Résumer Des Cours Rogramme de L'école Marocaine
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Conservation de la charge Énergie de masse :
désintégration de la
Loi de Conservation de Z Énergie emmagasinée par tout système au repos :
moitié des noyaux
Soddy Conservation du nombre de nucléons
Conservation de A initialement présents : E = m c2
Variation d’énergie :
Radioactivité α : Z X Z-2 Y + 2 He
A A-4 4 ln2
t1/2 =
4 λ ΔE = Δm c 2
He : Noyau d’Hélium ou particule α .
2
Activité a : Avec : Δm = ( m (produits) - m (réactifs) )
Radioactivité β- : A
X A
Y + 0
e C’est le nombre de désintégration par seconde.
Z Z+1 -1
Δm < 0 → ΔE < 0
0
e Électron ou particule β-, qui résulte de la dN
1 a = - Énergie libérée :
dt
transmutation de neutron en proton 1
n 11p +-10 e Par un noyau : E libérée = ΔE
a = λN
0
Càd
Radioactivité β : + A
X A
Y + 0
e
Z Z-1 +1
Donc : a = a 0 e- t Par N noyaux : Et = N ΔE
0
1 e Positon ou particule β , qui résulte de la
+
Unité : Becquerel (Bq)
transmutation de proton en neutron 11 p 10 n ++10 e
2- Noyaux – masse et énergie :
Radioactivité γ :
Le noyau fils Y, obtenu dans un état excité, évacue 2-1- Constituants du noyau : A
Z X
l’énergie excédentaire en émettant un rayonnement Z : nombre de protons ;
électromagnétique γ . ZY ZY + γ
A * A
A : nombre de nucléons ;
1-2- Loi de décroissance radioactive : A = N + Z
Un échantillon contient à t = 0, N0 noyaux radioactifs, à N : nombre de neutrons
Courbe d’Aston :
un instant t : 2-2- Défaut de masse :
Le nombre de noyaux restant : N = N 0 e- t Δm = (Zmp + Nmn ) - m (Δ m > 0)
-t
La masse restante : m = m0 e 2-3- Énergie de liaison :
-t Énergie de liaison du noyau :
La quantité de matière restante : n = n 0 e
C’est l’énergie minimale qu’on doit fournir à un
Avec : m m noyau au repos pour séparer ses nucléons et rester au
N = = N A = nN A
m (X) M(X)
repos : E = Δm c2
1
et : λ = Énergie de liaison par nucléon :
τ
m(X) : masse d’un noyau et M(X) : masse molaire
E
E = ( MeV / nucléon )
λ : constante radioactive et τ : constante de temps A
Réponse d’un dipôle à un échelon de tension
1- Dipôle RC : 2- Dipôle RL :
1-1- Condensateur : 2-1- Bobine :
Le condensateur est formé de deux armatures en regards, séparées par un isolant. Tension aux bornes de la bobine
Charge du condensateur : En convention récepteur :
En convention récepteur, l’armature recevant la courant di
porte la charge (q) appelée charge du condensateur u L = r.i + L.
Tension aux bornes du condensateur : dt
q = C.u C r : résistance interne de la bobine (Ω)
L : coefficient d’inductance de la bobine en Henry (H)
Avec : C capacité du condensateur en Farad (F) Énergie magnétique :
dq du C
Intensité du courant : i = = C. 1
dt dt Em = L.i 2
2
1 q² 1 2-2- Réponse du dipôle RL à un échelon de tension :
Énergie électrique : Ee = = C.u²
2 C 2 Échelon de tension ascendant Échelon de tension descendant
1 1
En série : = (établissement de courant) (annulation de courant)
Association de C Ci uR + uL = E uR + uL = 0
condensateurs :
En parallèle : C = Ci uR et i croissantes (positives) uR et i décroissantes (positives)
uL décroissante (positive) uL croissante (négative)
1-2- Réponse du dipôle RC à un échelon de tension :
Échelon de tension ascendant Échelon de tension descendant
(Charge) (Décharge)
uC + uR = E uC + uR = 0
uC et q croissantes (positives) uC et q décroissantes (positives)
uR et i décroissantes (positives) uR et i croissantes (négatives)
Re = R + r : résistance totale du circuit
L
τ = Constante de temps (s)
Avec : Re
E
I0 = Intensité du courant en régime permanent
τ = RC : Constante de temps (s) Re
Oscillations libres dans un circuit RLC série
1- Circuit idéal (LC) : 2- Circuit réel (RLC) :
La résistance du circuit est négligeable. La résistance totale du circuit est non nulle : Re = R + r
1-1- Équation différentielle vérifiée par uC : 2-1- Équation différentielle vérifiée par uC :
On a : uC + uL = 0 On a : uC + uR + uL = 0
d2u C 1 d uC2
R du C 1
On trouve : + uC = 0 On trouve : + e + uC = 0
dt 2 LC dt 2 L dt LC
1-2- Solution de l’équation différentielle : 2-2- Représentation des variations de uC :
La solution s’écrit sous la forme :
2π
u C (t) = U Cmax cos( t + )
T0
1-3- Période et fréquence :
T0 = 2π Lc
1
N0 =
2π LC Régime périodique Régime pseudopériodique T ≈ T0 Régime apériodique
1-4- Étude énergétique : 2-3- Variation d’énergie :
a- Énergie totale : du C d 2 u C
dE 2 1
E = Ee + Em = LC ( 2 + uC )
1 1 2 dt dt dt LC
E = Cu C2 + Li
2 2 On montre que :
La dérivée par rapport au temps de cette énergie est : dE = - Re i2 dt < 0
dE du C di du C d 2 u C 1 l’énergie est donc dissipée par effet
= C uC + Li = LC2 ( 2 + uC) Joule.
dt dt dt dt dt LC
b- Conservation de l’énergie : 2-4- Entretien des oscillations :
dE du C d 2 u C 1 On a : uC + uR + uL = ug
= LC2 ( 2 + uC ) = 0 2
dt dt dt LC dq R e - K dq 1
donc : 2
+ + q = 0
Donc : E = Cte dt L dt LC
pour que les oscillations deviennent entretenues, il faut :
D’où : E = (Ee )max = (E m )max
K = Re
Remarque : Le générateur compense les pertes d’énergie, mais ne
La période de l’énergie est la moitié de la change pas la période des oscillations T0.
période de la tension. Les oscillations sont toujours libres.
Oscillations forcées dans un circuit RLC série (SM)
1- Grandeurs alternatives sinusoïdal : 4- Résonance électrique :
Lorsqu’on alimente un circuit par une 1
tension alternative sinusoïdale, il en résulte N0 =
un courant alternatif sinusoïdal.
2 LC
Le générateur oblige ces deux grandeurs à L’impédance devient minimale : Z = R + r
osciller avec sa période et non leur période La tesion et le courant deviennent en phases : =0
propre. On dit que les oscillations sont
forcées. 5- Bande passante
On écrit : i(t) Imcos(ωt) et u(t) = Umcos(ωt + φ) C’est l’ensemble des fréquences
Um et Im : les valeurs maximales. pours lesquelles :
Avec : φ : phase de u(t) par rapport à i(t) I0
I
2..N : pulsation 2
: soient U et I les valeurs efficasses :
U
U I Avec : I0 =
U = m et I = m R +r
2 2
La largueur de cette bande est :
Les oscillogrammes ci-contre représentent
u(t) et uR(t) ΔN = N2 - N1
2- Impédance du circuit :
Um = Z.Im et U = Z.I
6- Coefficient de qualité :
Avec : Z impédance du circuit (Ω)
N0
Q =
On écrit aussi : U Rm = R .I m ΔN
Q : s’appelle aussi coefficient de surtension.
Um NB : Q dépend de la résistance du circuit.
Donc : Z R
UR m 7- Puissance en régime alternatif sinusoïdal :
7-1- Puissance instantanée :
3- Déphasage :
P (t) = u(t).i(t)
τ
Graphiquement : = 2.π. 7-2- Puissance moyenne :
T
1 T
T 0
τ : retard temporel P P (t ) dt
φ > 0 : circuit inductif (tension en avance)
φ < 0 : circuit capacitif (tension en retard) P = U.I.cos (W)
La grandeur en avance atteint son maximum avant l’autre.
cos φ : est appelé facteur de puissance
Cas particuliers : Dans un circuit RL la tension est toujours en avance
Dans un circuit RC la tension est toujours en retard On montre aussi que : P = Re I2
Modulation – Démodulation d’amplitude
1- Ondes électromagnétiques
Les ondes électromagnétiques se caractérisent par leur fréquence ν reliée à la
c
longueur d’onde λ et à la célérité c dans le vide par la relation : λ =
ν
2- Modulation d’amplitude:
En considérant : S(t) = S m cos ( 2 π f t ) et P(t) = Pm cos ( 2 π F t )
Et avec : u S (t) = k (S(t) + U 0 ) P(t)
Où k est une constant caractéristique du circuit multiplieur (V-1)
On trouve : u S (t) = U m (t) cos 2πFt
Avec : U m (t) = A ( m.cos 2πft + 1) amplitude de u S (t)
Sm
Où: A = k Pm U 0 et m = Taux de modulation
U0
La tension u S (t) est donc sinusoïdale de fréquence F, et d’amplitude aussi 3- Démodulation d’amplitude:
Il faut tout d’abord sélectionner l’onde module par un circuit RLC bouchon
sinusoïdale de fréquence f. On dit qu’on a modulé l’amplitude de la porteuse 1
P(t) par la tension modulante S(t), pour obtenir une tension modulée uS(t). où : F = N0 =
2π LC
Le tableau suivant résume les conditions pour avoir une bonne modulation.
Pour réaliser une bonne démodulation, il
Taux de modulation
Tension modulée Trapèze faut suivre les étapes suivantes:
et fréquences
Détection des crêtes:
Élimination de la partie négative
m ˂ 1 et F ˃˃ f par la diode.
Ajout d’un filtre passe-bas tel que :
Tp < < τ = RC < TS
Remarque : - 1 cos 2πft + 1
On trouve : U mmax = A ( m + 1) et U mmin = A ( - m + 1) Élimination de la composante continue :
U m max - U m min Ajout d’un filtre passe-haut, qui
On déduit : m = bloque le courant continu résultant
U m max + U m min
de la tension U0.
Lois de Newton
1- Mouvement d’un point d’un solide : Composante tangentielle a t : Composante normale a n :
1-1- Vecteur position : - Direction : - Direction :
Tangente à la trajectoire. Normale à la trajectoire.
OM = x i + y j
- Sens : - Sens :
Son module sera donc : OM = x 2 + y 2 (m) Dépend de la nature du mouvement. Vers l’intérieur de la courbure.
b-
Composantes : a x .v x + a y .v y
dx dy a . v = a x vx + a y vy = a v cos(a . v) cos(a . v) =
vx = =x et vy = =y a .v
dt dt
Le module : v =
2
vx + vy
2 a.v = (a t +a n ).v = a t . v ( a n v)
Unité : (m.s-1) a.v 0 : mouvement accéléré a.v 0 : mouvement retardé
1-3- Vecteur accélération : 2- Lois de Newton :
a- Définition :
On définit le vecteur accélération de M à un 2-1- Première loi : (Principe d’inertie) :
Tout corps persévère en son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme si
dv d 2 OM les forces qui s’exercent sur lui se compensent.
instant t par : a = =
dt dt 2 2-2- Deuxième loi : (Principe fondamental de la dynamique) :
b- Composantes : F ext = m.a G
Dans un repère cartésien :
Le repère cartésien (O,i, j) est un repère lié à la terre, il est considéré galiléen. F ext = 0 aG = 0 vG = Cte
La première loi de Newton est donc un cas particulier de sa deuxième loi .
dv x d²x dv y d²y
ax = = =x et ay = = =y 2-3- Troisième loi : (Principe des actions réciproques) :
dt dt² dt dt² Lorsqu’un corps A agit sur un corps B, ce dernier réagit
Le module sera donc : a = a 2x + a 2y aussi de façon à ce que les deux forces associées aux
interactions ont à chaque instant :
Unité : m.s-2 Même direction, sens opposés et même intensité.
Selon les axes du repère de Freinet : On écrit : FA/B + FB/A = 0
Le repère de Freinet (M, n, u) est un repère lié au Remarque : La première et la deuxième loi s’appliquent sauf dans les repères
mobile, les directions des axes change au cours du galiléens, tandis que la troisième loi s’applique dans tous les repères quel que soit
mouvement. Il n’est donc pas galiléen. l’état des corps (mouvement ou repos)
Applications des lois de Newton (mouvements rectilignes)
1- Chute verticale avec frottements : 2- Chute verticale libre :
1-1- Équation différentielle : 2-1- Équation différentielle :
Par application de la 2ème loi de Newton, Par application de la 2ème loi de Newton :
on écrit : P + Fa + f = m a G On écrit : P = ma G , Donc : aG = g
Par projection de la relation sur un axe (O,z) : dv z
dvi Par projection sur un axe (O,z) descendant , on trouve : = g
= A - Bvin (1) dt
dt 2-2- Équations horaires :
ρV k
On pose : A = (1 - )g et B= Conditions initiales : vz ( t = 0) = v 0 et z ( t = 0) = z 0
m m
Par intégration de l’équation différentielle précédente, on trouve :
1-2- Grandeurs caractéristiques :
a- Vitesse limite :
1
vz = g t + v0 puis z = g t² + v0 t + z 0
dv A 1 2
En régime permanent : =0 , D’où : v = ( )n 3- Mouvement rectiligne uniformément varié :
dt B
b- Temps caractéristique : Un MRUV est un mouvement au cours duquel a = C
te
.
C’est la durée au bout de laquelle la tangente
à la courbe v(t) à t = 0 coupe son asymptote Soit (O,x) l’axe modélisant la trajectoire .
horizontale. dx dv d²x
v = = x et a = = = x
La pente de la tangente à la courbe à t = 0 dt dt dt²
représente l’accélération initiale de la bille.
3-1- Équations différentielles :
dv v dv dx
a0 = ( ) t =0 = a = et v =
dt τ dt dt
1-3- Résolution de l’équation différentielle par la méthode d’Euler : 3-2- Équations horaires :
Δvi dvi Conditions initiales : vx ( t = 0) = v 0 et x ( t = 0) = x 0
Si Δt (appelé : pas de calcul) , est suffisamment petit , on écrit : =
Δt dt Par intégration des équations différentielles précédentes, on trouve :
D’où : vi+1 = vi + a i .Δt (2) ( relation d’Euler) 1
v = a t + v0 puis x = a t² + v0 t + x 0
2
Connaissant la valeur de vi à un instant ti , on peut calculer à l’aide de l’équation Remarque :
dvi Lorsqu’un mobile parcourt un segment de droite AB, pendant une durée t , selon
(1) la valeur de au même instant , et en remplaçant dans l’équation (2), on
dt un MRUV,
peut calculer la valeur de vi+1 (après un pas ). 1
La méthode d’Euler est une méthode numérique itérative.
On écrit : vB = a t + vA et AB = a t 2 + vA t
2
Applications des lois de Newton – Mouvements plans
1- Movement d’un projectile: Équation de la trajectoire : y = -
1 q U 1
x² (trajectoire parabolique)
2 m d v 02
v0x = v0 cosα x 0 = 0
Àt=0 : et d
v0y = v0sinα y0 = 0 Pour que les particules n’heurtent pas la plaque supérieure il faut : yS .
2
Par application de la 2ème loi de Newton : a =g vSy De De
Projections Suivant (O,x) Suivant (O,y) La déviation électrique est : De = O’P ; tan α = =
vSx L - OI L
a ax = 0 ay = - g
3- Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme:
v Vx = v0 cαos Vy = - g t + v0 sinα
3-1- Force de Lorentz : Fm = q v B
1
x et y x = v0 cosα t y = - g t² + v0sinα t Direction : normale au plan formé par v et B ;
2
-g Sens : de telle sorte que le trièdre q v, B, Fm soit direct ;
Équation de la trajectoire : y = x² + tgα x (trajectoire parabolique)
2
2 v cos ²α
0
Module : Fm = q v B sin(qv, B)
2
v02 π
Portée : yP = 0 X = x P = v0sin2α ( Xm = pour α= )
g g 4 0
2 Cette force s’annule si : q=0 , v=0 , (qv, B) = .
Sommet : vSy = 0 vS = vx xS =
v02sin2α et
v sin²α
yS = 0 π
g 2g 3-2- Cas particulier : vB
2- Movement d’une particule chargée dans un champ électrostatique uniforme (SM): On considère: q < 0 ,
On considère : q<0 On néglige le poids des charges,
x 0 = 0 Par application de la 2ème loi de Newton :
v 0x = v 0
Àt=0 : et Fm = m a = q v B a = q v B
v 0y = 0 y0 = 0 m
On néglige le poids des charges,
Par application de la 2ème loi de Newton : a v a = a n et a t = 0
On déduit :
q U dv
a = E ( E = ) at = 0 = 0 v Cte
m d dt
Projections Suivant (O,x) Suivant (O,y)
q v 02
ax = 0 ay = -
qU a = an v0 B = R = m v0 = C te le mouvement est circulaire uniforme
a md m R q B
qU Dm Dm
v Vx = v0 vy = -
md
t Déviation magnétique : (Dm = O’P ) tg α = et sinα =
L - OI L R
1 qU Dm
x et y x = v0 t y=- t² Si l’angle α est petit : Dm =
q
BL
2 md L R m v0
Satellites artificiels et planètes – Rotation autour d’un axe fixe
Pour satelliser un satellite sur une orbite de rayon r0 = RT + h, il faut le lancer avec une
1- Satellites artificiels et planètes:
1-1- Lois de Kepler : MT
a- Première lois (loi des orbites) :
vitesse initiale appelée vitesse de satellisation vs de module : vs = G .
r0
Dans le référentiel héliocentrique, le centre d'une planète gravitant autour du soleil suit une
trajectoire elliptique dont l’un des foyers est le centre du soleil. Si v vs , le satellite retombe sur terre.
b- Deuxième lois (loi des aires):
Le segment de droite qui relie le centre de la planète et le centre du soleil balaie des aires Si v = vs , la trajectoire du satellite sera circulaire.
proportionnelles aux durées mise pour les balayer
Si vs v vL , la trajectoire du satellite sera elliptique.
c- Troisième lois (loi des périodes) :
Le carré de la période T d'une planète autour du soleil est proportionnel au cube de la Si v vL , le satellite échappe à l’attraction terrestre et s’en éloigne définitivement.
T² b- Satellites géostationnaires :
longueur a du demi-grand axe de son orbite. =K Unité : K en s2.m-3
a3 Un satellite géostationnaire est un satellite qui :
Reste en regard avec la même zone de la surface de la Terre.
1-2- Mouvement circulaire d’une planète :
Effectue une révolution dans le plan équatorial et dans le même sens de rotation de la
a- Force d’attraction universelle :
terre pendant un jour complet.
m MS
F=G
r²
n 2- Rotation autour d’un axe fixe :
b- Accélération radiale : 2-1- Paramètres angulaires :
Par application de la 2ème loi de Newton :
Abscisse angulaire : θ (OA, OM)
m MS
on écrit : F=G n = maG dθ
r² Vitesse angulaire : θ=
On déduit :
MS dt
aG = G n
r² dθ d 2θ
c- Vitesse linéaire de la planète : Accélération angulaire : θ = =
Par projection sur les axes du repère de Freinet : dt dt 2
dv 2-2- Relation entre paramètres angulaires et paramètres linéaires :
at = =0 v = Cte .
dt Relation entres vitesses : v = r.θ
v² M M
an = =G S v= G Relation entres accélérations : a t = r.θ et a n = r.θ 2
r r² r
d- Période de révolution de la planète : 2-3- Relation fondamentale de la dynamique :
C’est la durée T nécessaire pour accomplir un tour complet.
M Δ (Fext ) = J Δ .θ
2πr r3
On sait que : T = =2π 2-4- Mouvement de rotation uniformément varié :
v G MS 1
θ = C 0
te
θ = θ t + θ0 θ = θ t² + θ 0 t + θ 0
2
1-3- Mouvement d’un satellite artificiel autour de la Terre : L’angle de rotation Δθ entre l’instant t = 0 et l’instant t est relié au nombre n de tours
a- Satellisation :
La satellisation d’un satellite, est sa mise en orbite. effectué entre ces deux instants par : Δθ θ θ0 2.π.n
Oscillateurs mécaniques
1- Étude dynamique : 1-4- Pendule simple :
Cas particulier du pendule pesant :
1-1- Système {solide - ressort} : Avec : OG = ℓ et JΔ = m.ℓ2
On néglige les frottements
d 2θ g
Par application de la 2ème loi de Newton : On obtient : + θ = 0
On écrit : P + R + T = m a dt 2
G
dt JΔ dt
À la position d’équilibre : Ec est maximale et Ep est minimale (Epmin = C);
JΔ À l’une des position extrêmes : Ec est nulle et Ep est maximale.
L’expression de la période propre des oscillations est : T0 = 2 π
mg d La valeur de Em sera donc : E m = E c max + E p min = E p max
Atome et mécanique de Newton
l’émission d’un photon dont l’énergie est égale à la différence entre les niveaux d’énergie
1- Limites de la mécanique de Newton : de la transition.
Par comparaison des interactions gravitationnelle et électrostatique : État d’ionisation :
Interaction gravitationnelle Interaction électrostatique Lorsque l’énergie absorbée dépasse une certaine valeur, l’électron excité peut-être arraché à
l’atome. L’atome est donc ionisé.
Exemple : L’expression de l’énergie d’un niveau En de l’atome d’hydrogène est donnée
E0
par la relation : En = - (E0 = 13,6 eV)
m A .m B q .q n²
F A /B = - F B/A = - G u AB F A /B = - F B/A = k A 2 B u AB État fondamental État excité État d’ionisation
r2 r
G = 6 ,67.10 -11
(SI)
9
K = 9.10 (SI) n=1 n>1 n=∞
Lorsqu’un électron transite entre deux niveaux : En et Ep (n > p ), l’énergie échangée est :
Malgré la grande ressemblance entre les deux interactions, les deux systèmes n’ont pas la
même structure. la mécanique de Newton ne donne pas d’explication. E0 E0 c
ΔE = En -Ep = - - (- )=h
2- Nature de la lumière : n² p² λ
La lumière se comporte à la fois comme une onde et comme un corpuscule (photon). On 1 E0 1 1
On déduit donc : = ( - )
parle de dualité onde-particule. λ hc p² n²
L’énergie des photons est reliée à la fréquence de l’onde électromagnétique par la relation :
E = h 4- Spectres d’absorption des molécules :
h = 6,62.10 -34
J.s s’appelle : constante de Planck . La spectroscopie d’absorption est basée sur l’étude des interactions entre la matière et un
rayonnement électromagnétique. En fonction de l’énergie portée par la radiation, il y a
3- Quantificaton des échanges d’énergie : passage de l’état fondamental de la molécule à un état excité.
3-1- Transitions atomiques : Le spectre d’absorption d’une molécule présente des bandes d’absorption, qui donnent des
On appelle transition, tout passage de l’atome d’un niveau d’énergie à un autre :
informations sur les types de liaisons qu’elle contient et permet donc de l’identifier
Une absorption de photon, permet à l’atome de passer d’un niveau Ep à un niveau En
plus haut. Exemple : Spectre IR de la molécule : hexanol
Une émission de photon, permet à l’atome de passer d’un niveau En à un niveau Ep
plus bas.
Dans les deux cas on écrit : Δ E = E n - E p = h
L’atome ne peut donc échanger avec le milieu extérieur que des valeurs bien définis
d’énergie. On dit que les échanges d’énergies sont quantifiés.
3-2- États possibles d’un atome :
Un atome ne peut être que dans l’un des trois états suivant :
État fondamental :
C’est l’état le plus stable. il est caractérisé par une énergie minimale.
État excité :
Lorsqu’un atome absorbe de l’énergie, il passe à un état excité. Il se désexcite
spontanément en rejoignant le niveau fondamental, soit directement, soit indirectement en
passant par divers niveaux excités intermédiaires. Chaque désexcitation est suivie de
Chimie
1- Définitions : pK e = - og K e et Ke = 10 - pKe
L’oxydant est toute espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons ;
Le réducteur est toute espèce chimique capable de libérer un ou plusieurs électrons ;
La constante d’acidité :
B H 3O +
KA =
L’oxydant et le réducteur conjugués forment un couple (Ox/Red) ; A
L’oxydation est la synthèse de l’oxydant, et la réduction c’est la synthèse du réducteur ;
La réaction d’oxydo-réduction est l’interaction entre deux couples (Ox/Red). pK A = - og K A et K A = 10 -pKA
2- Transformations lentes et transformations rapides : Remarque : Toutes les constantes sont données sans unités et les concentrations en mol.L-1,
Une transformation lente, est une transformation qu’on peut suivre l’évolution ; Les valeurs des constantes ne dépendent que de la température,
Une transformation rapide, est une transformation qu’on ne peut pas suivre l’évolution. Zone de prédominance :
On appelle facteur cinétique, tout facteur pouvant agir sur la vitesse d’une réaction,
(Exemples : température, concentration, catalyseur)
B = KA
= 10
pH -pK A