Place de L'animal D'élevage Dans Société

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M1 Agrosciences Parcours Productions animales

UE 8.6 Santé et bien-être animal

Place de l’animal d’élevage


dans notre société

Marie Saint-Dizier

Clé sur Celene : M1PA


Master 1 Agrosciences
UE 8.6 Santé et bien-être animal
Interventions de Marie Saint-Dizier (15h)

Date Intitulé cours Horaires

13/02/24 Place de l’animal d’élevage dans notre société – docs à lire 9h-12h
pour la prochaine fois
20/02/24 Place de l’animal d’élevage dans notre société : fin du cours, 9h-12h & 13h30 –
débat + film « Même pas mal » (T. Hétreau, 63’) 16h30
26/02/24 Maladies métaboliques et nutritionnelles 9h- 12h
Film ‘Pratiques en élevage porcin’ (26’)
27/02/22 Restitution des projets à l’oral 9h-12h

Evaluation : 1 note de CC dans l’UE 8.6


Objectifs des interventions et du travail perso
sur le bien-être animal
• Réfléchir et argumenter de manière objective sur des questions d’actualité
autour de la place de l’animal d’élevage dans notre société.
Ex : Est-il légitime d’élever des animaux pour les manger ?

• Approfondir ses connaissances sur la protection animale et le statut juridique


de l’animal en France et en Europe

• Approfondir ses connaissances sur les filières d’élevage, leurs pratiques et leurs
actions pour répondre aux attentes des consommateurs (travail évalué)
Thématique de l’évaluation : Traçabilité du bien-être animal en élevage.

• Depuis 2018, une étiquette « Bien-être animal » quantifie le


niveau de BEA en élevage pour des produits issus de la filière
Poulet de chair. En vous inspirant de la méthode utilisée,
définissez les indicateurs de BEA et les seuils à prendre en
compte pour la mise en place de cet étiquetage dans d’autres
filières.

Groupe 1. Filière porc.

Groupe 2. Filière bovin lait.

Groupe 3. Filière veau de boucherie.

Groupe 4. Filière poule pondeuse.


Quelle est votre place dans le débat sur le BEA ?

- Elle est majeure : il faut assumer ses responsabilités !

- Ne pas vouloir dialoguer forcément avec tout le monde. Accepter que le dialogue avec les anti-spécistes n’est pas
possible (1% des citoyens) mais dialoguer avec le + grand nombre et sans juger !

- Anticiper les demandes sociétales et améliorer nos pratiques.


Si 89% des français considèrent la cause animale importante (sondage IFOP 2021), cela inclut une majorité de
consommateurs de produits animaux

- Ne pas attendre que ces changements de pratique soient imposées par des réglementations !!

Qui peut-on manger ? - Le statu quo - Arte.tv


❑ Evolution des relations homme-animal dans nos sociétés

❑ Qu’est-ce que le bien-être animal et la protection animale ?

❑ Quel est le statut juridique de l’animal dans nos sociétés occidentales ?

❑ Débat : est-il légitime d’élever des animaux pour les manger ?


Paléolithique : l’animal totem

- Homo sapiens (-200 000 => -12 000 ans) : chasseur-cueilleur, organisé en clans ou tribus
- Animaux chassés et consommés dans leur totalité : viande, peau, graisses, os, ligaments

- Pour certains animaux : mise à mort accompagnée de rituels. Réification de l’animal.


- Animaux figurés : valeur symbolique, animaux totem (à l’origine de la tribu)

Aurochs, grotte de Lascaux


Le Néolithique ou la Révolution agricole

BP = before present

• Accumulation de connaissances sur les cycles des plantes et des animaux sauvages
• Progressivement : Gestion des populations sauvages (défrichage, aménagement des
territoires, prélèvement des individus non reproducteurs…) => Domestication
Le Néolithique : l’animal domestiqué
- Production d’espèces domestiques à partir d’espèces sauvages (loup, auroch, mouflon…)
- Services supplémentaires : énergie (portage, traction), fertilisation (déjections), vêtements
(laine)
- Animaux = épargne sur pied, capital (reproductible, pouvant être accru, facilement mobilisable)
[caput => cheptel, capital]
- Omniprésence des animaux (sons, odeurs…) et des métiers agricoles (abattoirs, tanneurs,
boucheries…) dans la vie humaine : encastrement sensoriel, économique et fonctionnel de la vie
animale et humaine

Jusqu’à récemment ( 200 ans en Europe) : mêmes fonctions et mêmes relations homme-animal !
XVIIIe : machines à vapeur
Fin XIXe : voitures, machines agricoles et engrais de synthèse
XXe : tissus synthétiques issus de la pétrochimie
La Révolution agricole
La + grande réussite ou la + grande escroquerie de l’humanité ?

Domestication des végétaux et des animaux

Ressources croissantes en nourriture

• Développement de l’intelligence (+ de • + de travail, - de temps libre, - de loisirs


protéines) ? • Aliments - diversifiés
• Sédentarisation, construction de cités, de • Maladies zoonotiques
grandes civilisations humaines • Le piège de la fertilité et des enfants
• Augmentation de la démographie • Apparition d’élites exploitant les paysans
• Colonisation de nouveaux territoires

Source: Sapiens. Une brève histoire de l’humanité (Yuval Noah Harari)


Période contemporaine :
tournant dans la relation homme-animal
« Désanimalisation » progressive :
• Séparation des espaces et des espèces :
- Animaux d’élevage relégués aux espaces ruraux
- Animaux domestiques + nombreux en ville

En France +4% par an depuis 2000


30% foyers abritent un chat
20% un chien

Evolution des populations féline et canine en France entre 2000 et 2018


(FACCO / KANTAR TNS, 2018)
Période contemporaine :
tournant dans la relation homme-animal
« Désanimalisation » progressive :
• Séparation des espaces et des espèces :
- Animaux d’élevage relégués aux espaces ruraux
- Animaux domestiques + nombreux en ville

• Désarticulation des représentations mentales de l’animal :


• Animal utilitaire : d’élevage et de laboratoire, quasi-invisible de la société et auquel
on préfère ne pas penser.
• Animal familier : fortement anthropomorphisé, image réconfortante et positive.
• Animal sauvage : inaccessible, idéalisé par le cinéma et les médias.

• Séparation des fonctions remplies par l’animal :


- Animaux d’élevage : réduction des services à la fourniture d’aliments (viande, œufs, produits
laitiers)
- Animaux domestiques : affection, sport, valeur économique
- Animaux sauvages : supports d’imaginaire
Revalorisation de la sensibilité des animaux
• Auparavant secondaire : prévalence des finalités matérielles

• Accroissement de la sensibilité humaine vis-à-vis de la douleur et de la mort : fin des


guerres mondiales, augmentation des lois interdisant la violence, diminution des morts par
accident et maladie, quasi-disparition de la mortalité infantile.

• Accumulation de connaissances :
• Ethologie : étude des comportements animaux dans leur milieu naturel et en captivité
• Neurosciences : mécanismes physiologiques de la douleur
• Médecine humaine et vétérinaire : développement analgésiques, anesthésiques

• Années 60 : 1ères associations de protection des animaux d’élevage

Créée en 1961

Créée en 1994
25 000 adhérents Créée en 2008
Konrad Lorenz (1903-1989) 50 000 adhérents
De nombreux défenseurs de la cause animale

Source: Antoine Doré, Sociologie de la cause animale (2023)


Associations de défense des animaux en France depuis 1845

Se concentrent sur
des pratiques
spécifiques
impliquant des
animaux – objectif =
réformer, améliorer
ou interdire

Remettent en cause
toutes les pratiques
où des animaux sont
utilisés au profit des
humains
A lire
❑ Evolution des relations homme-animal dans nos sociétés

❑ Qu’est-ce que le bien-être animal et la protection animale ?

❑ Quel est le statut juridique de l’animal dans nos sociétés occidentales ?

❑ Est-il légitime d’élever des animaux pour les manger ?


Qu’est-ce que le bien-être animal ?
• Expérience subjective de l’animal (ce qu’il ressent)
• Dépend des efforts que l’animal doit fournir pour s’adapter à son environnement

Années 60 : travaux du Pr Roger Brambel => création du Farm Animal Welfare Advisory
Commitee en 1967 devenu le Farm Animal Welfare Committee (FAWC) en 2011

=> 5 « libertés »(états) fondamentales(aux) de l’animal d’élevage définissant


son état de bien-être idéal :
• physiologique : absence de faim, de soif ou de malnutrition
• environnementale : logement adapté, absence de stress climatique ou
physique
• sanitaire : absence de douleur, de lésion ou de maladie
• comportementale : possibilité d’exprimer des comportements normaux,
propres a chaque espèce ;
• psychologique : absence de peur ou d’anxiété.
Définition internationale du bien-être animal
Définition reprise en 2010 par l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale) dans
son Code sanitaire pour les animaux terrestres : prise en compte officiel du BEA

« On entend par bien-être la manière dont un animal évolue dans les conditions qui l’entourent. Le
bien-être d’un animal est considéré comme satisfaisant si les critères
suivants sont réunis :
• bon état de santé,
• confort suffisant,
• bon état nutritionnel,
• sécurité,
• possibilité d’expression du comportement naturel,
• absence de souffrances telles que douleur, peur ou détresse.

Le bien-être animal requiert les éléments suivants :


• prévention et traitement des maladies,
• protection appropriée,
• soins,
• alimentation adaptée,
• manipulations réalisées sans cruauté,
• abattage ou mise à mort effectués dans des conditions décentes. »

• Règlements de l’UE basés sur ces principes


Bien-être animal et protection animale

Aucune définition réglementaire.

Définitions de l’Académie Vétérinaire de France :

Bien-être = état de l’animal

Protection animale = ensemble de mesures de protection caractérisées (incluant les textes


réglementaires, guides et chartres de bonnes pratiques, cahiers des charges de labels…),
évitant aux animaux toute douleur, souffrance et stress inutiles.
La protection animale : un sujet devenu politiquement incontournable
Consommation de viande, Elevage intensif : l’opinion des
candidats à la présidentielle 2022
https://www.youtube.com/watch?v=728B8n2aWww
11 partis animalistes en Europe

Manifeste "Animal Politics EU:may we have


your votes, please?"

Elections européennes 2019


France, Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Suède, Pays-Bas,
Chypre, Finlande, Belgique, UK

3 sièges au Parlement Européen

Parti Animaliste en France, fondé en 2016


: 2,1% voix (500 000 voix) aux européennes 2019
Un centre national de référence sur le bien-être animal
Février 2017 :
www.cnr-bea.fr

Missions du CNR :
Portage du CNR :
• Organiser un partage des connaissances entre acteurs impliqués dans le bien-être animal (éleveurs et
- INRAE
détenteurs d’animaux, vétérinaires, chercheurs),
- Anses
• Apporter un appui scientifique et technique à tous les acteurs
- 4 ENV
• Constituer un centre de ressources pour la formation sur le bien-être et la protection animale
Qui sont les acteurs de la protection animale en France ?

Source : Le bien-être et la protection des animaux de l’élevage à l’abattoir, Centre d’Information des Viandes 2015
Acteurs de
la
protection Fédération des
associations de
animale en protection
France animale
https://www.en
semblepourlesa
nimaux.org/

Source : Le bien-être et la
protection des animaux de
l’élevage à l’abattoir, CIV 2015
❑ Evolution des relations homme-animal dans nos sociétés

❑ Qu’est-ce que le bien-être animal et la protection animale ?

❑ Quel est le statut juridique de l’animal dans nos sociétés occidentales ?

❑ Est-il légitime d’élever des animaux pour les manger ?


Evolution du statut de l’animal
dans la société européenne
▪ Angleterre au XIXe siècle : 1ères protestations morales pour la cause animale

• 1822 : Parlement anglais vote le Martin’s Act (Cruel Treatment of Cattle Act) = 1er texte de loi
réprimant les mauvais traitements infligés au bétail (bovins, ovins, caprins)
Devenu en 1835 le Cruelty to Animals Act (tous les animaux) + sanction financière des mauvais
traitements
• 1824 : création de la Society for the Prevention of Cruelty to Animals (1ère association mondiale),
devenue en 1840 Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (parrainage Reine Victoria)
=> “pit ponies”, animaux de cirque, animaux de guerre, …

• Diffusion rapide dans autres pays d’Europe et Etats-Unis.


Interdit dès le XIXe en Angleterre :

Bear-baiting Cock-fighting

2004 : interdiction de la chasse au renard avec chiens


2000 : interdiction du Fur farming
Evolution du statut juridique de l’animal en France
• 1845 : création de la Société Protectrice des Animaux => instaurer encadrement
législatif de la protection animale.

• 1850 : Loi Grammont (dans Code pénal, créé en 1810)


« Seront punis d'une amende de cinq à quinze francs, et pourront l'être d'un à cinq jours de prison,
ceux qui auront exercé publiquement et abusivement des mauvais traitements envers les animaux
domestiques. »
Buts : protéger la sensibilité humaine + prévenir une contagion de la violence en ville.
• Loi du 21 juin 1898 (dans l’actuel Code rural et de la pêche maritime, créé en 1955)
Article 65 : « Il est interdit d’exercer abusivement des mauvais traitements envers les animaux domestiques ».
Sphères publique et privée (mais aucune mesure pénale).
Articles 66 et 67 : obligation d’abreuver et nourrir les animaux pour transports > 12h.
Articles 68-72 : Règles d’hygiène et d’équipement des lieux d’hébergement des animaux (foires, marchés) +
inspection par vétérinaires sanitaires
=> 1ère reconnaissance implicite de la sensibilité de l’animal

Jacques Delmas de Grammont,


général et député
Evolution du statut juridique de l’animal en France
XXe
• Décret du 7 septembre 1959 (Code pénal) : « Ceux qui auront exercé sans nécessité,
publiquement ou non, des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou
tenu en captivité (…) » (Article 12)
• Abandon du caractère public pour la sanction pénale
• Animaux domestiques et sauvages détenus par l’homme
• Sanction du mauvais traitement par une amende de 4ème classe (sur 5) : 160-600 F et > 8j prison
(mais pas de définition des mauvais traitements)
• Renversement de la charge de la preuve :
- Loi Grammont : l’accusateur doit prouver que les actes sont abusifs (seul l’abus est sanctionné)
- Ici : l’accusé doit prouver qu’ils sont nécessaires pour éviter la sanction
3 critères retenus pour définir un acte nécessaire :
- danger imminent qui menace une personne ou un bien
- nécessité de commettre l’effraction pour sauvegarder une personne ou un bien
- proportion entre moyens employés et gravité de la menace

• Loi du 19 novembre 1963 (Code pénal) : création du délit d’acte de


cruauté

• Mauvais traitement : entraine des souffrances aux animaux, parfois


sans volonté de le faire, par négligence ou par quête du profit
• Acte de cruauté : volonté de faire souffrir par pur plaisir => sanction +
forte
Evolution du statut juridique de l’animal en France
• Loi du 10 juillet 1976 (Code pénal) : reprend l’interdiction de mauvais traitements de 1959
« Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions
compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce » (article L214-1)

• Sensibilité de l’animal pour la 1ère fois affirmée


• Création du délit d’abandon pour tous les animaux détenus
• Création du délit de sévices graves : intensité de la douleur prise en compte (mais pas de
définition : reste à l’appréciation du juge)

• Décret du 1er octobre 1980 (Code rural) :


• Définit mauvais traitements : coups, attaches et contention inadaptées, habitat inadéquat,
privation de nourriture et d’abreuvement.
• Obligation de soins aux animaux détenus (responsabilité du propriétaire)

Interdiction de maltraitance => Obligation de bientraitance

• Décret du 1er mars 1994 (Code pénal) : interdiction de mise à mort sans nécessité
Protection de l’animal sensible => protection de l’animal vivant
XXIe Evolution du statut de l’animal
dans la législation française

Source : Le bien-être et la protection des animaux de l’élevage à l’abattoir, CIV 2015

• Code civil (créée en 1804) : animaux = biens meubles


• 2013 : manifeste d’intellectuels français pour réclamer le changement de statut juridique de l’animal.
Signé par 250 000 français
• Loi du 16 février 2015 (code civil): « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous
réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens »

 3 catégories juridiques : les personnes, les choses, et les animaux, dans un entre-deux juridique.
Statut juridique de l’animal en Europe

• Traité de Rome (instauration CEE en 1957) : animaux d’élevage = produits agricoles

• Traité d’Amsterdam (1997) : « la Communauté et les Etats membres tiendront compte des
exigences en matière de bien-être des animaux (…), en tant que créatures douées de
sensibilité »

• Constitution européenne adoptée à Rome (2004) : Article reprenant le Protocole du Traité


d’Amsterdam => Etats membres s’engagent à reconnaitre aux animaux leur qualité d’être sensible et
à assurer les exigences de leur bien-être dans +s domaines (agriculture, pêche, transport,
recherche, développement technologique, espace).

• Traité de Lisbonne (2009) : place le BEA sur le même plan que les autres principes fondamentaux
de l’Europe : égalité homme-femme, garantie de la protection sociale, protection de la santé
humaine, lutte contre discriminations, promotion du développement durable, protection des
consommateurs et des données à caractère personnel.
CONCLUSION

- La place de l’animal d’élevage dans nos société a connu un tournant majeur à la fin du XIXème et
continue d’évoluer : il est souvent invisible

- Le statut juridique de l’animal évolue parallèlement à la sensibilité de la société


Donc très variable suivant les pays
L’Europe place le BEA comme un principe fondamental

- Ne pas confondre bien-être animal et protection animale


Etat subjectif évaluable par des mesures et des observations.
Actions mises en œuvre pour respecter la loi, un cahier des charges ou une chartre au sein d’un
groupe de personnes.
❑ Evolution des relations homme-animal dans nos sociétés

❑ Qu’est-ce que le bien-être animal et la protection animale ?

❑ Quel est le statut juridique de l’animal dans nos sociétés occidentales ?

❑ Quelle est la place de l’animal d’élevage dans notre société ?

Arguments pour / contre


Documents à lire et à écouter :
- Tribune de Thomas Heams et Etienne Verrier : « L’animal nécessaire, manger et s’humaniser »
(Revue semestrielle de droit animalier, 2011)
- Dialogue en terrasse avec une végétarienne (Guillaume Meurice, éd. ALT, 2023)

- Plaidoyers de Matthieu Ricard « Plaidoyer pour les animaux »


https://www.youtube.com/watch?v=Ivr453zZecY (10:51)
Etienne Verrier,
professeur de génétique
animale à AgroParisTech

Thomas Heams, maitre de


conférences de génétique
Mathieu Ricard, docteur fonctionnelle à
en génétique cellulaire, AgroParisTech,
moine boudhiste, coordinateur d’ouvrages
photographe, philosophe. scientifiques et romancier.

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