Bac C 2010 Ã 2019

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RECUEIL DES SUJETS DU BAC

IVOIRIEN DE 2010 à 2019: SERIE C

YAO YAO JUNIOR, diplômé de l’ENS d’Abidjan


PROFESSEUR DES LYCEES ET COLLEGES |
PAYS : CÔTE D’IVOIRE
CONTACT : (+225)09.31.01.01
BAC 2019 RCI – SERIE C
EXERCICE 1

L’unité de longueur est le centimètre.

Dans le plan orienté, on considère un carré ABCD de centre K tel que 𝑨𝑩 = 𝟑.

On note E le milieu du segment [𝑩𝑪] et G le barycentre des points pondérés


(𝑨, 𝟒), (𝑩, −𝟏)𝒆𝒕 (𝑫, −𝟏).

1. a) Démontre que A est le milieu du segment [𝑲𝑮]


𝟒𝟓
b) Justifie que : 𝑮𝑩𝟐 = 𝟐

c) Justifie que :𝑮𝑩 = 𝑮𝑫


d) Détermine et construis l’ensemble (𝚪𝟏 ) des points M du plan tels que :
𝟒𝑴𝑨𝟐 − 𝑴𝑩𝟐 − 𝑴𝑫𝟐 = 𝟗
𝟑√𝟓
2. a) Justifie que : 𝑨𝑬 = 𝟐

b) Démontre que pour tout point M du plan :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝟑𝑴𝑨𝟐 − 𝟐𝑴𝑩𝟐 − 𝑴𝑫𝟐 = −𝟐𝟕 + 𝟒𝑴𝑨 𝑨𝑬
c) Détermine et construis l’ensemble (𝚪𝟐 ) des points M du plan tels que :

𝟑𝑴𝑨𝟐 − 𝟐𝑴𝑩𝟐 − 𝑴𝑫𝟐 = 𝟔𝟑

EXERCICE 2

On considère un entier naturel 𝒎 dont l’écriture dans le système décimal est ̅̅̅̅̅
𝒂𝒃𝒄.

(on rappelle que 𝒎 = 𝟏𝟎𝟐 𝒂 + 𝟏𝟎𝒃 + 𝒄)

Partie A

1. Écris l’entier naturel 𝒎 en base 2 dans le cas où : 𝒂 = 𝟏; 𝒃 = 𝟐 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏.


2. On suppose que : 𝒎 ≡ 𝟎[𝟐𝟕].
i. ̅̅̅̅ ≡ 𝟎[𝟐𝟕]
Démontre que : 𝒎 = 𝟏𝟎𝟐 𝒂 + 𝟏𝟎𝒃𝒄
ii. ̅̅̅̅ + 𝒂 ≡ 𝟎[𝟐𝟕]
Déduis-en que : 𝟏𝟎𝒃𝒄
iii. Justifie que l’entier ̅̅̅̅̅
𝒃𝒄𝒂 est divisible par 𝟐𝟕.

Partie B

Dans cette partie on suppose que 𝒂 > 𝒄.


̅̅̅̅̅ ; 𝒖 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒅 = 𝒎 − 𝒑.
On pose : 𝒑 = 𝒄𝒃𝒂

1. Justifie que : 𝒅 = 𝟗𝟗𝒖


2. Déduis de la question précédente que l’entier naturel 𝒅 ne peut être le carré d’un
entier naturel.
3. On suppose que : 𝒃 = 𝒂 + 𝒄
i. Justifie que : 𝒅 = 𝟑² × 𝟏𝟏𝒃
ii. Justifie que : 𝒎 = 𝟏𝟏𝟎𝒃 + 𝟏𝟎𝟏𝒄.
iii. Démontre que les entiers naturels 𝒎 qui ne sont pas premiers avec 𝒅 sont
ceux qui vérifient à la fois : 𝒃 ≠ 𝟎 ; 𝒄 ≠ 𝟎, 𝒃 + 𝒄 n’est pas divisible par
𝟑; 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 sont premiers entre eux.
iv. Déduis des questions précédentes, tous les entiers naturels 𝒎 premiers
avec 𝒅.

PROBLÈME

Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑶, 𝑰, 𝑱). L’unité graphique est le centimètre.

Pour tout entier naturel 𝒏 non nul, on considère les fonctions 𝒇𝒏 𝒆𝒕 𝑭𝒏 continues sur ℝ et
𝒙𝟐𝒏 𝒙 𝒕𝟐𝒏
définie par : 𝒇𝒏 (𝒙) = et 𝑭𝒏 (𝒙) = ∫𝟎 𝒅𝒕
√𝟏+𝒙² √𝟏+𝒕²

On note (Cn) la courbe représentative de la fonction 𝑭𝒏 dans le repère (O,I,J).

On se propose dans ce problème de donner, pour tout entier naturel 𝒏 non nul, l’allure
de la courbe (Cn).

Partie A.

On considère de la fonction 𝒇 définie sur ℝ par : (𝒙) = 𝒍𝒏(𝒙 + √𝟏 + 𝒙𝟐 ).

On désigne par la courbe (C) de la courbe représentative de la fonction 𝒇 dans le plan


muni d’un repère (O,I,J).

1. Démontre que 𝒇 est une fonction impaire


𝒇(𝒙)
2. a) Calcule la limite 𝒇(𝒙) puis quand 𝒙 tend vers +∞.
𝒙

b) Donne une interprétation graphique des résultats de la question précédente.


3. On admet que 𝒇 est dérivable sur ℝ.
𝟏
a) Justifie que : ∀ 𝒙 𝝐 ℝ, 𝒇′ (𝒙) =
√𝟏+𝒙𝟐
b) Détermine le sens de variation de 𝒇 sur [𝟎; +∞[ .
c) Dresse le tableau de variation de 𝒇 sur [𝟎; +∞[ .
4. Détermine une équation de la tangente (∆) à (C) au point d’abscisse 0.

5. On note 𝒈 la fonction dérivable ℝ et définie par : 𝒈(𝒙) = −𝒙 + 𝒍𝒏(𝒙 + √𝟏 + 𝒙𝟐 ).


a) Détermine le sens de variation de 𝒈 sur ℝ.
b) Détermine les positions relatives de (C) et (∆). (On pourra calculer 𝒈(𝟎). )
6. Construis la courbe (C) et la droite (∆) dans le plan muni d’un repère (O,I,J).
7. On note A l’aire en cm² de la partie du plan délimitée par la courbe (C), la droite
(OI) et les droites d’équations 𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟏.
Calcule A à l’aide d’une intégration par parties.

Partie B

1. a) Justifie que 𝑭𝒏 est définie sur ℝ


b) Démontre que 𝑭𝒏 est une fonction impaire.
c) Étudie le sens de variation de 𝑭𝒏 sur [𝟎; +∞[.
2. Soit (𝑰𝒏 ) la suite numérique définie par :
𝟏

𝒕𝟐𝒏
𝑰𝟎 = 𝒍𝒏(𝟏 + √𝟐) 𝒆𝒕 ∀ 𝒏 𝝐ℕ , 𝑰𝒏 = ∫ 𝒅𝒕
𝟎 √𝟏 + 𝒕²
a) Démontre que : ∀ 𝒏 𝝐ℕ, 𝑰𝒏 ≥ 𝟎
b) Démontre que la suite (𝑰𝒏 ) est décroissante.
c) Démontre que la suite (𝑰𝒏 ) est convergente. (On ne demande pas de calculer la
limite de (𝑰𝒏 ).
d) Vérifie que pour tout entier naturel 𝒏 non nul et pour tout nombre réel 𝒕
𝒕𝟐𝒏 𝒕𝟐𝒏+𝟐
positif, on a : 𝒕𝟐𝒏 √𝟏 + 𝒕² = +
√𝟏+𝒕² √𝟏+𝒕²

e) A l’aide d’une intégration par paries, justifie que :


√𝟐 𝟐𝒏+𝟏
∀ 𝒏 𝝐ℕ∗ , 𝑰𝒏+𝟏 = 𝟐𝒏+𝟐 − 𝟐𝒏+𝟐 𝑰𝒏 .

𝒕𝟐𝒏+𝟐 𝒕
(𝑶𝒏 𝒓𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆𝒓𝒂 𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍 𝒕, = 𝒕𝟐𝒏+𝟏 )
√𝟏+𝒕𝟐 √𝟏+𝒕²

√𝟐 𝟏
On admet que : 𝑰𝟏 = − 𝟐 𝑰𝟎
𝟐

f) Calcule 𝑰𝟏 𝒆𝒕 𝑰𝟐
𝒙 𝒕𝟐𝒏
3. a) Démontre que : ∀ 𝒙 𝝐 ℝ, 𝑭𝒏 (𝒙) = 𝑰𝒏 + ∫𝟏 𝒅𝒕
√𝟏+𝒙𝟐

b) Démontre que :
𝟏 𝟏 𝟏
∀ 𝒕 ≥ 𝟏, ×𝒕≤
√𝟐 √𝟏+𝒕²

𝟏 𝟏 𝒙 𝒕𝟐𝒏
∀ 𝒏 𝝐 ℕ∗ 𝒆𝒕 ∀ 𝒙 ≥ 𝟏,
𝟐√𝟐
× 𝒏 (𝒙𝟐𝒏 − 𝟏) ≤ ∫𝟏 𝒅𝒕
√𝟏+𝒙𝟐

c) Déduis-en la limite de 𝑭𝒏 (𝒙) lorsque 𝒙 tend vers +∞

d) Démontre que, pour tout entier naturel non nul 𝒏, (Cn) admet une branche
parabolique de direction celle de la droite (OJ) en +∞.

e) Construis la courbe (C2) dans le plan muni du repère (O,I,J).


BAC 2018 RCI – SERIE C
Exercice 1

L’unité graphique est le centimètre.

Dans le plan orienté, on considère un losange OABC tel que :


̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝝅.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑶𝑪
𝑶𝑨 = 𝟕 𝒆𝒕 𝑴𝒆𝒔(𝑶𝑨 𝟑

E est le point du segment [𝑶𝑩] tel que : 𝑶𝑬 = 𝑶𝑨.

F est le point de la demi-droite [𝑶𝑪) tel que : 𝑪𝑭 = 𝑬𝑩 𝒆𝒕 𝑪𝝐[𝑶𝑭].

On désigne par I, J, K et L les milieux respectif des côtés [𝑶𝑨], [𝑨𝑩], [𝑩𝑪] 𝒆𝒕 [𝑶𝑪].

On désigne par (𝚫) la médiatrice du segment [𝑶𝑨] et par (𝚫′ ) celle de [𝑩𝑪].

1. Fais une figure.


2. a) Justifie que les droites (𝚫)𝒆𝒕 (𝚫′ ) sont parallèles.
b) Justifie que le triangle AOC est équilatéral.
c) Justifie que : 𝑶𝑩 = 𝑶𝑭.
𝝅
3. Soit 𝑹𝟏 la rotation de centre O et d’angle et 𝑹𝟐 la rotation de centre A et
𝟔
𝟐𝝅
d’angle − .
𝟑

On pose : 𝒇 = 𝑹𝟏 o 𝑹𝟐
a) Détermine 𝒇(𝑶)𝒆𝒕 𝒇(𝑨)
𝝅
b) Démontre que 𝒇 est une rotation d’angle − 𝟐 .

c) Déduis de ce qui précède que (𝑬𝑭) ⊥ (𝑶𝑨)𝒆𝒕𝑬𝑭 = 𝑶𝑨.


d) Construis le centre 𝛀 de 𝒇.
4. a) Justifie qu’il existe une isométrie 𝒈 et une seule telle que : 𝒈(𝑶) = 𝑨, 𝒈(𝑨) = 𝑪
et 𝒈(𝑪) = 𝑩.
b) Justifie que 𝒈 est un antidéplacement
c) Démontre que 𝒈 est une symétrie glissée.
5. Dans cette partie, on se propose de caractériser la symétrie glissée 𝒈.
𝝅
Soit R la rotation de centre A et d’angle − 𝟑 et S la symétrie orthogonale d’axe

(𝚫).
a) Démontre que : 𝒈 = 𝑹𝒐𝑺
b) Détermine l’axe de la symétrie orthogonale 𝑺𝟏 telle que 𝑹 = 𝑺(𝑨𝑩) 𝝄𝑺𝟏 .
⃗ est un vecteur que l’on
c) Déduis de ce qui précède que : 𝒈 = 𝑺(𝑨𝑩) 𝝄𝒕𝒖⃗ 𝒐ù 𝒖
caractérisera.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑪𝑱
d) En utilisant la relation 𝑪𝑩 ⃗⃗⃗⃗ + 𝑱𝑩
⃗⃗⃗⃗ , détermine les éléments caractéristiques
de 𝒈.

Exercice 2

Dans tout cet exercice, 𝒏 est un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2.

1. Démontre que 𝒏 et 𝟐𝒏 + 𝟏 sont premiers entre eux.


2. On pose : 𝑨 = 𝒏 + 𝟑, 𝑩 = 𝟐𝒏 + 𝟏 𝒆𝒕 𝒅 = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝑩).
a) Calcule 𝟐𝑨 − 𝑩 et déduis-en les valeurs possibles de 𝒅.
b) Démontre que A et B sont multiples de 5 si et seulement si 𝒏 − 𝟐 est multiple
de 5.
c) Soient 𝑺 = 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 − 𝟑𝒏 𝒆𝒕 𝑷 = 𝟐𝒏𝟐 − 𝒏 − 𝟏.
Justifie que 𝑺 𝒆𝒕 𝑷 sont divisibles par 𝒏 − 𝟏.
3. On pose : 𝜹 = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝒏(𝒏 + 𝟑); 𝟐𝒏 + 𝟏)
a) Démontre que 𝒅 divise 𝜹
b) Démontre que 𝜹 et 𝒏 sont premiers entre eux.
c) Déduis des questions 3-a) et 3-b) que 𝜹 est égal à 𝒅.
d) Détermine le 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑺; 𝑷) en fonction de 𝒏.
4. Détermine 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑺; 𝑷) pour 𝒏 = 𝟐𝟎𝟏𝟔 puis pour 𝒏 = 𝟐𝟎𝟏𝟕.

Problème

Soit 𝒏 un entier naturel non nul et 𝒈𝒏 la fonction numérique définie sur l’intervalle
𝟐
]𝟎; +∞[ par : 𝒈𝒏 (𝒕) = (− 𝒕 + 𝒍𝒏𝒕)𝒏 .

On note (𝑪𝒏 ) la courbe représentative de la fonction 𝒈𝒏 dans le plan muni d’un repère
orthogonal (O,I,J). Unités graphiques : 𝑶𝑰 = 𝟐𝒄𝒎 𝒆𝒕 𝑶𝑱 = 𝟎, 𝟓𝒄𝒎.

Partie A

1. a) Calcule la limite de 𝒈𝟏 en 0.
b) Interprète graphiquement ce résultat.
2. a) Calcule la limite de 𝒈𝟏 en +∞.
b) Justifie que (𝑪𝟏 ) admet une branche parabolique de direction celle de (OI) en
+∞.
3. On suppose que 𝒈𝟏 est dérivable sur ]0 ;+∞[.
a) Démontre que 𝒈𝟏 est strictement croissante sur ]𝟎; +∞[.
On admet que l’équation 𝒕 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝒈𝟏 (𝒕) = 𝟎 admet une solution unique 𝜶
telle que : 𝟐, 𝟑 < 𝜶 < 𝟐, 𝟒.
b) Justifie que l’équation 𝒕 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝒈𝟏 (𝒕) = 𝟏 admet une solution unique 𝜷
telle que : 𝟒, 𝟑 < 𝜷 < 𝟒, 𝟒.
4. Soit 𝒕 un nombre réel strictement positif.
Démontre que :
a) 𝒈𝟏 (𝒕) < 𝟎 ⇔ 𝒕 𝝐 ]𝟎; 𝜶[ ;
𝒃) 𝒈𝟏 (𝒕) > 𝟎 ⇔ 𝒕 𝝐 ]𝜶; +∞[ .

Partie B

Dans cette partie, on suppose que 𝒏 est supérieur ou égal à 2.

1. a) Calcule 𝐥𝐢𝐦 𝒈𝒏 (𝒕).


𝒙→+∞
𝟏
𝒈𝒏 (𝒕)
b) Démontre que : 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 (On pourra poser : 𝒙 = 𝒕𝒏 ).
𝒙→+∞ 𝒕

c) Interprète graphiquement les résultats précédents.


2. On suppose que 𝒏 est pair.
a) Calcule 𝐥𝐢𝐦 𝒈𝒏 (𝒕).
𝒙→𝟎

b) Interprète graphiquement ce résultat.


3. On suppose que 𝒏 est impair.
a) Calcule 𝐥𝐢𝐦 𝒈𝒏 (𝒕).
𝒙→𝟎

b) Soit 𝒕 un nombre réel strictement positif.


Justifie que :
i) 𝒈𝒏 (𝒕) < 𝟎 ⇔ 𝒕 𝝐 ]𝟎; 𝜶[ ;
𝒊𝒊) 𝒈𝒏 (𝒕) > 𝟎 ⇔ 𝒕 𝝐 ]𝜶; +∞[ .
(𝑶𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝟒 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝑨).
4. On suppose que pour tout entier naturel 𝒏 supérieur ou égal à 2, 𝒈𝒏 est dérivable
sur ]𝟎; +∞[ et on désigne par 𝒈′𝒏 sa fonction dérivée.
a) Démontre que, pour tout entier naturel 𝒏 supérieur ou égal à 2 et pour tout
nombre réel strictement positif 𝒕, 𝒈′ 𝒏 (𝒕) = 𝒏𝒈′ 𝟏 (𝒕) × 𝒈(𝒏−𝟏) (𝒕).
b) étudie suivant la parité de 𝒏, le signe de 𝒈′𝒏 sur ]𝟎; +∞[.
c) Dresse suivant la parité de 𝒏, le tableau de variation de 𝒈𝒏 .

Partie C

Soient 𝒏 et 𝒑 deux entiers naturels et 𝒕 un nombre réel strictement positif.

1. a) Exprime 𝒈(𝒏+𝒑) (𝒕) en fonction de 𝒈𝒏 (𝒕) et 𝒈𝒑 (𝒕)


b) Déduis de ce qui précède que : 𝒈(𝒏+𝒑) (𝒕) − 𝒈𝒏 (𝒕) = (𝒈𝒑 (𝒕) − 𝟏) × 𝒈𝒏 (𝒕)
Dans toute la suite du problème, on suppose que 𝒏 est pair
2. justifie que :
a) (𝑪𝒏 ) est au-dessus de (𝑪𝒏+𝟏 ) sur ]𝟎; 𝜷[ ;
𝒃) (𝑪𝒏 ) est au-dessous de (𝑪𝒏+𝟏 ) sur ]𝜷; +∞[
(On pourra utiliser la question 3 de la partie A).
3. Construis (𝑪𝟐 ) et (𝑪𝟑 ) dans le même repère (O,I,J).
On prendra : 𝜶 = 𝟐, 𝟑𝟓 𝒆𝒕 𝜷 = 𝟒, 𝟑𝟓.
4. Soit 𝑨𝒏 l’aire, en unité d’aire, de la partie du plan limité par (𝑪𝒏 ), (𝑪𝒏+𝟏 ) et les
droites d’équation 𝒙 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟐.
a) Justifie que, pour tout entier naturel 𝒏 pair et non nul,
𝟐
𝑨𝒏 = ∫𝟏 (𝟏 − 𝒈𝟏 (𝒕)) × 𝒈𝒏 (𝒕)𝒅𝒕
𝟐
b) A l’aide d’une intégration par partie, calcule ∫𝟏 (𝟏 − 𝒈𝟏 (𝒕))𝒅𝒕.
c) Démontre que pour tout entier naturel 𝒏 pair et non nul,
𝟐𝒈𝒏 (𝟐) ≤ 𝑨𝒏 ≤ 𝟐𝒈𝒏 (𝟏)
d) Déduis de ce qui précède que pour tout entier naturel 𝒏 pair et non nul,
𝟐(𝟏 − 𝒍𝒏𝟐)𝒏 ≤ 𝑨𝒏 ≤ 𝟐𝒏+𝟏
BAC 2017 RCI – SERIE C

EXERCICE 1
On désigne par Y une variable aléatoire vérifiant les conditions suivantes :
 Y prend les valeurs 𝟏, −𝟏 𝒆𝒕 𝟐 avec les probabilités respectives 𝒆𝒂 , 𝒆𝒃 𝒆𝒕 𝒆𝒄 où
𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 sont des termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison 𝒓 tels que
: 𝒂 = 𝒃 – 𝒓 et 𝒄 = 𝒃 + 𝒓.
 L’espérance mathématique 𝑬(𝒀) de 𝒀 est égale à 𝟏.
𝒃 −𝒓 𝒃 𝒃 𝒓
1. a) Justifie que le couple (𝒃, 𝒓 ) est solution du système (S) { 𝒆𝒃 𝒆−𝒓 + 𝒆𝒃 + 𝒆 𝒃𝒆 𝒓= 𝟏
𝒆 𝒆 − 𝒆 + 𝟐𝒆 𝒆 = 𝟏
b) Résous le système (𝑺).
𝟏 𝟒
c) Déduis de ce qui précède que : 𝒂 = 𝒍𝒏 (𝟕) et 𝑐=𝑙𝑛 (𝟕).
𝟏𝟐
2. Justifie que la variance 𝑽(𝒀) 𝒅e Y est égale à .
𝟕

3. On marque sur une droite graduée (𝑫) les points 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 d’abscisses respectives
𝟏 ; −𝟏 𝒆𝒕 𝟐.
On désigne par 𝑮 le barycentre des points pondérés (𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟐) 𝒆𝒕 (𝑪, 𝟒).
On note ( 𝜞) l’ensemble des points 𝑴 de la droite (𝑫) tels que : 𝑴𝑨𝟐 + 𝟐𝑴𝑩² + 𝟒𝑴𝑪² =
𝟏
𝟏𝟖𝟕 et on pose : 𝒉(𝑴) = 𝟕 (𝑴𝑨² + 𝟐𝑴𝑩² + 𝟒𝑴𝑪²).

a) Calcule l’abscisse du point 𝑮.


b) Démontre que : 𝒉(𝑮) = 𝑽(𝒀).
c) Détermine l’ensemble ( 𝜞).

EXERCICE 2
𝝅
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
Dans le plan orienté, on considère un triangle OIJ tel que : OI = OJ et 𝑀𝑒𝑠(𝑶𝑰 𝑶𝑱) = 𝟐

𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 sont les milieux respectifs des segments [IJ], [JO] et [OI].


𝝅 𝟏
Soit 𝑟 la rotation de centre A et d’angle 𝟐 et 𝑡 la translation de vecteur 𝟐 ⃗⃗⃗
𝑰𝑱.

On pose : F = 𝑟𝑜𝑡 et G = 𝑡𝑜𝑟.


1. Fais une figure. (On prendra : OI = 8 cm).
2. a) Détermine F(C) et G(B).
b) Déduis de ce qui précède la nature et les éléments caractéristiques de chacune des
transformations F et G.
3. On désigne par 𝑭−𝟏 la réciproque de la transformation F.
a) Détermine la nature de la transformation 𝑮𝒐𝑭−𝟏 .
b) Détermine (𝑮𝒐𝑭−𝟏 )(O), puis caractérise la transformation 𝑮𝒐𝑭−𝟏 .
c) Détermine (𝐺𝑜𝐹)(I) puis déduis-en la nature et les éléments caractéristiques de la
transformation GOF.

4. On munit le plan du repère orthonormé (O, I, J) tel que défini précédemment.


Soit h l’homothétie de centre B et de rapport -2. On pose : 𝑺 = 𝒉𝒐𝒓.
a) Écris l’affixe de chacun des points A , B et C.
b) Détermine l’écriture complexe de h et celle de r.
c) Soit g l’application complexe associée à S.
𝟑
Démontre que : ∀ 𝒛 ∈ ℂ, 𝒈(𝒛) = −𝟐𝒊𝒛 − 𝟐 + 𝟐 𝒊.

d) Déduis de ce qui précède la nature et les éléments caractéristiques de S.

PROBLÈME
𝟏
On considère la suite (𝑡𝑛) définie sur ℕ∗ par : 𝒕𝒏 = 𝒏 − (𝒏 + 𝟐)𝒍𝒏(𝒏) + 𝒍𝒏 (𝒏!).

Le but de ce problème est d’étudier la convergence de la suite (𝑡𝑛) et de démontrer que :


𝐥𝐢𝐦 𝒕𝒏 = 𝐥𝐧 (√𝟐𝛑)
𝒙→+∞

Partie I : Étude de la convergence de la suite (𝒕𝒏 )


Soit 𝒏 un entier naturel non nul et 𝝍 la fonction définie sur ]−𝑛 ;+∞[ par : 𝝍(𝒕) =
𝒕 𝒕
𝒍𝒏(𝟏 + 𝐧) − 𝒏.

On suppose que 𝝍 est dérivable sur ] − 𝒏 ; +∞[ et on note 𝝍′ sa fonction dérivée.


−𝒕
1. a) Justifie que : ∀ 𝒕 ∈] − 𝒏 ; +∞[, 𝝍′(𝒕) = 𝒕 .
𝒏²(𝟏+ )
𝒏

b) Calcule 𝝍(𝟎).
c) Dresse le tableau de variation de la fonction 𝝍 (On ne calculera pas les limites).
𝒕 𝒕
d) Déduis de ce qui précède que : ∀ 𝒕 ∈] − 𝒏 ; +∞[, 𝒍𝒏 (𝟏 + 𝐧) ≤ 𝐧.

2. a) En utilisant la question 1. d) et en effectuant un changement de variable, démontre


que : ∀𝒙 ∈ ℝ∗ + , 𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝒙 − 𝟏.

𝟏
𝒌+ 𝒙
𝟐
b) Démontre que : ∀ 𝑘 ∈ℕ∗,∫ 𝟏 (𝒌 − 𝟏) 𝒅𝒙 = 𝟎
𝒌−
𝟐

𝟏
𝒌+ 𝒙
𝟐
c) Déduis des questions 2. a) et 2. b) que : ∀ 𝑘∈ℕ∗, ∫ 𝟏 𝒍𝒏 (𝒌) 𝒅𝒙 ≤ 𝟎
𝒌−
𝟐
𝟏
𝒌+
𝟐
d) Justifie alors que : ∀ 𝑘∈ℕ∗,∫ 𝟏 𝒍𝒏(𝒙)𝒅𝒙 ≤ 𝐥𝐧(𝒌)
𝒌−
𝟐

𝟏
𝒏+
𝟐
e)En utilisant la relation de Chasles, démontre que : ∫𝟏 𝒍𝒏(𝒙)𝒅𝒙 ≤ 𝐥𝐧(𝒏!)
𝟐

3. a) En utilisant une intégration par parties, démontre que :


𝟏 𝟏
∀𝒏 ∈ ℕ ∗, 𝒏 − (𝒏 + )𝒍𝒏(𝒏 + ) + 𝒍𝒏 (𝒏!) ≥ 𝒍𝒏 (√𝟐).
𝟐 𝟐
𝑏) Démontre que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ ∗, 𝒕𝒏 ≥ 𝒍𝒏 (√𝟐).

𝟏 𝟏+𝒙
4. On définit la fonction f sur l’intervalle] 𝟎 ; 𝟏[ 𝒑𝒂𝒓 ∶ 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒙 𝒍𝒏 ( 𝟏−𝒙 ).
𝟏
On admet que : ∀ 𝒙 ∈ ]𝟎 ; 𝟏[ , 𝒇(𝒙) ≥ 𝟏 𝒆𝒕 ∀ 𝒏 ∈ ℕ ∗, 𝒕𝒏+𝟏 − 𝒕𝒏 = 𝟏 − 𝒇(𝟐𝒏+𝟏).

a) Détermine le sens de variation de la suite (𝒕𝒏 ).


b) Déduis des questions précédentes la convergence de la suite (𝒕𝒏 ).

Partie II : Calcul de la limite de la suite (𝒕𝒏 )


𝝅
𝝅
On définit la suite (𝒘𝒏 ) par : 𝒘𝒏 = 𝒆𝒕 ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝒘𝒏 = ∫𝟎𝟐 𝒔𝒊𝒏𝒏 (𝒕) 𝒅𝒕.
𝟐

1. a) Calcule 𝒘𝟏 .
b) Démontre que la suite (𝒘𝒏 ) est décroissante et positive. On admettra que la suite (𝒘𝒏 )
est à termes strictement positifs.
𝒏+𝟏
c) A l’aide d’une intégration par parties, démontre que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒘𝒏+𝟐 = 𝒏+𝟐 𝒘𝒏 .

On remarquera que : 𝒔𝒊𝒏 𝒏+𝟐 (𝒕) = 𝒔𝒊𝒏(𝒕) × 𝒔𝒊𝒏𝒏+𝟏 (𝒕).


d) En utilisant les questions 1. b) et 1. c) de la partie II, justifie que :
𝒏+𝟏 𝒘𝒏+𝟏
∀ 𝒏 ∈ ℕ, ≤ ≤ 𝟏.
𝒏+𝟐 𝒘𝒏
𝒘𝒏+𝟏
e) Déduis de ce qui précède 𝐥𝐢𝐦
𝒙→+∞ 𝒘𝒏

2. On pose : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒚𝒏 = (𝒏 + 𝟏)𝒘𝒏+𝟏 × 𝒘𝒏 .
a) Démontre que la suite (𝒚𝒏 ) est constante.
𝝅
b) Déduis de ce qui précède que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒚𝒏 = 𝟐 .

c) Détermine 𝐥𝐢𝐦 𝒏 (𝒘𝒏 )𝟐 .


𝒙→+∞
𝒏 𝒘𝒏
(On remarquera que :𝒏(𝒘𝒏 )𝟐 = 𝒏+𝟏 × 𝒚𝒏 × 𝒘 )
𝒏+𝟏

√𝟐𝝅
d) Déduis de ce qui précède que : 𝐥𝐢𝐦 √𝒏𝒘𝒏 = .
𝒙→+∞ 𝟐
3. On admet dans toute la suite du problème que, si une suite (𝒂𝒏 ) converge vers 𝒍, alors
la suite (𝒂𝟐𝒏 ) converge aussi vers 𝒍.
a) Déduis de la question 𝟐. 𝒄) de la partie II la limite de la suite (𝒏𝒘𝟐𝟐𝒏 )
𝟏
(On remarquera que : 𝒏𝒘𝟐𝟐𝒏 = 𝟐 (𝟐𝒏𝒘𝟐𝟐𝒏 ).

b) En utilisant la question 𝟏. 𝒄) de la partie II, démontre par récurrence que :


(𝟐𝒏!) 𝝅
∀ 𝒏 ∈ ℕ, 𝒘𝟐𝒏 = ×
𝟐𝟐𝒏 (𝒏!)² 𝟐
𝒆 𝟏
c) Démontre que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ∗ , 𝒆𝒕𝒏 = 𝒏! (𝒏)𝒏 × .
√𝒏

√𝟐
d) En admettant que : ∀ 𝒏 ∈ ℕ ∗, 𝒆𝒕𝟐𝒏 −𝟐𝒕𝒏 = √𝟐𝒏𝒘𝟐𝟐𝒏 , détermine la limite de la suite
𝝅

(𝒕𝒏 ).
BAC 2016 RCI – SERIE C

EXERCICE 1

𝒍𝒏(𝒏+𝟏)+𝒍𝒏(𝒏+𝟐)+⋯+𝒍𝒏(𝒏+𝒏)−𝒏𝒍𝒏(𝒏)
On considère la suite (𝒖𝒏 ) définie par : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ∗ , 𝒖𝒏 = 𝒏

1- Démontrer que pour tout entier naturel 𝒏 non nul,


𝟏 𝟏 𝟐 𝒏
𝒖𝒏 = [𝒍𝒏 (𝟏 + ) + 𝒍𝒏 (𝟏 + ) + ⋯ + 𝒍𝒏 (𝟏 + )]
𝒏 𝒏 𝒏 𝒏
2- a) Démontrer que pour tout entier naturel 𝒌 tel que 𝟎 ≤ 𝒌 ≤ 𝒏 – 𝟏,
𝒌+𝟏
𝟏+
𝒏
𝟏 𝒌 𝒌+𝟏
𝒍𝒏 (𝟏 + ) ≤ ∫ 𝒍𝒏(𝒙)𝒅𝒙 ≤ 𝒍𝒏 (𝟏 + )
𝒏 𝒏 𝒏
𝒌
𝟏+
𝒏
𝒌 𝒌+𝟏
(On pourra utiliser un encadrement de 𝒍𝒏(𝒙) sur l’intervalle [𝟏 + 𝒏 ; 𝟏 + ] ).
𝒏
𝟏 𝟐
b) En déduire que pour tout entier naturel n non nul : 𝒖𝒏 − 𝒏 𝒍𝒏𝟐 ≤ ∫𝟏 𝒍𝒏𝒙𝒅𝒙 ≤ 𝒖𝒏
𝟐
3- Sachant que∫𝟏 𝒍𝒏𝒙𝒅𝒙 = 𝟐𝒍𝒏(𝟐) − 𝟏 , déduire de ce qui précède la limite de la suite
(𝒖𝒏 ).

EXERCICE 2

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ). L’unité
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
graphique est 2 cm.

1- On note (𝑪 ) l’ensemble des points M du plan d’affixe 𝒛 (𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 𝒂𝒗𝒆𝒄 (𝒙, 𝒚)𝝐ℝ²)


tels que 𝟏𝟒𝒛𝒛̅ + 𝟏𝟔𝒊(𝒛 − 𝒛̅) = 𝒛𝟐 + 𝒛̅²
Démontrer que M appartient à (𝑪 ) si et seulement si :𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒚𝟐 − 𝟖𝒚 = 𝟎.
2- a) Justifier que (𝑪 ) est une ellipse. On note 𝜴 son centre.
b) Préciser les coordonnées de 𝜴.
c) Déterminer une équation de l’axe focal de (𝑪 ).
d) On note A, A', F et F' les points d’affixes respectives
−𝟐√𝟑 𝟐√𝟑 √𝟑 √𝟑
+ 𝒊, + 𝒊, − + 𝒊 𝒆𝒕 +𝒊
𝟑 𝟑 𝟑 𝟑

Justifier que A et A' sont les sommets de (𝑪 ) situés sur son axe focal.
Justifier que F et F' sont les foyers de (𝑪 ).
3- Construire l’ellipse (𝑪 ).
4- On considère l’hyperbole (H) de foyers A et A' et de sommets F et F'.

a) Démontrer qu’une équation cartésienne de (H) dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ) est : 𝟑𝒙𝟐 −
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
𝒚𝟐 = 𝟏
b) Tracer les asymptotes de (H).

c) Construire (H).

PROBLEME

Partie A
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑶, 𝒊 , 𝒋 ) tel que :‖𝒊‖ = ‖𝒋‖ = 𝟐𝒄𝒎
𝟏
On considère la fonction dérivable sur ℝ∗ et définie par : 𝒇(𝒙) = 𝒙 − 𝟒 + 𝟒 𝒍𝒏|𝒙|.

1- a) Calculer la limite de 𝒇 𝒆𝒏 𝟎.
b) Calculer les limites de 𝒇 𝒆𝒏 + ∞ 𝒆𝒕 𝒆𝒏 − ∞.

c) Démontrer que 𝒇 est strictement croissante sur chacun des intervalles


𝟏 𝟏
]−∞; − 𝟒[ 𝒆𝒕 ]𝟎; +∞[ et strictement décroissante sur l’intervalle ]− 𝟒 ; 𝟎[. .

d) Dresser le tableau de variations de f.


2- Démontrer que l’équation 𝒙 𝝐 ℝ , 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet une unique solution 𝜶 telle que :
𝟑 < 𝜶 < 𝟒.
3- Démontrer que : ∀ 𝒙 𝝐 ]−∞; 𝟎[ ∪ ]𝟎; 𝜶[ 𝒇(𝒙) < 𝟎 ;
∀ 𝒙 𝝐]𝜶; +∞[ 𝒇(𝒙) > 𝟎.

Partie B
On considère la fonction h dérivable sur ℝ∗ et définie sur ℝ par :
𝟑𝟏 𝟐 𝟏
∀ 𝒙 𝝐 ℝ∗ , 𝒉(𝒙) = 𝒙 + 𝟏 − 𝒙 − 𝒙²𝒍𝒏|𝒙|
{ 𝟏𝟔 𝟖
𝒉(𝟎) = 𝟏
1- a) Démontrer que h est dérivable en 0.
𝟏
b) Démontrer que : ∀ 𝒙 𝝐 ℝ∗ , 𝒉’(𝒙) = 𝒙𝒇(𝒙).
𝟏
c) Démontrer en utilisant A-3) que : ∀ 𝒙 𝝐 ]−∞; 𝟎[ ∪ ]𝟎; 𝜶[ 𝒉′(𝒙) > 𝟎 ;
𝟏
∀ 𝒙 𝝐 ]𝜶 ; +∞[ 𝒉′(𝒙) < 𝟎.
𝟑
2- On 𝒏𝒐𝒕𝒆 (𝜞) la courbe représentative de la restriction de h à l’intervalle [−𝟏 ; 𝟐] dans

le plan muni du repère (𝑶, 𝒊 , 𝒋 ).


a) Tracer la tangente à (𝜞) en son point d’abscisse 0.

b) Construire la courbe (𝜞). (On prendra : 𝜶 = 𝟑, 𝟔).


3- 𝝀 est un nombre réel appartenant à l’intervalle ]0 ; 1[.
𝟏 𝟏 𝟏
a) En utilisant une intégration par parties, démontrer que : ∫𝝀 𝒙𝟐 𝒍𝒏(𝒙)𝒅𝒙 = − 𝟗 + 𝟗 𝝀𝟑 −
𝟏
𝝀𝟑 𝒍𝒏(𝝀).
𝟑

b) On note 𝑨 (𝝀) l’aire en centimètre carré de la partie du plan limitée par la courbe (𝜞),
la droite de repère (𝑶, 𝒊 , 𝒋 ) et les droites d’équations 𝒙 = 𝝀 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟏.
Déduire de la question précédente que :
𝟏𝟐𝟓 𝟗𝟏 𝟏
𝑨 (𝝀) = ( 𝟑𝟔 − 𝟒𝝀 − 𝟐𝝀𝟐 + 𝟑𝟔 𝝀𝟑 + 𝟔 𝝀𝟑 𝒍𝒏(𝝀)) 𝒄𝒎².

c) Calculer la limite de 𝑨 (𝝀) quand 𝝀 tend vers 0 par valeurs supérieures.

Partie C
On se propose de calculer une valeur approchée de α à 𝟎, 𝟎𝟏 près.
1- Soit 𝒈 la fonction dérivable sur l’intervalle ]𝟎 ; +∞[ et définie par : 𝒈(𝒙) = 𝟒 −
𝟏
𝒍𝒏(𝒙) .
𝟒

a) Étudier les variations de 𝒈.

b) Démontrer que l’image de l’intervalle [3 ; 4] par 𝒈 est contenue dans l’intervalle


[𝟑 ; 𝟒].

c) Démontrer que 𝜶 est l’unique solution de l’équation : 𝒙 𝝐 ]𝟎 ; +∞[, 𝒈(𝒙) = 𝒙.


𝒖𝟎 = 𝟑
2- On considère la suite (un) définie par : {
∀ 𝒏 𝝐 ℕ, 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒈(𝒖𝒏 )
a) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏, 𝟑 ≤ 𝒖𝒏 ≤ 𝟒.

b) Démontrer que, pour tout entier naturel 𝒏, ( 𝒖𝒏 − 𝜶) 𝒆𝒕 (𝒖𝒏+𝟏 − 𝜶) sont de signes


contraires.
𝟏
c) Démontrer que, pour tout x élément de [𝟑 ; 𝟒], on a : |𝒈′(𝒙)| ≤ 𝟏𝟐
𝟏
En déduire que, pour tout entier naturel n, |𝒖𝒏+𝟐 − 𝒖𝒏+𝟏 | ≤ 𝟏𝟐 |𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 | puis que
𝟏
|𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏 | ≤
𝟏𝟐𝒏
𝟏
d) Démontrer que pour tout entier naturel n, |𝒖𝒏+𝟏 − 𝜶| ≤ 𝟏𝟐𝒏
En déduire une valeur approchée de α à 0,01 près.

BAC 2015 RCI – SERIE C

EXERCICE 1

Dans un quartier d’affaires d’une ville, la Mairie a créé des parkings payants pour les
véhicules. Le prix du stationnement dans ces parkings est de 2000 F par jour. Par
ailleurs le stationnement en tout autre endroit est interdit et l’amende à payer liée à cette
infraction est égale à 5.000 F.

On donnera les résultats sous forme de fractions irréductibles

Partie I

Pour encourager les automobilistes à utiliser ses parkings, la mairie organise, dans le
cadre d’une promotion, une loterie. Cette loterie est constituée de dix tickets identiques
disposés dans une urne dont deux sont gagnants.

Chaque automobiliste qui désire se gare dans un des parkings, effectue le tirage d’un
ticket, note le résultat, le remet dans l’urne puis effectue le deuxième tirage.

 Si les deux tickets tirés sont gagnants alors le client stationne gratuitement.
 Si un seul numéro des deux tickets est gagnant alors le client stationne à 1 000 F.
 Si aucun des deux tickets tirés n’est gagnant alors le client stationne à 2 000 F.

Un automobiliste se présente et effectue les deux tirages.

1 Calculer la probabilité de stationner gratuitement


2 Justifier que la probabilité de payer la moitié du prix du stationnement est égale
𝟖
à 𝟐𝟓

3 Calculer la probabilité de payer au moins 1 000 F pour le stationnement

Partie II

La probabilité pour un automobiliste d’être interpellé par la police Municipale pour


𝟒
stationnement interdit et d’avoir alors à payer l’amende est égale à 𝟓.

Un automobiliste se gare 𝒏 fois en stationnement interdit. Les risques d’amende sont


indépendants d’un stationnement interdit à l’autre.
1 a) Calculer la probabilité 𝒒𝒏 de payer l’amende au plus une fois
b) Démontrer que la probabilité 𝑷𝒏 qu’il paye au moins une fois l’amende est
𝟏
𝑷𝒏 = 𝟏 − 𝟓𝒏

c) Déterminer le plus petit entier naturel 𝒏 pour que 𝑷𝒏 ≥ 𝟎, 𝟗𝟗


2 Monsieur Riko, exerçant dans ce quartier, paye en moyenne 4800 F pour trois
jours de stationnement par semaine dans les parkings payants. Il estime que les
stationnements payants reviennent trop chers et prend le risque de se garer en
stationnement interdit trois fois dans la semaine.
Soit X la variable aléatoire qui prend pour valeur le montant total des amendes
qu’il peut payer dans la semaine.
a) Détermine la loi de probabilité de X
b) Monsieur Riko a-t-il intérêt à se garer en stationnement interdit ?
Justifie ta réponse.

EXERCICE 2

Partie I

Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ). L’unité graphique est 2 cm.
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗

On note A,B et C les points d’affixes respectives 𝟐𝒊; √𝟑 + 𝒊 𝒆𝒕 √𝟑 + 𝟐𝒊


𝒛
1. a) Calculer le module et l’argument principal de 𝒛𝑨 où 𝒛𝑨 et 𝒛𝑩 sont les affixes
𝑩

respectives des points A et B.


b) En déduire que le triangle OAB est équilatéral
2. On note P et Q les milieux respectifs des segments [𝑶𝑩] 𝒆𝒕 [𝑨𝑩].

𝝅
r est la rotation de centre J d’affixe 𝒊 et d’angle 𝟑 et 𝒕 la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑸.

On pose : 𝒇 = 𝒕 ∘ 𝒓

a) Détermine l’image par 𝒇 du point O.


b) Démontrer que 𝒇 est une rotation dont on donnera l’angle.
c) Construire le centre K de 𝒇

Partie II

1. Soit M un point du plan d’affixe 𝒛. On pose 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚, où 𝒙 𝒆𝒕 𝒚 des nombres


réels. On note H le point d’affixe 𝒙 + 𝟑𝒊.
Soit (𝚪) l’ensemble des points M du plan tels que :𝟐|𝒛| = |𝒚 − 𝟑|.
𝑴𝑶 𝟏
a) Démontrer que : 𝑴𝝐 (𝚪) ⟺ 𝑴𝑯 = 𝟐.

b) Justifier que (𝚪) est une ellipse dont on précisera l’excentricité, un foyer et la
directrice (D) associée
𝒙𝟐 (𝒚+𝟏)𝟐
c) Démontrer que 𝑴𝝐 (𝚪) ⟺ + =𝟏
𝟑 𝟒

d) Préciser les coordonnées du centre 𝛀 de (𝚪) et les coordonnées des sommets de


(𝚪) dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ).
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
e) Tracer (𝚪).
2. Soit (𝚪′) est l’image de (𝚪) par 𝒇.
𝟏
a) Démontrer que (𝚪′) est une ellipse d’excentricité 𝟐

b) Préciser un foyer et la directrice associée.

PROBLEME

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). L’unité graphique est 10 cm.

On considère la fonction 𝒇 définie sur [𝟎; +∞[ par :


𝟐
𝒇(𝒙) = (𝒆−𝒙 − 𝟏)𝒍𝒏𝒙 𝒔𝒊 𝒙 > 𝟎
{
𝒇(𝟎) = 𝟎

On note (C) la courbe représentative de la fonction 𝒇 dans le plan du repère (O,I,J).

𝟏
On se propose dans ce problème de trouver un encadrement de ∫𝟎 𝒇(𝒙)𝒅𝒙.

Partie A

O considère les fonctions 𝒉 et 𝒈 dérivables et définies sur ]𝟎; +∞[ par : 𝒉(𝒙) =
𝒍𝒏𝒙 + 𝒆𝒙 + 𝟏 𝒆𝒕 𝒈(𝒙) = 𝒙𝒍𝒏𝒙 + 𝒆𝒙 − 𝟏.

On admet qu’il existe un nombre réel 𝜶 𝝐 ]𝟎; 𝟏[ tel que :

∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; 𝜶[, 𝒉(𝒙) < 𝟎


{∀ 𝒙 𝝐 ]𝜶, +∞[, 𝒉(𝒙) > 𝟎
𝒉(𝜶) = 𝟎

1. Calculer les limites de 𝒈 en 0 et en +∞


2. Justifier que : ∀ 𝒙 𝝐 ]𝜶, +∞[, 𝒈′ (𝒙) = 𝒉(𝒙).
3. a) Etudier les variations de 𝒈 sur l’intervalles ]𝟎, +∞[.
b) Dresser le tableau de variation de 𝒈.
4. a) Démontrer que l’équation : 𝒙 𝝐 ]𝟎, +∞[, 𝒈(𝒙) = 𝟎 admet une solution de 𝜷.
b) Justifier que : 𝜷 𝝐 ]𝟎, 𝟑; 𝟎, 𝟒[.
c) Démontrer que : ∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; 𝜷[, 𝒈(𝒙) < 𝟎; ∀ 𝒙 𝝐 ]𝜷, +∞[, 𝒈(𝒙) > 𝟎.

Partie B

1. Démontrer que 𝒇 est continue en 0.


2. Justifier que 𝒇 est dérivables en 0.
3. a) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)
𝒙→+∞
𝒇(𝒙)
b) Calculer 𝐥𝐢𝐦
𝒙→+∞ 𝒙

c) Donner une interpretation graphique des résultats des limites des questions
𝒂) 𝒆𝒕 𝒃)
4. on admet que 𝒇 est dérivable sur ]𝟎; +∞[
𝟐
𝒆−𝒙
a) Démontrer que : ∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎, +∞[, 𝒇′ (𝒙) = − 𝒈(𝒙𝟐 ).
𝒙

b) Déterminer lez variations de 𝒇 sur [𝟎; +∞[.


c) Dresser le tableau de variation de 𝒇.
5. a) Déterminer une équation de la tangente (𝑻) à (C) au point d’abscisse 1.
b) Tracer (C) et (T) dans le plan muni repère (O,I,J).
On prendra 𝜷 = 𝟎, 𝟑𝟏.

Partie C

1. Sachant que : ∀ 𝒙 𝝐 ℝ, 𝒆𝒙 ≥ 𝟏 + 𝒙.
a) Démontrer que : ∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; +∞[, −𝟏 ≤ −𝒆−𝒙 ≤ −𝟏 + 𝒙
𝒙²
b) Démontrer que : ∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝟏 − 𝒙 ≤ 𝒆−𝒙 ≤ 𝟏 − 𝒙 + 𝟐

2. Soit 𝒕 un nombre réel appartenant à l’intervalle ]𝟎; 𝟏].

𝟏
On pose : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ∗ , 𝑰𝒏 (𝒕) = ∫𝒕 𝒙𝒏 𝒍𝒏𝒙𝒅𝒙.

a) A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝑰𝒏 (𝒕).


𝟏 𝟏
b) Démontre que : ∀ 𝒕 𝝐 ]𝟎; 𝟏], −𝑰𝟐 (𝒕) + 𝟐 𝑰𝟒 (𝒕) ≤ ∫𝒕 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 ≤ −𝑰𝟐 (𝒕).
𝟏
3. On pose : 𝑺 = ∫𝟎 𝒇(𝒙)𝒅𝒙.
a) Donner une interpretation géométrique de S.
𝟏
b) On admet que : 𝐥𝐢𝐦 ∫𝒕 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = 𝑺
𝒕→𝟎
Déterminer un encadrement de S.

BAC 2014 RCI – SERIE C


EXERCICE 1

I-

1. Démontrer qu’il existe un couple (𝒂; 𝒃) d’entiers relatifs tel que 𝟒𝟓𝒂 − 𝟏𝟔𝒃 = 𝟏
2. Soit l’équation (E) : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟏𝟔𝒚 = 𝟐 où 𝒙 𝒆𝒕 𝒚 sont des entiers relatifs.
a) Justifier que le couple (𝟏𝟎; 𝟐𝟖) est une solution particulière de (E).
b) Résoudre (E)

II- Deux navires A et B accostent régulièrement et périodiquement dans un port pour


décharger et charger des marchandises.

Les navires A accoste tous les 90 jours et B accoste tous les 32 jours.

Le navire A accoste un jour 𝑱𝟎 au port quatre jours plus tard, B accoste à son tour.

On note 𝑱𝟏 le jour de la prochaine entrée simultanée des deux navires au port.

1. Soient 𝒖 𝒆𝒕 𝒗 le nombre d’entrées au port effectuées régulièrement par A et entre


𝑱𝟎 et 𝑱𝟏 (𝑱𝟎 non compris)
Démontrer que le couple (𝒖; 𝒗) est une solution de (E).
2. Déterminer le couple (𝑼; 𝒗)
3. Calculer le nombre de jours qui s’écoulent entre 𝑱𝟎 et 𝑱𝟏 (𝑱𝟎 non compris).

EXERCICE 2

L’unité de longueur est le centimètre.

Dans le plan orienté, on considère un triangle ABC rectangle en A tel que :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑴𝒆𝒔 (𝑨𝑩 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝝅
⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑨𝑪) = − 𝟐 et 𝑴𝒆𝒔 (𝑪𝑨 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝝅
𝑪𝑩) = − 𝟔

I-

1. On considère la similitude directe S qui transforme A en B et C en A.


a) Faire une figure en prenant 𝑨𝑪 = 𝟕 (On complètera la figure au fur à mesure)
b) Justifier que S n’est pas une translation
𝝅
c) Justifier que l’angle de la similitude directe de S est − 𝟐.
d) Détermine le rapport de S
2. On note W le centre de S
a) Démontrer que W appartient aux cercles (C’) et (C) de diamètres respectifs
[𝑨𝑩] 𝒆𝒕 [𝑨𝑪]
b) Justifier que W est le projeté orthogonal de A sur la droite (BC)
3. Soit (D) une droite passant par A et ne passant pas par W.
(𝑫′ ) est la perpendiculaire à (D) passant par C. On appelle B’ et C’ les projetés
orthogonaux respectifs de B et C sur (D).
a) Déterminer les images respectives de (D) et (𝑫′ ) par S.
b) En déduire l’image du point C’ par S
c) Déduire de ce qui précède que le cercle de diamètre [𝑩′𝑪′] passe par un point
fixe lorsque la droite (D) varie. Préciser ce point fixe.

II-

1. Placer le point I de la demi-droite [𝑨𝑪) tel que : 𝑨𝑩 = 𝑨𝑰


⃗⃗⃗⃗ , 𝑨𝑩
2. Le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (𝑨, 𝑨𝑰 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ).

a) Démontrer que l’affixe du point C est √𝟑


b) Soit M un point d’affixe z et M’ le point d’affixe z’, image de M par S.
√𝟑
Justifier que : 𝒛′ = −𝒊 𝒛 + 𝒊.
𝟑

c) Déterminer l’affixe du centre W de S.


3. a) Déterminer l’ensemble (G) des points M d’affixe z tel que |𝒛′| = 𝟏
b) Tracer (G)

PROBLEME

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,I,J). L’unité graphique est égale à 2cm.

Partie A

Soit 𝒇 la fonction dérivable sur l’intervalle ]𝟎; +∞[ et définie sur ]𝟎; +∞[ par :

𝒇(𝒙) = 𝒙𝟐 (𝟏 − 𝟐𝒍𝒏𝒙), 𝒔𝒊 𝒙 > 𝟎


{
𝒇(𝟎) = 𝟎

On note (𝑪𝒇 ) sa représentation graphique dans le plan muni du repère (O,I,J).

1. démontrer que 𝒇 est continue en 𝟎.


2. Justifier que le courbe (𝑪𝒇 ) admet en sont point d’abscisse 0, une tangente
horizontale.
𝒇(𝒙)
3. a) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙

b) Interpréter graphiquement les résultats de la question 3-a).


4. a) Démontrer que pour tout 𝒙 élément de l’intervalle ]𝟎; +∞[, 𝒇(𝒙) = −𝟒𝒙𝒍𝒏𝒙.
b) Étudier les variations de 𝒇 sur ]𝟎; +∞[, puis dresser son tableau de variation.
∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; √𝒆[, 𝟎 ≤ 𝐟(𝐱) ≤ 𝟏
c) Calculer 𝒇(√𝒆) et justifier que : {
∀ 𝒙 𝝐 ]√𝒆; +∞[, 𝐟(𝐱) < 𝟎
5. a) Déterminer une équation de la tangente (T) à (𝑪𝒇 ) en son point d’abscisse √𝒆.
b) Tracer (𝑻)𝒆𝒕 (𝑪𝒇 ).

Partie B

𝒂 est un élément de ]𝟎; √𝒆[ ∪ ]√𝒆; +∞[ est 𝒙 est un nombre réel strictement positif.

𝒙
On pose : 𝑺 = ∫𝒂 𝒇(𝒕)𝒅𝒕.

𝒙𝟑 𝟓
1. A l’aide d’une intégration par partie, démontrer que : 𝑺 = (𝟑 − 𝟐𝒍𝒏𝒙) −
𝟑
𝒂𝟑 𝟓
(𝟑 − 𝟐𝒍𝒏𝒂)
𝟑

2. On note 𝑨(𝜶) l’aire en cm² de la partie du plan limitée par (𝑪𝒇 ) et les droites

d’équations 𝒚 = 𝟎, 𝒙 = 𝜶 𝒆𝒕 𝒙 = √𝒆
√𝒆
a) Démontrer que : 𝑨(𝜶) = (𝟒 ∫𝜶 𝒇(𝒕)𝒅𝒕)𝒄𝒎²

(On distinguera les cas 𝜶 > √𝒆 et 𝜶 < √𝒆)


b) On suppose dans cette question que 𝜶 < √𝒆.
Calculer la limite de 𝑨(𝒂) lorsque 𝒂 tend vers 0. (On admettra que cette limite est
l’aire en cm² de la partie de plan limitée par la courbe (C) et les droites
d’équations 𝒙 = 𝟎; 𝒙 = √𝒆 𝒆𝒕 𝒚 = 𝟎)
c) On suppose dans cette question que 𝒂 > √𝒆.
𝟖
Déterminer la valeur de 𝜶 pour laquelle 𝑨(𝒂) = (𝟗 𝒆√𝒆)𝒄𝒎².

3. Déduire de ce qui précède que l’aire en cm² de la partie du plan comprise entre la
𝟓
courbe (𝑪𝒇 ), la droite (OI) et les droites d’équations 𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒆𝟔 est égale à :
𝟏𝟔
𝒆√𝒆.
𝟗
Partie C

𝒏 est un entier naturel.

Soit 𝒇𝒏 la fonction dérivable sur l’intervalle [𝟎; +∞[ et définie par :

𝟏−𝒏
𝟐
{𝒇𝒏 (𝒙) = 𝒙 (𝒏 − 𝟐𝒍𝒏𝒙)𝒆 𝒔𝒊 𝒙 > 𝟎
𝟐

𝒇(𝟎) = 𝟎

On donne (𝑪𝒏 ) la représentation graphique de 𝒇𝒏 dans le plan muni du repère


(O,I,J).

1. Démontrer que (𝑪𝒏 ) est l’image de (𝑪𝟏 ) par l’homothétie de centre O et de


𝒏−𝟏
rapport 𝒆 𝟐

On remarquera que (𝑪𝟏 ) = (𝑪𝒇 )


2. a) Construire la courbe (𝑪𝟐 ) et ses tangentes aux points d’abscisses respectives 0
et 𝒆.
b) Déterminer en cm², l’aire de la partie du plan limitées par la courbe (𝑪𝟐 ), les
droites (OI) , (OJ) et les droites d’équation : 𝒙 = 𝒆.
3. Déterminer l’aire en cm² de la partie du plan comprise entre la courbe (𝑪𝟐 ), la
droite (OI) et les droites d’équations : 𝒙 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒆.
BAC 2013 RCI – SERIE C
EXERCICE 1

𝒂 est un nombre réel strictement positif et différent de 1. On considère la fonction 𝒇

dérivable sur ℝ∗ et définie par : 𝒇(𝒙) = √𝟏 + 𝒂𝒙²

On admettra que 𝒇 est strictement croissante sur ℝ∗ .

𝒖𝟎 = 𝟎
Soit la suite (𝒖𝒏 ) définie par : {
∀ 𝒏 𝝐 ℕ, 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒖𝒏 )

1. On suppose que : 𝟎 < 𝒂 < 𝟏.


a) Démontrer par récurrence que :
𝟏
i) Pour tout 𝒏 élément de ℕ, 𝟎 ≤ 𝒖𝒏 ≤ ;
√𝟏−𝒂

ii) La suite (𝒖𝒏 ) est croissante.


b) Démontrer que la suite (𝒖𝒏 ) est convergente puis détermine sa limite.
2. On suppose que : 𝒂 > 𝟏.

Soit la suite (𝒗𝒏 ) définie par : 𝒗𝒏 = (𝒖𝒏+𝟏 )𝟐 − (𝒖𝒏 )𝟐 pour tout entier naturel 𝒏.

a) Démontrer que (𝒗𝒏 ) est une suite géométrique dont on déterminera la raison et
le premier terme.
b) En déduire que : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ, 𝒗𝒏 = (𝒖𝒏+𝟏 )𝟐 − (𝒖𝒏 )𝟐 = 𝒂𝒏
c) On pose : 𝑺𝟎 = 𝟏 𝒆𝒕 𝑺𝒏 = 𝟏 + 𝒂 + 𝒂𝟐 + ⋯ + 𝒂𝒏−𝟏 , pour 𝒏 𝝐 ℕ∗ .
𝟏−𝒂𝒏
Justifier que : 𝑺𝒏 = 𝟏−𝒂

d) En déduire que : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ, 𝒖𝒏 = √𝑺𝒏 .

EXERCICE 2

Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ), d’unité 1 cm, on considère
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
les points 𝑨(−𝟏; 𝟎)𝒆𝒕 𝑰(𝟒; 𝟎).

On note (E) l’ellipse de centre I dont un sommet est A et un foyer est le point O.

1. a) Démontrer les coordonnées des trois autres sommets de (E) dans le repère
(𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ).
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
𝟒
b) Justifier que l’excentricité de (E) est égale à 𝟓.

c) Donner une équation de la directrice (D) de l’ellipse (E) associée au foyer O


dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ).
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
(𝒙−𝟒)² 𝒚²
2. a) Démontrer qu’une équation de (E) dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ) 𝒆𝒔𝒕:
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗ + =
𝟐𝟓 𝟗

𝟏.
b) Construire (E).
3. on considère l’équation :

(𝑬𝜶 ): 𝒛 𝝐 ℂ, 𝒛𝟐 − 𝟐(𝟒 + 𝟓𝒄𝒐𝒔𝜶)𝒛 + (𝟒𝒄𝒐𝒔𝜶 + 𝟓)𝟐 = 𝟎 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝜶 𝝐 [𝟎; 𝝅].

a) Justifier que le discriminant de (𝑬𝜶 ) est ∆= (𝟔𝒊𝒔𝒊𝒏𝜶)²


b) Résoudre l’équation (𝑬𝜶 ).
On notera 𝒛𝟏 la solution dont la partie imaginaire est strictement positive et 𝒛𝟐
l’autre solution.
c) On note 𝑴𝟏 le point d’affixe 𝒛𝟏 et 𝑴𝟐 le point d’affixe 𝒛𝟐 dans le repère
(𝑶, ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟐 ).
Démontrer que 𝑴𝟏 et 𝑴𝟐 appartiennent à (E) lorsque 𝜶 décrit l’intervalle [𝟎; 𝝅].

PROBLEME

Partie A

𝒍𝒏𝒙
On considère la fonction dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par : 𝒇(𝒙) = 𝟏+𝒙²

On note (C) la courbe représentative de 𝒇 dans le plan muni du repère orthogonal


(O,I,J). Unités : OI=2cm et OJ=4cm

I- Soit la fonction 𝒖 dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par : 𝒖(𝒙) = 𝟏 + 𝒙𝟐 − 𝟐𝒙𝟐 𝒍𝒏𝒙.

1. Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒖(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦 𝒖(𝒙)


𝒙→𝟎 𝒙→+∞

2. a) Etudier les variations de 𝒖 sur ]𝟎; +∞[ puis dresser son tableau de variation.
b) Démontrer que l’équation : (E) : 𝒙 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝒖(𝒙) = 𝟎 admet une solution
unique 𝜶.
c) Démontrer que : 𝟏, 𝟖𝟗 < 𝜶 < 𝟏, 𝟗
𝒔𝒊 𝒙 𝝐 ]𝟎; 𝜶[, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒖(𝒙) > 𝟎
d) Justifier que : {
𝒔𝒊 𝒙 𝝐 ]𝜶; +∞[, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒖(𝒙) ≤ 𝟎

II-
1. calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)
𝒙→𝟎 𝒙→+∞
𝒖(𝒙)
2. a) Démontrer que pour tout 𝒙 élément de ]𝟎; +∞[, 𝒇′ (−𝒙) = 𝒙(𝟏+𝒙𝟐 )²
𝟏
b) Démontrer que 𝒇(𝜶) = 𝟐𝜶²

c) Etudier les variations de 𝒇 sur ]𝟎; +∞[ puis dresser le tableau de


variation de 𝒇.
3. a) Déterminer les coordonnées du point d’intersection de (C) et (OI).
b) Déterminer suivant les valeurs de 𝒙, le signe de 𝒇(𝒙) pour tout 𝒙
élément de ]𝟎; +∞[.
4. Tracer (C) dans le plan muni du repère (O,I,J).

Partie B

𝒙 𝒍𝒏𝒕
On donne F la fonction dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par : 𝑭(𝒙) = ∫𝟏 𝒅𝒕
𝟏+𝒕²

1. a)Déterminer le signe de F sur ]𝟎; +∞[.


b) Calculer F’(x) pour tout nombre réel 𝒙 élément de ]𝟎; +∞[.
𝝅
2. On note 𝝋 la bijection réciproque de la fonction tangente sur ]𝟎; 𝟐 [.
𝟏
a) Démontrer qque pour tout 𝒙 élément de ]𝟎; +∞[, 𝝋′ (𝒙) = 𝟏+𝒙²
𝝋(𝒙)
∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝐡(𝐱) =
b) Soit 𝒉 la fonction définie par : { 𝒙
𝒉(𝟎) = 𝟏
Démontrer que 𝒉 est continue en 0.
3. a) Démontrer, à l’aide d’une intégration par parties, que :
𝒙
∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝑭(𝒙) = 𝝋(𝒙)𝒍𝒏𝒙 − ∫𝟏 𝒉(𝒕)𝒅𝒕
b) En utilisant la question 2-b) de la partie B, démontrer que
𝐥𝐢𝐦 𝝋(𝒙)𝒍𝒏𝒙 = 𝟎
𝒙→𝟎

4. on admettra que F est prolongeable par continuité en 0 et que :


𝟏
∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝑭(𝒙) = 𝑭 (𝒙). Soit G le prolongement par continuité de F en

0. On pose 𝑮(𝟎) = 𝒍 (𝒍 𝝐 ℝ).


∀ 𝒙 𝝐 ]𝟎; +∞[, 𝑮(𝒙) = 𝑭(𝒙)
G est définie par : {
𝑮(𝟎) = 𝒍

On désigne par (𝚪) sa courbe représentative dans le repère (O,I,J).

a) Démontrer que : 𝐥𝐢𝐦 𝑮(𝒙) = 𝒍


𝒙→+∞
b) Étudier les variations de G sur ]𝟎; +∞[ puis dresser son tableau de
variation
5. On pose :
𝒏
(−𝟏)𝒌 𝟏 𝟏 (−𝟏)𝒏
∀ 𝒏 𝝐 ℕ, 𝒗𝒏 = ∑ = − + ⋯+
(𝟐𝒌 + 𝟏)² 𝟏² 𝟑𝟐 (𝟐𝒏 + 𝟏)²
𝒌=𝟎

𝟏
On admet que |𝒍 − 𝒗𝒏 | < (𝟐𝒏+𝟑)²

𝟐𝟎𝟗
a) Justifier que : 𝒗𝟐 = 𝟐𝟐𝟓

𝟏
b) Déterminer le plus petit entier naturel𝒏 tel que : (𝟐𝒏+𝟑)² < 𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟑

c) En déduire une valeur approchée de 𝒍 à 𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 près.

d) Donner l’allure de (𝚪) dans le plan muni du repère (O,I,J).


BAC 2012 RCI – SERIE C
EXERCICE 1

L’ARETI est une association au sein de laquelle les hommes sont plus nombreux que les
femmes. Les cotisations mensuelles sont de 900 FCFA pour les hommes et 700F CFA
pour les femmes.

Pour sa fête annuelle, le parrain de l’ARETI désire offrir des tee-shirts aux hommes et
des pagnes aux femmes. Malheureusement, il ne connaît pas le nombre de femmes et
d’hommes de cette association. Cependant, il sait que les cotisations mensuelles de tous
les membres de l’ARETI s’élèvent à 20 000F CFA.

L’objectif de cet exercice est de déterminer le nombre d’hommes et le nombre de


femmes de cette association.

1. On considère l’équation (E) : (𝒙, 𝒚) 𝝐 ℤ × ℤ, 𝟗𝒙 + 𝟕𝒚 = 𝟏.


a) soit (𝒙, 𝒚) un couple d’entiers relatifs solution de (𝑬).
Démontrer que 𝟐𝒙 ≡ 𝟏[𝟕].
b) Résoudre dans ℤ, l’équation 𝟐𝒙 ≡ 𝟏[𝟕].
c) En déduire que l’ensemble des solutions de (E) est {𝟒 + 𝟕𝒌; −𝟓 − 𝟗𝒌), 𝒌 𝝐 ℤ}.
2. Résoudre l’équation (𝑬′ ): (𝒙, 𝒚) 𝝐 ℤ × ℤ, 𝟗𝒙 + 𝟕𝒚 = 𝟐𝟎𝟎.
3. En déduire le nombre d’hommes et le nombre de femmes de cette association.

EXERCICE 2

Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ) tel que ‖𝒆
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝟏 ‖ = ‖𝒆
⃗⃗⃗⃗𝟐 ‖ = 𝟐𝒄𝒎.
K est le pont de coodronnées (−𝟏; 𝟎).

Soit (𝚪) l’ensemble des points M du plan de coordonnées (𝒙, 𝒚) vérifiant : 𝟑𝒙𝟐 + 𝟒𝒚𝟐 +
𝟔𝒙 − 𝟗 = 𝟎.

1. Justifie que (𝚪) est une ellipse


2. On note :
 F’ et F les foyers de (𝚪);
 A’ et A les sommets de (𝚪) situés sur l’axe focal. L’abscisse de A’ est
négative. B’ et B sont des deux sommets de l’ellipse
a) Justifier que les coordonnées respectives F et F’ dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟐 ) sont
(𝟎; 𝟎) et (−𝟐; 𝟎)
b) Déterminer les coordonnées de A’, A, B’ et B dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ).
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
c) Construire (𝚪) dans le plan muni du repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ).
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
3. Soit M un point quelconque de (𝚪).
a) Construire le point N tel que KMN soit un triangle rectangle isocèle en N de
sens indirect puis, construire le point P symétrique de K par rapport à N.
b) Justifier que P est l’image de M par une similitude directe s de centre K dont
on précisera le rapport et l’angle.
c) On admettra que l’image d’une conique par une similitude directe est une
conique de même nature
Déterminer et construire l’ensemble (C) des points P lorsque M décrit (𝚪).
4. a) Démontrer que l’écriture complexe de la similitude directe S est 𝒛′ =
(𝟏 − 𝒊)𝒛 − 𝒊. Z étant l’affixe d’un point M quelconque du plan et z’ l’affixe du
point M’, l’image de M par s.
b) On note G’ et G les images respectives par s des foyers F’ et F de (𝚪).
Déterminer les coordonnées des points G’ et G dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ).
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
c) Démontrer qu’une équation cartésienne de (C) dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ) est :
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
𝟕𝒙𝟐 + 𝟕𝒚𝟐 + 𝟐𝒙𝒚 + 𝟏𝟒𝒙 + 𝟐𝒚 − 𝟒𝟏 = 𝟎

PROBLEME
𝒏
√𝒏!
Soit (𝒖𝒏 ) la suite définie, pour tout entier naturel 𝒏 nonnul, par : 𝒖𝒏 = 𝒏

Le but de ce problème est de déterminer la limite de la suite (𝒖𝒏 )𝒏𝝐ℕ∗


Partie A
𝟏 𝟏
Soit 𝒇 la fonction dérivable sur ]𝟎; +∞[ 𝒆𝒕 définie par : 𝒇(𝒙) = 𝟑 𝒙𝟑 − 𝟑 − 𝒍𝒏𝒙.

On désigne par (𝑪) la courbe représentative de 𝒇 dans le plan muni d’un repère
orthonormé (O,I,J).
Unité graphique : 2cm
1. a) Démontrer que la droite (OJ) est une asymptote à la courbe (𝑪).
𝒇(𝒙)
b) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) 𝒑𝒖𝒊𝒔 𝐥𝐢𝐦 et interpreter graphiquement ces résultats.
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙

2. a) Calculer 𝒇′(𝒙) pour tout 𝒙 élément de ]𝟎; +∞[.


b) En déduire les variations de 𝒇.
c) Dresser le tableau de variation de 𝒇.
3. Construirs (C) dans le plan muni du repère (O,I,J).
Partie B

Soit 𝒏 un entier naturel supérieur ou égal à 2.

𝟏
1. A l’aide d’une intégration par partie, calculer ∫𝟏 𝒍𝒏𝒕𝒅𝒕
𝒏

𝟏
2. On pose 𝑨𝒏 = ∫𝟏 𝒇(𝒕)𝒅𝒕.
𝒏

a) Interpreter graphiquement 𝑨𝒏 .
𝟑 𝟐 𝟏 𝒍𝒏(𝒏)
b) Vérifier que 𝑨𝒏 = − − −
𝟒 𝟑𝒏 𝟏𝟐𝒏𝟒 𝒏

c) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝑨𝒏 .
𝒙→+∞

3. a) Soit k un entier naturel tel que 𝟏 ≤ 𝒌 ≤ 𝒏 − 𝟏


𝒌+𝟏
𝒌 𝒌+𝟏 𝟏 𝒌+𝟏 𝟏 𝒌
Démontrer que : ∀ 𝒕 𝝐 [𝒏 ; ], on a : 𝒏 𝒇( ) ≤ ∫𝒌 𝒏 𝒇(𝒕)𝒅𝒕 ≤ 𝒏 𝒇(𝒏)
𝒏 𝒏
𝒏

b) En déduire que :
𝟏 𝟐 𝟑 𝒏 𝟏 𝟏 𝟐 𝒏−𝟏
[𝒇 ( ) + 𝒇 ( ) + ⋯ + 𝒇( )] ≤ 𝑨𝒏 ≤ [𝒇 ( ) + 𝒇 ( ) + ⋯ + 𝒇( )]
𝒏 𝒏 𝒏 𝒏 𝒏 𝒏 𝒏 𝒏
𝟏 𝟏 𝟐 𝒏
4. on pose : 𝑺𝒏 = 𝒏 [𝒇 (𝒏) + 𝒇 (𝒏) + ⋯ + 𝒇(𝒏)]
𝟏 𝟏
a) Démontrer que 𝑨𝒏 ≤ 𝑺𝒏 ≤ 𝑨𝒏 + 𝒏 𝒇(𝒏)
𝟑
b) En déduire que : 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏 = 𝟒 .
𝒙→+∞

Partie C

1. Démonter par récurrence que pour tout entier naturel non nul, 𝟏𝟑 + 𝟐𝟑 + ⋯ +
𝒏(𝒏+𝟏) 𝟐
𝒏𝟑 = [ ] .
𝟐

2. a) Justifier que pour tout entier naturel non nul 𝒏,


𝟏 𝟐 𝒏 𝒏!
𝒍𝒏 (𝒏) + 𝒍𝒏 (𝒏) + ⋯ + 𝒍𝒏 (𝒏) = 𝒍𝒏 (𝒏𝒏 )

𝒃) En déduire que pour tout entier naturel 𝒏 Supérieur ou égal à 2,


𝟏 𝟏 𝒏! 𝟏
𝑺𝒏 = 𝟏𝟐𝒏𝟒 [𝒏(𝒏 + 𝟏)]𝟐 − 𝒏 𝒍𝒏 (𝒏𝒏 ) − 𝟑
𝟏 𝒏!
𝒄) En déduire que: 𝐥𝐢𝐦 𝒍𝒏 (𝒏𝒏 ) = −𝟏
𝒙→+∞ 𝒏
𝟏 𝒏!
3. a) Justifier que pour tout entier naturel non nul 𝒏, 𝒍𝒏(𝒖𝒏 ) = 𝒏 𝒍𝒏 (𝒏𝒏 )

b) En déduire la limite de la suite (𝒖𝒏 )𝒏𝝐ℕ∗ .


BAC 2011 RCI – SERIE C

EXERCICE 1

Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ).


𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗

A tout point M d’affixe z, on fait correspondre le point M’ d’affixe z’ telle que 𝒛′ = 𝒛𝟐 −


𝟒𝒛

1. calculer les coordonnées (𝒙′ , 𝒚′ ) du point M’ en fonction des coordonnées (𝒙; 𝒚)


du point M.
2. Démontrer que l’ensemble (H) des points M du plan tels que z’ soit imaginaire
pur est une hyperbole.
Préciser dans le repère (𝑶, ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝟐 ), les coordonnées du centre 𝛀, celles des
𝒆𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
sommets et les équations des asymptotes de (H).
3. Construire (H)
𝟓
4. Soit P le point d’affixe − 𝟐 − 𝟐𝒊

Déterminer les points M du plan tels que le quadrilatère OMM’P soit un


parallélogramme.

EXERCICE 2

Un livreur de pain fait son service à moto, dont servir tous les jours un client à 20 heures
précise. La livraison de pain chez ce client est indépendante d’un à l’autre.

Habituellement, le livreur met 10 minutes de la boulangerie à domicile de ce client ; mais


la mairie a fait installer sur son trajet deux feux tricolores non synchronisé et
indépendants.

 S’il arrive à un feu orange, il s’arrête 60 secondes et repart


 S’il arrive à un feu rouge, il s’arrête 30 secondes et repart

Pour chaque feu :

𝟏
 La probabilité d’être vert à l’arrivée est 𝟐
𝟏
 La probabilité d’être orange à l’arrivée est 𝟒
On note X la variable aléatoire égale au temps mis en minutes par le livreur pour
arriver au domicile du client.

1. a) Justifier que l’ensemble des valeurs prises par X est {𝟏𝟎; 𝟏𝟎, 𝟓; 𝟏𝟏; 𝟏𝟏, 𝟓; 𝟏𝟐}
𝟓
b) Justifier que 𝑷(𝒙 = 𝟏𝟏) = 𝟏𝟔

c) Déterminer la loi de probabilité de X.


2. Calculer l’espérance mathématique de X. Interpréter ce résultat
3. Le livreur part à 19h49min de la boulangerie
a) Calculer la probabilité qu’il arrive à 20heures précise chez le client.
b) Calculer la probabilité qu’il arrive en retard chez le client.
4. Pour cette question on donnera l’arrondi d’ordre 3 de chaque résultat
a) Calculer la probabilité pour que le pain soit livré exactement trois fois à 20
heures précises au cours d’une semaine
b) Calculer la probabilité pour que le pain soit livré au moins une fois à 20 heures
précises au cours d’une semaine

PROBLEME

Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,I,J). L’unité graphique est 2cm.

Soit 𝒌un nombre réel non nul.


𝒙
On considère la fonction 𝒇𝒌 dérivable sur ℝ et définie par : 𝒇𝒌 (𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟐𝒌)𝒆−𝟐𝒌 − 𝒙

On note (𝑪𝒌 ) la courbe représentative de la fonction 𝒇𝒌 .

Le but du problème est d’étudier les fonctions 𝒇𝒌 , de construire la courbe (𝑪𝟏 ) et de


donner un programme de construction de (𝑪𝒌 ) pour 𝒌 différent de 1.

Partie A : Étude d’une fonction auxiliaire


𝒙
Soit 𝒉 la fonction numérique dérivable sur ℝ et définie par : 𝒉(𝒙) = 𝒙 + 𝒆𝟐

1. Étudier le sens de variation de 𝒉


2. Calculer les limites de 𝒉 en −∞ 𝒆𝒕 𝒆𝒏 + ∞
a) Démontrer que l’équation 𝒉(𝒙) = 𝟎 admet dans ℝ une solution unique 𝜶 tel
que : −𝟎, 𝟕𝟏 < 𝜶 < −𝟎, 𝟕𝟎
b) En déduire que :
∀ 𝒙 𝝐 ]−∞; 𝜶[, 𝒉(𝒙) < 𝟎 et ∀ 𝒙 𝝐 ]𝜶; +∞[, 𝒉(𝒙) > 𝟎
Partie B : Étude de la fonction 𝒇𝟏
𝒙
Pour tout nombre réel 𝒙, 𝒇𝟏 (𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟒)𝒆−𝟐 − 𝒙

𝟒
1. a) Démontrer que 𝒇𝟏 (𝜶) = −𝟐 − 𝜶 − 𝜶

b) En déduire un encadrement de 𝒇𝟏 (𝜶) d’amplitude 𝟎, 𝟏.


𝒙
2. a) Pour tout réel 𝒙, calculer 𝒇′𝟏 (𝒙) et démontrer que 𝒇′𝟏 (𝒙) = −𝒉(𝒙)𝒆−𝟐
b) En déduire les variations de 𝒇𝟏 .
3. a) Calculer la limite quand 𝒙 terd vers −∞∞ de 𝒇𝟏 (𝒙) puis la limite quand 𝒙 tend
𝒇𝟏 (𝒙)
vers −∞ de 𝒙

Interpréter graphiquement ces résultats


b) Calculer la limite quand 𝒙 tend vers +∞ de 𝒇𝟏 (𝒙).
c) Démontrer que la droite (𝑫) d’équation 𝒚 = −𝒙 est une asymptote à (𝑪𝟏 ) en
+∞.
4. a) Dresser le tableau de 𝒇𝟏 .
b) Construire la droite (D) et la courbe (𝑪𝟏 ) dans le plan muni du repère (O,I,J)
5. a) A l’aide d’une intégration par parties, calculer pour tout nombre réel 𝒙 :
𝒕
𝒙
𝑰(𝒙) = ∫𝟎 (𝟐𝒕 + 𝟒)𝒆−𝟐 𝒅𝒕
b) En déduire en cm² l’aire de 𝑨𝟏 de la partie du plan délimité par la courbe
(𝑪𝟏 );la droite (D) ; la droite (OJ) et la droite d’équation 𝒙 = 𝟐.

Partie C : Étude de la fonction 𝒇𝒌


𝒙
𝟏
1. a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝒙 : 𝒇′𝒌 (𝒙) = −𝒉(𝒌 𝒙)𝒆−𝟐𝒌

b) En utilisant la partie A, étudier les variations de 𝒇𝒌 suivant le signe de 𝒌.


c) Vérifier que 𝒇𝒌 (𝒌𝒂) = 𝒌𝒇𝟏 (𝜶)
d) Dresser le tableau de variation de 𝒇𝒌 suivant le signe de 𝒌. (On ne demandera
pas de calculer les limites de 𝒇𝒌 ).
2. a) Démontrer que (𝑪𝒌 ) est l’image de (𝑪𝟏 ) par l’homothétie de centre O et de
rapport 𝒌.
b) En déduire la construction de (𝑪−𝟏 ) dans le même repère que (𝑪𝟏 ).
𝟐

3. On note 𝑨𝒌 , l’aire de la partie du plan limitée par la courbe (𝑪𝒌 ) ; la droite (D), la
droite (OJ) et la droite 𝒙 = 𝟐𝒌.
Déterminer en cm², 𝑨𝒌 en fonction de 𝒌.

BAC 2010 RCI – SERIE C

EXERCICE 1

𝟏
On se propose d’étudier la suite (𝑼𝒏 ) de nombres réels, définie par :𝑼𝟏 = 𝟏 + 𝒆 et pour
𝟏
tout entier naturel non nul n , 𝑼𝒏+𝟏 = (𝟏 + 𝒆𝒏+𝟏 )𝑼𝒏.

Dans cet exercice, on admettra que pour tout nombre réel t strictement positif, on a :
𝒕𝟐
𝒕− < 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒕) < 𝒕 (1)
𝟐

Soit f la fonction numérique dérivable sur R et définie par : 𝒇(𝒙) = 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒆−𝒙 )
𝒆−𝟐𝒙
1- En utilisant l’inégalité (1), justifier que : ∀ 𝒙 𝝐 ℝ, 𝒆−𝒙 − < 𝒇(𝒙) < 𝒆−𝒙
𝟐

2- Démontrer que la suite (𝑼𝒏 ) est strictement croissance.


3- Démontrer par récurrence que : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ∗ , 𝒍𝒏(𝑼𝒏 ) = 𝒇(𝟏) + 𝒇(𝟐) + ⋯ + 𝒇(𝒏).
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
4- On pose : 𝒂𝒏 = 𝒆 + 𝒆² + ⋯ + 𝒆𝒏 et 𝒃𝒏 = 𝒆² + 𝒆𝟒 … + 𝒆𝟐𝒏
𝟏
a) A l’aide des questions 1) et 3), démontrer que : 𝒂𝒏 − 𝟐 𝒃𝒏 < 𝒍𝒏(𝑼𝒏 ) < 𝒂𝒏
𝟏−𝒆−𝒏
b) Justifier que : ∀ 𝒏 𝝐 ℕ∗ , 𝒂𝒏 = 𝒆−𝟏

c) Démontrer que la suite n U est majorée.


En déduire que la suite est convergente.
d) On note l la limite de la suite (𝑼𝒏 )
𝟐𝒆+𝟏 𝟏
Démontrer que : 𝟐(𝒆𝟐 −𝟏) ≤ 𝒍𝒏𝒍 ≤ 𝒆−𝟏 puis en déduire une valeur approché de l à 0.1 près

EXERCICE 2

Un jeu consiste à lancer trois fois un dé cubique équilibré à 6 faces, numérotées de 1 à 6


et on observe successivement les chiffres obtenus sur la face supérieure :

𝟏
1. démontrer que la probabilité d’obtenir 3 identiques est 𝟑𝟔

2. Calculer la probabilité d’obtenir 3 chiffres dont la somme est égale à 6.


3. Démontrer que la probabilité d’obtenir exactement deux chiffres identiques est
𝟓
𝟏𝟐

4. Le droit de participation au jeu est de 3.000 francs.


 Si le joueur obtient 3 chiffres identiques, il reçoit 5000 francs ;
 S’il obtient 3 chiffres deux à deux distincts, il reçoit 3000 francs ;
 S’il obtient exactement deux chiffres identiques, il ne reçoit rien.
Soit X la variable aléatoire égale au gain algébrique d’un joueur au cours d’une
partie. On appelle gain algébrique d’un joueur la différence entre ce qu’il reçoit
et sa mise :
a) Déterminer les valeurs prises par X
b) Déterminer la loi de probabilité de X
c) Déterminer le gain moyen d’un joueur au cours d’une partie. Le jeu est-il
équitable ?

PROBLEME

Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (𝑶, 𝑰, 𝑱). L’unité graphique est le
centimètre.

Partie A

Soient 𝒇 𝒆𝒕 𝒈 les fonctions numériques dérivables sur ℝ et définies pour tout réel 𝒙 par :
𝟏 𝟏
𝒇(𝒙) = 𝟑 (−𝟓𝒙 + 𝟒√𝒙𝟐 + 𝟏𝟓) 𝒆𝒕 𝒈(𝒙) = 𝟑 (−𝟓𝒙 − 𝟒√𝒙𝟐 + 𝟏𝟓)

On note (C) et (C’) les courbes représentatives des fonctions 𝒇 𝒆𝒕 𝒈.

1. a) Calculer les limites de 𝒇 en −∞ 𝒆𝒕 𝒆𝒏 + ∞


𝟏
b) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝒚 = − 𝟑 𝒙 est asymptote à (C) en +∞.

c) Justifier que la courbe (𝑪) est au dessus de la droite (∆).


Dans la suite du problème, on admettra que la droite (∆′ ) d’équation 𝒚 = −𝟑𝒙
est une asymptote à (𝑪) en −∞ et que la courbe (𝑪) est au dessus de la droite
(∆′ ).
2. a) Calculer 𝒇′(𝒙) pour tout réel 𝒙
b) Déterminer que 𝒇 est strictement décroissante sur ℝ, puis dresser son tableau
de variation.
3. Déterminer les points d’intersection de la courbe (𝑪) avec les droites (𝒐𝑰)𝒆𝒕 (𝑶𝑱).
4. a)Construire (∆), (∆′ ) et la courbe (𝑪) dans le plan muni du repère (𝑶, 𝑰, 𝑱).
b) Démonter que la courbe (𝑪′) dans le même repère que (𝑪).

Partie B

Dans cette partie, on admettra que l’image d’une hyperbole (𝑯) de foyers F et F’ de
sommet A et A’ une similitude s, est une hyperbole (𝑯′ ) de foyer 𝒔(𝑭)𝒆𝒕 𝒔(𝑭′ ) de
sommets 𝒔(𝑨)𝒆𝒕 𝒔(𝑨′ ).

On note (𝑯) la courbe d’équation : 𝟑𝒙𝟐 + 𝟑𝒚𝟐 + 𝟏𝟎𝒙𝒚 − 𝟖𝟎 = 𝟎

1. Démontrer que (𝑯) = (𝑪) ∪ (𝑪′ )


√𝟐 −𝝅
2. Soit s la similitude directe de centre O et de rapport et d’angle
𝟐 𝟒

Soit 𝒙, 𝒙′ , 𝒚 𝒆𝒕 𝒚′ des nombres réels. Pour tout point M du plan d’affixe 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 on


note M’ le point d’affixe 𝒛′ = 𝒙′ + 𝒊𝒚′ tel que 𝑴′ = 𝒔(𝑴)

a) Déterminer l’écriture complexe de s


𝟏 𝟏
b) Justifier que 𝒙′ = 𝟐 (𝒙 + 𝒚) et 𝒚′ = 𝟐 (−𝒙 + 𝒚)

c) En déduire que M appartient à (H) si et seulement si M’ appartient à la


𝟐 𝟐
courbe (𝚪) d’équation 𝟒𝒙′ − 𝒚′ = 𝟐𝟎
3. a) Justifie que (𝚪) et une hyperbole puis déterminer les coordonnées de ses foyers
et de ses sommets
b) Déterminer l’excentricité de (𝚪)
c) Construire (𝚪) et ses asymptotes dans le même repère que (H). (On utilisera
deux couleurs différentes (H) et (𝚪)
4. Déduire des questions précédentes que (H) est une hyperbole dont on précisera
les foyers et le sommet.

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