CH 4 - Développement Du Comportement
CH 4 - Développement Du Comportement
CH 4 - Développement Du Comportement
LE DÉVELOPPEMENT DU COMPORTEMENT
(ONTOGENÈSE DU COMPORTEMENT)
L'ontogenèse (ou ontogénie)
En biologie du développement animal : l’ontogenèse décrit
le développement progressif d'un organisme depuis sa conception jusqu'à
sa forme mûre, voire jusqu'à sa mort.
En Ethologie
les transformations structurelles comportementales observées chez un animal
depuis sa naissance jusqu’à sa forme finale.
Analyse du document 6.1.
Exemples
Le poussin commence par casser sa coquille grâce à l’onglet qu’il possède à
l’extrémité de la mandibule supérieure ; ….et qu’il exécute, d’emblée de façon
adéquate.
Très vite, avant même d’être sec, il donne des coups de bec sur le bec de
l’adulte (pecking response);
L’animal peut aussi être adapté au milieu en organisant
progressivement son comportement en fonction des
conditions qu’il rencontre (comportement acquis).
Exemples
A 5 semaines, il fait ses premiers exercices de vol ;
il se pose maladroitement et culbute à l’atterrissage ; mais il
apprend bientôt à se poser face au vent.
I.2.2.- L'apprentissage
Exemple:
une disposition innée d’utiliser un outil par les chimpanzés
(ils doivent apprendre son emploi spécifique )
Des putois élevés isolement et qui n’ont ainsi jamais été obligés de tuer, attaquent les
rats lorsque ceux-ci s’enfuient ; ils les mordent n’importe où. Le rat se défend et là-
dessus le putois lâche prise puis recommence son attaque
Le mode de comportement de l’accouplement est inné chez les cobayes, les hamsters,
les rats…
Cependant en général, les animaux inexpérimentés grimpent souvent dans une
mauvaise orientation et étreignent par exemple la tête de la femelle.
III. MÉCANISMES DE L'APPRENTISSAGE
3.2. Expériences et études sur l'apprentissage
1e Méthode
• Des expériences de base sur l'apprentissage étudient l'expérience et le
comportement de l'organisme, à deux périodes de temps séparées.
1. Au temps t1, l'organisme est exposé à une expérience particulière : un
stimulus sensoriel ou toute autre opportunité d'apprentissage.
2. Plus tard, au temps t2, l'examinateur évalue le comportement de
l'organisme afin de déterminer si l'expérience l'a modifié.
2e Méthode
Les études sur l'apprentissage comparent habituellement, au temps t2, deux
organismes
a) ceux qui ont été exposés à l'expérience,
b) ceux qui n'ont pas eu cette expérience, mais qui ont subi une expérience "
témoin " à la place.
• 3.3.- Différents types de mécanismes
Il existe différents mécanismes d'apprentissage. Nous choisissons de les classer
selon "l'importance et la complexité" (?) des structures nerveuses
concernées :
1- Les apprentissages de type conditionnement classique
où l'individu subit passivement l'influence de l'environnement
Figure - Macaque japonais (Macaca fuscata) occupé à laver une patate douce.
3.4.3. Pavlov et le conditionnement répondant
on enferme un chat affamé dans une cage comportant une porte munie d'un
loquet.
Un peu de nourriture est placée à l'extérieur.
Si l'animal manœuvre efficacement le loquet, la porte s'ouvre et il peut
atteindre la nourriture.
au bout d'un certain nombre d'essais, l'animal parvient à
ouvrir le loquet dès qu'il est placé dans la cage.
L'apprentissage est alors considéré comme réalisé.
Figure 6.4: Courbe d'apprentissage d'après Thorndike
3.4.5. Skinner et le conditionnement opérant
Figure 6.6: Etablissement du lien S-R Figure 6.7: Lien S-R autonome
• Document 4.3
• Autre expérience
Lorenz divise une portée en 2 lots A et B.
Le lot A est élevé dans des conditions tout à fait
normales….
Les oisons du lot B sont élevés en couveuse
artificielle et naissent loin de la femelle, mais en
présence de l’expérimentateur.
Or quelques temps après l’éclosion, les oisons A se
mettent à suivre leur mère, tandis que ceux du
groupe B suivent Lorenz qui se déplace devant
la couveuse artificielle
• Lorenz marque alors différemment les oisons
des 2 groupes et les place ensemble sous une
caisse. Quand on soulève celle-ci,
les petits du lot A se regroupent près de leur
mère,
tandis que ceux du lot B se précipitent vers
Lorenz (leur mère adoptive)
• CONCLUSION
Les jeunes ne reconnaissent pas de manière innée ni
leurs parents, ni les partenaires vers lesquels
s’orientent normalement leurs comportements
filiaux, socio ou sexuels.
Cette reconnaissance des caractère spécifiques des
congénères doit donc s’acquérir au cours du
développement.
Il s’agit d’une acquisition particulière: l’animal
n’apprend pas une tache comme dans le
conditionnement classique
mais de la fixation de l’image d’un objet déclencheur
du comportement social
• 4.2.-Un modèle précodé très grossier
2° Période sensible
On constate que l'apprentissage par imprégnation a lieu durant une
période déterminée
(période sensible, parfois appelée aussi période critique).
3° Irréversibilité
L'imprégnation résulte en un lien de très longue durée: la préférence
ainsi établie est extrêmement difficile, voire impossible, à changer
par la suite
• 4.4. Les mécanismes (causes proximales) de
l'imprégnation filiale
l'animal possède un mécanisme assurant la prédisposition à
reconnaître, sans expérience préalable, la portion du corps
d'un adulte qui lui sera inévitablement très proche dès qu'il
émergera (de l'œuf, ou des plumes de la mère, etc.). A partir
de cette prédisposition, le risque d'erreur est quasiment nul.