Cours Métré
Cours Métré
Cours Métré
ET PREPARATION DE DEVIS
I] - Généralités :
Le métré peut se définir comme étant une activité de mesurage et d’évaluation qui présente plusieurs aspects : Un
aspect à la fois descriptif et qualitatif, un aspect quantitatif et enfin un aspect estimatif. Cette activité s’applique depuis la phase
des études de faisabilité et de programmation, la phase prévisionnelle de conception et d’études techniques, mais aussi sur des cas
de bâtiments concrets déjà réalisés ou en cours de réalisation. Cette activité utilise comme support le listing des besoins ou
programme ou bien les documents graphiques (niveau Archi, BET génie civil et BET génie mécanique) accompagnés du
Descriptif Général et du CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières). Le Métré est perçu comme un outil d’aide à la
décision car étant au début, à la base et à la fin de tout acte lié à la réalisation de projets d’ouvrages, ou de parties d’ouvrages ou
d’ouvrages élémentaires. Son objectif et de déterminer les quantités d’ouvrages, les quantités élémentaires qui rentrent dans la
composition de l’ouvrage, mais surtout d’évaluer leurs montants financiers.
La Maçonnerie : Sa description sera contenue dans le Descriptif Général et le CCPT qui précise ses aspects
qualitatifs ainsi que ceux des matériaux élémentaires la composant.
Par exemple on peut dire que la maçonnerie est en parpaings pleins (ou creux) de 15 x 20 x 40 hourdés aux mortiers de ciment ou
en béton ; le mortier de pose sera dosé entre 400 à 600 kg CPA pour 1 m3 de sable.
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L’aspect estimatif : grâce à l’application de prix unitaires de vente sur les quantités d’ouvrage
élémentaire ainsi estimées, on peut déterminer les montants partiels, ainsi que le montant total des travaux (MTVX), objet du
marché.
Détermination des quantités de matériaux élémentaires : Connaissant les dosages ou la
composition en éléments différents de ces parties d’ouvrage, on peut ainsi déterminer les quantités élémentaires relatives à chaque
matériau. Ce qui nous permet d’évaluer les approvisionnements sur le chantier, de dimensionner les aires de stockage de ces
matériaux ainsi que de quantifier les volumes à évacuer.
Détermination du planning d’exécution : Connaissant la composition des équipes de main d’œuvre à
mettre en place, la quantité d’ouvrage élémentaire à exécuter, les temps unitaires de main d’œuvre ainsi que les temps unitaires
d’utilisation du matériel on peut estimer les crédits horaires (C.H) qui conduisent à la détermination des délais d’exécution partiel.
Ces détails sont ordonnés de façon chronologique dans le temps (c’est l’ordonnancement) et conduisent à l’élaboration du
planning d’exécution.
Détermination des plannings d’utilisation de la M.o : Connaissant les quantités d’ouvrage
élémentaire à exécuter ainsi que le planning d’exécution on peut procéder au calcul des effectifs de Mo, procéder à l’élaboration
du planning d’utilisation de la main d’œuvre et estimer les coûts qui se rapportent à l’utilisation de cette Mo.
Détermination des plannings d’utilisation du matériel : C’est le même principe estimatif utilisé
comme celui du Planning d’utilisation de la Mo.
Détermination des plannings financiers : Grâce aux quantités d’ouvrages et le planning d’exécution
on peut évaluer par période les dépenses de fonctionnement du chantier ou de tous les autres chantiers dépendant de l’entreprise.
En dehors de l’estimation de ce budget de chantier (ou budget partiel) l’entreprise peut mettre en place un planning de décompte
qui a pour principal objectif d’équilibrer ses comptes (entre les sorties et les entrées) tout en alimentant sa trésorerie.
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fixer définitivement leurs offres. Ce montant est réaliste car étant contractuel et constituant la base du Contrat de Marché qui
sera passé entre le Maître d’Ouvrage et l’Entrepreneur.
Après réalisation : C’est uniquement après exécution des travaux et sur la base du mémoire
d’avancement des travaux que l’entreprise est en mesure de déterminer le Coût Réel du bâtiment. Ce coût est très important
pour l’entreprise car ces services chargés de la productivité vont s’occuper de l’analyse de ce coût afin de réaliser la
décomposition des prix rentrant dans la réalisation des futurs ouvrages : ce qui permet d’améliorer la productivité de
l’entreprise et de faire face efficacement à la concurrence.
3°) Le Repliement
A la fin de l’exécution des travaux l’entreprise est tenu de livrer l’ouvrage prêt à fonctionner d’après le
contrat de marché : pour cette raison elle est obligée de rapatrier le matériel de production vers ces dépôts, d’évacuer les granulats
restant ainsi que les déblais excédentaires, mais aussi de procéder au nettoyage des ouvrages, ainsi qu’aux travaux de finition
complémentaires. Tout cela nécessite un budget et sera en conséquence facturé au Maître d’ouvrage.
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B°/ Les Préparations de Terrain et Terrassements :
Ce sont tous les travaux nécessaires sur le site avant tout début des travaux d’exécution de l’ouvrage.
m3.
En dehors des démolitions on a les descentes de gravois, y compris les chargements plus les déchargements ainsi que leur
évacuation à la décharge publique qui est métrée à part (l’unité est le m 3) si toute fois le prix unitaire affecté ne prend pas en
compte ces évacuations.
b) Les déposes : L’unité de métré est la pièce ou l’unité. Elles concernent le démontage des portes
portes-fenêtre ou fenêtre, le démontage des appareils sanitaires, de plomberie, d’électricité ou de climatisation, de sécurité
incendie etc.
Les décapages : Consiste à enlever la terre végétale (terres souillées) sur 1 e profondeur de 10 à 30 cm
(variable). La surface de décapage est étendue à la surface d’assise des ouvrages majorée d’un débordement de 2 m de part et
d’autre. L’unité de métré est le m2.
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Les fouilles en rigoles : sont des fouilles linéaires (en tranchée ou canalisation) destinées à recevoir des
canalisations, des câbles, des semelles filantes, des murs de soubassement de sous-sol ou de cave. Généralement la largeur de
fouille = 2 x largeur de l’ouvrage. L’unité de métré est le m3.
Les fouilles en puits : ce sont des fouilles destinées à recevoir des semelles isolées, des piliers, des cages
d’ascenseur etc. Ces fouilles sont exécutées sur une petite surface pour une profondeur importante. L’unité de métré est le m 3.
Les fouilles en pleine masse : elles sont appelées excavation car destinées à enlever des volumes ou des
masses de terre importante on les exécute pour la réalisation du radier générale, des sous-sols etc.
Les évacuations : après avoir procédé aux fouilles, certaines terre de qualité peuvent être réutilisées pour les
remblais. Les terres excédentaires stockées en périphérie du chantier doivent être évacuées à la décharge publique.
Les fouilles en galerie : Elles sont exécutées sous terre et sont destinées à relier deux ou plusieurs points.
C’est l’exemple des tunnels, des galeries d’extraction des minerais etc.
b) Les Remblais : Ils sont le plus souvent effectués par des terres d’apport ou sable d’excellente
qualité (sable de dune ou sable de bonne qualité provenant des fouilles). Il ne faut pas oublier de tenir compte du foisonnement
lors des commandes de sable de remblais. On distingue : les remblais de masse ; les remblais contre fondation ; les remblais sous
dallage. L’unité de métré est le m3.
NB : Pour l’exécution des remblais il est conseillé d’exécuter des couches successives d’épaisseur de 10 à 30 cm, soigneusement
arrosées puis compactées et damées.
c) Les Evacuations : Elles concernent les terres végétales souillées, les déblais de mauvaises
qualités ainsi que les terres excédentaires provenant des fouilles. Au début elles sont stockées en périphérie du chantier ; c’est par
la suite qu’elles seront évacuées à la décharge publique. L’unité de métré est le m 3 ; Il ne faut pas oublier de tenir compte du
foisonnement.
Il se définit comme étant la partie porteuse du bâtiment (structure porteuse, squelette, ou ossature du bâtiment).
Cependant son élimination présente des dangers ou des risques d’écroulement de l’édifice. On distingue deux systèmes porteurs
dans le gros œuvre :
Système par Murs Porteurs : Constitué essentiellement de murs porteurs reposants sur les fondations ou
ouvrages d’infrastructure. On peut citer les murs de sous sol, de cave, de soutènement, les murs gouttereaux, pignons, de refend,
d’échiffre, les murs long – pan etc. Ces murs seront dimensionnés en fonction des charges qu’ils supportent ou qu’elles
transmettent.
Système à Plan Libre : Encore appelé système par points porteurs (poteaux poutres) ; il se compose, en dehors
de l’infrastructure, de poteaux, de longrines, de poutres, de planchers sans compter les balcons, les auvents, les passerelles etc. On
peut citer l’exemple des charpentes légères ou des structures en béton armé.
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a) Les fondations superficielles : Constituées par les semelles isolées, les semelles filantes et le
radier général. Ces éléments peuvent être armés ou non. On adopte des fondations superficielles dans le cas où le bon sol est
facilement accessible par fouilles traditionnelles.
b) Fondations profondes : Elles sont exécutées dans le cas ou le niveau du bon sol est accessible
mais très profond (les fondations sur puits, les pieux battus, les pieux moulés, les pieux forés, les micro pieux etc.). Dans le cas où
ces bons sols seraient inaccessibles, on adoptera des pieux flottants ordinaires ou coniques : association entre radier général,
longrines et pieux frottants.
On désigne par second œuvre toutes les parties de finition qui ont pour principale rôle d’apporter (à l’ouvrage)
le confort, la protection, la fonctionnalité, l’esthétique et la sécurité. Les équipements font parties intégrantes du second œuvre,
mais cependant nous avons de plus en plus tendance à les classer à part.
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mais aussi les talons aiguilles ; l’H2O signal une présence ou une exposition assez fréquente de ces locaux à l’humidité ; les agents
chimiques sont relatifs à des produits agressifs utilisés pour les besoins de l’activité dans ces locaux.
Dans la gamme de ces revêtements on peut distinguer les revêtements fixes ou scellés des revêtements souples :
Les Revêtements fixes ou scellés : On peut citer les dallettes en béton ou béton armé extérieures, les pavés
autobloquants, les carreaux en terre cuite, les carreaux en pierres naturelles, le marbre, les granito, les grés cérames, les grés
émaillés, les grés polis, les faïences, les pâtes de verre, les pierres de Rufisque ou de Ndiass, les carreaux plastiques, le linoléum…
A ces carreaux ou revêtements sont assortis des plinthes de même nature qui sont métrés au mètre linéaire (ml) tandis que les
revêtements de surface sont métrés au mètre carré (m²). Les revêtements sur maçonnerie sont métrés aussi au mètre carré.
Les Revêtements souples : Comme son nom l’indique ce sont des revêtement qui se désolidarisent facilement du
support. En cas de fixation on utilise des résines ou colle synthétique ou bien des colles à base d’amidon. On peut citer par
exemple le Papier Peint sur murs, les moquettes, les tapis en fibres ou laines (Tapis Persans), les tapis vinyliques, les tapis
plastiques…
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plancher poutres etc.) par des suspentes. Le métré des faux plafonds se fait au mètre carré ou bien de façon détaillée en tenant
compte des matériaux utilisés et du type de support.
- les faux plafonds de type artisanal : On distingue les faux plafonds en briquettes assemblées par rainures et languettes ;
les faux plafonds en clef de roseaux ; On a les faux plafonds en plâtre incorporant une armature en fibre ou projeté sur un
support ; mais aussi des faux plafonds en bois brut débité.
- Les faux plafonds de type semi industriel : Dans cette gamme, on a les faux plafonds en staff fabriqué à partir du plâtre,
de la fibre végétale jouant le rôle d’armature, de la glycérine permettant de faciliter le décoffrage des moules ou matrice.
Ces éléments en staff sont suspendus au plancher par le biais de suspentes et polochons (les polochons sont ensuite
entourés de filasses et de plâtre pour permettre aux plaques en staff de jouer de façon homogène rapport à
l’hygrométrie). on a des faux plafonds en bois (lattes, planchettes, planchers, contreplaqués, panneaux fibres, panneaux
multiplis, panneaux extrudés...). Pour ces faux plafonds en bois, on exécute des couvre joints ou des baguettes de
recouvrement au niveau des joints afin de résoudre les problèmes esthétiques.
- Les faux plafonds industriels : C’est d’utilisation très courante de nos jours. On a des éléments modulaires en plaques ou
en lamelles accroché à la structure secondaire suspendue au plancher par des suspentes. Ces éléments sont démontables :
ce qui permet l’accès aux gaines techniques. Les faux plafonds industriels sont parfois de type acoustique ou de type
isolant thermique avec utilisation de matériaux spéciaux ou protection contre l’incendie : système d’ignifuge.
Le Liant c’est un produit liquide qui a pour rôle de mouiller chaque grain des constituants
pour constituer un feuil au séchage. Il sert à lier les grains du pigment (c’est la colle). Il peut être d’origine animale, végétale :
amidon, alguinote, colle cellulosique ou synthétique : acétate de vinyle. Ce sont des liants aqueux, des résines ou des huiles : huile
d’œillette ou de ricin.
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Les peintures à l’huile : Le solvant utilisé est de l’huile végétale ou artificielle. Ce sont des peintures très résistantes et qui sont
lavables au détergeant. Cependant elles jaunissent sous l’action des rayons ultra violets du soleil.
Les peintures acryliques : qui sont des émulsions C.A.D. obtenu par mélange de deux liquides non miscibles plus adjonction
d’un agent stabilisant avant brassage mécanique. Ces peintures sont très utilisés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur et ceci
grâce au coût de revient intéressant.
Il existe d’autres types de peintures dites peintures spéciales : on a les peintures ignifuges ou
intumescente qui protègent contre la propagation du feu. Les peintures antirouilles à base de sels métalliques dissouts dans un
solvant : exemple le minium de plomb ; Les peintures fongicides (contre la prolifération des champignons) ; Les peintures
insecticides ; Les peintures marines utilisées dans la construction navale (ambiance agressive : sels) ; On a aussi les peintures
bitumineuses (flinkote) et les peintures hydrofuges sur maçonneries. De nos jours, on assiste à l’émergence de peintures
décoratives qui s’appliquent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le métré de la peinture se fait au mètre carré et par couche
appliquée. Cependant, il est déterminant de procéder au préalable aux travaux préparatoires du support, aux badigeonnages à la
chaux ou à l’application d’enduits de lissage.
b°) Les Vernis : Son rôle est de protéger certaines parties d’ouvrage tout en leur donnant une
esthétique particulière. On peut citer les vernis cellulosiques qui constituent un feuil ou un film transparent, mettant en évidence
les qualités du support ayant déjà reçu un colorant. Il existe aussi des vernis colorés appliqués sur des supports métalliques comme
la menuiserie Alu. Le métré se fait au mètre carré et par couche appliquée.
c°) La Vitrerie : Peut être utilisée dans la menuiserie pour l’éclairage ainsi que l’habillage des
façades légères. Il a un rôle d’isolant thermique et phonique s’il est double. Il joue aussi le rôle de protection solaire s’il est
réfléchissant (verre top sol ou réfléchissant). On utilise, pour des raisons de sécurité, du ver armé encore appelé blindage surtout
au niveau des Banques mais aussi au niveau des portes et fenêtres des résidences des grandes personnalités. Au niveau des hublots,
pare-brise et issue de secours le verre incorpore une feuille plastique qui évite la cassure en lamelle. Le métré du vitrage se fait au
mètre carré.
différents fluides : ces types de bardage sont encore appelés des panneaux sandwich.
Le métré des façades légères se fait au mètre carré ou de façon détaillée.
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E°/ Les Equipements :
On considère comme équipements l’ensemble des ouvrages qui favorisent la fonctionnalité de l’édifice ainsi
que le confort, la sécurité et l’hygiène. Comme équipements on a :
1°) L’Electricité
La distribution se fait depuis le poteau (SENELEC) qui alimente un tableau général basse tension
(TGBT) pour le courant faible de basse tension ou bien un poste transformateur pour le courant fort (moyenne et haute tension).
Les schémas électriques seront établis selon le principe du Schéma Unifilaire qui répartit les circuits différentiels avec leurs
protections tout en permettant le calcul du Bilan de Puissance à souscrire.
L’architecte aura à établir les plans d’électricité sommaire de principe (pour le choix de l’emplacement et le type d’appareillage à
implanter) et c’est au BET (bureau d’Etude Technique) de dimensionner les circuits et les protections tout en élaborant les plans
d’exécution détaillés d’électricité (schémas multifilaires). Dans une installation électrique on distingue les circuits, les protections
et l’appareillage.
a°) Les Circuits : Ils sont également composés de fileries et de câblages appelés conducteurs , de
canalisations ou de gaines dans lesquelles passent les conducteurs (les fourreaux, les goulottes, les moulures, les chemins de câble
etc.). Les circuits seront différenciés ; c'est-à-dire qu’il y aura un circuit par niveau ou par appartement avec des sous circuits : Un
pour l’éclairage, Un pour les prises et Un pour la force et l’électroménager. Une fois que l’on atteint un nombre supérieur ou égal
à 8 (huit) au niveau de chaque sous circuit, il sera conseillé de diviser ce sous circuit en 2 ou plusieurs autres circuits. Les circuits
sont métrés au mètre linéaire.
b°) Les Protections : La protection principale est constituée par le Disjoncteur. Ensuite il existe des
protections secondaires au niveau des coffrets que sont les fusibles. Comme autres protections, on peut citer la prise de terre
branchée aux masses métalliques (pour les défauts d’isolation) ; le Parafoudre ou Paratonnerre. La protection a pour principal rôle
d’isoler le circuit concerné en cas de disfonctionnement.
c°) L’Appareillage : On a le compteur, le disjoncteur (protections principales ou primaires, les coffrets à
fusibles (protections secondaires) ; les interrupteurs, prises, luminaires, les minuteries, les boutons poussoirs, les linolithes, les
contacteurs les brasseurs d’air etc. Le calcul du Bilan de Puissance se fait au niveau de l’appareillage, et ceci en faisant la somme
des puissances avec application d’un coefficient de simultanéité qui tient compte de la probabilité de l’utilisation simultanée des
appareils. L’appareillage est métré à l’unité ou à la pièce.
2°) La Plomberie Sanitaire : Elle comprend l’alimentation en H2O potable et les évacuations.
a°) L’alimentation en eau potable : Elle s’effectue depuis le compteur de la SDE, et à travers
des canalisations en PVC, en cuivre, en acier galvanisé etc. Cette alimentation incorpore un certain nombre d’appareils qui sont :
la robinetterie, les vannes d’arrêt, les pommes ou colonnes de douche, les mélangeurs et mitigeurs. Pour le branchement son métré
se fait forfaitairement ; quant à l’appareillage et les canalisations ou collecteurs, leur métré se fait de façon détaillée en tenant
compte de la fourniture et pose des canalisations (Ml), de F et P des raccords et accessoires (U ou P) et enfin de F et P de
l’appareillage (U ou P).
b°) Les évacuations : On peut distinguer les évacuations en eau usées (H 2O de cuisine, des
douches, des lavabos, buanderie, urinoirs, bidet…) ; les eaux vannes (H2O des WC plus matières organiques en suspension) ; et les
eaux pluviales.
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- Les eaux usées : le circuit d’évacuation est le plus souvent indépendant dans le cas d’un système d’assainissement
individuel (par puits perdu ou cuve étanche). Dans le cas d’un assainissement collectif ses eaux usées sont directement évacuées à
l’égout (système unique pour tout à l’égout, et système séparatif dans le cas contraire). Ces eaux usées peuvent être traitées et
rejetées ou réutilisées.
- Les eaux vannes : ce sont les eaux provenant du WC et comportant des matières organiques. Leur évacuation se fait à la
fosse septique, à la fosse étanche, ou à l’égout.
- Les eaux pluviales : ce sont les eaux de ruissellement collectées aux niveau des espaces non couvert, ainsi que les eaux
de pluie provenant de la toiture. Leur évacuation se fait à l’égout ou vers un exutoire.
NB : Certaines villes disposent d’un réseau d’alimentation en gaz de ville ; dans ce cas ce poste sera traité de la même façon que la
plomberie en tenant bien sur compte de sa spécificité.
3°) L’Assainissement :
C’est un système permettant le stockage et traitement des eaux spoliées avant leur rejet. Les ouvrages
peuvent être visibles ou enterrés. On distingue l’assainissement autonome et assainissement collectif :
a°) Autonome : C’est un système adopté dans les cités dépourvues de système d’assainissement
collectif. On peut citer :
- La fosse Etanche : qui est une fosse réalisée selon les techniques de cuvelage ou caissons étanches. La fosse étanche
joue le rôle de bac de rétention des effluents (sans possibilité de filtration).
- La fosse septique : c’est une fosse qui comprend généralement 2 à 3 bacs de décantation dont l’un est appelé lit bactérien
(la ou s’effectue la décomposition des matières organiques par les bactéries et micro-organismes anaérobiques pour donner des
solutés). Une fosse septique est toujours reliée à un système de filtration (puits perdus ou épandage).
- L’Edicule : C’est un système composé d’un bac de rétention de section carrée, rectangulaire ou circulaire comportant un
dispositif permettant aux populations de se soulager. Cependant, il faudra prendre les mesures idoines afin d’éviter de contaminer
les nappes phréatiques.
b°) Collectif : C’est un système très pratique utilisé dans les grandes agglomérations ou cités pour
l’évacuation et le traitement des eaux usées. Le collecteur local est appelé égout et est situé sous les réseaux de voirie sauf dans le
cas d’un canal à ciel ouvert ou couvert destiné à la collecte des eaux pluviales. Chaque concession ou parcelle peut être branchée
directement sur ce système d’égout grâce aux regards prévu à cet effet. L’égout est directement relié à un système de conduits qui
déverse les eaux vers un exutoire naturel (fleuve, rivière, mer etc.) après traitement au niveau des stations de traitement et
d’épuration.
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- Le Split système : pour palier aux inconvénients du système de climatisation Windows ou fenêtre, les fabricants ont mis
sur pied le Split système qui est un climatiseur individuel (CAD, permettant le traitement autonome d’un seul local). Il est
composé d’un compresseur vers l’extérieur qui permet de produire du froid grâce à un liquide frigorifique incorporé. Ce froid est
envoyé à travers des gaines fourreautées et isolées thermiquement vers un convecteur ou évaporateur situé à l’intérieur du local à
conditionner. Ce convecteur munit d’un ventilateur sera chargé de diffuser le froid dans le local. L’avantage du Split système est la
possibilité de régler le choix de la température plus l’orientation des lamelles au niveau de la bouche de soufflage.
b°) La climatisation semi centralisée et centralisée :
- La climatisation semi centralisée : on a l’exemple des multi-Splits qui sont composés d’une batterie de compresseurs
mono blocs ou condenseur unique suffisamment dimensionné, de gaines d’alimentation et de plusieurs convecteurs ou
évaporateurs situé dans des locaux différents à conditionner séparément. Chaque local est autonome du point de vue traitement et
du choix de la température.
- La climatisation centrale : pour la climatisation centrale on peut citer l’exemple des VMC (ventilation mécanique,
contrôlée) le dispositif est le suivant. On a des batteries de filtres qui aspirent l’air ambiant tout en le filtrant (cette méthode permet
de contrôler la teneur des différents constituants de l’air), d’un système de refroidissement (centrale d’H 2O froide ou H2O glacée)
et enfin de cassettes d’aération ou de soufflage pour le traitement des différents locaux. Ces systèmes sont reliés par des
canalisations (gaines isolantes et conduits isolants aussi) ; et à l’intérieur des pièces traitées il faudra prévoir des bouches
d’extraction de l’air vicié spolié.
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F°/ Les Aménagements extérieurs, VRD et Espaces verts :
Au-delà du bâtiment construit, le métré s’attellera à quantifier et à estimer tous les ouvrages relatifs à
l’aménagement extérieur : CAD les VRD et l’espace vert.
- Les VRD : concernant les VRD on aura à procéder au métré forfaitaire ou détaillé en fonction de chaque lot spécifique
(voirie, aire de stationnement, le réseau d’assainissement extérieur plus les regards de visite, le réseau d’éclairage
extérieur, le réseau d’adduction d’eau, de téléphone, la guérite ou poste de contrôle..)
- Les bordures de jardin, de chaussées et d’allées.
- Les espaces verts : ce sont des espaces extérieurs aménagés destinés à recevoir le végétal. On a les aires gazonnées, les
parterres de fleurs, les plantations de haies, les plantations d’arbres et d’arbustes etc. Le métré peut se faire de façon
forfaitaire ou détaillé.
- Les espaces aménagées avec des matériaux minéraux : on peut distinguer les bacs à sable, les aires minéralisées avec
graviers ou dallages ou carrelage, les plans d’eau, cascades, bassins aquatiques et aquariums…
- Le mobilier urbain : les bancs publiques, les poubelles, les stèles et monuments, les panneaux publicitaires, les toboggans,
balançoires, saute moutons etc.
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Chapitre 3°/. LES PHASES D’ELABORATION DE PROJET ET LES
DOCUMENTS DU METRE
Maître d’ouvrage Maître d’œuvre BET Génie Civil BET Génie Méca.
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Chapitre 4°/. LES DIFFERENTS TYPE DE METRE
I- LE METRE FORFAITAIRE
Nous pouvons obtenir le coût du métre carré de plancher construit du bâtiment par la formule :
par rapport à un projet ou bâtiment existant. Ce qui nous permettra de définir le standing du bâtiment.
Les différents types de standing : Très économiques, économiques, moyen standing, haut standing, très haut
standing, le luxe…
Généralement pour la forme très économique, nous avons la surface, Parcelle avec la surface : S = 150m2
avec la toiture à simple pente.
Economique l’amélioration commence avec la S = 250
A l’étape de standing nous observons des planchers horizontaux.
Et haut standing les villas.
Les coûts incorporent l’électricité et plomberie.
Pour les très économique le montant varie entre
- 60 à 100 000 F / m2 de plancher couvert
- Economique 100 000 à 150 000 F / m2 plancher couvert
- Moyen standing 125 à 200 000 / m2
- Haut standing 200 à 250 000 F / m2
- Très haut standing 150 à 200 voir 300 000 F /m2
- Luxe plus de 300 000 F /m2
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METRE, LECTURE DE PLAN ET PREPARATION DE DEVIS PROFESSEUR : Mbaye DIOP Architecte DPLG-Fr. Cel : 554 07 17
COORDONNATEUR PRINCIPAL DU CABINET D’ARCHITECTURE « G2D CONCEPT » ; SACRE CŒUR III VDN ; VILLA N° 10134 ; TEL : 860 27 21
1 Garage 12,5 m2 x 130 000 x 0,7 = 1 137 500
2
1 débarras 4 m x 130 000 x 0,5 = 260 000
Toilette ext. 8 m2 x 130 000 x 1,15= 1 196 000
Circulation 20 m2 x 130 000 x 0,8 = 2 080 000
1,3 coefficient pondération tient compte de traitement
50 représente traite d’une manière ordinaire.
II- LES TECHNIQUES D’AVANT METRE
S’appliquent sur l’APS ou le dossier d’exécution niveau APS
Ils s’appliquent aussi sur les documents graphiques (plans + dessins) et les pièces écrites (description
générale, CCTP)
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