/r.
La tension d’alimentation est importante alors que r a une faible valeur (r< 0,5 Ω).
L’intensité Idd = U/r est très importante et peut atteindre 10 à 20 In ; elle ne peut être acceptée ni par le
réseau ni par la machine, que doit-on faire dans ce cas ?
SOLUTION: pour limiter cette intensité à une valeur acceptable, au moment du démarrage, on place, on
série avec l’induit, une résistance Rhd que l’on élimine au fur et à mesure que le moteur prend de la
vitesse. La pointe du courant acceptée sera Id = U/ (r + Rhd)
III. Domaines d’utilisation des MCC

L’utilisation en moteur de la machine à courant continu est très répandue surtout pour le fonctionnement à
vitesse réglable, pour les asservissements et en traction électrique.
IV. Résume des formules
a. Fonctionnement en génératrice
b. Fonctionnement en Moteur
45 |
Webographie & Bibliographie
46 |

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a. Etude sommaire des appareils de mesure numérique

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b. Vocabulaire propre aux technologies numériques

c. Caractéristiques des appareils de mesure numérique

c.3 La cadence de lecture

IV. Rédaction d’un compte rendu de manipulation

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IV.2 La manipulation ou le déroulement

IV.3 Présentation d’un compte rendu

IV.4 Elaboration d’un compte rendu

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Désignation Caractéristiques Quantité Observation

f. Tableau des relevés

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I. Utilisation d’un oscilloscope

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I.1 Exemple de courbes visualisable à l’oscilloscope

I.2 Lecture de l’oscilloscope

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I.3 Utilisation d’une sonde passive

II. Cas Pratiques : Mesure des intensités, tensions, fréquences et déphasages