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SOMMAIRE ANALYTIQUE
textes généraux
Premier ministre
1 Décision du 26 juin 2024 portant délégation de signature (direction de l’information légale et
administrative)
8 Arrêté du 26 juin 2024 relatif aux caractéristiques du gazole non routier paraffinique de
synthèse ou obtenu par hydrotraitement, dénommé GNR XTL
9 Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du gazole
non routier dénommé GNR B30
10 Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du
carburant dénommé B100
11 Décision du 26 juin 2024 portant délégation de signature (service de contrôle budgétaire et
comptable ministériel)
29 Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités
d’organisation et la nature des épreuves du concours externe de recrutement de techniciens
supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de technicien
principal)
30 Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités
d’organisation et la nature des épreuves du troisième concours de recrutement de
techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de
technicien principal)
31 Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités
d’organisation et la nature des épreuves de l’examen professionnel de recrutement de
techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de
technicien principal)
32 Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités
d’organisation et la nature des épreuves du concours interne de recrutement de techniciens
supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de technicien
principal)
33 Arrêté du 27 juin 2024 relatif à la société d’intérêt collectif agricole à responsabilité limitée
(SICA) QUERCY LOMAGNE et modifiant l’arrêté du 7 décembre 2007 portant
reconnaissance en qualité d’organisation de producteurs dans le secteur des fruits et
légumes
34 Arrêté du 27 juin 2024 portant reconnaissance de l’Association des éleveurs de chèvres livrant
à Picandine (AECLP) en qualité d’organisation de producteurs dans le secteur du lait de
chèvre
35 Arrêté du 27 juin 2024 portant reconnaissance de l’association « Association d’Organisations
de Producteurs Coops Bovine » en qualité d’association d’organisations de producteurs
dans le secteur de l’élevage pour la production de viande bovine
ministère de la culture
36 Arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’insaisissabilité de biens culturels
37 Arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’insaisissabilité de biens culturels
38 Arrêté du 27 juin 2024 portant transfert de propriété de biens des collections nationales au
profit d’une collectivité territoriale en application des dispositions de l’article L. 451-9 du
code du patrimoine
39 Décision du 27 juin 2024 modifiant la décision du 7 février 2022 portant délégation de
signature (secrétariat général)
40 Décision du 29 juin 2024 portant délégation de signature (Centre national du cinéma et de
l’image animée)
ministère de la justice
44 Arrêté du 27 juin 2024 modifiant l’article A. 36-10-21 du code de procédure pénale
45 Arrêté du 27 juin 2024 portant délégation de signature (direction de l’administration
pénitentiaire)
47 Arrêté du 20 juin 2024 modifiant l’arrêté du 20 juillet 2023 créant un régime national de
gestion pour la pêche professionnelle du concombre de mer (Cucumaria frondosa) dans les
eaux sous souveraineté ou juridiction française au large des côtes de Saint-Pierre-et-
Miquelon
48 Arrêté du 21 juin 2024 portant création d’une zone protégée
49 Arrêté du 25 juin 2024 portant agrément de l’Association interdépartementale d’information
sur le logement de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort
50 Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 23 novembre 2023 portant modification de l’arrêté
du 29 mai 2009 relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres (dit
« arrêté TMD »)
mesures nominatives
Premier ministre
52 Décret du 29 juin 2024 portant nomination du délégué interministériel adjoint aux
approvisionnements en minerais et métaux stratégiques - M. LE MOINE (Didier)
53 Arrêté du 21 juin 2024 portant nomination (administration centrale)
68 Arrêté du 28 juin 2024 portant modification de l’arrêté du 17 novembre 2022 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« hépato-gastro-entérologie » en application des dispositions du B du IV de l’article 83 de la
loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007
modifiée
69 Arrêté du 28 juin 2024 portant modification de l’arrêté du 22 avril 2024 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« anesthésie-réanimation » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code
de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
70 Arrêté du 28 juin 2024 portant modification de l’arrêté du 22 avril 2024 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« anesthésie-réanimation » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code
de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
71 Arrêté du 28 juin 2024 portant nomination (administration centrale)
ministère de la justice
75 Décret du 28 juin 2024 portant nomination (magistrature) - Mme PASCAL (Cécile)
76 Décret du 28 juin 2024 portant maintien en détachement (magistrature) - Mme HETIER-NOEL
(Clotilde)
77 Décret du 28 juin 2024 portant maintien en détachement (magistrature)
78 Décret du 28 juin 2024 portant nomination d’une présidente (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel) - Mme ACHOUR (Pascale)
79 Décret du 28 juin 2024 portant admission à la retraite (Conseil d’Etat) - Mme GUILHEMSANS
(Marie-Françoise)
80 Décret du 28 juin 2024 portant changements de noms
En application de l’article L. 221-14, et des articles R. 221-15 et R. 221-16 pris après
avis de la CNIL, du code des relations entre le public et l’administration, les actes
individuels relatifs à l’état et à la nationalité des personnes ne peuvent être publiés au
Journal officiel de la République française, que dans des conditions garantissant qu’ils ne
font pas l’objet d’une indexation par des moteurs de recherche. Les actes concernés sont
accessibles sur le site Légifrance en "Accès protégé"
81 Arrêté du 20 juin 2024 portant désignation d’assesseurs du tribunal pour enfants (première liste
du territoire)
82 Arrêté du 21 juin 2024 portant annonce du projet d’un greffier de tribunal de commerce
d’exercer son droit de présentation (officiers publics ou ministériels)
83 Arrêté du 24 juin 2024 portant désignation d’assesseurs des tribunaux pour enfants (deuxième
liste du territoire hexagonal)
84 Arrêté du 24 juin 2024 portant désignation d’assesseurs des tribunaux pour enfants (deuxième
liste du territoire hexagonal)
85 Arrêté du 25 juin 2024 portant réintégration et affectation (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
86 Arrêté du 25 juin 2024 portant réintégration et affectation (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
87 Arrêté du 25 juin 2024 portant réintégration et affectation (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
88 Arrêté du 25 juin 2024 portant réintégration et affectation (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
89 Arrêté du 25 juin 2024 portant réintégration et affectation (tribunaux administratifs et cours
administratives d’appel)
90 Arrêté du 27 juin 2024 portant renouvellement de mandat et nomination de membres du comité
chargé d’assister l’autorité de contrôle du fichier national automatisé des empreintes
génétiques
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
91 Arrêté du 27 juin 2024 relatif à une société civile professionnelle (officiers publics ou
ministériels)
92 Arrêté du 28 juin 2024 portant nomination d’un inspecteur de la justice (groupe II) (inspection
générale de la justice)
93 Arrêté du 28 juin 2024 portant nomination d’un inspecteur de la justice (groupe II) (inspection
générale de la justice)
101 Décision no 2024-583 du 27 juin 2024 abrogeant la décision no 2023-1138 du 22 novembre 2023
autorisant la société A.TELE à utiliser une ressource radioélectrique pour l’édition d’un
service de télévision à vocation locale diffusé en clair par voie hertzienne terrestre, à temps
complet et en haute définition sur les zones de Strasbourg et Mulhouse dénommé
BFM Alsace
102 Décision no 2024-584 du 27 juin 2024 abrogeant la décision no 2015-530 du 18 décembre 2015
modifiée autorisant la société BFM LYON METROPOLE à utiliser une ressource
radioélectrique pour la diffusion par voie hertzienne terrestre du service de télévision à
vocation locale dénommé BFM LYON METROPOLE dans la zone de Villefranche-sur-
Saône - Lyon – Vienne et la décision no 2021-873 du 28 juillet 2021 autorisant la société
BFM LYON METROPOLE à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion par
voie hertzienne terrestre en clair et en haute définition du service de télévision à vocation
locale dénommé BFM LYON METROPOLE dans la zone de Lyon
103 Décision no 2024/81/EPR2 BUGEY/1 du 5 juin 2024 relative au projet d’une paire de réacteurs
EPR2 à proximité du site du Bugey (01)
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
Avis et communications
Premier ministre
104 Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur
105 Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur
106 Avis de vacance d’un emploi de chef de service
Annonces
109 Demandes de changement de nom (textes 109 à 119)
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIER MINISTRE
des systèmes d’information, délégation est donnée à Mme Gwénolée Pruvot-Dubos, administratrice de l’Etat du
deuxième grade, sous-directrice, secrétaire générale, à l’effet de signer, au nom du Premier ministre tous actes
relevant de la sous-direction des systèmes d’information.
Art. 2. – En cas d’absence ou d’empêchement de Mme Gwénolée Pruvot-Dubos, administratrice de l’Etat du
deuxième grade, sous-directrice, secrétaire générale, délégation est donnée à M. Stéphane Haramburu, agent
contractuel, sous-directeur des systèmes d’information, à l’effet de signer au nom du Premier ministre, tous actes
relevant du secrétariat général.
Art. 3. – Délégation est donnée à Mme Meriem Lamanthe-Sellam, agente contractuelle, chargée de prévention
des risques professionnels et référente covid 19 auprès de la secrétaire générale, à l’effet de signer au nom du
Premier ministre les plans de prévention, les protocoles de sécurité, les habilitations à travailler sur les installations
électriques, les certificats d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES) et les permis de feu.
Art. 4. – Délégation est donnée à l’effet de signer au nom du Premier ministre tous actes relevant de leurs
attributions et dans les limites fixées par décision de la directrice, à :
M. Tarik Achoui, attaché principal d’administration de l’Etat, adjoint du responsable du département des affaires
financières, responsable du pôle programmation et gestion financière du département des affaires financières ;
Mme Séverine Balloux, agente contractuelle, adjointe du responsable du centre d’appui à la production
normative ;
Mme Sonia Baudry, administratrice de l’Etat du 1er grade, adjointe de la sous-directrice des publics et des
produits ;
M. Benjamin Bérut, agent contractuel, responsable du département de l’information administrative multi-canal ;
M. Cédric Boussuge, ingénieur des travaux publics de l’Etat, adjoint de la responsable du centre d’appels
interministériel ;
M. Garin Boux, agent contractuel, responsable du département de la logistique, de l’immobilier et des services ;
M. Adrien Brossart, agent contractuel, responsable du pôle gestion administrative et rémunération du
département des ressources humaines ;
M. Frédéric Burel, agent contractuel, adjoint de la responsable du département des systèmes d’information de
l’administration numérique, responsable du pôle information des usagers ;
M. François Campana, agent contractuel, responsable du département de l’appui au pilotage et des affaires
juridiques ;
Mme Irina Caproiu, agente contractuelle, adjointe du responsable du département des infrastructures et des
services ;
Mme Anna Chéramy, attachée principale d’administration de l’Etat, responsable du pôle GPEEC, formation,
recrutement et mobilité du département des ressources humaines ;
M. Yann Chevreau, agent contractuel, adjoint du responsable du département de l’imprimerie, responsable du
pôle maintenance ;
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 119
M. François Cohen, agent contractuel, responsable du pôle Documentation française du département de l’édition
et du débat public ;
M. Emmanuel Cortes, agent contractuel, responsable du centre d’appui à la production normative ;
Mme Nadège Cressonnier, directrice du travail, responsable du département de l’édition et du débat public ;
M. Marc Delafosse, agent contractuel, responsable du département des infrastructures et des services ;
M. Laurent Doubrère, agent contractuel, responsable de la section pilotage et coordination du département de la
stratégie et de la sécurité ;
M. Sébastien Esnault, attaché d’administration hors classe de l’Etat, responsable du département des affaires
financières ;
M. Eric Evrard, attaché principal d’administration de l’Etat, détaché sur un emploi de chef de mission, adjoint du
responsable du département de la logistique, de l’immobilier et des services ;
M. Hervé Fekam-Tchuente, agent contractuel, adjoint de la responsable du département de la stratégie et de la
sécurité ;
Mme Idoia Fradua Garcia-Soto, agente contractuelle, responsable du département de la stratégie et de la
sécurité ;
M. Bernard Galluet, agent contractuel, responsable du département de l’imprimerie ;
M. Jean-Marc Guyan, attaché d’administration de l’Etat, responsable de la section administration du
département de l’imprimerie ;
M. Laurent Karar, agent contractuel, responsable du département des systèmes d’information économique et de
gestion ;
Mme Patricia Kouddo, agente contractuelle, adjointe du responsable du département d’appui au pilotage et des
affaires juridiques ;
Mme Karine Letrouit, administratrice de l’Etat du 2e grade, responsable du département des systèmes
d’information de l’administration numérique ;
Mme Thérèse Michaux, attachée principale d’administration de l’Etat, responsable du département de
l’information régalienne et économique ;
M. Christophe Mouchel, agent contractuel, responsable du pôle promotion et diffusion du département de
l’édition et du débat public ;
Mme Anne Nancy, attachée d’administration hors classe de l’Etat, adjointe de la responsable du département de
l’édition et du débat public ;
Mme Karine Peuvrier, agente contractuelle, responsable du département de la communication ;
Mme Peggy Rasquin, inspectrice générale de santé publique vétérinaire de classe normale, responsable du centre
d’appels interministériel ;
Mme Edith Saint-Germain, agente contractuelle, adjointe du responsable du département de l’information
administrative multi-canal, responsable du pôle actualités et réseaux sociaux ;
Mme Nathalie Tanguy, agente contractuelle, adjointe du responsable du pôle programmation et gestion
financière du département des affaires financières ;
Mme Patricia Tirot-Tournut, attachée territoriale hors classe, détachée sur un emploi de chef de mission,
responsable du département des ressources humaines ;
Mme Aurore Vinant, attachée territoriale, adjointe de la responsable du département des ressources humaines,
responsable du pôle dialogue social, affaires juridiques et générales du département des ressources humaines.
Cette délégation emporte habilitation dans « Chorus Formulaires » pour signer tous les actes d’engagement
juridique et toutes les pièces justificatives relatives aux dépenses, dans les limites fixées par ladite décision de la
directrice.
Art. 5. – Délégation est donnée à l’effet de prescrire, signer et valider, de façon électronique dans l’outil
informatique « Chorus Formulaires » au nom du Premier ministre, les demandes d’achat et les constatations de
service fait relatifs à l’ensemble des départements, à :
M. Tarik Achoui, attaché principal d’administration de l’Etat, adjoint du responsable du département des affaires
financières, responsable du pôle programmation et gestion financière du département des affaires financières ;
Mme Chrystelle Giguet, agente contractuelle, responsable de l’entité de pré-gestion du département des affaires
financières ;
Mme Caroline Leconte, agente contractuelle, responsable du pôle programmation et stratégie achat du
département des affaires financières ;
M. Romuald Ngbale, secrétaire administratif de classe normale, adjoint de la responsable de l’entité de pré-
gestion du département des affaires financières ;
Mme Nathalie Tanguy, agente contractuelle, adjointe du responsable du pôle programmation et gestion
financière du département des affaires financières.
Art. 6. – Délégation est donnée à M. Sébastien Esnault, attaché d’administration hors classe de l’Etat,
responsable du département des affaires financières, à l’effet de viser, au nom du Premier ministre tous actes de
dépenses pour l’ensemble des départements, et ceux relatifs aux affaires courantes de l’agence comptable du
budget annexe des publications officielles et de l’information administrative.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 119
Délégation est en outre donnée à M. Sébastien Esnault à l’effet de signer, au nom du Premier ministre, tous
ordres de recettes du budget annexe des publications officielles et de l’information administrative.
En cas d’absence ou d’empêchement de M. Sébastien Esnault, délégation est donnée, pour les actes mentionnés
au présent article, et dans les mêmes conditions que celles qui y sont mentionnées, à M. Tarik Achoui, attaché
principal d’administration de l’Etat, adjoint du responsable du département des affaires financières.
Art. 7. – La présente décision abroge la décision du 1er juillet 2023 portant délégation de signature (direction de
l’information légale et administrative) (NOR : PRMX2308988S).
Art. 8. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
A. DUCLOS-GRISIER
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TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : importateurs de marchandises couvertes par le mécanisme d’ajustement carbone aux
frontières listées à l’annexe I du règlement (UE) 2023/956 du Parlement européen et du Conseil du 10 mai 2023
établissant un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.
Objet : mise en œuvre des obligations de déclaration aux fins du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières
pendant la période transitoire.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : lors d’une première phase dite « période transitoire » se déroulant du 1er octobre 2023
au 31 décembre 2025, les importateurs de marchandises couvertes par le mécanisme d’ajustement carbone aux
frontières (MACF) sont tenus d’établir un rapport trimestriel de leurs émissions importées relatives à ces
marchandises. Ces obligations sont inscrites dans le règlement MACF 2023/956 et détaillées dans le règlement
d’exécution 2023/1773 portant modalités d’application du MACF en ce qui concerne les obligations de
déclaration pendant la période transitoire. Ce décret, en complément des articles L. 229-70 à L. 229-76
nouvellement créés dans le code de l’environnement, vise à permettre l’application de ces dispositions en
définissant l’autorité compétente.
Références : le code de l’environnement, modifié par le décret, peut être consulté, dans sa rédaction issue de
cette modification, sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
Vu le règlement (UE) 2023/956 du Parlement européen et du Conseil du 10 mai 2023 établissant un mécanisme
d’ajustement carbone aux frontières ;
Vu le règlement d’exécution (UE) 2023/1773 de la Commission du 17 août 2023 portant modalités d’application
du règlement (UE) 2023/956 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les obligations de déclaration
aux fins du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières pendant la période transitoire ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 229-70 à L. 229-76 ;
Vu le décret no 97-34 du 15 janvier 1997 relatif à la déconcentration des décisions administratives individuelles ;
Vu le décret no 97-1198 du 19 décembre 1997 pris pour l’application aux ministres chargés de la transition
écologique et solidaire, de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales du premier
alinéa de l’article 2 du décret no 97-34 du 15 janvier 1997 relatif à la déconcentration des décisions administratives
individuelles ;
Vu les observations formulées lors de la consultation du public réalisée du 6 au 27 mars 2024, en application de
l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1er. – Le chapitre IX du titre II du livre II du code de l’environnement est complété par une section 10 ainsi
rédigée :
« Section 10
« Dispositions relatives au mécanisme d’ajustement carbone
aux frontières pendant la période transitoire
« Art. R. 229-128. – L’autorité administrative compétente, au sens de l’article 11 du règlement MACF, est le
ministre chargé de la politique des marchés carbone. »
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 119
».
Art. 3. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique est chargé de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 juin 2024.
GABRIEL ATTAL
Par le Premier ministre :
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 6 juin 2024 modifiant l’arrêté du 13 juin 2022 fixant la liste des organismes certificateurs
aptes à réaliser l’audit externe relatif à la délivrance du titre de maître-restaurateur
NOR : ECOI2414236A
Par arrêté de la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation, en date du 6 juin 2024, la
société SPHINX CERTIFICATION est inscrite sur la liste des organismes certificateurs aptes à réaliser l’audit
externe relatif à la délivrance du titre de maître-restaurateur fixée par l’arrêté du 13 juin 2022
(NOR : ECOI2213732A), à compter du 1er juillet 2024, pour une durée de cinq ans, renouvelable.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant les dérogations à l’obligation d’obtention d’une licence
d’exportation hors du territoire de l’Union européenne des matériels de guerre et matériels
assimilés, d’une licence de transferts de produits liés à la défense ou d’une autorisation
d’importation de matériels de guerre, d’armes, de munitions ou de leurs éléments de toutes
catégories
NOR : ECOD2414220A
Arrêtent :
Art. 1 . – L’arrêté du 2 juin 2014 susvisé est ainsi modifié :
er
« 5o Les matériels de guerre, armes, munitions et leurs éléments des catégories A et B, des 1o, 2o, 6o, 7o et 8o de la
catégorie C ou des a, b, et c de la catégorie D ainsi que les systèmes d’alimentation de ces armes détenus ou portés
par des personnes physiques qui changent d’aéronef ou de navire et qui ont été autorisées par leurs autorités
nationales à les détenir ou à les porter ;
« 6o Les matériels de guerre, armes, leurs systèmes d’alimentation, les munitions et leurs éléments de toutes
catégories réimportés par les exportateurs dans le cadre d’une mise en libre pratique ou d’une mise à la
consommation en suite d’une exportation temporaire, autorisée en application des articles R. 2335-9 du code de la
défense ou R. 316-43 du code de la sécurité intérieure, en suite du régime de perfectionnement passif ou dans le
cadre du régime des retours conformément à l’article 203 du règlement (UE) no 952/2013 du Parlement européen et
du Conseil du 9 octobre 2013 susmentionné ; »
4o Au 7o, les mots : « et du 1o de la catégorie D » sont supprimés ;
5o Le 8o est ainsi rédigé :
« 8o Les armes, leurs systèmes d’alimentation et les munitions dont le port est autorisé par arrêté du ministre de
l’intérieur en application de l’article R. 315-6 du code de la sécurité intérieure ; »
6o Le 10o est abrogé ;
7o Le 11o est ainsi rédigé :
« 11o Les douilles non amorcées et non chargées du 8o de la catégorie C et les projectiles des munitions classées
aux 6o, 7o, 8o et 11o de la catégorie C ; »
8o Le 12o est ainsi rédigé :
« 12o Les armes, leurs éléments et leurs systèmes d’alimentation réimportés en tant qu’effets personnels, par les
chasseurs et les tireurs sportifs, en suite d’une exportation temporaire bénéficiant, le cas échéant, de la dispense
d’autorisation prévue à l’article R. 316-46 du code de la sécurité intérieure, sous réserve que ces personnes
justifient des raisons de leur voyage effectué dans un pays tiers à toute réquisition des autorités habilitées,
notamment en présentant une invitation ou une autre preuve de leur activité de chasse ou de tir sportif dans le pays
tiers de provenance, dans les cas énumérés ci-après :
« a) Pour les chasseurs, trois armes à feu de la catégorie C, leurs éléments et systèmes d’alimentation, sous
réserve qu’ils soient en mesure de présenter, selon le cas, soit la carte européenne d’arme à feu prévue à
l’article R. 316-7 du code de la sécurité intérieure, soit le permis de chasser prévu à l’article R. 312-53 du même
code accompagné d’un récépissé de déclaration pour les armes à feu de la catégorie C ainsi que trois armes
blanches du a de la catégorie D ;
« b) Pour les tireurs sportifs, six armes, à feu ou dont le projectile est propulsé de manière non pyrotechnique,
des catégories B et C, leurs éléments et systèmes d’alimentation, sous réserve qu’ils soient en mesure de présenter,
selon le cas, soit la carte européenne d’arme à feu prévue à l’article R. 316-7 du code de la sécurité intérieure, soit
l’autorisation mentionnée à l’article R. 312-21 du même code pour les armes de la catégorie B, soit la licence de tir
prévue à l’article R. 312-53 de ce code pour les armes des catégories C accompagnée d’un récépissé de déclaration
pour les armes à feu de la catégorie C.
« Ce régime est prévu par le règlement (UE) no 952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013
susmentionné. »
II. – L’article 1-1 est ainsi modifié :
1o Aux premier, deuxième et dernier alinéas, les mots : « à Wallis-et-Futuna » sont remplacés par les mots :
« dans les îles Wallis et Futuna » ;
2o A la fin du premier alinéa, sont ajoutés les mots : « dans sa rédaction résultant de l’arrêté no ECOD2414220A
du 26 juin 2024 modifiant les dérogations à l’obligation d’obtention d’une licence d’exportation hors du territoire
de l’Union européenne des matériels de guerre et matériels assimilés, d’une licence de transferts de produits liés à
la défense ou d’une autorisation d’importation de matériels de guerre, d’armes, de munitions ou de leurs éléments
de toutes catégories » ;
3o Après le premier alinéa, il est inséré un deuxième alinéa ainsi rédigé :
« Pour son application à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis et Futuna, en
Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises, la référence au
règlement (UE) no 952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 établissant le code des
douanes de l’Union est remplacée par la référence aux règles en vigueur en métropole en vertu de ce règlement. »
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des douanes
et droits indirects,
F. COLAS
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 119
Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice des entreprises
et partenariat de sécurité et des armes,
J. MERCIER
Le ministre des armées,
Pour le ministre et par délégation :
Le délégué général pour l’armement,
E. CHIVA
Le ministre de l’Europe
et des affaires étrangères,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur adjoint des affaires stratégiques,
de sécurité et du désarmement,
A. VULIC
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 19 janvier 2016 relatif à la liste des carburants
autorisés au regard des dispositions de l’article 265 ter du code des douanes
NOR : ECOR2404816A
Publics concernés : personnes physiques ou morales qui mettent à la consommation des carburants utilisés
pour alimenter des véhicules terrestres (routiers, non-routiers et ferroviaires), maritimes ou fluviaux et des engins
mobiles non routiers.
Objet : actualisations de la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de l’article L. 641-4 du
code de l’énergie et de leurs conditions d’utilisation.
Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de l’article L. 641-4 du code de l’énergie est
actualisée :
– le gazole paraffinique de synthèse ou obtenu par hydrotraitement destiné à être utilisé comme carburant sous
condition d’emploi (gazole non routier XTL) est introduit ;
– le gazole de type B30 destiné à être utilisé comme carburant sous condition d’emploi (gazole non routier B30)
est introduit ;
– l’usage du gazole paraffinique de synthèse ou obtenu par hydrotraitement (XTL) n’est plus réservé aux seules
flottes captives conformément aux évolutions de la norme NF EN 15940 ;
– l’usage du superéthanol composé d’un minimum de 60 % d’alcool éthylique d’origine agricole et d’un
minimum de 15 % de supercarburant (E85) a été précisé ;
– la définition de la flotte captive est ajoutée.
Références : L’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’industrie
et de l’énergie, et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles L. 641-4 et D. 641-4 à D. 641-11 ;
Vu le code de l’environnement, notamment son article R. 224-7 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2011 fixant pour le gazole, les gaz de pétrole liquéfiés et les émulsions d’eau dans du
gazole des conditions d’emploi ouvrant droit à l’application du régime fiscal privilégié institué par l’article 265 du
code des douanes en matière de taxe intérieure de consommation ;
Vu l’arrêté du 19 janvier 2016 modifié relatif à la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes ;
Vu l’arrêté du 30 novembre 2017 relatif aux conditions d’homologation et d’installation des dispositifs de
conversion des véhicules à motorisation essence en motorisation à carburant modulable essence - superéthanol
E85,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’article 1er de l’arrêté du 19 janvier 2016 visé ci-dessus est ainsi modifié :
er
Ex 2710 19 Gazole paraffinique de synthèse ou obtenu par hydrotraitement - Utilisations autorisées par l’arrêté du 10 novembre 2011 modifié, dans
Ex 2710 20 20 destiné à être utilisé comme carburant sous condition les moteurs à allumage par compression adaptés à ce carburant
d’emploi (gazole non routier XTL)
»;
b) A la quatrième colonne des treizième, vingt-et-unième et vingt-deuxième lignes, les mots : « Utilisation dans
les moteurs à allumage par compression adaptés à ce carburant, faisant partie d’une flotte professionnelle de
véhicules disposant d’une logistique d’approvisionnement spécifique » sont remplacés par les mots : « Utilisation
dans les moteurs à allumage par compression adaptés à ce carburant, faisant partie d’une flotte captive de véhicules
ou d’engins mobiles non routiers » ;
c) La quatorzième ligne est ainsi rédigée :
«
Ex 2710 19 Gazole paraffinique de synthèse ou obtenu par hydrotraitement Utilisation dans les moteurs à allumage par compression adaptés à ce
22 carburant
Ex 2710 20 (XTL)
»;
d) La vingtième ligne est ainsi rédigée :
«
Utilisation réservée exclusivement à l’alimentation des véhicules à
Superéthanol composé d’un minimum de 60 % d’alcool allumage commandé « à carburant modulable », ou véhicules « Flex-
éthylique d’origine agricole et d’un minimum de 15 % de fuel », et aux véhicules équipés d’un dispositif de conversion
Ex 2207 20 55 supercarburant homologué conformément à l’arrêté du 30 novembre 2017 modifié
relatif aux conditions d’homologation et d’installation des dispositifs
E85 de conversion des véhicules à motorisation essence en motorisation
à carburant modulable essence - superéthanol E85
»;
e) A la dernière colonne des treizième, vingt-et-unième et vingt-deuxième lignes, après le mot : « prévus » sont
insérés les mots : « au II et ».
4o Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« II. – L’utilisation des produits désignés au tableau du I est autorisée pour la construction, la mise au point, les
essais ou l’entretien des moteurs concernés. »
Art. 2. – Après l’article 1er de l’arrêté du 19 janvier 2016 visé ci-dessus, il est inséré un article 1er bis ainsi
rédigé :
« Art. 1er bis. – Pour l’application du présent arrêté, il s’entend :
« 1o Une flotte captive s’entend d’un groupe de véhicules professionnels ou d’engins mobiles non routiers
professionnels qui répond aux caractéristiques suivantes :
« a) Son approvisionnement en carburant est réalisé à partir d’installations et d’une logistique qui lui sont
spécifiques ;
« b) Il a un accès exclusif au stockage de son carburant ;
« c) Les véhicules ou engins mobiles non routiers bénéficient d’une maintenance appropriée dans le cadre d’un
accord du groupe ou de l’organisation avec le(s) fournisseur(s) des véhicules et engins ;
« d) Il est utilisé par une seule organisation ou par un consortium de propriétaires de véhicules professionnels ou
d’engins mobiles non routiers professionnels.
« 2o Une installation spécifique s’entend de celle qui satisfait à l’une des deux conditions suivantes :
« a) Elle répond aux caractéristiques suivantes :
« – sa signalétique la distingue des installations de carburant destinées au public ;
« – elle est située sur un emplacement séparé des installations de carburants destinées au public ;
« – son accès est exclusivement réservé aux utilisateurs des flottes captives ;
« b) Les réservoirs des véhicules ou des engins mobiles non routiers sont approvisionnés directement par un
distributeur utilisant un camion-citerne dédié et disposant d’un stockage répondant aux caractéristiques du a ».
« 3o Les véhicules s’entendent des véhicules terrestres routiers, non-routiers et ferroviaires, ainsi que des
véhicules maritimes ou fluviaux.
« 4o Les engins mobiles non routiers s’entendent des véhicules mentionnés à l’article 2 de l’arrêté
du 10 novembre 2011 fixant pour le gazole, les carburéacteurs, les gaz de pétrole liquéfiés et les émulsions
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 119
d’eau dans du gazole des conditions d’emploi ouvrant droit à l’application du régime fiscal privilégié institué par
l’article 265 du code des douanes en matière de taxe intérieure de consommation. »
Art. 3. – Après l’article 1er bis inséré conformément à l’article 2 du présent arrêté, il est inséré un article 1er ter
ainsi rédigé :
« Art. 1er ter. – La liste des véhicules professionnels ou engins mobiles non routiers professionnels de chaque
flotte captive, à l’exception des véhicules ferroviaires, est transmise au fournisseur du carburant qui la tient à la
disposition des services des Douanes.
« A l’exception des véhicules ferroviaires ou cas exceptionnel dûment justifié auprès de l’administration, les
véhicules et les engins mobiles non routiers d’une flotte captive ne peuvent pas consommer un carburant autre que
celui pour lequel ils ont été identifiés. Ils ne sont donc pas autorisés à consommer le carburant délivré dans les
stations-service accessibles au public. »
Art. 4. – L’article 7 bis est ainsi modifié :
1o Le premier alinéa est abrogé ;
2o Au second alinéa, les mots : « des produits dénommés gazole et gazole grand froid de type » sont remplacés
par les mots : « des gazoles ».
Art. 5. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale de la concurrence,
de la consommation et de la répression des fraudes,
S. LACOCHE
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
chargé de l’industrie et de l’énergie,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’énergie,
L. KUENY
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des douanes
et droits indirects,
F. COLAS
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 28 février 2017 relatif aux caractéristiques du gazole
paraffinique de synthèse et du gazole obtenu par hydrotraitement dénommés gazole XTL
NOR : ECOR2404819A
Publics concernés : personnes physiques ou morales qui mettent à la consommation des carburants utilisés
pour la propulsion des véhicules routiers.
Objet : actualisation des spécifications des gazoles paraffiniques de synthèse ou obtenus par hydrotraitement,
dénommés gazole XTL.
Entrée en vigueur : Le présent arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : la norme NF EN 15 940 : 2023 : Carburants pour automobiles – Gazoles paraffiniques de synthèse ou
obtenus par hydrotraitement – Exigences et méthodes d’essais, a été actualisée en 2023. Toute limitation de
l’usage du gazole XTL aux seules flottes captives disposant d’une logistique spécifique a été supprimée. La
distribution de ce carburant en station-service peut donc être autorisée. Le présent arrêté modifie l’arrêté
du 28 février 2017 afin de permettre cette distribution en station-service.
Références : l’arrêté reprend les exigences de la norme NF EN 15940 : 2023 « Carburants pour automobiles –
Gazoles paraffiniques de synthèse ou obtenus par hydrotraitement – Exigences et méthodes d’essais ». Il peut être
consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’industrie
et de l’énergie, et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu la directive 2009/30/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 modifiant la
directive 98/70/CE fixant les spécifications techniques applicables aux carburants destinés à être utilisés pour
des moteurs à allumage commandé et des moteurs à allumage par compression ;
Vu la directive (UE) 2015/1535 du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure d’information dans le domaine
des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information ;
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles D641-4 à D641-11 ;
Vu l’arrêté du 28 février 2017 relatif aux caractéristiques du gazole paraffinique de synthèse et du gazole obtenu
par hydrotraitement dénommés gazole XTL ;
Vu l’arrêté du 19 janvier 2016 modifié relatif à la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes ;
Vu l’arrêté du 1er juin 2018 relatif aux modalités de distribution de carburants dont la compatibilité avec tous les
véhicules ou les engins roulants est limitée ;
Vu la notification no 2023/616/FR adressée le 2 novembre 2023 à la Commission européenne,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’arrêté du 28 février 2017 est modifié comme suit :
er
Supérieur à
Point éclair °C 55,0 -
Distillation :
Teneur en esters méthyliques d’acides gras conformes à l’arrêté du 30 juin 2010 modifié relatif aux
caractéristiques des esters méthyliques d’acides gras (EMAG) % (V/V) - 7,0
20,0
h
Stabilité à l’oxydation pour les gazoles contenant plus de 2% (V/V) d’EMAG ou -
min
60,0
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 119
5. A l’annexe IV, l’étiquetage spécifique devant être disposé de manière claire sur les appareils de distribution
est remplacé par l’étiquetage suivant :
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 1er juin 2018 relatif aux modalités de distribution
de carburants dont la compatibilité avec tous les véhicules ou les engins roulants est limitée
NOR : ECOR2404822A
Publics concernés : personnes physiques ou morales qui mettent à la consommation des carburants utilisés
pour la propulsion des véhicules routiers.
Objet : précisions des modalités de distribution de carburants dont la compatibilité avec tous les véhicules ou
les engins roulants est limitée.
Entrée en vigueur : cet arrêté comporte certaines mesures concernant des entreprises et qui entrent dans le
champ du mécanisme d’entrée en vigueur différée. Le présent arrêté entre en vigueur le lendemain de sa
publication.
Notice : tous les mélanges de carburants ne sont pas compatibles avec tous les véhicules et engins en service.
Or, l’Union européenne exige non seulement que les consommateurs soient clairement informés des contraintes
d’utilisation des carburants mis en vente, mais qu’une distribution suffisante des carburants compatibles avec tout
type de véhicule reste assurée.
L’arrêté prévoit le maintien d’une distribution de gazole compatible avec tous les véhicules dans les stations-
services qui mettront en vente le gazole XTL.
Références : l’arrêté est pris en application de l’article L. 651-2 du code de l’énergie, conditionnant la
distribution d’un carburant au maintien, dans chaque station-service qui le proposerait à la consommation, de la
fourniture de carburant d’une même famille compatible avec les moteurs en circulation. Il peut être consulté sur le
site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr)
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’industrie
et de l’énergie, et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu la directive 2009/30/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009 modifiant la directive
98/70/CE fixant les spécifications techniques applicables aux carburants destinés à être utilisés pour des moteurs à
allumage commandé et des moteurs à allumage par compression ;
Vu la directive (UE) 2015/1535 du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure d’information dans le domaine
des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information ;
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles L. 651-2 et L. 651-3 ;
Vu l’arrêté du 19 janvier 2016 modifié fixant la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes ;
Vu l’arrêté du 1er juin 2018 relatif aux modalités de distribution de carburants dont la compatibilité avec tous les
véhicules ou les engins roulants est limitée ;
Vu la notification no 2023/618/FR adressée le 2 novembre 2023 à la Commission européenne,
Arrêtent :
Art. 1er. – Il est inséré, dans l’arrêté du 1er juin 2018 susvisé, un article 1er bis ainsi rédigé :
« Art. 1er bis. – La distribution du gazole XTL est conditionnée et ce jusqu’au 31 décembre 2030 à la
distribution dans la même station-service du carburant B7. »
Art. 2. – La date du 31 décembre 2025, mentionnée à l’article 1er, est remplacée par 31 décembre 2030.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 relatif aux caractéristiques du gazole non routier paraffinique
de synthèse ou obtenu par hydrotraitement, dénommé GNR XTL
NOR : ECOR2404824A
Arrêtent :
Art. 1 . – Est dénommé « gazole non routier XTL » ou GNR XTL un gazole paraffinique de synthèse ou
er
obtenu par hydrotraitement pouvant être composé partiellement d’esters méthyliques d’acides gras, tels que définis
dans l’arrêté du 30 juin 2010 modifié susvisé, destiné à l’alimentation des moteurs des engins mobiles non routiers,
des tracteurs agricoles et forestiers, des bateaux de plaisance lorsqu’ils ne sont pas en mer et des bateaux de
navigation intérieure, définis à l’article 2 de l’arrêté du 10 novembre 2011 fixant pour le gazole, les carburéacteurs,
les gaz de pétrole liquéfiés et les émulsions d’eau dans du gazole, des conditions d’emploi ouvrant droit à
l’application du régime fiscal privilégié institué par l’article 265 du code des douanes en matière de taxe intérieure
de consommation.
Art. 2. – Les caractéristiques techniques du gazole non routier XTL doivent être conformes à celles reprises à
l’annexe I de l’arrêté du 28 février 2017 modifié susvisé.
En matière d’exigences dépendant des conditions climatiques, les caractéristiques de tenue au froid du gazole
non routier XTL mis en vente ou vendu sur le territoire national sont conformes aux dispositions détaillées en
annexe II et annexe III de l’arrêté du 28 février 2017 précité.
Le gazole non routier XTL ne peut être mis à la consommation, vendu ou cédé à quelque titre que ce soit, que
s’il contient les colorants et agents traceurs désignés à la colonne (1) du tableau de l’article 3 de l’arrêté
du 10 novembre 2011 susvisé, dans les doses indiquées à la colonne (2) du même tableau.
Art. 3. – La teneur maximale en soufre du gazole non routier XTL en sortie de raffinerie ou importé ou
transporté par moyens massifs (oléoducs, voies ferrées, voies maritimes et fluviales) vers les dépôts intermédiaires
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 119
est de 5,0 mg/kg. La teneur maximale en soufre du gazole non routier XTL au stade de la distribution est
de 20,0 mg/kg.
Art. 4. – Les méthodes d’essais relatives aux caractéristiques techniques définies à l’article 2 du présent arrêté
sont identiques à celles du gazole et du gazole grand froid définies par décision du directeur en charge des
hydrocarbures publiée au Journal officiel de la République française.
Art. 5. – Le GNR XTL ne peut être détenu en vue de la vente ou vendu que s’il est conforme aux exigences
minimales définies à l’article 2 ci-avant ou de toute autre norme ou spécification en vigueur dans un Etat membre
de l’Union européenne, de tout autre Etat membre de l’Espace économique européen ou de la Turquie garantissant
un niveau de qualité équivalent pour les mêmes conditions climatiques.
Art. 6. – Des dérogations aux spécifications ci-dessus, dûment justifiées sur les plans techniques et
économiques, peuvent être accordées pour une durée limitée par décision conjointe du ministre chargé de
l’énergie et du ministre chargé des douanes.
Cette décision précise éventuellement les formes dans lesquelles ces dérogations peuvent être portées à la
connaissance des bénéficiaires.
Art. 7. – Un affichage informatif pourra être disposé sur les appareils de distribution. Le cas échéant,
l’étiquetage doit respecter les caractéristiques détaillées dans l’annexe I.
Lorsque la délivrance est faite en récipients, la dénomination « GNR XTL » doit figurer sur ces derniers dès leur
remplissage en vue de la vente.
ANNEXE I
ETIQUETAGE SPÉCIFIQUE À DISPOSER SUR LES APPAREILS DE DISTRIBUTION
Un étiquetage spécifique doit être disposé de manière claire sur les appareils de distribution. Cet étiquetage est
présenté ci-dessous et doit être d’une largeur minimum de 4 cm :
Il devra également être disposé sur le pistolet de l’appareil distributeur un étiquetage spécifique qui est présenté
ci-dessous, d’une largeur minimum de 1,5 cm :
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TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : personnes physiques ou morales qui mettent à la consommation des carburants utilisés
pour la propulsion des véhicules routiers.
Objet : actualisation des caractéristiques du carburant dénommé GNR B30.
Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : l’arrêté du 19 janvier 2016 relatif à la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes a précisé les usages autorisés pour le carburant GNR B30. Le présent arrêté
modifie l’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du gazole non routier dénommé GNR B30 afin
d’harmoniser ces usages avec ceux définis dans l’arrêté du 19 janvier 2016 et ainsi lever toute ambiguïté.
Références : L’arrêté du 19 janvier 2016 relatif à la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes. Il peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’industrie
et de l’énergie, et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles L. 281-1 à L. 281-13 et D. 641-4 à D. 641-11 ;
Vu le code des douanes, notamment son article 265 ter ;
Vu l’arrêté du 19 janvier 2016 modifié relatif à la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes ;
Vu l’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du gazole non routier dénommé GNR B30,
Arrêtent :
Art. 1er. – L’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du gazole non routier dénommé GNR B30 est
ainsi modifié :
« Les esters méthyliques d’acides gras utilisés pour la formulation du B100 doivent répondre aux critères de
durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet de serre définis aux articles L. 281-1 à L. 281-13 du code de
l’énergie. »
2. L’article 4 est ainsi rédigé :
« Le GNR B30 ne peut être utilisé que dans les engins listés à l’article 2 de l’arrêté du 10 novembre 2011
susvisé, propulsés par des moteurs à allumage par compression spécialement adaptés à l’usage du GNR B30.
Ces engins doivent faire partie d’une flotte captive et disposer d’une logistique d’approvisionnement spécifique.
L’usage du GNR B30 n’est pas autorisée dans les groupes électrogènes de secours. »
3. L’article 6 est ainsi modifié :
Au premier alinéa, les mots : « d’au moins 2 centimètres » sont remplacés par les mots : « d’au moins
1 centimètre ».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Publics concernés : personnes physiques ou morales qui mettent à la consommation des carburants utilisés
pour la propulsion des véhicules routiers.
Objet : actualisation des caractéristiques du carburant dénommé B100.
Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : l’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du carburant dénommé B100 restreint l’usage de
ce carburant aux seuls véhicules des flottes professionnelles disposant de leur propre cuve dédiée. Le présent
arrêté explicite son usage, à tous les secteurs terrestres (routier et non routier, ferroviaire), maritime et fluvial,
dans les :
– moteurs thermiques à allumage par compression adaptés à ce carburant, faisant partie de flottes captives de
véhicules et d’engins mobiles non routiers disposant d’une logistique d’approvisionnement spécifique ;
– moteurs stationnaires pour les usages suivants : la construction, la mise au point, les essais ou l’entretien des
moteurs concernés ;
– groupes électrogènes, à l’exception des groupes électrogènes de secours.
Références : L’arrêté du 19 janvier 2016 relatif à la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes. Il peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le ministre délégué
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’industrie
et de l’énergie, et le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté
industrielle et numérique, chargé des comptes publics,
Vu le code de l’énergie, notamment ses articles L. 281-1 à L. 281-13 D. 641-4 à D. 641-11 ;
Vu le code des douanes, notamment son article 265 ter ;
Vu l’arrêté du 19 janvier 2016 modifié relatif à la liste des carburants autorisés au regard des dispositions de
l’article 265 ter du code des douanes ;
Vu l’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du carburant dénommé B100,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’arrêté du 29 mars 2018 relatif aux caractéristiques du carburant dénommé B100 est ainsi modifié :
er
1o A l’article 1er :
a) Au début du premier alinéa, il est inséré l’indexation : « I. – » et au même alinéa, les mots : « , tels que définis
dans l’arrêté du 30 juin 2010 modifié susvisé, » ;
b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« II. – Les esters méthyliques d’acides gras mentionnés au I s’entendent de ceux définis dans l’arrêté
du 30 juin 2010 modifié susvisé qui répondent aux critères de durabilité et de réduction des émissions de gaz à effet
de serre définis aux articles L. 281-1 à L. 281-13 du code de l’énergie. » ;
c) Au début du second alinéa, il est inséré l’indexation : « III. – » ;
2o L’article 4 est ainsi rédigé :
« L’utilisation du B 100 est déterminée par les dispositions suivantes de l’arrêté du 19 janvier 2016 susvisé :
« 1o Pour les moteurs thermiques à allumage par compression adaptés à ce carburant à la dernière ligne du
tableau du I et au II de l’article 1er ;
« 2o Pour les moteurs stationnaires, au II de l’article 1er ;
« 3o Pour les groupes électrogènes, à l’article 7 bis ».
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TEXTES GÉNÉRAUX
hors classe et cheffe du département comptable ministériel par intérim, à Mme Léa Joudon, inspectrice des finances
publiques, et à M. Elimane Dème, inspecteur des finances publiques, à l’effet de signer, dans les limites prévues à
l’article 8 du décret du 18 novembre 2005 susvisé, les actes relatifs à l’exercice des fonctions de comptable
assignataire ainsi que les actes de gestion courante associés.
Art. 2. – La décision du 30 août 2023 portant délégation de signature (service de contrôle budgétaire et
comptable ministériel) (NOR : ECOE2323508S) est abrogée.
Art. 3. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
P. VINÇON
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TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2024-643 du 28 juin 2024 relatif au contrôle des antécédents judiciaires des personnes
mentionnées à l’article L. 133-6 du code de l’action sociale et des familles intervenant auprès de
mineurs ou demandant l’agrément prévu à l’article L. 421-3 du même code
NOR : TSSP2331462D
Publics concernés : personnes exploitant, dirigeant, intervenant ou exerçant une activité au sein des
établissements, services ou lieux de vie et d’accueil, bénévoles intervenant dans ces établissements, assistants
maternels ou familiaux et majeurs et mineurs d’au moins 13 ans vivant à leur domicile, dans les champs de la
protection de l’enfance et des modes d’accueil du jeune enfant, départements, directions régionales de l’économie,
de l’emploi, du travail et des solidarités, directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités,
directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations et les
préfectures.
Objet : systématisation du contrôle des antécédents judiciaires dans les champs de la protection de l’enfance et
des modes d’accueil du jeune enfant.
Entrée en vigueur : les dispositions du texte entrent en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception de
celles relatives aux contrôles des antécédents judiciaires prévues par son article 1er, qui entrent en vigueur aux
dates fixées en fonction du calendrier de déploiement du système d’information par départements et collectivités
défini par arrêté conjoint des ministres chargés des affaires sociales, de l’éducation nationale, de l’intérieur et des
collectivités territoriales, et au plus tard le 1er janvier 2026.
Notice : le texte précise les modalités du contrôle des antécédents judiciaires pour les personnes exploitant,
dirigeant, intervenant ou exerçant une activité au sein des établissements, services ou lieux de vie et d’accueil, les
assistants maternels ou familiaux et les majeurs et mineurs d’au moins 13 ans vivant à leur domicile, dans les
champs de la protection de l’enfance et des modes d’accueil du jeune enfant. Il prévoit que ces personnes peuvent
solliciter une attestation d’honorabilité qui sera délivrée après vérification du bulletin no 2 du casier judiciaire et
du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violente. La possession et
l’authenticité de d’attestation d’honorabilité sont vérifiées avant le début de l’exercice de l’activité puis à
intervalles réguliers lors de cet exercice. L’attestation devient caduque si la personne fait l’objet d’une
condamnation définitive donnant lieu à une inscription au bulletin no 2 de son casier judiciaire ou au fichier
judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
Références : le texte est pris en application des articles L. 133-6 et L. 421-3 du code de l’action sociale et des
familles. Le décret, ainsi que les dispositions du code de l’action sociale et des familles et du code de procédure
pénale qu’il modifie, peuvent être consultés, dans leur rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance
(https://www.légifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre du travail, de la santé et des solidarités,
Vu le code de l’action sociale et des familles, notamment ses articles L. 133-6 et L. 421-3 ;
Vu le code de la justice pénale des mineurs ;
Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 706-53-7 et 776 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés en date du 23 mai 2024 ;
Vu l’avis du Conseil national de la protection de l’enfance en date du 6 juin 2024 ;
Vu l’avis du Conseil national d’évaluation des normes en date du 6 juin 2024 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
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Décrète :
Art. 1 . – Au titre III du livre Ier du code de l’action sociale et des familles (partie réglementaire), il est rétabli
er
« Section 1
« Champ d’application
« Art. R. 133-1. – Le présent chapitre organise le contrôle des antécédents judiciaires :
« 1o Des personnes mentionnées au I de l’article L. 133-6 intervenant ou souhaitant intervenir dans les
établissements, services et lieux de vie et d’accueil définis :
« a) Au 2o de l’article L. 214-1-1 ;
« b) Au 1o du I de l’article L. 312-1, que ces établissements et services soient autorisés exclusivement au titre
du 1o ou conjointement au titre du 1o et du 4o du I ;
« c) Au 17o du I de l’article L. 312-1 ;
« d) Au III de l’article L. 312-1 lorsqu’ils prennent en charge des mineurs et jeunes de moins de vingt-et-un ans
et qu’ils sont autorisés soit par le président du conseil départemental, soit conjointement par le préfet de
département et le président du conseil départemental ;
« 2o Des personnes qui demandent l’agrément prévu à l’article L. 421-3 pour exercer la profession d’assistant
maternel ou d’assistant familial, ainsi que des personnes âgées d’au moins treize ans qui vivent à leur domicile, à
l’exception de celles accueillies en application d’une mesure d’aide sociale à l’enfance.
« Section 2
« Attestation
« Sous-section 1
« Demande de l’attestation
« Art. R. 133-2. – Les personnes mentionnées à l’article R. 133-1 demandent la délivrance de l’attestation
mentionnée au II de l’article L. 133-6 au moyen d’un système d’information sécurisé défini par arrêté conjoint des
ministres chargés des affaires sociales, de l’éducation nationale, de l’intérieur et des collectivités territoriales.
« Sous-section 2
« Délivrance de l’attestation
« Art. R. 133-3. – Le président du conseil départemental dans lequel réside le demandeur délivre l’attestation
lorsque le bulletin no 2 du casier judiciaire et le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou
violentes ne contiennent aucune inscription ou information relative aux condamnations mentionnées au I de
l’article L. 133-6 et à l’article L. 421-3.
« Le président du conseil départemental indique, le cas échéant, dans l’attestation l’existence d’une mise en
examen ou d’une condamnation non définitive au titre des infractions définies à l’alinéa précédent, au vu des
informations contenues dans ce fichier.
« Art. R. 133-4. – Le président du conseil départemental ne délivre pas l’attestation lorsque le bulletin no 2 du
casier judiciaire et le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes contiennent des
inscriptions ou des informations établissant l’existence d’une condamnation mentionnée au I de l’article L. 133-6
ou à l’article L. 421-3.
« Art. R. 133-5. – Lorsque la personne concernée par la demande d’attestation est une personne mineure âgée
d’au moins 13 ans, le président du conseil départemental délivre l’attestation au regard des informations contenues
dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
« Sous-section 3
« Contrôle de l’attestation
« Art. R. 133-6. – Avant le début de l’activité définie au I de l’article L. 133-6, les personnes mentionnées à
l’article R. 133-1 présentent une attestation datant de moins de six mois à leur employeur ou au responsable de
l’établissement, service ou lieu de vie et d’accueil. Ces derniers vérifient l’authenticité de l’attestation selon les
modalités prévues par l’arrêté mentionné à l’article R. 133-2.
« Tous les trois ans, les personnes mentionnées à l’article R. 133-1 présentent une nouvelle attestation qui est
vérifiée dans les mêmes conditions.
« L’attestation est conservée par l’employeur ou le responsable mentionné au premier alinéa pendant une durée
maximale de trois ans ou jusqu’à ce que la personne présente une nouvelle attestation.
« Art. R. 133-7. – Avant de délivrer l’agrément prévu au premier alinéa de l’article L. 421-3, le président du
conseil départemental vérifie que le demandeur ainsi que les personnes majeures ou mineures âgées d’au moins
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treize ans vivant à son domicile, à l’exception de celles accueillies en application d’une mesure d’aide sociale à
l’enfance, disposent d’une attestation datant de moins de six mois.
« Lors du renouvellement, y compris tacite, de son agrément l’assistant maternel ou familial présente au
président du conseil départemental une nouvelle attestation datant de moins de six mois pour les personnes
mentionnées au premier alinéa et lui-même.
« L’attestation est conservée par le président du conseil départemental pendant une durée maximale de cinq ans
ou jusqu’à ce que la personne présente une nouvelle attestation.
« Sous-section 4
« Caducité de l’attestation
« Art. R. 133-8. – L’attestation devient caduque si la personne fait l’objet, après la délivrance de cette
attestation, d’une des condamnations mentionnées au I de l’article L. 133-6 ou à l’article L. 421-3.
« Art. R. 133-9. – Lorsque l’attestation est devenue caduque ou lorsque la personne concernée ne présente pas
les nouvelles attestations prévues au second alinéa des articles R. 133-6 et R. 133-7, le responsable de
l’établissement, service ou lieu de vie et d’accueil ou le président du conseil départemental pour les personnes
mentionnées à l’article L. 421-3 peut suspendre l’activité de la personne concernée.
« Section 3
« Procédure subsidiaire
« Art. R. 133-10. – Lorsque les personnes mentionnées à l’article R. 133-1 ne peuvent pas présenter
l’attestation mentionnée à l’article R. 133-2, le président du conseil départemental peut contrôler les antécédents
judiciaires de ces personnes en demandant la communication :
« 1o Du bulletin no 2 du casier judiciaire dans les conditions prévues au 3o de l’article 776 du code de procédure
pénale ;
« 2o Des informations contenues dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou
violentes dans les conditions prévues au dernier alinéa de l’article 706-53-7 du même code.
« Art. R. 133-11. – Le président du conseil départemental notifie, le cas échéant, à l’employeur ou au
responsable de l’établissement :
« 1o L’existence d’une condamnation mentionnée au I de l’article L. 133-6 ou à l’article L. 421-3 ;
« 2o La mention d’une mise en examen ou d’une condamnation non définitive inscrites au fichier judiciaire
automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. »
Art. 2. – Le 2o du I de l’article R. 53-8-24 du code de procédure pénale est ainsi modifié :
1o Au f, les mots : « , les directions départementales de la cohésion sociale et les directions départementales
interministérielles chargées de la cohésion sociale » sont remplacés par les mots : « et les directions
départementales de l’emploi, du travail et des solidarités » ;
2o Après le f, il est inséré un g ainsi rédigé :
« g) La direction générale de la cohésion sociale. »
Art. 3. – I. – Les articles R. 133-1 à R. 133-11 du code de l’action sociale et des familles, dans leur rédaction
résultant de l’article 1er du présent décret, entrent en vigueur aux dates fixées en fonction du calendrier de
déploiement du système d’information par départements et collectivités défini par arrêté conjoint des ministres
mentionnés à l’article R. 133-2 et au plus tard le 1er janvier 2026.
II. – A compter de l’entrée en vigueur des articles mentionnés au I du présent article, les employeurs ou
responsables des établissements, services et lieux de vie et d’accueil mentionnés au 1o de l’article R. 133-1 du code
de l’action sociale et des familles disposent d’un délai de six mois pour obtenir une attestation pour les personnes
mentionnées au I de l’article L. 133-6 du même code.
III. – Jusqu’au 31 décembre 2026, par dérogation à l’article R. 133-7, le président du conseil départemental peut
contrôler les antécédents judiciaires des personnes mentionnées à l’article L. 421-3 du code de l’action sociale et
des familles selon les modalités prévues par l’arrêté fixant la composition du dossier de demande d’agrément ainsi
que le contenu du formulaire de demande mentionné à l’article L. 421-3, lorsque ces dernières ne présentent pas
une attestation d’honorabilité lors du dépôt de dossier d’agrément comme assistants maternels et familiaux.
Art. 4. – Le ministre de l’intérieur et des outre-mer, la ministre du travail, de la santé et des solidarités, la
ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse et le garde des sceaux, ministre de la justice, sont chargés chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 28 juin 2024.
GABRIEL ATTAL
Par le Premier ministre :
La ministre du travail,
de la santé et des solidarités,
CATHERINE VAUTRIN
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Le ministre de l’intérieur
et des outre-mer,
GÉRALD DARMANIN
La ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse,
NICOLE BELLOUBET
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
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TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2024-644 du 29 juin 2024 portant application des articles 9, 10, 12 et 18 de la loi
no 2023-1107 du 29 novembre 2023 portant transposition de l’accord national interprofessionnel
relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise
NOR : TSST2410115D
Public concerné : employeurs et salariés des entreprises disposant ou mettant en place un dispositif
d’intéressement, de participation, une prime de partage de la valeur, un plan de partage de la valorisation de
l’entreprise ou un plan d’épargne salariale ou d’épargne retraite d’entreprise gestionnaires de plan d’épargne
d’entreprise et de plans d’épargne retraite d’entreprise.
Objet : modalités d’application de plusieurs dispositions de la loi no 2023-1107 du 29 novembre 2023 portant
transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise
relatives à la prime de partage de la valeur, au plan de partage de la valorisation de l’entreprise, aux avances sur
intéressement et participation et à la labellisation des fonds d’épargne salariale au titre du financement de la
transition énergétique ou écologique ou de l’investissement socialement responsable.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, sauf pour les dispositions
établissant la liste des labels des fonds d’épargne salariale pouvant être présentés par les gestionnaires pour
respecter l’obligation de présenter au moins un fonds labellisé tenant compte de critères extra-financiers, prévues
à l’article 3 qui entrent en vigueur au 1er juillet 2024.
Notice : le décret précise le délai et les modalités d’information des salariés et d’affectation de la prime de
partage de la valeur à un plan d’épargne salariale ou à un plan d’épargne retraite d’entreprise. Il définit les
modalités de mise en place du plan de partage de la valorisation de l’entreprise nouvellement créé par la loi. Il
recense les labels des fonds d’épargne salariale qui peuvent être présentés par les gestionnaires pour respecter
l’obligation de présenter au moins un fonds labellisé tenant compte de critères extra-financiers. Il adapte les
obligations d’information des salariés à la possibilité de versement d’avances en matière d’intéressement et de
participation. Le décret rehausse également le plafond de versement unilatéral de l’employeur aux plans
d’épargne entreprise à hauteur du plafond d’exonération de la prime de partage de la valeur quand cet
abondement est destiné à l’acquisition d’actions de l’entreprise, ainsi que le plafond de versement unilatéral de
l’employeur aux plans d’épargne pour la retraite collectifs et aux plans d’épargne retraite d’entreprise collectifs.
Enfin, il tire les conséquences de la prise en compte du congé paternité et d’accueil de l’enfant pour la répartition
de la participation, en cas de répartition proportionnelle au salaire et actualise certains renvois.
Références : le décret est pris pour l’application des articles 9, 10,12 et 18 de la loi no 2023-1107 du
29 novembre 2023 portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au
sein de l’entreprise. Il transpose également au niveau réglementaire l’article 31 de l’accord national
interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise. Le décret, ainsi que les dispositions
des textes qu’il modifie dans leur rédaction issue de cette modification, peuvent être consultés sur le site Légifrance
(https://www.legifrance.gouv.fr)
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, de la
ministre du travail, de la santé et des solidarités et du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire,
Vu le code du travail ;
Vu le code de la sécurité sociale ;
Vu le code monétaire et financier ;
Vu le code de l’environnement ;
Vu l’article 1er de la loi no 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir
d’achat ;
Vu la loi no 2023-1107 du 29 novembre 2023 portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif
au partage de la valeur au sein de l’entreprise ;
Vu le décret no 2016-10 du 8 janvier 2016 relatif au label « investissement socialement responsable » ;
Vu l’avis du conseil central d’administration de la Mutualité sociale agricole en date du 24 avril 2024 ;
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livre III de la troisième partie du code du travail ou à un plan d’épargne retraite d’entreprise mentionné à la
section 2 du chapitre IV du titre II du livre II du code monétaire et financier des sommes attribuées au titre de la
prime de partage de la valeur prévue à l’article 1er de la loi du 16 août 2022 susvisée est formulée par les intéressés
dans un délai maximum de quinze jours à compter de la réception, par tout moyen permettant d’apporter la preuve
de celle-ci, du document les informant du montant qui leur est attribué et dont ils peuvent demander le versement.
II. – Si l’entreprise dispose d’un plan mentionné au I, chaque somme versée au titre de la prime de partage de la
valeur mentionnée au même I fait l’objet d’une fiche distincte du bulletin de paie qui mentionne :
1o Le montant de la prime attribuée à l’intéressé ;
2o S’il y a lieu, la retenue opérée au titre de la contribution sociale généralisée et de la contribution au
remboursement de la dette sociale ;
3o La possibilité d’affectation de cette somme à la réalisation d’un plan d’épargne mentionné au I ;
4o Le délai de la demande d’affectation prévue au I ;
5o Lorsque la prime de partage de la valeur mentionnée au I est investie sur un plan d’épargne mentionné au
même I, le délai à partir duquel les droits nés de cet investissement sont négociables ou exigibles et les cas dans
lesquels ces droits peuvent être exceptionnellement liquidés ou transférés avant l’expiration de ce délai.
Sauf opposition du salarié concerné, la remise de cette fiche distincte peut être effectuée par voie électronique,
dans des conditions de nature à garantir l’intégrité des données.
Art. 2. – I. – Le plan de partage de la valorisation de l’entreprise prévu au X de l’article 10 de la loi du
29 novembre 2023 susvisée, ainsi que ses avenants et annexes, sont déposés dans les conditions prévues au II de
l’article D. 2231-2 du code du travail sur la plateforme de téléprocédure mentionnée à l’article D. 2231-4 du même
code.
Ce dépôt est accompagné :
1o De la version signée des parties ;
2o Lorsque le plan est conclu dans le cadre prévu au 1o du X de l’article 10 précité, des documents mentionnés au
b du 1o et au 3o de l’article D. 2231-7 du code du travail ;
3o Lorsque le plan est conclu dans le cadre prévu du 2o au 4o du X de l’article 10 précité, des obligations prévues
aux articles D. 3345-1 à D. 3345-3 du code du travail.
II. – Le contrôle par l’autorité administrative de l’accord établi dans le cadre du plan de partage de la
valorisation de l’entreprise mentionné au I est effectué dans les conditions et selon les modalités prévues à
l’article D. 3345-5 du code du travail. Toutefois, le délai mentionné au troisième alinéa de l’article D. 3345-5
précité ne court qu’à réception des documents mentionnés au I nécessaires pour effectuer ce contrôle et sous
réserve pour l’organisme d’en avoir préalablement informé le déposant dans ce même délai.
III. – La demande d’affectation à la réalisation d’un plan d’épargne salariale mentionné au titre III du livre III de
la troisième partie du code du travail ou à un plan d’épargne retraite d’entreprise mentionné à la section 2 du
chapitre IV du titre II du livre II du code monétaire et financier des sommes attribuées au titre du plan de partage de
la valorisation de l’entreprise mentionné au I est formulée par les intéressés dans un délai maximum de quinze
jours à compter de la réception, par tout moyen permettant d’apporter la preuve de celle-ci, du document les
informant du montant qui leur est attribué et dont ils peuvent demander le versement.
IV. – Le montant de référence attribué à chaque salarié en application du V de l’article 10 de la loi du
29 novembre 2023 susvisée et, le cas échéant, le critère de modulation qui lui a été appliqué font l’objet d’une fiche
distincte du bulletin de paie après le dépôt du plan de partage de la valorisation de l’entreprise mentionné au I.
Cette fiche distincte indique également la règle de valorisation applicable et les conditions prévues au III du
même article pour pouvoir bénéficier de la prime à l’expiration du délai de trois ans.
Sauf opposition du salarié concerné, la remise de cette fiche distincte de son bulletin de paie peut être effectuée
par voie électronique, dans des conditions de nature à garantir l’intégrité des données.
V. – Les sommes attribuées à un salarié en application d’un plan de partage de la valorisation de l’entreprise
mentionné au I font l’objet d’une fiche distincte du bulletin de paie.
Cette fiche mentionne :
1o Le montant de référence mentionné au IV attribué à l’intéressé ;
2o Le montant de la prime attribuée à l’intéressé ;
3o La retenue opérée au titre de la contribution sociale généralisée et de la contribution au remboursement de la
dette sociale ;
4o La possibilité d’affectation de ces sommes à un plan d’épargne mentionné au III ;
5o Le délai de la demande d’affectation prévue au III ;
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6o Lorsque la prime de partage de la valorisation de l’entreprise est investie sur un plan d’épargne mentionné au
III, le délai à partir duquel les droits nés de cet investissement sont négociables ou exigibles et les cas dans lesquels
ces droits peuvent être exceptionnellement liquidés ou transférés avant l’expiration de ce délai.
Elle comporte également, en annexe, une note rappelant les règles essentielles de calcul et de modulation du
montant de référence prévues par le plan de partage de la valorisation de l’entreprise.
Sauf opposition du salarié concerné, la remise de cette fiche distincte peut être effectuée par voie électronique,
dans des conditions de nature à garantir l’intégrité des données.
VI. – Lorsqu’un salarié quitte l’entreprise après l’expiration du délai de trois ans prévu au premier alinéa du VI
de l’article 10 de la loi du 29 novembre 2023 susvisée et avant la date de versement de la prime, l’employeur lui
demande l’adresse à laquelle il pourra être informé de ses droits et de le prévenir de ses changements d’adresse
éventuels.
Lorsque le calcul de la prime de partage de la valorisation de l’entreprise intervient après le départ de salariés
susceptibles d’en bénéficier, la fiche et la note prévues au V leur sont également adressées pour les informer de
leurs droits.
Lorsque le salarié ne peut être atteint à la dernière adresse indiquée par lui, les sommes auxquelles il peut
prétendre sont tenues à sa disposition par l’entreprise pendant une durée d’un an à compter de la date limite de
versement prévue au dernier alinéa du VIII de l’article 10 précité.
Passé ce délai, ces sommes sont remises à la Caisse des dépôts et consignations où l’intéressé peut les réclamer
jusqu’au terme du délai prévu à l’article L. 518-24 du code monétaire et financier.
Art. 3. – La liste des labels mentionnée aux articles L. 3332-17 du code du travail et L. 224-3 du code
monétaire et financier comprend :
1o Le label « investissement socialement responsable », dont les critères et les modalités de délivrance sont fixés
dans le décret no 2016-10 du 8 janvier 2016 relatif au label « investissement socialement responsable » ;
2o Le label « France finance verte », dont les critères et les modalités de surveillance sont fixés aux
articles D. 128-1 et suivants du code de l’environnement ;
3o Le label « Relance », dont les critères et les modalités de délivrance sont fixés par la charte issue de l’accord
de place du 19 octobre 2020 ;
4o Le label « Finansol », dont les critères et les modalités de délivrance sont fixés par le règlement élaboré par
l’association FAIR ;
5o Le label « Comité intersyndical de l’épargne salariale » issu de l’accord du 29 janvier 2002, dont les critères et
les modalités de délivrance sont fixés par son cahier des charges.
Art. 4. – I. – Au titre Ier du livre III de la troisième partie du code du travail, l’article D. 3313-9 est ainsi
modifié :
1o Au 3o après le mot : « montant » est inséré le mot : « total ».
2o Après le 3o sont insérés les alinéas suivants :
« 3o bis Le cas échéant, le montant des sommes reçues au titre des avances ;
« 3o ter En cas de versement d’avances, le montant des droits attribués à l’intéressé restant à percevoir ou à
reverser à l’employeur ; »
II. – Le titre II du livre III de la troisième partie du code du travail est ainsi modifié :
1o A l’article D. 3323-8, le mot : « deuxième » est remplacé par le mot : « troisième » ;
2o L’article D. 3323-16 est ainsi modifié :
a) Au 2o après le mot : « montant » est inséré le mot : « total » ;
b) Après le 2o sont insérés les alinéas suivants :
« 2o bis Le cas échéant, le montant des sommes reçues au titre des avances ;
« 2o ter En cas de versement d’avances, le montant des droits attribués à l’intéressé restant à percevoir ou à
reverser à l’employeur ; »
3o A l’article D. 3324-11 après le mot : « maternité, » sont insérés les mots : « au congé de paternité et d’accueil
de l’enfant, ».
4o L’article D. 3324-40 est abrogé.
III. – Le titre III du livre III de la troisième partie du code du travail est ainsi modifié :
1o Aux articles D. 3332-8-1 et D. 3334-3-2, les mots : « 2 % du montant annuel du plafond prévu au premier
alinéa de l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale » sont remplacés par les mots : « la limite globale prévue
au premier alinéa du V de l’article 1er de la loi no 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la
protection du pouvoir d’achat. Pour les employeurs mentionnés au sixième alinéa du V de l’article 1 précité ainsi
que pour les employeurs mettant en œuvre à la date de ce versement, ou ayant conclu, au titre du même exercice
que celui de ce versement un dispositif prévu, selon le cas, au 1o ou 2o du même V, le montant total de ce versement
ne peut excéder la limite globale prévue au troisième alinéa du même V. »
2o A l’article D. 3332-9-1, la première occurrence du mot : « au » est remplacée par les mots : « à l’avant- ».
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IV. – Le titre IV du livre III de la troisième partie du code du travail est ainsi modifié :
1o Le chapitre VI est ainsi rétabli :
« CHAPITRE VI
« PARTAGE DE LA VALEUR EN CAS D’AUGEMENTATION EXCEPTIONNELLE DU BÉNÉFICE FISCAL »
2o Les chapitres VII et VIII sont ainsi créés :
« CHAPITRE VII
« INTÉRESSEMENT MIS EN PLACE UNILATÉRALEMENT
« CHAPITRE VIII
« AVANCES SUR INTÉRESSEMENT ET PARTICIPATION
« Art. D. 3348-1. – Si l’accord d’intéressement ou de participation prévoit le versement d’avances
conformément à l’article L. 3348-1, l’employeur informe chaque salarié de cette possibilité et du délai dont il
dispose pour donner son accord.
« En l’absence de stipulation prévue dans l’accord, le salarié dispose d’un délai de quinze jours à compter de la
réception de la lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé l’informant de cette
possibilité pour donner son accord.
« A défaut d’accord express du salarié sur le principe d’un versement d’une avance au titre de l’intéressement ou
de la participation, aucune avance n’est versée à l’intéressé. »
« Art. D. 3348-2. – La somme attribuée à un bénéficiaire au titre d’une avance sur la prime d’intéressement ou
de participation fait l’objet d’une fiche distincte du bulletin de salaire qui mentionne :
« 1o Le montant des droits attribués à l’intéressé au titre de l’avance sur la prime d’intéressement ou de
participation ;
« 2o La retenue opérée au titre de la contribution sociale généralisée et de la contribution au remboursement de la
dette sociale ;
« 3o L’obligation et les modalités de reversement par le bénéficiaire à l’employeur lorsque les droits définitifs
attribués à l’intéressé au titre de l’intéressement ou de la participation sont inférieurs à la somme des avances
reçues ;
« 4o L’impossibilité de débloquer le trop-perçu lorsqu’il a été affecté un plan d’épargne salariale. Il constitue un
versement volontaire du bénéficiaire et n’ouvre pas droit aux exonération prévues aux articles L. 3312-4, L. 3315-1
à L. 3315-3 et L. 3325-1 à L. 3325-4 ;
« 5o Lorsque l’avance au titre de l’intéressement ou de la participation est investie sur un plan d’épargne
salariale, le délai à partir duquel les droits nés de cet investissement sont négociables ou exigibles et les cas dans
lesquels ces droits peuvent être exceptionnellement liquidés ou transférés avant l’expiration de ce délai ;
« 6o Les modalités d’affectation par défaut au plan d’épargne d’entreprise des sommes attribuées au titre de
l’avance sur l’intéressement, conformément aux dispositions de l’article L. 3315-2.
« 7o Les modalités d’affectation par défaut au plan d’épargne pour la retraite collectif ou au plan d’épargne
retraite d’entreprise collectif des sommes attribuées au titre de l’avance sur participation, conformément aux
dispositions de l’article L. 3324-12 ;
« 8o L’accord du bénéficiaire sur le principe de l’avance.
« Sauf opposition du salarié concerné, la remise de cette fiche distincte peut être effectuée par voie électronique,
dans des conditions de nature à garantir l’intégrité des données. »
Art. 5. – A l’article D. 224-10 du code monétaire et financier, les mots : « 2 % du montant annuel du plafond
prévu au premier alinéa de l’article L. 241-3 du code de la sécurité sociale » sont remplacés par les mots : « la
limite globale prévue au premier alinéa du V de l’article 1er de la loi no 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures
d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Pour les employeurs mentionnés au sixième alinéa du V de
l’article 1 précité ainsi que pour les employeurs mettant en œuvre à la date de ce versement, ou ayant conclu, au
titre du même exercice que celui de ce versement un dispositif prévu, selon le cas, au 1o ou 2o du même V, le
montant total de ce versement ne peut excéder la limite globale prévue au troisième alinéa du même V. »
Art. 6. – Les dispositions de l’article 3 entrent en vigueur le 1er juillet 2024.
Art. 7. – Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, la ministre du
travail, de la santé et des solidarités et le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait le 29 juin 2024.
GABRIEL ATTAL
Par le Premier ministre :
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 119
La ministre du travail,
de la santé et des solidarités,
CATHERINE VAUTRIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
BRUNO LE MAIRE
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
MARC FESNEAU
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 4 juin 2024 relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations réalisées dans les
immeubles autres que bâtis tels que les ouvrages de génie civil, infrastructures de transport ou
réseaux divers
NOR : TSST2413096A
Publics concernés : donneurs d’ordre, maîtres d’ouvrage, propriétaires d’immeubles non bâtis tels que les
ouvrages de génie civil, infrastructures de transport ou réseaux divers réalisant ou faisant réaliser des opérations
comportant des risques d’exposition de travailleurs à l’amiante ; entreprises chargées de réaliser ces opérations ;
opérateurs de repérage de l’amiante dans ces ouvrages de génie civil, infrastructures de transport ou réseaux
divers.
Objet : conditions, modalités, formalisation et traçabilité du repérage de l’amiante avant certaines opérations
dans les ouvrages de génie civil, infrastructures de transport ou réseaux divers.
Entrée en vigueur : l’arrêté relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations réalisées dans les
ouvrages de génie civil, infrastructures de transport ou réseaux divers entre en vigueur à la date du 1er juillet 2026.
Les dispositions de l’article 14 et des annexes I et II relatives à la formation des opérateurs de repérage entrent en
vigueur à la publication de l’arrêté.
Notice : le donneur d’ordre, le maître d’ouvrage, ou le propriétaire d’immeubles non bâtis tels que les ouvrages
de génie civil, infrastructures de transport ou réseaux divers doit faire rechercher la présence d’amiante
préalablement à toute opération comportant des risques d’exposition des travailleurs à l’amiante.
Cette obligation vise également à permettre au donneur d’ordre de réaliser le marquage réglementaire des
matériaux et produits contenant de l’amiante.
Cette obligation vise enfin à permettre à l’entreprise appelée à réaliser l’opération de procéder à son évaluation
des risques professionnels, et ajuster les mesures à mettre en œuvre pour assurer la protection collective et
individuelle de ses travailleurs et prévenir la dispersion environnementale des fibres d’amiante. L’arrêté précise
les situations ou conditions dans lesquelles il peut être constaté l’impossibilité de réaliser tout ou partie du
repérage amiante, ainsi que les mesures que l’entreprise appelée à réaliser l’opération doit prévoir dans ce cas
pour assurer la protection des travailleurs et des populations résidant ou travaillant sur ces ouvrages de génie
civil, infrastructures de transport ou réseaux divers.
Afin de faciliter la compréhension des dispositions méthodologiques et assurer leur mise en œuvre effective par
les acteurs concernés, les termes suivants « ouvrages de génie civil, infrastructures de transport ou réseaux
divers » issus de la norme NF X 46-102 : novembre 2020 seront substitués dans le corps de l’arrêté aux termes
« ouvrages de génie civil et infrastructures de transport ».
Cette terminologie sera retenue dans les dispositions suivantes afin de faciliter la compréhension par les acteurs
concernés des dispositions méthodologiques issues de la norme NF X 46-102 : novembre 2020 précitée.
Références : le texte est pris pour l’application des articles R. 4412-97 à R. 4412-97-6 du code du travail issu
du décret no 2017-899 du 9 mai 2017 relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations. Ces dispositions
peuvent être consultées sur le site Legifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).
Le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, la ministre du travail, de
la santé et des solidarités et le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires,
Vu le règlement no 1907/2006/CE du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 concernant
l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques ainsi que les restrictions applicables à ces
substances (REACH), instituant une agence européenne des produits chimiques, modifiant la directive (CE)
1999/45 et abrogeant le règlement (CEE) no 793/93 du Conseil et le règlement no 1488/94 CE de la Commission
ainsi que la directive 76/769/CEE du Conseil et les directives 91/155/CEE, 93/67/CEE, 93/105/CE et 2000/21/CE
de la Commission ;
Vu le décret no 88-466 du 28 avril 1988 relatif aux produits contenant de l’amiante ;
Vu le décret no 2009-697 du 16 juin 2009 relatif à la normalisation ;
Vu le décret no 2017-899 du 9 mai 2017 modifié relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations ;
Vu l’arrêté du 23 février 2012 définissant les modalités de la formation des travailleurs à la prévention des
risques liés à l’amiante ;
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 119
Vu l’arrêté du 8 avril 2013 relatif aux règles techniques, aux mesures de prévention et aux moyens de protection
collective à mettre en œuvre par les entreprises lors d’opérations comportant un risque d’exposition à l’amiante ;
Vu l’arrêté du 1er octobre 2019 relatif aux modalités de réalisation des analyses de matériaux et produits
susceptibles de contenir de l’amiante, aux conditions de compétences du personnel et d’accréditation des
organismes procédant à ces analyses ;
Vu l’arrêté du 22 juillet 2021 relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations réalisées dans les
installations, structures ou équipements concourant à la réalisation ou la mise en œuvre d’une activité ;
Vu l’avis de la commission spécialisée no 2 relative à la prévention des risques physiques, chimiques et
biologiques, du conseil d’orientation des conditions de travail (COCT) en date du 17 avril 2024 ;
Vu l’avis du conseil national d’évaluation des normes en date du 2 mai 2024,
Arrêtent :
Art. 1er. – Objet.
Le présent arrêté précise les conditions dans lesquelles est conduite la mission de repérage de l’amiante avant
certaines opérations réalisées dans les immeubles autres que bâtis tels que les ouvrages de génie civil,
infrastructures de transport ou réseaux divers, conformément aux dispositions de l’article 1er du décret no 2017-899
du 9 mai 2017 modifié relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations.
Cette mission est conduite conformément aux exigences de la norme NF X 46-102 : novembre 2020 –
« Repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante dans les ouvrages de génie civil, infrastructures de
transport et réseaux divers – Mission et méthodologie ».
Un opérateur de repérage d’un Etat membre de l’Union européenne non établi en France, s’il dispose de
compétences équivalentes à celles définies à l’article 5, peut effectuer cette mission de repérage sur le fondement
d’un référentiel offrant des garanties similaires à celles résultant de la norme précitée.
Art. 2. – Définitions.
Au sens du présent arrêté, on entend par :
– coordinateur de premier niveau : la personne physique choisie par le donneur d’ordre d’une opération portant
sur plusieurs sous-domaines du domaine d’activité des immeubles autres que bâtis (ouvrages de génie civil
et/ou infrastructures de transport et/ou réseaux divers) parmi les opérateurs de repérage missionnés pour
chacun des sous-domaines concernés par le programme de travaux ;
– coordinateur de second niveau : la personne physique choisie par le donneur d’ordre d’une opération portant
sur plusieurs domaines d’activités tels que listés à l’article R. 4412-97/II du code du travail parmi les
opérateurs de repérage missionnés pour chacun des domaines d’activité concernés par le programme de
travaux ;
– « donneur d’ordre » : la personne physique ou morale qui définit et commande les travaux dans un ouvrage de
génie civil, une infrastructure de transport ou un réseau divers ;
– infrastructure de transport : au sens du présent arrêté, structures de voies piétonnes, cyclables, routières,
ferroviaires, portuaires et aéroportuaires, à l’exception des voiries privées desservant des immeubles bâtis ;
– « objet géologique susceptible de contenir de l’amiante environnemental » : objet géologique identifié a priori
susceptible de contenir de l’amiante environnemental dans certaines conditions (par exemple couches, veines,
filons, miroirs de faille…) et pour lequel la présence ou l’absence d’amiante environnemental n’a pas encore
été confirmée ;
– « opérateur de repérage » : la personne physique qui réalise une mission de repérage de l’amiante dans un
ouvrage de génie civil, une infrastructure de transport ou un réseau divers dans le cadre d’une commande du
donneur d’ordre ;
– « programme détaillé de travaux » : document contenant a minima la description des travaux et la localisation
précise de la ou des zone(s) de travaux effectifs ;
– « périmètre de repérage » : zone continue ou discontinue devant faire l’objet du repérage, résultant du
programme de travaux ;
– « programme de repérage » : liste des ouvrages et parties d’ouvrage à inspecter à l’occasion de la mission de
repérage et présents dans le périmètre de repérage. Le programme de repérage dépend des objectifs du
donneur d’ordre et des zones impactées de façon directe ou indirecte (par exemple dans le cas de réseaux
multitubulaires relevant d’exploitants différents) par les travaux envisagés. Il englobe le périmètre des travaux
y compris préparatoires ;
– « matériaux ou produits susceptibles de contenir de l’amiante » : les matériaux ou produits :
– dont la composition a pu intégrer de l’amiante pendant certaines périodes de leur fabrication et pour
lesquels la présence ou l’absence d’amiante n’a pas été démontrée ;
– contenant des granulats susceptibles de contenir de l’amiante environnemental ;
– « matériaux ou produits contenant de l’amiante » : matériaux ou produits relevant du programme de repérage
susceptibles de contenir de l’amiante et pour lequel l’opérateur de repérage a conclu à la présence d’amiante.
Art. 3. – Objectifs et périmètre du repérage de l’amiante avant travaux. Conditions de l’aménagement (en cas
d’investigations techniquement impossibles) et de la dispense de l’obligation de repérage.
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I. – Le repérage de l’amiante avant certaines opérations dans les ouvrages de génie civil, infrastructures de
transport ou réseaux divers défini à l’article R. 4412-97 du code du travail, consiste à rechercher, identifier et
localiser les matériaux et produits contenant de l’amiante susceptibles d’être affectés par les travaux et
interventions visés à l’article R. 4412-94 du code du travail et définis par le donneur d’ordre.
Pour ce faire, l’opérateur de repérage se conforme aux exigences fixées dans la norme NF X 46-102 :
novembre 2020. Il prend notamment en considération la liste détaillée et la planification des travaux fixés par le
donneur d’ordre.
II. – La recherche d’amiante est assurée par un repérage préalable à l’opération projetée, adapté à sa nature et à
son périmètre.
Lorsque certaines parties de l’ouvrage de génie civil, de l’infrastructure de transport ou du réseau divers
susceptibles d’être affectées par l’opération projetée ne sont pas techniquement accessibles avant l’engagement des
travaux programmés par le donneur d’ordre, l’opérateur de repérage explicite dans le rapport prévu à l’article 8 les
raisons pour lesquelles il n’a pu mener la recherche d’amiante, sur ces parties de l’ouvrage considéré, selon les
conditions requises à l’article 6, et détaille les investigations complémentaires restant à réaliser entre les différentes
étapes de l’opération projetée.
Sur la base de ces indications, le donneur d’ordre missionne pendant la phase des travaux un opérateur de
repérage pour que celui-ci réalise, sur les matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante mis au jour au
fur et à mesure de la réalisation de l’opération, les investigations complémentaires rendues nécessaires, en se
conformant au plus près aux conditions fixées à l’article 6.
Le donneur d’ordre veille à faire appel, pour les travaux concernés par la nécessité d’investigations
complémentaires, à des entreprises assujetties aux dispositions de l’article R. 4412-94 du code du travail et
chargées de réaliser les opérations de maintenance, rénovation ou démantèlement sur l’ouvrage considéré, qui
mettent en œuvre les mesures de protection collective et individuelle des travailleurs comme si la présence de
l’amiante était avérée, conformément aux dispositions de l’article 12.
III. – Le donneur d’ordre est dispensé de faire procéder à une recherche d’amiante sur un ouvrage donné
concerné par l’opération programmée lorsque les informations consignées dans les documents de traçabilité prévus
à l’article 10 permettent déjà de fournir, concernant cet ouvrage, des informations suffisamment précises quant à la
présence ou à l’absence d’amiante dans les matériaux et produits susceptibles d’être concernés par les travaux
projetés.
Le donneur d’ordre précise dans les documents de la consultation remis aux entreprises candidates ou transmis
aux entreprises envisageant de réaliser l’opération le ou les documents sur lesquels il fonde sa dispense, totale ou
partielle, de procéder à une recherche d’amiante sur un ouvrage donné concerné par l’opération programmée.
Art. 4. – Coordination en cas d’opération portant sur plusieurs domaines d’activité.
Lorsque le projet du donneur d’ordre relève de plusieurs domaines d’activité au sens du II de l’article R. 4412-97
du code du travail, il peut désigner un coordinateur de second niveau parmi les opérateurs de repérage choisis pour
chacun des domaines concernés.
Ce coordinateur s’assure de la cohérence des conclusions issues des différentes missions de recherche de
l’amiante commandées par le donneur d’ordre, ainsi que de leur cohérence avec le programme de repérage induit
par le programme de travaux envisagé.
Il synthétise le tout dans un rapport final de repérage de l’amiante qu’il communique au donneur d’ordre.
Art. 5. – Prérequis et compétences attendus des opérateurs de repérage.
I. – Les compétences requises pour mener à bien les missions de recherche de l’amiante considérée sont acquises
par les opérateurs de repérage auprès d’un organisme de formation satisfaisant aux exigences listées en annexes au
présent arrêté.
En cas d’opération concernant plusieurs sous-domaines (ouvrages de génie civil et/ou infrastructures de
transport et/ou réseaux divers), le donneur d’ordre missionne, pour chaque sous-domaine, un opérateur de repérage
ayant suivi le module de formation spécifique le concernant, tel que détaillé en annexe I du présent arrêté ou un
opérateur de repérage satisfaisant aux exigences de compétences requises pour les sous-domaines concernés par
l’opération.
Si le donneur d’ordre missionne en pareil cas de figure plusieurs opérateurs de repérage, il peut désigner l’un
d’entre eux pour remplir les fonctions de coordinateur de premier niveau. Celui-ci s’assure de la cohérence des
conclusions issues des différentes missions de recherche de l’amiante commandées par le donneur d’ordre, ainsi
que de leur cohérence avec le programme de repérage induit par le programme de travaux envisagés. Il synthétise
le tout dans un rapport de synthèse de repérage de l’amiante qu’il communique au donneur d’ordre
II. – L’opérateur de repérage bénéficie d’un tutorat organisé par l’organisme de formation de la part d’un
opérateur de repérage expérimenté.
III. – L’opérateur de repérage possède également les compétences lui permettant de procéder à l’estimation de la
quantité de matériaux et produits contenant de l’amiante de manière à permettre au donneur d’ordre d’évaluer les
quantités prévisibles de déchets amiantés et les filières d’élimination adaptées.
Conformément au paragraphe 4.6.2 de la norme NF X 46-102 : novembre 2020, il indique dans le rapport prévu
à l’article 8 l’estimation de la quantité de chaque matériau ou produit contenant de l’amiante identifié exprimée
dans l’unité de mesure en accord avec le donneur d’ordre (par unité, linéaire, surface, masse ou volume).
IV. – Préalablement à la réalisation de toute mission de recherche avant travaux de l’amiante, l’opérateur de
repérage est formé, en sa qualité d’intervenant relevant du 2o de l’article R. 4412-94 du code du travail, selon les
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 119
modalités définies par l’arrêté du 23 février 2012 définissant les modalités de la formation des travailleurs à la
prévention des risques liés à l’amiante.
Art. 6. – Préparation, réalisation et critères de conclusion de la mission de repérage de l’amiante. Modalités
présidant au choix du laboratoire d’analyse.
I. – Selon que l’opération projetée porte sur un ou plusieurs ouvrages de génie civil et/ou infrastructures de
transport et/ou réseaux divers, la recherche d’amiante porte a minima sur les matériaux et produits listés aux
annexes A, B et/ou C de la norme NF X 46-102 : novembre 2020 et présents dans le ou les ouvrages concernés par
les travaux programmés.
Si, dans le périmètre de sa mission, l’opérateur de repérage identifie tout autre matériau ou produit susceptible de
contenir de l’amiante, il le prend en compte au même titre qu’un matériau ou produit de la liste de l’annexe A, B ou
C de la norme NF X 46-102 : novembre 2020, selon la catégorie dont relève l’ouvrage sur lequel porte sa mission.
II. – Les conditions dans lesquelles la mission de repérage de l’amiante est préparée et conduite, s’agissant
notamment des modalités techniques devant être suivies par l’opérateur de repérage missionné, sont conformes aux
exigences du paragraphe 4 de la norme NF X 46-102 : novembre 2020.
Le cas échéant, l’opérateur indique dans le rapport prévu à l’article 8 du présent arrêté les raisons justifiant qu’un
matériau ou produit relevant du programme de repérage et présent dans le périmètre de sa mission de repérage ne
serait pas susceptible de contenir de l’amiante.
III. – Les prélèvements à fins de sondages et/ou de constitution d’échantillon pour analyse sont réalisés par
l’opérateur de repérage ou par un prestataire spécialisé dont l’intervention, à la charge du donneur d’ordre, reste
soumise au pilotage de l’opérateur de repérage.
IV. – Dans le cas spécifique d’une mission de repérage portant sur les ballasts d’une infrastructure ferroviaire ou
sur les pierres ornementales d’une infrastructure de transport ou d’un ouvrage de génie civil, l’opérateur de
repérage désigné par le donneur d’ordre, s’il ne peut justifier de sa propre compétence en matière de minéralogie et
de pétrographie, fait appel à l’expertise d’un géologue disposant des compétences nécessaires pour procéder à
l’examen pétrographique de ces ballasts ou pierres ornementales.
V. – Le jugement de l’opérateur de repérage, lorsqu’il n’est pas étayé d’un des critères listés à l’alinéa suivant,
ne peut jamais constituer à lui seul un critère permettant de conclure à la présence ou à l’absence d’amiante dans un
matériau ou un produit susceptible d’en contenir.
Si l’opérateur de repérage ne dispose d’aucune information concernant les matériaux et produits susceptibles de
contenir de l’amiante, pouvant notamment être issue du document de traçabilité afférent à l’ouvrage de génie civil,
à l’infrastructure de transport ou au réseau divers faisant l’objet de sa mission de repérage, d’un précédent repérage
de l’amiante portant en tout ou partie sur le périmètre de la mission de repérage commandée, d’un marquage sur un
produit, de documents techniques ou de données géologiques ou pétrographiques s’agissant de granulats, de
ballasts ou de pierres ornementales, ou en cas de doute sur la qualité des informations dont il dispose, l’opérateur
de repérage s’appuie sur les résultats d’analyse d’un ou plusieurs échantillons afin de pouvoir conclure à la
présence ou à l’absence d’amiante dans les matériaux ou produits susceptibles d’en contenir. Il tient compte, dans
le cadre de sa stratégie d’échantillonnage, des indications données par type de matériaux ou produits susceptibles
de contenir de l’amiante à l’annexe A, B ou C de la norme NF X 46-102 : novembre 2020, selon la catégorie dont
relève l’ouvrage sur lequel porte sa mission.
Dans le cas de matériaux ou produits associés ou adjacents, chaque matériau ou produit est, dans la mesure du
possible, conditionné séparément par l’opérateur de repérage lors de l’échantillonnage sur site pour éviter les
risques de contamination et prélevé en quantité suffisante pour chacun des constituants. En cas d’impossibilité
technique à les dissocier, l’opérateur de repérage précise dans la fiche d’accompagnement de l’échantillon
considéré la ou les couches devant être analysée(s) par l’organisme accrédité, en fonction du programme de travaux
fixé par le donneur d’ordre.
S’agissant plus spécifiquement du cas des ballasts des voies ferrées ou des pierres ornementales, le prélèvement
par l’opérateur de repérage ou par le géologue auquel il a fait appel par application du paragraphe IV, des
différentes lithologies présentes dans le périmètre de sa mission de repérage doit donner lieu de sa part, au
préalable, à un examen pétrographique réalisé conformément aux indications données au paragraphe E.5.4 de la
norme NF X 46-102 : novembre 2020. Les objets géologiques pour lesquels cet examen pétrographique n’a pas
permis de conclure à l’absence d’objet géologique susceptible de contenir de l’amiante environnemental donnent
lieu à la constitution d’un ou plusieurs échantillons en vue de leur analyse, dans le but de pouvoir conclure à
l’absence ou à la présence d’amiante environnemental.
L’opérateur de repérage peut, lorsque cela est possible, optimiser ses investigations et réduire le nombre
d’échantillons devant être analysés en définissant des zones présentant des similitudes d’ouvrage. Pour ce faire il
s’appuie sur la méthodologie détaillée au paragraphe 4.4.3 de la norme NF X 46-102 : novembre 2020 ainsi que sur
les précisions apportées en la matière à l’annexe A, B ou C de ladite norme, selon la catégorie dont relève l’ouvrage
sur lequel porte sa mission.
VI. – Les méthodes d’analyse des échantillons prélevés sur les matériaux et les produits susceptibles de contenir
de l’amiante sont définies par l’arrêté pris en application des dispositions des articles R. 4412-97 du code du travail
et R. 1334-24 du code de la santé publique.
Lorsqu’il est nécessaire au cours de la mission de repérage de procéder à la réalisation d’un ou plusieurs
échantillons aux fins d’analyse pour fonder une conclusion de présence ou d’absence d’amiante, il est fait appel à
un laboratoire accrédité selon les dispositions de l’arrêté du 1er octobre 2019 relatif aux modalités de réalisation des
analyses de matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante, aux conditions de compétences du
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 119
personnel et d’accréditation des organismes procédant à ces analyses. Selon les modalités du marché de repérage
définies par le donneur d’ordre, le choix du laboratoire accrédité en charge desdites analyses se fait selon l’une des
modalités suivantes :
– modalité no 1 (le marché portant sur le repérage de l’amiante n’inclut pas la prestation d’analyse des
échantillons prélevés) : dans les limites de l’exercice de son devoir de conseil et sans préjudice des droits et
obligations de l’acheteur public, l’opérateur de repérage missionné vérifie, au travers de l’attestation
d’accréditation du laboratoire, que les méthodes analytiques mises en œuvre par le laboratoire initialement
retenu par le donneur d’ordre sont bien conformes aux exigences réglementaires fixées pour la recherche de la
ou des formes d’amiante susceptibles d’être identifiées dans le cadre de sa mission (amiante délibérément
ajouté dans les matériaux manufacturés et/ou amiante naturel présent dans les matériaux manufacturés). Si
cette vérification conclut à une non-conformité, il alerte par écrit le donneur d’ordre en justifiant des écarts et
des méthodes analytiques requises pour rechercher la ou les formes d’amiante pouvant être présentes dans
l’ouvrage investigué et, le cas échéant, pour discriminer l’amiante naturel des fragments de clivage, afin que
ce dernier en tire toutes les conséquences nécessaires pour le bon déroulé de la mission de repérage de
l’amiante et la fiabilité des conclusions en résultant ;
– modalité no 2 (le marché portant sur le repérage de l’amiante inclut la prestation d’analyse des échantillons
prélevés) : L’opérateur de repérage retenu sollicite le laboratoire accrédité mentionné dans son dossier de
candidature ou dans sa proposition commerciale. Il veille en toutes circonstances à ce que les analyses soient
réalisées par ledit laboratoire conformément aux exigences réglementaires fixées pour la recherche de la ou
des formes d’amiante susceptibles d’être identifiées dans le cadre de sa mission (amiante délibérément ajouté
dans les matériaux manufacturés et/ou amiante naturel présent dans les matériaux manufacturés).
Art. 7. – Obligations du donneur d’ordre pour une bonne réalisation de la mission de repérage.
Le donneur d’ordre assure à l’opérateur de repérage les moyens nécessaires à la bonne réalisation de la mission
de repérage projetée, en appliquant les exigences fixées aux paragraphes 4.3.1 et 4.3.2 de la norme NF X 46-102 :
novembre 2020.
L’opérateur de repérage assure sa mission de repérage, établit la stratégie d’échantillonnage et de commande
d’analyse en toute indépendance et impartialité. Sa structure organisationnelle doit lui permettre d’assurer son
indépendance envers le donneur d’ordre et les prestataires de prélèvements et d’analyse.
Si l’opérateur de repérage est salarié du donneur d’ordre, celui-ci met en œuvre une organisation qui lui assure
l’indépendance et l’impartialité dans l’exercice de la mission de repérage.
En fonction de l’objet de l’opération, et notamment en cas de démantèlement ou de réhabilitation, il prend les
dispositions nécessaires pour que le repérage soit réalisé :
– après enlèvement ou déplacement des biens dans les parties de l’ouvrage de génie civil, de l’infrastructure de
transport ou du réseau divers concernées par l’opération projetée, afin que tous les composants relevant du
programme de la mission de repérage et présents dans le périmètre de ladite mission puissent être rendus
accessibles et pour prévenir la pollution de ces mobiliers par des fibres d’amiante ;
– après évacuation des personnels de l’ouvrage de génie civil, de l’infrastructure de transport ou du réseau
divers. Toutefois, les recherches qui ne génèrent pas d’émissions de fibres peuvent être engagées avant
l’évacuation.
Art. 8. – Rapports de repérage et rapports avec préconisation d’investigations complémentaires.
Une fois sa mission achevée, l’opérateur de repérage établit un rapport, rédigé en langue française. Il joint en
annexe à ce rapport son attestation d’assurance.
En cas d’opérations portant sur plusieurs sous-domaines (ouvrages de génie civil et/ou infrastructures de
transports et/ou réseaux divers), il est attendu un rapport par ouvrage (y compris au sein d’un même sous-domaine),
rédigé par l’opérateur de repérage ayant réalisé sa mission conformément aux exigences de l’article 6. Si le
donneur d’ordre a désigné un coordinateur de premier niveau parmi les opérateurs de repérage missionnés, celui-ci
produit un rapport de synthèse de repérage de l’amiante qu’il communique au donneur d’ordre conformément à
l’article 5.1.
Les conclusions de l’opérateur de repérage sont rappelées au début du rapport, et doivent pouvoir être comprises
par toute personne non spécialiste.
Dans les cas exceptionnels visés au II de l’article 3, où l’opérateur de repérage a été techniquement dans
l’impossibilité de réaliser ses investigations sur certaines parties de l’ouvrage de génie civil, l’infrastructure de
transport ou le réseau divers relevant du périmètre de sa mission, le rapport doit expliciter, dès ses premières pages,
les raisons pour lesquelles l’opérateur n’a pu mener sur ces parties d’ouvrage de génie civil, d’infrastructure de
transport ou de réseau divers la recherche d’amiante selon les conditions requises à l’article 6 et détailler les
investigations complémentaires restant à réaliser entre les différentes étapes de l’opération projetée.
Le rapport ou le pré-rapport de repérage doit être conforme à l’annexe F de la norme NF X 46-102 :
novembre 2020.
Art. 9. – Pré-rapports de repérage.
Lorsque des parties d’un ouvrage de génie civil, d’une infrastructure de transport ou d’un réseau divers relevant
du périmètre de sa mission lui sont inaccessibles, l’opérateur de repérage en informe par écrit le donneur d’ordre et
lui demande, dans la mesure du possible, de prendre les mesures nécessaires pour faire lever cette situation.
Si la situation demeure inchangée, l’opérateur de repérage établit un pré-rapport qui précise notamment les
différentes parties de l’ouvrage de génie civil, de l’infrastructure de transport ou du réseau divers concernées par le
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repérage commandé et qui n’ont pas été visitées, avec le ou les motifs de cette absence de visite. Dans ce cas, le
pré-rapport mentionne clairement qu’il y a lieu de compléter le repérage, et détaille les investigations restant à
réaliser en lien avec le programme des travaux projetés.
Les conclusions du pré-rapport sont exprimées conformément aux mentions indiquées dans l’annexe F de la
norme NF X 46-102 : novembre 2020.
Art. 10. – Traçabilité et partage des données issues des rapports ou pré-rapports de repérage.
Le donneur d’ordre conserve le rapport ou le pré-rapport restituant les conditions de réalisation et les
conclusions de cette recherche d’amiante et met à jour le dossier de traçabilité des données issues de la mission de
repérage considérée. Il communique ce rapport, sur leur demande, aux agents de contrôle de l’inspection du travail
mentionnés à l’article L. 8211-1 du code du travail et aux agents du service de prévention des organismes de
sécurité sociale.
Si le donneur d’ordre n’est pas propriétaire de l’ouvrage de génie civil, de l’infrastructure de transport ou du
réseau divers concerné par la mission de repérage amiante avant travaux qu’il a commandée, il adresse à ce dernier
une copie du rapport établi par l’opérateur de repérage afin que le propriétaire puisse mettre à jour le dossier de
traçabilité y afférent et communiquer ce rapport, sur leur demande, à toute personne physique ou morale appelée à
effectuer des travaux sur l’ouvrage de génie civil, l’infrastructure de transport ou le réseau divers considéré ainsi
qu’aux agents de contrôle de l’inspection du travail mentionnés à l’article L. 8211-1 du code du travail et aux
agents du service de prévention des organismes de sécurité sociale.
Art. 11. – Obligations découlant des cas d’exemption à l’obligation de repérage amiante avant travaux.
I. – Lorsque pour les motifs prévus à l’article R. 4412-97-3 – I du code du travail, le repérage ne peut être mis en
œuvre, la protection collective et individuelle des travailleurs est assurée comme si la présence de l’amiante était
avérée.
La ou les entreprises intervenante(s) pour la réalisation des travaux programmés s’appui(en)t notamment sur le
programme des travaux projetés ainsi que, lorsqu’il est réglementairement requis, sur les informations contenues
dans le dossier de traçabilité pour identifier les travaux émissifs en poussières qu’elles sont chacune appelées à
réaliser et pour déterminer le ou les processus au sens du 9o de l’article R. 4412-96 qu’elles doivent mettre en
œuvre à cette occasion.
II. – Pour les cas de dérogation envisagés aux 1o, 2o et 3o de l’article R. 4412-97-3 – I du code du travail :
– la ou les entreprises intervenante(s) mettent en œuvre les mesures de protection collective et individuelle
associées aux processus utilisés, afin d’éviter la dispersion de fibres d’amiante à l’extérieur de la zone de
travail et d’assurer la protection des travailleurs ;
– chaque entreprise décrit, dans son document unique d’évaluation des risques, les moyens de protection
collective dont, le cas échéant, les types de protections de surface et de confinement mis en place pour chaque
processus.
Au fur et à mesure de l’avancée des travaux programmés, et sous réserve de pouvoir garantir sa sécurité, le
donneur d’ordre peut missionner un opérateur de repérage afin qu’il réalise des investigations complémentaires sur
les matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante présents sur le périmètre des travaux restant à
réaliser conformément aux exigences des articles 6.II et 6.III, en vue de pouvoir corroborer ou infirmer les
conclusions initiales de l’évaluation des risques de la ou des entreprises en charge de réaliser les travaux projetés et
adapter, le cas échéant, les mesures de prévention liées.
III. – Pour le cas de dérogation envisagé au 4o de l’article R. 4412-97-3 – I du code du travail, la ou les
entreprises intervenante(s) doivent justifier, pour le ou les processus qu’elles mettent en œuvre, d’un ou plusieurs
mesurages réalisés conformément aux exigences des articles R. 4412-103 à R. 4412-106 du code du travail et
mettant en évidence un empoussièrement relevant du premier niveau de l’article R. 4412-98, ou pouvoir s’appuyer
sur les données d’une source fiable, et faisant état d’un tel résultat.
Le cas échéant, elles peuvent mettre en œuvre les mesures de protection collective et individuelle associées aux
processus relevant du premier niveau d’empoussièrement de l’article R. 4412-98.
Art. 12. – Obligation découlant de l’impossibilité technique de réaliser certaines investigations avant
engagement des travaux.
Dans les situations visées à l’article R. 4412-97-4 du code du travail et à l’article 3.II, pour les parties qui n’ont
pu encore être investiguées avant l’engagement des travaux, dans l’hypothèse où elles sont de nature à contenir de
l’amiante ou des matériaux ou produits en contenant en prenant en considération les données de l’annexe A, B ou C
de la norme NF X 46-102 : novembre 2020 selon la catégorie dont relève l’ouvrage de génie civil ou
l’infrastructure de transport ou le réseau divers concerné par les travaux programmés, l’entreprise met en œuvre
toutes les mesures de protection collective et individuelle prévues à l’article 11.
Art. 13. – Conditions d’opposabilité des repérages avant travaux de l’amiante réalisés avant l’entrée en
vigueur du présent arrêté.
Les repérages avant travaux de l’amiante réalisés préalablement à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté,
respectant la méthodologie de repérage de la norme NF X 46-102 : novembre 2020, tiennent lieu de repérage avant
travaux de l’amiante requis au titre de l’article R. 4412-97 du code du travail.
Les repérages avant travaux de l’amiante réalisés préalablement à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté,
qui ne respectent pas la méthodologie de repérage de la norme NF X 46-102 : novembre 2020, doivent, en cas de
programmation de nouveaux travaux relevant en tout ou partie de leur périmètre de recherche, donner lieu à
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évaluation par un opérateur de repérage répondant aux exigences de l’article 5 et le cas échéant à des investigations
supplémentaires par un tel opérateur, réalisées conformément aux modalités fixées à l’article 6.
Art. 14. – Dispositions portant révision partielle de l’arrêté du 22 juillet 2021.
L’arrêté du 22 juillet 2021 relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations réalisées dans les
installations, structures ou équipements concourant à la réalisation ou la mise en œuvre d’une activité est ainsi
modifié :
1o Au dernier alinéa du paragraphe 1.2 de l’annexe I de l’arrêté du 1er octobre 2019, les mots après : « contenant
de l’amiante » sont supprimés.
2o Au dernier alinéa du paragraphe 14.1 de l’annexe I de l’arrêté du 1er octobre 2019, les mots après : « contenant
de l’amiante » sont supprimés.
Art. 15. – Modalité d’entrée en vigueur des dispositions du présent arrêté.
Le présent arrêté entre en vigueur à la date du 1er juillet 2026. Les dispositions de l’article 14 et des annexes I et
II relatives à la formation des opérateurs de repérage entrent en vigueur à la publication de l’arrêté.
Art. 16. – Dispositions finales.
Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 juin 2024.
La ministre du travail,
de la santé et des solidarités,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
P. RAMAIN
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
La déléguée interministérielle aux normes,
D. RUEL
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des infrastructures,
des transports et des mobilités,
R. GINTZ
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ANNEXES
ANNEXE I
PRESCRIPTIONS MINIMALES RELATIVES À L’ORGANISME DE FORMATION DES OPÉRATEURS DE
REPÉRAGE DE L’AMIANTE DANS LE DOMAINE DES OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL, DES INFRASTRUCTU
RES DE TRANSPORT OU DES RÉSEAUX DIVERS
Pour les besoins de la présente annexe, les ouvrages de génie civil, les infrastructures de transport et les réseaux
divers sont entendus, chacun, comme constitutifs d’un sous-domaine du domaine d’activité des immeubles autres
que ceux bâtis.
1.2. Référentiel de formation constitutif d’un tronc commun aux formations à destination
des candidats opérateurs de repérage pour les trois sous-domaines relevant du présent arrêté
Le référentiel de formation porte a minima sur :
– l’historique des techniques d’utilisation de l’amiante et conditions d’emploi des matériaux et produits ayant
contenu de l’amiante jusqu’à leur interdiction, en particulier dans les ouvrages de génie civil, les
infrastructures de transport ou les réseaux divers ;
– la substance amiante, notamment ses propriétés physico-chimiques et son comportement vis-à-vis des
agressions d’origine anthropique et naturelle ;
– les risques sanitaires et les effets sur la santé liés à une exposition aux fibres d’amiante, notamment les effets
cancérogènes et l’effet synergique du tabagisme ;
– les différents matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante ;
– les dispositifs législatifs et réglementaires relatifs à l’interdiction d’utilisation de l’amiante, à la protection de
la population contre les risques liés à une exposition à l’amiante, à la protection des travailleurs contre les
risques liés à l’inhalation de poussières d’amiante et à l’élimination des déchets contenant de l’amiante ;
– l’évaluation des risques d’exposition à l’amiante lors d’activités d’investigations approfondies, de sondages et
de prélèvements, la définition des processus mettant en œuvre les techniques et les modes opératoires les
moins émissifs, conformément à l’article R. 4412-108 du code du travail, et incluant un ou des moyens de
protection collective listés à l’article R. 4412-109 du même code ;
– la mise en œuvre sur plateforme pédagogique des moyens de protection collective et individuelle adaptés,
selon le cadre réglementaire visant les interventions relevant du 2o de l’article R. 4412-94 du code du travail ;
– le rôle, les obligations et les responsabilités des principaux acteurs du domaine d’activité ;
– la typologie et la structure des ouvrages de génie civil, des infrastructures de transport des réseaux divers ;
– les règles relatives aux intentions de déclaration de travaux relatives aux ouvrages de génie civil,
infrastructures de transport et réseaux divers ;
– les règles de sécurité et de conditions d’intervention propres aux ouvrages de génie civil, aux infrastructures
de transports et aux réseaux divers, y compris en cas de co-activité ;
– les modalités techniques du repérage avant travaux des matériaux et produits contenant de l’amiante prévues
dans la norme NF X 46-102 : novembre 2020 hors annexes A, B et C et paragraphe E.5 ;
– les modalités d’estimation de la quantité de matériaux et produits conformément aux indications données au
paragraphe E.5.4 de la norme NF X 46-102 : novembre 2020.
génie civil ou des infrastructures de transport ou des réseaux divers, selon le type de module spécifique de
formation qu’il dispense, et l’autre dans le domaine de l’amiante.
L’ensemble des formateurs issus du domaine d’activité des ouvrages de génie civil, des infrastructures de
transport et des réseaux divers est reconnu apte à dispenser le tronc commun de formation.
L’organisme de formation s’assure que ces formateurs satisfont a minima aux prérequis définis à l’annexe II
relative aux compétences minimales exigées des opérateurs de repérage, ceci impliquant notamment qu’ils
justifient d’une expérience d’au moins 5 ans sur un poste technique relevant du domaine des ouvrages de génie
civil, des infrastructures de transport ou des réseaux divers. Toutefois, en cas de binôme de formateurs, s’agissant
de celui disposant des compétences attendues dans le domaine de l’amiante, il est requis d’être titulaire de la
certification avec mention prévue par l’arrêté pris en application de l’article R. 271-1 du code de la construction et
de l’habitation et de disposer d’un niveau de compétence dans le domaine des techniques de construction a minima
de niveau 5 du cadre national des certifications professionnelles précité, sanctionné par un diplôme ou résultant
d’une expérience professionnelle équivalente
La formation délivrée tient compte du niveau de responsabilité et de l’organisation de l’organisme de repérage.
– s’assurer que le laboratoire sélectionné dispose de l’accréditation adéquate permettant de procéder à l’analyse
des échantillons prélevés sur les matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante ;
– disposer des compétences lui permettant de procéder à l’estimation de la quantité de matériaux ou de produits
contenant de l’amiante selon les modalités conformément aux indications données au paragraphe E.5.4 de la
norme NF X 46-102 : novembre 2020.
L’organisme de formation conçoit un QCM. Il fixe pour cette épreuve une note moyenne. Les candidats doivent
obtenir pour cette épreuve un résultat a minima égal à cette note moyenne pour pouvoir valider les acquis de la
formation suivie.
titulaire de la certification avec mention selon l’arrêté pris en application de l’article R. 271-1 du code de
l’habitation et de la construction :
– 1 journée d’acquisition du geste professionnel d’opérateur de repérage sur la plateforme pédagogique de
l’organisme de formation ;
– 1 journée d’exercice sur la lecture et la rédaction de rapport de repérage.
L’organisme de formation s’assure en fin de cursus de formation de la maitrise par le candidat des gestes métier
en lien avec la fonction d’opérateur de repérage de l’amiante dans le sous-domaine des ouvrages de génie civil, des
infrastructures de transport ou des réseaux divers, selon le module spécifique auquel l’intéressé s’est inscrit. Dans
cette perspective, l’organisme de formation dispose d’une plateforme pédagogique lui permettant d’organiser des
mises en situation de repérage de l’amiante dans le sous-domaine d’activité précitée.
ANNEXE II
COMPÉTENCES MINIMALES EXIGÉES DES OPÉRATEURS DE REPÉRAGE
Les opérateurs de repérage de l’amiante doivent satisfaire aux exigences de compétences suivantes :
– soit être titulaire de la certification avec mention, prévue par l’arrêté pris en application de l’article R. 271-1
du code de la construction et de l’habitation et dispose d’un niveau de compétence dans le domaine des
techniques de bâtiment a minima de niveau 4 du cadre national des certifications professionnelles précité,
sanctionné par un diplôme ou résultant d’une expérience professionnelle équivalente ;
– soit justifier d’une expérience d’au moins 3 ans sur un poste technique relevant du domaine des ouvrages de
génie civil, des infrastructures de transport ou des réseaux divers et, conséquemment, ne pas être titulaire de la
certification avec mention selon l’arrêté pris en application de l’article R. 271-1 du code de l’habitation et de
la construction ;
– avant d’effectuer toute mission de recherche de l’amiante, détenir l’attestation de compétence délivrée par
l’arrêté du 23 février 2012 définissant les modalités de la formation des travailleurs à la prévention des risques
liés à l’amiante applicables aux activités mentionnées au 2o de l’article R. 4412-94 du code du travail ;
– détenir les compétences dispensées et vérifiées au travers de formations théoriques et pratiques par
l’organisme de formation (tronc commun et module spécifique) tel que précisé à l’annexe I.
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TEXTES GÉNÉRAUX
1o Au premier alinéa de l’article 2, le mot : « domaines » est remplacé par les mots : « blocs de compétences » ;
2o L’article 3 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 3. – La formation préparant au diplôme d’Etat d’assistant familial ou à l’acquisition des blocs de
compétences qui le composent, s’organise en trois domaines de formation dont le contenu est précisé à l’annexe III
« Référentiel de formation » du présent arrêté.
« Elle peut être délivrée à distance, en tout ou partie.
« Pour les candidats inscrits dans une démarche d’acquisition de la certification globale, la formation comporte
240 heures.
« Pour les candidats inscrits dans une démarche d’acquisition de bloc de compétences, le nombre d’heures total
de la formation varie en fonction du nombre de blocs de compétences à acquérir.
« Un livret de formation, dont le modèle est fixé par le ministre chargé des solidarités, est établi par
l’établissement de formation pour chaque personne entrant en formation. Ce livret atteste le parcours de formation
suivi. Les notes obtenues aux épreuves de certification précisées à l’annexe II “Référentiel de certification” du
présent arrêté sont portées au livret de formation du candidat. » ;
3o A l’article 4 :
a) Au premier alinéa, les mots : « directeur régional des affaires sanitaires et sociales » sont remplacés par les
mots : « représentant de l’Etat en région » ;
b) Au deuxième alinéa, les mots : « domaines de certification du diplôme d’Etat » sont remplacés par les mots :
« blocs de compétences présentés » ;
c) Les troisième et quatrième alinéas sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Le jury établit la liste des candidats ayant validé un ou plusieurs blocs de compétences. « Les candidats ayant
validé l’ensemble des blocs de compétences obtiennent le diplôme d’Etat d’assistant familial.
« Dans les cas où les candidats inscrits dans une démarche d’acquisition globale de la certification ne valident
pas les trois blocs de compétences, le jury prend une décision de validation partielle du diplôme mentionnant les
blocs de compétences certifiés. Les candidats se voient délivrer une attestation de compétences pour les blocs de
compétences certifiés.
« Dans les cas où les candidats inscrits dans une démarche d’acquisition des blocs de compétences ont validé ces
derniers, une attestation de compétences leur est délivrée.
« Les blocs de compétences sont acquis à titre définitif. » ;
4o L’article 5 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 5. – Le diplôme d’Etat d’assistant familial peut être acquis par la voie de la validation des acquis de
l’expérience, conformément à l’article L. 335-5 du code de l’éducation.
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« Pour pouvoir se présenter au diplôme d’Etat d’assistant familial par la validation des acquis de l’expérience,
les candidats doivent remplir les conditions prévues à l’article L. 6411-1 du code du travail.
« La procédure de validation des acquis de l’expérience est réalisée selon les modalités définies aux
articles R. 6412-1 à R. 6412-7 du code du travail.
« Le représentant de l’Etat en région décide de la recevabilité de la demande de validation des acquis de
l’expérience. » ;
5o L’article 6 est abrogé.
Art. 2. – Les annexes I, II et III de l’arrêté du 14 mars 2006 susvisé sont remplacées par les annexe I, II, III du
présent arrêté.
Art. 3. – En cas de validation partielle, à la date du 1er septembre 2024, du diplôme d’Etat d’assistant familial,
les candidats bénéficient d’une équivalence par application du tableau de correspondance suivant :
Dénomination des domaines de compétences précisés par les dispositions
de l’arrêté du 14 mars 2006 modifié relatif au diplôme d’Etat d’assistant Dénomination des blocs de compétences
familial dans leur rédaction antérieure à l’entrée en vigueur du présent arrêté précisés par les dispositions du présent arrêté
Domaine de compétences 2 : accompagnement éducatif de l’enfant Bloc de compétences 2 : accompagner l’éducation de l’enfant
Les correspondances entre domaines de compétences et blocs de compétences donnent lieu à des dispenses de
formation et d’épreuves de certification.
Art. 4. – Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur le 1er septembre 2024.
Art. 5. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 4 juin 2024.
Pour la ministre et par délégation :
Le sous-directeur des professions sociales,
de l’emploi et des territoires,
J.-R. JOURDAN
ANNEXES
ANNEXE I
RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL
familial fait partie de l’équipe pluridisciplinaire d’accueil familial permanent et à ce titre participe aux réunions
d’évaluation et/ou de synthèse sur la situation du ou des enfants accueillis.
Ainsi cette profession participe à la prise en charge des conséquences des troubles de la parentalité pour l’enfant
et à la prévention de leur répétition. Elle contribue également à la lutte contre les exclusions dont peuvent être
victimes les personnes ayant souffert de troubles importants durant l’enfance.
Quel que soit le dispositif dans lequel il s’inscrit, l’accueil familial permanent est toujours chargé de veiller au
bien-être et au développement satisfaisant du mineur ou du jeune majeur. Il est donc possible de définir un « emploi
générique » permettant d’élaborer un référentiel de compétences et un contenu de formation communs à la
profession.
Répondre aux besoins physiques Transmettre les valeurs favori Participer à la mise en œuvre Préparer et gérer l’évolu Contribuer avec l’ensemble
de l’enfant : sant le développement de du projet individualisé pour tion des fonctions et des de l’équipe à l’élaboration
– accueillir dans son espace l’autonomie et de la sociali l’enfant dans le respect de places de chacun des du projet individualisé
familial, adapté en termes de sation ; l’autorité parentale ; membres de la famille pour l’enfant ;
confort et de sécurité ; Accompagner le passage à Participer au maintien et/ou à d’accueil au cours des Verbaliser et échanger régu
– tenir compte de l’intimité et de l’adolescence ; la construction des liens de différents temps de l’ac lièrement, avec le travail
la personnalité ; cueil ;
Donner des repères, fixer et l’enfant avec sa famille ; leur social référent, sur le
– proposer un rythme de vie
équilibré à partager (repas, maintenir des limites ; Aider l’enfant à comprendre sa Permettre à l’enfant quotidien de la vie de
sommeil,…). Gérer l’urgence et les situa situation d’être élevé avec accueilli d’avoir sa l’enfant, dans le respect
Répondre aux besoins psychi tions de crise ; deux groupes ou deux place dans la famille de sa parole et de son
ques de l’enfant : Accompagner et favoriser les pôles familiaux ; d’accueil et de trouver intérêt, et l’informer de
– assurer permanence relation apprentissages dont le suivi Ecouter les expressions, les des repères ou des l’évolution de l’enfant ;
nelle, sentiment de sécurité et scolaire ou le suivi de l’in sentiments de l’enfant sur réponses « paternel Dans le cadre de réunions
liens affectifs ; sertion professionnelle ; sa vie familiale, et l’aider à les », « maternelles » pluri-professionnelles,
– écouter l’enfant, accompagner exprimer ses émotions à ce ou « fraternelles » ; participer à l’évaluation
Organiser avec l’enfant les
et contenir ses émotions et ses activités périscolaires, sujet ; Gérer les conflits d’auto du placement et de l’évo
réactions ; Tenir compte de l’univers rité, de place entre les lution des besoins de l’en
– donner du sens à ce que vit culturelles et les loisirs et
stimuler ses capacités dans social et culturel de l’enfant enfants ou les membres fant ;
l’enfant au quotidien et à son de la famille d’accueil. Participer à des actions de
histoire avec la famille d’ac ces domaines ; accueilli.
cueil et avec son environne Préparer les séparations et formation professionnelle
ment. accompagner le départ de et d’échange sur les prati
la famille d’accueil. ques ;
Répondre aux besoins de soins :
– être quotidiennement attentif à Accompagner l’enfant dans
la santé courante ; ses relations avec les
– transmettre les notions élé autres membres de
mentaires en matière d’hy l’équipe.
giène et de sécurité.
Savoir identifier et veiller à la place de l’enfant dans la famille d’accueil tout au long
du placement, en sachant avoir recours à l’équipe pluridisciplinaire.
1.4. Intégrer l’enfant dans sa famille
d’accueil Savoir s’exprimer dans l’équipe pluridisciplinaire sur les interactions entre les
membres de la famille d’accueil et l’enfant, dans le respect de sa parole et de son
intérêt.
ANNEXE II
RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION
Blocs de compétences Intitulé et durée de l’épreuve Type d’épreuve Cadre de l’épreuve et lieu de l’épreuve
BC 1 - Accueillir et intégrer l’enfant Entretien sur dossier 45 minutes Dossier : Epreuve ponctuelle organisée en centre
dans sa famille d’accueil Constitution du dossier (une – réflexion autour de l’accueil familial perma d’examen au niveau régional.
vingtaine de pages compre nent : Le dossier sera transmis au jury avant
nant un minimum de 5 pages – préparation de l’accueil familial ; l’épreuve afin que ses membres
écrites) : – difficultés rencontrées ; puissent en prendre connaissance
– présentation personnelle et/ou – enseignements dégagés. et préparer l’entretien et les ques
famille : parcours, chemine La constitution du dossier doit être progres
ment professionnel (2 pages tions devant être soulevées
sive tout au long de la formation. Le
maxi) ; candidat dispose d’une grande autonomie
– présentation de l’institution ou dans le contenu et la forme du dossier
cadre de travail ; (notes prises en cours d’accueil, articles,
– présentation d’observations documents, etc.) qui doit toutefois respec
relatives à l’accueil familial en ter le cadre général ci-dessus mentionné.
lien avec les apports théoriques Le candidat peut choisir d’axer son dossier
de la formation et les enseigne sur une problématique particulière de
ments dégagés de l’expérience. l’accueil familial permanent.
Vérifier les capacités du candidat à Répondre aux besoins physiques Savoir mobiliser les ressources matérielles et Formateur ;
prendre en compte les apports de l’enfant ; humaines pour accueillir l’enfant en fonc Professionnel justifiant d’une expé
de la formation et à les mettre Contribuer à répondre aux tion de ses besoins, de son développement rience professionnelle en accueil
en œuvre dans l’accueil et l’in besoins psychiques de l’en et de son histoire ; familial permanent : employeur ou
tégration de l’enfant. fant ; Savoir adapter le cadre de vie, le rythme de salarié.
vie et l’hygiène de vie au développement
C’est la capacité à accueillir et à Répondre aux besoins de soins ; de l’enfant, en respectant sa personnalité et Les interrogateurs ne peuvent avoir de
intégrer l’enfant dans sa famille Intégrer l’enfant dans sa famille son intimité ; lien avec le candidat.
d’accueil qui est évaluée et non d’accueil. Savoir favoriser l’établissement de liens
le dossier qui n’est que le répondant aux besoins de l’enfant ;
support de l’entretien (voir indi Savoir permettre à l’enfant d’exprimer ses
cateurs de compétences). émotions et sa vision de la situation ;
Il n’y a donc lieu d’évaluer que la Savoir préserver l’image de la famille de
cohérence d’ensemble et non l’enfant notamment dans sa manière d’en
l’expression écrite. parler ou de lui parler ;
Savoir prendre en compte les besoins de soin
primaire de l’enfant ;
Savoir identifier et veiller à la place de l’enfant
dans la famille d’accueil tout au long du
placement, en sachant avoir recours à
l’équipe pluridisciplinaire ;
Capacité à s’exprimer dans l’équipe pluridisci
plinaire sur les interactions entre les mem
bres de la famille d’accueil et l’enfant, dans
le respect de sa parole et de son intérêt.
Blocs de compétences Intitulé et durée de l’épreuve Type d’épreuve Cadre de l’épreuve et lieu de l’épreuve
BC 2 - Accompagner l’éducation Etude de cas A partir d’une situation concrète, quelques Epreuve ponctuelle organisée en centre
de l’enfant 2 heures questions à réponses courtes et questions d’examen au niveau régional.
à choix multiples permettant d’évaluer le
positionnement professionnel du candidat
sur l’accompagnement éducatif.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 119
Vérifier les capacités du candidat à Favoriser le développement glo Savoir proposer à l’enfant un modèle éducatif, Formateur ;
participer à la mise en œuvre du bal de l’enfant ; en lien avec le projet personnalisé le Professionnel justifiant d’une expé
projet éducatif en direction de contribuer à l’insertion sociale, concernant, et l’adapter à son histoire rience professionnelle en accueil
l’enfant (voir indicateurs de scolaire ou professionnelle de familiale, à sa culture, à l’étape de son familial permanent : employeur ou
compétences) ; développement ;
l’enfant salarié.
Savoir permettre à l’enfant d’exprimer ses
Capacité à justifier d’un choix attentes et ses projets personnels ;
éducatif face à une situation de Savoir repérer les besoins d’un enfant en
la vie quotidienne. terme d’apprentissage et se donner les
moyens de connaître les outils ou les
lieux ressources pour les satisfaire ;
Savoir permettre à l’enfant de s’inscrire dans
un environnement social, en fonction de
son âge.
Blocs de compétences Intitulé et durée de l’épreuve Type d’épreuve Cadre de l’épreuve et lieu de l’épreuve
BC3 - Communiquer dans son Epreuve orale de communica Entretien avec le jury portant sur l’environne Epreuve ponctuelle organisée en centre
contexte professionnel et dans tion 30 minutes - Deux éva ment professionnel du candidat. d’examen au niveau régional avec
son cadre institutionnel luations (en milieu et fin de Le livret de formation incluant des écrits du pour support le livret de formation
formation) entre centre de candidat et les rapports d’évaluation (men comprenant, outre les rapports d’éva
formation, employeur et can luations, le projet de formation et son
didat donnent lieu à un rap tionnés ci-contre) permet au jury d’orienter
l’entretien. bilan.
port de chacun de ces 3
intervenants.
Vérifier les capacités du candidat à Communiquer avec les membres Savoir identifier les missions et le fonction Formateur ;
identifier les divers intervenants de l’équipe de placement nement de l’institution dans laquelle on Professionnel justifiant d’une expérience
impliqués dans le placement familial ; travaille ; professionnelle en accueil familial
familial, à se positionner et à Communiquer avec les interve Repérer et respecter les places, fonctions et permanent : employeur ou salarié.
communiquer au sein de cet nants extérieurs. responsabilités de chacun et être capable
de se situer par rapport aux divers interve Les interrogateurs ne peuvent avoir de
ensemble. (voir indicateurs de lien avec le candidat.
nants ;
compétences)
Capacité à participer à l’élaboration et à
l’évaluation du projet pour l’enfant ;
Se repérer dans le système de protection
sociale et connaître ses différentes institu
tions ;
Savoir adapter sa communication extérieure
en fonction des règles établies par le
service.
ANNEXE III
RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Modalités d’alternance :
La formation préparant au diplôme d’Etat d’assistant familial est une formation de 240 heures qui doit être suivie
par tout assistant familial, dans un délai de trois ans après la signature du premier contrat de travail. C’est une
formation en alternance dispensée sur une amplitude de 18 à 24 mois aux assistants familiaux agréés en situation
d’emploi. La formation, conçue dans une interaction constante entre milieu professionnel et centre de formation, a
pour objectif l’acquisition des compétences nécessaires à cette profession à partir des problématiques et de
l’analyse des pratiques liées à son exercice.
Dans les deux mois qui précèdent l’accueil du premier enfant confié à un assistant familial, au titre du premier
contrat de travail suivant son agrément, la formation préparant au diplôme d’Etat d’assistant familial est précédée
d’un stage préparatoire à l’accueil d’enfants de 60 heures. Ce stage est orienté sur la découverte des institutions
médico-sociales et des divers intervenants de l’accueil familial permanent.
Domaines de formation Contenus
La situation spécifique des enfants séparés de leur famille et vivant en accueil familial
– Complexité et intrication des facteurs en cause (sociaux, médicaux, psychologiques, psychopathologiques…) dans la
séparation de l’enfant et de sa famille
les effets recherchés dans cette séparation ainsi que les conséquences
– Dynamique de l’accueil familial
– Accompagnement de l’enfant vivant en accueil familial
– Problématiques liées à son évolution psychique et aux relations qu’il entretient avec ses parents (Questions de souffrance,
du partage, de la loyauté, des phénomènes d’appartenance et d’identification)
– Les différents membres de la famille d’accueil : place et rôle par rapport à l’enfant accueilli et effets de cette prise en charge
– Le maintien de la place réelle et/ou symbolique des parents - la référence aux parents et/ou le partage avec eux d’éléments
de la vie quotidienne
TEXTES GÉNÉRAUX
Art. 4. – L’arrêté du 31 août 2022 relatif au certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable
d’unité d’intervention sociale est ainsi modifié :
1o Le premier alinéa de l’article 14 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Le certificat d’aptitude aux fonctions de responsable d’unité d’intervention sociale peut être acquis par la voie
de la validation des acquis de l’expérience, conformément à l’article L. 335-5 du code de l’éducation. Pour pouvoir
se présenter, les candidats doivent remplir les conditions prévues à l’article L. 6411-1 du code du travail » ;
2o Le quatrième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« La procédure de validation des acquis de l’expérience est réalisée selon les modalités définies aux
articles R. 6412-1 à R. 6412-7 du code du travail » ;
3o Le cinquième alinéa est supprimé.
Art. 5. – Le directeur général de la cohésion sociale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juin 2024.
Pour la ministre et par délégation :
Le sous-directeur des professions sociales,
de l’emploi et des territoires,
J.-R. JOURDAN
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Le ministre délégué auprès du ministre l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
chargé des comptes publics, et le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités,
chargé de la santé et de la prévention,
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 1221-9 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 164-1 et R. 164-1 ;
Vu l’arrêté du 8 septembre 1999 relatif à la majoration du tarif des produits sanguins labiles dans les
départements d’outre-mer ;
Vu l’arrêté du 9 mars 2010 modifié relatif au tarif de cession des produits sanguins labiles ;
Vu la décision du directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
du 4 juin 2020 modifiée fixant la liste et les caractéristiques des produits sanguins labiles,
Arrêtent :
Art. 1 . – Les dispositions de l’article 3 de l’arrêté du 9 mars 2010 susvisé sont remplacées par les dispositions
er
suivantes :
« Art. 3. – La définition et le tarif de cession des plasmas pour fractionnement sont les suivants :
«
(En euros HT)
Plasma pour fractionnement provenant de plasmaphérèse, dit de catégorie 1, de volume supérieur ou égal à 400 ml, le litre 140, 00
Plasma pour fractionnement provenant de plasmaphérèse, dit de catégorie 1, de volume inferieur à 400 ml, le litre 105,79
Plasma pour fractionnement provenant de déplasmatisation de sang total, dit de catégorie 1, le litre 76,7
Plasma pour fractionnement provenant de déplasmatisation de sang total, dit de catégorie 2, le litre 47,4
« Au-delà de seuils annuels déterminés dans le cadre des relations prévues à l’article L. 5124-14 du code de la
santé publique, le tarif de cession du litre de plasma spécifique anti-HBs de plasma de catégorie 1 provenant de
plasmaphérèse et de plasma de catégorie 1 provenant de déplasmatisation de sang total est fixé à 140 euros HT. »
Art. 2. – Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2025.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juin 2024.
Le ministre délégué auprès de la ministre
du travail, de la santé et des solidarités,
chargé de la santé et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale adjointe de la santé,
S. SAUNERON
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la sécurité sociale,
P. PRIBILE
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : TSSS2417958A
Arrêtent :
Art. 1 . – Il est mis fin à la prise en charge des spécialités pharmaceutiques bénéficiant d’une autorisation
er
d’accès précoce mentionnée à l’article L. 162-16-5-1 du code de la sécurité sociale conformément aux dispositions
qui figurent en annexe.
Art. 2. – La prise en charge associée à AKEEGA® (niraparib - acétate d’abiratérone) au titre des continuités des
traitements est assurée pour une période de trois mois à compter de l’arrêt de la prise en charge précoce au titre de
l’article L. 162-16-5-1 du code de la sécurité sociale. Seules les continuités des traitements des patients initiés à ce
titre sont prises en charge dans les conditions mentionnées à l’article L. 162-16-5-4 du code de la sécurité sociale.
A compter de l’arrêt de la prise en charge précoce de AKEEGA® (niraparib - acétate d’abiratérone), il est permis,
pendant la période d’un an de continuité des traitements initiés, la fourniture, l’achat et l’utilisation par les
établissements de santé et par les pharmacies à usage intérieure de cette spécialité dans l’indication mentionnée en
annexe du présent arrêté.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juin 2024.
La ministre du travail,
de la santé et des solidarités,
Pour la ministre et par délégation :
La sous-directrice La sous-directrice de la politique
du financement des produits de santé et de la qualité
du système de soins, des pratiques et des soins,
C. DELPECH E. COHN
La cheffe du pôle
« Recherche et accès à l’innovation »
J. LAGRAVE
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 119
ANNEXE
(2 arrêts de prise en charge)
Il est mis fin à la prise en charge précoce mentionnée à l’article L. 162-16-5-1 du code de la sécurité sociale des
spécialités pharmaceutiques mentionnées ci-dessous dans l’indication suivante :
– en association avec la prednisone ou la prednisolone pour le traitement de première ligne des hommes adultes
atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (CPRCm) qui sont asymptomatiques ou
peu symptomatiques et qui présentent des altérations des gènes BRCA1/2 (germinales et/ou somatiques).
Dénomination
Commune Libellé de la spécialité pharmaceutique Code UCD 7 Libellé de l’UCD Laboratoire exploitant
Internationale
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 juin 2024 fixant la liste des établissements de santé qui démarrent en facturation
individuelle des prestations de soins hospitaliers aux caisses d’assurance maladie obligatoire,
ainsi que le périmètre de facturation concerné par la facturation individuelle pour chacun de ces
établissements de santé
NOR : TSSH2417042A
La ministre du travail, de la santé et des solidarités, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et le ministre délégué auprès
de la ministre du travail, de la santé et des solidarités chargé de la santé et de la prévention,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-22-6 et L. 174-2 ;
Vu la loi no 2003-1199 du 18 décembre 2003 de financement de la sécurité sociale pour 2004, notamment son
article 33 modifié ;
Vu la loi no 2008-1330 du 17 décembre 2008 de financement de la sécurité sociale pour 2009, notamment son
article 54 ;
Vu le décret no 2014-787 du 8 juillet 2014 modifié relatif aux modalités calendaires de la généralisation de la
facturation individuelle des établissements de santé mentionnés aux a, b et c de l’article L. 162-22-6 du code de la
sécurité sociale ;
Vu l’arrêté du 31 décembre 2022 relatif aux modalités de versement des ressources des établissements de santé
par les caisses d’assurance maladie ou par la caisse nationale militaire de sécurité sociale, notamment son article 5,
Arrêtent :
Art. 1 . – En application de l’article 3-1 du décret no 2014-787 du 8 juillet 2014 modifié susvisé, la liste des
er
établissements de santé concernés par la facturation individuelle des actes et consultations externes aux caisses
d’assurance maladie à compter du 1er juillet 2024 est fixée en annexe 1 au présent arrêté.
Lorsque la date des soins est postérieure au 30 juin 2024, les données d’activité mentionnées au g du 1o du I de
l’article 4 de l’arrêté du 31 décembre 2022 susvisé ne sont plus valorisées.
En conséquence, aucun montant ne figure au titre des prestations mentionnées au 1er alinéa dans l’arrêté mensuel
du directeur général de l’agence régionale de santé portant fixation des éléments d’activité mentionné à l’article 3
de l’arrêté précité.
Pour les versements effectués entre août 2024 et janvier 2025 inclus, le montant pris en compte pour la
détermination des versements mentionnés au 1o et au 2o du I de l’article 9 de l’arrêté précité est minoré d’une
somme correspondant au montant total des données d’activité mentionnées au deuxième alinéa valorisées au titre
de l’année 2023.
Pour les versements effectués entre février 2025 et janvier 2026 inclus, le montant pris en compte pour la
détermination des versements mentionnés au 1o et au 2o du I de l’article 9 de l’arrêté précité est minoré d’une
somme correspondant au montant des données d’activité mentionnées au deuxième alinéa valorisées au titre du
mois de janvier à juillet de l’année 2024.
Art. 2. – En application de l’article 3-1 du décret no 2014-787 du 8 juillet 2014 modifié susvisé, la liste des
établissements de santé concernés par la facturation individuelle des actes et consultations externes aux caisses
d’assurance maladie à compter du 1er septembre 2024 est fixée en annexe 2 au présent arrêté.
Lorsque la date des soins est postérieure au 31 août 2024, les données d’activité mentionnées au g du 1o du I de
l’article 4 de l’arrêté du 31 décembre 2022 susvisé ne sont plus valorisées.
En conséquence, aucun montant ne figure au titre des prestations mentionnées au 1er alinéa dans l’arrêté mensuel
du directeur général de l’agence régionale de santé portant fixation des éléments d’activité mentionné à l’article 3
de l’arrêté précité.
Pour les versements effectués entre octobre 2024 et janvier 2025 inclus, le montant pris en compte pour la
détermination des versements mentionnés au 1o et au 2o du I de l’article 9 de l’arrêté précité est minoré d’une
somme correspondant au montant total des données d’activité mentionnées au deuxième alinéa valorisées au titre
de l’année 2023.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 119
Pour les versements effectués entre février 2025 et janvier 2026 inclus, le montant pris en compte pour la
détermination des versements mentionnés au 1o et au 2o du I de l’article 9 de l’arrêté précité est minoré d’une
somme correspondant au montant des données d’activité mentionnées au deuxième alinéa valorisées au titre du
mois de janvier à septembre de l’année 2024.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 juin 2024.
La ministre du travail,
de la santé et des solidarités,
Pour la ministre et par délégation :
La sous-directrice du pilotage
du service public de la sécurité sociale,
C. VINCENTI
Le ministre délégué auprès du ministre de l’économie,
des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
chargé des comptes publics,
Pour le ministre et par délégation :
La sous-directrice de la règlementation,
des comptabilités locales et hospitalières
et des activités bancaires,
C. BARATIN
Le ministre délégué auprès de la ministre
du travail, de la santé et des solidarités,
chargé de la santé et de la prévention,
Pour le ministre et par délégation :
L’adjointe à la sous-directrice
du financement et de la performance
à la direction générale de l’offre de soins,
M. FAGES
ANNEXE 1
LISTE DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ CONCERNÉS PAR UN DÉMARRAGE DE LA FACTURATION
INDIVIDUELLE LE 1er JUILLET 2024 EN APPLICATION DE L’ARTICLE 1er DU PRÉSENT ARRÊTÉ ET
PÉRIMÈTRE DE CELLE-CI
Code comptable -
Poste comptable -
Périmètre de facturation La facturation individuelle concerne les prestations de soins hospitaliers suivantes :
- les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale, y compris les forfaits techniques
d’imagerie ;
- la rétrocession de médicaments ;
- la facturation de la C2S et des prestations aux migrants ;
- Pour les patients bénéficiaires de l’AME : les consultations et actes externes, les forfaits ATU, FFM, SE et APE et les forfaits
IVG.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle :
- les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein ;
- les forfaits ATU, FFM, SE et APE, qui continuent d’être financés via les arrêtés de versement pour les assurés sociaux et ne
doivent être transmis en facturation directe que pour les bénéficiaires de l’AME ;
- les consultations ou actes associés aux forfaits mentionnés aux 2°, 4°, 5° et 6° de l’article R.162-32 du code de la sécurité
sociale (ATU, FFM, SE et APE).
Périmètre de facturation La facturation individuelle concerne les prestations de soins hospitaliers suivantes :
- les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale, y compris les forfaits techniques
d’imagerie ;
- la rétrocession de médicaments ;
- la facturation de la C2S et des prestations aux migrants ;
- Pour les patients bénéficiaires de l’AME : les consultations et actes externes, les forfaits ATU, FFM, SE et APE et les forfaits
IVG.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle :
- les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein ;
- les forfaits ATU, FFM, SE et APE, qui continuent d’être financés via les arrêtés de versement pour les assurés sociaux et ne
doivent être transmis en facturation directe que pour les bénéficiaires de l’AME ;
- les consultations ou actes associés aux forfaits mentionnés aux 2°, 4°, 5° et 6° de l’article R.162-32 du code de la sécurité
sociale (ATU, FFM, SE et APE).
Périmètre de facturation La facturation individuelle concerne les prestations de soins hospitaliers suivantes :
- les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale, y compris les forfaits techniques
d’imagerie ;
- la rétrocession de médicaments ;
- la facturation de la C2S et des prestations aux migrants ;
- Pour les patients bénéficiaires de l’AME : les consultations et actes externes, les forfaits ATU, FFM, SE et APE et les forfaits
IVG.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle :
- les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein ;
- les forfaits ATU, FFM, SE et APE, qui continuent d’être financés via les arrêtés de versement pour les assurés sociaux et ne
doivent être transmis en facturation directe que pour les bénéficiaires de l’AME ;
- les consultations ou actes associés aux forfaits mentionnés aux 2°, 4°, 5° et 6° de l’article R.162-32 du code de la sécurité
sociale (ATU, FFM, SE et APE).
ANNEXE 2
LISTE DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ CONCERNÉS PAR UN DÉMARRAGE DE LA FACTURATION
INDIVIDUELLE LE 1er SEPTEMBRE 2024 EN APPLICATION DE L’ARTICLE 1er DU PRÉSENT ARRÊTÉ ET
PÉRIMÈTRE DE CELLE-CI
Périmètre de facturation La facturation individuelle concerne les prestations de soins hospitaliers suivantes :
- les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale, y compris les forfaits techniques
d’imagerie ;
- la rétrocession de médicaments ;
- la facturation de la C2S et des prestations aux migrants ;
- Pour les patients bénéficiaires de l’AME : les consultations et actes externes, les forfaits ATU, FFM, SE et APE et les forfaits
IVG.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle :
- les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein ;
- les forfaits ATU, FFM, SE et APE, qui continuent d’être financés via les arrêtés de versement pour les assurés sociaux et ne
doivent être transmis en facturation directe que pour les bénéficiaires de l’AME ;
- les consultations ou actes associés aux forfaits mentionnés aux 2°, 4°, 5° et 6° de l’article R.162-32 du code de la sécurité
sociale (ATU, FFM, SE et APE).
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 juin 2024 fixant la liste des établissements de santé qui démarrent en facturation
individuelle des prestations de soins hospitaliers aux caisses d’assurance maladie obligatoire,
ainsi que le périmètre de facturation concerné par la facturation individuelle pour chacun de ces
établissements de santé
NOR : TSSH2417045A
La ministre du travail, de la santé et des solidarités, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des
finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, et le ministre délégué auprès
de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention,
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-22 et L. 162-26 ;
Vu la loi no 2015-1702 du 21 décembre 2015 de financement de la sécurité sociale pour 2016, notamment son
article 78 modifié ;
Vu le décret no 2018-513 du 26 juin 2018 relatif aux modalités calendaires de la généralisation de la facturation
individuelle des établissements de santé visés aux a, b et c de l’article L. 162-22-6 du code de la sécurité sociale ;
Vu l’arrêté du 17 avril 2018 relatif aux modalités de versement des ressources des établissements de santé dans
le cadre des dispositions transitoires de mise en œuvre de la réforme des soins de suite et de réadaptation par les
caisses d’assurance maladie mentionnées à l’article R. 174-1 du code de la sécurité sociale, notamment son
article 2 ;
Vu l’arrêté du 31 décembre 2022 relatif aux modalités de versement des ressources des établissements de santé
par les caisses d’assurance maladie ou par la caisse nationale militaire de sécurité sociale, notamment son article 5,
Arrêtent :
Art. 1 . – Au titre de l’activité de soins de 2024, en application de la dérogation fixée au C du III de l’article 78
er
de la loi du 21 décembre 2015 susvisée, les actes et consultations externes relevant des activités de soins de suites
et de réadaptation telles que mentionnées au 4o de l’article L. 162-22 du code de la sécurité sociale des
établissements listés en annexe 1 du présent arrêté font l’objet d’une valorisation dans les conditions prévues au 2o
du II de l’article 5 de l’arrêté du 31 décembre 2022 susvisé.
Lorsque la date des soins est postérieure au 30 juin 2024, les actes et consultations externes susmentionnés pour
ces mêmes établissements ne font plus l’objet de la valorisation prévue au C du III de l’article 78 modifié de la loi
du 21 décembre 2015 susvisé et sont pris en charge dans les conditions prévues à l’article L. 174-2-1 du code de la
sécurité sociale.
Art. 2. – Au titre de l’activité de soins de 2024, en application de la dérogation fixée au C du III de l’article 78
de la loi du 21 décembre 2015 susvisée, les actes et consultations externes relevant des activités de soins de suites
et de réadaptation telles que mentionnées au 4o de l’article L. 162-22 du code de la sécurité sociale des
établissements listés en annexe 2 du présent arrêté font l’objet d’une valorisation dans les conditions prévues au 2o
du II de l’article 5 de l’arrêté du 31 décembre 2022 susvisé.
Lorsque la date des soins est postérieure au 31 août 2024, les actes et consultations externes susmentionnés pour
ces mêmes établissements ne font plus l’objet de la valorisation prévue au C du III de l’article 78 modifié de la loi
du 21 décembre 2015 susvisé et sont pris en charge dans les conditions prévues à l’article L. 174-2-1 du code de la
sécurité sociale.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 juin 2024.
La ministre du travail,
de la santé et des solidarités,
Pour la ministre et par délégation :
La sous-directrice du pilotage
du service public de la sécurité sociale,
C. VINCENTI
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 119
ANNEXE 1
LISTE DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ CONCERNÉS PAR UN DÉMARRAGE DE LA FACTURATION
INDIVIDUELLE POUR LEURS ACTIVITÉS DE SOINS DE SUITE ET DE RÉADAPTATION LE 1er JUILLET 2024
EN APPLICATION DE L’ARTICLE 1er DU PRÉSENT ARRÊTÉ ET PÉRIMÈTRE DE CELLE-CI
Finess juridique 120000104
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 119
ANNEXE 2
LISTE DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ CONCERNÉS PAR UN DÉMARRAGE DE LA FACTURATION
INDIVIDUELLE POUR LEURS ACTIVITÉS DE SOINS DE SUITE ET DE RÉADAPTATION LE
1er SEPTEMBRE 2024 EN APPLICATION DE L’ARTICLE 1er DU PRÉSENT ARRÊTÉ ET PÉRIMÈTRE DE
CELLE-CI
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
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Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
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Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
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Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
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Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 119
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
Code comptable -
Poste comptable -
Paramètre de facturation La facturation individuelle concerne les actes et consultations externes visés à l’article L. 162-26 du code de la sécurité sociale,
y compris les forfaits techniques d’imagerie.
Ne sont pas inclus dans le périmètre de la facturation individuelle les actes et consultations externes réalisés dans le cadre de
l’activité libérale des praticiens hospitaliers temps plein.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 28 juin 2024 fixant à titre transitoire la liste des pièces justificatives mentionnées aux
articles R. 6115-2 du code de la santé publique et R. 313-30-6 du code de l’action sociale et des
familles
NOR : TSSH2414890A
de l’action sociale et des familles pour justifier du respect de la condition de durée minimale d’exercice sont les
suivantes :
1o Une attestation sur l’honneur rédigée, datée et signée par le professionnel, précisant les informations
suivantes :
a) Nom, prénom et date de naissance du professionnel ;
b) Profession et, le cas échéant, spécialité exercée ;
c) Pour chaque période considérée :
– nature libérale, salariée ou publique de l’activité ;
– en cas d’activité salariée ou publique, dénomination de l’établissement ou de la structure employeur et, le cas
échéant, nature du contrat ;
– dates de début et de fin de période ;
– le cas échéant, quotité de travail ;
d) Mention de l’engagement du professionnel à fournir les pièces justificatives relatives aux informations
indiquées dans cette attestation, sur demande de l’entreprise de travail temporaire ;
2o Et, pour les professions réglementées, une copie du diplôme ou de l’autorisation d’exercice de la profession,
et, le cas échéant, de la spécialité concernée, antérieur aux périodes d’exercice prises en compte pour justifier de la
durée minimale d’exercice.
Art. 2. – Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux contrats de mis à disposition signés durant la
période courant du 1er juillet 2024 au 31 décembre 2024.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 juin 2024.
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’offre de soins,
M. DAUDÉ
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Corse », dont le siège est situé à Vescovato (Haute-Corse). Cette création prend effet le lendemain de la
proclamation des résultats de la première élection des membres de cette chambre suivant la publication du présent
décret.
La chambre d’agriculture de région Corse a pour circonscription la collectivité de Corse.
Elle est constituée par fusion de la chambre régionale d’agriculture de Corse et des chambres départementales
d’agriculture de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.
Art. 2. – La section 2 du chapitre II du titre Ier du livre V du code rural et de la pêche maritime est complétée
par une sous-section 4 ainsi rédigée :
« Sous-section 4
« Dispositions propres à la chambre d’agriculture de région Corse
« Art. R. 512-18. – La chambre d’agriculture de région Corse est composée :
« 1o De trente-six membres élus au scrutin de liste régional par les chefs d’exploitation et assimilés mentionnés
au 1o de l’article R. 511-8 ;
« 2o De deux membres élus au scrutin de liste régional par les propriétaires et usufruitiers mentionnés au 2o de
l’article R. 511-8 ;
« 3o De douze membres élus au scrutin de liste régional par les salariés mentionnés au 3o de l’article R. 511-8 du
code rural et de la pêche maritime répartis en deux collèges distincts, chaque collège élisant six membres :
« a) Le collège des salariés de la production agricole ;
« b) Le collège des salariés des groupements professionnels agricoles ;
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 119
« 4o De deux membres élus au scrutin de liste régional par les anciens exploitants et assimilés mentionnés au 4o
de l’article R. 511-8 ;
« 5o De quatorze membres élus au scrutin de liste régional par les groupements professionnels agricoles répartis
entre les cinq collèges suivants :
« a) Les sociétés coopératives agricoles ainsi que leurs unions et fédérations, dont l’objet principal, déterminé
par leur statut, est directement relatif à la production agricole ou à la mise en œuvre des moyens de production
agricole, à raison de deux représentants ;
« b) Les autres sociétés coopératives agricoles, leurs unions et fédérations ainsi que les sociétés d’intérêt collectif
agricole reconnues comme groupements de producteurs, à condition qu’elles aient leur siège social en Corse, à
raison de six représentants ;
« c) Les caisses de crédit agricole, à raison de deux représentants ;
« d) Les caisses d’assurances mutuelles agricoles et les caisses de mutualité sociale agricole, à raison de deux
représentants ;
« e) Les organisations syndicales à vocation générale d’exploitants agricoles ou de jeunes agriculteurs ainsi que
leurs unions et fédérations cantonales, inter-cantonales ou départementales, à raison de deux représentants ;
« 6o Du président du centre régional de la propriété forestière ou son suppléant désigné dans les conditions
prévues à l’article L. 321-12 du code forestier ;
« 7o De membres associés désignés dans les conditions prévues à l’article R. 511-7 du présent code. »
« Art. R. 512-19. – Un membre désigné à cet effet par la collectivité de Corse participe de droit aux sessions de
la chambre d’agriculture de région Corse avec voix consultative. »
Art. 3. – Au 6o de l’article D. 112-1-11-3 du code rural et de la pêche maritime, les mots : « Corse et les
présidents de chacune des chambres départementales d’agriculture » sont remplacés par les mots : « région
Corse ».
Art. 4. – Le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire est chargé de l’exécution du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 juin 2024.
GABRIEL ATTAL
Par le Premier ministre :
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
MARC FESNEAU
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
épizootique :
1o L’Etat prend en charge les opérations suivantes exécutées par les vétérinaires sanitaires et dont les montants
sont fixés hors taxes :
a) Visite des animaux suspects et de l’établissement visant à diagnostiquer la maladie hémorragique épizootique,
comprenant :
– les actes nécessaires au traitement de la suspicion clinique ;
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 119
sanitaires sont rémunérés selon les modalités fixées à l’article 1er de l’arrêté du 30 septembre 2004 susvisé.
Art. 2. – L’Etat prend en charge le coût des analyses réalisées en laboratoire agréé pour les prélèvements visés
au b du 1o de l’article 1er.
Art. 3. – L’arrêté du 21 mai 2024 fixant les mesures financières relatives à la maladie hémorragique
épizootique est abrogé.
Art. 4. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale de l’alimentation,
M. FAIPOUX
Le ministre de l’économie, des finances
et de la souveraineté industrielle et numérique,
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur
chargé de la 7e sous-direction
de la direction du budget,
L. PASQUIER DE FRANCLIEU
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêtent :
Art. 1 . – 1o Les termes « opérateur » et « établissement » s’entendent au sens de l’article 4 du règlement (UE)
er
2016/429 susvisé ;
2o Le terme « bovin » s’entend au sens de l’article 2 du règlement délégué (UE) 2020/689 ;
3o Les termes « bovin infecté d’IBR », « troupeau infecté d’IBR » et « troupeau d’engraissement dérogataire »
s’entendent au sens de l’arrêté du 10 juin 2024 susvisé.
Art. 2. – Conformément à l’article L. 221-2 du code rural et de la pêche maritime, les opérateurs détenant des
bovins infectés d’IBR dont les animaux sont éliminés en application de l’arrêté du 10 juin 2024 susvisé peuvent
percevoir une aide de l’Etat.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2012 fixant les modalités d’organisation et la
nature des épreuves du concours externe prévu à l’article 5 du décret no 2011-489 du 4 mai 2011
relatif au corps des techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement
dans le grade de technicien)
NOR : AGRS2417538A
1o Au troisième alinéa, les mots : « peuvent comporter » sont remplacés par le mot : « comporte » et les mots :
« se comporter » sont remplacés par le mot : « agir » ;
2o Au dernier alinéa, le chiffre : « 5 » est remplacé par le chiffre : « 6 ».
Art. 2. – L’annexe du même arrêté est remplacée par l’annexe du présent arrêté.
Art. 3. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service
des ressources humaines,
X. MAIRE
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe du département des politiques
de recrutement, d’égalité et de diversité,
Y. SECK
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 119
ANNEXE
PROGRAMME DU CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DANS LE PREMIER GRADE
DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L’AGRICULTURE
Le comportement individuel.
Le comportement social.
Le bien-être animal et ses applications en élevage, lors des transports, lors de l’hébergement ante mortem et lors
de l’abattage.
3. Ecologie forestière
Relations et interactions biotiques et abiotiques.
Bases de topographie et de géologie.
L’écosystème forestier.
Dynamique des écosystèmes forestiers.
Connaissances des politiques publiques en matière de prise en compte de la biodiversité.
5. Gestion forestière
Connaissances forestières générales (sylviculture, dendrométrie…)
Aménagement et gestion des forêts.
Impact du changement climatique.
Filière forêt/bois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2012 fixant les modalités d’organisation et la
nature des épreuves du troisième concours prévu à l’article 5 du décret no 2011-489 du 4 mai 2011
relatif au corps des techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement
dans le grade de technicien)
NOR : AGRS2417550A
ANNEXE
PROGRAMME DU TROISIÈME CONCOURS DE RECRUTEMENT
DANS LE PREMIER GRADE DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L’AGRICULTURE
Organisation administrative.
La fonction publique.
Le ministère chargé de l’agriculture.
La hiérarchie des normes.
3. Ecologie forestière
Relations et interactions biotiques et abiotiques.
Bases de topographie et de géologie.
L’écosystème forestier.
Dynamique des écosystèmes forestiers.
Connaissances des politiques publiques en matière de prise en compte de la biodiversité.
5. Gestion forestière
Connaissances forestières générales (sylviculture, dendrométrie…)
Aménagement et gestion des forêts.
Impact du changement climatique.
Filière forêt/bois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2012 fixant les modalités d’organisation et la
nature des épreuves de l’examen professionnel prévu à l’article 5 du décret no 2011-489
du 4 mai 2011 relatif au corps des techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture
(recrutement dans le grade de technicien)
NOR : AGRS2417559A
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 4 juillet 2012 fixant les modalités d’organisation et la
nature des épreuves du concours interne prévu à l’article 5 du décret no 2011-489 du 4 mai 2011
relatif au corps des techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture (recrutement
dans le grade de technicien)
NOR : AGRS2417567A
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités d’organisation
et la nature des épreuves du concours externe de recrutement de techniciens supérieurs du
ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de technicien principal)
NOR : AGRS2417573A
ANNEXE
PROGRAMME DU CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DANS LE DEUXIÈME GRADE
DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L’AGRICULTURE
2. Sciences de la vie
2.1. Biologie générale
Structure et ultra-structure cellulaires des procaryotes et des eucaryotes animaux (microscopie optique et
électronique).
Bases de la classification des virus et des bactéries.
Biomolécules : structure moléculaire et classification.
Histologie animale (organisation tissulaire) chez les mammifères :
– tissus musculaires striés ;
– tissus nerveux ;
– tissus intestinaux ;
– tissus sanguins ;
– tissus osseux.
Métabolisme cellulaire :
– respiration cellulaire ;
– fermentation alcoolique ;
– fermentation lactique.
3. Physiologie animale
Appareil digestif et digestion chez le monogastrique et chez le polygastrique :
– organisation et fonction des compartiments digestifs et des glandes annexes ;
– digestion enzymatique, digestion biologique, nutriments obtenus, absorption.
Appareil respiratoire et respiration.
Appareil circulatoire et circulation.
Système nerveux et message nerveux.
Glandes endocrines et message hormonal.
Système reproducteur et reproduction chez les mammifères :
– organisation des appareils reproducteurs mâles et femelles ;
– régulation hormonale, cycle sexuel, gamétogénèse, fécondation, lactogénèse.
4. Pathologies et immunologie
Caractéristiques structurales des principaux agents pathogènes affectant les animaux d’élevage : bactéries, virus,
parasites (ténia, douve, ascaris, trichine, coccidies), prions.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 119
2. Techniques agricoles
2.1. Productions végétales
Les cultures de vente en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées en grande culture (céréales, oléagineux, protéagineux), en
viticulture et en culture légumière et fruitière.
Principales zones de production en France.
Utilisations.
Les cultures fourragères en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées.
Principales zones de production en France.
Modes d’utilisation et de conservation (pâturage, foin, ensilage, enrubannage).
La production végétale dans un agrosystème :
Photosynthèse et production primaire.
Facteurs limitants de la production primaire végétale.
Flux de matière et d’énergie dans l’agrosystème de production végétale.
L’itinéraire technique d’une culture :
Assolement et rotation des cultures.
Exemple de culture végétale :
Principales interventions culturales, déroulement dans le temps et justification des interventions.
3. Economie agricole
2. Territoires ruraux
2.1. Eau et milieux aquatiques
Caractéristiques et fonctionnement des écosystèmes aquatiques :
Composantes biotiques et abiotiques, interactions.
Rôles, enjeux, menaces.
Ressources en eau d’un territoire :
Principales ressources en eau.
Bilan hydrologique d’un bassin versant.
Relations entre eaux superficielles et souterraines.
Conséquences des activités anthropiques sur les ressources en eau :
Appréciation de la qualité de l’eau : paramètres physicochimiques, biologiques, microbiologiques et
organoleptiques.
Adéquation entre les ressources hydriques et demandes en eau en fonction des usages au sein d’un territoire,
dans le contexte du changement climatique.
Pollution des écosystèmes aquatiques et dégradation des milieux humides.
Politiques publiques dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques :
Politiques de l’eau : principes, sources, principales évolutions.
Gouvernance et instruments juridiques de la gestion de l’eau : instruments de gestion concertée de la ressource
(SDAGE, SAGE, contrats de milieu, contrats de protection, MAEC), instruments réglementaires (directives, lois
sur l’eau et les milieux aquatiques, police de l’eau, périmètres de captage).
Instruments financiers : redevances, agences de l’eau.
3. Forêts
3.1. Biologie et physiologie végétale
Cellule végétale :
Organisation cellulaire en microscopie optique et en microscopie électronique.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités d’organisation
et la nature des épreuves du troisième concours de recrutement de techniciens supérieurs du
ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de technicien principal)
NOR : AGRS2417578A
ANNEXE
PROGRAMME DU TROISIÈME CONCOURS DE RECRUTEMENT DANS LE DEUXIÈME GRADE
DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L’AGRICULTURE
2. Sciences de la vie
2.1. Biologie générale
Structure et ultra-structure cellulaires des procaryotes et des eucaryotes animaux (microscopie optique et
électronique).
Bases de la classification des virus et des bactéries.
Biomolécules : structure moléculaire et classification.
Histologie animale (organisation tissulaire) chez les mammifères :
– tissus musculaires striés ;
– tissus nerveux ;
– tissus intestinaux ;
– tissus sanguins ;
– tissus osseux.
Métabolisme cellulaire :
– respiration cellulaire ;
– fermentation alcoolique ;
– fermentation lactique.
3. Physiologie animale
Appareil digestif et digestion chez le monogastrique et chez le polygastrique :
– organisation et fonction des compartiments digestifs et des glandes annexes ;
– digestion enzymatique, digestion biologique, nutriments obtenus, absorption.
Appareil respiratoire et respiration.
Appareil circulatoire et circulation.
Système nerveux et message nerveux.
Glandes endocrines et message hormonal.
Système reproducteur et reproduction chez les mammifères :
– organisation des appareils reproducteurs mâles et femelles ;
– régulation hormonale, cycle sexuel, gamétogénèse, fécondation, lactogénèse.
4. Pathologies et immunologie
Caractéristiques structurales des principaux agents pathogènes affectant les animaux d’élevage : bactéries, virus,
parasites (ténia, douve, ascaris, trichine, coccidies), prions.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 119
2. Techniques agricoles
2.1. Productions végétales
Les cultures de vente en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées en grande culture (céréales, oléagineux, protéagineux), en
viticulture et en culture légumière et fruitière.
Principales zones de production en France.
Utilisations.
Les cultures fourragères en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées.
Principales zones de production en France.
Modes d’utilisation et de conservation (pâturage, foin, ensilage, enrubannage).
La production végétale dans un agrosystème :
Photosynthèse et production primaire.
Facteurs limitants de la production primaire végétale.
Flux de matière et d’énergie dans l’agrosystème de production végétale.
L’itinéraire technique d’une culture :
Assolement et rotation des cultures.
Exemple de culture végétale :
Principales interventions culturales, déroulement dans le temps et justification des interventions.
3. Economie agricole
2. Territoires ruraux
2.1. Eau et milieux aquatiques
Caractéristiques et fonctionnement des écosystèmes aquatiques :
Composantes biotiques et abiotiques, interactions.
Rôles, enjeux, menaces.
Ressources en eau d’un territoire :
Principales ressources en eau.
Bilan hydrologique d’un bassin versant.
Relations entre eaux superficielles et souterraines.
Conséquences des activités anthropiques sur les ressources en eau :
Appréciation de la qualité de l’eau : paramètres physicochimiques, biologiques, microbiologiques et
organoleptiques.
Adéquation entre les ressources hydriques et demandes en eau en fonction des usages au sein d’un territoire,
dans le contexte du changement climatique.
Pollution des écosystèmes aquatiques et dégradation des milieux humides.
Politiques publiques dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques :
Politiques de l’eau : principes, sources, principales évolutions.
Gouvernance et instruments juridiques de la gestion de l’eau : instruments de gestion concertée de la ressource
(SDAGE, SAGE, contrats de milieu, contrats de protection, MAEC), instruments réglementaires (directives, lois
sur l’eau et les milieux aquatiques, police de l’eau, périmètres de captage).
Instruments financiers : redevances, agences de l’eau.
3. Forêts
3.1. Biologie et physiologie végétale
Cellule végétale :
Organisation cellulaire en microscopie optique et en microscopie électronique.
Caractéristiques morphologiques et anatomiques des végétaux :
Morphologie et anatomie des organes végétatifs : racines, tiges et feuilles.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités d’organisation
et la nature des épreuves de l’examen professionnel de recrutement de techniciens supérieurs
du ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de technicien principal)
NOR : AGRS2417582A
dispositions suivantes :
« L’épreuve consiste en la rédaction d’une note administrative ou d’un courrier qui peuvent être assortis de la
réponse à plusieurs questions, à partir d’un dossier à caractère professionnel relatif à la spécialité au titre de
laquelle concourt le candidat (durée : quatre heures ; coefficient 4). »
Art. 2. – L’article 3 du même arrêté est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, après les mots : « corps d’origine, », sont insérés les mots : « leurs connaissances, » ;
2o Le deuxième alinéa est remplacé par les dispositions suivantes :
« Pour conduire cet entretien, qui a pour point de départ une présentation du candidat, le jury s’appuie sur un
dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des acquis de son expérience professionnelle. Le cas
échéant, le jury peut demander au candidat son avis sur un cas pratique ou une problématique professionnelle
relevant de la spécialité au titre de laquelle il concourt et lui poser des questions destinées à vérifier sa connaissance
de l’organisation administrative de la France et des missions du ministère chargé de l’agriculture (durée : trente
minutes, dont dix minutes au plus de présentation ; coefficient 6). En vue de cet entretien, le jury utilise une grille
d’évaluation dont le contenu est chaque année mis en ligne sur le site internet du ministère chargé de
l’agriculture. » ;
3o Le dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le dossier de reconnaissance des acquis de
l’expérience professionnelle n’est pas noté. »
Art. 3. – L’article 4 du même arrêté est ainsi modifié :
1o A la seconde phrase du deuxième alinéa, le chiffre : « 10 » est remplacé par le chiffre : « 8 » ;
2o Au quatrième alinéa, le chiffre : « 6 » est remplacé par le chiffre : « 8 ».
Art. 4. – L’annexe du même arrêté est remplacée par l’annexe du présent arrêté.
Art. 5. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
Le ministre de l’agriculture
et de la souveraineté alimentaire,
Pour le ministre et par délégation :
Le chef du service des ressources humaines,
X. MAIRE
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 119
Le ministre de la transformation
et de la fonction publiques,
Pour le ministre et par délégation :
La cheffe du département
des politiques de recrutement,
d’égalité et de diversité,
Y. SECK
ANNEXE
PROGRAMME DE L’EXAMEN PROFESSIONNEL DE RECRUTEMENT
DANS LE DEUXIÈME GRADE DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L’AGRICULTURE
2. Sciences de la vie
2.1. Biologie générale
Structure et ultra-structure cellulaires des procaryotes et des eucaryotes animaux (microscopie optique et
électronique).
Bases de la classification des virus et des bactéries.
Biomolécules : structure moléculaire et classification.
Histologie animale (organisation tissulaire) chez les mammifères :
– tissus musculaires striés ;
– tissus nerveux ;
– tissus intestinaux ;
– tissus sanguins ;
– tissus osseux.
Métabolisme cellulaire :
– respiration cellulaire ;
– fermentation alcoolique ;
– fermentation lactique.
3. Physiologie animale
Appareil digestif et digestion chez le monogastrique et chez le polygastrique :
– organisation et fonction des compartiments digestifs et des glandes annexes ;
– digestion enzymatique, digestion biologique, nutriments obtenus, absorption.
Appareil respiratoire et respiration.
Appareil circulatoire et circulation.
Système nerveux et message nerveux.
Glandes endocrines et message hormonal.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 119
4. Pathologies et immunologie
Caractéristiques structurales des principaux agents pathogènes affectant les animaux d’élevage : bactéries, virus,
parasites (ténia, douve, ascaris, trichine, coccidies), prions.
Réponses immunitaires chez les mammifères :
La réaction inflammatoire.
La réponse immunitaire à médiation humorale.
La réponse immunitaire à médiation cellulaire.
Principe de la vaccination.
Principe de la sérothérapie.
Principaux groupes de micro-organismes susceptibles d’être présents dans les produits alimentaires.
Dynamique des écosystèmes microbiens et incidence des populations microbiennes sur la qualité et l’évolution
des produits alimentaires.
Interprétation de résultats d’analyses.
Traçabilité et étiquetage.
2. Techniques agricoles
2.1. Productions végétales
Les cultures de vente en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées en grande culture (céréales, oléagineux, protéagineux), en
viticulture et en culture légumière et fruitière.
Principales zones de production en France.
Utilisations.
Les cultures fourragères en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées.
Principales zones de production en France.
Modes d’utilisation et de conservation (pâturage, foin, ensilage, enrubannage).
La production végétale dans un agrosystème :
Photosynthèse et production primaire.
Facteurs limitants de la production primaire végétale.
Flux de matière et d’énergie dans l’agrosystème de production végétale.
L’itinéraire technique d’une culture :
Assolement et rotation des cultures.
Exemple de culture végétale :
Principales interventions culturales, déroulement dans le temps et justification des interventions.
3. Economie agricole
3.1. L’agriculture française et son évolution depuis 1960
La population agricole : effectifs totaux et par statut, part dans la population française.
Les exploitations agricoles : nombre, taille, répartition par statut juridique et par type de production.
L’agriculture dans l’économie : place de l’agriculture en France, de l’agriculture française dans l’Union
européenne et dans le monde, balance commerciale de l’agriculture française.
Les enjeux de souveraineté alimentaire.
Les signes officiels de qualité français : label rouge, AOC, certification de conformité, agriculture biologique et
leurs prolongements européens : AOP, IGP, spécialité traditionnelle garantie, agriculture biologique.
La certification environnementale HVE.
2. Territoires ruraux
3. Forêts
3.1. Biologie et physiologie végétale
Cellule végétale :
Organisation cellulaire en microscopie optique et en microscopie électronique.
Caractéristiques morphologiques et anatomiques des végétaux :
Morphologie et anatomie des organes végétatifs : racines, tiges et feuilles.
Morphologie et anatomie des organes reproducteurs :
– les fleurs et leurs différentes pièces florales ;
– les graines et leurs réserves ;
– les fruits.
Mécanismes de la reproduction sexuée et multiplication asexuée des végétaux :
Reproduction asexuée : multiplication cellulaire, différenciation, clone, multiplication végétative naturelle ou
provoquée, applications sylvicoles, avantages et inconvénients de la reproduction asexuée.
Mécanismes de la reproduction sexuée : rythmes de développement, floraison, pollinisation, double fécondation,
fructification et formation de la graine, dissémination, germination, conditions de germination, avantages et
inconvénients de la reproduction sexuée.
Mécanismes de la nutrition chez les végétaux :
Nutrition hydrique et minérale des végétaux : absorption racinaire, circulation de la sève, évapotranspiration,
nutrition azotée.
Nutrition carbonée : photosynthèse, devenir des produits élaborés par la photosynthèse, échanges gazeux.
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 11 septembre 2012 fixant les modalités d’organisation
et la nature des épreuves du concours interne de recrutement de techniciens supérieurs du
ministère chargé de l’agriculture (recrutement dans le grade de technicien principal)
NOR : AGRS2417584A
ANNEXE
PROGRAMME DU CONCOURS INTERNE DE RECRUTEMENT DANS LE DEUXIÈME GRADE
DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DU MINISTÈRE CHARGÉ DE L’AGRICULTURE
I. – Spécialité « vétérinaire et alimentaire »
1. Organisation politique et administrative de la France et de l’Union européenne
La hiérarchie des normes.
Organisation des pouvoirs politiques.
Organisation administrative.
La fonction publique et la décentralisation.
Le ministère chargé de l’agriculture.
Les missions des techniciens supérieurs du ministère chargé de l’agriculture.
2. Sciences de la vie
2.1. Biologie générale
Structure et ultra-structure cellulaires des procaryotes et des eucaryotes animaux (microscopie optique et
électronique).
Bases de la classification des virus et des bactéries.
Biomolécules : structure moléculaire et classification.
Histologie animale (organisation tissulaire) chez les mammifères :
– tissus musculaires striés ;
– tissus nerveux ;
– tissus intestinaux ;
– tissus sanguins ;
– tissus osseux.
Métabolisme cellulaire :
– respiration cellulaire ;
– fermentation alcoolique ;
– fermentation lactique.
3. Physiologie animale
Appareil digestif et digestion chez le monogastrique et chez le polygastrique :
– organisation et fonction des compartiments digestifs et des glandes annexes ;
– digestion enzymatique, digestion biologique, nutriments obtenus, absorption.
Appareil respiratoire et respiration.
Appareil circulatoire et circulation.
Système nerveux et message nerveux.
Glandes endocrines et message hormonal.
Système reproducteur et reproduction chez les mammifères :
– organisation des appareils reproducteurs mâles et femelles ;
– régulation hormonale, cycle sexuel, gamétogénèse, fécondation, lactogénèse.
4. Pathologies et immunologie
Caractéristiques structurales des principaux agents pathogènes affectant les animaux d’élevage : bactéries, virus,
parasites (ténia, douve, ascaris, trichine, coccidies), prions.
Réponses immunitaires chez les Mammifères :
La réaction inflammatoire.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 119
2. Techniques agricoles
2.1. Productions végétales
Les cultures de vente en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées en grande culture (céréales, oléagineux, protéagineux), en
viticulture et en culture légumière et fruitière.
Principales zones de production en France.
Utilisations.
Les cultures fourragères en France :
Reconnaissance des principales espèces cultivées.
Principales zones de production en France.
Modes d’utilisation et de conservation (pâturage, foin, ensilage, enrubannage).
La production végétale dans un agrosystème :
Photosynthèse et production primaire.
Facteurs limitants de la production primaire végétale.
Flux de matière et d’énergie dans l’agrosystème de production végétale.
L’itinéraire technique d’une culture :
Assolement et rotation des cultures.
Exemple de culture végétale :
Principales interventions culturales, déroulement dans le temps et justification des interventions.
3. Economie agricole
3.1. L’agriculture française et son évolution depuis 1960
La population agricole : effectifs totaux et par statut, part dans la population française.
Les exploitations agricoles : nombre, taille, répartition par statut juridique et par type de production.
L’agriculture dans l’économie : place de l’agriculture en France, de l’agriculture française dans l’Union
européenne et dans le monde, balance commerciale de l’agriculture française.
Les enjeux de souveraineté alimentaire.
2. Territoires ruraux
2.1. Eau et milieux aquatiques
Caractéristiques et fonctionnement des écosystèmes aquatiques :
Composantes biotiques et abiotiques, interactions.
Rôles, enjeux, menaces.
Ressources en eau d’un territoire :
Principales ressources en eau.
Bilan hydrologique d’un bassin versant.
Relations entre eaux superficielles et souterraines.
Conséquences des activités anthropiques sur les ressources en eau :
Appréciation de la qualité de l’eau : paramètres physicochimiques, biologiques, microbiologiques et
organoleptiques.
Adéquation entre les ressources hydriques et demandes en eau en fonction des usages au sein d’un territoire,
dans le contexte du changement climatique.
Pollution des écosystèmes aquatiques et dégradation des milieux humides.
Politiques publiques dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques :
Politiques de l’eau : principes, sources, principales évolutions.
Gouvernance et instruments juridiques de la gestion de l’eau : instruments de gestion concertée de la ressource
(SDAGE, SAGE, contrats de milieu, contrats de protection, MAEC), instruments réglementaires (directives, lois
sur l’eau et les milieux aquatiques, police de l’eau, périmètres de captage).
Instruments financiers : redevances, agences de l’eau.
3. Forêts
3.1. Biologie et physiologie végétale
Cellule végétale :
Organisation cellulaire en microscopie optique et en microscopie électronique.
Caractéristiques morphologiques et anatomiques des végétaux :
Morphologie et anatomie des organes végétatifs : racines, tiges et feuilles.
Morphologie et anatomie des organes reproducteurs :
– les fleurs et leurs différentes pièces florales ;
– les graines et leurs réserves ;
– les fruits.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 27 juin 2024 relatif à la société d’intérêt collectif agricole à responsabilité limitée (SICA)
QUERCY LOMAGNE et modifiant l’arrêté du 7 décembre 2007 portant reconnaissance en
qualité d’organisation de producteurs dans le secteur des fruits et légumes
NOR : AGRT2413954A
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 27 juin 2024 portant reconnaissance de l’Association des éleveurs de chèvres livrant
à Picandine (AECLP) en qualité d’organisation de producteurs dans le secteur du lait de chèvre
NOR : AGRT2414571A
de chèvres livrant à Picandine (AECLP) dont le siège social est situé à Lamonzie-Saint-Martin (Dordogne), sous le
numéro 24 LA 2104 C, dans le secteur du lait de chèvre sur la zone sur laquelle opèrent les membres de
l’organisation de producteurs.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juin 2024.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur Compétitivité,
S. BOUVATIER
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
l’association « Association d’Organisations de Producteurs Coops Bovine », dont le siège social est situé à La
Ferrière (Vendée), sous le numéro AOP-22-01-2308, dans le secteur de l’élevage pour la production de viande
bovine sur la zone sur laquelle opèrent les membres de l’association d’organisations de producteurs.
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juin 2024.
Pour le ministre et par délégation :
Le sous-directeur Compétitivité,
S. BOUVATIER
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Par arrêté de la ministre de la culture et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 25 juin 2024,
les biens culturels repris dans la liste annexée au présent arrêté, appartenant aux institutions suivantes :
– Paula Modersohn-Becker Museum, Brême, Allemagne ;
– Albertinum - Staatliche Kunstsammlungen Dresden, Dresde, Allemagne ;
– Von der Heydt-Museum Wuppertal, Wuppertal, Allemagne ;
– The Metropolitan Museum of Art, New York, NY, Etats-Unis ;
– National Museum of Women in the Arts, Washington, DC, Etats-Unis ;
– Kunstmuseum Basel, Bâle, Suisse ;
– Association des amis du Musée du Petit Palais, Genève, Suisse ;
– Fondation de l’Hermitage, Lausanne, Suisse ;
– Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, Suisse,
prêtés au Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, organisateur de l’exposition « SUZANNE
VALADON » présentée au Centre Pompidou - Musée national d’Art Moderne, Paris, du 15 janvier 2025
au 30 juin 2025, sont insaisissables pendant la période de leur prêt à la France du 9 décembre 2024
au 30 juillet 2025, en application des dispositions de l’article 61 de la loi no 94-679 du 8 août 1994 modifiée portant
diverses dispositions d’ordre économique et financier.
La liste non publiée des biens déclarés insaisissables par le présent arrêté est consultable auprès du service des
musées de France de la direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la culture, 182, rue
Saint-Honoré, 75001 Paris.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Par arrêté de la ministre de la culture et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 25 juin 2024,
les biens culturels de Giorgio MORANDI (1890-1964) repris dans la liste annexée au présent arrêté, appartenant
aux institutions suivantes :
– Settore Musei Civici Bologna, Museo Morandi, Bologne, Italie ;
– Museo del Novecento, Milan, Italie ;
– Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea, Rome, Italie,
prêtés à l’exposition « ALBERTO GIACOMETTI / GIORGIO MORANDI » organisée et présentée à l’Institut
Giacometti, Paris, du 13 novembre 2024 au 2 mars 2025, sont insaisissables pendant la période de leur prêt à la
France du 13 octobre 2024 au 2 avril 2025, en application des dispositions de l’article 61 de la loi no 94-679
du 8 août 1994 modifiée, portant diverses dispositions d’ordre économique et financier.
La liste non publiée des biens déclarés insaisissables par le présent arrêté est consultable auprès du service des
musées de France de la direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la culture, 182, rue
Saint-Honoré, 75001 Paris.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Arrêté du 27 juin 2024 portant transfert de propriété de biens des collections nationales au profit
d’une collectivité territoriale en application des dispositions de l’article L. 451-9 du code
du patrimoine
NOR : MICC2411795A
Par arrêté de la ministre de la culture en date du 27 juin 2024, est transférée à la ville d’Aix-en-Provence la
propriété des biens des collections nationales confiés par l’Etat, sous quelque forme que ce soit, à la ville d’Aix-en-
Provence avant le 7 octobre 1910 et conservés au musée Granet et au muséum d’histoire naturelle d’Aix-en-
Provence au 5 janvier 2002.
La liste de ces biens est publiée au Bulletin officiel du ministère de la culture.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
Le secrétaire général,
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 modifié relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2009-1393 du 11 novembre 2009 modifié relatif aux missions et à l’organisation de
l’administration centrale du ministère de la culture ;
Vu le décret du 3 septembre 2020 portant nomination du secrétaire général du ministère de la culture -
M. ALLAIRE (Luc) ;
Vu l’arrêté du 31 décembre 2020 relatif aux missions et à l’organisation du secrétariat général ;
Vu la décision du 7 février 2022 modifiée portant délégation de signature (secrétariat général),
Décide :
Art. 1er. – La décision du 7 février 2022 susvisée est modifiée conformément aux dispositions des articles 2
à 12 de la présente décision.
Art. 2. – Au 1 du II de l’article 1er, les mots : « à compter du 1er mars 2023 » sont supprimés.
Art. 3. – L’article 3 est remplacé par un article ainsi rédigé :
« Art. 3. – Dans la limite des attributions du département de l’action territoriale, délégation est donnée, à l’effet
de signer, au nom du ministre chargé de la culture, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets et des
marchés publics de plus de 90 000 € hors taxe, à :
« 1. Mme Virginie Thevenin, architecte et urbaniste générale de l’Etat, déléguée à la coordination de l’action
territoriale, à compter du 1er septembre 2024 ;
« 2. M. Damien Roger, administrateur de l’Etat, chef adjoint de département. »
Art. 4. – L’article 4 est ainsi modifié :
1o Au 3 du II, les mots : « à compter du 1er avril 2024 » sont supprimés ;
2o Au 2 du III, les mots : « à compter du 1er avril 2024 » sont supprimés.
Art. 5. – L’article 8 est remplacé par un article ainsi rédigé :
« Art. 8. – I. – Dans la limite des attributions du département des affaires budgétaires et de la synthèse,
délégation est donnée, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de la culture, tous actes, arrêtés et décisions, à
l’exclusion des décrets et des marchés publics de plus de 90 000 € hors taxe, à :
« 1. Mme Marie Delaunay, administratrice de l’Etat, cheffe du département, à compter du 1er septembre 2024 ;
« 2. Mme Diane Dayraut, administratrice de l’Etat, cheffe adjointe du département.
« II. – Dans la limite des attributions du bureau de la qualité comptable, délégation est donnée, à l’effet de
signer, au nom du ministre chargé de la culture, d’une part, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets
et marchés publics de plus de 90 000 € hors taxe et, d’autre part, les pièces justificatives relatives aux dépenses et
aux opérations de régularisation notamment les documents comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à
l’ordonnancement de la dépense et les ordres de recettes, à :
« 1. Mme Laure Fournier, agente contractuelle, cheffe du bureau ;
« 2. Mme Maud Menouillard, attachée d’administration de l’Etat, adjointe à la cheffe du bureau.
« III. – Dans la limite des attributions du bureau de la qualité comptable, délégation est donnée, à l’effet de
signer, au nom du ministre chargé de la culture, tous actes et décisions à l’exclusion des décrets et arrêtés ainsi que
les pièces justificatives relatives aux dépenses et aux opérations de régularisation notamment les documents
comptables relatifs à l’engagement, à la liquidation et à l’ordonnancement de la dépense et les ordres de recettes, à :
« 1. Mme Claire Pestel, attachée d’administration de l’Etat, cheffe de pôle ;
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA CULTURE
et juridique, à l’effet de signer tous actes et toutes décisions relevant de la compétence du président du Centre
national du cinéma et de l’image animée, à l’exception des décisions réglementaires prévues au 2o de
l’article L. 111-3 du code du cinéma et de l’image animée, des nominations aux emplois de direction mentionnés à
l’article R. 113-3 du même code et des décisions de dépenses d’un montant supérieur à 10 000 000 euros HT.
Art. 2. – Délégation est donnée à Mme Patricia Belluire, directrice adjointe en charge des affaires financières, à
l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses dès lors que leur montant est inférieur ou égal
à 1 000 000 euros HT.
Délégation lui est également donnée à l’effet de signer tous actes et toutes décisions relatifs aux recettes.
Art. 3. – Délégation est donnée à Mme Aurélie Champagne, directrice adjointe en charge des affaires
juridiques et européennes, à l’effet de signer tous actes entrant dans le cadre de ses attributions.
Art. 4. – Délégation est donnée à :
– M. Nassim Collignon, chef du service des financements ;
– Mme Emilie Gaillard, chef du service des affaires juridiques et de la réglementation ;
– M. Arthur Nguyen, chef du service du budget,
à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions dès lors que
leur montant est inférieur ou égal à 23 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution
des marchés publics d’un montant supérieur à 10 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
Délégation est également donnée à M. Arthur Nguyen, chef du service du budget, à l’effet de signer tous actes et
toutes décisions relatifs aux recettes.
Art. 5. – Délégation est donnée à M. Mathieu Le Cocq, chef du département des achats et des marchés, à l’effet
de signer les courriers d’échanges avec les candidats ou soumissionnaires, préalables à l’attribution d’un marché.
Délégation lui est également donnée à l’effet de signer les actes de notification de rejet des candidatures et des
offres dans le cadre des marchés passés selon une procédure adaptée.
CHAPITRE II
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Art. 6. – Délégation est donnée à Mme Leslie Thomas, secrétaire générale, à l’effet de signer tous actes et
toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur montant est inférieur ou égal
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 119
à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des marchés publics d’un montant
supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une commission.
Art. 7. – Délégation est donnée à Mme Agnès Toullieux, secrétaire générale adjointe, à l’effet de signer tous
actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions, dans les mêmes conditions que celles
prévues à l’article 6.
Art. 8. – Délégation est donnée à :
– Mme Hélène Blondeau, chef des services généraux ;
– Mme Laura Costedoat, chef du service des registres du cinéma et de l’audiovisuel ;
– Mme Lydie Curlier, chef du service de l’inspection ;
– M. Damien Landrini, chef du service des ressources humaines,
à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions dès lors que
leur montant est inférieur ou égal à 23 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution
des marchés publics d’un montant supérieur à 10 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
Art. 9. – Délégation est donnée à Mme Leslie Thomas, secrétaire générale, à Mme Agnès Toullieux, secrétaire
générale adjointe et à M. Damien Landrini, chef du service des ressources humaines, à l’effet de signer tous actes et
toutes décisions relatifs au recrutement et à la gestion des personnels du Centre national du cinéma et de l’image
animée, notamment tous actes et toutes décisions relatifs à l’ordonnancement des dépenses de personnel.
CHAPITRE III
DIRECTION DES AFFAIRES EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES
Art. 10. – Délégation est donnée à M. Jérémie Kessler, directeur des affaires européennes et internationales, à
l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur
montant est inférieur ou égal à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des
marchés publics d’un montant supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
Art. 11. – Délégation est donnée à M. Michel Plazanet, directeur adjoint des affaires européennes et
internationales, à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses
attributions, dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article 10.
CHAPITRE IV
DIRECTION DES ÉTUDES, DES STATISTIQUES ET DE LA PROSPECTIVE
Art. 12. – Délégation est donnée à Mme Cécile Lacoue, directrice des études, des statistiques et de la
prospective, à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions
dès lors que leur montant est inférieur ou égal à 90 000 euros HT, à l’exception de toutes décisions prises contre
l’avis d’une commission.
Art. 13. – Délégation est donnée à Mme Sophie Jardillier, directrice adjointe des études, des statistiques et de
la prospective, à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions
dès lors que leur montant est inférieur ou égal à 30 000 euros HT, à l’exception de toutes décisions prises contre
l’avis d’une commission.
CHAPITRE V
DIRECTION DE LA COMMUNICATION
Art. 14. – Délégation est donnée à Mme Sarah Drouhaud, directrice de la communication, à l’effet de signer
tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur montant est
inférieur ou égal à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des marchés
publics d’un montant supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une commission.
Art. 15. – Délégation est donnée à Mme Ariane Nouvet, directrice adjointe de la communication, à l’effet de
signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions, dans les mêmes
conditions que celles prévues à l’article 14.
CHAPITRE VI
DIRECTION DU CINÉMA
Art. 16. – Délégation est donnée à M. Lionel Bertinet, directeur du cinéma, à Mme Catherine Verliac et à
Mme Rafaèle Garcia, directrices adjointes du cinéma, et à M. Pierre Chaintreuil, chef du service des visas et de la
classification, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de la culture, les décisions relatives au visa
d’exploitation cinématographique délivré en application des articles L. 211-1 et R. 211-1 à D. 211-44 du code du
cinéma et de l’image animée, à l’exception de celles qui comportent une interdiction particulière de représentation
ou un avertissement mentionnés aux articles R. 211-12 et R. 211-13 du même code.
Art. 17. – Délégation est donnée à M. Lionel Bertinet, directeur du cinéma, à Mme Catherine Verliac et à
Mme Rafaèle Garcia, directrices adjointes du cinéma, et à Mme Marie-Laure Douet, chef du service de la diffusion
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 119
en salles, à l’effet de signer, au nom du ministre chargé de la culture, les décisions relatives au visa d’exploitation
cinématographique délivré en application des articles L. 211-1 et R. 211-45 à R. 211-49 du code du cinéma et de
l’image animée.
Art. 18. – Délégation est donnée à M. Lionel Bertinet, directeur du cinéma, à l’effet de signer tous actes et
toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur montant est inférieur ou égal
à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des marchés publics d’un montant
supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une commission.
Art. 19. – Délégation est donnée à Mme Catherine Verliac et à Mme Rafaèle Garcia, directrices adjointes du
cinéma, à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions, dans
les mêmes conditions que celles prévues à l’article 18.
Art. 20. – Délégation est donnée à :
– M. Corentin Bichet, chef du service de l’exploitation ;
– M. Pierre Chaintreuil, chef du service des visas et de la classification ;
– Mme Marie-Laure Douet, chef du service de la diffusion en salles ;
– Mme Fabienne Hanclot, chef du service du soutien à la diversité de la création ;
– Mme Caroline Jeanneau, chef du service du soutien à la production et à la distribution ;
– Mme Maud Vaintrub-Clamon, chef du service des aides sélectives à la production et à la distribution,
à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions dès lors que
leur montant est inférieur ou égal à 23 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution
des marchés publics d’un montant supérieur à 10 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
CHAPITRE VII
DIRECTION DE L’AUDIOVISUEL
Art. 21. – Délégation est donnée à Mme Amélie Leenhardt, directrice de l’audiovisuel, à l’effet de signer tous
actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur montant est inférieur
ou égal à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des marchés publics d’un
montant supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une commission.
Art. 22. – Délégation est donnée à Mme Alice Delalande, directrice adjointe de l’audiovisuel, à l’effet de
signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions, dans les mêmes
conditions que celles prévues à l’article 21.
Art. 23. – Délégation est donnée à :
– Mme Anne d’Autume, chef du service du soutien au documentaire ;
– Mme Anouk Deiller, chef du service du soutien à la fiction et à l’animation ;
– Mme Bambou Nguyen, chef du service des adaptations audiovisuelles de spectacle vivant,
à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions dès lors que
leur montant est inférieur ou égal à 23 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution
des marchés publics d’un montant supérieur à 10 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
CHAPITRE VIII
DIRECTION DU NUMÉRIQUE
Art. 24. – Délégation est donnée à Mme Pauline Augrain, directrice du numérique, à l’effet de signer tous
actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur montant est inférieur
ou égal à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des marchés publics d’un
montant supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une commission.
Art. 25. – Délégation est donnée à M. Arnaud Roland, directeur adjoint du numérique, et à M. Cédric Lange,
directeur adjoint en charge des systèmes d’informations, à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de
dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions, dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article 24.
Art. 26. – Délégation est donnée à :
– Mme Laetitia Facon, chef du service de la diffusion numérique ;
– M. Olivier Fontenay, chef du service de la création numérique ;
– Mme Daphné Lora, chef du service de l’attractivité ;
– Mme Céline Souleyreau, chef du service de l’organisation et des systèmes d’information,
à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions dès lors que
leur montant est inférieur ou égal à 23 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution
des marchés publics d’un montant supérieur à 10 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
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CHAPITRE IX
DIRECTION DES POLITIQUES TERRITORIALES
Art. 27. – Délégation est donnée à M. Laurent Vennier, directeur des politiques territoriales, à l’effet de signer
tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur montant est
inférieur ou égal à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des marchés
publics d’un montant supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une commission.
Art. 28. – Délégation est donnée à Mme Daphné Bruneau, directrice adjointe des politiques territoriales, à
l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions, dans les mêmes
conditions que celles prévues à l’article 27.
Art. 29. – Délégation est donnée à :
– Mme Fanny Busson, chef du service de la coopération territoriale ;
– Mme Léa Luret, chef du service des publics ;
– Mme Perrine Vincent, chef du service de l’accompagnement des professionnels,
à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de leurs attributions dès lors que
leur montant est inférieur ou égal à 23 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution
des marchés publics d’un montant supérieur à 10 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
CHAPITRE X
DIRECTION DU PATRIMOINE CINÉMATOGRAPHIQUE
Art. 30. – Délégation est donnée à M. Laurent Cormier, directeur du patrimoine cinématographique, à l’effet
de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le cadre de ses attributions dès lors que leur
montant est inférieur ou égal à 200 000 euros HT, à l’exception de ceux relatifs à la passation et à l’exécution des
marchés publics d’un montant supérieur à 90 000 euros HT et de toutes décisions prises contre l’avis d’une
commission.
Art. 31. – Délégation est donnée à Mme Béatrice de Pastre, directrice adjointe du patrimoine cinémato
graphique, directrice des collections, à l’effet de signer tous actes et toutes décisions de dépenses entrant dans le
cadre de ses attributions, dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article 30.
Art. 32. – Délégation est donnée à :
– Mme Simone Appleby, chef du service laboratoire-restauration ;
– M. Nicolas Caïssa, chef du service conservation et logistique des collections ;
– M. Patrice Delavie, chef du service documentation des collections ;
– M. Patrick Khafif, chef du service hygiène, sécurité, environnement et maintenance ;
– M. Eric Le Roy, chef du service de l’accès, de la valorisation et de l’enrichissement des collections,
à l’effet de signer tous actes et toutes décisions entrant dans le cadre de leurs attributions, à l’exception des actes et
décisions entraînant une dépense et de toutes décisions prises contre l’avis d’une commission.
Art. 33. – Délégation est donnée à M. Laurent Cormier, directeur du patrimoine cinématographique, et à
Mme Béatrice de Pastre, directrice adjointe du patrimoine cinématographique, directrice des collections, à l’effet
de signer toute décision d’acquisition des pièces et documents entrant dans les collections du Centre national du
cinéma et de l’image animée d’un montant inférieur ou égal à 20 000 euros HT.
Art. 34. – Délégation est donnée à :
– M. Laurent Cormier, directeur du patrimoine cinématographique ;
– Mme Béatrice de Pastre, directrice adjointe du patrimoine cinématographique, directrice des collections ;
– M. Eric Le Roy, chef du service de l’accès, de la valorisation et de l’enrichissement des collections,
à l’effet de signer toute décision de prêt ou dépôt de pièces et documents entrant dans les collections du Centre
national du cinéma et de l’image animée.
CHAPITRE XI
DISPOSITIONS TRANSVERSALES
Art. 35. – Délégation est donnée aux directeurs, au secrétaire général, aux directeurs adjoints, au secrétaire
général adjoint et aux chefs de service, à l’effet de signer, sans limitation de montant, les conventions conclues
avec les bénéficiaires d’aides financières en application d’une décision d’attribution signée par le délégataire
compétent conformément aux dispositions de la présente décision, et entrant dans le cadre de leurs attributions.
Art. 36. – Délégation est donnée aux directeurs, au secrétaire général, aux directeurs adjoints et au secrétaire
général adjoint, à l’effet de signer, sans limitation de montant, les demandes de paiement, les demandes de
versement relevant de l’ordonnateur, les certifications de service fait et toutes les pièces justificatives entrant dans
le cadre de leurs attributions.
Délégation est donnée aux chefs de service à l’effet de signer les pièces susmentionnées dans la limite
de 200 000 euros HT.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 119
Art. 37. – Délégation est donnée au directeur financier et juridique et au directeur adjoint en charge des affaires
financières, à l’effet de signer les demandes de comptabilisation et les demandes de correction relevant de
l’ordonnateur sans limitation de montant.
Délégation est donnée au chef du service du budget à l’effet de signer les pièces susmentionnées dans la limite
de 200 000 euros HT.
Art. 38. – La décision du 3 juin 2024 portant délégation de signature est abrogée.
Art. 39. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 29 juin 2024.
Le président par intérim
du Centre national du cinéma
et de l’image animée,
O. HENRARD
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 fixant les conditions de neutralisation des systèmes d’armes
et armes de calibre supérieur ou égal à 20 mm des matériels de guerre de la catégorie A2
NOR : ARMD2415823A
Arrêtent :
Art. 1 . – Toute personne physique qui entend acquérir ou détenir un matériel de guerre relevant des 4o, 6o, 8o,
er
9o ou 10o de la catégorie A2, définie au I de l’article R. 311-2 du code de la sécurité intérieure, sur le fondement des
dispositions du 4o de l’article R. 312-27 du même code, doit faire neutraliser ses systèmes d’armes et armes selon
les modalités fixées par le présent arrêté.
Art. 2. – Au sens de l’article 1er et sous réserve des dispositions de l’article 3, on entend par :
1o Arme : tout ou partie d’un matériel de guerre, complet ou non, permettant de tirer un projectile de calibre
supérieur ou égal à 20 mm par l’action d’une charge propulsive ou non ;
2o Système d’armes : ensemble des fonctions d’une arme mentionnée au 1o du présent article ou d’un ensemble
formé de plusieurs de ces armes permettant d’en accroître les performances de tir ;
3o La neutralisation d’une arme : le fait de la rendre définitivement impropre au tir de toute munition par
l’application de procédés techniques assurant que tous ses éléments ont été rendus définitivement inutilisables et
impossibles à modifier ;
4o La neutralisation d’un système d’armes : le fait de neutraliser individuellement, au sens du 3o du présent
article, chacune des armes qui le constitue.
Art. 3. – La neutralisation des systèmes d’armes et armes de calibre inférieur à 20 mm des matériels de guerre
est effectuée selon les modalités définies par le règlement d’exécution (UE) no 2015/2403 de la Commission
du 15 décembre 2015 et l’arrêté du 28 janvier 2019 susvisés.
Art. 4. – Les systèmes d’armes et armes soumis à des opérations de neutralisation effectuées selon les
spécifications techniques fixées par l’organisme mentionné au 9 de l’article 31 de l’arrêté du 23 février 2024
susvisé peuvent être classés au k ou, s’ils sont énumérés par l’arrêté du 27 octobre 2014 susvisé, au l de la
catégorie D, définie au IV de l’article R. 311-2 du code de la sécurité intérieure, après neutralisation effectuée par
le banc national d’épreuve de Saint-Etienne.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 119
Art. 5. – La personne qui, dans les conditions définies à l’article 1er du présent arrêté, entre en possession d’un
matériel de guerre est tenue :
1o Lorsqu’elle ne l’a pas fait préalablement, d’adresser sans délai à l’autorité compétente une demande
d’autorisation d’acquisition et de détention dudit matériel ;
2o De faire procéder, dans un délai de six mois, aux opérations de neutralisation prévues à l’article 4 du présent
arrêté. Ces opérations, l’acheminement jusqu’au banc national d’épreuve de Saint-Etienne ainsi que le déplacement
éventuel des membres du personnel de cet établissement sont effectués aux frais et risques du demandeur.
A défaut d’obtention de l’autorisation requise ou d’exécution des opérations de neutralisation dans les délais
prescrits, la personne intéressée se dessaisit du matériel de guerre en cause selon les modalités prévues à
l’article R. 312-19 du code de la sécurité intérieure et, le cas échéant, à l’article 9 du présent arrêté.
Art. 6. – A l’issue des opérations de neutralisation prévues à l’article 4, le banc national d’épreuve de Saint-
Etienne appose un poinçon sur chaque élément de l’arme neutralisée selon les modalités fixées au I de l’annexe,
lorsque la neutralisation est effectuée conformément aux spécifications techniques fixées au titre de l’article 4.
Art. 7. – A l’issue des opérations prévues aux articles 4 et 6, le banc national d’épreuve de Saint-Etienne
délivre, selon le modèle fixé au II de l’annexe, un certificat attestant que la neutralisation du système d’armes ou de
l’arme a été effectuée conformément aux spécifications techniques fixées au titre de l’article 4.
Lorsque le matériel de guerre neutralisé reste classé en catégorie A2, une copie de ce certificat est adressée par le
banc d’épreuve de Saint-Etienne à l’organisme mentionné au 9 de l’article 31 de l’arrêté du 23 février 2024 susvisé.
Art. 8. – Le détenteur du matériel de guerre dont les systèmes d’armes et armes ont été neutralisés conserve le
certificat mentionné à l’article 7. Si ce matériel de guerre est mis sur le marché, il est accompagné dudit certificat.
Art. 9. – Le détenteur d’un matériel de guerre importé ou introduit sur le territoire national est tenu de faire
procéder aux opérations de neutralisation prévues par le présent arrêté, y compris lorsque les systèmes d’armes et
armes de ce matériel de guerre ont été neutralisés dans un autre Etat. A défaut, l’intéressé est tenu, à ses frais, de
réexporter ou de retransférer ce matériel de guerre vers son détenteur initial.
Art. 10. – L’arrêté du 28 janvier 2019 susvisé est ainsi modifié :
1o A l’article 4, au premier alinéa de l’article 5 et à la première phrase du dernier alinéa de l’article 9 de l’arrêté
du 28 janvier 2019 susvisé, après les mots : « service central des armes » sont insérés les mots : « et explosifs » ;
2o Au I de l’article 12, après les mots : « sont applicables », sont insérés les mots : « , dans leur rédaction
résultant de l’arrêté du 26 juin 2024 fixant les conditions de neutralisation des systèmes d’armes et armes de calibre
supérieur ou égal à 20 mm des matériels de guerre de la catégorie A2, ».
Art. 11. – L’arrêté du 12 mai 2006 fixant les conditions de neutralisation des systèmes d’armes et armes
embarqués des matériels de guerre de 2e catégorie pris en application de l’article 55-1 du décret no 95-589 du
6 mai 1995 modifié fixant le régime des matériels de guerre, armes et munitions est abrogé.
Art. 12. – I. – Les dispositions du présent arrêté sont applicables en Polynésie française et en Nouvelle-
Calédonie.
II. – Pour l’application du présent arrêté à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Polynésie française
et en Nouvelle-Calédonie :
1o A l’article 3, la référence au règlement d’exécution (UE) no 2015/2403 de la Commission du 15 décembre 2015
susvisé est remplacée par la référence aux règles applicables en métropole en vertu de ce règlement d’exécution ;
2o A la première phrase du 2o de l’article 5, les mots : « de six mois » sont remplacés par les mots : « d’un an » ;
3o A l’article 9, les mots : « ou introduit » et « ou de retransférer » sont supprimés.
III. – Pour l’application du présent arrêté en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie :
1o A l’article 4, après les mots : « banc national d’épreuve de Saint-Etienne », sont insérés les mots : « ou par un
établissement établi sur le territoire français désigné par arrêté du haut-commissaire de la République, après avis
conforme de l’organisme mentionné au 9 de l’article 31 de l’arrêté du 23 février 2024 susvisé » ;
2o A la seconde phrase du 2o de l’article 5, après les mots : « au banc national d’épreuve de Saint-Etienne », sont
insérés les mots : « ou à l’établissement désigné dans les conditions définies à l’article 4 » ;
3o A l’article 6 et au premier alinéa de l’article 7 ainsi qu’au second alinéa du I de l’annexe, après les mots : « le
banc national d’épreuve de Saint-Etienne », sont insérés les mots : « ou l’établissement désigné dans les conditions
définies à l’article 4 » ;
4o Le troisième alinéa du II de l’annexe est complété par les mots : « , ou signature du directeur de
l’établissement désigné dans les conditions définies à l’article 4 ou de son représentant ».
Art. 13. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
Le ministre des armées,
Pour le ministre et par délégation :
Le délégué général pour l’armement,
E. CHIVA
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 119
ANNEXE
MODÈLES DES POINÇONS ET DES CERTIFICATS DE NEUTRALISATION
RESPECTIVEMENT MENTIONNÉS AUX ARTICLES 6 ET 7
I. – Poinçon :
Sur chaque élément de l’arme neutralisée conformément aux spécifications techniques fixées au titre de
l’article 4, le banc national d’épreuve de Saint-Etienne appose le poinçon « AN », suivi d’un millésime identifiant
l’année en cours lors de la réalisation des opérations de neutralisation.
II. – Certificat de neutralisation :
Le certificat de neutralisation prévu à l’article 7 comporte les mentions obligatoires suivantes :
– signature du directeur du banc national d’épreuve de Saint-Etienne ou de son représentant et cachet officiel du
banc national d’épreuve ;
– date de l’attestation de neutralisation ;
– type, marque, modèle, calibre et numéro de série du système d’armes ou de l’arme ;
– numéro d’ordre de l’attestation.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 21 mars 2012 portant délégation des pouvoirs du
ministre de la défense en matière de décisions d’habilitation à connaître des informations et
supports couverts par le secret de la défense nationale
NOR : ARMD2418063A
« Art. 1-2. – Outre la délégation consentie en vertu des articles 1er et 3, le délégué général pour l’armement
reçoit délégation des pouvoirs du ministre de la défense pour signer les décisions d’habilitation à connaître des
informations et supports faisant l’objet d’une classification au niveau Secret ou Très Secret, à l’exception de ceux
de ces derniers faisant l’objet d’une classification spéciale, concernant les agents placés sous l’autorité du chef de
l’agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense ».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 26 juin 2024.
SÉBASTIEN LECORNU
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Premier ministre, le ministre de l’intérieur et des outre-mer, le ministre des armées, le ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires et le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et
de la cohésion des territoires, chargé des transports,
Vu le code des transports, notamment son article R. 6211-6 ;
Vu l’arrêté du 30 juin 2003 relatif à la réglementation de la manifestation aérienne organisée dans le cadre du
Salon international de l’aéronautique et de l’espace,
Arrêtent :
Art. 1er. – L’arrêté du 30 juin 2003 susvisé est modifié comme suit :
1o Au deuxième alinéa de l’article 3, les mots : « , après accord de la commission interministérielle de contrôle
mentionnée à l’article 31, » sont supprimés ;
2o Le d de l’article 5 est supprimé ;
3o Au premier alinéa de l’article 6, les mots : « , après avis de la commission interministérielle de contrôle, » sont
supprimés ;
4o L’article 12 est ainsi modifié :
a) Au c, après les mots : « de l’air » sont insérés les mots : « et de l’espace » ;
b) Le dernier alinéa est supprimé ;
5o A la deuxième phrase du dernier alinéa de l’article 13, les mots : « , prendre les décisions nécessaires et rendre
compte à la commission interministérielle de contrôle de tout ce qui, directement ou indirectement, peut avoir une
incidence sur la sécurité » sont remplacés par les mots : « et prendre les décisions nécessaires. » ;
6o Au sixième alinéa de l’article 14, les mots : « et avis de la commission interministérielle de contrôle » sont
supprimés ;
7o L’article 15 est ainsi modifié :
a) Au d du I, la dernière phrase est supprimée ;
b) Le deuxième alinéa du III est supprimé ;
c) Au troisième alinéa du III, les mots : « aux présidents de la commission interministérielle de contrôle et » sont
remplacés par les mots : « au président » ;
8oA l’article 23, les mots : « et de la commission visée à l’article 31, » sont supprimés ;
9oAu cinquième alinéa de l’article 28, les mots : « après accord de la commission interministérielle de contrôle »
sont supprimés ;
10o Les articles 31, 33 et 34 sont supprimés ;
11o L’article 32 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 32. – Le directeur des vols peut faire procéder par une autorité habilitée, à tout contrôle des appareils et
des documents qui leur sont attachés, des brevets, licences, certificats et autorisations mentionnés à l’article 16, des
documents de préparation, d’exécution et des compte rendus des vols. »
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 juin 2024.
Le Premier ministre,
Pour le Premier ministre et par délégation :
La secrétaire générale du Gouvernement,
CLAIRE LANDAIS
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TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Le garde des sceaux, ministre de la justice, et le ministre de la transition écologique et de la cohésion des
territoires,
Vu le code de procédure pénale, notamment ses articles 28-3 et R. 15-33-29-21 ;
Vu le décret no 2005-367 du 21 avril 2005 relatif au statut particulier du corps des inspecteurs généraux et des
inspecteurs de l’administration du développement durable,
Arrêtent :
Art. 1 . – L’article A. 36-10-21 du code de procédure pénale est ainsi modifié :
er
1o Au deuxième alinéa, les mots : « fonctionnaire des douanes » sont remplacés par les mots : « officier de police
judiciaire » ;
2o Au troisième alinéa, la référence : « A. 36-10-21 » est remplacée par la référence : « A. 36-10-22 ».
Art. 2. – Le directeur général de l’Office français de la biodiversité et la directrice des affaires criminelles et
des grâces sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait le 27 juin 2024.
Le garde des sceaux,
ministre de la justice,
ÉRIC DUPOND-MORETTI
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Art. 1 . – Délégation est donnée à Mme Valérie Prats, directrice des services pénitentiaires hors classe,
er
directrice de cabinet du directeur de l’administration pénitentiaire, à Mme Anne Keppel, directrice pénitentiaire
d’insertion et de probation, directrice adjointe de cabinet du directeur de l’administration pénitentiaire, à
Mme Quitterie Beaumont, agent contractuel, chargée de mission au cabinet du directeur de l’administration
pénitentiaire, et à M. Sébastien Stella, directeur pénitentiaire d’insertion et de probation, chef adjoint de cabinet du
directeur de l’administration pénitentiaire, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les
bons de commandes et les états de frais, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à
l’exclusion des décrets.
Art. 2. – Délégation est donnée à M. Yves Lechevallier, directeur des services pénitentiaires de classe
exceptionnelle, adjoint à la cheffe de la mission de contrôle interne, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux,
ministre de la justice, l’ensemble des actes relatifs aux affaires des services placés sous son autorité.
Art. 3. – Délégation est donnée à Mme Santine Bionda, agent contractuel, directrice de la communication, à
l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commandes et les états de frais, et
dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets.
CHAPITRE II
LE SERVICE DES MÉTIERS
Art. 4. – A la mission de lutte contre la radicalisation violente, délégation est donnée à M. Naoufel Gaied,
directeur des services pénitentiaires hors classe, chef de la mission de lutte contre la radicalisation violente, et à
Mme Véronique Pajanacci, magistrat du premier grade, adjointe au chef de la mission de lutte contre la
radicalisation violente, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de
commande et les états de frais, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion
des décrets.
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A la mission de lutte contre les violences en détention, délégation est donnée à Mme Roxane Cenat, directrice
des services pénitentiaires hors classe, cheffe de la mission de lutte contre les violences en détention à l’effet de
signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commande et les états de frais, et dans la
limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets.
Art. 5. – A la sous-direction de la sécurité pénitentiaire, délégation est donnée aux personnes ci-après
désignées, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commandes et les états
de frais, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets :
I. – A Mme Johanna David, directrice des services pénitentiaires hors classe, adjointe au sous-directeur de la
sécurité pénitentiaire.
II. – Au pôle défense et sécurité, à M. Antoine Danel, directeur des services pénitentiaires, chef du pôle.
III. – Au bureau de la prévention des risques, à M. Orlando de Oliveira, directeur des services pénitentiaires, chef
de bureau, à Mme Patricia Mariano, directrice des services pénitentiaires, adjointe au chef de de bureau, à
Mme Julie Lecamus, directrice des services pénitentiaires, cheffe de la section évaluation des publics, à
M. Maxime Boulmé, directeur des services pénitentiaires, rédacteur au pôle suivi des publics, à M. Maxime
Gilmant-Merci, directeur des services pénitentiaires, chef de la section de la protection des établissements et des
services.
IV. – Au bureau de la gestion des détentions à M. Guillaume Gras, directeur des services pénitentiaires hors
classe, chef de bureau, à Mme Flavie Rault, directrice des services pénitentiaires, adjointe au chef de bureau, à
Mme Coralie Drean, directrice des services pénitentiaires, adjointe au chef de bureau, à Mme Alice Videt Haupais,
directrice des services pénitentiaires, cheffe de la section orientation, régulation des flux et requêtes individuelles, à
M. Yann Couleau, directeur des services pénitentiaires, chef de la section régimes de détention et évaluation des
normes, à Mme Patricia Garnier, directrice des services pénitentiaires hors classe, cheffe du pôle isolement, à
Mme Florentine Geay, attachée d’administration, rédactrice, à Mme Yveline Brecy, attachée d’administration,
rédactrice, à Mme Odile Rajaoarisoa, directrice des services pénitentiaires, rédactrice, à Mme Charlène Le Viavant,
attachée d’administration, rédactrice, à Mme Zohra Zaimi, capitaine pénitentiaire, rédactrice, à M. Nicolas Lesieur,
attaché d’administration, rédacteur, à Mme Mélina Gaillard, agent contractuel, rédactrice, à Mme Juliette Gandelot,
agent contractuel, rédactrice, à Mme Kateryna Chernikova, agent contractuel, rédactrice, à Mme Flore Ollivier,
agent contractuel, rédactrice, et à Mme Alix Biecques, attachée d’administration, rédactrice.
V. – Au bureau des équipes de sécurité pénitentiaire, à M. Damien Colussi-Ledru, directeur des services
pénitentiaires, chef de bureau, à Mme Justine Gerbaud, directrice des services pénitentiaires, adjointe au chef de
bureau, à Mme Marine Fery, directrice des services pénitentiaires, cheffe de section du suivi national des équipes
régionales d’intervention et de sécurité, de la cynotechnique et de l’équipement, à Mme Auriane Carrer Mazoyer,
directrice des services pénitentiaires, cheffe de section, à Mme Rohra Gholem, attachée principale
d’administration, responsable du service national des transfèrements, à Mme Mounia Ben Mustapha, officier,
adjointe à la responsable du service national des transfèrements, à Mme Jacqueline Rollin, secrétaire
administrative, rédactrice.
Art. 6. – A la sous-direction de l’insertion et de la probation, délégation est donnée aux personnes ci-après
désignées, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commandes et les états
de frais, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets :
I. – A Mme Sandrine Rossi, directrice pénitentiaire d’insertion et de probation de classe exceptionnelle, adjointe
au sous-directeur de l’insertion et de la probation.
II. – A M. Guillaume Arandel, directeur pénitentiaire d’insertion et de probation hors classe, chargé de mission
expertise et valorisation des pratiques professionnelles.
III. – Au département des parcours de peine, à M. Romain Emelina, directeur pénitentiaire d’insertion et de
probation, chef de département, à Mme Isabelle Roy, directrice pénitentiaire d’insertion et de probation, adjointe au
chef de département, et, dans la limite des actes d’habilitation, à Mme Camille Digneau, magistrate du premier
grade, adjointe au chef de département, à Mme Jessica Tordjmann, directrice pénitentiaire d’insertion et de
probation, adjointe au chef de la section des politiques de prise en charge, à Mme Lou-Andrea Imbert, directrice
pénitentiaire d’insertion et de probation, cheffe de section de la surveillance électronique et à M. Maxime Serignac,
attaché d’administration, chef de la section des évaluations.
IV. – Au département des politiques sociales et des partenariats, à M. Charles Barbetti, administrateur de l’Etat,
chef de département, à Mme Anne-Lise Maisonneuve, directrice des services pénitentiaires hors classe, adjointe au
chef de département, à M. François-Marie Tarasconi, directeur pénitentiaire d’insertion et de probation hors classe,
adjoint au chef de département.
CHAPITRE III
LE SERVICE DE L’ADMINISTRATION
Art. 7. – A la sous-direction de l’expertise, délégation est donnée aux personnes ci-après désignées, à l’effet de
signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commandes et les états de frais, et dans la
limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets :
I. – A Mme Marie Touret, administratrice de l’Etat, adjointe au sous-directeur de l’expertise.
II. – A M. Alan Pierre, attaché principal d’administration, chargé de projet « Quali’greffes » pour la
professionnalisation, modernisation et valorisation des greffes pénitentiaires.
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III. – Au bureau de l’organisation et de la qualité de vie au travail, à M. Anthony Failler, directeur des services
pénitentiaires, chef de bureau, à M. Abélard Ndombi, directeur des services pénitentiaires, adjoint au chef de
bureau, et à M. Sébastien Dhaussy, chef des services pénitentiaires, chef de la section de l’organisation des
services.
IV. – Au bureau de l’expertise juridique, à M. Pierre Besse, magistrat du second grade, chef du bureau de
l’expertise juridique.
V. – Au bureau de la donnée, de la recherche et de l’évaluation, à Mme Florence De Bruyn, attachée principale
d’administration, adjointe au chef de bureau et à M. Stéphane Esquerre, agent contractuel, adjoint au chef de
bureau.
VI. – Au laboratoire du développement durable, de l’innovation et des bonnes pratiques, à M. Michel Daccache,
agent contractuel, chef de bureau et à Mme Gwenaëlle Le Henaff, directrice pénitentiaire d’insertion et de
probation, adjointe au chef de bureau.
Art. 8. – A la sous-direction du pilotage et du soutien des services, délégation est donnée aux personnes ci-
après désignées, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commandes et
les états de frais, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets :
I. – A M. Philippe Blosseville, directeur des services pénitentiaires hors classe, adjoint au sous-directeur du
pilotage et du soutien des services.
II. – A Mme Emmanuelle Jullien, directrice des services pénitentiaires hors classe, cheffe de la mission
ouverture des nouveaux établissements, et à M. Olivier Perrin, directeur des services pénitentiaires, adjoint à la
cheffe de la mission ouverture des nouveaux établissements.
III. – Au bureau de la synthèse, à M. Gilles Dufnerr, attaché d’administration hors classe, chef de bureau, à
M. Julien Canel, attaché d’administration, adjoint au chef de bureau.
IV. – Au bureau de la gestion déléguée, M. Thibault Nardi, agent contractuel, chef de bureau et à Mme Sabine
Dubedat, agent contractuel, adjointe au chef de bureau.
V. – Au bureau de l’immobilier, à M. Eric Besson, directeur technique, chef de bureau, à Mme Hélène Marmin,
directrice des services pénitentiaires hors classe, adjointe au chef de bureau, à Mme Carole Thirard, attachée
principale d’administration, cheffe du pôle budgétaire, juridique et domanial, et à M. Guillaume Febvet, attaché
d’administration, responsable budgétaire.
VI. – Au bureau des systèmes d’information, à Mme Hélène Lanaspeze, attachée d’administration hors classe,
cheffe de bureau, à Mme Agathe Pasquer, agent contractuel, adjointe à la cheffe de bureau.
VII. – Au bureau de la performance, à M. Rémi Bonnard, agent contractuel, chef de bureau, à M. Hervé Gay,
attaché d’administration, adjoint au chef de bureau, et, dans la limite des actes de gestion, à Mme Marlène
Dessennes, secrétaire administrative de classe normale, cheffe du pôle financier.
VIII. – A M. Patrick Gomez, agent contractuel, chef de la mission équipements et à M. Matthias Deschamps,
agent contractuel, adjoint au chef de la mission équipements.
IX. – A M. Julien Zeganadin, agent contractuel, chargé de mission pour l’innovation et la transformation
digitales.
Art. 9. – A la sous-direction des ressources humaines et des relations sociales, délégation est donnée aux
personnes ci-après désignées, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de
commandes et les états de frais, et dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion
des décrets :
I. – A M. Marc Etienvre, administrateur de l’état, adjoint au sous-directeur des ressources humaines et des
relations sociales.
II. – Au bureau du recrutement et de la formation des personnels, à M. Sébastien Guillemet, attaché principal
d’administration, adjoint à la cheffe de bureau, à Mme Romane Schutz, attachée d’administration, cheffe de la
section du recrutement, à M. Stéphane Isidore, attaché d’administration, adjoint à la cheffe de la section du
recrutement, et à Mme Juliette Karsz, agent contractuel, adjointe à la cheffe de section du recrutement.
III. – Au bureau des affaires statutaires et de l’organisation du dialogue social, à Mme Carine Kergrohen,
attachée d’administration hors classe, cheffe de bureau.
IV. – Au bureau de la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des crédits de personnels, à M. Roland
Nicodème, attaché principal d’administration, chef de bureau, et à M. Théo Ruccione, attaché principal
d’administration, adjoint au chef de bureau.
V. – Au bureau de la gestion des personnels, à Mme Véronique Rodero, attachée d’administration hors classe,
cheffe de bureau, à Mme Jeanne Krzyzaniak, attachée principale d’administration, adjointe à la cheffe de bureau, à
Mme Gina Nelhomme, attachée d’administration, cheffe de la section du personnel de surveillance, à
Mme Rokhaya Laurent, attachée d’administration, ajointe à la cheffe de la section personnels administratifs et
techniques, à Mme Karima Lorain, attachée d’administration, cheffe de la section corps de commandement et
personnels d’insertion et de probation, à Mme Magali Faussemagne, attachée d’administration, adjointe à la cheffe
de la section corps de commandement et personnels d’insertion et de probation, à Mme Corinne Laupen, attachée
d’administration, cheffe de la section retraites, congés bonifiés et dossiers transversaux, et à Mme Christelle
Goumon, attachée d’administration, adjointe à la cheffe de la section retraites, congés bonifiés et dossiers
transversaux.
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VI. – Au bureau de la gestion personnalisée des corps de direction, à M. David Creissac, attaché principal
d’administration, chef de bureau, et à M. Stéphane Quilichini, attaché d’administration, adjoint au chef de bureau.
VII. – A la mission performance et qualité de la gestion des ressources humaines, à Mme Christelle Dupuy,
attachée d’administration hors classe, cheffe de mission et à M. Bruno Rousseaux, attaché d’administration, adjoint
à la cheffe de mission.
VIII. – A M. Felipe Ayala, attaché principal d’administration, conseiller mobilité et carrières.
Art. 10. – Délégation est donnée à Mme Kedidja Yahiaoui, attachée d’administration, cheffe du pôle de
soutien de l’administration centrale, et à M. Stéphane Goslan, attaché d’administration, adjoint à la cheffe de pôle à
l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, les bons de commandes et les états de frais, et
dans la limite de leurs attributions, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS COMMUNES AUX SERVICES DE L’ADMINISTRATION CENTRALE
Art. 11. – Délégation est donnée aux personnes mentionnées aux articles 1er à 10, à l’effet de signer, dans la
limite de leurs attributions respectives, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exclusion des décrets, au nom du Premier
ministre et relevant des seules attributions devant être exercées par ce dernier à la place du garde des sceaux,
ministre de la justice, en application de l’article 2-1 du décret du 22 janvier 1959 susvisé.
CHAPITRE V
LES DIRECTIONS INTERRÉGIONALES DES SERVICES PÉNITENTIAIRES
Art. 12. – Délégation est donnée à M. Franck Linares, directeur interrégional des services pénitentiaires de
Bordeaux, à M. Guillaume Piney, directeur interrégional des services pénitentiaires de Dijon, à Mme Sophie
Bleuet, directrice interrégionale des services pénitentiaires de Lille, à M. Paul Louchouarn, directeur interrégional
des services pénitentiaires de Lyon, à M. Thierry Alves, directeur interrégional des services pénitentiaires de
Marseille, à M. Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris, à Mme Marie-Line
Hanicot, directrice interrégionale des services pénitentiaires de Rennes, à M. Renaud Seveyras, directeur
interrégional des services pénitentiaires de Strasbourg, à M. Stéphane Gély, directeur interrégional des services
pénitentiaires de Toulouse, et à Mme Muriel Guegan, directrice interrégionale des services pénitentiaires d’outre-
mer, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, l’ensemble des actes relatifs aux affaires
des services placés sous leur autorité.
Art. 13. – Les directeurs interrégionaux peuvent subdéléguer leurs signatures aux chefs d’établissements et aux
agents de la direction interrégionale placés sous leur autorité pour tout acte, arrêté, convention autre
qu’internationale dans la limite de leurs attributions.
Art. 14. – Délégation est donnée à M. Guillaume Goujot, adjoint au directeur interrégional des services
pénitentiaires de Bordeaux, à M. André Varignon, adjoint au directeur interrégional des services pénitentiaires de
Dijon, à Mme Martine Hamelot-Marié, adjointe à la directrice interrégionale des services pénitentiaires de Lille, à
Mme Sophie Bondil, adjointe au directeur interrégional des services pénitentiaires de Lyon, à M. Pierre Gadoin,
adjoint au directeur interrégional des services pénitentiaires de Marseille, à Mme Isabelle Liban, adjointe au
directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris, à M. Luc July, adjoint à la directrice interrégionale des
services pénitentiaires de Rennes, à Mme Véronique Sousset, adjointe au directeur interrégional des services
pénitentiaires de Strasbourg, et à M. Antoine Cuenot, adjoint à la directrice des services pénitentiaires d’outre-mer,
à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, l’ensemble des actes relatifs aux affaires des
services placés sous leur autorité.
Art. 15. – Délégation est donnée à M. Julien Pascal, secrétaire général à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Bordeaux, à M. Florian Chenevoy, secrétaire général à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Dijon, à Mme Amélie Guilloteau, secrétaire générale à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Lille, à M. Michaël Gilmant-Merci, secrétaire général de la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Paris, à M. Christophe Tourtois, secrétaire général à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Lyon, à M. Xavier Villeroy, secrétaire général à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Marseille, à M. Richard Ménager, secrétaire général à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Rennes, à Mme Laurence Pascot, secrétaire générale à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Strasbourg, à Mme Chloé Gardenal, secrétaire générale à la direction interrégionale des services
pénitentiaires de Toulouse, et à Mme Corinne Harlicot, secrétaire générale à la direction des services pénitentiaires
d’outre-mer, à l’effet de signer, au nom du garde des sceaux, ministre de la justice, l’ensemble des actes relatifs aux
affaires des services placés sous leur autorité.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS FINALES
Art. 16. – L’arrêté du 3 juin 2024 portant délégation de signature (direction de l’administration pénitentiaire) et
l’arrêté du 14 juin 2024 modifiant l’arrêté du 3 juin 2024 portant délégation de signature (direction de
l’administration pénitentiaire) sont abrogés.
Art. 17. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Décret no 2024-646 du 28 juin 2024 modifiant le décret no 2012-103 du 27 janvier 2012 relatif à
l’utilisation des ressources issues de la taxe instituée par l’article 1519 B du code général des
impôts
NOR : TREM2415044D
1o Le II est supprimé ;
2o Le III devient le II.
Art. 2. – Le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires est chargé de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 28 juin 2024.
GABRIEL ATTAL
Par le Premier ministre :
Le ministre de la transition écologique
et de la cohésion des territoires,
CHRISTOPHE BÉCHU
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 119
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 juin 2024 modifiant l’arrêté du 20 juillet 2023 créant un régime national de gestion
pour la pêche professionnelle du concombre de mer (Cucumaria frondosa) dans les eaux sous
souveraineté ou juridiction française au large des côtes de Saint-Pierre-et-Miquelon
NOR : TREM2416922A
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la
mer et de la biodiversité,
Vu le livre IX du code rural et de la pêche maritime, les titres II et V, et en particulier son article R. 954-9 relatif
à la gestion et la conservation des ressources halieutiques dans les eaux territoriales et la zone économique de
Saint-Pierre et Miquelon ;
Vu l’arrêté du 20 juillet 2023 créant un régime national de gestion pour la pêche professionnelle du concombre
de mer (Cucumaria frondosa) dans les eaux sous souveraineté ou juridiction française au large des côtes de Saint-
Pierre-et-Miquelon ;
Vu l’avis de l’IFREMER du 5 juin 2024 ;
Considérant la nécessité d’assurer une gestion durable de la ressource halieutique et un contrôle régulier des
débarquements,
Arrête :
Art. 1 . – Il est créé deux zones réglementant l’exercice de la pêche du concombre de mer (Cucumaria
er
frondosa) dans les eaux maritimes de la zone économique exclusive de la France au large de Saint-Pierre-et-
Miquelon, et à l’extérieur d’une bande de 3 milles marins mesurée à partir des lignes de base. Ces zones sont
définies comme suit :
– la zone 1 comprend la partie Nord des eaux maritimes délimitées par la ligne brisée passant par les quatre
points suivants (système géodésique WGS 84) :
Point A : 46°31ʹ19ʺ/56°47ʹ59ʺ
Point B : 46°31ʹ15ʺ/56°28ʹ54ʺ
Point C : 46°42ʹ03ʺ/56°28ʹ48ʺ
Point D : 46°41ʹ19ʺ/55°55ʹ25ʺ
– la zone 2 comprend la partie Sud des eaux maritimes délimitées par la ligne brisée passant par les quatre
points délimitant la zone 1.
Art. 2. – Dans les eaux sous souveraineté ou juridiction française de la sous-division 3Ps de l’Organisation des
pêches de l’Atlantique du Nord-Ouest (OPANO), il est fixé pour l’année 2024 un total admissible de captures
(TAC) de concombre de mer (Cucumaria frondosa) de 2 260 tonnes en poids vif.
Ce TAC est réparti comme suit selon les zones définies à l’article 1er du présent arrêté :
Le total de captures autorisées pour l’année 2024 est fixé à 160 tonnes en poids vif en zone 1.
Le total de captures autorisées pour l’année 2024 est fixé à 2100 tonnes en poids vif en zone 2.
La détermination du TAC doit permettre d’atteindre progressivement l’objectif d’une exploitation durable du
stock, conformément aux avis scientifiques émis par l’IFREMER.
En cas de menace grave pour l’état du stock, les totaux de captures ci-dessus pourront être modifiés.
Art. 3. – La pêche est ouverte aux navires titulaires d’une autorisation du 1er juin au 31 décembre 2024.
Les armateurs titulaires d’une autorisation définissent une programmation indicative de leur activité de pêche
sous forme de calendrier qu’ils transmettent aux services de la direction des territoires, de l’alimentation et de la
mer (DTAM) en début de saison.
Art. 4. – La taille minimale de capture du concombre de mer est fixée à 100 millimètres, corps contracté.
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Art. 5. – La consommation du TAC fait l’objet d’un suivi régulier durant la campagne de manière à prévenir
tout dépassement. La pêche est fermée lorsque la quantité de pêche autorisée est atteinte.
Art. 6. – Les marées ne doivent pas excéder une durée de 48 heures entre le départ et le retour au port, et le
débarquement des quantités pêchées doit s’effectuer dans les meilleurs délais.
Art. 7. – Il est interdit de pêcher à la fois en zone 1 et en zone 2 au cours d’une même marée.
Art. 8. – Les navires titulaires d’une autorisation de pêche ont obligation d’informer le service des affaires
maritimes et portuaires de la DTAM de leur heure de débarquement. Si le débarquement a lieu entre 9 heures et
17 heures, le préavis doit être donné trois heures à l’avance. Si le débarquement a lieu en dehors des horaires
précités, le préavis doit être donné douze heures à l’avance.
Art. 9. – Le débarquement et le transbordement du concombre de mer ne peuvent être effectués que dans le
port de Saint-Pierre et Miquelon.
Art. 10. – La pêche du concombre de mer au moyen d’arts traînants n’est pas autorisée dans la zone en deçà
des 3 milles marins.
Art. 11. – Le directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture et le préfet, représentant
de l’Etat dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 20 juin 2024.
Pour le ministre et par délégation,
La cheffe du service pêche maritime
et aquaculture durables,
A. DARPEIX-VAN TONGEREN
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TEXTES GÉNÉRAUX
l’ensemble des bâtiments, cours et jardins occupés par les ministères sis au 244 et 246, boulevard Saint-Germain et
au 40, rue du Bac, 75007 Paris.
La zone protégée correspond aux locaux délimités par un trait de couleur rouge sur le plan annexé au présent
arrêté et non publié.
Art. 2. – La zone protégée mentionnée à l’article 1er est matérialisée sur le périmètre de la zone de façon
explicite par la mise en place de pancartes régulièrement placées portant la mention : « zone protégée, interdiction
de pénétrer sans autorisation sous peine de poursuites (articles 413-7 et 413-8 du code pénal) ».
Art. 3. – Le haut fonctionnaire de défense et de sécurité est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié, sans son annexe, au Journal officiel de la République française.
Fait le 21 juin 2024.
Pour le ministre et par délégation :
Le secrétaire général,
G. LEFORESTIER
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TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 25 juin 2024,
l’Association interdépartementale d’information sur le logement de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort est
agréée sur le fondement de l’article L. 366-1 du code de la construction et de l’habitation.
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 26 juin 2024 modifiant l’arrêté du 23 novembre 2023 portant modification de l’arrêté
du 29 mai 2009 relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres (dit
« arrêté TMD »)
NOR : TREP2415489A
Vu l’arrêté du 29 mai 2009 modifié relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres (dit
« arrêté TMD ») ;
Vu l’arrêté du 23 novembre 2023 portant modification de l’arrêté du 29 mai 2009 relatif aux transports de
marchandises dangereuses par voies terrestres (dit « arrêté TMD ») ;
Vu l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire du 12 juin 2024 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques du 25 juin 2024,
Arrête :
Art. 1 . – L’arrêté du 23 novembre 2023 susvisé est modifié conformément aux articles 2 à 4 du présent arrêté.
er
»;
b) Dans le sous-tableau « Ile-de-France », sont supprimées les trois lignes suivantes :
«
Port de Longueuil-Sainte-Marie Oise Du PK 080,200 au PK 080,200
»;
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TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 14 juin 2024 modifiant l’arrêté du 9 mars 2020 modifié fixant la liste des certifications
antérieurement inscrites à l’annexe II-1 de l’article A. 212-1 du code du sport permettant
l’encadrement des activités physiques ou sportives contre rémunération et modifiant le code
du sport (partie réglementaire : arrêtés)
NOR : SPOV2416949A
»
est remplacée par la ligne suivante :
«
Sous l’autorité :
– d’un titulaire d’une certification professionnelle d’encadrement des activités
physiques ou sportives en voile de niveau 4 ou supérieur ; ou
– d’un titulaire d’une certification professionnelle d’encadrement des activités
physiques ou sportives de niveau 4 minimum et d’un CQP « initiateur voile » ;
CQP « initiateur voile », délivré jusqu’au Animation et initiation de la voile. ou
18 décembre 2023. – d’un ou plusieurs superviseur(s) technique(s) et pédagogique(s) bénéficiant
d’une dérogation délivrée par la Fédération française de voile après avis
conforme de la commission ad hoc.
Cette autorité s’exerce sur un nombre maximal de 10 titulaires du CQP et dans la
limite de 140 pratiquants.
Dans la limite de 60 milles nautiques pour l’activité croisière.
».
Art. 2. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 14 juin 2024.
Pour la ministre et par délégation :
La directrice des sports,
F. BOURDAIS
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MESURES NOMINATIVES
PREMIER MINISTRE
Par décret en date du 29 juin 2024, M. Didier LE MOINE, ingénieur général des mines, est nommé délégué
interministériel adjoint aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques, à compter du 1er juillet 2024.
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MESURES NOMINATIVES
PREMIER MINISTRE
Par arrêté du Premier ministre en date du 21 juin 2024, M. Gaël DETTWILER, commissaire en chef
de 1re classe, est renouvelé dans l’emploi de sous-directeur des ressources humaines du service de l’administration
générale au sein du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, à compter du 1er septembre 2024,
pour une durée de trois ans.
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MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 28 juin 2024, M. Akilles LOUDIERE, ingénieur en chef des
mines, en disponibilité pour convenances personnelles depuis le 1er avril 2014, est réintégré, pour ordre, dans le
corps des ingénieurs des mines à l’expiration de ses droits, soit au 1er avril 2024, et radié des cadres à la même date.
M. Akilles LOUDIERE est astreint au remboursement des frais supportés par l’Etat pour assurer son entretien et
sa formation dans les conditions fixées par les dispositions du décret no 70-323 du 13 avril 1970 relatif au
remboursement des frais de scolarité par certains élèves de l’Ecole polytechnique.
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MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 24 juin 2024, est nommé responsable ministériel aux normes à compter du 1er septembre 2024 :
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique en date
du 28 juin 2024, Mme Hélène PELOSSE, inspectrice générale des finances, est nommée médiatrice des ministères
économiques et financiers, à compter du 15 septembre 2024, pour une durée de trois ans, en remplacement de
M. Christophe BAULINET, appelé à d’autres fonctions.
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MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique, chargé des comptes publics, en date du 28 juin 2024, M. Bruno PATIER, adjoint au sous-directeur de
la 4e sous-direction de la direction du budget, est nommé membre suppléant du conseil d’administration de
l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France en qualité de représentant du ministre du chargé du budget, en
remplacement de M. Ulric de LA BATUT.
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MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 28 juin 2024, Mme Élise VALETOUX, administratrice des services de l’Assemblée
nationale, est nommée sous-directrice de la fiscalité des personnes au sein de la direction de la législation fiscale à
la direction générale des finances publiques, à l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et
de la souveraineté industrielle et numérique, à compter du 1er juillet 2024, pour une durée de trois ans, avec une
période probatoire de six mois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 28 juin 2024, M. Emmanuel BETRY, administrateur de l’Etat du deuxième grade, est
renouvelé dans l’emploi de sous-directeur du diagnostic et des prévisions au sein du service des politiques
macroénomiques et des affaires européennes, à la direction générale du Trésor, à l’administration centrale du
ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, pour une durée d’un an, à
compter du 1er septembre 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique en date du 28 juin 2024, Mme Katy NARCY, ingénieure générale de classe normale des ponts, des eaux
et des forêts, est renouvelée dans l’emploi de sous-directrice en charge de la sous-direction « stratégie et expertises
de l’immobilier de l’Etat » à la direction de l’immobilier de l’Etat de la direction générale des finances publiques, à
l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique,
pour une durée de trois ans, à compter du 16 août 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 28 juin 2024,
Mme Isabelle SENDRANÉ, directrice départementale adjointe des territoires des Hautes-Pyrénées, est renouvelée
dans ses fonctions, à compter du 17 août 2024, pour une durée d’un an.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 28 juin 2024, M. Eric
MULLER, ingénieur divisionnaire de l’agriculture et de l’environnement, est nommé directeur départemental
adjoint des territoires de la Vienne, pour une durée de quatre ans, avec une période probatoire de six mois, à
compter du 19 août 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’intérieur et des outre-mer en date du 28 juin 2024, M. François-
Régis BERTAUD DU CHAZAUD, administrateur principal des affaires maritimes, est nommé directeur
départemental adjoint des territoires et de la mer, délégué à la mer et au littoral de la Vendée, à compter
du 1er septembre 2024, pour une durée de quatre ans, avec une période probatoire de six mois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 4 juin 2024 fixant la liste des personnes autorisées à exercer en France la profession de
médecin dans la spécialité « médecine générale » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi
no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : TSSN2418125A
Par arrêté du ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et
de la prévention, en date du 4 juin 2024 est autorisée à exercer en France la profession de médecin dans la
spécialité « médecine générale » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé
publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale
pour 2007 modifiée, la personne dont le nom suit :
M. KONARE (N’Golo), né le 18 mai 1983 à Dakar (Sénégal).
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté de la ministre du travail, de la santé et des solidarités en date du 20 juin 2024, est nommée membre de
la commission professionnelle consultative « services aux entreprises » en qualité de représentante du ministre
chargé de l’emploi, sur proposition de la délégation générale à l’emploi et à la formation profession
nelle (DGEFP) :
Mme Aurore AUGÉ, membre titulaire, en remplacement de Mme Alexandra CHOL.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et
de la prévention, en date du 26 juin 2024, M. BUGDADI (Abdulgadir, Faisal, A) né le 3 novembre 1986 à
Manchester (Grande-Bretagne), est autorisé à exercer temporairement la médecine dans la spécialité
« neurochirurgie » en qualité de praticien contractuel, au sein du service de neurochirurgie, dirigé par le docteur
Caroline Leguerinel – Hôpital Fondation Albert de Rothschild, dans les conditions prévues à son contrat de travail
et sous réserve de son inscription au tableau de l’ordre des médecins.
Cette autorisation temporaire d’exercice, d’une durée de deux ans prendra effet à compter de la date fixée par la
convention d’accueil mentionnée à l’annexe 2 de l’arrêté du 19 mars 2018 fixant la procédure de délivrance de
l’autorisation temporaire d’exercice de la médecine, de la chirurgie dentaire ou de la pharmacie et le modèle de
convention d’accueil mentionnée à l’article R. 4111-35 du code de la santé publique.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 26 juin 2024 portant modification de l’arrêté du 17 juin 2024 fixant la liste des personnes
autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité « médecine
générale » en application des dispositions du B du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : TSSN2418070A
Par arrêté du ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et
de la prévention, en date du 26 juin 2024, l’arrêté du 17 juin 2024 fixant la liste des personnes autorisées à exercer
en France la profession de médecin dans la spécialité « médecine générale » en application des dispositions du B
du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007
est modifié comme suit :
Au lieu de lire :
« M. AL SAMAWI (Sulaiman, Ahmed, Hussein), né le 1er janvier 1991 à Albaidha (Yémen). »,
lire :
« M. AL SAMAWI (Sulaiman), né le 1er janvier 1991 à Albaidha (Yémen). »
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 28 juin 2024 portant modification de l’arrêté du 17 novembre 2022 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité « hépato-
gastro-entérologie » en application des dispositions du B du IV de l’article 83 de la loi
no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : TSSN2418147A
Par arrêté du ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et
de la prévention, en date du 28 juin 2024, l’arrêté du 17 novembre 2022 fixant la liste des personnes autorisées à
exercer en France la profession de médecin dans la spécialité « hépato-gastro-entérologie » en application des
dispositions du B du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité
sociale pour 2007 modifiée est modifiée comme suit :
Au lieu de :
« Mme AOUNI (Yosra), épouse ALHIBRI, née le 8 février 1981 à Grenoble (France). »,
lire :
« Mme AOUNI (Yosra), épouse ALHIBRI, née le 2 août 1981 à Grenoble (France). »
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 28 juin 2024 portant modification de l’arrêté du 22 avril 2024 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« anesthésie-réanimation » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de
la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : TSSN2418149A
Par arrêté du ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et
de la prévention, en date du 28 juin 2024, l’arrêté du 22 avril 2024 fixant la liste des personnes autorisées à exercer
en France la profession de médecin dans la spécialité « anesthésie-réanimation » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 est modifiée comme suit :
Au lieu de :
« Mme DIMASSI (Meriem), née le 9 août 1988 à Tunis (Tunisie). »,
lire :
« Mme DIMASSI (Meriem), épouse SILINI, née le 8 septembre 1988 à Tunis (Tunisie). »
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 28 juin 2024 portant modification de l’arrêté du 22 avril 2024 fixant la liste des
personnes autorisées à exercer en France la profession de médecin dans la spécialité
« anesthésie-réanimation » en application des dispositions de l’article L. 4111-2 (I) du code de
la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640 du 21 décembre 2006 de
financement de la sécurité sociale pour 2007 modifiée
NOR : TSSN2418150A
Par arrêté du ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et
de la prévention, en date du 28 juin 2024, l’arrêté du 22 avril 2024 fixant la liste des personnes autorisées à exercer
en France la profession de médecin dans la spécialité « anesthésie-réanimation » en application des dispositions de
l’article L. 4111-2 (I) du code de la santé publique et du IV de l’article 83 de la loi no 2006-1640
du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 est modifiée comme suit :
Au lieu de :
« M. BOU GEBRAYEL (Wissam), né le 8 décembre 1991 à Beit Merry (Liban) »,
lire :
« M. BOU GEBRAYEL (Wissam), né le 12 août 1991 à Beit Merry (Liban) ».
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et
numérique et de la ministre du travail, de la santé et des solidarités en date du 28 juin 2024, M. Jean-Baptiste
FROSSARD, inspecteur des affaires sociales de 2e classe, est nommé directeur de projet (groupe III) chargé du
comité de filière petite enfance et du service public de la petite enfance auprès du directeur de la sécurité sociale, à
l’administration centrale du ministère du travail, de la santé et des solidarités, à compter du 1er juillet 2024, pour
une période de trois ans, avec une période probatoire de six mois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire en date du 26 juin 2024, sont nommés
membres de la commission nationale de discipline :
M. François JANEX, directeur d’un centre régional de la propriété forestière, en qualité de titulaire ;
M. Arnaud GUYON et Mme Anne-Laure SOLEILHAVOUP, en qualité de suppléants.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 juin 2024, vu l’avis du Conseil supérieur de la
magistrature lors de sa séance du 5 juin 2024, Mme Cécile PASCAL, magistrate du second grade placée en
position de congé parental, est nommée juge d’instruction au tribunal judiciaire de Saint-Etienne, à compter
du 27 août 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 juin 2024, Mme Clotilde HETIER-NOEL, magistrate du
premier grade, est maintenue en position de détachement dans le corps des magistrats des tribunaux administratifs
et des cours administratives d’appel, afin d’exercer les fonctions de première conseillère, pour une durée de deux
ans, à compter du 1er septembre 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 juin 2024, M. Christophe PERRUAUX, magistrat hors-
hiérarchie, est maintenu en position de détachement auprès du ministère de l’économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, pour exercer les fonctions de directeur de l’Office national anti-fraude, pour
une durée de trois ans, à compter du 15 juillet 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 juin 2024, Mme Pascale ACHOUR, première conseillère
au tribunal administratif de Nîmes, est nommée présidente du corps des magistrats des tribunaux administratifs et
des cours administratives d’appel, dans les fonctions de présidente de chambre à la Cour nationale du droit d’asile,
à compter du 1er septembre 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par décret du Président de la République en date du 28 juin 2024, il est mis fin au maintien en activité en
application de l’article L. 133-7-1 du code de justice administrative, de Mme Marie-Françoise GUILHEMSANS,
conseillère d’Etat, à compter du 14 octobre 2024.
Mme Marie-Françoise GUILHEMSANS, conseillère d’Etat, est admise à faire valoir ses droits à la retraite à
compter de la même date.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 20 juin 2024, est désignée pour compléter la
première liste nominative des assesseurs des tribunaux pour enfants et exercer leur fonction jusqu’au 31 décem
bre 2025 dans la juridiction ci-dessous :
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 21 juin 2024 :
Mme BÉCHONNET (Danielle, Régine), épouse HURGON, greffière de tribunal de commerce, titulaire de
l’office de greffier du tribunal de commerce d’Aurillac (Cantal), a pour projet d’exercer son droit de présentation
pour un prix de 550 000 (cinq cent cinquante mille) euros.
Les dossiers de candidature doivent être adressés, sous pli personnel et confidentiel, à l’attention de
Me Danielle BÉCHONNET, greffe du tribunal de commerce d’Aurillac, 21, place du Square, 15000 Aurillac, par
lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou tout autre moyen permettant d’en assurer la réception.
La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 10 août 2024.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 24 juin 2024 portant désignation d’assesseurs des tribunaux pour enfants
(deuxième liste du territoire hexagonal)
NOR : JUSF2414828A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 24 juin 2024, sont désignés pour compléter la
deuxième liste nominative des assesseurs des tribunaux pour enfants et exercer leur fonction jusqu’au 31 décem
bre 2027 dans la juridiction ci-dessous :
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 24 juin 2024 portant désignation d’assesseurs des tribunaux pour enfants
(deuxième liste du territoire hexagonal)
NOR : JUSF2415034A
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 24 juin 2024, est désigné pour compléter la
deuxième liste nominative des assesseurs des tribunaux pour enfants et exercer sa fonction jusqu’au 31 décem
bre 2027 dans la juridiction ci-dessous :
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 25 juin 2024, Mme Sybille MAREUSE, première
conseillère du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, en service
détaché, est réintégrée dans son corps d’origine, à compter du 15 septembre 2024.
A la même date, Mme Sybille MAREUSE est affectée au tribunal administratif de Paris.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 25 juin 2024, M. Damien VÉRISSON, premier
conseiller du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, en service
détaché, est réintégré dans son corps d’origine, à compter du 1er octobre 2024.
A la même date, M. Damien VÉRISSON est affecté à la cour administrative d’appel de Douai.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 25 juin 2024, M. Alexandre LOMBARD, premier
conseiller du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, en disponibilité
pour convenances personnelles, est réintégré dans son corps d’origine, à compter du 15 mai 2024.
A la même date, M. Alexandre LOMBARD est affecté au tribunal administratif d’Orléans.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 25 juin 2024, M. Gautier TRÉBUCHET, premier
conseiller du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, en service
détaché, est réintégré dans son corps d’origine, à compter du 2 octobre 2024.
A la même date, M. Gautier TRÉBUCHET, est affecté au tribunal administratif de Marseille.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du vice-président du Conseil d’Etat en date du 25 juin 2024, Mme Samira TAHIRI, première
conseillère du corps des magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel, en service
détaché, est réintégrée dans son corps d’origine, à compter du 1er septembre 2024.
A la même date, Mme Samira TAHIRI, est affectée au tribunal administratif de Montreuil.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 juin 2024 :
M. Marc-Antoine BELAUD-ROTUREAU, professeur de cytogénétique et biologie cellulaire au centre
hospitalier universitaire de Rennes, est reconduit, pour une durée de trois ans, dans ses fonctions au sein du comité
chargé l’autorité de contrôle du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) ;
M. Yves PASCAL, directeur de projets systèmes d’information de crise au ministère de la santé et de la
prévention, est nommé, pour une durée de trois ans, au sein du comité chargé d’assister l’autorité de contrôle du
fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 27 juin 2024 :
Il est mis fin aux fonctions de Mme GUILLET (Amanda, Cindy) en qualité de notaire salariée au sein de l’office
de notaire dont est titulaire la société civile professionnelle « Laurent PERILLAUD - Fabrice GEOFFROY,
Notaires associés, société civile professionnelle titulaire d’un office notarial » à la résidence de Ruffec (Charente).
Mme GUILLET (Amanda, Cindy) est nommée notaire associée, membre de la société civile professionnelle
« Christine SOURDILLE-RENAUD et Alexandre RESLINGER, Notaires associés d’une société civile
professionnelle titulaire d’un Office Notarial », titulaire d’un office de notaire à la résidence de Montluçon (Allier).
Le retrait de Mme RENAUD (Christine, Solange), épouse SOURDILLE, notaire associée, membre de la société
civile professionnelle « Christine SOURDILLE-RENAUD et Alexandre RESLINGER, Notaires associés d’une
société civile professionnelle titulaire d’un Office Notarial », est accepté.
La dénomination sociale de la société civile professionnelle « Christine SOURDILLE-RENAUD et Alexandre
RESLINGER, Notaires associés d’une société civile professionnelle titulaire d’un Office Notarial » est ainsi
modifiée : « Alexandre RESLINGER et Amanda GUILLET, Notaires associés d’une société civile professionnelle
titulaire d’un Office Notarial ».
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Par arrêté du Premier ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 28 juin 2024,
M. Benoît BELVALETTE, directeur des services de la protection judiciaire de la jeunesse de classe exceptionnelle,
est nommé inspecteur de la justice (groupe II), pour une durée de cinq ans, à compter du 1er septembre 2024, avec
une période probatoire de six mois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Arrêté du 28 juin 2024 portant nomination d’un inspecteur de la justice (groupe II)
(inspection générale de la justice)
NOR : JUST2414276A
Par arrêté du Premier ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 28 juin 2024,
Mme Christelle MAROT, directrice des services de greffe judiciaires hors classe, est nommée inspectrice de la
justice (groupe II), pour une durée de cinq ans, à compter du 1er septembre 2024, avec une période probatoire de six
mois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 28 juin 2024,
M. Emmanuel LEBRUN-DAMIENS, administrateur de l’Etat du deuxième grade, est nommé chef de service à
l’administration centrale du ministère de l’Europe et des affaires étrangères pour exercer les fonctions de directeur
de la diplomatie culturelle, éducative, scientifique et universitaire, à compter du 2 septembre 2024, pour une durée
de trois ans, avec une période probatoire de six mois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 28 juin 2024,
M. Raphaël TRANNOY, administrateur de l’Etat du deuxième grade, est renouvelé dans ses fonctions de chef de
service à l’administration centrale du ministère de l’Europe et des affaires étrangères pour exercer les fonctions de
chef du service des conventions, des affaires civiles et de l’entraide judiciaire, à compter du 6 septembre 2024 pour
une durée de trois ans.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par arrêté du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires en date du 26 juin 2024, est
nommé membre du conseil d’administration de Météo-France en qualité de représentant de l’Etat :
MESURES NOMINATIVES
Arrêté du 28 juin 2024 portant nomination d’un inspecteur du groupe II de conseiller juridique
du chef du service de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable
NOR : TREK2417267A
Par arrêté du Premier ministre en date du 28 juin 2024, M. Pierre VAISS est nommé dans l’emploi d’inspecteur
du groupe II à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable au ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires, à compter du 1er juillet 2024, pour une durée de cinq ans, avec une
période probatoire de six mois.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 119
MESURES NOMINATIVES
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 28 juin 2024, est approuvée l’élection par l’Académie
nationale de médecine de Mme Martine GILARD en qualité de membre titulaire dans la 1re division, médecine et
spécialités médicales, en remplacement de M. Gilles BOUVENOT, nommé membre titulaire émérite.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 119
MESURES NOMINATIVES
Par décret en date du 28 juin 2024, sont nommés membres du conseil d’administration de l’Institut français de
recherche pour l’exploitation de la mer :
M. Oudi SERVA, en qualité de représentant titulaire du ministre chargé de l’outre-mer ;
M. Loïc BIWAND, en qualité de représentant suppléant du ministre chargé de l’outre-mer.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 119
radioélectrique pour l’édition d’un service de télévision à vocation locale diffusé en clair par voie hertzienne
terrestre, à temps complet et en haute définition sur les zones de Strasbourg et Mulhouse dénommé BFM Alsace est
abrogée.
Art. 2. – La présente décision sera notifiée à la société BFM ALSACE et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 27 juin 2024.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 119
METROPOLE à utiliser une ressource radioélectrique pour la diffusion par voie hertzienne terrestre du service de
télévision à vocation locale dénommé BFM LYON METROPOLE dans la zone de Villefranche-sur-Saône - Lyon
– Vienne est abrogée.
Art. 2. – La décision no 2021-873 du 28 juillet 2021 autorisant la société BFM LYON METROPOLE à utiliser
une ressource radioélectrique pour la diffusion par voie hertzienne terrestre en clair et en haute définition du service
de télévision à vocation locale dénommé BFM LYON METROPOLE dans la zone de Lyon est abrogée.
Art. 3. – La présente décision sera notifiée à la société BFM LYON METROPOLE et publiée au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 juin 2024.
Pour l’Autorité de régulation
de la communication audiovisuelle et numérique :
Le président,
R.-O. MAISTRE
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 119
Art. 2. – Un dossier élaboré par le maître d’ouvrage, en lien avec la commission particulière du débat public,
répondant à l’ensemble des enjeux économiques, sociaux et environnementaux et accessible à tous sera présenté à
la Commission nationale avant l’ouverture du débat.
Art. 3. – La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait le 5 juin 2024.
Le président,
M. PAPINUTTI
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 119
Avis et communications
PREMIER MINISTRE
Avis de vacance
d’un emploi de sous-directeur
NOR : PRMG2417597V
Conditions d’emploi
Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation est de trois ans maximum, renouvelable une fois. La période probatoire est fixée à six
mois.
L’emploi de sous-directeur est classé, selon l’arrêté du 23 novembre 2022, dans le 3e niveau des emplois
supérieurs de la fonction publique d’Etat.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi.
Elle comprend :
– une partie brute comprise entre 41 824 € et 81 935 € annuel. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de
l’emploi est un fonctionnaire sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire ;
– une part variable brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de l’emploi dont le maximum
réglementaire est de 77 000 € bruts annuels.
A cette rémunération pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant traduit l’atteinte des
résultats, la manière de servir et l’engagement professionnel. Il est versé en une seule fois.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat ainsi que l’arrêté du 31 décembre 2019 fixant les
modalités de recrutement des emplois de direction au ministère chargé de l’éducation nationale et au ministère
chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Concernant l’emploi de sous-directeur et conformément à l’arrêté du 31 décembre 2019 susmentionné :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du MENJ, du MSJOP et du MESR ;
– l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est le directeur général des ressources humaines.
– un chef de service au sein de la direction générale des ressources humaines, adjoint au DGRH ;
– un membre du service de la politique de l’encadrement supérieur.
Information des candidats non retenus :
Les candidats non retenus en sont informés à l’issue de la procédure.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux sous-directeurs. Les personnes n’ayant pas la qualité
de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à
l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des ressources humaines dans la
fonction publique.
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonction.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué
préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement
à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en
application du code général de la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique d’Etat.
Arrêté du 31 décembre 2019 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère chargé de
l’éducation nationale et au ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application pour certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte
des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveau des emplois relevant du décret no 2022- 1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicable à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 119
Avis et communications
PREMIER MINISTRE
NOR : PRMG2417600V
Conditions d’emploi
Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation est de trois ans maximum, renouvelable une fois. La période probatoire est fixée à six
mois.
L’emploi de sous-directeur est classé, selon l’arrêté du 23 novembre 2022, dans le 3e niveau des emplois
supérieurs de la fonction publique d’Etat.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi.
Elle comprend :
– une partie brute comprise entre 41 824 € et 81 935 € annuel. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de
l’emploi est un fonctionnaire sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire ;
– une part variable brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de l’emploi dont le maximum
réglementaire est de 77 000 € bruts annuels.
A cette rémunération pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant traduit l’atteinte des
résultats, la manière de servir, ainsi que l’engament professionnel. Il est versé en une seule fois.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat ainsi que l’arrêté du 31 décembre 2019 fixant les
modalités de recrutement des emplois de direction au ministère chargé de l’éducation nationale et au ministère
chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Concernant l’emploi de sous-directeur et conformément à l’arrêté du 31 décembre 2019 susmentionné :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du MENJ, du MSJOP et du MESR ;
– l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est le directeur général des ressources humaines.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux sous-directeurs. Les personnes n’ayant pas la qualité
de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à
l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des ressources humaines dans la
fonction publique.
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration de situation patrimoniale ni à une déclaration d’intérêts
préalable à la prise de fonction.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années
qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué
préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement
à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en
application du code général de la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique d’Etat.
Arrêté du 31 décembre 2019 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère chargé de
l’éducation nationale et au ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application pour certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte
des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveau des emplois relevant du décret no 2022- 1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicable à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 119
Avis et communications
PREMIER MINISTRE
Conditions d’emploi
Les conditions d’emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat.
La durée d’occupation est de trois ans, renouvelable une fois. La période probatoire est fixée à six mois.
L’emploi de chef de service est classé, selon l’arrêté du 23 novembre 2022, dans le 3e niveau des emplois
supérieurs de la fonction publique d’Etat. La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de
l’emploi.
Elle comprend :
– une partie brute comprise entre 41 824 € et 81 935 € annuel. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de
l’emploi est un fonctionnaire sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire.
Pour les personnels n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du
niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir ;
– une part variable brute dépendante des fonctions, des sujétions et de l’expertise de l’emploi dont le maximum
réglementaire est de 77 000 € bruts annuels.
A cette rémunération pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant traduit l’atteinte des
résultats, la manière de servir et l’engagement professionnel. Il est versé en une seule fois.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat ainsi que l’arrêté du 31 décembre 2019 fixant les
modalités de recrutement des emplois de direction au ministère chargé de l’éducation nationale, de la jeunesse et
des sports et au ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Concernant l’emploi de chef de service et conformément à l’arrêté du 31 décembre 2019 susmentionné :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du MENJ, du MSJOP et du MESR ;
– l’autorité dont relève l’emploi à pourvoir est le directeur général des ressources humaines.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de chef de service suivront, dans les six mois à
compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux chefs de service. Les personnes n’ayant pas la qualité
de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à
l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des ressources humaines dans la
fonction publique.
Déontologie
L’accès à cet emploi est soumis à une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination, prévue au code
général de la fonction publique.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à
la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le
référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application du
code général de la fonction publique.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique d’Etat.
Arrêté du 31 décembre 2019 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère chargé de
l’éducation nationale et au ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application pour certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte
des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveau des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicable à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 119
Avis et communications
Un emploi de directeur départemental adjoint de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) de la Vendée
sera prochainement vacant.
Intérêt du poste
Aux côtés du directeur, qu’il seconde et supplée, le directeur départemental adjoint exerce ses compétences sur
l’ensemble du périmètre d’intervention de la direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités, qui
regroupe 85 agents. Il contribue à la définition des stratégies et au pilotage de la structure. Il décline la feuille de
route du préfet et contribue au déploiement des autres politiques publiques dans un objectif transversal.
Conformément aux dispositions du décret no 2020-1545 du 9 décembre 2020 relatif à l’organisation et aux
missions des directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) et des
directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP),
la DDETS est sous l’autorité hiérarchique du préfet de département, à l’exception des actions de contrôle de la
législation du travail exercées sous l’autorité du DREETS comme des actions relevant des pouvoirs propres. La
DREETS et la DREAL, dans une moindre mesure, assurent le pilotage, l’animation et la coordination régionale des
politiques qui leur sont confiées et dont la mise en œuvre relève de la DDETS.
Missions
Les missions de la DDETS sont définies à l’article 4 du décret no 2020-1545 du 9 décembre 2020 relatif à
l’organisation et aux missions des directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, des
directions départementales de l’emploi, du travail et des solidarités et des directions départementales de l’emploi,
du travail, des solidarités et de la protection des populations.
La DDETS assure le déploiement des politiques publiques visant à :
– l’effectivité du droit du travail dans toutes ses composantes ;
– le développement de l’emploi, l’accompagnement des mutations économiques et la sécurisation des mobilités
professionnelles ;
– l’accompagnement du développement économique et social des entreprises et des territoires par la réponse
aux besoins en recrutements et en compétences des entreprises ;
– la veille économique sur l’emploi et sur les relations individuelles et collectives du travail ;
– le développement de l’insertion professionnelle des personnes menacées d’exclusion ;
– la déclinaison locale des politiques d’urgence sociale, d’hébergement et d’accès au logement des personnes
sans abri ou risquant de l’être, des politiques sociales liées au logement et de la prévention des expulsions
locatives ;
– la déclinaison locale des politiques de protection des personnes (notamment conseil médical ; majeurs
protégés ; pupilles de l’Etat ; gens du voyage) ;
– la mise en œuvre de la politique de la ville ;
– l’animation des politiques interministérielles d’intégration des réfugiés ;
– l’animation de la politique interministérielle de lutte contre la pauvreté.
Le directeur départemental adjoint appuie également le directeur départemental dans la réalisation des missions
suivantes, dans le cadre d’une subdélégation de signature et d’ordonnancement secondaire sur l’ensemble des
champs de compétences de la DDETS :
– la mise en œuvre à l’échelle départementale des orientations stratégiques nationales définies par les ministres
et déclinées au niveau régional ainsi que le pilotage, la coordination et l’évaluation de l’action de l’Etat au
niveau territorial dans le domaine des politiques publiques dont il a la charge ;
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 119
– la direction des services placés sous sa responsabilité : fixation des objectifs, organisation et répartition des
moyens, évaluation des résultats et de la performance ;
– la concertation avec les services de l’Etat, les collectivités territoriales, les entreprises, les associations, les
organisations socioprofessionnelles et les partenaires sociaux ;
– l’exercice des responsabilités dans le domaine budgétaire et financier.
Environnement
Le poste est situé 185, boulevard du Maréchal-Leclerc, à La Roche-sur-Yon, siège de la DDETS.
Le département de la Vendée, d’une superficie de 6 719 km2, compte 711 865 habitants et est doté de
257 communes, 19 intercommunalités dont 4 communautés d’agglomération, 17 cantons, 5 circonscriptions
législatives et 3 arrondissements.
La Vendée se caractérise par un fort dynamisme démographique dès lors que le département enregistre la
croissance démographique la plus forte de la région Pays de la Loire, après la Loire-Atlantique et se situe au
14e rang des départements les plus attractifs de France métropolitaine. Cette croissance est partagée sur l’ensemble
du département mais est plus fortement marquée sur la façade maritime et dans les zones de proximité avec la
Loire-Atlantique. Cette attractivité est confortée par des indicateurs économiques favorables, particulièrement sur
le territoire nord-est de la Vendée.
Le territoire, frappé par les conséquences sociales de la crise sanitaire, affiche, cependant, une assez bonne
résistance et une forte tension pèse sur les recrutements. Le département est principalement rural et rurbain et
dispose d’un réseau étoffé de petites villes et de villages.
La Vendée est très marquée par sa dimension touristique (5 millions de touristes accueillis, chaque année, dont
2 millions en période estivale) impliquant une activité économique saisonnière très forte sur le littoral, mais aussi à
l’est du département. Le département se caractérise également par un dynamisme économique avec pour
conséquence une forte tension sur le marché de l’emploi. Cette situation implique des actions spécifiques
d’accompagnement au recrutement. Le taux de chômage s’établit à 5,2 %, au troisième trimestre 2023, faisant du
département de la Vendée l’un des territoires détenant des records de France de plein emploi. Des majors
industriels européens, voire mondiaux, sont installés dans le département. Le tissu dense d’entreprises implique
une forte vigilance de l’inspection du travail, notamment dans les domaines du bâtiment et des travaux publics, du
secteur agricole et des transports.
Une forte tension existe sur l’accès au logement social (près de 14 000 demandeurs soumis à 16 mois d’attente,
en moyenne, au niveau départemental et 24 mois d’attente sur le territoire littoral) impliquant la mobilisation des
partenaires concernés (bailleurs sociaux et EPCI, principalement). L’offre d’hébergement est composée de
6 centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) représentant 237 places dont 148 dédiées à l’insertion, 46
à la stabilisation et 43 à l’urgence, complétée par le recours aux nuitées hôtelières.
Le parc dédié aux demandeurs d’asile est de 1 042 places réparties entre 449 places de centres d’accueil pour les
demandeurs d’asile (CADA), 473 places d’hébergements d’urgence pour les demandeurs d’asile (HUDA) et
120 places de centre provisoire d’hébergement (CPH) dédiées aux réfugiés. Le taux d’équipement vendéen, dans ce
champ, est le plus faible de la région Pays de la Loire et implique ainsi son développement en vue de répondre aux
enjeux de fluidité des parcours des publics.
Sous l’autorité du préfet de département, la DDETS entretient, à l’échelon régional, des liens étroits avec la
direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS), la direction régionale de
l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), le secrétariat général pour les affaires régionales
(SGAR) et la délégation territoriale de l’office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
Au plan départemental, elle travaille en proximité avec les services de la préfecture et les sous-préfets, les autres
directions départementales interministérielles (DDI), la délégation territoriale de l’agence régionale de santé
(ARS), la direction départementale des finances publiques (DDFIP), la caisse d’allocation familiale (CAF) et
collabore avec les services du conseil départemental, des établissements publics de coopération intercommunale
(EPCI) et les communes.
Compétences
Les candidats devront posséder une solide expérience (au moins 6 ans) d’encadrement direct d’un service
important composé d’équipes pluridisciplinaires, portant des politiques publiques différenciées relevant ou proches
des secteurs d’intervention cités ci-dessus.
La capacité à manager en mode projet et à accompagner les changements doit être particulièrement mise en
évidence dans la présentation de l’expérience des candidats. Ils devront être en mesure d’assumer des
responsabilités de direction stratégique, de conduire des négociations de haut niveau avec des décideurs publics ou
privés et de représenter le préfet en situation complexe, environnement sensible et contexte de crise, et plus
largement de savoir faire face à la pression.
Le poste exige une capacité d’animation, de coordination du travail ainsi qu’une pratique de la conduite et du
suivi de projets. Il est attendu du directeur adjoint qu’il soit disponible, loyal, réactif, qu’il ait une perception vive
et immédiate des enjeux et problèmes, qu’il soit capable d’anticiper et de prendre des décisions adaptées aux
circonstances et de rendre compte.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 119
Conditions d’emploi
Cet emploi, à pourvoir dans les conditions prévues par le décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux
emplois de direction de l’Etat (articles 3 à 9 et 47 à 49 notamment), et par l’article 7 de l’arrêté du
5 septembre 2023 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur
gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur et des outre-mer, est classé dans le groupe V en
application des dispositions de l’arrêté du 29 décembre 2009 modifié, fixant la liste et le classement par groupes
des emplois de direction des directions départementales interministérielles.
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable dans la limite d’une durée
totale de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de 6 mois en application de l’article 13 du
décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe
brute comprise entre 54 500 € et 94 900 €. A l’intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l’emploi est un
fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes
n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences
professionnelles antérieures en rapport avec l’emploi à pourvoir. Cette rémunération fixe peut être complétée par
une part variable annuelle (complément indemnitaire annuel), qui dépend de la manière de servir, et dont le
montant maximum est fixé à 7 110 €, sous réserve de la déclinaison ministérielle de la réforme de la haute fonction
publique.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Concernant cet emploi :
– l’autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et des outre-mer ;
– l’autorité dont relève l’emploi est le préfet de la Vendée.
Recevabilité des candidatures :
L’autorité de recrutement procède à l’examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe
les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L’autorité de recrutement réunit l’instance collégiale prévue à l’article 6 du décret du 31 décembre 2019
susmentioné, qui procède à l’examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à auditionner.
L’instance collégiale est composée :
– de la directrice du management de l’administration territoriale et de l’encadrement supérieur ou son
représentant ;
– ainsi que de deux membres parmi ceux énumérés ci-après : le secrétaire général du ministère de la transition
écologique et de la cohésion des territoires ou son représentant, la secrétaire générale du ministère de
l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ou son représentant, le secrétaire général des ministères chargés
des affaires sociales ou son représentant et la directrice générale de la consommation, de la concurrence et de
la répression des fraudes ou son représentant.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 119
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être transmis, dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, par voie dématérialisée :
– pour les candidats relevant du ministère de l’intérieur et des outre-mer, ayant accès à son intranet, sur le site
MOB-MI accessible à l’adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?
LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l’avis de vacance est accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : MINT-DDETSA85-2024-86473 ; ou
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d’accéder à tous les avis de vacance sur des emplois de
direction de l’administration territoriale de l’Etat publiés par le ministère de l’intérieur et des outre-mer.
– pour les candidats n’ayant pas accès à l’intranet du ministère de l’intérieur et des outre-mer, sur le site Choisir
le service public : https://choisirleservicepublic.gouv.fr.
Sur le site Choisir le service public l’avis de vacance, référencé MINT_MINT-DDETSA85-2024-86473, est
accessible en renseignant les champs suivants :
– mot clé de l’offre : directeur départemental interministériel ;
– catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
– localisation : Vendée.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
– d’une copie de la carte nationale d’identité ;
– de documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
– du dernier contrat de travail ;
– des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
o
Conformément à l’article 2 du décret n 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts prévue à l’article L. 122-2 du code général de la fonction publique,
l’accès à cet emploi est soumis au dépôt d’une déclaration d’intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d’intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l’obligation de
transmission d’une déclaration d’intérêts dans la fonction publique de l’Etat peut être téléchargé à l’adresse
suivante : https://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l’autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui
précédent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées
sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour
avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de
la vie publique, en application de l’article L. 124-4 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de direction de l’administration territoriale de
l’Etat suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, un séminaire de prise de poste.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 119
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des
agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion
des ressources humaines dans la fonction publique.
Personnes à contacter
Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
Mme Nadia SEGHIER, secrétaire générale de la préfecture de la Vendée, tél. : 02-51-36-70-85, courriel :
[email protected].
M. Philippe RAFFLEGEAU, directeur départemental de l’emploi, du travail et des solidarités de la Vendée,
tél. : 02-51-36-75-05, courriel : [email protected].
M. Jocelyn SNOECK, délégué à la mobilité et aux carrières des emplois de direction de l’administration,
territoriale de l’Etat au ministère de l’intérieur et des outre-mer, tél. : 01-49-27-38-20, courriel : jocelyn.
[email protected].
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l’Etat.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux
administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et
de ses établissements publics (article 14-I).
Arrêté du 10 janvier 2017 pris pour l’application aux emplois de direction de l’administration territoriale de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Décret no 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l’échelonnement indiciaire
applicable à l’encadrement supérieur de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application au corps des administrateurs de l’Etat des dispositions du
décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des
sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret no 2022-1453
du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de rémunération applicables à certains
emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 5 septembre 2023 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction
relevant, pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l’intérieur et des outre-mer.
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Avis et communications
Avis de vacance
d’un emploi de chef de service
NOR : ARMH2418072V
Profil recherché
Compétences techniques attendues :
– une formation scientifique solide et l’expérience de plusieurs postes techniques dans les domaines couverts
par les systèmes de défense ;
– une connaissance approfondie de la conduite des opérations d’armement et une expérience de directeur de
programme ;
– une connaissance approfondie des centres d’expertise et d’essais de la direction générale de l’armement et une
expérience de chef d’organisme d’entité technique ;
– une bonne connaissance des principaux organismes techniques et scientifiques sous tutelle de la défense ou
travaillant pour la défense (ONERA, CEA, ISL, SHOM, CNES…) ;
– une connaissance approfondie de l’industrie de défense ;
– une bonne maîtrise des finances publiques et des mécanismes budgétaires.
Qualités managériales souhaitées :
– un sens relationnel fort et une excellente capacité d’analyse technique et stratégique ;
– une aptitude au management d’équipes, notamment constituées de cadres de très haut niveau, au travail
collaboratif en réseau et aux activités de coordination ;
– une capacité à la maitrise des risques et à prendre des décisions en conséquence ;
– une capacité à apporter le conseil aux hautes autorités.
Conditions d’emploi
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois maximum.
La rémunération fixe est composée d’une part indiciaire et d’une part indemnitaire résultant de l’application de
l’arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat
des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des
fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
La rémunération indiciaire dépend de l’expérience professionnelle du candidat et varie, pour les agents ayant la
qualité de fonctionnaire ou de militaire selon le classement indiciaire détenu dans son corps d’origine par le
titulaire de l’emploi.
Par ailleurs, cette rémunération peut être complétée d’une part indemnitaire variable (complément indemnitaire
annuel, ou part variable pour les agents contractuels) en fonction des résultats atteints.
30 juin 2024 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 119
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret no 2019-1594
du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat et de l’arrêté du 6 février 2020 fixant les
modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
L’autorité de recrutement est le secrétaire général pour l’administration du ministère des armées.
L’emploi à pourvoir relève de l’autorité de la directrice des ressources humaines de la DGA du ministère des
armées.
Envoi des candidatures :
Les dossiers de candidature doivent être transmis dans un délai de trente jours à compter de la date de
publication du présent avis au Journal officiel de la République française, au ministère des armées, par courriel aux
adresses suivantes :
– [email protected] ;
– [email protected].
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé le cas échéant.
Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées des documents attestant de l’occupation
effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Recevabilité et examen des candidatures :
Après la vérification de la recevabilité des candidatures en fonction des conditions générales d’accès à la
fonction publique prévues aux articles L. 321-1 à L. 321-3 du code général de la fonction publique et des critères
définis par le présent avis de vacance, le secrétaire général pour l’administration établit une liste des candidats et
candidates à auditionner.
Audition des candidats et candidates :
L’audition des candidats et candidates présélectionnés est confiée à une instance collégiale conformément à
l’arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
Le comité d’audition sera présidé par le secrétaire général pour l’administration ou son représentant et inclura,
outre la directrice de l’ingénierie et de l’expertise de la DGA (ou son représentant), un membre du collège des
inspecteurs civils de la défense, une personne extérieure au ministère et une personnalité particulièrement qualifiée
au titre de l’arrêté interministériel du 6 février 2020 (personnalités qualifiées à siéger dans les comités d’audition
pour les emplois de chefs de service). A l’issue, le comité d’audition émettra un avis sur leur aptitude à occuper
l’emploi à pourvoir et classera l’ensemble des candidats ou candidates.
Information des candidats non retenus :
Les candidats et candidates non retenus en sont informés à l’issue de la procédure.
Poste soumis à habilitation Très Secret :
Ce poste est soumis à une habilitation « Très Secret ». Informations sur le site du SGDSN http://www.sgdsn.
gouv.fr/missions/proteger-le-secret-de-la-defense-et-de-la-securite-nationale.
Déontologie
Le candidat ou la candidate retenu devra préalablement à sa nomination, renseigner et renvoyer un formulaire de
déclaration d’intérêts conformément aux obligations déclaratives du code général de la fonction publique (Livre Ier
- Titre II - chapitre II - articles L. 122-2 à L. 122-25) et au décret no 2016-1967 du 28 décembre 2016 relatif à
l’obligation de transmission d’une déclaration d’intérêts ainsi qu’une déclaration de situation patrimoniale en vertu
de l’arrêté du 16 mars 2018 fixant la liste des emplois soumis à l’obligation de transmission d’une déclaration de
situation patrimoniale prévue à l’article 2 du décret no 2016-1968 du 28 décembre 2016 relatif à l’obligation de
transmission d’une déclaration de situation patrimoniale prévue à l’article 25 quinquies de la loi no 83-634
du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années,
un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la
nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le
référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en application de
l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.
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Personnes à contacter
Les renseignements concernant ce poste peuvent être obtenus auprès de la directrice de l’ingénierie et de
l’expertise de la DGA, l’ingénieur générale hors classe de l’armement Cécile Sellier ([email protected].
fr) et de la déléguée au haut encadrement militaire et civil, l’ingénieure générale de l’armement Carole Ferrand
([email protected]).
Références
Code général de la fonction publique.
Décret no 2008-836 du 22 août 2008 modifié fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois
communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de
fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics, notamment son article 12 pour chef de service et sous-
directeur.
Décret no 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Décret no 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d’avancement et de
rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Décret no 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois
supérieurs de la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l’application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de
l’Etat des dispositions du décret no 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant
compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de
l’Etat.
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ANNONCES
Les annonces sont reçues à la direction de l’information légale et administrative
Demandes de changement de nom : téléprocédure sécurisée
Fiche pratique disponible sur https://psl.service-public.fr/mademarche/pub-changement-nom/demarche