Soza Chapitre II Fini PDF
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Soza Chapitre II Fini PDF
Figure I.1: Illustration des notions de transfert de chaleur, de température et d’équilibre thermique. 5
Figure I.2: Les trois mécanismes de transfert de la chaleur. ................................................................ 7
Figure I.3: Résistance global au transfert. .......................................................................................... 11
Figure I.4: Contact et échange de chaleur avec la paroi. ................................................................... 12
Figure I.5: Différentes énergies contenues dans le transfert de chaleurs par rayonnement............... 13
LISTE DES EQUATIONS
La chaleur s’écoule sous l’influence d’un gradient de température des hautes vers les basses
températures. La quantité de chaleur transmise par unité de temps et par unité d’aire de la
surface isotherme est appelée densité de flux de chaleur
1 ∂Q
φ =𝑆 ∗ [I. 1]
∂t
II.1.4.1 Conduction
La conduction est une transmission de chaleur dans la masse d’un milieu matériel, les zones
chaudes cédant de la chaleur à celles qui le sont moins. C’est le cas lorsqu’on chauffe
l’extrémité d’une barre. Au plan corpusculaire, l’interprétation est la suivante : une zone
chaude est occupée par des particules à vitesse élevée, par définition même de la température.
Le mouvement brownien (aléatoires) fait constamment passer des particules d’une zone à
l’autre ; mais entre zones à températures inégales, les particules ont des énergies cinétiques
différentes ; le brassage a pour effet de transférer de l’énergie cinétique d’agitation, des zones
chaudes vers celles qui le sont moins. La manifestation macroscopique en est un transfert de
chaleur. C’est donc un mécanisme de chocs qui intervient.
Le transfert de chaleur par conduction caractérise tous les transferts de chaleur qui
s’effectuent dans les parois séparant deux corps à des températures différentes. C’est le cas
des surfaces d’échange des échangeurs de chaleur, mais c’est aussi celui des murs et vitrages
d’un bâtiment, des cuves contenant des liquides chauds ou froids, des parois des fours, etc.
Il est courant que les parois soient constituées de plusieurs matériaux ayant chacun un rôle
spécifique (réfractaire, revêtement anticorrosion, isolant thermique, etc.) et qui sont des parois
composites à travers lesquelles s’effectue le transfert de chaleur.
𝚽 = −𝝀. 𝑺.𝒈𝒓𝒂𝒅 [I. 2]
II.1.4.2 Rayonnement
Le rayonnement est un transfert d’énergie sous forme d’ondes ou de particules, qui peut se
produire par rayonnement électromagnétique (par exemple : infrarouge) ou par une
désintégration (par exemple : radioactivité α). Par conséquent, le transfert peut se réaliser dans
le vide. L’exemple caractéristique de rayonnement est celui du soleil dans l’espace.
En physique, le terme radiation ou son synonyme rayonnement désigne le processus
d’émission ou de transmission d’énergie sous forme de particules ou d’ondes
électromagnétiques les radiations électromagnétiques (ondes radio, infrarouge, lumière,
rayons X, rayons gamma) ainsi que les rayonnements particulaires (particules alpha, bêta,
neutrons). Le terme de ̏ rayonnement ̋ désigne également l’énergie ainsi émise et propagée,
qui est aussi appelée ̏énergie rayonnante ̋. On parle aussi de rayonnement lumineux, et de
rayonnement calorique.
𝚽 = 𝝈. 𝜺𝒑𝑺. 𝑻𝑷 𝟒 − 𝑻∞ 𝟒 [I. 3]
Avec :
Φ : Flux de chaleur transmis par convection (W)
𝜎 : Constante de Stefan (5,67.10−8𝑊𝑚−2𝐾 −4)
𝜺𝒑 : Facteur d’émission de la surface (0 < 𝜺𝒑≤ 𝟏)
𝑇𝑃 : Température de surface du solide (K)
𝑇∞ : Température du milieu environnant la surface (K)
S : Aire de la surface (𝑚2)
II.1.4.3 Convection
La convection est le phénomène observé entre un fluide en mouvement et une paroi,
phénomène principal dans la plupart des échangeurs de chaleur. La cause profonde est encore
une agitation des particules fluides, mais à une échelle beaucoup moins microscopique. Les
parcelles de matière au contact de la paroi (chaude par exemple) s’échauffent par conduction ;
le mouvement du fluide reporte ces parcelles dans la masse où elles cèdent par mélange une
partie de la chaleur reçue ; d’autres les remplacent à la paroi et ainsi de suite.
Quant au mouvement du fluide, il peut avoir deux causes. Ou bien il est imposé de l’extérieur
par une machine (pompe, ventilateur, compresseur) ; c’est la convection forcée, ou bien le
contact du fluide avec la paroi plus chaude ou plus froid crée des différences de masse
volumique, génératrices de mouvement au sein du fluide ; c’est la convection naturelle.
Rigoureusement, même en convection forcée, les différences de densité créent un écoulement
parasite, en général insignifiant par rapport à l’écoulement principal. On parle de convection
mixte quand les deux phénomènes ont de l’importance.
Les applications du transfert de chaleur par convection sont beaucoup trop nombreuses. Pour
que l’on puisse envisager de les citer toutes. Elles interviennent chaque fois que l’on chauffe
ou que l’on refroidit un liquide ou un gaz, qu’il s’agisse de faire bouillir de l’eau dans une
casserole, du radiateur de chauffage central, du radiateur associé au moteur d’une voiture ou
de l’échangeur dans un procédé, évaporateur ou condenseur. La convection s’applique même
si la surface d’échange n’est pas matérialisée par une paroi, ce qui est le cas des condenseurs
par mélange ou des réfrigérants atmosphériques, voire des sécheurs à air chaud. Dans ce qui
suit nous considérerons la conduction plus significative que la convection.
C’est le transfert de chaleur entre un solide et un fluide, l’énergie étant transmise par
déplacement du fluide. Ce mécanisme de transfert est régi par la loi de Newton :
𝚽 = 𝒉. 𝑺. 𝑻𝑷 − 𝑻∞ [I. 4]
Avec :
Φ : Flux de chaleur transmis par convection (W)
h : Coefficient de transfert de chaleur par convection (W. 𝑚−2. °𝐶 −1)
𝑇𝑃 : Température de surface du solide (°C)
𝑇∞ : Température du fluide loin de la surface du solide (°C)
S : Aire de la surface de contact solide/fluide (𝑚2)
II.1.4.4 Mesure de la quantité de chaleur
Des expériences quotidiennes montrent que la quantité de chaleur à apporter à un corps pour
augmenter sa température dépend :
De l’augmentation de la température ∆𝑇que l’on désire lui communiquer ;
De la masse m du corps à chauffer
De la nature du corps à chauffer
La quantité de chaleur Q qu’il faut apporter à un corps de masse m pour faire passer sa
température de 𝑇1 𝑒𝑡 𝑇2 est donnée par la formule :
𝑸 = 𝒎𝒄∆𝑻 = 𝒎𝒄 𝑻𝟐 − 𝑻𝟏 [I. 5]
Q : flux thermique en W
A : surface d’échange en m²
II.1.6 Caractéristiques des différents modes
II.1.6.1 Expression générale de la transmission de chaleur en conduction et convection
Le flux thermique transmis dans l’échange de chaleur entre deux fluides au travers d’une
paroi (conduction au travers de la paroi et convection de part et d’autre) dépend des
conditions dans lesquelles est réalisé l’échange. Les deux facteurs essentiels qui gouvernent
l’échange thermique sont :
L’écart de température qui existe entre le fluide chaud et le fluide froid. Celui-
ci constitue l’élément moteur de la transmission de chaleur qui ne peut, bien
entendu, avoir lieu que si les températures des fluides sont différentes.
On l’appelle aussi potentiel thermique et le flux thermique qui s’établit est d’autant plus grand
le potentiel thermique est plus élevé. Les résistances que la chaleur rencontre dans la
circulation entre les deux fluides. Elles sont caractéristiques des modes de transmission de la
chaleur : convection pour chacun des fluides et conduction pour la paroi qui les sépare.
Regroupées, elles se traduisent par une résistance globale R à la transmission de chaleur et il
va de soi que plus la valeur de celle-ci est élevée, plus le flux thermique est faible pour un
même potentiel thermique.
On aboutit ainsi à l’expression générale de la transmission de chaleur en conduction et
convection
ΔT
ɸ = [I. 7]
𝑅
Dans une industrie de procédés mettant en œuvre des fluides, comme le raffinage et la
pétrochimie, les mécanismes d’échange de chaleur dans les matériels thermiques comportent
presque toujours un échange par convection faisant intervenir un fluide et une paroi. Ce mode
transmission peut être décrit par un processus dans lequel interviennent les étapes
représentées sur le schéma ci-dessous.
Figure I.4: Contact et échange de chaleur avec la paroi.
D’une manière générale, lorsqu’un corps est exposé au rayonnement, l’énergie qu’il reçoit
(énergie incidente) peut-être :
Figure I.5: Différentes énergies contenues dans le transfert de chaleurs par rayonnement.
Dans la pratique, on constate que les bons émetteurs sont de bons récepteurs du rayonnement,
ce qui signifie que les matériaux dont l’émissivité est élevée ont des valeurs du facteur
d’absorption. Les matériaux les plus sombres ont les valeurs du facteur d’absorption les plus
élevées. Il ne s’agit en fait que d’une conséquence de leur aptitude à l’absorption : exposés à
la lumière du soleil, ces matériaux ne réfléchissent qu’une faible part du rayonnement incident
et paraissent sombres par opposition à l’argent poli qui en réfléchissant presque intégralement
le rayonnement incident a l’aspect blanc du soleil.
II.2 stockage thermique et les MCP
II.2.1 Introduction
Le stockage est un moyen privilégie pour une gestion optimale de l’énergie thermique. Il
permet en effet d’adapter la production aux besoins et de créer les conditions les plus
favorables à cette gestion en réalisant une relation constante entre l’énergie demandée et
l’énergie fournie. De plus, dans l’industrie, il peut contribuer efficacement à améliorer la
capacité de l’énergie stocké. Pour mieux comprendre le contexte dans lequel le stockage de
chaleur (Thermique), nous allons exposer dans la section suivante les différents techniques de
stockage d’énergie thermique.
II.2.2. Le stockage de l’énergie
Le stockage de l'énergie est l'action qui consiste à placer une énergie à un endroit donné pour
faciliter son exploitation immédiate on future. Par son importance dans notre civilisation
grande consommatrice d'énergie, le stockage d'énergie est une priorité économique. Il
concourt à l'indépendance énergétique, c'est-à-dire à la capacité d'un pays à satisfaire par lui-
même ses besoins énergétiques. De ce fait, le stockage d'énergie est souvent l'objetd'une
attention particulière de la part des pouvoirs politiques, surtout dans les pays fortement
dépendants de l'étranger. Par extension, le terme "stockage d'énergie" est souvent utilisé pour
décrire le stockage de la matière qui produira cette énergie.
II.2.3. Intérêt de stockage de l’énergie
Le stockage d’énergie est un enjeu à la hauteur de la consommation d’énergie primordial.
Pour les états, l’indépendance énergétique est stratégique et économiquement essentielle. Pour
les individus et les entreprises, une énergie disponible à la demande, sans coupure inopinée,
est un confort et une commodité pour la production. Même pour la production d’énergie, le
stockage est essentiel : en réalité, ce qu’on appelle couramment et économiquement
production d’énergie n’est pas physiquement, de la production, mais de la transformation d’un
stock d’énergie (thermique…) en énergie directement utilisable pour un travail (électricité…).
II.2.4 Les différentes techniques de stockage thermique
L’énergie thermique est la somme du potentiel et des énergies cinétiques des atomes et des
molécules qui composent la substance. A la suite de vibrations atomiques et moléculaires,
l’énergie thermique se produit dans la substance.
Ainsi l’énergie thermique peut être stockée comme un changement de l’énergie interne d’un
matériau en tant que peut être sensible, chaleur latente et thermochimique, ou en combinaison
de ces derniers.
Un aperçu des principales techniques de stockage de l’énergie thermique est illustré a la
figure….
𝑄 = 𝑚(ℎ𝑓 − ℎ𝑖 )
𝑄 = 𝑚 𝐶𝑝 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑖 ) [𝐽]
Il est donc utilisé des matériaux à forte capacité thermique qui emmagasineront un maximum
d’énergie. Mais ces matériaux doivent avoir d’autre priorités comme une stabilité a long
terme lors des cycles thermiques, la compatibilité avec le récipient de stockage et également
un cout raisonnable.
Le classement du type de stockage par chaleur sensible stockage, en particulier de son état
physique. On définira ainsi :
Le stockage par un fluide (l’eau, l’huile, des sels fondus).
Le stockage par un solide (pierre, métaux…).
Certaines propriétés des substances utilisées comme matériau de stockage de chaleur sensible
sont données dans le tableau II.1.
Matériaux Densité Chaleur spécifique Capacité thermique
volumique
Argile 1458 879 1.28
Briques 1800 837 1.51
Grés 2200 712 1.57
Bois 2200 2390 1.67
Béton 700 880 1.76
Verre 200 837 2.27
Aluminium 2710 896 2.43
Ferre 7900 452 3.57
Acier 7840 465 3.68
Eau 988 4182 4.17
A. Métaux liquides
Les métaux liquides sont de bons candidats pour un système de stockage de chaleur sous
forme sensible. En effet, leur état liquide permet généralement une meilleure intégration au
système d’échange de chaleur.de plus, la vitesse de restitution de chaleur est généralement
élevée du aux effets convectifs qui se produisent a l’intérieur du liquide. Cette caractéristique
spécifique aux matériaux liquide leur procure par conte un plus grande autodécharge, résultant
en une plus faible autonomie pour une puissance donnée. Les principaux liquides utilisés sont
l’eau et les huiles thermiques.
B. L’eau
Etant un des matériaux le plus sensibles le plus accessibles et abondant au mode, l’eau a vite
été considéré pour une utilisation de stockage thermique sous forme sensible. L’essai a été
concluant pour certaines situations, car son utilisation comporte des nombreux avantages. Par
contre, certains inconvénients font que d’autre matériaux peuvent y être préférés dans certains
systèmes.
Le tableau suivant résume les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’eau dans un
système de stockage de chaleur sous forme sensible.
Avantages Inconvénients
Haute efficacité Autodécharge élevée
Chaleur spécifique élevée Pression de vapeur élevée
Faible cout Corrosifs a certains contenant
Très disponible
Très documenté
Aucune détérioration
C. Huiles
Le plus communs des matériaux liquides, après l’eau, pour un système de stockage thermique
sous forme sensible. La chaleur spécifique de certaines huiles est de 25 à 40 plus élevée que
celle de l’eau. Ils ont également une plus basse pression de vapeur ce qui permet de les utiliser
à une température de fonctionnement plus élevée. Les deux principales huiles qui ont retenu
l’attention pour une application de stockage de chaleur sont le therminol et la coloria-HT. Le
tableau suivant résume les avantages et les inconvénients des huiles.
Avantage Inconvénient
Chaleur spécifique élevée Très dispendieux
Non-corrosif aux contenants Toxique pour l’environnement
Disponible Inflammable
Faible pression de vapeur
Température de fonctionnement élevée
D. Métaux solides
Les métaux solides sont de bons candidats pour une application de stockage thermique. On
note notamment la roche, le conglomérat, le sable, les briques, les métaux, etc. l’énergie est
emmagasinée à basse température. De plus, aucun problème du a la pression de vapeur
comme c’est le cas avec l’eau. Le meilleur candidat de matériaux solide pour le stockage
thermique est la fonte, sa densité d’énergie est plus élevée que l’eau. Cependant, la fonte est
d’autres matériaux sont généralement préférés pour leur cout inférieur. Un autre candidat, la
fonte est très dispendieuse et d’autre matériaux sont généralement préférés pour leur cout
inférieur. Un autre candidat de premier choix est la roche. Utilisé sous forme de lit de pierre,
l’énergie peut y être emmagasiné en laissant le fluide caloporteur circule directement entre les
pierres et le biais d’un échangeur thermique. Un dernier type de matériaux à considérer et les
métaux. Ils ont d’avantage d’avoir une excellente conductivité thermique et peuvent résistés a
des très hautes températures. Leurs utilisations sont considérées généralement dans des
applications nécessitant une conductivité thermique élevée. Les résidus industriels de cuivre,
le fer, de fonte et d’aluminium sont de bons exemples de métaux potentiels
E. Roches, béton et briques
Ayant des caractéristiques très rapprochées, les roches, le béton et les briques formant une
catégorie à haut potentiel d’utilisation come matériaux dans un système de stockage
thermique sous forme sensible. Leur stabilité à long terme, leur prix abordable en font de bons
candidats. Par contre, leur faible conductivité thermique ainsi leur faible chaleur spécifique
font que d’autres matériaux leur soient souvent préfères. Le tableau suivant résume leur
avantages et inconvénients.
Avantages Inconvénients
Excellente stabilité cyclique Faible chaleur spécifique
Chimiquement stable Faible conductivité thermique
Disponible
Abordable
F. Métaux
La principale caractéristique qui fait que les métaux être intéressants pour un système de
stockage de chaleur sous forme sensible est leur grande capacité thermique ; celle - ci leur
permet une absorption rapide de la chaleur ; main également une dissipation rapide ; ce qui
implique une grande autodécharge ; une faible autonomie et une efficacité réduite pour ces
raisons , ils seront principalement utilisés dans des applications de courte durée le tableau
suivant résume leur avantage et inconvénients
Avantages Inconvénients
Conductivité thermique élevée Tres dispendieux
Chimiquement stable
Disponible
Recyclable
Dans le cas d’un corps pur on trouve une courbe de variation des températures analogue à
celle présentée figure padan le chauffage du matériau avant sa température de fusion, on
observe une variation linéaire de la température en fonction du temps tandis que pendant le
changement d’état la température reste constante.
𝑇𝑓 𝑇2
∆𝐻 = ∫ 𝑚 ∗ 𝐶𝑆 (𝑇)𝑑𝑇 + 𝑚 ∗ 𝐿 + ∫ 𝑚 ∗ 𝐶𝐿(𝑇)𝑑𝑇 [𝐽]
𝑇𝑖 𝑇𝑓
A priori aucun matériau à changement de phase ne peut satisfaire tous ces critères beaucoup
de matériau ont été étudiés comme de potentiels matériau à changement de phase, mais peu
d’entre eux sont commercialisés les matériaux à changement de phase classent en trois grande
familles : ORGANIQUE, INORGANIQUE et ETEUCTIQUE
II.2.7 Classification des matériaux à changement de phase
Il y a grand nombre de substance chimique qui peuvent être identifiés comme MCP du point
de vue de leur température de fusion et de leur chaleur latente de fusion cependant, excepté le
point de fusion se situant dans la température de fonctionnement souhaitée, une majorité de
ces substances ne répondent pas aux autres critères exigés pour servir de supports appropriés à
un stockage de chaleur.
En effet, aucun matériau ne peut avoir intrinsèquement toutes les propriétés requise pour un
support de stockage thermique idéal. Aussi ces matériaux sont employés tout en recherchant
les voies et moyens qui permettent d’éviter ou de compenser les inconvénients qu’ils présent
par des techniques appropriés adapter à chaque application. Par exemple, des ailettes
métalliques ont été employées pour augmenter la conductivité thermique des MCP, la sur
fusion peut être évitée par addition d’un agent de nucléation dans le matériel de stockage, et la
fusion non congruente est empêchée en ajoutant dans le MCP un agent épaississant ou un
gélifiant approprié.
On peut classer les MCP selon leur nature chimique en trois grand catégories :
Les composés organiques ; Paraffine, corps non paraffinées, Polyalcools.
Les composés inorganiques : Hydrates salins, sels, métaux, alliages.
Les eutectiques de corps inorganiques et/ou organiques.
Les matériaux à
changement de phase
Non Paraffine
Les sels Les
parafinique
hydrate métaux
[1] Salmi Somia, Etude numérique d’une convection naturelle en 2D par la méthode de
volumes finis, Mémoire du diplôme de Master en Mathématiques et Informatique,
Université de M’SILA, Année 2017/ 2018
[2] Pierre Cormault, Cours de Thermique théorique et pratique, Edition Janvier, 1999.
[3] Yves Jannot, Transferts thermiques, Ecole des Mines, Nancy, Cours 2ème année, 2012.
[4] Dominique Marchio et Paul Reboux, Introduction Aux Thermiques, Ecole des mines de
Paris, ISBN : 978291176293, 2008.