Chapitre 03
Chapitre 03
Chapitre 03
C HAPITRE N°3
N OMBRES COMPLEXES
C3.1. O BJECTIFS
1. Définir un ensemble de nombres C munis d’opérations qui lui confère la strucure de corps.
2. Développer la technique calculatoire dans le corps C.
3. Résoudre des équations algébriques dans C.
4. Donner une interprétation géométriques des nombres complexes qui livre un dictionnaire entre C et
le plan.
5. Étudier des problèmes de géométrie plane grâce aux nombres complexes.
6. Définir une exponentielle complexe.
7. Étudier des problèmes de trigonométrie grâce à l’exponentielle complexe.
a1 + i b1 = a2 + i b2 :⇐⇒ ( a 1 = a 2 et b 1 = b 2 ) .
3. Forme algébrique D’après 1. et 2., tout nombre complexe z s’écrit d’une unique manière sous la
forme z = a + i b, où a et b sont des nombres réels. Cette écriture de z est appelée forme algébrique
de z.
C3.3. R EMARQUE
1. Si a ∈ R, alors le nombre complexe a + i 0 est simplement noté a.
2. Si b ∈ R, alors le nombre complexe 0 + i b est simplement noté i b.
p
1 3
C3.4. E XEMPLE Les nombres 1 + i , + i , 0, 7i et ln(2) + i π sont des nombres complexes.
2 2
C3.5. N OTATION ( ENSEMBLE DES NOMBRES COMPLEXES ) L’ensemble formé par tous les nombres com-
plexes est noté C :
C := {a + i b : a ∈ R et b ∈ R} .
D’après C3.3, R ⊂ C.
C3.6. E XERCICE ( L’ INCLUSION DE R DANS C EST STRICTE ) Justifier qu’il existe des nombres complexes non
réels, grâce à l’unicité dans C3.2.
1
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C3.7. D ÉFINITION ( PARTIE RÉELLE ET PARTIE IMAGINAIRE D ’ UN NOMBRE COMPLEXE ) Soit z ∈ C. Par
définition, il existe un unique couple (a, b) ∈ R2 tel que z = a + i b.
1. Partie réelle Le nombre réel a est appelé partie réelle de z et est noté Re (z).
2. Partie imaginaire Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z et est noté Im (z).
Ainsi :
C3.9. D ÉFINITION ( IMAGINAIRE PUR ) Un nombre complexe est appelé imaginaire pur s’il s’écrit sous
la forme i b où b est un nombre réel.
C3.10. N OTATION ( ENSEMBLE DES NOMBRES IMAGINAIRES PURS ) L’ensemble formé par tous nombres
imaginaires purs est noté i R :
i R := {i b : b ∈ R} .
D’après C3.3, i R ⊂ C.
C3.11. P ROPOSITION ( CARACTÉRISATIONS DES NOMBRES RÉELS ET DES NOMBRES IMAGINAIRES PURS )
Soit z ∈ C.
1. Caractérisation des réels
z ∈ R ⇐⇒ Im (z) = 0
z ∈ i R ⇐⇒ Re (z) = 0
z 1 + z 2 = (a 1 + a 2 ) + i (b 1 + b 2 ) et z 1 × z 2 = (a 1 a 2 − b 1 b 2 ) + i (a 1 b 2 + b 1 a 2 )
| {z } | {z } | {z } | {z }
∈R ∈R ∈R ∈R
2
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∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C ∀ z3 ∈ C (z 1 + z 2 ) + z 3 = z 1 + (z 2 + z 3 )
On peut donc se passer des parenthèses quand on calcule la somme de plusieurs nombres com-
plexes.
(b) L’addition possède un élément neutre (le nombre 0)
∀z ∈ C z +0 = 0+z = z
∀ z ∈ C ∃ ! z0 ∈ C z + z0 = z0 + z = 0
Si z est un nombre complexe, l’unique nombre complexe z 0 introduit ci-dessus est noté −z et
est appelé opposé de z. En outre −z = − Re (z) − i Im (z) .
∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C z1 + z2 = z2 + z1
2. Propriétés de la multiplication
(a) La multiplication est associative
∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C ∀ z3 ∈ C (z 1 × z 2 ) × z 3 = z 1 × (z 2 × z 3 )
On peut donc se passer des parenthèses quand on calcule le produit de plusieurs nombres com-
plexes.
(b) La multiplication possède un élément neutre (le nombre 1)
∀z ∈ C z ×1 = 1×z = z
∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C z1 × z2 = z2 × z1
3. Propriétés mixtes
(a) Distributivité à gauche
∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C ∀ z3 ∈ C (z 1 + z 2 ) × z 3 = z 1 × z 3 + z 2 × z 3
∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C ∀ z3 ∈ C z 1 × (z 2 + z 3 ) = z 1 × z 2 + z 1 × z 3
3
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C3.15. R EMARQUE (C OHÉRENCE ENTRE LA NOTATION SOUS FORME ALGÉBRIQUE ET LES OPÉRATIONS )
1. Si b est un nombre réel, alors i b est bien une multiplication (notation non ambiguë). C’est la multipli-
cation de i = 0 + i 1 par le réel b = b + i 0.
2. Si a et b sont deux nombres réels, alors la notation a+i b est bien une addition (notation non ambiguë).
C’est la somme du réel a = a + i 0 et de l’imaginaire pur i b = 0 + i b.
C3.16. R EMARQUE (O PPOSÉ VERSUS MULTIPLICATION PAR −1) Si z ∈ C alors l’opposé de z, noté −z, coïn-
cide avec le complexe (−1) × z.
C3.17. M ÉTHODE PRATIQUE POUR CALCULER DANS C Les règles de calcul pour l’addition et la multiplica-
tion dans C sont les mêmes que dans R, excepté qu’une nouvelle :
i × i = −1 .
est ajoutée.
1 5
C3.18. E XERCICE Soient z 1 = 7 − 3i et z 2 = + i . Calculer :
2 6
z1 + z2 z1 z2 z 14 := z 1 × z 1 × z 1 × z 1
à l’aide des propriétés C3.14.
C3.19. P ROPOSITION (I DENTITÉS REMARQUABLES DANS C) Si z est un nombre complexe, alors on pose
z 2 := z × z.
1. ∀ z 1 ∈ C ∀ z 2 ∈ C (z 1 + z 2 )2 = z 12 + 2z 1 z 2 + z 22 .
2. ∀ z 1 ∈ C ∀ z 2 ∈ C (z 1 − z 2 )2 = z 12 − 2z 1 z 2 + z 22 .
3. ∀ z 1 ∈ C ∀ z 2 ∈ C (z 1 + z 2 )(z 1 − z 2 ) = z 12 − z 22 .
2. Si z est inversible, alors le nombre complexe z 0 tel que z × z 0 = z 0 × z = 1 est unique. On l’appelle
1
inverse de z et on le note z −1 ou .
z
C3.23. P ROPOSITION (I NVERSIBILITÉ ET INVERSE D ’ UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL ) Soit z un nombre
complexe non nul. On introduit la forme algébrique z = a + i b de z, où a et b sont des réels.
1. z est inversible.
a −ib
2. z −1 = 2
a + b2
4
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z1 1
:= z 1 × .
z2 z2
1 − 3i
C3.26. E XERCICE Déterminer la forme algébrique de .
1 + 2i
∀ (z 1 , z 2 ) ∈ C2 z 1 z 2 = 0 =⇒ ( z 1 = 0 ou z 2 = 0 )
(1) ∀ z ∈ C∗ ∀ (n 1 , n 2 ) ∈ Z2 z n1 z n2 = z n1 +n2
(3) ∀(z 1 , z 2 ) ∈ C∗ × C∗ ∀n ∈ Z (z 1 z 2 )n = z 1n z 2n
5
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7
C3.33. E XERCICE Placer les points du plan P associés aux nombres complexes 3 − 2i , −1 + i , 4 et −2i .
2
C3.34. D ÉFINITION ( AFFIXE D ’ UN POINT DU PLAN P )
Soit M un point du plan ¡P de coordonnées (a, b) 2 P
→
− →
− ¢
dans le repère orthonormé O ; u , v . On lui associe le M
•
¡ ¢
b = Im z M
nombre complexe : 1
→
−
−3 −2 −1 v 1 2 3
zM = a + i b →
−
¡
a = Re z M
¢
O u
appelé affixe du point M . −1
C3.36. I DENTIFICATION DE C AVEC LE PLAN P Grâce à C3.32 et C3.37, nous définissons deux applications :
¯ C −−−→ P ¯ P −−−→ C
¯ ¯
¯
¯ z 7−→ M (z) et ¯
¯ M 7−→ z M
nombre complexe : 1
¡ ¢
a = Re z→
−
w
→
−
−1 v 1 2 3 4 5
z→
w = a +ib
−
O →
−
u
6
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C3.38. P ROPOSITION (A FFIXE D ’ UN BIPOINT ) Soient A et B des points du plan P . Les affixes z A , z B des
−→
points A, B et l’affixe z −AB
→ du vecteur AB sont liées par la relation :
z −AB
→ = zB − z A .
§ 4 C ONJUGAISON
C3.39. D ÉFINITION (C ONJUGUÉ D ’ UN NOMBRE COMPLEXE ) Le conjugué d’un nombre complexe z est
le nombre complexe noté z défini par :
z := Re (z) − i Im (z).
O →
−
u1
qui est aussi l’axe des réels. −3 −2 −1 2 3
−1
¡ ¢
Im z = − Im (z) •
−2
¡ ¢
M z
1−i
C3.41. E XERCICE Calculer les conjugués des nombres complexes 2 + i , −i , 3 et .
1 + 2i
2. Additivité ∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C z1 + z2 = z1 + z2
3. Multiplicativité ∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C z1 z2 = z1 z2
µ ¶
1 1
4. Conjugué d’un inverse ∀z ∈ C ∗
=
z z
z1 z1
µ ¶
5. Conjugué d’un quotient ∀ z1 ∈ C ∀ z2 ∈ C ∗
=
z2 z2
7
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1−i
C3.43. E XERCICE Calculer de nouveau (cf. C3.41) le conjugué de , mais en utilisant la proposition
1 + 2i
C3.42.
2−i 2+i
C3.44. E XERCICE Donner une propriété remarquable du complexe z = − , sans calculer sa forme
1+i 1−i
algébrique.
z +z z −z
∀z ∈ C Re (z) = et Im (z) = .
2 2i
∀z ∈ C z ∈ R ⇐⇒ z = z ∀z ∈ C z ∈ i R ⇐⇒ z = −z .
¡ ¢ ¡ ¢
et
§ 5 M ODULE
C3.47. R APPEL SUR LA RACINE CARRÉE D ’ UN NOMBRE RÉEL POSITIF OU NUL
• Soit x ∈ R+ . Alors :
C3.48. D ÉFINITION ( MODULE D ’ UN NOMBRE COMPLEXE ) Le module d’un nombre complexe z est le
nombre réel positif ou nul, noté |z|, défini par :
p
|z| := Re (z)2 + Im (z)2 .
C3.50. M ODULE VERSUS VALEUR ABSOLUE D ’ UN NOMBRE RÉEL Soit a ∈ R. Alors le module de a, vu comme
un nombre complexe, est égal à la valeur absolue de a.
C3.51. L E MODULE D ’ UN COMPLEXE EST ÉGAL À CELUI DE SON CONJUGUÉ Si z ∈ C, alors |z| = |z|.
O →
−
u1 Re (z)
−3 −2 −1 2 3
−1
8
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−1
∀z ∈ C z z = |z|2 .
1 z
∀ z ∈ C∗ = 2.
z |z|
¯ ¯
¯1¯ 1
2. Module d’un inverse ∀z ∈ C ∗ ¯ ¯=
¯ z ¯ |z|
¯ ¯
¯ z 1 ¯ |z 1 |
3. Module d’un quotient ∀ (z 1 , z 2 ) ∈ C × C∗ ¯ ¯=
¯ z ¯ |z |
2 2
(1 + i )(2 − 3i )
C3.58. E XERCICE ( CALCUL DU MODULE D ’ UN QUOTIENT ) Calculer le module de à l’aide
(1 − 3i )(−1 + 4i ))
de C3.57.
9
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§ 6 L IEUX GÉOMÉTRIQUES
10
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D := M ∈ P : ω z M + ω z M = k .
© ª
§ 7 I NÉGALITÉ TRIANGULAIRE
C3.66. L EMME Soit z ∈ C.
1. Re (z) 6 |z|
2. Re (z) = |z| ⇐⇒ z ∈ R+
∀ (z 1 , z 2 ) ∈ C2 |z 1 + z 2 | = |z 1 | + |z 2 | ⇐⇒ (∃ λ ∈ R+ z 1 = λz 2 ou z 2 = λz 1 )
C3.69. E XERCICE ( INÉGALITÉ TRIANGULAIRE POUR TROIS POINTS ) Soient trois nombres complexes z 1 , z 2 , z 3 .
Démontrer :
|z 1 − z 3 | 6 |z 1 − z 2 | + |z 2 − z 3 | .
C3.70. E XERCICE ( MAJORATION D ’ UNE DISTANCE ) Soient z 1 et z 2 des nombres complexes appartenant au
cercle de centre Ω(1 − 2i ) et de rayon 3. Majorer la distance M (z 1 )M (z 2 ).
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q
X
u k := u p + u p+1 + . . . + u q−1 + u q .
k=p
n +1 si q = 1
n
∀ (q, n) ∈ C × N qk =
X
k=0
1 − q n+1
si q 6= 1
1−q
n
Soient q ∈ C∗ et n ∈ N∗ . Calculer la somme qk.
X
C3.74. E XERCICE
k=−n
n−1
∀ (a, b, n) ∈ C × C × N∗ a n − b n = (a − b) a k b n−1−k .
X
k=0
2022
i k 22022−k .
X
C3.76. E XERCICE Calculer la forme algébrique de
k=0
U := {z ∈ C : |z| = 1} .
1
« C (O, 1) = U »
L’ensemble des points du plan d’affixe un élément de M (z) • |z| →
−
v
U est le cercle unité. Son image dans le plan P est le
O →
−
u
cercle unité, i.e. : −2 −1 1 2
{M (z) : z ∈ U} = C (O, 1) . −1
−2
12
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U ⊂ C∗
∀ (z 1 , z 2 ) ∈ U2 z1 z2 ∈ U
1∈U
1
∀z ∈ U =z ∈U
z
C3.79. N OTATION e i t
Soit t ∈ R. On pose :
P =C R
it
e := cos(t ) + i sin(t ) ∈ U . t
•
M e i t = ρ(t )
¡ ¢
it it
de P associé à e
¡ ¢
Ainsi le point M e
C (O, 1) = U
•
coïncide avec le point ρ(t ), où sin(t )
→
−
v
ρ : R −−−→ C (O, 1)
t + π2
¡ ¢ ¡π ¢
C3.80. E XERCICE Soit t ∈ R. Simplifier e i t , e i (t +2π) e i (t +π) , e i et e i 2 −t .
∀ (t 1 , t 2 ) ∈ C2 e i t1 = e i t2 ⇐⇒ t 1 ≡ t 2 [2π]
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∀z ∈ U ∃t ∈ R z = ei t . it
• M (z) = M e = ρ(t )
¡ ¢
C (O, 1) = U sin(t )
Si z ∈ U, l’écriture : →
−
v
z = ei t où t ∈ R cos(t )
O →
−
u I
est appelée une forme trigonométrique de z.
∀ (t 1 , t 2 ) ∈ C2 e i (t1 +t2 ) = e i t1 e i t2
à p !3
1 3
C3.85. E XERCICE Calculer +i .
2 2
2 − 2i
C3.86. E XERCICE Vérifier que z := p p ∈ U, puis déterminer la forme algébrique et une forme
− 2+i 6
trigonométrique de z. Qu’en déduire ?
e i t + e −i t e i t − e −i t
∀t ∈ R cos(t ) = et sin(t ) = .
2 2i
C3.88. E XERCICE ( PRIMITIVE DE LA FONCTION cos3 ) En utilisant les formules d’Euler, donner une primi-
tive de la fonction t 7−→ cos3 (t ) sur R.
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t it
µ ¶
it
(1) 1 + e = 2 cos e 2
2
figure
t it
µ ¶
it
(2) 1 − e = −2 i sin e 2
2
³p −q ´ ³
p+q
´
ip iq i
(3) e +e = 2 cos e 2
2
figure
³p −q ´ ³
p+q
´
i
(4) e i p − e i q = 2 i sin e 2
2
t
1 On commence par factoriser 1 + e i t par e i 2 :
t t t t t
³ ´ ³ ´
1 + e i t = e i 2 e −i 2 1 + e i t = e i 2 e −i 2 + e i 2
t
puis on applique une formule d’Euler. On commence par factoriser 1 + e i t par e i 2 :
Éléments t t t t t
³ ´ ³ ´
1 + e i t = e i 2 e −i 2 1 + e i t = e i 2 e −i 2 + e i 2
de
démonstration puis on applique une formule d’Euler.
p+q
3 On commence par factoriser e i p + e i q par e i 2 :
p+q p+q ³ ´ p+q ³ p−q q−p ´
ei p + ei q = ei 2 e −i 2 ei p + ei q = ei 2 ei 2 + ei 2
1 − ei t
C3.90. E XERCICE Soit t ∈ ] − π, π[. On pose z := .
1 + ei t
1. Justifier que le nombre z est bien défini.
2. Sans calculer la forme algébrique de z, justifier que z est imaginaire pur.
3. En utilisant la technique de l’angle moitié, calculer la forme algébrique de z.
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C3.91. E XERCICE
1. Factoriser, pour tout (p, q) ∈ R2 , les expressions suivantes
n
Soit (t , n) ∈ R × N. Simplifier la somme S n (t ) :=
X
C3.92. E XERCICE cos(kt ).
k=0
∃ r ∈ R>0 ∃θ ∈ R z = r eiθ.
p i 3π
C3.96. E XEMPLE ( FORME TRIGONOMÉTRIQUE DE −1+i ) Une forme trigonométrique de −1+i est 2e 4 .
r1 = r2
r 1 e i θ1 = r 2 e i θ2 ⇐⇒ et
θ1 = θ2 [2π].
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C3.99. M ÉTHODE POUR RECHERCHER UNE FORME TRIGONOMÉTRIQUE EXPLICITE Soit z ∈ C∗ donné sous
forme algébrique. Voici comment une forme exponentielle de z explicite peut être déterminée, lorsque cela
est possible.
• Étape 1 On calcule le module de z.
z
• Étape 2 Le nombre complexe est un nombre complexe de module 1, i.e. un élément de U. D’après
|z|
C3.82, on peut donc l’écrire sous la forme e i θ := cos(θ) + i sin(θ) où θ ∈ R. On a donc :
z
= eiθ .
|z|
C3.100.
p E XERCICE Déterminer une forme exponentielle des nombres complexes 5, −3, 4i , −5i , 1 + i ,
i − 3.
(?) a + i b = Ae i ϕ où A ∈ R>0 et ϕ ∈ R
C3.103. D ÉFINITION ( ARGUMENT D ’ UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL ) Soit z ∈ C∗ . Tout nombre réel θ
tel que :
z = |r |e i θ
i.e. qui intervient dans l’écriture d’une forme exponentielle de z, est appelé un argument de z.
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C3.104. N ON UNICITÉ D ’ UN ARGUMENT D ’ UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL Un nombre complexe non nul
π
n’admet pas un seul argument, mais plusieurs (une infinité). Par exemple, 1 + i admet pour arguments ,
4
7π 9π
− , .
4 4
M 1 = ρ(θ1 ) et M 2 = ρ(θ2 ) .
Comme les réels t 1 et t 2 sont uniques à un multiple de 2π près (cf. C2.9), le réel
¡ →t 2−− t 1 est lui-même unique à
un multiple entier de 2π près. Ainsi note-t-on, en confondant l’angle orienté − w1, w →¢ et sa mesure :
2
¡−→ −→¢
w 1 , w 2 = t2 − t1 [2π] .
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³ −−→´
2. Si M est un point du plan distinct de l’origine, alors →
−
u , OM = arg (z M ) [2π] .
3. Si →
− ¡→
−
u ,→
− ¢ ¡ ¢
w est un vecteur non nul du plan, alors : w = arg z→
−
w [2π] .
³ −−−−−−−−−→´
4. Si z 1 et z 2 sont deux nombres complexes distincts, alors arg (z 2 − z 1 ) = →
−
u , M (z 1 )M (z 2 ) [2π] .
³ −−−−→´
5. Si M 1 et M 2 sont deux points distincts du plan, alors →
− ¡
u , M 1 M 2 = arg z M2 − z M1
¢
[2π] .
¡ ¢
2. Argument du conjugué arg z = − arg(z) [2π] .
µ ¶
1
4. Argument de l’inverse arg = − arg(z) [2π] .
z
z1
µ ¶
5. Argument d’un quotient arg = arg (z 1 ) − arg (z 2 ) [2π] .
z2
C3.111. U N DES INTÉRÊTS DES FORMES TRIGONOMÉTRIQUES Les formes exponentielles sont particulière-
ment adaptées aux problèmes de nature multiplicative, i.e. qui mettent en jeu des multiplications.
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C3.113. D ÉFINITION ( RACINE CARRÉE D ’ UN NOMBRE COMPLEXE ) Soit Z ∈ C. Une racine carrée com-
plexe de Z est un nombre complexe z tel que z 2 = Z .
C3.114. E XERCICE ( RACINES CARRÉES DE −1) Déterminer les racines carrées de −1.
C3.116. P ROPOSITION ( DES RACINES CARRÉES D ’ UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL ) Soit Z ∈ C∗ . Alors
Z possède deux racines carrées, opposées l’une de l’autre.
a2 − b2 = A
½
2ab = B .
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— Synthèse On vérifie si ces deux nombres complexes candidats sont des racines carrées complexes
de Z , en calculant leurs carrés.
C3.118. E XERCICE ( CALCULS DE RACINES CARRÉES DE NOMBRES COMPLEXES ) Calculer les racines carrées
complexes des nombres complexes suivants.
p
z 1 := i z 2 := −2 z 3 := − 3 + 3i z 4 := 3 − 4i z 5 := 4 + 5i
¶2
b b 2 − 4ac
·µ ¸
2
a X + bX + c = a X+ − .
2a (2a)2
C3.120. E XERCICE ( CALCULS DE FORMES CANONIQUES ) Calculer les formes canoniques des deux poly-
nômes du second degré suivants.
P 1 := 2X 2 + 3X + 4 P 2 := (1 + i )X 2 + (2 − 3i )X + 4 − 5i
∆ := b 2 − 4ac
(E ) az 2 + bz + c = 0
d’inconnue z ∈ C.
b
1. Si ∆ = 0, alors l’équation (E ) possède une unique solution : − .
2a
−b − δ −b + δ
2. Si ∆ 6= 0, alors l’équation (E ) possède deux solutions et où δ désigne une racine carrée
2a 2a
complexe de ∆.
C3.123. E XERCICE ( RÉSOLUTION D ’ ÉQUATION DE DEGRÉ 2) Résoudre chacune des équations suivantes
d’inconnue z ∈ C.
p i
(E 1 ) z 2 + 2z − 4 = 0 (E 2 ) z 2 + 2z + 4 = 0 (E 3 ) 2z 2 + 3z +
2
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C3.124. P ROPOSITION ( SOMME ET PRODUIT DES RACINES D ’ UNE ÉQUATION DU 2 ND DEGRÉ ) Soit a X 2 +
bX + c un polynôme du second degré à coefficients complexes (donc a ∈ C∗ , b ∈ C et c ∈ C). On considère
l’équation
(E ) az 2 + bz + c = 0
d’inconnue z ∈ C. Soient z 1 et z 2 les nombres complexes définis par :
• z 1 et z 2 sont les deux racines de (E ), si ∆ = b 2 − 4ac 6= 0 ;
• z 1 = z 2 est l’unique racine de (E ), si ∆ = b 2 − 4ac = 0.
On introduit s := z 1 + z 2 et p := z 1 z 2 . Alors :
b c
s =− et p= .
a a
C3.125. E XERCICE ( RECHERCHE DE RACINES « ÉVIDENTES ») Rechercher des racines « évidentes » pour
chacune équations suivantes d’inconnue z ∈ C.
(E 1 ) z 2 − 3z + 2 = 0 (E 2 ) z 2 − 2z − 15 = 0 (E 3 ) z 2 − 7z + 12 = 0
(E ) z 2 − sz + p = 0
d’inconnue z ∈ C. Précisément :
• si ∆ := s 2 − 4p = 0 alors Sol (S) = {(r 0 , r 0 )} où r 0 est l’unique solution de (E ) ;
• si ∆ := s 2 − 4p 6= 0 alors Sol (S) = {(r 1 , r 2 ), (r 2 , r 1 )} où r 1 et r 2 sont les deux solutions de l’équation
de (E ).
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§ 13 É QUATIONS ALGÉBRIQUES
C3.129. P ROPOSITION ( FACTORISATION D ’ UNE EXPRESSION POLYNOMIALE AYANT UNE RACINE ) Soient
n ∈ N>2 et (a n−1 , a n−2 , . . . , a 2 , a 1 , a 0 ) ∈ Cn . Pour tout z ∈ C, on pose :
∀z ∈ C P (z) = (z − α) (z 2 + b 1 z + b 0 ) .
C3.131. E XERCICE ( RÉSOLUTION GUIDÉE D ’ UNE ÉQUATION ALGÉBRIQUE DE DEGRÉ 3) Résoudre l’équa-
tion :
z 3 + 3z 2 + i z + 3i = 0
d’inconnue z ∈ C, en remarquant que −3 en est solution.
C3.132. E XERCICE ( RÉSOLUTION GUIDÉE D ’ UNE ÉQUATION ALGÉBRIQUE DE DEGRÉ 5) Résoudre l’équa-
tion :
z 5 − 2z 4 − (1 + 2i )z 3 + (2 + 4i )z 2 − (1 − i )z + (2 − 2i ) = 0
d’inconnue z ∈ C, en remarquant que 2 en est solution.
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Un := z ∈ C : z n = 1 .
© ª
C3.137. E XEMPLE
1. Le nombre 1 est une racine n-ième de l’unité.
2. Le nombre −1 est une racine 2-ième (ou carrée) de l’unité.
2π
3. Le nombre j = e i 3 est une racine 3-ième de l’unité.
4. Le nombre i est une racine 4-ième, mais aussi 8-ième, de l’unité.
2π
5. Le nombre e i n est une racine n-ième de l’unité, qui est distincte de 1.
C3.138. E XEMPLE
1 L’ensemble des racines 2-ièmes (ou carrées) de
l’unité est U2 = {−1, 1}, ensemble à 2 éléments qui
s’écrit aussi :
ª n o Figure U2
U2 = ω02 , ω12 = ωk2 : k ∈ 0, 1
©
2π
où ω2 = e i 2 = e i π = −1.
2 L’ensemble des racines 3-ièmes de l’unité est U3 =
{1, j , j 2 }, ensemble à 3 éléments qui s’écrit aussi :
ª n Figure U3
o
U3 = ω03 , ω13 , ω23 = ωk3 : k ∈ 0, 2
©
2π
où ω3 = e i 3 = j.
3 L’ensemble des racines 4-ièmes de l’unité est : U4 =
{1, i , −1, −i }, ensemble à 4 éléments qui s’écrit aussi :
© 0 1 2 3ª n k Figure U4
o
U4 = ω4 , ω4 , ω4 , ω4 = ω4 : k ∈ 0, 3
2π π
où ω4 = e i 4 = ei 2 = i .
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k k
∀ (k 1 , k 2 ) ∈ 0, n − 12 k 1 6= k 2 =⇒ ωn1 6= ωn2 .
C3.142. E XERCICE ( INCLUSION D ’ ENSEMBLES DE RACINES DE L’ UNITÉ Soient m ∈ N>2 . Déterminer une
CNS portant sur n et m pour que l’ensemble Um soit inclus dans Un .
ζ et ζ.
X Y
C3.143. E XERCICE ( SOMME ET PRODUIT DES RACINES n- IÈMES DE L’ UNITÉ ) Calculer
ζ∈Un ζ∈Un
C3.144. E XERCICE ( PÉRIMÈTRE DU POLYGONE AYANT POUR SOMMETS LES IMAGES DES ÉLÉMENTS DE Un )
2kπ
Pour tout k ∈ 0, n − 1, soit M k le point d’affixe e i n .
1. Calculer le périmètre p n du polygone M 0 M 1 . . . M n−1 à n côtés.
2. Étudier la limite éventuelle de p n lorsque n tend vers +∞.
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C3.148. D ÉFINITION ( RACINES n- IÈMES D ’ UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL ) Soit Z ∈ C∗ . On appelle
racine n-ième de Z , tout nombre complexe (non nul) z tel que z n = Z .
C3.149. T HÉORÈME ( DESCRIPTION DES RACINES n- IÈMES D ’ UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL ) Un
nombre complexe non nul Z possède n racines n-ièmes deux-à-deux distinctes qui sont :
arg(Z ) + k2π
p µ ¶
n
|Z | exp i où k ∈ 0, n − 1 .
n
C3.150. E XERCICE ( CALCUL DE RACINES TROISIÈMES ) Déterminer les racines troisièmes de −8.
³ p π´
C3.154. E XEMPLE exp (1 + i π) = −e et exp ln( 2) − i = 1−i.
4
C3.155. E XERCICE Soit z ∈ C. Justifier que exp(z) 6= 0 et calculer le module et un argument de exp(z).
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¡p π
2 + i . Calculer exp(z)12 .
3
¢
C3.157. E XERCICE Soit z = ln
6
C3.159. E XERCICE ( CALCUL DES ANTÉCÉDENTS DE −1 PAR L’ EXPONENTIELLE COMPLEXE ) Résoudre l’équa-
tion exp(z) = −1 d’inconnue z ∈ C.
(E a ) exp(z) = a
• Cas où a = 0 Sol (E 0 ) = ; .
³ −−−−→´
M 1 M 2 = |z 2 − z 1 | et →
−
u , M 1 M 2 = arg(z 2 − z 1 ) [2π] .
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AC ¯¯ c − a ¯¯ ³−→ −→´ ³c − a ´
=¯ ¯ et BC , AC = arg [2π] .
BC c −b c −b
z (a − b) − z (a − b) = a b − a b .
La translation de vecteur →
−
w est l’application :
¯
¯ P −→ P
−−−→ −
¯
¯ M 7−→ M 0 ∈ P tel que M M 0 = →
¯
w.
Représentation de la translation t→
−
w
Son expression complexe est l’application notée t→
w :
−
¯ C −→ C
¯
t→
−
w
¯
¯ z −
7 → z +b .
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¯ C −→ C
¯
h Ω,k ¯
7 → ω + k (z − ω) .
¯ z −
¯ P P
¯
−→
ΩM ΩM ´0
¯ (
³−−→=−−
¯
¯ M 7−→ M 0 ∈ P tel que −→ .
¯
ΩM , ΩM 0 = θ [2π]
Représentation de la rotation ρ Ω,θ
¯
¯ C −→ C
¯
ρ Ω,θ ¯
iθ
7 → ω + e (z − ω) .
¯ z −
C3.171. P ROPOSITION -D ÉFINITION ( SIMILITUDE DIRECTE ) Soit (a, b) ∈ C∗ ×C. L’application f définie
par :
¯ C −→ C
¯
f ¯
¯ z −
7 → az + b
est appelée similitude directe.
• Cas où a = 1 Si a = 1 alors f est la translation de vecteur → −
w d’affixe b, i.e. f = t→ w.
−
b
• Cas où a 6= 1 Si a 6= 1 alors f possède un unique point fixe ω := dont l’image dans le plan est
1−a
notée Ω. L’application f est la composée commutative de :
— la rotation de centre Ω et d’angle arg(a) ;
— l’homothétie de centre Ω et de rapport |a| ;
i.e. :
∀z ∈ C f (z) = h Ω,|a| ◦ ρ Ω,arg(a) (z) = ρ Ω,arg(a) ◦ h Ω,|a| (z) .
On dit que f est la similitude de centre Ω, de rapport |a| et d’angle arg(a).
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C3.173. E XERCICE ( INVERSE D ’ UNE SIMILITUDE DIRECTE ) Soit (a, b) ∈ C∗ × C. On considère la similitude
directe f définie par :
¯ C −→ C
¯
f ¯¯
z 7−→ az + b .
1. Déterminer une similitude directe g telle que :
∀z ∈ C f ◦ g (z) = g ◦ f (z) .
2. Préciser les liens entre les éléments caractéritiques des similitudes directes f et g .
C3.174. E XERCICE ( UNE HOMOTHÉTIE PRÉSERVE L’ ALIGNEMENT ) Soit Ω un point du plan d’affixe ω et soit
k ∈ R>0 . On considère l’homothétie h Ω,k de centre Ω et de rapport k :
¯ C −→ C
¯
h Ω,k ¯
7 → ω + k(z − ω) .
¯ z −
Soient A, B,C des points deux-à-deux distincts du plan d’affixes respectives a, b, c et leurs images h Ω,k (A),
h Ω,k (B ), h Ω,k (C ) par h Ω,k , d’affixes respectives h Ω,k (a), h Ω,k (b), h Ω,k (c). Démontrer que si les points A, B,C sont
alignés, alors les points h Ω,k (A), h Ω,k (B ), h Ω,k (C ) sont également alignés.
c −a
Supposons que les points A, B,C sont alignés. Alors le quotient est réel (cf. C3.164). Nous
c −b
Une calculons :
h Ω,k (c) − h Ω,k (a) ω + k(c − ω) − (ω + k(a − ω)) c − a
solution = = ∈R.
h Ω,k (c) − h Ω,k (b) ω + k(c − ω) − (ω + k(b − ω)) c − b
Ainsi, d’après C3.164, les points h Ω,k (A), h Ω,k (B ), h Ω,k (C ) sont alignés.
C3.175. E XERCICE ( EFFET D ’ UNE SIMILITUDE DIRECTE SUR LES LONGUEURS ET LES ANGLES ORIENTÉS ) Soit
(a, b) ∈ C∗ × C. On considère la similitude directe f définie par :
¯ C −→ C
¯
f ¯
¯ z −
7 → az + b .
1. Soient M 1 et M 2 des points du plan d’affixes respectives z 1 et z 2 . Quel lien existe-t-il entre les distances
M 1 M 2 et f (M 1 ) f (M 2 ) ?
2. Soient M 1 , M 2 ,³M 3 des points´du ³plan deux-à-deux distincts d’affixes respectives z 1 , z 2 , z 3 . Démontrer
−−−−→ −−−−→ −−−−−−−−−−→ −−−−−−−−→´
que les angles M 1 M 2 , M 1 M 3 et f (M 1 ) f (M 2 ), f (M 1 )(M 3 ) sont égaux modulo [2π].
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