Poly TD
Poly TD
Poly TD
1 Gravitation
Données générales : G ' 6.672 × 10−11 N.m2 .kg−2 ; MTerre ' 5.977 × 1024 kg; RTerre ' 6371 km;
MSoleil ' 2 × 1030 kg; dTerre−Soleil ' 150 × 106 km; MLune ' 7.4 × 1022 kg; dTerre−Lune ' 384 × 103
km;
On considère la Terre comme une sphère homogène, de masse volumique moyenne ρ, de rayon
RT et de masse MT .
(a) Calculer la valeur du champ gravitationnel G0 à la surface de la Terre. Quelle est l’unité
de G0 dans le système MKSA ? Conclure sur la signification de G0 .
(b) On se place à une altitude z RT au dessus de la surface de la Terre. Calculer G(z) au
premier ordre. On rappelle que (1 + )n ' 1 + n pour → 0.
(c) Calculer au premier ordre la différence d’énergie potentielle gravitationnelle entre une
masse ponctuelle m placée à l’altitude z RT et à la surface de la Terre.
(a) Comparer les champs gravitationnels exercés par la Terre et le Soleil sur la Lune. Conclure.
(b) Comparer les champs gravitationnels exercés par la Terre, le Soleil et la Lune sur une
masse m placée à la surface de la Terre. Conclure.
Le phénomène des marées est essentiellement dû à la variation de l’attraction lunaire sur les
masses d’eau en différents points de la Terre. Cette variation avec la position du point considéré
A sur la surface de la Terre est donnée par la différence GLune (A) − GLune (T ), où T est le centre
−→
de la Terre. On se place dans le cas simple où T L reliant T et le centre de la Lune L est
contenu dans le plan équatorial de la Terre comme le montre la figure ci-dessous. Dans le
−→
référentiel (Txyz), l’axe de rotation de la Terre est suivant ~ez et T L = D~ex . Le point A a pour
coordonnées (x0 , y0 , z0 ). Les deux astres sont considérés comme sphériques et homogènes.
z
y
A
•
• •
T L x
D
−→
(a) Exprimer GLune (A) en fonction de G, ML et AL.
−→
(b) Expliciter AL dans le référentiel (Txyz). En déduire l’expression au premier ordre de AL3
en fonction de D et x0 .
(c) Exprimer GLune (T ) en fonction de G, ML et D.
(d) En déduire que
GML
GL (A) − GL (T ) ' (−RT ~er + 3x0~ex )
D3
(e) Que représentent le premier et le deuxième terme ? Conclure.
(f) Comparer la force de marée maximale exercée par le Soleil et la Lune sur la Terre. Con-
clure.
2 Forces centrales
On considère un object ponctuel A de masse m attaché à un fil de longueur `, lequel est fixé à
son autre extrémité O au plafond fixe dans le référentiel R du laboratoire. L’objet décrit une
trajectoire circulaire, perpendiculaire à la verticale, à vitesse angulaire constante ω = θ̇. Le fil
décrit donc un cône de sommet O et de demi-angle α. C’est un pendule conique. On nomme
~uz le vecteur unitaire vertical passant par O, axe de symétrie du cône, perpendiculaire au plan
de la trajectoire. Dans ce plan, les coordonnées polaires ρ et θ permettent de repérer m. Ansi,
~ = ~r = ρ~uρ + z~uz .
la position de l’objet s’écrit OA
Page 2
(a) Sur un dessin, indiquer les différentes forces régissant la dynamique du pendule conique.
(b) Donner l’expression du vecteur vitesse ~r˙ .
~ O , le moment cinétique par rapport à O, en fonction de m, ρ et θ.
(c) Exprimer L
(d) Le moment cinétique est-il conservé ? Et son module ? Quel moment cinétique est
conservé ?
(e) La constante de gravitation est très progressivement annulée. Qu’observe-t-on ?
(f) Même question mais lorsque la constante de gravitation est brutalement annulée. (Utiliser
le couple de la force résultante par rapport à O).
Un palet P de masse m glisse sans frottement sur un plateau horizontal dans le plan (Oxy)
percé d’un trou situé à l’origine O du repère. La position de P est repérée par les coordonnées
polaires (r, θ). A t = 0, l’expérimentateur lance le palet du point A repéré par (r = r0 , θ = 0)
avec une vitesse initiale orthoradiale ~v (t = 0) = v0~eθ et tire sur le fil avec la force F~ de façon
à rapprocher réguliérement le palet du point O tel que
r(t) = r0 − V t
T~ = −F ~er .
~r P ~v0
On rappelle qu’en coordonnées po- θ
laires, O r0 x
A
~r = r~er
~r˙ = ṙ~er + rθ̇~eθ •
F~
~r¨ = r̈ − rθ̇2 ~er + 2ṙθ̇ + rθ̈ ~eθ
(a) Donner l’expression du moment cinétique L ~ du palet P par rapport à O en fonction des
coordonnées polaires (r, θ) et de leurs dérivées temporelles (ṙ, θ̇).
~ au cours du mouvement du palet. Justifier la réponse.
(b) Que peut-on dire de L
(c) En déduire que la vitesse angulaire du palet s’écrit :
r0 v0
θ̇ = 2
(r0 − V t)
(d) Exprimer la force F (t) qu’il faut exercer pour réaliser ce mouvement du palet en fonction
de L, m et r.
(e) En déduire l’énergie potentielle Ep (r) associée que l’on prendra telle que Ep (r) est nulle
à l’infini. Qu’en déduit-on pour l’énergie potentielle effective Epeff (r) de l’équation radiale
de l’énergie ?
(f) Montrer que l’énergie mécanique du palet dépend uniquement de m et V .
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2.3. Paramètre d’impact dans la diffusion de Rutherford
Une particule Q1 de masse m et de charge électrique q se meut dans un champ de force dont
l’origine est une particule Q2 fixe de charge électrique q 0 , avec qq 0 > 0. Initialement, très loin
de l’influence de Q2 , Q1 approche de Q2 avec une vitesse ~v0 le long d’une trajectoire qui, si on
la continuait en ligne droite, passerait à une distance b (appelée paramètre d’impact) de Q2 .
On négligera l’effet de la gravité sur Q1 .
(a) Faire un schéma lorsque Q1 est très loin de Q2 . Indiquer la vitesse ~v0 , la force électrosta-
tique exercée par Q2 sur Q1 et la distance b. On prendra un repère (Oxy) dont l’origine
O correspond à la position Q2 et tel que ~v0 = v0~ex . La position de Q1 est repérée par ses
coordonnées cartésiennes (x, y) ou polaires (r, θ) que l’on indiquera également.
(b) Ecrire l’énergie mécanique totale E de la particule Q1 dans le champ de force créé par
Q2 .
(c) Que vaut E lorsque Q1 est très loin de Q2 ?
(d) Ecrire le moment cinétique par rapport à O de la particule Q1 , L ~ O , en coordonnées
polaires puis cartésiennes.
~ 0 = −mv0 b~ez .
(e) En déduire que lorsque Q1 est très loin de Q2 , L
(f) En utilisant l’équation radiale de l’énergie, montrer que
1 1 mv02 b2 k
mv02 = mṙ2 + 2
+
2 2 2r r
qq 0
où k = 4π0 .
(g) En déduire que la distance minimale r0 entre Q2 et la trajectoire suivie par Q1 s’écrit
s 2
k k
r0 = + + b2
2E 2E
−−→
(h) Justifier qu’en ce point H, ~v (r0 ) ⊥ OH. En utilisant la question (d) expliciter v(r0 ). Que
peut-on dire de cette vitesse ?
(i) Que représente le paramètre d’impact b dans l’expression de la trajectoire hyperbolique ?
Le vérifier.
On considère une masse m repérée par le point M se déplaçant dans un champ de force donné
par
F~ = −Kr2~er
avec K une constante positive. Dans le référentiel Galiléen R centré sur O, M est repéré par
−−→
OM = ~r = r~er .
~ le moment cinétique de la masse par rapport au centre O du repère. Que
(a) On appelle L
˙~
vaut L ? Justifier la réponse.
~ ?
(b) Qu’en déduit-on pour L
Page 4
(c) On pose L~ = L~ez . Qu’en déduit-on pour le vecteur position ~r et la vitesse ~v de la masse
? Que peut-on dire de sa trajectoire ?
(d) Calculer l’énergie potentielle Ep (r) associée au champ de force F~ . On choisira Ep (0) = 0.
(e) Ecrire l’énergie mécanique E(v, r) de la masse m dans ce champ de force en fonction de
m et K. Que peut-on dire de E ? Justifier votre réponse.
(f) Dans la suite de l’exercice, on utilisera les coordonnées polaires habituelles (r, θ) du plan
~ en coordonnées polaires, exprimer
Oxy où θ est l’angle entre ~er et ~ex . En explicitant ~v et L
E(ṙ, r) en fonction de m, L et K.
(g) En déduire l’expression de l’énergie potentielle effective Epef f (r) de la masse m au cours
du mouvement. Tracer schématiquement l’allure de Epef f (r). Quelle est ou quelles sont
les trajectoires possibles pour la masse dans ce champ de force (état libre, lié) ?
2 1/5
L
(h) Que constate-t-on pour r0 = mK ? Quelle est la nature de cette trajectoire ?
(i) Quelle est alors la vitesse v0 de la masse en fonction de K, r0 et m ?
Deux projectiles sont tirés depuis le pôle nord de la terre avec le même module de la vitesse v0 .
La direction de la vitesse pour le projectile 1 est verticale, tandis que celle du projectile 2 est
tangente à la surface de la terre. On rappelle que le champ gravitationnel conserve le moment
angulaire (champ de forces centrales) et que le potentiel gravitationnel de la terre U (r) à une
distance r (r > R0 , R0 =rayon de la terre) de son centre peut s’écrire: U (r) = −mgR02 /r.
(a) En imposant la conservation de l’énergie mécanique trouver l’expression de la distance
maximale projectile-terre R1 du projectile 1 et l’exprimer en fonction de l’accélération de
gravité g, de R0 et de v0 .
(b) Quel est l’angle entre la vitesse du projectile 2 et le rayon vecteur qui relie sa position au
centre de la terre au point de distance maximale de la terre ?
(c) En imposant la conservation du moment angulaire et la conservation de l’énergie mé-
canique trouver l’expression de la distance maximale projectile-terre R2 du projectile 2 et
l’exprimer en fonction de l’accélération de gravité g, de R0 et de v0 .
(d) Trouver l’expression de la vitesse v2 à la distance maximale de la terre R2 du projectile 2
en fonction de l’accélération de gravité g, de R0 et de v0 .
(e) La quelle des deux distances R1 et R2 est la plus grande ? Pourquoi ?
Soit une masse ponctuelle A de masse m en mouvement dans le plan Oxy. A est soumis à la
seule force centrale F~ = −K~r, où K est une constante positive.
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y
~vθ
• ~vr
A
~r F~
θ
O x
On considère une particule de masse m se déplaçant dans un champ de force F~ dont l’énergie
potentielle associée V s’écrit
2 2
V (r) = −ke−a r
où k et a sont des constantes positives.
La position de la particule est repérée dans le référentiel Galiléen R centré sur O par le point
−−→
P (r, θ) en coordonnées polaires : OP = r~er où ~er est le vecteur unitaire radial habituel de la
base polaire (~er , ~eθ ).
(a) Sans expliciter F (r), montrer que F~ = F (r)~er . Qu’en déduit-on pour la nature du mou-
vement ?
(b) On appelle L~ le moment cinétique de la particule par rapport à O. Calculer L. ~˙ Qu’en
déduit-on pour L~ ?
(c) Ecrire l’énergie potentielle effective Veff (r) dans laquelle se déplace la particule en fonction
de r, m, L et V (r). A quelle condition générale P décrit-il une orbite circulaire ?
Page 6
(d) Montrer que le ou les rayons de ces trajectoires circulaires sont donnés par
2 2
r4 e−a r
=C
où C est une constante que l’on exprimera en fonction de L, m, k et a.
2 2
(e) Tracer schématiquement mais proprement le graphe de g(r) = r4 e−a r en observant le
comportement en r → 0 et r → ∞ ainsi que le signe de g(r).
√
(f) Montrer que g(r) présente un extremum pour r0 = 2/a. Calculer g(r0 ) et placer ce
point sur le graphe précédent.
4
(g) On se place dans le cas où C < 4 2 . Combien de solutions existe-t-il à l’équation de la
a e
question (d) ?
(h) En déduire un graphe schématique de Veff (r) dans ce cas de figure en s’aidant des com-
portements aux limites. Préciser pour chacune des orbites circulaires si elle est stable ou
instable.
4
(i) On se place maintenant dans le cas où C > 4 2 . Qu’en déduit-on sur la nature du
a e
mouvement de la particule. Tracer schématiquement Veff (r) dans ce cas de figure.
On modélise l’atome d’hydrogène par un noyau ponctuel fixe, constitué d’un proton, de charge
+e et de masse mp auquel est lié un électron de charge −e et de masse me . Le modèle de Bohr
suppose que l’électron est assimilable à un point matériel qui décrit une orbite circulaire de
rayon r et de centre, le noyau atomique. La force d’interaction gravitationnelle sera négligée
par rapport à la force d’interaction électrique.
(a) Exprimer la force électrique F~e qu’exerce le noyau sur l’électron en fonction de e, o et r.
(b) En déduire l’accélération subie par l’électron. Montrer que celui-ci décrit un mouvement
circulaire uniforme à la vitesse s
e2
v=
4πo me r
~ par rapport au noyau placé en O.
(c) L’électron possède un moment cinétique orbital L
~
Montrer que L est constant au cours du mouvement.
(d) Montrer que s
me re2
L=
4πo
(e) Le modèle de Bohr postule que l’électron "choisit" des orbites stationnaires pour lesquelles
le moment cinétique prend des valeurs particulières, Ln = nh/(2π) avec h la constante de
Planck. On dit que le moment cinétique est quantifié. Montrer que les valeurs de r sont
également quantifiées :
r = n2 a o
Exprimer ao en fonction o , h, me et e.
(f) Exprimer l’énergie mécanique E de l’électron. Montrez que E est également quantifiée et
vérifie
Eo
E=− 2
n
Exprimer Eo en fonction o , h, me et e.
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(g) La valeur n = 1 correspond à l’état fondamental c’est-à -dire l’état le plus stable,
l’énergie la plus faible. Lorsque l’atome est dans son état fondamental, Ã quelle vitesse
vo l’électron se déplace-t-il ? Quelle est la relation entre Eo et vo ?
(h) Les niveaux d’énergie correspondants à n > 1 sont appelés niveaux excités. Lorsque
l’électron occupe un niveau excité n1 , il retombe sur un niveau d’énergie inférieur n2 en
émettant un photon de fréquence ν, donc d’énergie = hν = hc/λ. En exprimant la
conservation de l’énergie lors de ce processus, montrer que la lumière émise possède une
longueur d’onde λ donnée par:
1 1 1
= RH ( 2 − 2 )
λ n2 n1
Eo 1
RH =
hc 1 + me /mp
3 Problème de Kepler
3.1. Orbites circulaires
(a) En utilisant la seconde loi de Newton, retrouver la troisième loi de Kepler dans le cas
particulier des orbites circulaires de rayon r0 ,
4π 2 r03
T2 =
GM
(b) Montrer que, pour les orbites circulaires, l’énergie mécanique totale s’écrit :
1
E= Ep = −Ec
2
Page 8
3.2. Vitesse d’évasion
Un projectile de masse m est lancé de la surface de la Terre avec une vitesse initiale v0 . On
supposera la Terre immobile, sphérique, de masse MT et de rayon RT .
(a) Quelle vitesse minimale d’évasion ou de libération ve doit avoir ce projectile pour quitter
définitivement l’environnement terrestre ?
(b) Cette vitesse ve dṕend-elle de l’angle de lancement ?
(c) Quelle vitesse de satellisation vs doit avoir ce projectile pour être mis en orbite circulaire
autour de la Terre ?
On admet qu’un corps de masse M agit comme un trou noir si son rayon R est inférieur à un
certain rayon critique RC appelé rayon de Schwarzschild, défini par une vitesse de libération
à la surface de ce corps égale à la vitesse de la lumière dans le vide.
(a) Exprimez RC en fonction de G, M et c la vitesse de la lumière.
(b) Application numérique : calculez le rayon de Schwarzschild dans le cas du Soleil.
(c) Calculez le champ d’attraction gravitationnel gTN au niveau de la sphère de Schwarzschild
en fonction de RC et c.
Le Soleil a une vitesse orbitale d’environ 220 km/s autour du centre de la Voie Lactée, notre
galaxie, situé à une distance de d’environ 28000 année-lumières.
(a) Estimer la masse de la Voie Lactée située à l’intérieur de l’orbite du Soleil.
(b) En déduire une estimation du nombre d’étoiles dans la Voie Lactée.
L’orbite elliptique de la Terre est divisée en deux parties égales par son petit axe. Calculer
les temps de parcours dans chacune des deux parties, sachant que l’excentricité de l’ellipse est
e = 0.0167.
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(a) Déterminer la vitesse, l’accélération et le moment cinétique du satellite.
(b) Établir la troisième loi de Kepler : R3 /T 2 = GMT /(4π 2 ) , où T est la période de l’orbite.
(c) Un satellite est géostationnaire s’il paraît toujours immobile à tout observateur au repos
à la surface de la Terre. Il doit donc être en orbite circulaire dans le plan équatorial du
mouvement de la Terre. En déduire l’altitude à laquelle un satellite géostationnaire orbite.
(d) Calculer l’énergie mécanique d’un satellite géostationnaire.
On mesure la vitesse v d’une comète de masse inconnue m au moment où elle se trouve à 266
106 km du Soleil; le résultat expérimental donne v ' 100 km/s.
(a) Donner l’expression de l’énergie mécanique totale de la comète.
(b) Cette dernière repassera-t-elle un jour au voisinage du Soleil ?
(c) Une étude précise de la trajectoire de la comète permettrait-elle de déterminer sa masse
?
La comète de Halley revient tous les 76 ans à proximité du Soleil dont elle s’approche au plus
prés de 0.59 ua (périphélie) où 1 ua = 1 ×dTerre−Soleil .
(a) Quelle est l’excentricité e de sa trajectoire ?
(b) Jusqu’à quelle distance s’éloigne-t-elle du Soleil (aphélie)?
(c) Représenter qualitativement les trajectoires de la Terre et de la comète de Halley par
rapport au Soleil.
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3.10. Transfert d’orbite
On veut transférer un satellite S de masse m initialement sur une orbite circulaire basse
d’altitude h1 = 500 km à une orbite haute d’altitude h2 = 36000 km. Pour cela, on utilise une
ellipse de transfert dite ellipse de Hohmann dont la Terre est un des foyers O. On rappelle que
l’énergie mécanique d’un tel satellite en orbite autour de la terre est donnée par Em = −G mM
2a
T
Orbite de transfert
h2
1
h
B O A
• • •
Données :
Constante de gravitation : G = 6.67 10−11 N.m2 .kg−2 ;
Masse de la Terre : MT = 5.97 1024 kg;
Rayon de la Terre : RT = 6370 km;
(a) Exprimer et calculer la vitesse v1 du satellite sur l’orbite circulaire basse. Justifier les
expressions utilisées. On posera r1 = RT + h1 et r2 = RT + h2 .
(b) Exprimer la variation d’énergie mécanique ∆Em1t = Emt − Em1 du satellite entre la
trajectoire sur l’ellipse de transfert et la trajectoire basse. Quel en est le signe ?
(c) Quelle action faut-il avoir sur le satellite au point A pour qu’il passe de l’orbite circulaire
basse à l’ellipse de Hohmann ? Exprimer la nouvelle vitesse vA du satellite au point A
en fonction de v1 , r1 et r2 . Calculer vA . En déduire la valeur de la variation de vitesse
nécessaire ∆vA = vA − v1 .
(d) Exprimer la variation de vitesse ∆vB nécessaire au passage du satellite sur l’orbite circu-
laire haute au point B en fonction de v1 (ou v2 ), r1 et r2 . Calculer ∆vB .
(e) Calculer v2 . Pourquoi v2 < v1 alors que ∆vA > 0 et ∆vB > 0 ?
(f) Quel est la durée de ce transfert ?
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Un satellite artificiel S de masse m est placé sur une orbite circulaire de rayon r par rapport au
centre O de la Terre. On se place dans le référentiel centré sur O que l’on considérera Galiléen.
On notera MT la masse de la Terre, RT son rayon et G la constante gravitationnelle.
~eθ
~er
S
RT ~r
O
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4 Statique du corps rigide
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4.4. Forces dans un µ-silos
Déterminer le coefficient de friction solide minimal entre le cube et un plan horizontal nécessaire
pour faire tourner le cube sous l’effet d’une force horizontale appliquée sur sa face supérieure.
Quelle doit être le module de la force appliquée ?
(a) Trouver les coordonnées du centre de masse d’un demi-cercle homogène de rayon R.
(b) Trouver les coordonnées du centre de masse d’une lamelle homogène en demi-cercle de
rayon R.
On considère une roue de masse m et rayon R (que nous assimilerons à un cylindre) sur un
plan horizontale. On applique une force F~ sur l’axe de la roue.
Page 14
(a) Trouver l’expression de l’acceleration de la roue quand elle glisse sans frottement sur le
plan.
(b) Trouver l’expression de l’acceleration de la roue quand elle roule avec frottement sur le
plan.
(c) Si le coefficient de friction solide statique est µS , quelle est la force maximale Fmax que
l’on peut appliquer afin que la roue roule sans glisser ?
(d) en supposant la roue au repos avant l’application de la force, calculer sa vitesse après
qu’elle a parcouru une longueur `.
Un disque homogène de rayon r et masse m tourne autour d’un axe vertical sous l’effet d’une
force motrice de module F perpendiculaire à l’axe et tangente au disque (appliquée à la pé-
riphérie du disque). Une force de frottement agit également sur le disque exerçant un couple
axial Mf .
(a) Déterminer l’accélération angulaire du disque.
(b) Si la force tangentielle développe une puissance P constante et ω(0) = ω0 determiner ω(t).
Une barre homogène de longueur ` et masse m avec des dimensions latérales négligeables peut
tourner dans un plan verticale sans frottement autour d’une des ses extrémités. A t = 0 la
barre est tenue horizontalement. On laisse la barre libre. Déterminer:
(a) la vitesse de la barre quand elle passe le long de la verticale.
(b) la réaction du point d’accroche de la barre.
Répondre aux mêmes questions dans le cas où la barre est fixée à une distance `/3 d’un extreme.
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5.5. Poulie avec fils et poids
Un cylindre homogène de masse volumique ρ, de rayon R et hauteur h glisse sur un plan incliné
d’angle d’inclinaison α.
(a) Donner l’expression de l’accélération du cylindre.
(b) Un cylindre identique au premier roule sans glisser
sur le même plan incliné. Exprimer le moment
d’inertie I du cylindre en fonction des données du
problème.
(c) Donner l’expression de la valeur minimale du coef-
ficient de friction solide entre le cylindre et le plan
incliné afin que le cylindre ne glisse pas. S’agit-il du
coefficient de friction solide dynamique ou statique
?
(d) Donner l’expression de l’accélération angulaire du
cylindre.
(e) Donner l’expression de l’accélération du cylindre.
Une masse M suspendue dans le vide est attachée à un fil de masse nulle dont l’autre extrémité
est enroulée sur un cylindre appuyé sur un plan horizontal avec du frottement solide (force
friction statique FS ). Le cylindre a une masse m, un rayon R et un moment d’inertie I =
(1/2)mR2 . La masse est soumise à l’accélération de gravité g et à la tension T du fil et
descend avec une accélération a.
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(a) Dessiner le schema de ce système et tracer les forces agissantes sur la masse le long
de la verticale (axe y) et sur le cylindre le long de l’horizontale (axe x) en leur point
d’application. On rappelle que la force de friction statique FS entre le cylindre et le plan
horizontal s’oppose toujours au mouvement (attention ici s’agit du mouvement de rotation
!)
(b) Écrire l’équation fondamentale de la dynamique pour la masse M le long de l’axe y.
(c) En sachant que le cylindre se déplace avec une accélération a/2 écrire l’équation fonda-
mental de la dynamique pour le cylindre le long de l’axe x.
(d) En utilisant la deuxième équation cardinale trouver la relation entre le moment de force
total qui agit sur le cylindre et le dérivé temporelle du moment angulaire du cylindre
(équation scalaire).
(e) Trouver l’expression de l’accélération a en fonction de g, M et m.
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