Reponses Orientation
Reponses Orientation
Reponses Orientation
SECONDAIRE ET SUPERIEUR
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SECRETARIAT GENERAL
------------------
CENTRE NATIONAL DE L’INFORMATION, DE
L’ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE
ET DES BOURSES
1
Décembre 2007
DIRECTEUR D E PUBLIC ATION : M inistère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique
Cellule de publication du CIOS PB : Ont collaboré : les chefs de services Régionaux de l’Information,
de l’Orientation scolaire et Professionnelle, et des Bourses.
YAMEOGO Lucien
ZABRE Lazare
2
SOMMAIRE Pages
PREFACE………………………………………………………………………………..5
1- La procédure d’orientation
2- Des possibilités d’orientation
3- Les stratégies de l’orientation
4- L’évaluation pour l’orientation
3
VI- AUTRES MOYENS DE FORMATION ……………………………………………..23
1- Un travailleur a-t- il des opportunités pour poursuivre des études ou des formations
diplômantes?
2- Peut-on se former à l’Université sans le baccalauréat ?
3- Quelles sont les modalités de participation aux examens spéciaux ?
4- Comment peut-on se former lorsqu’on travaille ou lorsqu’on est trop éloigné de
l’Université ?
5- Où peut-on se former à distance ?
6- A quoi peut prétendre un jeune sorti du collège ou du lycée sans avoir obtenu un
diplôme ?
CONCLUSION ………………………………………………………………………………35
ANNEXE …………………………………………………..…………………………………….36
4
PREFACE
Toutefois les questions que se posent les élèves et leurs parents ainsi que
les autres acteurs de l’éducation étant diverses et variées, il nous a paru
nécessaire de mettre à leur disposition ce document d’aide à l’orientation que
nous avons intitulé : des réponses sur l’orientation.
Vincent TIENDREBEOGO
Directeur du CIOSPB
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I. DEMARCHE D’ORIENTATION
Chaque élève doit pouvoir élaborer un projet, parce qu’il conditionne la vie
professionnelle et même l’existence toute entière. Un jeune capable de concevoir un projet
de formation et qui le fait savoir aura plus de chances de réussir que celui qui a opté malgré
lui pour une orientation qui ne l’enthousiasme pas. Le principe est que personne, hormis
l’élève lui-même, ne détient la réponse aux interrogations qu’il porte sur lui même et sur
son avenir.
- des notes scolaires : les réussites ou les échecs déterminent pour une large part le
processus d’orientation ;
- de la connaissance de soi-même : l’orientation de l’élève est le résultat des
réflexions personnelles ;
- de la connaissance des environnements scolaire et professionnel
- des possibilités de formation et des débouchés professionnels ;
- de l’appartenance sociale de l’élève qui constitue souvent un tremplin ou un frein
qui limite les représentations et les horizons possibles.
Les acteurs de l’orientation sont entre autres : les élèves, les professeurs, la
communauté éducative, les conseillers d’orientation, les parents ainsi que toute personne
qui par ses conseils avisés, participe à fournir à l’élève les informations et les
accompagnements nécessaires à la prise en charge de son orientation .
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5-Quels sont les rôles des partenaires dans le processus d’orientation ?
Le choix d’une orientation vers une filière d’étude donnée relève généralement de la
responsabilité des parents et de l’élève avec le concours de la communauté éducative dans
son ensemble. Le rôle de ces partenaires serait d’accompagner le jeune à s’adapter aux
multiples transitions qu’il devra vivre afin qu’il soit en mesure de faire le moment venu, un
choix d’orientation réaliste et adapté. Il ne s’agit pas pour eux de se contenter d’indiquer
quelle filière il doit suivre et quel métier il doit exercer dans les années à venir, mais
d’aider et de conseiller le jeune dans son choix.
Les professeurs par leurs activités ordinaires d’enseignement conduisent les jeunes à
se forger des habiletés et à acquérir des connaissances et des attitudes qui vont les aider à
formuler des projets professionnels. Les professeurs peuvent également intervenir auprès
des élèves à partir des disciplines enseignées, par des actions ponctuelles de soutien, d’aide
méthodologique, éléments nécessaires à une bonne détermination du projet professionnel.
De plus, les enseignants sont souvent pour les jeunes et les adolescents des interlocuteurs
attentifs qui les aident à analyser leur situation d’élèves et d’adolescents.
8-Quel est le rôle des professeurs dans le choix d’orientation ?
- vis-à-vis des parents, il est l’interlocuteur privilégié, porteur des avis de ses
collègues. En retour, il recueille aussi avis et informations et les transmet à ses
collègues. Dans ces conditions, il assure le suivi, l’évaluation, l’aide et la
préparation de l’orientation des élèves en facilitant l’élaboration par l’équipe
pédagogique des synthèses nécessaires à la formulation des avis d’orientation
rendus en conseil de classe ;
7
- il peut dialoguer avec ses élèves et les aider à faire le point sur leur parcours
scolaire et sur leur projet professionnel.
Responsables de l’action pédagogique, les autres professeurs donnent leurs avis sur
la progression scolaire d’un élève par rapport aux disciplines qu’ils enseignent. Ils jugent
de ce fait de sa capacité intellectuelle pour entreprendre des études dans une filière donnée.
Dans une perspective d’aide à l’élaboration des projets scolaires et professionnels, ils
peuvent aider les élèves à comprendre les finalités des apprentissages dispensés en classe
afin qu’ils puissent les relier progressivement à un projet de formation et d’orientation
professionnelle.
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II- INFORMATIONS SUR L’ORIENTATION
1- Procédure d’orientation
Généralement, à la fin du 1er trimestre, les élèves de 3ème sont invités à remplir des
fiches d’orientation dans lesquelles ils font un choix entre poursuivre les études après le
BEPC dans le cycle d’enseignement long (enseignement général et enseignement
technique) ou dans le cycle d’enseignement court pour préparer le BEP. Ceux qui ont l’âge
inférieur ou égal à 18 ans peuvent passer le concours d’entrée en seconde en précisant la
série et l’établissement. Par contre les élèves qui ont 19 ans peuvent passer le concours
d’entrée en première année BEP. Ceux ayant plus de 19ans passent seulement le BEPC.
Ces précisions concernent uniquement les concours scolaires du secondaire,ce qui veut dire
que l’âge n’est pas un facteur limitant pour un élève qui désire s’inscrire, en complément
d’effectif (au public) ou au privé, dans une classe de seconde ou de première année BEP.
Le conseil de classe de 3ème peut donner son avis dans le cadre de cette orientation,
mais il ne décide pas de l’orientation des élèves vers une série donnée. La répartition des
élèves dans les différentes séries revient aux établissements d’accueil.
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c- Quelles sont les pièces à fournir pour l’orientation au supérieur ?
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3- La voie de l’enseignement professionnel en vue de la préparation des diplômes
suivants
Les conditions pour postuler à un concours sont entre autre: L’âge qui doit être
compris entre 18 et 37 ans au maximum au 31 décembre de l’année du concours ;
l’aptitude physique et mentale exigées pour l’exercice de l’emploi postulé. Les
personnes déjà admises à un concours depuis plus d’un mois, ou en cours de formation
dans une école professionnelle ou intégrées dans la formation publique ne sont pas
autorisées à prendre part aux concours.
1- DEUG (2 ans)
2- Licence (3 ans) ;
3- Maîtrise (4ans)
4- DEA (5ans)
5- Doctorat (7-8ans)
- Les études supérieures courtes préparent en 2 ans au DUT ou au BTS
- Les concours intéressent principalement ceux qui après le BAC, voudraient arrêter
les études pour entrer rapidement dans la vie active.
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Le système LMD constitue une ouverture sur le monde car il vise
l’harmonisation des cursus de l’enseignement supérieur en Europe et hors d’Europe. Avec
ce système, le déplacement de nos étudiants pour la poursuite des études sera facilité
Les stratégies de l’orientation font appel à plusieurs méthodes utilisées pour orienter un
élève vers une filière d’étude donnée. Aussi, nous avons comme stratégies :
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- Les entretiens personnalisés ;
- L’administration des tests (d’efficience, de personnalité) ;
- Les recherches documentaires ;
- Les séances d’information sur les professions ou les métiers ;
- La rencontre avec des professionnels ;
- Les visites guidées dans les entreprises, usine…
Pour réussir sa scolarité, il est souhaitable de choisir son lycée en prenant en compte
les critères comme l’autorisation officielle d’ouverture, le prestige du lycée qui se résume :
au taux de réussite des élèves aux examens, aux effectifs réduits des élèves par classe, au
cadre de travail, à la discipline interne de l’établissement, aux coûts des études, …
Pour vous aider dans votre choix, le CIOSPB ainsi que les SRIO peuvent vous être
d’une grande utilité.
La diversification des parcours qui s’observe surtout après la troisième est marquée
par les intérêts, les goûts pour tel ou tel matière. Bien qu’il puisse exister des élèves faibles
ou excellents en tout, on voit émerger pour beaucoup d’élèves des choix d’options
différentes avec des résultats inégaux selon qu’il s’agisse des matières littéraires ou des
matières scientifiques. Le choix de la série au lycée se fait donc en fonction de son projet
scolaire et professionnel, de ses motivations, mais surtout de ses atouts intellectuels….
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d’une bonne connaissance des séries ou des filières. S’il est vrai que les envies et les
motivations de l’élève sont prises en compte, il reste que le jeu des coefficients détermine
pour une grande part les choix d’orientation en ce sens qu’ils donnent des indications sur
les niveaux d’acquisition des connaissances dans les différentes disciplines.
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III- LES MOYENS POUR S’INFORMER
- au CIOSPB, les usagers ont la possibilité d’obtenir des informations adaptées à leur
situation ;
- à l’ANPE, l’accent est surtout mis sur les possibilités d’insertion professionnelle.
- au CIOSPB, on peut obtenir une information aussi personnalisée et adaptée que p ossible
sur les différentes filières de formation, la durée de la formation, les conditions d’obtention
d’une bourse…
- pendant les tournées d’information organisées par le CIOSPB au sein des établissements
publics et privés du Burkina ;
- auprès des répondants CIOSPB au sein des Directions Régionales du Ministère des
Enseignements Secondaire Supérieur, et de la Recherche Scientifique ;
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3- A qui faut-il s’adresser ?
- Dans les Directions Régionales, les répondants CIOSPB, dans la limite de leur possibilité
pourront vous donner les informations utiles ;
- Dans les établissements, les responsables vous indiqueront les filières ou série existantes
dans leurs structures de formation.
Vérifier l’information est nécessaire parce que les informations sur les formations
évoluent : par exemple les modalités d’admission dans une école, les filières de formation,
la durée des études peuvent changer d’une année à l’autre. Il y a parfois des bruits qui
courent entraînant des confusions entre rumeur et information vraie. D’autre part on entend
souvent dire que telle formation ne mène à rien ou que telle série est meilleure que les
autres créant ainsi des difficultés chez ceux qui hésitent dans leur choix
d’orientation…C’est donc par la vérification de l’information qu’on peut faire la
différence entre ce qui est vrai et ce qui est de l’ordre de la rumeur.
Les idées fausses, c’est les informations peu fiables qui circulent dans la
communauté, surtout de bouche à oreille concernant l’orientation. Etant donné qu’elles
sont largement diffusées, elles sont prises comme étant la vérité alors qu’elles sont souvent
inexactes ou fausses. Ces idées fausses proviennent généralement d’erreurs fortuites
(quand une personne répète ce qu’elle a entendu), de croyances, d’exagérations,
d’explications obscures ou d’absence d’explication…
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On peut combattre ces idées fausses en donnant des informations réelles et complètes
autant que possible. Dans cette optique, les informations données auront comme visée de
préciser, rectifier, enrichir et structurer les représentations des élèves. Il faut d e ce fait à la
fois informer le jeune pour l’accompagner dans la définition de son projet, mais il faut
aussi lui apporter des informations pertinentes pour lui permettre de prendre du recul par
rapport aux stéréotypes.
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IV- CONNAISSANCE DU MILIEU SCOLAIRE
- Par l’admission au concours d’entrée en 2nde. Pour ce faire, il faut avoir un âge
inférieur ou égal à 18 ans et être classé parmi les meilleurs candidats ayant obtenu
au BEPC, les meilleures notes en français, maths, SVT, histoire géographie et
anglais; ou en obtenant le concours d’entrée en première année BEP. Dans ce cas il
faut être âgé de 19 ans et être classé parmi les candidats retenus ayant obtenu au
BEPC les meilleures notes en maths, français, histoire géographie, SVT, anglais ;
- Pour les candidats n’ayant pas été retenus à l’entrée en 2 nde, ceux n’ayant pas réussi
au BEP ou ceux dont l’âge au BEPC excédait 19ans, possibilité leur est offerte de
demander une inscription dans les lycées publics au titre du recrutement pour
complément d’effectifs. Cette inscription dépend de la disponibilité des places dans
les classes de 2nde et se fait à l’issue d’un test d’entrée dans lesdits établissements ;
- Enfin tout élève de 3 ème admis au BEPC peut s’inscrire dans les établissements
privés.
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b- Les lycées et collèges de l’enseignement technique
Les enseignements dispensés dans ces lycées et collèges sont plus concrets et
favorisent l’acquisition de savoir-faire qui orientent tout de suite vers des formations
précises. Ils permettent soit d’entrer dans la vie active, soit de poursuivre des études
longues.
Ils ont pour vocation d’assurer un enseignement professionnalisé dès le second cycle
permettant ainsi aux jeunes d’acquérir une formation générale technologique et
professionnelle. Les lycées et les collèges professionnels préparent au CAP, au BEP, au BT
et au Bac Professionnel.
L’accès à ces lycées se fait uniquement par test car les places sont très limitées au vu
de la demande.
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3- Quel est le rôle des principaux acteurs de l’établissement ?
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V- LE FINANCEMENT DES ETUDES SUPERIEURES
Les différentes aides financières accordées aux étudiants sont les bourses nationales o u
étrangères, l’aide et le prêt.
La bourse est une assistance financière accordée aux étudiants dans le but de réduire
les problèmes sociaux et financiers. Il existe deux types de bourses :
- La bourse Nationale
Elle est attribuée pour une année académique par arrêté conjoint des ministres chargés
des Finances et des Enseignements Secondaire et Supérieur. Les critères d’attribution sont
entre autres : le mérite (moyenne, mention), l’âge (22 ans maximum), le revenu des
parents, le nombre d’enfants en charge…
Une bourse intermédiaire peut être accordée aux étudiants de deuxième et troisième
années ayant obtenu une moyenne de passage supérieure ou égale à 12,50/20. A cela on
peut ajouter les bourses, de second et troisième cycles accordées aux étudiants en fin de
cycle afin de leur permettre de préparer des diplômes d’ingénieur, de DEA, de DESS, de
DESA, de Masters ou de Doctorat.
Elles varient selon les pays ou organismes donateurs. Certaines bourses concernent des
stages de perfectionnement pour les salariés, d’autres des études supérieures uniquement,
ou les deux à la fois. Les offres sont faites de façon ponctuelle et ce n’est qu’à leur
réception que les différentes conditions sont définies, telles que l’âge, le domaine
d’étude… A chaque offre, diffusion en est faite par la voie des ondes à l’attention des
éventuels candidats. Le nombre de ses bourses est très aléatoire.
Généralement, les bourses nationales ainsi que les bourses étrangères octroyées au
gouvernement burkinabé dans le cadre de la coopération, sont traitées par le CIOSPB qui
reste le service technique habilité à exploiter toutes les bourses. Toutefois, des bourses
spécifiques, généralement de courtes durées sont souvent traitées par des structures ou
ministères lorsqu’elles leur sont attribuées directement par des partenaires techniques.
21
4- Qu’est ce que l’aide et qui peut en bénéficier?
L’aide est une assistance accordée annuellement par l’état aux étudiants de première,
deuxième et troisième année qui ne bénéficient pas de bourses.
Le prêt du Fonds National pour le Financement (FONAF) est une assistance accordée
aux étudiants à partir de la 4ème année pour leur permettre de poursuivre leurs études
supérieures. Le remboursement du prêt se fera à la fin des études, une année après
l’obtention d’un emploi permanent.
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VI- AUTRES MOYENS DE FORMATION
Dans la quasi-totalité des chefs lieux de province au Burkina, des promoteurs privés
ont ouvert des établissements en cours du jour et en cours du soir. On y trouve plusieurs
types d’enseignements (enseignement général, tertiaire, secondaire ou supérieur) à des
niveaux divers
Les cours du soir (généralement de 18 heures à 22 heures tous les jours ouvrables)
offrent l’opportunité aux travailleurs de poursuivre des études ou des formations
diplômantes parallèlement à leur emploi. Toutefois, avant de s’inscrire, ils doivent obtenir
l’autorisation du supérieur hiérarchique. Les programmes de formation sont les
programmes officiels et le travailleur peut se présenter aux différents examens (BEPC,
CAP, BEP, BTS) et réussir autant que les candidats fréquentant les établissements des
cours du jour.
Les frais de scolarité varient d’un établissement à un autre et d’une formation à une
autre : mais leurs taux sont généralement très bas par rapport au cours du jour.
Il est institué depuis les années 1976, deux examens spéciaux A et B d’entrée à
l’université de Ouagadougou réservés aux non bacheliers.
- L’examen spécial « A » permet de poursuivre des études supérieures dans une des
filières suivantes : droit, sciences économiques, langues, lettres modernes, philosophie,
psychologie, sociologie, histoire, géographie ;
Les examens spéciaux d’entrée à l’université ont pour objectif de permettre à ceux qui,
pour diverses raisons, n’ont pas pu obtenir le diplôme de baccalauréat, de poursuivre
néanmoins des études à l’université dans des filières où ils ont des aptitudes éprouvées.
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3- Quelles sont les modalités de participation aux examens spéciaux ?
Ouverts chaque année (courant avril), les examens spéciaux intéressent les candidats
âgés de 25 ans minimum n’ayant pas subi d’épreuves du Bac au cours des deux
précédentes années et n’ayant pas fréquenté comme élèves réguliers inscrits dans un lycée
depuis au moins deux ans.
Les épreuves des examens spéciaux sont constituées d’une épreuve orale
éliminatoire qui porte sur la culture et la motivation du candidat, d’une épreuve commune
de français (coefficient 3) et d’une épreuve spécialisée selon les options (coefficient 3).
Les instituts, écoles et Universités aussi bien publics que privés du Burkina disposent
d’un grand nombre de filières de formation avec un système qui n’oblige pas d’être présent
au cours régulièrement sauf cas exceptionnel (médecine par exemple).
L’examen se déroule en même temps que celui des autres étudiants (mêmes épreuves,
mêmes conditions d’examen, mêmes droits). Il revient au travailleur d’être en contact
régulier avec la structure de formation pour s’informer du calendrier scolaire, académique.
Les formations à distance sont une méthode de formation qui permet à l’élève de
recevoir des enseignements d’une université, d’une école ou d’un institut sans avoir à se
déplacer. Le choix d’une structure de formation à distance doit se bas er d’abord sur la
nature et le sérieux de l’institution qui propose la formation. Il est donc prudent de
s’informer d’abord auprès des structures d’information (comme le CIOSPB) avant de
s’engager dans une formation à distance. A titre indicatif voici des adresses d’institution de
formation à distance
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- université virtuelle francophone
Internet : http :www.Aupelf-uref ;org/.
http://wwwrefer.org/.
Lorsqu’on sort d’un établissement secondaire sans avoir obtenu de diplôme (BEPC,
CAP, BEP ou BAC), il est possible de s’inscrire dans les structures de formation
professionnelle en vue d’apprendre un métier de son choix. A l’issue de la formation une
attestation de formation est délivrée à l’intéressé. Les domaines de formation sont
essentiellement techniques et pratiques : menuiserie, maçonnerie, construction métallique,
tissage, électricité, mécanique auto, froid et climatisation, soudure, agriculture, coiffure,
couture,…
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VII- DEBOUCHES PROFESSIONNELS-INSERTION-EMPLOI
La liaison entre emploi et formation au Burkina Faso n’est pas clairement établie.
En général, les actifs occupés (agriculture) n’ont reçu aucune formation technique ou
professionnelle. L’apprentissage se fait sur le tas. Il en est de même des emplois du secteur
informel (vendeurs, manutentionnaires, coiffeurs…)
Dans le secteur moderne, les emplois sont obtenus après la réussite aux concours
organisés en tenant compte des spécificités liées à la formation ou au niveau d’instruction.
Au niveau de la fonction publique, l’accès à l’emploi se fait obligatoirement par test de
niveau. Les diplômes requis sont équivalents aux exigences physiques et intellectuelles des
emplois offerts. Dans le secteur privé moderne, la même démarche est suivie.
Les données montrent que le secteur privé moderne recrute essentiellement des
techniciens ou des employés temporaires. En revanche, on note que le pourcentage
offre/demande est plus important pour les formations de niveau supérieur technique ou
général (BTS/DUT, Licence ou plus).
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3- Y a t il une relation entre genre et emploi au Burkina Faso ?
La notion de genre sous-entend les rôles dévolus à chaque sexe par la société à
travers la tradition, les pratiques sociales, culturelles…Le genre d’une personne est
déterminé par son comportement mais aussi par l’habillement, la gestuelle, la profession, le
réseau social... Les rôles de genre dans un contexte donné peuvent être flexibles ou rigides,
semblables ou différents, complémentaires ou contradictoires
Dans nos sociétés, la répartition des rôles entre les hommes et les femmes est
souvent rigide et prédéterminée. Ainsi, lorsqu’une personne a en projet de faire tel ou tel
métier, elle prend en compte l’intérêt qu’elle porte à ce métier, mais aussi l’influence de
son environnement social et familial. Le choix sera facile à faire s’il n’y a pas de difficulté
entre ce qu’elle veut faire et ce que la société attend d’elle. C’est cette façon de voir les
choses qui provoque chez les filles, un mécanisme d’auto censure les conditionnant ainsi à
éviter les métiers dits masculins.
En fait, les filles peuvent faire les mêmes choses que les garçons car dotées des
mêmes potentialités physiques et intellectuelles, mais les pesanteurs sociales et
l’autocensure les amènent à limiter leurs ambitions en optant généralement pour des
formations et des métiers dits féminins. Elles épousent de ce fait et de manière
inconsciente, les idées préconçues quant à leurs possibilités réelles d’être formées ou
d’exercer dans tous les secteurs d’activité
De nos jours, s’il est vrai que les difficultés qu’ont certaines filles pour faire des
métiers dits masculins sont dues au peu d’intérêt pour les métiers qui utilisent la force
physique, qui les éloignent de la famille, au manque de confiance en elles-mêmes, aux
pesanteurs sociales et à une certaine anticipation de la vie de foyer, il est aussi vrai que de
plus en plus, cette distinction s’estompe avec les exemples de femmes dans tous les corps
de métiers (Ex : Gendarmerie, mécanique auto et moto, soudure, plomberie…).
ANPE : Agence nationale pour l’emploi. C’est une structure chargée de l’application de la
politique gouvernementale en matière d’emploi ; de l’étude des problèmes relatifs à
l’emploi, à la formation et au perfectionnement professionnel dans les secteurs régis par le
code du travail ; de l’appui à l’auto – emploi de certaines catégories de demandeurs
d’emploi individuels ou associés; de l’organisation et du suivi des opérations de
recrutement collectif en vue d’un emploi hors du territoire national …
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FAFPA : Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage
C’est une structure relais du gouvernement et des partenaires sociaux en matière de
formation professionnelle et d’apprentissage. La démarche du FAFPA vise
- à aider et responsabiliser les entreprises, les promoteurs dans l’analyse de leurs besoins et
dans l’expression de leur demande de formation,
- à accompagner les organismes et les centres de formation dans la clarification de leur
offre de formation et dans l’amélioration de leur gestion et de leur fonctionnement.
FASI : Fonds d’appui au secteur informel. C’est une structure qui a pour mission de
promouvoir l’accès des opérateurs du secteur informel au crédit :
- en leur accordant des prêts directs remboursables
- en leur offrant sa garantie ;
- en développant toutes les mesures d’accompagnement susceptibles de participer à
une meilleure gestion des crédits reçus.
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- la participation au financement d’activités de formation continue et de
perfectionnement des personnels de l’enseignement et de la recherche,
- l’octroi de prêts à des étudiants à des fins d’études et de formation
- l’appui à toute activité entrant dans le cadre du soutien à l’effort national
d’éducation et de recherche
CIJEF : Centre d’Information des Jeunes sur l’Emploi et la Formation. C’est une structure
d’appui de la jeunesse urbaine de Ouagadougou dans le domaine de l’insertion
socioprofessionnelle. Il a pour mission :
- la mise à disposition des jeunes, des informations en matière de création d’activités
rémunératrices
- l’orientation des jeunes vers des structures de formation à travers des informations
claires et précises sur l’existence, le mode de fonctionnement, les missions et
conditions d’appui de ces structures
- l’appui à la création d’activités
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7- Existe-t-il des relations de partenariat entre les lycées techniques ou professionnels
et les entreprises burkinabés ?
9- Les diplômes professionnels jouent-ils un rôle important dans l’emploi des jeunes ?
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Les diplômés professionnels sont également les plus sollicités pour des emplois
temporaires (bilan comptable, saisie de documents, réparation ou installation de
machines,…)
L’apprentissage d’une seconde langue peut aider à une plus grande mobilité
professionnelle. En effet, la majorité des offres d’emploi dans les organismes non
gouvernementaux et les organismes internationaux (UNESCO, UNICEF, PNUD,…)
exigent la maîtrise d’au moins deux langues.
Au niveau des langues nationales, le besoin est prouvé pour les postes
d’animateurs communautaires, de traducteurs-interprètes…
11- Qu’est-ce qu’un emploi à durée déterminée et quels sont ses avantages et
inconvénients ?
L’emploi à durée déterminée est un contrat de travail qui est valable pour une
période fixe. Ce type d’emploi est temporaire, c’est-à-dire qu’il ne nécessite pas que le
poste soit permanemment occupé. Les tâches et les objectifs du poste sont mesurés pour
être réalisés d’une période à une autre.
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L’inconvénient majeur de l’emploi à durée déterminée est le manque de sécurité
de l’emploi. Si on n’est pas suffisamment prévoyant, on peut se retrouver au chômage
plusieurs mois, voir des années, après la fin de son premier contrat de travail.
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VIII- READAPTATION
- entretien avec les parents du sourd pour connaître les antécédents de l’enfant et mesurer
le degré de motivation ;
- examen clinique pour mesurer le degré de surdité de l’enfant, suivi de correction si
possible du handicap ;
- acte de naissance ;
- frais de scolarité (25000 FCFA minimum).
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C’est une école qui dispose d’un cycle primaire (CP1 au CM2). On y apprend
aux élèves le braille (méthode de lecture et d’écriture pour les aveugles).
A partir du CE1, un enfant aveugle peut être placé dans une école primaire
classique moyennant la formation du maître en braille. A titre d’exemple : un jeune
aveugle issu de cette structure de formation poursuit ses études à l’université de
Ouagadougou en faculté de droits et de sciences politiques (1999-2000).
A l’école des aveugles et mal voyants en plus des programmes classiques, les
jeunes aveugles sont initiés au tissage de cordes, au jardinage, à la cuisine et au tricotage
pour les filles.
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CONCLUSION
L’ensemble des réponses aux questions qui viennent d’être formulées constitue
une entame à l’élaboration d’une série de documents du genre, qui viseront à répondre
chaque fois que de besoin aux partenaires de l’orientation et de l’éducation en général.
Les rapides changements à tous les niveaux de la chaîne éducative impose une
perpétuelle réadaptation, aussi bien dans les méthodes de collecte de l’information que
dans le contenu des documents. C’est à cette seule condition que nous pourrons répondre
aux nombreuses sollicitations en matière d’orientation scolaire et professionnelle a u
Burkina Faso. La réussite de cette activité nécessite alors l’implication et
l’interdisciplinarité de tous les acteurs du système éducatif sans lesquelles la production
documentaire au CIOSPB sera une vaine besogne.
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ANNEXES
Eléments bibliographiques :
36
Sigles et abréviations utilisés
BAC: Baccalauréat
37
FASI: Fonds d’appui au secteur informel
38
Adresses utiles :
39
ABPAM: Association Burkinabé pour la Promotion des Aveugles et Mal
Voyants
01 BP 5588 Ouagadougou 01
Tel (226) 50 34 33 86
E mail : [email protected]
40