Sillabus Et Cours Immunologie-Sérologie
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CONTENU
I.2.3. Les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses » ou MALT : Les muqueuses qui
bordent les tractus digestif, respiratoire et urogénital représentent les principaux sites d’entrée
pour la plupart des antigènes.
Les plaques de payer : représentent par leur nombre et leur organisation, un organe
lymphoïde très important assurant la défense de l’intestin grêle. Elles contiennent des zones
B dépendantes (follicules primaires et secondaires) séparés par des zones T dépendantes.
La lamina propria : est le site de différenciation terminale des plasmocytes originaires des
plaques de Peyer et qui sécrètent, pour la plupart d’entre eux, des IgA dimériques qui vont
être transportées par la cellule épithéliale vers la lumière intestinale et libérées sous-forme
d’IgA sécrétoires (IgAs).
V. L’immunité innée :
L’immunité innée constitue la première ligne de défense vis-à-vis des agents
pathogènes. Compte tenu de sa mise en jeu immédiate. Elle intervenir des mécanismes non
spécifiques. Des cellules qui appartiennent classiquement au système immunitaire,
macrophages, cellules dendritiques, mastocytes, polynucléaires, cellules NK.
V.1. Organisation de l’immunité innée :
1. Les barrières anatomiques : Représentées par le revêtement cutanéo-muqueux,
Protection mécanique : la peau et les muqueuses ;
Protection chimique : PH acide, les flores symbiotiques, les sécrétions muqueuses ;
Les facteurs cellulaires : les cellules phagocytaires.
VI. Le système du complément : c’est un ensemble des protéines inactivées presentes dans
le plasma sanguin et dans les tissus.
VI.1. Les mécanismes d’activation de complément : Le système du complément est activé
suite à l’interaction en cascade de protéines plasmatiques via une série de réactions
enzymatiques. Trois voies d’activation : Classique, Alterne, des lectines. Ces trois voies se
distinguent au niveau de leur initiation. Elles convergent vers un point commun le C3 pour
aboutir à un tronc commun terminal (C5-C9) appelé complexe d’attaque membranaire (MAC).
2- Ag artificiels: modifiés.
B- Selon la structure: Ag particulaires: grosses molécules /Ag solubles: Prot, Poly sac, lipides
C- Selon la nature de RI
• Ag thymo-dépendants: production d’IgG avec mémoire.
• Ag thymo-indépendant: production d’IgM sans mémoire.
VII.2. Nature des antigènes:
Ag Protéiques
Ag Lipidiques
Ag Nucléiques
Antigènes Glucidiques.
type I II III IV
-Rhinites allergiques - -Maladie -pneumonies -hypersensibilité
Asthme -Allergies hémolytique du allergiques: la tuberculinique :
alimentaires(lait de nouveau maladie du (BCG)
exemple vache, œufs) -Allergies né(rhésus) poumon des -Hypersensibilité
médicamenteuses -Anémie fermiers de contact:
(Antibiotiques) hémolytique allergie de
diminution des contact ou
GR(Antibiotiques) eczéma
-Thrombopénie
-Leucopénie
VI- Notions Importantes:
• Auto-Ag: molécule de soi reconnu comme Ag.
• Cellules auto-réactives: lymphocytes exprimant des R-AutoAg.
• Auto-Ac: Ac réagissant contre les auto-Ag
Auto-Ac naturels : dans certaines circonstances inflammatoires, (par exemple,
antithyroglobuline,facteurs rhumatoïdes, etc.).
Les Auto-Ac induits par les médicaments : des bêtabloquants, des antiépileptiques
Les Auto-Ac associés à des affections néoplasiques.
MECANISMES DES LESIONS: Les Lym Tc(LT CD8) peuvent induire des lésions cellulaires
VII- Mecanismes des lesions: Les Lym Tc(LT CD8) peuvent induire des lésions
cellulaires
Les Auto-Ac peuvent avoir un rôle pathogène par différents mécanismes :
Cytotoxicité en présence du complément exemple: des anémies hémolytiques
Dépôt de complexes immuns (Ag-Ac) Ex : les néphropathies glomérulaires
Auto-Ac interférant avec des récepteurs cellulaires (Ex: Auto-Ac anti récepteur
de l’acétylcholine lors de la myasthénie).
IX- Immunodéficience:
C’est une insuffisance d’une ou plusieurs fonctions du système immunitaire entraînant des
manifestations pathologiques. On distingue:
Déficits congénitaux ou déficits primaires: Le déficit de l’immunité humorale
(diminution de nombre plasmocytes) et Le déficit de l’immunité cellulaire (déficit
de LymphocytesT).
Déficits acquis ou déficits secondaires: résultent de maladies, de carences
alimentaires, de divers traitements médicaux, des infections virales comme SIDA.
CHAPITRE III : LES TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
I-2-Immunoagglutination: C’est le produit d’une réaction des Ac -Ag formant ainsi des
ponts entre les particules, constituant un réseau sous forme d’amas. On trouve deux sortes
d’agglutination; active et passive.
I-2-1 Agglutination active (directe) : Exemples de techniques :
A/Le groupage sanguin : les hématies GR du sujet sont mélangées avec des AC anti-A,
anti-B et anti-AB. Selon les Ag du groupe sanguin du sujet, les hématies agglutinent en présence
de AC
B/ Le test de Coombs directe : les hématies du patient sont utilisées en présence d’Ac
agglutinants anti-immunoglobulines (test à l’anti-globuline). Une agglutination positive
témoigne que les hématies du patient ont déjà fixé des AC pathogènes (c’est le cas d’anémie
hémolytiques auto-immunes par autoanticorps anti érythrocytes,).
I-2-2 Agglutination passive (indirecte): Elles sont utilisables qu’après fixation de l’Ag sur
une particule qui va servir de support pour la réaction d’agglutination. On utilise pour cela des
GR résistantes comme les globules rouges d’homme, de mouton.
Test de Coombs indirect : le sérum du patient dont on veut rechercher la présence
d’autoanticorps anti-érythrocytes est traité avant avec des GR de groupe sanguin O. les GR
sensibilisées sont ensuite mise en réaction avec des AC agglutinants (l’anti-globuline). Une
réaction positive se traduit par l’agglutination des hématies sensibilisées.
II- Non Visible À L’œil Nu
Dans les techniques d'immunomarquage, l'Ag, ou le l'Ac, est marqué, c'est-à-dire qu'il est
couplé à un isotope (exemple de 125I), à un composé fluorescent (fluorochrome) ou à une
enzyme.
Le marqueur est lié chimiquement à l’Ag ou Ac, et délivrant un signal direct ou indirect ,
quantitativement mesurable.
II.1. Immunofluorescence IF: un Ac est couplé à un fluorochrome qui est excité par une
lumière (UV) va émettre une lumière fluorescente (verte ou rouge …) l’observation au
microscope à UV.
•TROIS types d’IF: A. Directe, B. Indirecte et C. avec Double marquage.
A/ Méthode directe IFD: Elle permet de déceler la présence d’un Ag, par l’AC spécifique
connu, marqué à la fluorescéine. Cette substance, lorsque, elle est soumise à une source
lumineuse ultraviolette émet une lumière de longueur d’onde plus grande, verte. Elle est
appliquée dans:
•Recherche : d’immunoglobulines, autoanticorps (IgG, IgA), de composants du complément
(C3, C1q…)
•Phénotypage cellulaire : Dénombrement des populations sanguines (B, T, NK, TCD4+ et
TCD8+).
B/ Méthode indirecte IFI: Après avoir mis en présence le réactif jouant le rôle d’Ag (coupe
tissulaire, frottis cellulaire) et le sérum à tester, on ajoute des anti-immunoglobulines
humaines marqués à un composant fluorescent.
Applications : diagnostic des maladies auto-immunes
C/ Double Marquage(Indirecte): détection simultanée de deux antigènes dans une coupe de
tissue par technique d’immunofluorescence indirecte utilsant 2 marqueurs.
A. Test ELISA (Enzyme Linked Immuno Sorbent Assay): L’enzyme est la peroxydase
ou la phosphatase alcaline.
Méthode indirecte. Exemple de diagnostic de l'infection de l'organisme par le VIH. Des
protéines virales du VIH sont fixées au fond d'un puits d’une microplaque jouant le rôle d’Ag.
Après dépôt de sérum du patient et incubation. Par la suite on Ajout des AC de lapin anti-
immunoglobulines humaines marqués par un enzyme (exemple de phosphatase alcaline) et
incubation. Lavage. Ajout du substrat incolore (PNPP : paranitrophenyl phosphate). Celui-ci,
en présence de l’enzyme, se transforme en un produit coloré.
Méthode en « sandwich » Elle s’applique aux Ag possédant au moins 2 épitopes (identiques
ou non). Exemple de dosage d’un antigène. L’antigène et l’anticorps sont connus.