Partie 1
Partie 1
Partie 1
Tout condamné a le droit de faire examiner sa condamnation par une autre juridiction.
Aucune condamnation (criminelle/correctionnelle) ne peut être prononcée sur le seul
fondement des déclarations d’une personne sans avocat.
PROCES EQUITABLE :
Injurier un Colonel de la gendarmerie et subir par la suite une enquête menée par les
gendarmes subalternes, est-contraire au procès équitable ?
Pour la Cour de cassation, le défaut d’impartialité de l’enquêteur peut constituer
une cause de nullité de procédure si ce grief a porté atteinte au caractère
Droit Pénal – Partie 1
équitable et contradictoire de la procédure ou de compromettre l’équilibre des
droits des parties.
De même, l’expert judiciaire ne doit pas être salarié d’une partie au procès.
Une partie peut être surélevée au procès par rapport à une autre (dans son
positionnement dans la pièce) tant qu’il n’y a pas de déséquilibre dans le traitement
qui leur est fait (égalité des armes).
« Elle a le droit d’être informée des charges retenues contre elle et d’être assistée
d’un défenseur. »
Informations détaillées de la nature et de la cause de la prévention +
circonstances aggravantes susceptibles d’être retenues à sa charge.
Faire appel à un avocat de son choix ou commis d’office ou se défendre lui-même
Action publique
Action pénale/publique = action d’intérêt général
Elle est exercée par le Procureur de la République représentant le Ministère
Public (ou par la victime, mais rare).
Principe de l’opportunité des poursuites : le proc décide de poursuivre ou non
l’accusé. Il peut classer l’affaire sans suite ou recourir à une procédure
alternative.
Procureur :
*Mène l’enquête lui-même et assigne le prévenu à comparaître devant tribunal
(=citation directe) ou renvoie l’enquête au juge qui ouvre alors une
« instruction ».
Droit Pénal – Partie 1
*Si délit flagrant, il peut passer par le système de la « comparution immédiate »
pour que le délinquant soit jugé (courte enquête).
*Il peut négocier avec le prévenu l’ensemble de la peine avec la CRPC
(comparution sur reconnaissance préalable de la culpabilité).
Action civile
Partie civile peut agir devant la juridiction pénale ou la juridiction civile pour
obtenir réparation (=dommages et intérêts, …). Doit justifier un préjudice
personnel et direct.
Agir par « voie principale » (pénale) si le ministère public n’a pas encore
poursuivi.
Agir par « voie d’intervention » à la suite de l’engagement de l’action publique.
Au civil, la responsabilité des responsables légaux des accusés peut être engagée.
Partie civile :
*Peut former une citation directe (publique). Possibilité si le Proc a classé l’affaire
par ex. La victime doit déposer une consignation (caution) : si le tribunal estime la
CD abusive, alors prévenu relaxé et victime encourt une amende civile
(<15,000€).
*Peut déposer une plainte avec constitution de partie civile devant le juge
d’instruction si une 1ère plainte a été déposée au moins 3 mois avant mais qu’elle
n’a pas donné de suites par le Proc. Il faut pouvoir prouver un préjudice causé
par l’infraction. Le juge peut alors : décider d’ouvrir une information judiciaire et
l’enquête commence OU refuser.
Dans le cadre de l’instruction : juge d’instruction délivre une commission rogatoire (mission
particulière donnée à la police
Ou hors du cadre de l’instruction : constatation de l’infraction, rassemblement des preuves,
indices et recherche des auteurs.
Vidéo surveillance utilisée pour une enquête : conforme au droit à la vie privée si le
procureur l’autorise et fixe les modalités (durée, périmètre).
Pouvoirs du juge :
Auditionner et faire comparaître les témoins par la force publique ;
Met en examen toute personne si indices graves ou concordants laissant
penser qu’elle a commis ou participé à la commission d’une infraction = mis
en examen.
Entend les parties civiles et les mets en examen ;
Procède à des perquisitions et des saisies et désigne des experts ;
Ordonne des écoutes téléphoniques, sonorisations… Prend des mandats,
décide par ordonnance la mise sous contrôle judiciaire d’une personne.
Droit Pénal – Partie 1
Les parties peuvent lui demander une investigation. Il peut refuser en
justifiant par écrit.
Témoin assisté : personne visée par une plainte, il existe de simples indices contre elle
(insuffisants pour mise en examen). En fonction des éléments de l’instruction, elle pourra
être mis en examen et renvoyé devant le tribunal pour être jugé.
Il ne délivre pas la condamnation. Il renvoie l’affaire pour qu’elle soit jugée par d’autres
magistrats.
Tribunal de police : peut être saisi par le procureur, le juge d’instruction ou la victime
(citation directe). Pas de peine de prison, mais amende + peine restrictive de droit (ex :
suspension permis) ou devoir suivre stage de sensibilisation.
Cour d’assises : cimes passibles d’une peine de réclusion criminelle (+10 ans à perpétuité). 3
magistrats pro et jury composé de 6/9 citoyens tirés au sort.
Opposition : Révision du jugement si le défendeur jugé par « défaut » (absent par ex).
Jugements ou arrêts d’appels rendus par défaut, en dernier ressort.
Erreur : pas pénalement responsable si la personne justifie avoir cru par erreur qu’elle
n’était pas en mesure d’éviter, pouvoir légitimement accomplir l’acte.