Supplement Joueurs Simplifie

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Supplément Spécial destiné aux Joueurs
Fait par Hida Séverin avec plusieurs guides et illustrations trouvés sur le web. Que leurs créateurs soient
ici remerciés.
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LES CLANS – TABLEAU RÉCAPITULATIF

NOM DAYMIO FAMILLES DAYMIO SPÉCIALITÉ CHAMPION

Dragon Togashi Yokuni Mirumoto Mirumoto Hitomi Guerriers (2 épées)

Kitsuki Kitsuki Yasu Magistrats, détectives

Agasha Agasha Tamori Shugenjas alchimistes

Togashi Togashi Yukoni Ise Zumi

Grue Doji Satsume Asahina Shugenjas, non violents, artistes

Daidoji Daidoji Uji Gardes du corps

Doji Doji Hoturi Courtisans

Kakita Kakita Yoshi Duellistes, artisans

Crabe Hida Kisada Hida Hida Kisada Guerriers Berserkers

Hiruma Hiruma Kage Eclaireurs de l’Outremonde

Kaiu Kaiu Utsu Ingénieurs militaires

Kuni Kuni Yori Shugenja Chasseurs de Maho tsukai

Yasuki Yasuki Hachi Marchands

Lion Akodo Toturi Akodo Akodo Toturi Bushis

Ikoma Bardes, historiens

Kitsu Shugenja des Ancêtres (Soden-senzo)

Matsu Matsu Tsuko Bushi

Phénix Asako Moines hermétiques

Isawa Shugenja adeptes du Vide

Shiba Shiba Ujimitsu Bushi

Scorpion Bayushi Shoju Bayshi Bayushi Shoju Bushi, courtisans

Shosuro Shosuro Ametsu Diplomates, acteurs, espions

Soshi Shosi Bantaro Shugenja de l’Ombre

Yogo Yogo Junzo Shugenja, gardiens du Secret

Licorne Shunjo Yokatsu Ide Ide Tadaji Ambassadeurs pacifiques

Iuchi Iuchi Karasu Shugenja, magie étrangère

Moto Moto Terumori Quêteurs de Mort

Otaku Otaku Kamoko Vierges de Bataille

Shinjo Shinjo Yokatsu Guerriers à cheval, shugenjas

Ronins Ronins de Clan

Véritables ronins

Familles
Hantei 38 Miya Hérauts
Impériales

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Otomo Courtisans

Seppun Gardes du corps de l’Empereur

Clans Mineurs Ichiro–Blaireau Bushis, gardes du Nord de Rokugan

Moshi–Mille-pattes Shugenja femmes, prêtresses d’Amaterasu

Shugenja, gardiens des terres du Clan du


Tonbo-Libellule Dragon

Faucon² Bushi, chasseurs de fantômes

Tortue² Bushi, clan de l’Empereur

Guêpe² Chasseurs de primes, archers

Kitsune-Renard Shugenja de la nature

Usagi-Lièvre Bushi, spécialistes de l’étude de la Maho

Suzumz-Moineau³ Bushi, cultivent eux-même leur terre, conteurs

Mante Marins, le plus puissants des clans mineurs

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¹ L’empereur n’est que le chef symbolique de cette famille.
² Ces clans n’ont pas de nom de famille actuellement.
³ Cherchent l’illumination par la pauvreté
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CHRONOLOGIE DE L'EMPIRE D'EMERAUDE

DATE EVÉNEMENTS

Chute des kamis sur terre. Hantei remporte le tournoi et devient le premier Empereur.
Fondation de Gisei Toshi, la première cité, par Isawa et ses disciples.
An
Fondation d'Otosan Uchi à l'emplacement de la Chute.
0-30
Kakita devient le premier Champion d'Emeraude et épouse Dame Doji.
La race des Kitsu se joint au Clan du Lion.
31 Début de la Guerre contre Fu-Leng.
42 Jour des Tonnerres. Shinsei défait Fu-Leng à l'aide des Sept Tonnerres.
43 Mort de Hantei I qui succombe aux blessures reçues durant la Guerre.
Premier concile sur le Shinséisme. Fondation de la Confrérie de Shinsei.
44
Fusion de la religion des Fortunes et du Tao en une seule croyance.
45 Shinjo et le Clan de la Ki-Rin quittent Rokugan pour aller explorer le monde.
50 Naissance d'Osano-Wo, fils du kami Hida et du Dragon du Tonnerre.
72 Découverte du prophète Uikku par le Clan du phénix.
80 Fondation du Clan du Renard par les samurai du Clan de la Ki-Rin restés à Rokugan.
82 Fondation du Clan de la Mante par Kaimetsu-Uo, fils d'Osano-Wo.
99 Mort d'Osano-Wo. Il devient la Fortune du Tonnerre et le patron des bushis.
Kuni Nakanu étudie les effets de la Souillure et réussit à créer des zombis. Son nom sera rayé
100
des archives impériales et ses écrits interdits.
110 Fondation du Clan du Blaireau.
200 Bayushi Aramoro est exécuté. Naissance des ninjas du Clan du Scorpion.
210 Disparition de Hida dans l'Outremonde.
245 Bataille du Lac des Pétales de Fleurs de Cerisiers.
250 Naissance de Togashi Hoshi, le fils du kami Togashi et d'une espionne du Clan du Scorpion.
Fondation de la famille Moto, constituée de gaijins adoptés par le Clan de la Ki-Rin toujours
300
en exil.
333 Bataille de la Rivière des Trois Pierres.
La Victoire par la Paix. Le Clan de la Grue fait cesser la guerre entre le Clan du Lion et celui
353 du Phénix.
Isawa Asahina rejoint le Clan de la Grue et fonde la seule famille de shugenjas de ce Clan.
Première Guerre des Clans. Le Clan du Crabe et celui de la Grue s'affrontent. La famille
387
Yasuki trahit le Clan de la Grue et s'allie au Clan du Crabe.
Fondation du Gozoku. Les Clans de la Grue, du Phénix et du Scorpion prennent le pouvoir.
390
L'Empereur devient leur marionnette.
398 Fondation du Clan du Moineau.

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Les Cinq Nuits de la Honte. Le Clan du Serpent, possédé par un Shuten Doji, est exterminé par
400 le Clan du Phénix.
Shinjo disparaît en affrontant l'Ombre vivante.
Des ambassadeurs gaijins se présentent à la cour impériale. Il leur est donné deux ans pour
440
prouver leur sens de l'honneur.
Bataille du Cerf Blanc.
442
Bataille des Mers Déchaînées. Les gaijins sont expulsés de l'Empire.
450 Fondation du Clan de la Tortue.
Fin du Gozoku. Hantei Yugozohime, la première Impératrice, bénéficie du soutien du Clan du
470
Lion et des lignées impériales et reprend le pouvoir.
Fondation des Adeptes du Sang par Iuchiban et Asahina Yajinden, qui forge les quatre Epées
500
Vampiriques.
Bataille des Tombes Volées. Iuchiban est découvert et défait. Il sera enfermé dans la Tombe de
Iuchiban.
510
Création du Champion de Jade, titre vite évincé par le Clan du Phénix qui crée les inquisiteurs
Isawa.
553 Bataille de Kenson Gakka.
Bataille du Pont des Marées. Le daimyo de la famille Daidoji se sacrifie pour sauver un
715
détachement du Clan du Crabe.
L'Oni Mangeur dirige la plus puissante horde vue depuis la Guerre contre Fu-Leng.
Prise du Château de la famille Hiruma.
716
Bataille de la Crête de la Vague. Grâce au sacrifice de Kuni Osaku, la famille Kaiu parvient à
construire la Grande Muraille. Le Clan du Crabe défait l'armée de Mangeur.
718 Bataille du Temple du Tonnerre.
Bataille de la Retraite Sanglante.
750 Bataille de la Rivière Endormie. Union des six Clans majeurs pour défaire Iuchiban, de retour.
Fondation des tsukai-sagasu de la famille Kuni.
751 Fondation du Clan du Lièvre.
Kitsu Taiko devient Maître du Feu. C'est la première fois qu'un Maître Elémentaire est issu
761
d'un Clan autre que celui du Phénix.
810 Fondation de la famille Kitsuki.
Retour du Clan de la Ki-Rin, devenu le Clan de la Licorne.
815
Bataille de la Plaine des Rives Blanches.
Bataille du Daisho Brisé.
827
Bataille du Lac des Pétales de Chrysanthèmes.
Bataille des Désolations Kuni. Le Clan du Crabe parvient à reprendre les terres de la famille
850 Kuni perdues durant la Bataille de la Crête de la Vague.
Bataille de Kyuden Tonbo. Fondation du Clan de la Libellule.
960 Nuit des Etoiles Filantes.
1090 Bataille de Kyuden Kitsune, également appelée Nuit des Cents Morts.

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1100 Bataille aux Gorges du Destin.
Hantei XXXVIII monte sur le trône. Doji Satsume devient Champion d’Émeraude en battant
1103
son père ; celui-ci lui remet la fonction de Champion de la Grue.
1109 Fondation du Clan de la Guêpe.
1119 Début de la campagne.

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LE KATANA
GÉNÉRALITÉS SUR LA FABRICATION :
!
Un sabre en acier dur est très tranchant, mais peut se casser facilement. Au contraire d'un sabre en acier
doux plus flexible, donc moins cassant mais qui par contre s'émousse plus vite.
Les recherches des forgerons Rokugani, et en particulier ceux de la famille Kaiu, débouchèrent sur la
conception d'un sabre fait d'acier et de fer de duretés différentes pour obtenir un noyau relativement
souple donc moins cassant, entre deux cotés durs donc moins flexibles, au-dessus d'une partie tranchante
la plus dure possible pour mieux couper.
Cette combinaison, unique en son genre, fait la particularité du véritable Katana.
Le procédé dit des trois couches assemblées, "san mai awase", peut être résumé comme il suit : Une barre
de fer doux est juxtaposée au-dessus d'une barre d'acier, ces deux barres sont "prises en sandwich" entre
deux barres de fer dur. Les barres sont assemblées et martelées en une longue barre rectangulaire. Cette
barre est martelée pour que l'acier dépasse, puis on lui façonne un tranchant. La lame brute est chauffée
dans un haut fourneau, puis trempée de telle façon que le tranchant soit extrêmement dur et le reste de la
lame relativement flexible. La partie tranchante est aiguisée, cette opération fait ressortir un motif ondulé
en vague a l'intersection du fer dur et de l'acier. Ce motif appelé "hamon" est unique pour chaque Katana,
il constitue l'équivalent d'une signature d'artiste. La lame est ensuite aiguisée a nouveau et donnée a un
polisseur qui, a l'aide de pierres de plus en plus fines, lui donne cette brillance légèrement bleuâtre qui fait
de cette arme un incomparable objet d'art.
Les quantités respectives d'acier et de fer utilisées, la façon dont les différentes barres sont juxtaposées, la
quantité de martelage, la durée de la chauffe dans le haut fourneau, la température de l'eau qui sert a la
trempe, la manière de répartir l'argile dont est recouverte la lame avant la trempe, sont les principaux,
mais non les seuls, secrets de fabrication du maître forgeron ; il ne les révélera qu'a celui qu'il a choisi
pour lui succéder. Il est facile de croire que de telles armes sont capables, dans des mains expertes, de
fendre l'acier.
Il y a à peu près une demi douzaine de personnes impliquées dans la construction d'un sabre. Le forgeron
s'occupe de la lame. Il commence avec un acier traditionnel appelé Tamahagane et plie et replie le
volume d'acier au marteau un certain nombre de fois. Puis il fabrique deux objets d'une part le shinganae,
un volume d'acier creux et d'autre part le Kawagane ou acier plein. Kawagane est plié maintes et maintes
fois et fini par être dur et ductile. Dans les assemblages simples, une pièce Kawagane est pliée autour
d'une pièce shinganae. Ainsi le shinganae permet à la lame de plier au lieu de casser à l'impact et le
Kawagane quant à lui permet d'avoir un tranchant fabuleux. Des méthodes plus compliquées peuvent
produire des épées faites avec 5 pièces d'acier différentes toutes forgées différemment. Le procédé de
pliage est suivi attentivement de très près pour contrôler l'uniformité et la teneur de l'acier en carbone. Un
forgeron accomplie peut dire à l'œil et au dixième de pourcentage près la teneur en carbone de l'acier.
Lorsque la lame du sabre est pliée convenablement, qu'elle est de longueur adéquate et qu'elle possède
une courbe qui siée au forgeron, ce dernier dégrossit les défauts à l'aide d'une pierre polie et peaufine les
détails. Puis vient le moment du polissage. Le polisseur utilise successivement différentes pierres pour
finir la lame. C'est lui qui est responsable du tranchant, mais ce n'est qu'une partie de son vrai labeur qui
consiste à faire ressortir la beauté de ce qu'a produit le forgeron. Bien polie, la complexité de l'assemblage
est alors révélé. Autrement, la lame est gâchée. Puis vient le tour du menuisier qui fabrique le saya
(fourreau).
Chaque saya est traditionnellement sculpté dans l'arbre nommé Ho. Il doit parfaitement épouser les
formes de la lame. Par conséquent chaque saya est unique. Le bijoutier lui, fabrique le habaki, qui est ce
petit morceau de métal situé entre le sabre et le fourreau et qui empêche la lame de tomber du saya.
L'ouvrage est finit par différents artisans. Ils s'occupent de faire la Tsuba (garde main), la Tsuka (poignée)
et le Menuki (l'ornementation). Combien peut-il y avoir de couches dans un sabre ? Des pliages et
repliages successifs, il en résulte un nombre de couches qui dépends strictement du forgeron lui-même.

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Shinganae est généralement plié10 fois, il en résulte 1000 couches différentes. Kawagane est plié de 12 à
16 fois, c'est selon le type d'acier et le forgeron, ce qui produit un nombre de couches allant de 4000 à
65000.
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«Nous narrons l'histoire de nos héros pour nous souvenir que nous aussi pouvons être grands»
Le Tao de Shinsei

L'UNIVERS DE ROKUGAN
Ce sont les histoires de dynasties fabuleuses qui bâtirent une Muraille, d'Empereurs qui conquirent des
continents, de paysans devenus samurai, de ronins qui vengèrent leur seigneur assassiné, d'un samurai qui
a écrit le plus incroyable ouvrage de stratégie de tous les temps. Ce sont des légendes tristes, que les
auteurs ont écrit avec leur sang et leurs larmes. Ce sont des histoires de héros perdus, d'honneur lavé, de
vengeance et d'amour. Ce sont toujours des leçons sur les vertus de nos âmes, les valeurs de l'Homme, la
grandeur de nos vœux. Ces histoires sont le courage, l'honneur, la fierté, la loyauté, la générosité, le
devoir, la justice. Ce sont les valeurs cardinales, celles qu'on enseigne à nos enfants, celle qui leur vaudra
le respect.

A- PRÉSENTATION GÉNÉRALE

C'est un Empire continental, baptisé Rokugan, ou Empire d'Emeraude, bordé par un océan parfois
capricieux, déchiré par des chaînes de montagnes si majestueuses que l'on prétend que les Dieux y trônent
certainement. Rokugan est une société féodale où la pauvreté des paysans contraste avec les richesses
éclatantes des nobles.
Articulé autour des castes et des familles, l'Empire d'Emeraude est dirigé par son Empereur, fils des
Cieux, qui règne sur une société à castes où les grandes familles, les clans, se partagent une terre inégale
et oeuvrent pour sa gloire.
La vie de chacun répond à des rituels et à des traditions immuables, empreints des enseignements des
ancêtres.
C'est surtout un Empire béni des Dieux qui depuis toujours observent et parfois interviennent sur la
destinée des humains. On y vénère les Fortunes et les Dieux, les kami, enfants du Soleil et de la Lune qui,
il y a mille ans de cela, donnèrent naissance au monde et à toute vie qui s'y développe.
C'est enfin un Empire menacé, tant par ses querelles intestines que par la menace des hordes maléfiques
de l'Outremonde, terre damnée qui vomit sa putréfaction à la frontière sud de l'Empire et qui n'a de cesse
de tenter de répandre sa vermine sur notre glorieux Empire.

B- LA LÉGENDE DE ROKUGAN.
Au commencement des temps était le néant. Quand le néant prit forme, le léger s ‘envola, créant le ciel et
les nuages, et le paradis. Continuant à s’élever, le léger forma le paradis. Pendant ce temps, le lourd
s’enfonça de plus en plus loin. Du paradis naquit trois Dieux Dont Les Noms doivent Etre tus. Ils créèrent
le premier homme et la première femme. Quand ceux ci descendirent sur Terre, ils nommèrent les choses
qu’ils voyaient. Lorsqu’ils eurent fini de nommer les êtres et les choses, ils reçurent leurs noms :
Amaterasu, le Soleil pour la femme, Onnotangu, la Lune pour l’homme. De leur union naquirent neuf
enfants : Hida, Doji, Togashi, Akodo, Shiba, Bayushi, Shinjo, Fu Leng et Hantei. Craignant pour son
pouvoir, Onnotangu commença à dévorer ses enfants porteurs du double héritage de la lune et du Soleil,
malgré les larmes d’Amaterasu. Amaterasu réussit à cacher son dernier fils, Hantei, et à le préparer à
combattre son père pour libérer ses frères et sœurs, pendant plusieurs siècles selon la légende. A la suite
d’une longue et terrible lutte, Hantei réussit à éventrer son père, libérant ainsi ses enfants. Mais

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Onnotangu attrapa Fu Leng au dernier moment. Hantei du trancher la main de son père pour libérer son
frère. Tous tombèrent sur terre, où le sang de la Lune mêlé aux larmes du Soleil donnèrent naissance aux
premiers humains. Fu Leng, séparé de ses frères et sœurs tomba dans une crevasse loin vers l’Ouest.
Lorsqu’il émergea, son long séjour sous terre l’avait à jamais transformé et corrompu. En touchant le sol,
les enfants de la Lune et du Soleil avaient perdu leur nature divine. Ils n’étaient pas non plus devenus
mortels. Voyant les débuts fragiles de l’humanité autour d’eux, ils décidèrent de conclure un pacte avec
les hommes. Ils les guideraient et les instruiraient , en échange les hommes les serviraient avec humilité et
constance. Ils décidèrent d’organiser un tournoi afin de déterminer lequel d’entre eux règnerait sur le
monde.
!
Les légendes s’accordent à dire que Togashi ne participa pas au tournoi, sachant qui aller le remporter.
Elles s’accordent également à raconter que au cours de cette lutte fraternelle, Akodo perdit son calme et
faillit tuer Hantei, son frère. Pris de remords, Akodo jura de veiller sur la vie de Hantei à jamais. Togashi
aurait alors murmuré « Avec la chute du dernier Akodo viendra la chute du dernier Hantei ».
Au cours des années suivantes, les enfants d’Amaterasu créèrent un empire à la gloire de leur mère, qu’ils
baptisèrent Rokugan. Chacun des enfants de la Lune et du Soleil fonda un clan, et édifièrent des routes,
des palais et des temples. Pendant plusieurs années, l’empire prospéra. Mais un jour, une armée de
créatures maléfiques attaqua l’empire des hommes et des enfants d’Amaterasu. Elles étaient conduites par
Fu Leng, qui avait réussi à maîtriser la magie des mondes inférieurs. Il prévoyait de réclamer les âmes des
mortels pour sa propre gloire et son pouvoir.
Hantei et ses frères et sœurs perdirent bataille sur bataille, jusqu’à ce qu’à la veille de l’assaut décisif,
dans les plaines de Uichiman, un homme se présente à Hantei. Son nom était Shinsei. Il demanda Sept
guerriers humains à l’Empereur, afin de défaire les hordes de l’Outremonde. Après une nuit de
discussions philosophiques, retranscrites par Shiba sous la forme du Tao, Hantei, convaincu, donne son
autorisation au petit homme. Apres plusieurs semaines, au cours desquelles la puissance des armées de Fu
Leng ne cessa de croître, un flottement se produisit dans l’armée des Ténèbres. Affaiblie on ne sait
comment, elle périt sous les coups de l’armée de Rokugan, au moment ou l’on pensait tout perdu. Un seul
des sept Tonnerres revint à la cour de l’Empereur, le samouraï du Clan du Scorpion. Il tendit, agonisant,
Douze parchemins et une main enchantée en obsidienne à Hantei. « Cachez ses parchemins car c’est leur
contenu qui à provoqué l’anéantissement de Fu Leng. ». Le clan du Scorpion les garde au secret depuis ce
jour. Le Clan du Crabe garde la muraille séparant Rokugan des terres souillées de l’Outremonde. Les
clans de la Grue et du Lion ont fait serment de protéger l’Empereur, respectivement comme champions et
comme commandant des armées. Le clan du dragon et le clan du Phénix se retirèrent pour étudier le Tao
de Shinsei et la magie. Le clan de la Licorne choisit de découvrir ce qu’il y avait à l’extérieur des
frontières de l’Empire.

C- LA SOCIÉTÉ ROKUGANI
Profondément calquée sur le modèle féodal japonais, la société rokugani puise également ses racines dans
toutes les civilisations orientales, et c'est sans surprises que nous y retrouvons des inspirations chinoises,
mongoles, tibétaines et indiennes présentes notamment dans la construction sociale de la société.
!
• Les eta: c'est le bas peuple, celui qui ne produit rien. Ne bénéficiant d'aucun droit, les eta sont
soumis au bon vouloir des samurai qui exercent sur eux un véritable droit de vie et de mort.
!
• Les heimins: c'est la classe moyenne, celle qui produit la richesse de l'Empire. Nous y trouvons
les paysans, qui jouissent d'un statut spécial car ils garantissent la survie du peuple. Vassaux des
seigneurs, les heimins vivent dans des condition bien supérieures à celles des eta, et tout crime
perpétré contre des heimins (et plus particulièrement contre des paysans) entraînent de sévères
représailles de la part des seigneurs à l'égard de leurs auteurs. Notons enfin que nous y trouvons

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les moines, dont le statut est intermédiaire. Refusant les avantages de la classe supérieure des
nobles, les moines jouissent d'un traitement et d'égards particuliers.
!
• Les samurais: c'est la noblesse. Elle compte deux classes majeures: les bushis (guerriers) et les
shugenja (prêtres-mystiques) auxquels on prête des pouvoirs magiques (ainsi que des fonctions
plus rares, courtisans, magistrats, éclaireurs …), et deux niveaux : buke (samurai de base) et
kuge (haute noblesse, descendants des Kami et des Tonnerres. Rokugan compte 7 clans
majeurs, tous descendants des kami, enfants du Soleil et de la Lune. Ce sont les clans du Crabe
(Hida), Dragon (Togashi), Grue (Doji), Licorne (Shinjo), Lion (Akodo), Phénix (Shiba) et
Scorpion (Bayushi). Le kami Hantei n'a pas de clan puisqu'il représente la Dynastie Impériale;
quant aux deux autres kami, Fu-Leng règne sur le royaume du mal, l'Outremonde, et Ryoshun
est le gardien de Jigoku, le royaume des morts où reposent les âmes de nos glorieux ancêtres.
!
• Chaque clan est dirigé par un Champion, lequel représente son clan à la cour. Si chaque clan
obéit à ses propres traditions et coutumes, il n'en demeure pas moins que tous les samurai sont
des sujets de sa majesté, le fils du Ciel, et sont loyaux à sa personne. Chaque clan gouverne son
territoire comme un état dans l'état, et chaque individu qui y vit ou y séjourne est
immédiatement sujet à ses lois. Les cérémonies de la vie quotidienne comme la naissance, le
baptême, le passage à l'âge adulte (le gemppuku), le mariage, la conscription militaire, et même
les funérailles sont toutes très formelles et respectent un code immuable, strict, lequel veille au
respect des ancêtres.
!
• Il faut faire honneur aux anciens, protéger leur terre et ne jamais agir de telle façon que la honte
pourrait s'abattre sur sa famille. C'est un exercice délicat où chacun se doit d'exceller, sous
peine d'être souillé par la honte et la déchéance, que seul le suicide rituel, le seppuku, pourra
laver.
!
• Rokugan est une société traditionnelle et rigide, fermement ancrée dans les héritages du passé.
Une société où chacun occupe une place et remplit un rôle, lesquels ne sauraient faire l'objet de
la moindre contestation. Celui qui remplit la mission qui lui est destinée est promis à une vie
glorieuse dans l'autre monde, par-delà la mort. Celui qui, au contraire, cherche à combattre le
destin que lui ont choisi les Dieux sombrera dans l'oubli et dans la honte, damnation de son
âme et de celles de ses ancêtres. Vous l'avez compris, l'honneur est au centre de toute chose, car
sans honneur il ne saurait être de vie. C'est une leçon que chacun est amené à apprendre et à
retenir. C'est un enjeu, c'est une faiblesse... Mais c'est notre plus grande gloire.
!
• La société tout entière obéit à des schémas. La religion y est très présente. C'est le Shinseisme,
enseignement philosophique à la croisée du Shintoïsme, du Zen, du Bouddhisme et du
Confucianisme. Les leçons du Shinseisme sont contenues dans le Tao, le livre de la vérité, dont
les Moines sont les adeptes et dont le clan du Phénix est le gardien.
!
• C'est une société où les ancêtres sont vénérés. Ils sont nos guides, nos « senseis », qui nous
montrent la voie de la sagesse et de l'honneur. Nul ne craint la mort. Au-delà se trouve un
monde où le brave est récompensé et d'où il veillera sur ses descendants. Celui qui a disparu
dans la honte est à jamais oublié, condamné aux affres de l'ignorance. Les cicatrices de sa
déchéance marquent les visages de ses héritiers qui n'oseront pas se montrer, jusqu'à ce que l'un
d'entre eux rachète les fautes de la famille par un acte glorieux. Alors seulement, les âmes des
défunts trouveront la paix dans Jigoku, le royaume des morts.
!
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• C'est enfin une société seigneuriale impitoyable mais où chacun, dans les heures les plus
tragiques, se retrouve derrière la personne de son chef: l'Empereur, le fils céleste.
!
ROKUGAN EN QUELQUES MOTS

Rokugan est un Empire continental dirigé par l'Empereur Hantei XXXVIII. Tout ce qui se trouve à
Rokugan lui appartient et il est au sommet de l'Ordre céleste après les kami. Sept Clans Majeurs et treize
Clans Mineurs lui ont juré fidélité et ont reçu en échange des terres qu'ils doivent faire fructifier pour
l'Empereur. Le plus grand danger pour Rokugan est l'Outremonde, une terre corrompue située au Sud-
Ouest, repaire de seigneurs Oni et d'autres horreurs qui attaquent sans relâche le Mur Kaiu. Au nord se
trouvent les terres gaijin, nommées Terres Brûlées. Le seul passage vers Rokugan est gardé par les Clans
du Blaireau et de la Licorne. La côte de Rokugan est par ailleurs parcourue par les tsunami et les
ouragans, rendant la navigation très difficile.
La religion (le culte des kami et des ancêtres) et la philosophie (le Tao de Shinsei) sont au cœur de la
société rokugani. Ainsi l'Ordre Céleste divise l'humanité en trois classes, du plus noble au plus vil : les
samurai (la noblesse), les heimin (les paysans et artisans) et les hinin (le non-peuple : artistes, geisha,
joueurs, eta). Les eta sont au plus bas de l'échelle sociale, avec les gaijin, et sont considérés comme des
parias impurs. A cette classification s'ajoute les "trois tiers", la noblesse (samurai), le clergé (moines et
shugenja) et la paysannerie (heimin), qui indique le rôle de l'individu dans sa vie selon l'Ordre Céleste.
Par conséquent, il est impensable qu'un individu désire changer de tiers et il ne le fait généralement que
par obligation.
A l'Ordre Céleste se rajoute l'idée de cycle karmique, qui prévoit une renaissance de l'âme après la mort
dans une nouvelle vie. Ceux qui suivent leur dharma pourront espérer une vie meilleure après leur
réincarnation, alors que ceux qui tentent de changer leur destin risquent de descendre dans l'Ordre Céleste
durant leur prochaine vie. Il est aussi intéressant de noter que ceux qui ne font pas partie des trois tiers,
c'est à dire les hinin, ne sont pas des personnes et les samurai peuvent en faire ce qu'ils veulent, même les
tuer. Ce dernier cas arrive rarement car les hinin s'occupent de tâches fort peu gratifiantes mais
indispensables, sans parler des geisha dont on ne connaît jamais l'identité du protecteur.
!
LES COURTISANS ET LA COUR

Le paysage politique de Rokugan est dominé par les courtisans, des samurai pour qui la cour d'un
seigneur est un champ de bataille comme les autres. Généralement, tous les coups en douce sont permis,
et de nombreux samurai ont perdus leur réputation, ou se sont couverts de gloire, suite aux machinations
des courtisans. La cour est le moment où les Clans et les différentes familles nobles signent des accords
commerciaux, des alliances, des traités de paix, et même des déclarations de guerre. En fait, c'est l'endroit
où les Clans règlent leurs différents en remplaçant les effusions de sang par des mots, qui peuvent affecter
l'existence de milliers de personnes. La cour la plus importante est la Cour Impériale à Otosan-Uchi, où
l'Empereur bienveillant et attentif peut intervenir dans les affaires en cours.
L'autre cour d'importance est la cour d'hiver que chaque daïmyo organise. Ce dernier choisit ses invités et
profite de l'hiver, où la guerre est impossible, pour trouver alliés et faveurs, et éventuellement se
débarrasser d'un ennemi. L'Empereur organise aussi sa cour d'hivers mais en se faisant inviter dans le
palais d'une famille d'importance. Une partie de la Cour Impériale le suit dans son déplacement, en plus
des invités de l'hôte de Hantei. Cela permet à des samurai qui ne peuvent pas pénétrer dans la Cité
Interdite d'interférer tout de même avec les affaires de l'Empire, et bien sûr de rencontrer des personnages
célèbres comme Suzume Mukashino le conteur. De nombreux Clans profitent de la paix relative de l'hiver
pour signer des accords avant qu'un conflit ne se déclare au printemps.
Autant dire que l'arme du courtisan est la parole. Il ne s'agit pas de baratin, mais bien de mots
soigneusement choisis. Et tout le monde est tellement attentif à ce qu'il se dit, qu'un simple mot de travers
ou la moindre erreur de jugement peut prendre des dimensions dramatiques (le plus souvent un duel,
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parfois une guerre). Il vaut donc mieux savoir se taire et être discret pour éviter d'entrer dans une
discussion aux conséquences fâcheuses. Les PJ qui veulent tout de même tenter l'aventure, les
compétences Courtisan, Histoire et les Connaissances adéquats permettent d'éviter les bourdes, alors
qu'Art Oratoire et Etiquette permettent de ne pas être ridicule. Enfin, Diplomatie, Manipulation, Sincérité
et Piège Rhétorique permet au courtisant en herbe de manipuler son auditoire et ainsi dégoter titres,
faveurs et traités.
L'ETIQUETTE, LA GLOIRE ET L'HONNEUR

Autre aspect fondamental de Rokugan après la politique, le respect de l'étiquette doit être la
préoccupation numéro un de tout samurai qui se respecte s'il n'a pas envie de passer pour le Crabe local.
Tout manquement aux règles de l'étiquette peut jeter la honte sur un samurai, et peut même mener au
déshonneur. Les plus importantes à se souvenir sont le "rituel" du salut d'un autre samurai, celui de
l'acceptation des cadeaux (et sa signification) et l'étiquette liée au katana, sans oublier la "sincérité" et le
fait d'ignorer les actions honteuses d'autrui. Voyez les pages 36 et 37 des règles de base pour une
description basique, mais ceux qui veulent vraiment connaître les règles de l’étiquette devraient lire le
supplément Palais d'Hiver : Kyuden Seppun.
La Gloire et l'Honneur sont aussi très importants à gérer. La Gloire représente la bonne réputation, le
respect des autres et le statut social d'un samurai. C'est une arme en elle-même, car un rang de Gloire
élevé permet de commander à des samurai plus modestes, d'ignorer parfois la justice et d'avoir un peu
plus de libertés. Les actions d'éclats, à la guerre ou à la cours, permettent d'augmenter rapidement sa
Gloire (surtout les batailles rangées) mais il est encore plus facile d'en perdre. Mais il y a une astuce : on
ne perd (ou gagne) de la Gloire que s'il y a un témoin qui peut rapporter les faits à la cour du seigneur du
samurai. C'est pourquoi les samouraïs possédant des compétences déshonorantes ne les utilisent qu’à
l'abri des regards indiscrets, et que nombreux sont les samurai allant en ville "incognito" pour se divertir.
Bien que brièvement traitée dans les règles, l'Honneur est essentiel. Déjà, il restreint la liberté d'action
d'un personnage, mais certaines techniques d'école l'utilise et surtout, l'Honneur sert à résister à la
tentation. Et ceci est d'autant plus vrai qu'un personnage a un Honneur élevé. Il est cependant très difficile
de l'augmenter, un bon roleplaying étant plus important que de la chance aux dés, mais la chute est encore
plus rapide qu'ave la Gloire. Par ailleurs, l'Honneur est interne contrairement à la Gloire. Même s'il n'y a
pas de témoins, le samurai sait qu'il a failli et perd donc son Honneur. Bien qu'il soit plus restrictif de
jouer un personnage avec un Honneur élevé, ce genre de personnages aura de nombreux cas de
consciences à gérer, ce qui le rend d'autant plus intéressant à jouer car il est souvent impossible de
trancher.
LE DUEL

Un samurai défend son honneur par le duel, mais le duel à mort est exceptionnel à Rokugan et
généralement interdit. Selon l'étiquette, un duel se fait au premier sang devant témoins et nécessite
l'autorisation des daïmyo des samurai ainsi qu'une justification. Il est cependant possible de se passer de
l'accord des daïmyo si le duel est non mortel (avec des bokken ou en retenant ses coups) ou si l'un des
samurai est un ronin. Il est aussi possible de transformer le duel en une épreuve sportive, comme le tir à
l'arc, une course à cheval, ou parfois même par un concours d'énigmes, de poésie ou d'autres épreuves
intellectuelles si les samurai sont des lettrés. Il faut alors l'accord mutuel des samurai impliqués. Dans
tous les duels, c'est le samurai défié en duel qui reçoit le privilège du choix de l'usage des techniques
d'écoles ou de l'utilisation d'un champion. Cependant, si le défié porte le daisho, il ne peut pas utiliser de
champion.
La méthode la plus sûre pour rester en vie est d'éviter le duel. Il n'existe qu'un seul échappatoire pour ne
perdre la face : juger son adversaire puis déclarer l'issue du duel sans avoir frappé. Si votre adversaire est
plus fort que vous, vous pourrez vous incliner sans honte et sans dégainer. Quant à ceux qui ne savent pas
manier le sabre, il serait conseillé plutôt de prendre les avantages Alter Ego, Faveur ou Relation pour
avoir sous la main un champion compétent. En effet, s'il perd, vous devrez subir le même châtiment.

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!
JUSTICE ET VENDETTA

La justice de Rokugan peut sembler étrange du point de vue d'un gaijin, mais elle est d'une logique et
d'une efficacité implacable. La Loi est représentée par les magistrats et leurs yoriki (assistants), plus les
milices de doshin. Il existe différents rangs de magistrat, chacun avec une influence différente (et un rang
de Gloire différent). Le rôle des magistrats n'est pas vraiment d'enquêter, rôle plutôt délégué aux yoriki,
mais d'identifier un coupable et de rendre un verdict. Cependant la condamnation n'est possible que si le
coupable avoue, et s'il s'agit d'un noble de Gloire élevée, il se peut qu'on ne puisse faire pression sur lui. Il
faut alors que le magistrat trouve un individu de rang supérieur à celui du coupable capable de l'aider, par
exemple par un témoignage compromettant. Les compétences Enquête et Droit ne suffisent donc pas et
des compétences de courtisans sont tout aussi indispensables.
Malgré les efforts de l'école de magistrat Kitsuki, les preuves n'ont donc que très peu de valeur lors d'un
jugement et les enquêtes sont plutôt expéditive. Il suffit de trouver un coupable et qu'il avoue pour que
l'affaire soit classée, même si le coupable est innocent et qu'il a avoué sous la torture. Parfois, un daïmyo
autorisera une enquête approfondie si on lui apporte un témoignage ou un indice troublant, mais il ne faut
pas trop y compter. Les investigations menées par les PJ sont donc généralement en parallèles avec
l'enquête officielle. C'est donc une course contre la montre s'ils pensent que le principal suspect n'est pas
le coupable. Le jugement en lui même est très formel, puisque le magistrat se contente de donner la
sentence et de l'exécuter après un bref rappel des faits. L'accusé n'a même pas l'occasion de s'exprimer,
sauf si le magistrat désire l'interroger avant de déclarer la sentence.
Mais les magistrats ne sont pas les seuls instruments de la justice. En effet, le bushido permet à un
samurai de se venger quand un membre de sa famille, son sensei ou son daïmyo est assassiné. Cette
vendetta est cependant soigneusement codifiée pour éviter que cela dégénère. Déjà, l'assassin doit être
parfaitement identifié par des témoins et le samurai doit demander l'autorisation de se venger au daïmyo
de l'assassin. Si l'assassin est d'un Clan différent, ce sont les Champions de Clan qui doivent se mettre
d'accord. Si la vengeance est acceptée, un duel à mort en public est organisé entre les deux samurai, et
personne n'a le droit d'intervenir. La loi impériale empêche de déclarer une vendetta sur le gagnant du
duel, car la mort du perdant est considérée comme légitime. Il faut donc voir cette forme de vengeance
comme une ordalie, et il faut être sûr de ses compétences de duelliste avant d'en déclarer une.
!
COMBATS ET GUERRES

Tous les samurai ne sont pas des bushi mais la distinction entre un guerrier et un autre ne vient pas de son
école mais de ses compétences. Les bushi ont aussi tendance à accorder plus d'importance au bushido que
les autres, après tout c'est un code guerrier, mais ils ne sont pas forcément les plus honorables. Les
guerres sont quasi-inexistantes dans le Rokugan actuel, à part quelques frictions frontalières,
principalement entre le Lion et ses voisins et entre le Scorpion et les Clans Mineurs. La seule véritable
guerre est la bataille quotidienne du Crabe contre l'Outremonde, mais la tension monte entre le Lion et la
Grue. Une guerre ouverte entre ces deux Clans est plus que probable. Les adversaires de la plupart des
samurai sont donc souvent des bandits, parfois des Nezumi ou des gobelins en maraude, et
exceptionnellement un ogre isolé ou une créature surnaturelle. Si un samurai désire donc tester ses
techniques sur un bushi d'un autre Clan, il doit aller "prendre une leçon" dans l'un de leurs dojo.
Les batailles rangées sont plus simples mais aussi plus mortelles. Le seul choix à faire est de bien choisir
sa position sur le champ de bataille pour éviter de se faire mettre en charpie. Armures lourdes, avantage
Tacticien, Eau et Terre élevées et une bonne compétence en Art de la Guerre sont indispensables pour
briller sur le champ de bataille. Côté MJ, il vaut mieux décrire ce qui se passe durant le tour de masse
avant de déclarer les points de dégâts encaissés, la Gloire gagnée et les opportunités héroïques. C'est un
peu moins artificiel et les PJ seront plus dans l'ambiance. Quant à la Gloire gagnée, attention ! Le daïmyo
n'est en aucun cas obligé d'accorder tous les points gagnés. Il n'en accordera généralement que la moitié,

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mais une partie des points "perdus" peuvent être convertis en Honneur si le MJ est gentil. Quoiqu'il
arrive, si votre personnage n'est pas conçu pour le combat, éviter de sortir du Soutient si vous voulez
rester en vie.
!
MAGIE ET RELIGION

La religion rokugani est un mélange de culte des ancêtres, des Huit Kami, de Dame Soleil et Seigneur
Lune, des Fortunes et des esprits associés à la philosophie de Shinsei. Les prêtres de cette religion sont les
shugenja qui connaissent des rituels secrets pour communiquer avec les esprits et les dieux de ce monde
(ce que l'on appelle plus couramment des sorts). Les moines, bien qu'étant des religieux, préfèrent mener
une vie contemplative et ne président pas de cérémonies religieuses. Leur nature passive ne fait pas d'eux
des individus inoffensifs. La plupart d'entre eux sont des samurai à la retraite, ils connaissent tous des
techniques spéciales d'art martiaux et la sagesse de certains leur permet d'utiliser une forme de magie
nommée Kiho. La principale différence entre les Kiho et la magie des shugenja est que les pouvoirs des
Kiho viennent du moine alors que les shugenja doivent invoquer les forces élémentaires pour réaliser des
actes magiques.
Pour un samurai, la religion tourne autour de quatre piliers : le Tao de Shinsei, les 7 Fortunes, les Huit
Kami fondateurs et leurs parents et surtout le culte des ancêtres. Les Fortunes mineures, les esprits
élémentaires et les autres esprits (kitsune, mujina, orochi,...) ne sont pas ignorés, mais seuls les shugenja y
font réellement attention. Tous les samurai connaissent par contre l'histoire de Dame Soleil et Seigneur
Lune avec la chute de leurs enfants, les Kami fondateurs, sur le monde des mortels puis les combats qui
s'en suivirent pour le choix d'un Empereur. Les noms et attributs des 7 Fortunes sont aussi généralement
connus plus quelques Fortunes mineures (voir les règles de base p 136 et 137 pour plus de détails sur la
religion). Autant dire que la compétence Religion ne contient que la moitié du savoir religieux d'un
personnage, l'autre moitié étant la compétence Shintao. La Connaissance des shugenja n'a rien à voir avec
la religion mais permet de savoir comment les shugenja lancent leurs sorts et quelles sont les différences
entre chaque école.
Les shugenja ne sont pas forcément des bushi, mais leur puissance magique peut faire basculer le cours
d'un combat ou d'une bataille. Leurs capacités divinatoires sont plus qu'appréciables lorsqu'il s'agit de
mener une enquête ou quand on est à la cour. Potentiellement, un shugenja avec la bonne sélection de
sorts peut donc avoir l'équivalent magique de n'importe quelle école. Leur progression est généralement
plus rapide que les autres personnages car un shugenja est quasiment obligé d'avoir des Anneaux élevés.
Heureusement, cette flexibilité et cette puissance est très relative pour un shugenja débutant. Il doit donc
choisir ses sorts avec attention et en se spécialisant. Ainsi un shugenja avec Bénédiction de la pureté et
Voie vers le paix intérieure sera un guérisseur indispensable. Un autre avec Lame acérée et Volonté
absolue permettra au bushi du groupe de devenir une véritable brute, à condition de lancer ces sorts avant
le combat. En dehors des combats, un shugenja avec Communion en maîtrise innée et Vents de murmures
est un enquêteur particulièrement redoutable. Quant à un shugenja courtisan, Influence de Benten,
Essence de l'Air et Percer les ombres en font de lui un parfait orateur et un excellent espion.
!
!

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LES CLANS
LE CLAN DU CRABE
!
Mille années durant, le clan du crabe a indéfectiblement défendu l'Empire d'émeraude contre les hordes
maléfiques de l'Outre monde. Ce qui n'a laissé que trop peu de temps à ses membres pour développer les
activités de cour, faisant du Crabe le plus rustre et le plus brutal de tous les clans. Si leur courage et leur
honneur n'ont jamais été mis en doute, les autres clans soulignent souvent que l'aura maléfique de l'Outre
monde marque tout ce qu'elle atteint, et se demandent combien de samouraï du clan du Crabe portent ce
que le clan du phénix appelle « la souillure de l'Outre monde. ».

LE CLAN DE LA GRUE
!
Lorsque le temps fut venu pour Hanteï 1er de prendre épouse, les seigneurs de tous les clans proposèrent
leurs plus belles filles. L'Empereur choisit finalement la fille de doji du clan de la Grue et, depuis ce jour,
l 'épouse de l'Empereur est toujours issue de ce clan. C'est parce que la mère de chaque Empereur
appartient au clan de la grue que la dynastie des Doji a pu conserver son influence à la cour. De plus,
chaque Empereur a fréquenté une école d'escrime du clan de la grue. L'école Kakita est la plus
prestigieuse de tout l'Empire : ses élèves sont réputés pour leur courage et leurs prouesses légendaires.
Cependant, du fait des liens privilégiés de ses membres avec l'Empereur, le clan de la grue est considéré
par les autres clans comme un clan de lâches et de flagorneurs.

LE CLAN DU DRAGON
!
Depuis les premières heures de la dynastie Hanteï, Togashi et son clan vivent en reclus dans les
montagnes de Rokugan. Pratiquant leur étrange méditation à l'abri des regards, les samouraïs du clan du
dragon sont les plus mystérieux de tout l'Empire. Leurs shugenja sont familiers des arts de la guerre alors
que leurs samouraïs sont initiés aux secrets de la magie. Les membres les plus mystérieux du clan, les ise
zumi, se rasent complètement le corps et se font tatouer sur le peau de délicats motifs. Les énigmatiques
membres du clan du dragon sont parfois perçus comme distants et bizarres par les autres clans

LE CLAN DU LION
!
Si le clan du de la Grue est le bras gauche de l'Empereur, alors le clan du Lion est son bras droit. Le clan
du lion a toujours révéré la personne de l'Empereur et sa dévotion est sans égale dans tout l'Empire. Les
samouraïs du clan Lion, qui sont capables avec une poignée d'hommes de défaire une armée supérieure en
nombre, comptent parmi les plus brillants tacticiens de l'Empire et leurs victoires sont légendaires.
Certains pourraient cependant critiquer le respect indéfectible du clan du Lion aux traditions ; en outre, sa
loyauté obstinée envers l'Empereur est à l'origine de bien des différents avec les autres clans, notamment
son principal rival auprès de l'Empereur, celui de la Grue.

LE CLAN DU PHÉNIX
!
Le mot « shugenja » a de nombreuses signification à Rokugan : sage, prophète, sorcier, prêtre. Les
shugenja les plus puissants de tout l'Empire sont issus du clan du Phénix. Le scribe qui, au côté de
l'Empereur, prit note de sa conversation avec Shinsei appartenait à ce clan. Il revint dans son clan porteur
de la relation de cet entretien qui en restituait les moindres détails et nuances. C'est la raison pour
laquelle, de tous les clans, c'est celui du Phénix qui a la compréhension la plus fondamentale de la Vieille
Religion de Rokugan et de la « nouvelle voie » de Shinsei. C'est le clan du Phénix qui, de ces deux

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croyances, n'en fit qu'une, aujourd'hui commune à tout l'Empire. Mais, à l'inverse du clan du Crabe, le
clan du Phénix, tout entier à son étude du sublime, négligea ses samouraïs. Chaque jour passé en
méditation contemplative et en étude de textes anciens ne sera plus jamais consacré à l'étude des
techniques de combat et de la maîtrise de l'épée.

LE CLAN DU SCORPION
!
Quel que soit votre secret, un membre du clan du Scorpion, quelque part, le connaît. Les membres de ce
clan sont les maîtres du double jeu et du subterfuge. Beaucoup disent que le clan du Scorpion sert de
couverture à une famille de ninja, mais au jour d'aujourd'hui personne n'en a rapporté le moindre
commencement de preuve. Durant les milliers d'années du règne de la dynastie Hanteï, le clan du
Scorpion s'est révélé être un allié de choix pour tous les clans. Les membres de ce clan sont des espions
qui monnayent leurs informations. Une fois que l'on a passé un accord avec un scorpion, on ne finit
jamais vraiment de payer sa dette.

LE CLAN DE LA LICORNE
!
Une fois devenu Empereur, Hanteï demanda à sa sœur Shinjo d'aller explorer le monde qui se trouvait au-
delà des frontières de l'Empire afin de se faire de nouveaux alliés et de prévenir d'éventuelles menaces.
Shinjo partit avec un petit groupe de suivants et on n'entendis plus parler d'eux pendant huit cents ans. Il y
a deux cents ans de cela, le clan de la Licorne revint porteur de richesses incommensurables, de fabuleux
trésors de facture étrangère, sans compter le plus précieux d'entre eux : les cheveux de guerres de l'ouest.
Le clan de la Licorne rapportait également avec lui des coutumes et croyances si étranges que ses
membres étaient considérés comme des étrangers à Rokugan. Du fait de leur ignorance des règles de
l'étiquette en vigueur à Rokugan, les membres du clan de la Licorne passent parfois pour des « barbares »
ou des « sauvages ». Mais la puissance de la cavalerie de ce clan et la vaillance de ses samouraïs (tous
rompus à ce que le clan du lion appellent « les tricheries barbares ») font du clan de la Licorne un allié
valeureux.
!
!
CLAN DU CRABE
Devoir et sacrifice

HISTORIQUE DU CLAN DU CRABE


Accomplir son devoir, accomplir son destin
Protecteur millénaire de l'Empire, le clan du Crabe est l'incarnation même du devoir et du sacrifice. En
effet, depuis sa fondation par le kami Hida, le clan du Crabe n'a eu de cesse de résister et de repousser les
assauts des armées de l'Outremonde. Il lui faut pour cela toute l'abnégation des familles Hida, Kuni et
Kaiu, lesquelles se partagent le fardeau de la pérennité et de la sécurité de Rokugan contre les hordes
démoniaques qui prolifèrent au-delà de la Muraille Kaiu. Bâtie par les ingénieurs du clan ce rempart
réputé infranchissable se dresse entre l'ordre impérial et le mal absolu. C'est là toute l'histoire du clan.
Naître pour mourir en protégeant l'Empire. Comme l'affirmait Hida Kisada, Champion du clan
aujourd'hui disparu, si le clan du Crabe échoue, c'est le sang de vingt millions d'âmes qui coulera.

LA PHILOSOPHIE DU CLAN DU CRABE :


Considérant la diplomatie comme une perte de temps et un inutile bavardage, le Crabe se tient à l'écart de
la cour où s'agitent ses deux pires ennemis, les clans de la Grue et du Scorpion. Il se sait à l'abri de la
plupart des manipulations courtisanes car si ces manières sont brutales et choquantes, l'importance de son

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rôle n'est ignorée de personne. Selon la philosophie du clan, l'honneur réside dans le sens du devoir, pas
dans le maniérisme efféminé des courtisans. C'est parce que leur espérance de vie est courte que les
membres du clan ne se dissipent pas et concentrent toute leur existence à l'étude et à l'entraînement
militaire afin que tout comme leurs pères et leurs fils après eux, ils soient en permanence prêts à affronter
l’horreur et à mourir pour la protection de l'Empire.
Peu familiers des choses de la galanterie et de l'étiquette, les Crabe sont très souvent considérés par les
autres clans comme des rustres barbares, à peine civilisés. Mais rares sont ceux qui le leur disent en face.
L'instinct de survie l'emporte sur la franchise car pour être honnête, nul n'a souvenir d'un individu qui a
un jour insulté un samurai du clan du Crabe et qui a vécu suffisamment longtemps pour s'en vanter.

LES FAMILLES DU CLAN DU CRABE


La famille Hida: descendants du kami Hida, les membres de cette famille sont rustres et arrogants mais
courageux et possèdent un sens du devoir sans égal. Corps de défense du clan, ils représentent le rempart
qui protège l'Empire. Dans les écoles, on apprend aux enfants à se battre contre vents et marées car
lorsque l'Outremonde attaque, le Crabe est cinq fois moins nombreux. Aujourd'hui un kami, une Fortune
(Osano-Wo) et le soleil lui-même (Yakamo) sont des Hida. Ils ne peuvent donc pas perdre. Et qu'on les
prenne en défaut et il se pourrait bien qu'un jour venu, le clan laisse passer quelques-unes de ces
abominations vomies par l'Outremonde, histoire que leurs ennemis puissent faire connaissance avec ce
contre quoi le Crabe les a protégés depuis toujours.
La famille Hiruma: tombée en déchéance après leur défaite contre l'Outremonde, les membres de la famille
Hiruma ont longtemps été expatriés au sein des terres du clan de la Licorne, comme pour marquer la
honte qui s'abattait sur leur nom. Aujourd'hui, les Hiruma forment le corps des éclaireurs qui s'aventurent
dans l'Outremonde et dressent le rapport des mouvements de troupes avec l'aide de leurs alliés nezumi.
Les Hiruma se jettent à corps perdu dans toute bataille, aspirant à la mort dans un dernier élan de fierté,
comme pour laver avec leur sang le déshonneur qui souille à jamais leur nom.
La famille Kaiu: berceau des ingénieurs de génie à qui l'Empire doit la Grande Muraille, les Kaiu n'ont de
cesse d'élaborer de nouvelles machines de guerre, d'améliorer la protection offerte par la Muraille quand
ils ne déploient pas leur savoir à la reconstruire après les batailles.
La famille Kuni: c'est la famille des austères shugenja, vivant reclus dans leurs plaines dévastées, loin des
remparts des forteresses du clan. Les pires rumeurs circulent sur les expériences occultes qui y sont
menées et malheureusement l'histoire a donné raison à ces bruits. Paradoxe s'il en est, c'est de cette
famille que sont issus les chasseurs de sorciers, sorte d'inquisiteurs chargés d'identifier et de détruire tout
adepte de la magie noire.
La famille Yasuki : c’est une famille de marchands ayant fait défection au clan de la Grue. Ils se chargent
d’approvisionner les greniers du Clan en échange des minerais extraits des montagnes arides, et des
réalisations de la famille Kaiu.

EN CONCLUSION

Le clan du Crabe occupe un rôle stratégique et remplit un devoir essentiel au sein de l'Empire. Maîtres de
la stratégie de résistance et de l'abandon de soi au profit de tous, le clan du Crabe n'a jamais abandonné
son poste et a pleuré plus de mort dans ses rangs que tous les autres clans réunis.

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LE CLAN DE LA GRUE
HISTORIQUE DU CLAN DE LA GRUE
L'honorable clan de la Grue
Si le bras droit de l'Empereur a toujours été le redoutable clan du Lion, son bras gauche est l'honorable
clan de la Grue, maître dans les arts de la politique et du commerce. Exerçant toute leur influence à la
cour, la Grue possède des ennemis au coin de chaque couloir. La force du clan est d'avoir compris que
celui qui conseille l'Empereur est le véritable maître de l'Empire. Ajoutons à cela une emprise totale sur le
commerce impérial et vous aurez compris que l'Etat, c'est eux. Clan complexe et contradictoire, il est
composé de quatre familles majeures.

LES FAMILLES DU CLAN DE LA GRUE


La famille Doji: Descendants directs de Dame Doji, première femme du premier Empereur Hantei, il y a
plus de mille ans, les membres de cette famille sont des courtisans qui possèdent les faveurs de l'oreille
impériale et agissent en conseillers d'élite. Ils représentent par conséquent une force politique
considérable depuis peu contestée et grignotée par le clan du Scorpion. La mère de l'Empereur appartient
par tradition à cette famille qui depuis toujours a dirigé le clan. Notons enfin que le clan de la Grue a
pratiquement toujours placé l'un de ses membres comme Champion d'Emeraude, magistrat impérial
suprême et ministre des finances, ce qui permet au clan de diriger dans l'ombre l'imposition de ses
ennemis et ainsi de les maintenir dans une situation de pauvreté qui sert les intérêts du clan.
La famille Kakita: famille d'artisans dévoués qui cherchent l'excellence dans tous les arts (peinture,
sculpture, origami, poésie), les Kakita sont surtout réputés pour leur remarquable école de duelliste où
sont formées les plus fines lames de l'Empire. C'est dans cette école que l'Empereur lui-même étudie le
iaijutsu, l'art du duel. La célèbre philosophie "un homme, un katana, un coup" est en opposition avec celle
du Niten-do de la famille Mirumoto ("deux mains, deux armes ").
La famille Daidoji: en marge des subtilités et des intrigues que suppose la vie à la cour, les membres de la
famille Daidoji représentent la branche militaire du clan. L'influence politique de la Grue lui attire les
foudres de tous les autres clans car nul n'ignore que celui qui à l'oreille de l'Empereur dirige l'Empire.
Mais cela ne permet cependant pas à la Grue de se mettre à l'abri de toutes les menaces et la famille
Daidoji sait que la moindre défaite sur le champ de bataille signifie la mort du clan. Dès lors, tous les
moyens sont bons pourvus qu'ils mènent à la victoire, même les moins conventionnels (embuscades,
pièges, guet-apens, guérilla,...)
La famille Asahina: C'est la branche mystique du clan, descendante de la famille Isawa du clan du Phénix et
spécialisée dans la création de nemuranai (les reliques magiques). Nul Asahina n'utilisera son art de façon
violente.
!
EN CONCLUSION

Le Clan de la Grue réuni la quintessence de tous les talents d'un samurai: un guerrier féroce (Daidoji), un
artiste dévoué et complet (Kakita), un politicien rusé rompu aux arts de la diplomatie et de l'honneur
(Doji), et enfin un homme de paix et de savoir (Asahina). Tous ces éléments font du Clan de la Grue le
plus civilisé de tous les clans mais également l'un des plus conservateurs.

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LE CLAN DU DRAGON
Mystère et justice

HISTORIQUE DU CLAN DU DRAGON


La sagesse attend ceux qui ont le courage d'aller la chercher
Chercher à définir le clan du Dragon n'est pas chose aisée. Chaque Rokugani que vous interrogerez vous
donnera une réponse différente. En effet, de tous les clans de l'Empire, celui du Dragon est le plus
mystérieux, et c'est celui au sujet duquel circulent les rumeurs les plus folles. Vivants isolés dans leurs
chaînes de montagnes au Nord, les membres du clan se répartiraient non seulement en familles, mais
également en ordres secrets, tel celui des Ise -Zumi, des hommes au corps couvert de tatouages mystiques
et qui, selon ces mêmes rumeurs, seraient capables de franchir des montagnes à pieds joints, de cracher du
feu, de se métamorphoser en animal, ou de courir si vite que l’œil du spectateur ne peut les suivre.
!
Rares sont ceux qui trouvent les mots justes pour parler du vénérable clan du Dragon, et pourtant, il est
deux simples termes, qui, à eux seuls résument sa philosophie: mystère et méditation.
Philosophes et guerriers, les samurai du clan excellent dans leur art unique du combat, en opposition
totale avec celle, plus traditionnelle, des autres clans. C'est le Niten-do, l'art du combat à deux armes.
Versés dans les arts de la poésie et de la philosophie, les membres du clan protègent jalousement leur exil
et se tiennent volontairement à l'écart de la politique de l'Empire.
Depuis plus de cinq siècles, nul daimyo du clan n'est apparu à la cour. Le Dragon limite au maximum ses
apparitions et n'a jamais ouvert les hostilités contre un autre clan. Il est cependant intervenu à de
nombreuses reprises comme allié au côté de l'un des belligérants, sans qu'à aucun moment son aide n'ait
été réclamée ou ses motifs clairement compris.
Comme pour entretenir cette aura de mystère, les membres du clan s'expriment presque systématiquement
par parabole, ne répondant jamais directement aux questions. Leurs réponses, aussi énigmatiques que leur
nature, peuvent être interprétées de bien des façons différentes. Ainsi, nul ne sait vraiment ce que pense
un Dragon.
Les montagnes qui les abritent sont un reflet de leur philosophie: la sagesse n'est pas un dû, elle n'est pas
non plus une récompense. Inaccessible, elle est le fruit d'un effort, de la méditation de toute une vie, et
seuls ceux qui ont le courage de venir la chercher obtiendront, un jour peut-être, quelques réponses...

LES FAMILLES DU CLAN DU DRAGON


La famille Togashi: lorsque les kami tombèrent du ciel, un seul refusa de se battre pour le contrôle de
l'Empire. Ce fut Togashi, qui savait qu'il ne gagnerait pas. Si certains y virent de la lâcheté, c'était là en
réalité la toute première expression de la sagesse qui allait faire la force du clan. Parce que Togashi n'eut
jamais d'héritiers, les membres de cette famille ne descendent pas directement de lui. En fait, tout
individu, quel que soit son rang social (samurai, heimin ou eta) qui parvient à gravir les montagnes et à
atteindre la forteresse familiale perd son nom, gagne celui de Togashi et reçoit la permission de suivre les
enseignements Ise-Zumi de ce qui est depuis toujours un ordre monastique prônant la sagesse par la
méditation. Les Togashi ne quittent que rarement leurs montagnes, bien que certains témoignages relatent
les apparitions de ces moines tatoués qui volent régulièrement au secours du bas peuple (les eta) et défient
l'autorité des seigneurs. La «famille» Togashi est aujourd'hui la plus secrète de l'Empire.
La famille Mirumoto: disciple de Togashi, Mirumoto choisit de le suivre dans son exil montagneux, où il
développa l'art du combat à deux armes (katana + wakizashi) que son école enseigne toujours mille ans
plus tard. La famille Mirumoto forme le bras armé du clan et c'est elle qui compte le plus de membres.
Bien que par tradition, le champion du clan ait toujours été un Togashi, nombre de décisions politiques et
administratives incombent aux Mirumoto.
La famille Kitsuki: cette famille fut fondée il y a un peu plus de deux siècles, après que la remarquable
perspicacité et le formidable esprit d'analyse d'Agasha Kitsuki permirent d'éviter de graves conflits.

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Diplomate, Kitsuki était également capable de résoudre n'importe quelle enquête criminelle en une
journée à peine, et ses mérites lui valurent le droit de fonder sa famille. Les Kitsuki enseignent l'art de la
vérité plutôt que ceux de la méditation ou des apparences. Redoutables enquêteurs, les Kitsuki sont les
magistrats et les diplomates les plus craints en cela qu'on les soupçonne toujours d'être capable de percer
les secrets de tous ceux dont ils croisent le chemin. C'est à un Kitsuki que l'on doit la preuve de
l'existence des Ninja, jusqu'ici superstition paysanne. Mais toutes les vérités sont-elles toujours bonnes à
dire?
La famille Agasha: Agasha fut la seconde disciple de Togashi. Elle enseigna à ceux qui la rejoignirent les
arts étranges issus de son admiration pour les créations du Soleil (Amaterasu) et de la Lune (Onnotangu).
Les écoles de shugenja de la famille Agasha forcent la curiosité de celles des autres clans, incapables de
comprendre d'où les Agasha puisent leur force. À plusieurs reprises, des shugenja d'autres clans ont été
invités à étudier chez les Agasha, et à les écouter, ils en sont revenus avec davantage de questions que de
réponses. Également réputées pour leurs fonderies, les écoles Agasha forgent les lames les plus
incroyables de l'Empire.

EN CONCLUSION

Connaissant un renouveau, le clan du Dragon revit et recouvre à la fois son aura de mystère mais cette
fois-ci débarrassé des soupçons qui pèsent sur lui. Au cours des heures noires de l'Empire, ses membres se
sont davantage révélés et c'est aujourd'hui de nouvelles familles Togashi et Mirumoto qui luttent contre
les armées du Phénix et du Lion réunies. Justice, mystère et méditation, le clan du Dragon n'est
décidément pas un clan comme les autres. Mais ne vous trompez pas. Ce n'est pas parce que nous en
savons plus sur eux aujourd'hui, que nous savons tout pour autant. Soyons sûrs qu'ils nous réservent
encore bien des surprises.

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CLAN DU LION
HISTORIQUE DU CLAN DU LION
Le courageux Clan du Lion
« Il n'y a de loyauté qu'envers l'Empereur, il n'y a d'honneur que dans le fait de mourir en son nom ».
Cette devise résume à elle seule le clan dans son ensemble. Bras droit et bras armé de l'Empire, le Lion se
dresse en rempart contre toute menace pesant contre l'Empereur. Courageux, honorable, dévoué et
impitoyable, le clan du Lion est l'incarnation des valeurs du bushido, ce qui lui confère souvent une image
de clan austère, hermétique et attaché aux traditions. Ses armées sont réputées être les plus redoutables de
Rokugan et il n'est aucun chef de guerre qui n'a tremblé devant les troupes à la crinière flottante. Le clan
du Lion est le clan militaire par excellence à l'image de sa personnalité emblématique, Matsu Gohei.
Puissance militaire incontestée, les armées du clan ont toujours servit fidèlement l'Empereur et ont permis
de soutenir indéfectiblement ses choix politiques en dépit de la pauvreté relative dans laquelle
l'entretiennent sa Majesté et son Champion d'Emeraude, traditionnellement affiliés au clan de la Grue,
ennemi juré héréditaire du Lion.

LES FAMILLES DU CLAN DU LION


La famille Akodo: Lorsque les kami chutèrent sur Terre, tous à l'exception de Togashi s'affrontèrent pour le
pouvoir. Akodo et Hantei demeurèrent les derniers debout et Akodo perdit son sang froid et faillit tuer son
frère. Hantei, plus rusé, parvint à user cette force contre lui et remporta la victoire. Alors Akodo jura de
consacrer sa vie à protéger celle du frère que son aveuglement avait faillit détruire. Témoin de la scène,
Togashi formula la prophétie millénaire, « quand le dernier Akodo chutera, ainsi chutera de dernier
Hantei ». Depuis, les membres de cette famille sont unanimement reconnus comme les plus fins stratèges
de tout l'Empire. Jamais un ennemi n'a vaincu une armée menée par un général Akodo. Diplomates, les
membres de cette famille ont la confiance de l'Empereur et représentent le clan à la cour. Parallèlement à
cette noble fonction, la famille Akodo possède l'ordre militaire le plus redouté de tout l'Empire: les
impitoyables Quêteurs de mort de la famille Akodo, lesquels ont hérité de la rage absolue qui faillit
emporter la raison du kami. Les Quêteurs de mort se précipitent en bataille et ne connaissent de répit que
dans le massacre pur et simple de tous ceux qui leur barrent la route. Personne n'a le souvenir d'un ennemi
ayant affronté un Quêteur de mort qui n'ait avoué avoir eu la plus grande peur de sa vie.
La famille Matsu: majoritairement matriarcale, cette famille est le corps armé du clan, sa pure machine de
guerre, tant redoutée par ses adversaires. Certains prétendent en coulisse que si les Akodo sont la tête, les
Matsu sont les bras. Bien que l'entente entre les deux familles ne soit pas des plus cordiales, leur union
sur le champ de bataille est légendaire.
La famille Ikoma: historiens, gardien de la mémoire de l'Empire, les Ikoma sont des sages dont les
enseignements sont prisés.
La famille Kitsu: ce sont des Shugenjas spécialisés dans la communication avec les Ancêtres disparus.

EN CONCLUSION

Le Clan du Lion représente la plus puissante force militaire de Rokugan, au service fanatique de
l'Empereur.

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CLAN DU PHÉNIX
La force des éléments

HISTORIQUE DU CLAN DU PHÉNIX


L'esprit est une arme plus aiguisée que l'acier
Si vous cherchez les réponses aux questions mystiques, si vous vous interrogez sur les mystères de la
nature et des éléments, si vous cherchez les plus puissants shugenja de tout l'Empire, c'est aux portes du
clan du Phénix qu'il faudra aller frapper.
Le clan du Phénix est le gardien de la magie et du Tao de Shinsei. Alors que la guerre faisait rage entre les
kami et leur frère, Fu-Leng, un petit homme nommé Shinsei obtint une entrevue avec le premier
Empereur. Hantei. Shiba nota scrupuleusement la teneur de cet entretien et ses écrits, connus depuis sous
le nom du Tao de Shinsei, sont devenu l'essence même de la religion rokugani.
!
Pacifiste par nature, le Phénix préfère se consacrer à l'étude de la nature humaine et à la philosophie des
éléments. Berceau de toutes les magies, c'est au Phénix que de nombreux clans doivent leurs familles de
shugenja. Parmi elles, citons Iuchi de la Licorne qui choisit de quitter le Phénix pour suivre Shinjo,
Asahina du clan de la Grue ou encore Agasha, qui rejoignit Togashi dans son exil montagneux après avoir
quitté son clan natal.
C'est au cœur de la plus secrète des cités Phénix qu'est née un jour la magie des Fortunes, puissance dont
Isawa, le plus grand magicien de l'histoire, fut le récipiendaire. Gardien de la philosophie et de la religion,
le clan subit la jalousie de ses voisins et leur mépris pour se tenir si éloigné du souci de protection de
l'Empire. Pour autant, ces mesquineries sont injustifiées, car le Phénix, tout autant que le Crabe, sait qu'il
n'est pas nécessaire d'être courageux sur le champ de bataille pour être grand, et qu'un homme n'a de
valeur que dans la justesse de ses décisions.
Tel l'oiseau mythique, le clan du Phénix renaît toujours de ses cendres. Meurtri, blessé, endeuillé, mais
vivant...

LES FAMILLES DU CLAN DU PHÉNIX


!
!
La famille Shiba: descendante du kami Shiba, elle ne dirige pourtant pas le clan même si par tradition, le
champion a toujours été un Shiba. Le pouvoir politique repose entre les mains de la famille Isawa,
descendants de celui devant lequel le kami s'agenouilla. Au cours des Premiers Jours de Tonnerre, il y a
mille ans de cela, Isawa promit de combattre Fu-Leng pour la survie des siens mais fit promettre en
échange au kami Shiba de veiller à jamais sur les Isawa. Cette promesse prononcée par le kami est le
symbole pour tous les Shiba du dévouement aveugle, du sens du devoir et de l'honneur qui dicte
aujourd'hui encore la conduite de cette noble et belle famille. Bushis au cœur d'un clan de shugenja, les
Shiba prônent souvent une intervention militaire pour résoudre des problèmes devant lesquels la
diplomatie et la courtoisie rendent les armes. Régulièrement empêchés par le Conseil des Cinq, les bushis
Shiba remplissent néanmoins avec fierté, courage et honneur leur rôle de protecteurs du clan, même s'il
convient d'admettre que la magie des Isawa est bien plus puissante que les meilleurs aciers. Lorsque les
shugenja Isawa sont en déplacement, les Shiba endossent la responsabilité de «Yojimbo», les gardes du
corps, respectant ainsi la promesse millénaire du premier Shiba.
La famille Isawa: le premier Isawa fut le plus grand de tous les shugenja de l'histoire et il est celui à qui l'on
attribue la découverte des secrets des arcanes. Les écoles de cette famille forment et éduquent les plus
prestigieux shugenja dont sont issus traditionnellement les Cinq Maîtres Elémentaires, ceux qui partagent
un lien unique avec chacun des éléments et qui forment le célèbre et redouté Conseil des Cinq, entre les
mains duquel reposent tout le pouvoir et l'avenir du clan. Shiba Tsukune, Championne du Clan a exigé

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qu'une sixième place soit réservée à la famille Shiba, et souhaite qu'un membre de sa famille soit éduqué
par les écoles Isawa et siège au Conseil.
La famille Asako: descendante de Dame Asako, compagnon du kami Shiba, les membres de cette famille
enseignent la Voie des Hommes aux « Henshin », sorte de samurai mystiques. Cette famille de shugenja
est également reconnue pour être la gardienne de l'histoire de l'Empire, fonction qu'elle partage avec la
famille Ikoma du clan du Lion. Poursuivant ainsi l’œuvre de Shiba, les Asako recueillent toutes les
légendes et les histoires de l'Empire, donnant une version parfois différente de celle des Ikoma, surtout
quand on en vient à parler des règnes des Empereurs.

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CLAN DU SCORPION
Le Tanto et le poison

HISTORIQUE DU CLAN DU SCORPION


Le Loyal clan du Scorpion
Le bras droit de l'Empereur est le Lion, son bras gauche est la Grue, mais qui se charge des basses
oeuvres, qui se charge d'être sa main dans l'ombre? Le clan du Scorpion. Lorsque que le kami et premier
Empereur Hantei repartit les tâches entre ses frères et sœurs, il demanda à Bayushi, le seul en qui il avait
confiance, de sacrifier son honneur pour connaître les secrets cachés dans les ombres. D'où ce proverbe
rokugani: «Si un homme possède un secret, il y a au moins un Scorpion qui le connaît...».
Traditionnellement masqués, les Scorpions subissent l'opprobre et la méfiance des autres clans, ce qui est
le résultat recherché et même la philosophie première du clan. Utiliser ce qu'il sait ou que les autres
croient qu'il sait comme une arme contre ses ennemis. C'est dans sa tête qu'un Scorpion est dangereux.
C'est ce qui est traduit par cet autre proverbe: «le fou qui regarde un scorpion regarde son dard et oublie
qu'il possède aussi des pinces».
Détenteurs des secrets de l'ombre, le Scorpion ne se cache pas. Au contraire. Plus il est visible, plus ses
ennemis sont persuadés qu'il sait tout, car il faudrait être fou pour oser braver la colère de ses ennemis
avec une telle arrogance, à moins d'être sûr de soi.

LES FAMILLES DU CLAN DU SCORPION


La famille Bayushi: les Bayushi sont les descendants du kami. Ils sont les bushi et les courtisans du clan. Ils
abritent aussi les fameux ninjas, espions de l'Empereur et de leur Champion depuis que Hantei l'a
demandé à Bayushi. Évidemment, pour la population, ce ne sont que superstitions paysannes sans
fondements car nul ne les a jamais vus. La ruse, la rapidité et l'exploitation des faiblesses, voire le poison
sont leurs armes, et la langue d'un Scorpion est aussi affûtée que son katana. C'est aussi la famille de deux
des personnages mythiques de l'histoire récente de Rokugan: la fameuse Bayushi Kachiko, séductrice
redoutable et manipulatrice accomplie et son premier époux, Bayushi Shoju.
La famille Soshi: des deux familles de shugenja du clan, c'est la principale. Ils pratiquent une magie étrange
basée sur les ombres.
La famille Yogo: cette famille est paradoxale. Ses tours forment l'une des forteresses principales du clan.
Leur ancien daimyo a réuni les parchemins noirs contenant l'âme de Fu-Leng le Dieu Sombre. C’est une
famille de Shugenjas.
La famille Shosuro: Sur les acteurs Shosuro, des chapitres entiers ont été écrits sans contenir un mot de
vrai. Shosuro fut la fille ou le fils mortel de Bayushi, qui lia son âme à la sienne. Il est presque impossible
de savoir si oui ou non, l'on a affaire à un l'un d'eux, tant leur maîtrise du déguisement et du mimétisme
demeure inégalable. Ils sont aussi les maîtres des poisons, faisant d'eux de parfaits assassins. Ils sont les
vrais espions du clan, ceux qui seraient le plus proche de ceux que les paysans appellent ninja dans leurs
contes.

EN CONCLUSION

Le clan du Scorpion est en apparence l'antithèse de sa vertu cardinale, la loyauté. Clan d'apparences et de
masques, où le mensonge est la seule vérité, où la fourberie, le complot et la trahison sont érigés en art, le
Scorpion est le plus détesté des clans rokugani.
!
Mais derrière les voiles se dissimulent toujours d'autres vérités, derrières les masques, d'autres secrets,
derrière vos âmes, un Scorpion...

!
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CLAN DE LA LICORNE
HISTORIQUE DU CLAN DE LA LICORNE
L'exil pour mission, l'errance pour héritage
Le clan de la Licorne est le seul à avoir franchit les frontières de l'Empire et à avoir vu ce que cachait le
monde extérieur. Après la guerre contre Fu-Leng, il y a mille ans de cela, le kami Shinjo, fille du Soleil et
de la Lune et sœur du premier Empereur Hantei, demanda à son frère l'autorisation de partir explorer les
richesses de ce monde. La centaine de fidèles qui s'étaient joints à elle la suivirent dans ce périple qui
allait finalement durer huit siècles. Quant il y a deux cents ans de cela, les descendants de Shinjo
revinrent à Rokugan, ils portaient des armures étranges, montaient des chevaux que nul n'avait jamais vus
auparavant, et avaient adopté des mœurs bien différentes de celles des cours Rokugani. Considérés
comme des barbares nomades et incultes par les autres clans, l'accueil qu'on leur fut bien éloigné de celui
qu'on réserve généralement à ses enfants quand ils reviennent après une si longue absence.
Ce sont des armées prêtes à la guerre qui leur firent front. La Licorne, qui n'avait jamais cessé de servir et
de vénérer l'Empereur était l'ennemi d'un Empire qui avait grandi, orphelin de ses enfants. Heureusement,
au fil du temps, la Licorne révéla les deux principaux atouts qui allaient assurer sa survie. Tout d'abord,
ses arts étranges du combat avec notamment un usage inédit de la cavalerie qui apporta à l'Empire des
possibilités stratégiques entièrement nouvelles et une vision nouvelle de la défense de Rokugan contre ses
ennemis. Puis sa fortune, héritée d'une culture nomade et commerçante, riche de tous les outils,
vêtements, armes et armures dont nul autre que ses membres ne connaît le fonctionnement.

LES FAMILLES DU CLAN DE LA LICORNE


La famille Shinjo: descendants de la kami Shinjo, ses membres sont pourtant presque tous des gaijin (des
"étrangers") qui furent adoptés au fil des générations et des migrations. Cependant une union sacrée lie
les membres qui partagent la philosophie de Shinjo et sa loi: nul Licorne ne peut tirer son épée contre une
autre Licorne, on ne doit jamais abandonner et toujours résister sans plier, et enfin, il faut s'efforcer de
rester noble et de ne jamais tricher pour vaincre. Du kami, on sait juste qu'un jour, appelée par une force
dont on ignore tout, elle s'aventura vers une terre inconnue et en revint avant d'accoucher quelques mois
plus tard de ses descendants. Famille de guerriers, les Shinjo ont conservé une âme de nomade et aiment
parcourir les terres du clan, vivant à la belle étoile, préférant pour toit le ciel des plaines aux palais des
seigneurs. Fidèles à l'esprit de celle qui les guida, les Shinjo sont honnêtes, honorables et courageux, ce
qui fait de certains d'entre eux d'incorruptibles magistrats impériaux. Ayant longtemps abrité la famille
Hiruma, la famille déchue du Crabe, un lien particulier unit ces deux clans.
La famille Otaku: la première Otaku choisit de suivre Shinsei dans son combat contre Fu-Leng il y a mille
ans. Elle laissa derrière elle sa fille qui allait fonder une des plus puissante dynastie militaire impériale.
La famille Otaku abrite l'école des vierges de bataille, ordre de guerrières à cheval, déterminées et loyales
jusqu'à la mort, courageuses et dévouées au clan. Aucun homme n'y a jamais été accepté autrement que
comme responsable des écuries, un poste capital au sein de la famille.
La famille Iuchi: versés dans les arts mystiques, les Iuchi sont à l'image de toutes les familles du clan de la
Licorne, en décalage total avec le reste de l'Empire. Quand Iuchi suivit Shinjo dans son périple, il
découvrit et apprit à maîtriser les arts magiques propres aux peuplades et tribus qu'il rencontra. Quand la
Licorne revient vers Rokugan, les Iuchi provoquèrent l'étonnement et la jalousie des autres shugenja qui
découvraient une puissance qui leur était étrangère. Aujourd'hui encore, l'école de magie de la famille
Iuchi encourage l'initiative personnelle et contribue grandement au potentiel du clan dans son ensemble.
La famille Ide: Ce sont les diplomates et négociateurs qui interviennent dans toutes les discussions entre le
clan de la Licorne et les autres clans. Adeptes du wabukan (la voix de la paix), les Ide ont totalement
délaissé les choses de la guerre. Comptables du clan, ils sont également reçus comme conseillers auprès
de l'Empereur. Leur art de l'adaptation aux coutumes et aux cultures fait de cette famille la mieux
acceptée du clan même parmi ses plus fervents détracteurs (comme le clan du Lion qui n'a jamais caché
son mépris pour la Licorne).

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La famille Moto: le premier Moto fut un gaijin qui suivit fidèlement Shinjo. Sa férocité et son manque total
de pitié sauva le clan de bien des situations désespérées sur le champ de bataille, au point qu'il fut nommé
Daimyo et put fonder sa famille. Un jour, fidèle au lien de fraternité qui lie les clans de la Licorne et du
Crabe, la famille Moto vint en renfort du Crabe contre l'Outremonde. Menées par le Daimyo Moto
Tsume, les armées Moto s'aventurèrent dans le royaume de Fu-Leng. Ce jour-là, les Moto ignoraient qu'ils
partaient au devant de leur damnation. Vaincus, ils revinrent souillés et périrent. Quant à Moto Tsume, il
devint général des armées du Dieu Sombre. Depuis, montrée du doigt et mise au banc de l'Empire, la
famille Moto a vécu dans la honte.

EN CONCLUSION

Depuis deux siècles, le clan de la Licorne tente de s'imposer comme un véritable acteur de l'Empire et a
contribué à l'évolution de quelques traditions. C'est aujourd'hui que le clan s'affiche comme arbitre des
conflits et le champion du commerce, faisant ainsi de l'ombre à la toute puissance des familles Doji et
Yasuki. Il n'est en conflit avec personne depuis la fin de la guerre contre le Lion, il y a 30 ans de cela

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L'OUTREMONDE
L'enfer sur terre

HISTORIQUE DE L'OUTREMONDE
La vengeance d'un Dieu, la damnation des hommes
Lorsque les enfants du Soleil et de la Lune, les kami, chutèrent sur Terre, l'un d'entre eux, Fu-Leng, tomba
au plus profond d'une crevasse dont aucun de ses frères ni de ses sœurs ne l'aida à sortir. Prisonnier du
monde d'en dessous, maître de ses entrailles, Fu-Leng modela sa rage et sa haine contre les siens et lui fit
prendre la forme d'un cauchemar qui devait alors s'abattre sur l'Empire.
Ce sera l'Outremonde, berceau infernal qui vomit à la surface de la Terre ses cohortes d'abominations et
ses hordes démoniaques engendrées par les entrailles purulentes d'un univers de damnation. Quiconque y
pénètre en est imprégné, souillé à vie, damné pour les générations futures. Sur ces terres désolées, Fu-
Leng a levé ses armées, créé ses séides, asservi ses créatures, afin de servir son seul et unique dessein:
anéantir Rokugan, le si parfait Empire de ses frères et sœurs qui l'ont jadis abandonné.
Destruction, massacre et damnation, voilà ce que promet l'Outremonde à un Empire en sursis, déchiré par
ses guerres intestines et sourd à la menace qui gronde à ses portes. Sans la résistance indéfectible du Clan
du Crabe qui depuis toujours se dresse en rempart face à l'Outremonde et ainsi sauve chaque jour la vie de
20 millions de Rokugani, l'Empire ne serait plus qu'un souvenir, une ruine égarée au milieu d'un
cauchemar.

LES PEUPLES DE L'OUTREMONDE

L'Outremonde compte tout ce que l'enfer a de créatures et de monstres. Démons, ogres, gobelins, zombis,
fantômes, bakemono, trolls, âmes en peine, la liste est interminable. Au désordre de rigueur, les différents
leaders ont substitué un enseignement militaire, ce qui multiplie la violence des assauts contre le Crabe et
l'Empire. S'il était possible de repousser des attaques disparates et désorganisées, la réunion des armées de
l'Outremonde en hordes commandées laisse croire qu'un jour viendra où la Muraille Kaiu cèdera et que
les armées sombres pourront fondre sur le palais impérial.
!
L'un des atouts de l'Outremonde est l'existence de sorciers et adeptes du sang qui, au cœur de l'Empire,
invoquent parfois certains démons et lient leur âme à eux, grâce à la magie du sang. Ne pensez pas que
ces races soient stupides. C'est tout le contraire. Et si vous ne nous croyez pas, un conseil: ne cherchez
pas à vérifier par vous-même.

EN CONCLUSION

L'Outremonde ne fait pas dans la finesse. Pour autant, l'image des brutes sanguinaires est obsolète. Au fil
des guerres que les armées ont menées, les hordes infernales ont appris et les samurai rokugani qui ont
embrassé la damnation ont enseigné leurs arts aux nouveaux généraux. Désormais rompus aux arts du
duel et de la magie, l'Outremonde a échangé les concepts de l'Honneur pour ceux du Mal suprême.
!
!
!

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ECONOMIE ROKUGANI
LA HIÉRARCHIE DANS L'EMPIRE

Avant tout, il faut savoir que l'Empereur est l'unique possesseur des terres. Chaque li de l'Empire
d'Emeraude lui appartient. Il a divisé ces terres en portions et à confié la gestion de ses terres aux clans.
En échange ceux-ci ont prêté un serment de vassalité à Hantei. Les Clans ont ainsi eu le droit de lever des
taxes et d'utiliser ces ressources après en avoir reversé une partie à l'Empereur.
Le Daimyo du clan a une grande surface de terre à exploiter, de même que l'Empereur il ne peut le faire
tout seul. C'est pourquoi lui aussi partage la terre. Il créé ainsi des provinces, provinces qu'il confie à un
gouverneur. Celui-ci a pour mission de collecter les taxes et de les retourner au Daimyo du Clan,
d'entretenir son territoire et de le défendre. Dans chaque province il y a plusieurs villes et chaque ville est
dirigée par un Daimyo local. Il doit lui aussi collecter les taxes et les retourner au Gouverneur, entretenir
son territoire et le défendre. Chaque ville est entourée par des fermes qui produisent, le riz, la soies, les
épices, des légumes, du lait et d'autres produits. Toutes ces productions sont taxées par les magistrats
locaux qui ont en autre la charge de la levée de l'impôt. Chaque cité pour se défendre entretient une
garnison, avec des forgerons, tonneliers, charpentiers et autres travailleurs qui entretiennent la cité et les
soldats qui vivent là. Tous les besoins des samouraïs fidèles à un Daimyo sont assurés par la ville. Si le
samouraï a besoin d'un nouveau sabre, le Daimyo demande au forgeron d'en réaliser un. S'il a besoin d'un
nouveau cheval, le Daimyo demandera au maître des écuries de lui en fournir un. En clair le Daimyo
répond à tous les besoins du samouraï.
!
LA PLACE DU SAMOURAÏ

Bien maintenant vous connaissez le fonctionnement de l'Empire, adoptons un autre point de vue. Vous
êtes un jeune samouraï qui vient juste de passer sa cérémonie de Gempukku. Vous vous êtes ralliés à un
Daimyo, de votre clan ou pas, et lui avez juré fidélité. Vous allez à son château et le servez. Il vous donne
pour cela ce dont vous avez besoin. Quand le printemps arrive il vous demande d'accompagner son
magistrat pour collecter les taxes sur son fief. Si les récoltes ont été bonnes, pas de problèmes le paysan
peut payer et il lui reste suffisamment pour nourrir sa famille. Les problèmes commençant lorsque la
récolte n'a pas été bonne, d'un côté le paysan a besoin de manger et de l'autre le Daimyo a d'autant plus
d'homme et de moyens qu'il a levé plus d'impôt. Il peut nourrir plus de soldats, d'artisans ou autres.
Quand le riz vient à manquer c'est tout le système qui est remis en cause. Et pour vous simple samouraï il
devient beaucoup plus difficile d'obtenir le nécessaire pour réaliser votre tache. Il peut arriver que certains
samouraï obéissant plus à leur estomac vide qu'à le devoir quitte leur maître. mais bien sûr nous savons
que n'êtes pas de cela. Vous me direz, mais comment le problème est-il alors résolu ? Mais c'est très
simple, vous vous rappelez de la hiérarchie de l'Empire, et bien lorsqu'un Daimyo local manque de riz il
demande à son Gouverneur, et le Gouverneur au Daimyo du clan si la famine a touché toute une province.
Si c'est tout le clan qui a été touché (rare), le Daimyo demande alors de l'aide autres clans et à l'Empereur.
Bien sûr rien n'est gratuit à Rokugan, et peut être que le clan va échanger cette magnifique soie produite
dans le sud du territoire contre quelques tonnes de riz. Et si la famine touchait l'Empire ? Et bien grâce
aux fortunes cela n'est pas arrivé, mais surtout l'Empire est suffisamment vaste pour qu'il y ait toujours un
endroit où la récolte a été bonne.

MARCHANDS SAMOURAÏ

Au sein de chaque clan, on trouve des individus qui entreprennent de servir les intérêts de leur clan en
s'occupant des finances. Ces individus conservent leur nom de famille et leur wakizashi, mais
s'impliquent dans les affaires économiques comme des marchands. Normalement, on les considère
comme des courtisans, mais un peu de la honte associée à l'activité mercantile les suit ( Mauvaise
Réputation : Marchand ). Ils peuvent utiliser leurs compétences de marchand, comme Commerce, sans
perte d'honneur. Ceux qui excellent dans ces activités peuvent se retrouver à la tête d'empires financiers,
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mais ne gagneront jamais le respect total de leurs pairs. Les Ide et les Yasuki ont des écoles qui
bénéficient aux samouraï marchands, et les membres de la famille Yogo remplissent souvent ce rôle pour
les Scorpions. Le Clan de la Grue semble préférer l'usage des marchands paysans, mais leur accordent
plus d'honneur que les autres clans. Les clans du Lion et du Phénix méprisent la recherche honteuse des
bénéfices, et redoutent d'être amenés à accomplir de telles tâches. Nul ne connaît la politique des Dragons
concernant le sujet.

LE RONIN DANS TOUT ÇA !


Etre Ronin, c’est être libre. Vous pouvez vous promener comme bon vous semble (si un magistrat de
l'Emeraude vous y autorise), personne ne vous dis ce que vous avez à faire. Mais laissez-moi vous posez
une question : qu'allez-vous manger ? Qui va réparer votre katana si la lame est abîmée ? Quant un
samouraï a besoin d'aide il se tourne vers sa famille et son maître ; quant un ronin a besoin d'aide il n'a
personne vers qui se tourner. Bien sûr il peut aller voir le forgeron et lui demander de réparer sa lame,
mais celui-ci lui répondra sûrement : « désolé, je suis trop occupé par les lames de Ikoma-sama ». Si un
paysan dit non, que va faire le Ronin? Le tuer ? Et prendre le risque de provoquer l'insatisfaction du
Daïmyo ? Rappelez-vous ce qu'a dit Shinsei : « Ceux qui se tiennent tout seul, tomberont tout seul ». La
voie du Ronin n'est pas facile, le monde entier vous marche dessus. Félicitation vous êtes un solitaire, je
vous souhaite de trouver ce que vous cherchez sur ce chemin difficile.
!
Même si les ronin font partie de la classe des samouraï, ils entretiennent avec l'économie des relations
bien différentes de celles des autres samouraï. Comme ils n'ont pas de seigneur pour les protéger, ils
doivent payer pour obtenir n'importe quoi, partout où ils vont. En raison de ceci, au contraire de beaucoup
de samouraï, ils ont une appréciation précise de la valeur de l'argent. Les ronin peuvent apprendre et
utiliser la compétence Commerce sans pénalité. Et bien que ceci soit assez mal vu, ils peuvent même
marchander.
Les ronin ne bénéficient pas des revenus réguliers dont disposent les samouraï de Clans. Quelques uns
sont aisés, alors que d'autres doivent se contenter de vivre au jour le jour. Beaucoup sont contraints au jeu
pour joindre les deux bouts. Ce manque de revenus fixes signifie également que les marchands sont plus
hésitants à leur consentir des prêts, et que les ronin peuvent être obligés de régler leurs dettes en se
mettant au service de quelqu'un à qui ils doivent de l'argent. Les ronin chercheront souvent un emploi
auprès de marchands s'ils ne peuvent en trouver un auprès d'un seigneur traditionnel. Les marchands ont
souvent besoin de gardes ou de conseillers et d'aides shugenja, et ils ont de l'argent pour entretenir
quelques samouraïs. Ce n'est pas une vie désagréable du tout. Ils ont les privilèges de la classe des
samouraï sans en subir les obligations. Et si les samouraï des Clans les méprisent, ils apprennent à vivre
avec ça.
!
Certains ronin ont trop d'honneur ou de fierté pour accepter un travail rémunéré de la part d'un simple
paysan. Ceux qui ne peuvent trouver grâce aux yeux d'un daimyo peuvent choisir de devenir shugyosha,
"étudiants guerriers", qui suivent la Voie de l'Epée, un pèlerinage martial les amenant à visiter tous les
Dojos de Rokugan et à sans cesse tester leurs aptitudes de combat. C'est le début d'une quête menant à
l'Illumination par le bushido. Bien des ronin affirment suivre la Voie de l'Epee, mais pour beaucoup, il
s'agit d'un simple mensonge pour ne pas perdre le On ou la face. Les shugyosha sont considérés de
diverses manières par les samouraï de clan et les autres ronin. Ceux qui suivent véritablement la Voie
peuvent finir par acquérir une gloire exceptionnelle. La Voie est un chemin difficile, mais empreint
d'honneur, et semblable à l'état monastique.

LES MOINES

Les moines non plus ne disposent pas d'une source de revenus fixes, mais ont d'autres moyens d'obtenir
de l'argent. La plupart des moines demeurent dans les temples. Le temple se suffit à lui-même la plupart
du temps, avec une petite ferme ou des jardins développés qui lui sont rattachés. Les temples situés dans

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des lieux accessibles voient souvent les fidèles apporter des offrandes qui s'ajoutent à leurs richesses.
Ceux qui voyagent n'ont pas de mal à se procurer de la nourriture ou un abri. C'est un grand honneur, que
ce soit pour les paysans ou les samouraï, que d'abriter un moine chez soi. Quand un moine a des besoins
qui ne peuvent être comblés par la simple hospitalité, il peut accepter (mendier) des offrandes en échange
de prières quand il se rendra dans un lieu saint. De tels dons sont parfois conséquents et s'ajoutent aux
possessions du moine. Les dons sont ensuite troqués contre ce dont le moine a besoin, et l'excédent
revient au temple.

LE TROC

L'aspect le plus important à prendre en considération concernant le commerce et l'argent à Rokugan est
que le système tout entier est basé sur le troc. Il n'existe aucune valeur définitive associée à quoi que ce
soit, y compris aux pièces de monnaie! La plupart des Rokugani mènent leurs affaires par des échanges
directs : un poulet contre une théière et une poignée de feuilles de thé. La monnaie n'est utilisée que dans
un certain nombre de cas particuliers. En premier lieu, elle est utilisée entre les membres de la classe des
marchands. Ceux-ci ont tendance à échanger de grandes quantités de produits entre eux, et utilisent la
monnaie pour procéder aux échanges, en tenant une comptabilité. Les marchands utilisent également la
monnaie pour consentir ou souscrire des emprunts, que ce soit avec d'autres samouraï ou avec des
marchands. Ces fonctions de "banquier" sont un des facteurs importants dans la dynamique d'une
économie basée sur le riz. Les samouraï, et donc les PJ, utilisent la monnaie pour faciliter les voyages en
dehors du domaine de leur propre seigneur, pour l'achat d'objet de valeur, ou pour s'attirer des suivants.

PAYER SES ACHATS

Il est important de se souvenir que les samouraï ne sont pas OBLIGES de payer pour quoi que ce soit
venant d'un paysan. Les traditions, basés sur l'ordre céleste et le sens commun lorsqu'on est désarmé face
à un katana, encouragent le paysan à fournir ce que le samouraï demande. Cependant, le paysan n'est pas
le possesseur des produits, qui sont la propriété de son seigneur (cette notion est primordiale) et au final
de l’Empereur, ce qui fait que le samouraï devra sans doute demander au daimyo local. Tant que le
samouraï est sur les terres de son seigneur, cela signifie qu'il n'a aucun besoin d'argent. Tout ce dont il a
besoin lui est fourni gratuitement. C'est son bon sens personnel qui l'empêche alors d'abuser de ce
privilège. Ceux qui abusent de la générosité de leur seigneur seront sans doute repérés par leurs
supérieurs, et devront en répondre devant le seigneur.
!
En voyage, le besoin de monnaie se fait sentir de manière plus évidente. Les paysans des autres contrées
peuvent demander une rétribution pour tout bien ou service rendu. Les paysans ont d'ailleurs un oeil
particulièrement exercé à distinguer les samouraï qui n'ont pas juré fidélité au daimyo local. Dans la
plupart des cas, mieux vaut payer sans commentaire. Marchander avec un paysan est indigne d'un
samouraï, tout comme demander le prix à l'avance. La grande majorité des paysans et des honnêtes gens
n'ont aucunement envie d'attirer sur eux la colère de personnes qui ont droit de vie et de mort sur eux, et
demandent des rétributions honnêtes. Le samouraï peut évidemment refuser de payer, ou même s'en
prendre au paysan, mais de telles actions sont lourdes de conséquences. Si le samouraï estime qu'on tente
de le berner, il peut punir l'offenseur sans autre forme de procès. Mais l'autorité locale peut prendre
ombrage d'un tel comportement. Le magistrat local dispose d'un pouvoir considérable concernant les
samouraïs qui traversent sa juridiction, et a autorité pour décider arbitrairement si le samouraï a agi de
manière appropriée. Mieux vaut ne pas l'agacer !
L'achat d'objet coûteux est un autre sujet sensible. Les objets tels que les armures ou les épées sont
généralement conçus par des artisans qui font eux-même partie de la classe des samouraï. Cela signifie
qu'ils peuvent désirer de l'argent en échange de leur travail, ou bien être hautement offensé qu'on leur en
offre. Il est plus prudent d'attendre qu'ils fassent une offre, puis d'acquiescer sans hésitation. Les artisans
qui ont juré fidélité au même seigneur que le samouraï peuvent faire don d'un objet à quelqu'un qui a fait
preuve d'une grande fidélité. Les artisans qui appartiennent à un autre seigneur demanderont sans doute à

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être payés. D'une manière extravagante. A moins que le samouraï ne soit très riche, très célèbre, ou
dispose de solides appuis dans les cours, il devrait s'en tenir aux artisans de son propre seigneur. Les
chevaux de guerre tombent également dans cette catégorie. A moins qu'ils ne soit reçus en tant que cadeau
ou procurés par le seigneur du samouraï, ils s'avéreront extrêmement coûteux. Même de simples chevaux
de monte peuvent être au dessus des moyens d'un samouraï.

MONNAIE
Il existe trois types de pièces communes à Rokugan. Celle qui a le plus de valeur est le ryo, une plaque
d'or ovale de cinq centimètres sur deux et demi. Il s'agit de l'unité de base des échanges concernant les
objets coûteux et les transactions à grande échelle, elle vaut un Koku. Chaque ryo vaut environ cinq bu,
une pièce d'argent, plus petite. Bu est en réalité le diminutif de Ichi-bu-no, soit "un bu d'argent". Un bu
typique est un rectangle de deux centimètres et demi sur moins de deux centimètres. Les bu sont utilisés
pour l'achat d'objet modérément coûteux, comme les meubles. Chaque bu vaut à son tour quatre ou cinq
"files" de zeni. Il s'agit de petites pièces de cuivre rondes ( moins de deux centimètres de diamètre ). On y
perce un trou rond ou carré au milieu, et on les enfile sur une cordelette. Une "file" standard comprend
100 pièces. Les zeni sont utilisés pour toutes sortes d'objets de moindre importance, comme le thé ou la
nourriture. Des files entières sont utilisées pour les vêtements ou l'alcool.
!
Pour les transactions de grande échelle, on utilise soit des paquets de ryo, soit une quatrième forme de
pièce, l'oban. Les ryo sont empilés par lots de 25 ou 50 et enveloppés de papier épais. Le lot est marqué
du sceau du bureau du magistrat local, et prêt à l'emploi. L'oban, si rarement aperçu, est un lourd disque
d'or. En poids et en valeur, il équivaut à 40 ryo. les oban sont parfois créés pour une transaction
particulière, et marqués d'images ou de textes commémorant l'événement. Ils peuvent avoir plus de valeur
en tant que pièce historique que pour leur simple poids en or.
La raison pour laquelle la description et les taux d'échange sont donnés en termes généraux est que
chaque clan bat sa propre monnaie. Les symboles que l'on trouve sur les pièces varient de lieu en lieu,
comme la taille exacte et la qualité du métal. L'identification de la source d'une forme de monnaie et de sa
valeur relative requiert la compétence Commerce, que la plupart des samouraï dédaignent.
La monnaie papier n'est pas utilisée à Rokugan, du moins par les samouraï. Les marchands utilisent
parfois un système de reconnaissances de dettes sur papier entre eux. Les samouraï qui entendent parler
d'un tel système trouvent l'idée ridicule.
!
!
TAUX D'ÉCHANGE
Vous aurez remarqué que les samouraï sont payés en koku, mais que les pièces sont des ryo, bu, et zeni.
Un koku représente cinq boisseaux de riz, soit assez pour nourrir une personne pendant un an, ou plutôt
une famille d'heimin. Les samouraï qui sont payés reçoivent des ryo à la place du riz au taux d'échange en
vigueur. Pour une récolte de riz moyenne qui passe par les mains d'un marchant moyen, on peut s'en tenir
à un ryo par koku. Le MJ est libre de modifier ce taux de manière à refléter la situation actuelle. Quand la
récolte de riz est médiocre, le prix du riz augmente et la rente du samouraï lui rapporte plus de monnaie.
Quand la récolte est bonne, le contraire se produit. La compétence du marchand du seigneur est
également un facteur important. Un marchand incompétent peut vendre à bas prix et acheter à des prix
élevés, alors qu'un habile Yasuki s'arrange pour tirer jusqu'au dernier zeni de la récolte.
Les samouraï pauvres qui reçoivent leur rente directement en riz doivent vendre l'excédent eux-même. La
qualité de la récolte affecte donc uniquement cette petite partie de leur revenu. Ceux qui reçoivent une
rente (la grande majorité) sont entièrement à la merci des kami (et du MJ). Ceux qui ont eu la chance
d'obtenir un fief découvriront que le revenu issu de leurs fermes est stable en termes de ryo. Quand la
récolte est mauvaise, ils ont moins de riz, mais il vaut plus cher, et vice versa. Ces forces tendent à
s'annuler, donnant une valeur constante en ryo.

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LA VALEUR DES CHOSES

Le jeu de rôles "le Livre des Cinq Anneaux" n'utilise pas de liste de prix pour les objets, car le commerce
se fait par troc et par échange de dons. Ce qui suit n'est qu'une grossière liste indicative des "prix" les plus
communs, de manière à ce que les MJ et les joueurs acquièrent une meilleure compréhension de la valeur
relative des pièces et des biens. Souvenez-vous que les échanges dépendent BEAUCOUP de la
conjoncture. Le rang de Gloire et l'affiliation par Clan joue un rôle important dans chaque transaction.
Pour illustrer ce point, prenons l'exemple d'un simple éventail. La plupart des joueurs se réfèrent à leur
expérience personnelle en tant qu'acheteur, et peuvent imaginer qu'un marchand affirme que les samouraï
qui passent "feraient une excellente affaire en achetant un si bel éventail pour une simple file de zeni !" Et
en certaines occasions, c'est exactement ce qui se passe. A ce moment-là, l'éventail vaut 100 zeni. Un
autre jour, un humble paysan offre l'éventail à une samouraï-ko, "pour qu'elle se rafraîchisse alors que le
temps est si lourd cet été". Maintenant, l'éventail n'a plus aucune valeur. C'est une chose donnée par un
paysan, que l'on jettera dès qu'on ne sera plus au soleil. Lors d'une occasion très spéciale, Dame Shizue ne
dispose de rien d'autre que de son éventail, mais désire faire montre de la faveur qu'elle accorde à un
ronin astucieux qui lui a amené une nouvelle histoire. Elle lui donne l'éventail. Désormais, il est sans prix,
le cadeau de la fille du Champion d'un Clan. En chaque occasion, il s'agit EXACTEMENT DU MEME
EVENTAIL.
Une autre illustration : un astucieux marchand Yasuki a disposé ses produits le long de l'Allée des
Marchands. Il y a inclus un stock d'oreilles de mules, séchées et teintes en violet foncé. Il a l'intention de
les vendre en tant "qu'oreilles d'Oni" à un samouraï de passage. A un jeune Grue à l'air écervelé, il en
demande deux ryo à l'unité. " Une preuve de votre valeur, messire." Devant un Lion qui passe, il se tait,
effrayé par la possibilité de représailles. Un Crabe passe, et il lui crie : " un bu chacune, un trophée de
choix pour un Crabe !" Quand un Scorpion vient à passer, il dit simplement : " Non, ceci n'est pas à
vendre." Si un samouraï de son seigneur passe par là, le marchand dira simplement : "Ce n'est pas pour
vous. Il s'agit simplement d'oreilles de mule."
!
SUIVANTS
La vraie valeur de l'argent se fait sentir lorsqu'il s'agit pour la classe des samouraï de s'attirer les services
de suivants. Officiellement, les samouraï ne sont pas payés pour leurs services. Ce genre de chose est
pour les ronin sans maître. Un vrai samouraï ne devrait jamais considérer que le simple fait de gagner de
l'argent constitue un motif suffisant pour servir; il offre sa vie, sans condition ! Cependant, il reçoit des
gratifications pour sa loyauté. Cela peut sembler étrange si on considère ceci du point de vue de la société
occidentale. Par exemple, quand un daimyo désire offrir une place à 50 kokus (capitaine de la Garde
d'Honneur ou émissaire vers le Clan du Lion, par exemple), il ne sélectionne pas un samouraï aux
compétences appropriées avant de lui payer immédiatement 50 kokus. Auparavant, il cherche parmi ses
hommes quelqu'un dont la loyauté et la dévotion lui aient fait obtenir auparavant une rente de 50 kokus, et
il le place à ce poste. Un samouraï plus compétent qui reçoit actuellement 10 koku sera laissé de côté pour
un candidat moins approprié qui a prouvé sa loyauté ou qui est de meilleure famille (et reçoit donc déjà
50 kokus). Le rang de Gloire a beaucoup plus d'importance ici que le rang d'école ! La compétence peut
cependant entrer en ligne de compte. Un samouraï particulièrement adéquat recevant déjà 35 kokus peut
être gratifié d'une prime exceptionnelle de 15 kokus pour qu'il corresponde au poste, jusqu'à ce que ses
services le rendent digne d'une augmentation permanente. Un tel choix dépend entièrement de la volonté
du daimyo, variable selon les individus.
Les mêmes principes s'appliquent à une moindre échelle aux samouraï qui désirent engager des suivants.
On attend en effet des samouraï particulièrement loyaux (et aux rentes confortables) qu'ils s'attirent des
suivants et des troupes, augmentant ainsi leur valeur aux yeux de leur seigneur. Le fait d'entretenir des
serviteurs ajoute au prestige du samouraï, mais requiert une habileté financière qui est peu commune dans
cette classe. Le samouraï doit maintenir un équilibre entre le nombre et la qualité de ses hommes, et sa
propre richesse. Un suivant qui a servi pendant des années mérite plus que trois bushi récemment
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engagés. Et comme son daimyo, si le samouraï ne peut pas assumer l'entretien de ses hommes, il perd la
face. De plus, des hommes bien équipés et compétents ajoutent du crédit à leur maître, alors qu'il vaut
mieux ne pas avoir de suivant plutôt que des serviteurs en piteux état. L'entretien de ses suivants est en
fait l'usage le plus commun de l'argent du samouraï.
!
LE PAIEMENT DES SAMOURAÏ

Il existe trois façons typiques dont un samouraï est payé. Les jeunes samouraï et les suivants de samouraï
de bas rang reçoivent parfois leur rétribution en riz. Les samouraï qui reçoivent moins de cinq koku par
an peuvent se rendre aux greniers de leur seigneur et recevoir le douzième de leur paie annuelle chaque
mois. Ces samouraï échangeront généralement une partie de ce riz contre de la monnaie ou d'autres biens,
et mangeront le reste. Ces attributions de riz ont généralement lieu pendant les derniers jours du mois.
Les samouraï de rang moyen reçoivent leur rente sous forme de pièces de monnaie. Ceci est rendu
possible grâce aux marchands du daimyo, qui vendent la récolte de riz pour le compte de leur seigneur, et
lui procurent ainsi l'argent permettant de payer ses vassaux. Ces appointements sont généralement
distribués de manière irrégulière, en trois fois. Les deux cinquièmes sont payés au début de l'été, à l'aube
de la saison de la guerre. Un autre cinquième est accordé à la fin de l'été pour les préparatifs de la cour
d'hiver. Les deux cinquièmes restant sont donnés au début de Festival Setsuban (premier de l'an), quand
toutes les dettes arrivent à échéance.
La troisième méthode dont les samouraï sont rétribués consiste à se voir attribuer un fief. Le samouraï
reçoit une parcelle de terre de la part de son daimyo. Ce qui reste après les taxes du daimyo et de
l'empereur appartient au samouraï. La gestion efficace des fermes, des villages, des mines, de la pêche,
des artisans et du commerce au sein d'un fief est couverte par la compétence "Gestion". Un samouraï qui
reçoit un fief se voit attribuer le devoir sacré d'administrer les terres de l'Empereur. Il s'agit là d'une
marque de haute considération de la part du seigneur. Un samouraï chargé d'un petit fief peut également
recevoir une rente.

LE JEU

Il existe bien sûr une autre occasion au cours de laquelle l'argent change de mains : le jeu. Le jeu est un
passe temps répandu dans Rokugan, depuis le plus bas des heimin jusqu'aux plus nobles courtisans. Il
s'agit de jeux de dés, de dominos, ou de cartes. Le jeu le plus répandu s'intitule "les Fortunes et les Vents",
et les règles en sont présentées dans la Voie du Scorpion. Les membres de la cour et les samouraï
respectables font la fine bouche vis à vis de telles occupations triviales. Ils préfèrent parier sur l'issue de
parties de chasses ou d'autres épreuves. Ceux qui subissent une série de défaites peuvent accumuler de
considérables dettes. Alors que les marchands attendent de bonne grâce le début de l'année nouvelle pour
être payés, les joueurs sont bien moins indulgents. Même dans le cas où le joueur est autorisé à quitter la
table de jeu (ce qui peut lui être refusé), les dettes doivent être payées avant le coucher du soleil au jour
suivant. Si le samouraï ne peut obtenir un prêt respectable, il sera astreint à une honteuse obligation, ou
pire. Ceux qui ne peuvent payer des dettes de jeu à la cour peuvent gravement perdre la face, en plus de
devenir l'obligé du vainqueur. Ce dernier peut choisir gracieusement d'éviter la perte de gloire au vaincu,
mais ceci rend le vaincu doublement débiteur. De telles faveurs et obligations sont aussi importantes dans
l'économie Rokugani que les échanges d'argent. Le conseil le plus simple est vrai : " Si vous jouez, soyez
prêts à payer."
!
!
!
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CONCEPTION DU PERSONNAGE : QUARANTE QUESTIONS À VOUS POSER.
1. A quel clan votre personnage appartient-il ?
2. Comment décririez-vous votre personnage ?
3. Votre personnage est-il un bushi ou un shugenja (guerrier ou magicien) ?
4. A quelle famille votre personnage appartient-il ?
5. Quelle est la motivation principale de votre personnage ?
6. En qui votre personnage a-t-il le plus confiance ?
7. Quelle est le principal point fort de votre personnage ? sa principale faiblesse ?
8. Que pense votre personnage du Bushido ?
9. Quelle opinion votre personnage se fait-il de son propre clan ?
10. Votre personnage a-t-il des préjugés ?
11. Votre personnage est-il marié ?
12. Envers qui votre personnage est-il le plus loyal ?
13. Quelles sont les choses que votre personnage aime le plus (et déteste) ?
14. Votre personnage a-t-il des manies ?
15. Quels sont les traits psychologiques de votre personnage ?
16. Comment votre personnage réagira-t-il à l’insubordination d’un hinin ?
17. Comment ses parents décriraient-ils votre personnage ?
18. Quelles ambitions animent votre personnage ?
19. Quel rapport votre personnage a-t-il à la religion ?
20. Si vous le pouviez quel conseil donneriez-vous à votre personnage ?
21. Votre personnage a-t-il un but qui l’obsède ? Si oui, quel est-il ?
22. Quel est son secret, et que se passera-t-il si jamais il venait à être éventé ?
23. Que pense votre personnage de la vie politique rokugani ?
24. Que fait votre personnage pour se détendre ?
25. Si on vous donnait quelques Kokus, qu’en feriez-vous ?
26. Quelle vision avez-vous des Hinins, des Heimins et des Gaijins (non membres de l’ordre
céleste) ?
27. Quel est le nom de vos parents et que font-ils ?
28. Quelle est la récompense que vous désirez le plus ?
29. Quelle est l’apparence et le nom de votre katana et de votre wakizashi (Dai-sho) ?
30. Vénérez-vous activement Shinesei ou les Fortunes ?
31. Quel est l’objet auquel vous tenez le plus ?
32. Qui est votre plus proche ami ?
33. Quelles sont les choses que vous aimez, détestez ou redoutez le plus ?
34. Quels sont vos sentiments à l’égard de chacun des clans mineurs ?
35. Quels sont vos sentiments à l’égard des bushis, des shugenjas, des etas, des kamis et de tous les
membres de l’ordre céleste ?
36. Que pensez vous des évolutions théologiques, sociales et technologiques (le « progrès ») ?
37. Quelle est, selon vous, l’épouse idéale ?
38. Quels sont vos sentiments vis-à-vis de la maho et des maho-tsukaï (magie noire) ?
39. En qui avez vous le plus confiance ?
40. Comment voyez vous votre mort ?

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LES NOMS ROKUGANIS
NOMS MASCULINS

Abe, Adachi, Akamatsu, Akimoto, Akizuki, Akimoto, Akizuki, Aoki, Arima, Asano, Ashikaga, Ashina,
Baba, Besshô, Chiba, Chikusa, Chosokabe, Daïbutsu, Date, Egawa, Enomoto, Fujita, Fujiwara, Hurata,
Gamo, Goto, Hanawa, Hara, Hasekura, Hashiba, Hatakeyama, Hatano, Hayashi, Hiraga, Hisamatsu,
Hôjô, Honda, Hondô, Honjô, Hori, Hoshina, Hosokawa, Ichibashi, Iga, Ii, Iizasa, Ijichi, Ikeda, Imagawa,
Imaï, Ina, Inaba, Inagaki, Inoue, Ishida, Ishikawa, Itagaki, Atami, Itô, Iwaki, Iwakura, Iwasa, Izumi,
Kabayama, Kada, Kagawa, Kaieda, Kajitori, Kameï, Kamitsukenu, Kamiya, Kanamori, Katagiri, Katô,
Katsura, Kawada, Kawaguchi, Kawasa, Kibe, Kido, Kimura, Kinoshita, Kira, Kitabatake, Kitagaki,
Kiyowara, Kô, Kobori, Kojima, Kono, Koremune, Kosake, Kuchiki, Kudô, Kumagaya, Kuroda,
Kurokawa, Kurushima, Kuwayama, Kuze, Maeda, Maki, Makimura, Makita, Manabe, Marubashi,
Marumo, Matsudaïra, Matsui, Matsukura, Matsunaga, Matsushita, Matsuura, Minamoto, Miura, Miyake,
Miyoshi, Mizuno, Mizutani, Mogami, Mori, Morioka, Munataka, Murakami, Murasaki, Nabeshima,
Nagaï, Nagao, Nagasaki, Nagoshi, Naïto, Nakamura, Nakatomi, Nanbu, Naoe, Narita, Nasu, Nawa,
Nigao, Nikki, Nishina, Nitta, Niwa, Oba, Oda, Ogasawara, Ogawa , Ohashi, Oïshi, Okabe, Okamoto,
Okuda, Omura, Onakatomi, Onô, Onoki, Oseki, Oseko, Ota, Otani, Otawara, Otomo, Oyama, Rokkaku,
Rokugo, Ryûzoji, Sagara, Saïgo, Sakaï, Sakakibana, Sakanoe, Sanada, Sanô, Sasa, Sasaki, Satake,
Satomi, Sengoku, Shiba, Shibata, Shimazu, Shinjô, Soejima, Suganuma, Suwa, Tachibana, Tada, Tagaya,
Taïra, Takahashi, Takayama, Takeda, Takenaka, Takiwaki, Tanaka, Tanuma, Terazawa, Tôda, Tôgashi,
Toki, Tokugawa, Tomita, Tôyama, Toyotomi, Tsugaru, Tsukushi, Uemura, Ueno, Uesugi, Ukita, Urakami,
Usami, Utsunomiya, Wada, Wakebe, Wakiya, Wakizaki, Yamada, Yamaga, Yamagata, Yamaguchi,
Yamana, Yoshida, Yoshii.

PRÉNOMS MASCULINS

Akahito, Aki, Akihiko, Akihiro, Akihisa, Akihito, Akikazu, Akinari, Akinori, Akio, Akira, Amane, Anzai,
Arata, Arinori, Aritomo, Ashihei, Atasuke, Atshushi, Atsumichi, Atsumori, Atsutane, Azumamaro, Baiko,
Bairei, Bakin, Basho, Benjiro, Benkei, Bokkai, Buncho, Bunjiro, Bunrakuken, Bunzo, Bussho, Chikafusa,
Chikao, Chojiro, Chomei, Chuichi, Daisetsu, Daisuke, Danjuro, Dayu, Denbe, Doi, Dokuohtei, Doppo,
Ebizo, Eichi, Eichiro, Eien, Eiichi, Eiji, Eijiro, Eikichi, Eisaku, Eisen, Eishi, Eisuke, Eitoku, Eizan, Eizo,
Ekiken, Ennosuke, Etsuya, Fujimaro, Fujio, Fukusaburu, Fumiaki, Fumihiko, Fumihiro, Fumimaro,
Fumio, Gaho, Gekko, Gempachi, Gengyo, Genichi, Genjo, Gennai, Gennosuke, Genpaku, Gesshin,
Gidayu, Gihei, Giichi, Go, Goemon, Gombei, Gonkuro, Gonnohyoe, Gonshiro, Goro, Gyokusho,
Gyukudo, Hachemon, Hachigoro, Hachiro, Hajime, Hakuseki, Hanshiro, Haranobu, Haru, Haruhiko,
Haruhiro, Haruki, Harumi, Harunobu, Hayato, Heihachiro, Heiji, Heikichi, Heizo, Hideaki, Hidehira,
Hidekazu, Hideki, Hidemichi, Hideo, Hidetada, Hidetora, Hidetoshi, Hidetsugu, Hideyori, Hideyoshi,
Higashikuni, Hikaru, Hikosaburo, Hikozaemon, Hiro, Hiroaki, Hirobumi, Hirofumi, Hiroharu, Hirohisa,
Hiroji, Hirokazu, Hirokichi, Hirokumi, Hiroshi, Hiroshige, Hirotada, Hirotaka, Hirotsugu, Hiroya,
Hiroyasu, Hiroyuki, Hisahsi, Hisaki, Hisamitsu, Hisanobu, Hisashi, Hisato, Hisayuki, Hitomaro, Hitoshi,
Hogai, Hoitsu, Hokichi, Hokusai, Honzo, Horiuchi, Hoshi, Hoshiko, Hyobe, Hyosuke, Hyotaru, Ichibei,
Ichiro, Ichisake, Ichiyo, Ichizo, Iemitsu, Iemochi, Ienobu, Iesada, Ieshige, Ietsuna, Ieyasu, Ieyoshi,
Ikemoto, Ikki, Ikku, Inejiro, Ippei, Isamu, Isao, Isei, Isoruko, Isoshi, Iwane, Iwao, Izo, Izumo, Jakuchu,
Jin, Jinzaburo, Jiro, Jo, Joji, Josuke, Jotaro, Jou, Juichi, Jun, Junichi, Junichiro, Junji, Junnosuke, Junzo,
Juro, Jurobei, Juzaburo, Juzo, Kadonomaro, Kafu, Kagehisa, Kagetoki, Kageyasu, Kaii, Kakuei, Kakuzo,
Kamatari, Kan, Kanbe, Kaneie, Kanezane, Kanjiro, Kanko, Kansuke, Kantaro, Kanzaburo, Kaoru, Kata,
Katai, Katsuhiko, Katsuhito, Katsumi, Katsumoto, Katsunan, Katsunosuki, Katsuyoshi, Katsuyuki,
Katzumi, Kawanari, Kaz, Kazu, Kazuhiko, Kazuhiro, Kazuki, Kazuko, Kazuma, Kazunari, Kazunori,
Kazuo, Kazushi, Kazushige, Kazutoshi, Kazuyoshi, Kazuyuki, Kei, Keiji, Keiki, Keishi, Keisuke, Keita,
Keitaro, Keizo, Ken, Kenichi, Kenji, Kenjiro, Kenkichi, Kenko, Kensaku, Kenshin, Kentaro?, Kenzaburo,
Kenzan, Kenzo, Kichibei, Kichisaburo, Kiemon, Kiichi, Kijuro, Kikaku, Kikugoro, Kikunojo, Kimi,

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Kiminobu, Kimitada, Kingo, Kinji, Kinmochi, Kinnojo, Kinnosuke, Kinzo, Kisho, Kitahachi, Kiyoemon,
Kiyohira, Kiyohisa, Kiyomasu, Kiyomitsu, Kiyomori, Kiyonaga, Kiyonobu, Kiyonori, Kiyoshi, Kiyotaka,
Koan, Kobo, Koetsu, Kohei, Koichi, Koin, Koji, Kojiro, Kojuro, Kokan, Kokei, Koki, Kokushi,
Konosuke, Konoye, Konyo, Korechika, Korekiyo, Korenaga, Korin, Koryusai, Kosaku, Kosami, Koshiro,
Kosho, Kotaro, Koto, Koyo, Kozue, Kuemon, Kuma, Kumanosuke, Kuniaki, Kunihiko, Kunimatsu,
Kunimichi, Kunio, Kunisada, Kunitaro, Kuniyoshi, Kuniyuki, Kyoden, Kyoichi, Kyoji, Kyoshi, Kyuichi,
Kyushichi, Kyuso, Kyuwa, Mabuchi, Magbei, Magobei, Magohachi, Makoto, Mamoru, Manabu,
Manobu, Maresuke, Marihito, Masaaki, Masafumi, Masaharu, Masahide, Masahiko, Masahiro,
Masakado, Masakazu, Masaki, Masami, Masamichi, Masamune, Masanobu, Masanori, Masao, Masaru,
Masashi, Masashige, Masatake, Masato, Masayoshi, Masayuki, Masazumi, Mashai, Mashashi, Masu,
Masuhiro, Masujiro, Masutaro, Matabei, Matashichi, Matsu, Matsudaira, Matsuo, Matsusuke, Matsuta,
Matsuyo, Meiji, Michihiro, Michinaga, Michinori, Michio, Michizane, Minoru, Misao, Mito, Mitsuharu,
Mitsuhide, Mitsukuni, Mitsunari, Mitsuo, Mitsuoki, Mitsuzuka, Miyazaki, Miyoko, , Mobumasu,
Mochihito, Mokichi, Mokuami, Momoru, Monzaemon, Morie, Morihiro, Morimasa, Moromao,
Moronobu, Motoichi, Motoki, Motonobu, Motoshige, Mototsune, Motoyasu, Motoyuki, Munemitsu,
Munemori, Munenori, Muneyaki, Munoto, Murai, Mushanokoji, Mutsohito, Mutsuhito, Naganori,
Naizen, Nakamaro, Nakazo, Namboku, Nampo, Naoaki, Naofumi, Naohiro, Naoki, Naomi, Naomichi,
Naonobu, Naosuke, Naoya, Naozane, Narahiko, Nariaki, Nariakira, Narihari, Narihira, Naruhiko, Natsu, ,
Natsume, Natsuo, Nichiren, Ninsei, Niou?, Nissho, Noboru, Nobuatsu, Nobuharu, Nobuhiko, Nobuhisa,
Nobuhito, Nobukazu, Nobuo, Noburo, Nobusuke, Nobuyoki, Nobuyori, Nobuyoshi, Nori, Noriaki,
Norihide, Norihisa, Norinaga, Norio, Norishige, Noritada, Noritoshi, Noriyori, Noriyuki, Norogumi, Oda,
Ogai, Okakura, Okitsugu, Okura, Okyoito, Omezo, Oniji, Orinosuke, Osamu, Otojiro, Razan, Reijiro,
Rikiya, Rikyu, Rintaro, Rkuemon, Robun, Roku, Rosanjin, Ryo, Ryobe, Ryoichi, Ryoko, Ryoma, Ryosei,
Ryozo, Ryu, Ryuichi, Ryunosuke, Ryushi, Ryutaro, Ryuzaburo, Saburo, Sachi, Sadaharu, Sadahige,
Sadakuno, Sadanobu, Sadao, Sadatake, Sadayoshi, Saemon, Saikaku, Saionji, Sakutaro, Samba, Saneatsu,
Sanetomo, Sanjiro, Sanjuro, Sanraku, Sanzo, Satoru, Satoshi, Sawao, Seibei, Seiesnsui, Seihachi, Seiho,
Seiichi, Seiji, Seika, Seiki, Seinosuke, Seiryo, Seishiro, Seishisai, Seisi, Seison, Seitaro, Sekien, Sen,
Senichi, Senzo, Sessue, Settan, Sharaku, Shiba, Shichirobei, Shigeaki, Shigekazu, Shigeki, Shigeko,
Shigemasa, Shigematsu, Shigemori, Shigenaga, Shigenobu, Shigeru, Shigetaka, Shigetoki, Shigochiyo,
Shihei, Shihi, Shiki, Shiko, Shimei, Shimpei, Shingen, Shinichi, Shinji, Shinkichi, Shino, Shinobu,
ShinriKiyaru, Shinsaku, Shinsui, Shintaro, Shinzo, Shirai, Shirosama, Shizue, Sho, Shogo, Shohei,
Shoichi, Shoin, Shoji, Shojiro, Shoko, Shoraku, Shosuke, Shotaro, Shoyo, Shozaburo, Shozo, Shuichi,
Shuji, Shukishi, Shuko, Shumei, Shumkichi, Shun, Shun'en, Shuncho, Shungyosai, Shunichi, Shunji,
Shunko, Shunmyo, Shunsen, Shunsho, Shunso, Shunsuke, Shusake, Shusaku, Shusui, Shuzo, Soetsu,
Sofu, Soh, Soichiro, Sojuro, Sorai, Sosa, Soseki, Soshitsu, Soshu, Sosuke, Sotan, Sotaro, Sotatsu, Sozen,
Sozui, Ssekien, Subaru, Suezo, Sugimoto, Sugita, Sukejuro, Sukenobu, Suketsune, Sukeyasu, Sumio,
Sumiteru, Sumitomo, Susumu, Tabito, Tadahisa, Tadakuni, Tadamasa, Tadamichi, Tadanobu, Tadao,
Tadashi, Tadasu, Tadasuke, Tadataka, Tadayoshi, Tadayuki, Tadiyuki, Tagashashi, Taheiji, Taikan, Taisho,
Taisuke, Taizo, Takaaki, Takafumi, Takahashi, Takahiro, Takakazu, Takamasa, Takamori, Takamuku,
Takanibu, Takanobu, Takanori, Takao, Takashi, Takauji, Takayuki, Takechi, Takehide, Takeichi, Takeji,
Takejiro, Takenao, Takeo, Takeru, Takeshi, Takesi, Taki, Takiji, Takuboku, Takuji, Takuma, Takuro,
Takuya, Tamasaburo, Tameyoshi, Tamotsu, Tamuramaro, Tango, Tanosuke, Tanyu, Tanzan, Taro,
Taroemon, Tarozaemon, Tashiaki, Tashiro, Tasuku, Tatsui, Tatsukichi, Tatsuya, Tatsuzo, Taysuke, Teika,
Teinosuke, Tekkan, Tenshin, Terao, Teriuihi, Terumoto, Teruo, Tessai, Tetsu, Tetsuhiko, Tetsui, Tetsunori,
Tetsuo, Tetsuya, Tetsuyuki, Tetsuzan, Thoki, Tobei, Togai, Tohaku, Toichi, Toin, Toju, Tokaji, Toki,
Tokichiro, Tokimasa, Tokimune, Tokugawa, Tokuhei, Tokuma, Tokutomi, Tomiichi, Tomiji, Tomoaki,
Tomohiko, Tomokazu, Tomomi, Tomoyuki, Ton, Torajiro, Torazo, Toru, Toshiaki, Toshiharu, Toshikasu,
Toshikazu, Toshiki, Toshikuni, Toshimichi, Toshinobu, Toshio, Toshiro, Toshitsugu, Toshiyuki, Toson,
Totoya, Toyoaki, Toyoharu, Toyokazu, Toyokuni, Toyonobu, Toyoshige, Toyotomi, Toyozo, Tsugahara,
Tsugiharu, Tsuginori, Tsugumichi, Tsukasa, Tsumemasa, Tsunayoshi, Tsuneari, Tsuneo, Tsunesaburo,

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Tsuneyo, Tsuramatsu, Tsurayaki, Tsurayuki, Tsuruki, Tsutomu, Tsuyoshi, Ukon, Ukyo, Unkei, Utaemon,
Utamara, Utamaro, Utamuro, Utemaro, Waotaka, Washi, Washichi, Yachi, Yahei, Yaichiro, Yajirobei,
Yakamochi, Yakumo, Yamato, Yasotaro, Yasuhide, Yasuhiko, Yasuhiro, Yasujiro, Yasukazu, Yasunari,
Yasunobu, Yasuo, Yasuoka, Yasushi, Yasutake, Yasutoki, Yasuyuki, Yataro, Yatsuhiro, Yeijiro, Yo, Yodo,
Yohachi, Yoichi, Yoichibei, Yoriie, Yorikane, Yoringa, Yoritoki, Yoritomo, Yoriyoshi, Yoriyuki, Yosai,
Yoshi, Yoshiaga, Yoshiaki, Yoshida, Yoshifumi, Yoshifusa, Yoshihide, Yoshihiro, Yoshihisa, Yoshihito,
Yoshii, Yoshiiku, Yoshikazu, Yoshiki, Yoshimasa, Yoshimatsu, Yoshimi, Yoshimitsu, Yoshimochi,
Yoshimune, Yoshinaka, Yoshino, Yoshinobu, Yoshinori, Yoshio, Yoshisada, Yoshitaka, Yoshitake,
Yoshiteru, Yoshitoki, Yoshitomo, Yoshitora, Yoshitoshi, Yoshitsune, Yoshiyuki, Yoson, Yosuke, Yozo,
Yugoro, Yuichi, Yuifum, Yuji, Yujiro, Yuki, Yukichi, Yukinaga, Yukio, Yuko, Yunosuke, Yushiro, Yusuke,
Yutaka, Zenko, Zeshin.

PRÉNOMS MASCULINS (ARISTOCRATIQUES)


Agatamori, Akimitsu, Akinari, Akira, Akisada, Akitoki, Akiya, Akizane, Akuseki, Arinori, Aritomo,
Ashihei, Atsumori, Azumabito, Baiken, Baikin, Benkei, Bunkasai, Buntarô, Buzen, Chikafusa,
Chikamasa, Chikanobu, Chikashige, Chikayo, Chuemon, Chûzaemon, Daisuke, Daizennosuke, Danjô,
Dennosuke, Densaburô, Denzaemon, Emishi, Emon, Fuhito, Fujifusa, Fujitaka, Fusasada, Fusasaki,
Ganryû, Geki, Gembei, Gempachi, Gengoemon, Gengozaemon, Gen'i, Genjûrô, Genmei, Genshirô,
Gentabei, Gentarô, Genzaemon, Gidayu, Goemon, Gon'emon, Gongorô, Gorôdaifu, Gorôkichi, Gosuke,
Gunbei, Hachiba, Hachijûrô, Hachizaemon, Hachizuke, Hagahide, Hakatoko, Hamanari, Handayû,
Han'emon, Hangan, Hanpei, Hanzuke, Haruhisa, Harunaga, Harunobu, Harusue, Hayato, Hideaki,
Hideharu, Hideie, Hidekane, Hideo, Hidemasa, Hidenaga, Hidenobu, Hidesato, Hidetada, Hidetaka,
Hidetanda, Hideyasu, Hideyori, Hideyoshi, Hideyuki, Hikeomon, Hirobumi, Hiroie, Hiromoto, Hiroshi,
Hirotaka, Hirotoki, Hirotsuru, Hiroyo, Hiroyuki, Hisahide, Hisaichi, Hisamasa, Hisatada, Hisatoki, Hotta,
Hyôemon, Hyôgo, Hyôsuke, Ichibei, Ichiemon, Ichizaemon, Ichizô, Iemasa, Iemichi, Iemitsu, Ienobu,
Ietsuna, Ieyasu, Ieyoshi, Inaba, Inazo, Inejirô, Irokurô, Itoku, Iwao, Iwazuni, Izaemon, Jindayû, Jinnai,
Jinpachi, Jirôdayû, Jirôzaemon, Jisai, Jitsuemon, Jôan, Jube, Jûjirô, Jûnai, Junichirô, Junkei, Jûzaburô,
Jûzô, Kaemon, Kageharu, Kagekatsu, Kagekiyo, Kagemasa, Kagenori, Kagesue, Kagetoki, Kagetora,
Kageyoshi, Kahei, Kakenobu, Kakubei, Kakuzo, Kambei, Kamei, Kamon, Kaname, Kandayû, Kanebumi,
Kanekata, Kanemitsu, Kan'emon, Kanemori, Kanera, Kanesuke, Kaneyori, Kanezane, Kangoei, Kansuke,
Katahide, Katsuchiyo, Katsuhisa, Katsuie, Katsumasu, Katsumi, Katsumori, Katsumoto, Katsushige,
Katsutarô, Katsutomi, Katsuyori, Katsuzaemon, Kazuhige, Kazuma, Kazumasa, Kazumasu, Kazunao,
Kazunori, Kazutada, Kazutoshi, Kazutoyo, Kazuuji, Keiki, Keisuke, Kempô, Kenhide, Kensaburô,
Kenshin, Kenzo, Kichibei, Kichidayû, Kinhiro, Kinmochi, Kinsuke, Kintarô, Kiyochika, Kiyohide,
Kiyokawa, Kiyomasa, Kiyomori, Kiyomune, Kiyosada, Kiyosuke, Kiyotaka, Kôichirô, Kôjirô,
Korechika, Korehisa, Koremasa, Koremitsu, Koremori, Korenaka, Korenori, Koresada, Koretoki,
Koreyasu, Kôroku, Kôsuke, Kuhei, Kunikiyo, Kunimichi, Kuninobu, Kuronushi, Kuzaemon, Kyûbei,
Kyûdaiyu, Kyûei, Kyûemon, Kyûhachirô, Kyuso, Mabuchi, Makoto, Maresuke, Marô, Masa, Masaakira,
Masachika, Masahide, Masahira, Masahiro, Masaie, Masajirô, Masakado, Masakazu, Masakiyo,
Masamichi, Masamitsu, Masamori, Masamune, Masanaga, Masanao, Masanobu, Masanori, Masao,
Masashige, Masasuke, Masataka, Masato, Masatoyo, Masauji, Masayoshi, Masayuki, Masazumi,
Matashichirô, Matazaemon, Matsuno, Matsunosuke, Mazakatsu, Michifusa, Michiharu, Michiie,
Michinaga, Michinobu, Michizane, Mino, Mitsuaki, Mitsuhide, Mitsuhiro, Mitsuhisa, Mitsuie,
Mitsukane, Mitsukuni, Mitsumasa, Mitsumichi, Mitsumune, Mitsunaka, Mitsunari, Mitsurugi, Mitsusada,
Mitsushige, Mitsutaka, Mitsutoki, Mitsuyuki, Mochitoki, Mochitoyo, Mochiyô, Mohei, Mondô,
Monzaemon, Morichika, Morihisa, Morimasa, Morinaga, Morishige, Moritoki, Moritsugu, Morofusa,
Morohisa, Moroyoshi, Morozane, Mosuke, Motochika, Motoharu, Motoie, Motomori, Mototada,
Mototoki, Mototsugu, Mototsune, Motoyasu, Motoyuki, Mozuke, Muneharu, Munehige, Munekatsu,
Munenobu, Munesane, Muneshige, Munetaka, Munetomo, Muneyoshi, Muranosuke, Murashige,
Nagafusa, Nagahide, Nagakatsu, Nagamasa, Naganori, Nagashige, Nagasuke, Nagate, Nagatoshi,

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Nagayasu, Nagayoshi, Nakaaki, Nakahira, Nakanari, Nakatoki, Naoaki, Naoie, Naomasa, Naomitsu,
Naomochi, Naonori, Naoshige, Naosuke, Naotaka, Naouji, Naoya, Naoyuki, Naozane, Nariaki, Nariharu,
Narihirô, Narimasa, Nariyori, Nariyuki, Nichijô, Nizaemon, Nobuhide, Nobuhiko, Nobukane, Nobukata,
Nobukatsu, Nobumasa, Nobunaga, Nobunari, Nobunori, Nobuo, Nobusuke, Nobutada, Nobuteru,
Nobutsuna, Nobuyasu, Nobuyoshi, Nobuyuki, Noriaki, Norikage, Norikuni, Norimitsu, Nuinosuke,
Okazaki, Okimoto, Okitsugu, Okura, Osamu, Ota, Otondo, Oyuki, Riemon, Riichi, Rokuemon,
Rokuzaemon, Ryûnosuke, Sadafusa, Sadaie, Sadakada, Sadamasa, Sadamori, Sadanaga, Sadao, Sadatoro,
Sadatoshi, Sadatsugu, Sadayo, Sado, Sakihisa, Sakubei, Sanechika, Sanehide, Sanehira, Sanemasa,
Sanemori, Sanesue, Sanetoki, Sanetomo, Sanetsune, Sannojô, Sanzaemon, Sanzô, Seibei, Seigen, Seijûrô,
Shichinojô, Shichiroemon, Shigeharu, Shigekore, Shigemori, Shigenari, Shigenobu, Shigetada,
Shigetomo, Shigeuji, Shigeyuki, Shimei, Shingen, Shingorô, Shinjô, Shinkurô, Shintarô, Shobei, Shôetsu,
Shôgorô, Shôhei, Shojô, Shôkichi, Shôshirô, Shôyô, Shûgen, Shurinosuke, Shuzen, Sôemon, Sôgorô,
Sôseki, Sukeemon, Sukejirô, Sukekurô, Sukemasa, Suketane, Sukune, Sumitada, Tadaaki, Tadabumi,
Tadahira, Tadahiro, Tadakiyo, Tadakuni, Tadamasa, Tadamichi, Tadamori, Tadamune, Tadaoki, Tadashirô,
Tadataka, Tadatoshi, Tadatsugu, Tadatsune, Tadayo, Tadayori, Tadazumi, Tahei, Taisuke, Takakage,
Takakiyo, Takamori, Takanobu, Takanori, Takasuke, Takatomo, Takatora, Takatoshi, Takatsugu, Takauji,
Takayoshi, Takazane, Takeshi, Takewaka, Takiji, Takuboku, Tametoki, Tametomo, Tameyori, Taneo,
Taneyoshi, Tango, Tanomo, Tanzaburô, Tarôemon, Tasuoki, Tatsuo, Tatsuoki, Tatsuya, Tazaemon, Teitarô,
Temma, Tenki, Terukazu, Terumoto, Terumune, Terutarô, Terutora, Togama, Tôgorô, Tôgozaemon, Tôji,
Tôkichirô, Tokifusa, Tokihira, Tokikane, Tokimasa, Tokimochi, Tokimune, Tokinobu, Tokiuji, Tokiyori,
Tokuemon, Tomofusa, Tomomasa, Tomonobu, Tomonori, Toranosuke, Toshifusa, Toshiie, Toshikage,
Toshikane, Toshikatsu, Toshimasa, Toshimichi, Toshinaga, Toshirô, Toshitsuna, Tôson, Tôsuke, Toyonari,
Toyouji, Tôzaemon, Tsunaakira, Tsunamune, Tsunamura, Tsunataka, Tsunatoshi, Tsunayoshi, Tsunenaga,
Tsunenori, Tsunetane, Tsunetoki, Tsunetomo, Uemon, Ujifuyu, Ujiharu, Ujihirô, Ujihisa, Ujikatsu,
Ujikiyo, Ujimasa, Ujinao, Ujisato, Ujitane, Ujiteru, Ujitoki, Ujitoshi, Ujitsuna, Ujiyasu, Ujiyori, Ukiyô,
Umakai, Uraku, Watamoto, Watanabe, Yaemon, Yagorô, Yahei, Yaiichirô, Yajibei, Yakamochi, Yaoemon,
Yasaemon, Yasoma, Yasudayû, Yasuharu, Yasumasa, Yasumori, Yasunaga, Yasunari, Yasunori, Yasusuke,
Yasutoki, Yasuyori, Yatarô, Yokuro, Yoriari, Yoriie, Yorimasa, Yorinaga, Yoritoki, Yoritomo, Yoritsune,
Yoriyasu, Yoriyoshi, Yoshiaki, Yoshiakira, Yoshibumi, Yoshifusa, Yoshiharu, Yoshihiro, Yoshihisa,
Yoshiie, Yoshijirô, Yoshikado, Yoshikage, Yoshikake, Yoshikatsu, Yoshikazu, Yoshimasa, Yoshimitsu,
Yoshimori, Yoshimoto, Yoshimura, Yoshinada, Yoshinaga, Yoshinaka, Yoshinao, Yoshinari, Yoshinobu,
Yoshinori, Yoshirô, Yoshisada, Yoshishige, Yoshisune, Yoshitaka, Yoshitane, Yoshiteru, Yoshitô,
Yoshitoki, Yoshitomo, Yoshitoshi, Yoshiuji, Yoshiyasu, Yoshizumi, Yukichi, Yukihira, Yukimura,
Yukinaga, Yukio, Yukitsuna, Yukiyasa, Zenzaburô.

PRÉNOMS FÉMININS

Ai, Aiko, Akane, Akemi, Aki, Akiko Akuro, Ami, Arisa, Asako, Asami, Atsuko Aya, Ayako, Ayame,
Ayano, Chiaki, Chie Chieko, Chika, Chikako, Chikuma, Chinatsu, Chisato Chitose, Chiyeko, Chiyo,
Echiko, Eiko, Ema Emi, Emiko, Eri, Eriko, Etsuko, Euiko Fujiko, Fumi, Fumie, Fumiki, Fumiko, Fumiyo
Fusae, Fuyuko, Gemmei, Ginko, Hama, Hana Hanae, Hanako, Haniko, Harukichi, Haruko, Harumi
Hatsue, Hatsuyo, Hideko, Hikaru, Hiroe, Hiroko Hiromi, Hiroshi, Hisa, Hisae, Hisako, Hitomi Hitomo,
Hitoshi, Honami, Hoshi, Hoshie, Hoshiko Hoshiyo, Ichi, Iku, Ikue, Ikuko, Ikuyo Inoue, Isako, Ise, Itsuko,
Izumi, Joruri Jun, Junko, Juri, Kadiri, Kaede, Kahori Kameko, Kaneko, Kaori, Kaoru, Kasuga, Katsue
Katsuko, Katsumi, Kayoko, Kazue, Kazuko, Kazumi Keiko, Kichi, Kiko, Kimie, Kimiko, Kin Kinuko,
Kinuye, Kinuyo, Kioko, Kishi, Kit Kita, Kiyo, Kiyoko, Kiyomi, Kochiyo, Koi Koiso, Koken, Komachi,
Kumi, Kumiko, Kunie Kuniko, Kyoko, Machi, Machiko, Madoka, Mae Maeko, Maemi, Mai, Maiko,
Maki, Makiko Mako, Mami, Mamiko, Man, Mana, Manami Mari, Mariko, Maru, Masae, Masako,
Masami Masumi, Matsu, Maya, Mayako, Mayo, Mayoko Mayu, Mayuko, Mayumi, Megu, Megumi,
Michi Michiko, Midori, Mieko, Miho, Mihoko, Miiko Miki, Miliko, Mina, Minako, Mineko, Mino Mio,
Misa, Misako, Misato, Mitsu, Mitsuko Mitsuyo, Miwako, Miya, Miyako, Miyo, Miyoko Miyoshi,

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Mizuki, Momoko, Mutsuko, Mutsumi, Naho Nahoko, Nami, Namie, Namika, Namiko, Namiyo Nana,
Nanako, Nanami, Nao, Naoko, Naomi Naora, Nari, Nariko, Narumi, Natsuko, Natsumi Nayoko, Nene,
Nomi, Nori, Norie, Noriko Nozomi, Nyoko, Ochiyo, Oharu, Oki, Okichi Okiku, Omitsu, Otsu, Otsune,
Raicho, Raku Rei, Reiko, Remi, Rie, Rieko, Rika Rikako, Riku, Rina, Rinako, Risa, Risako Ritsuko,
Romi, Rui, Rumiko, Ruri, Ruriko Ryo, Ryoko, Sachi, Sachiko, Sadako, Sae Saeko, Saito, Sakamae, Saki,
Sakiko, Sakue Sakuko, Sakura, Sakurako, Sakuro, Sama, Sanako Saori, Sata, Satoko, Satomi, Sawako,
Saya Sayo, Sayoko, Sayuri, Sei, Seiko, Seka Seki, Sen, Setsuko, Shige, Shinobu, Shioko Shiori, Shizu,
Shizue, Shizuka, Shoken, Shoko Sué, Sui, Suko, Sumi, Sumie, Sumiko Suzue, Suzuko, Tadako, Tae, Tai,
Takako Tama, Tamafune, Tamaki, Tamami, Tamiko, Tamiyo Taniko, Tansho, Tara, Teruyo, Tokie, Tokiko
Tokiyo, Toku, Tomi, Tomiko, Tomoe, Tomoko Tomomi, Toshie, Toshiko, Toyoko, Tsuki, Tsukiyama
Tsuya, Ume, Umeka, Umeko, Urako, Utako Wazuka, Yae, Yaeko, Yasu, Yasuko, Yayoi Yodo, Yoko, Yori,
Yoriko, Yoshi, Yoshike Yoshiko, Yu, Yui, Yuka, Yukako, Yukari Yuki, Yukiko, Yukiyo, Yuko, Yuma,
Yumako Yumi, Yumiko, Yuri, Yuriko, Yusuke, Yutsuko Yuya.

PRÉNOMS FÉMININS ARISTOCRATIQUES

Akazome, Akiko, Ayame, Chika, Cho, Fuji, Hamako, Hana, Hanazono, Hiromushi, Hisae, Hisayo, Imako,
Inoe, Ishi, Izuko, Jun, Kagami, Kamehime, Kameko, Kanako, Kawa, Kawanomu, Keiko, Kenshi, Kiku,
Kimiko, Kogin, Kogo, Komachi, Kozakura, Kimuko, Kusuriko, Machi, Mariko, Masago, Masako,
Masuko, Matsukaze, Midori, Mineko, Miwa, Miyako, Miyoko, Mura, Nari, Ochobo, Oki, Onshi, Reiko,
Renshi,, Rin, Ruri, Sachi, Sadako, Seki, Senhime, Senshi, Setsuko, Shikibu, Shina, Shizuyo, Shizue,
Sugi, Taka, Takara, Tamako, Teika, Tokiwa, Tokuko, Tomita, Tomoe, Tsukinoyo, Umeko, Umeno,
Wakana, Yasuko, Yoshiko, Yukio.
!
Les jeunes Samurais possèdent un nom d'enfance se terminant par -maru, -marô (le fils héritier plus
particulièrement) ou -matsu : Fumimarô, Hitomaru, Ikumaru, Jirômaru, Komarô, Kunimatsu,
Manpukumaru, Muramaru, Nagamaru, Oguromarô, Omarô, Rokumaru, Sanhoshimaru, Somemaru,
Tamuramarô, Tsurumaru, Tsurumatsu, Uchimarô, Umemaru, Ushiwakamaru.

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PLAN
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Les clans – tableau récapitulatif 2
Chronologie de l'Empire d'Emeraude 4
Le Katana 7
Généralités sur la fabrication : 7
L'univers de Rokugan 9
A- Présentation générale 9
B- La légende de Rokugan. 9
C- La société Rokugani 10
Les clans 16
Le Clan du Crabe 16
Le clan de la Grue 16
Le clan du Dragon 16
Le clan du Lion 16
Le clan du Phénix 16
Le Clan du Scorpion 17
Le Clan de la Licorne 17
Clan du crabe 17
Historique du clan du crabe 17
La philosophie du Clan du Crabe : 17
Les familles du clan du Crabe 18
En conclusion 18
Le clan de la Grue 19
Historique du Clan de la Grue 19
Les familles du clan de la Grue 19
En conclusion 19
Le Clan du Dragon 20
Historique du clan du dragon 20
Les familles du clan du Dragon 20
En conclusion 21
Clan du Lion 22
Historique du Clan du Lion 22
Les familles du clan du Lion 22
En conclusion 22
Clan du Phénix 23
Historique du Clan du Phénix 23
Les familles du clan du Phénix 23
Clan du Scorpion 25
Historique du Clan du Scorpion 25
Les familles du clan du Scorpion 25
En conclusion 25
Clan de la Licorne 26
Historique du Clan de la Licorne 26
Les familles du clan de la Licorne 26
En conclusion 27
L'Outremonde 28
Historique de l'Outremonde 28
Les peuples de l'Outremonde 28
En conclusion 28
Economie Rokugani 29
La hiérarchie dans l'Empire 29
La place du samouraï 29
Marchands samouraï 29
Le Ronin dans tout ça ! 30
Les moines 30
Le troc 31
Payer ses achats 31
Monnaie 32
Taux d'échange 32
La valeur des choses 33
Suivants 33
Le paiement des samouraï 34
Le jeu 34
Conception du personnage : quarante questions à vous poser. 35

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Les Noms rokuganis 36
Noms masculins 36
Prénoms masculins 36
Prénoms Masculins (Aristocratiques) 38
Prénoms féminins 39
Prénoms féminins aristocratiques 40

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