Spectre Visible

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Spectre visible

Le spectre visible est la partie du spectre électromagnétique


qui est perceptible par l'humain. Le spectre se décompose en
rayonnements monochromatiques par le passage de la lumière
à travers un dispositif disperseur (prisme ou réseau
diffractant) : c'est l'analyse spectrale.

La sensibilité de l'œil selon la longueur d'onde du rayonnement


électromagnétique diminue progressivement de part et d'autre
d'un maximum entre 495 et 555 nanomètres (nm) selon le
domaine de vision et les conditions de la mesure. On ne peut La lumière blanche, en passant à
donner de limites exactes au domaine des rayonnements travers un prisme optique, se
visibles. La Commission internationale de l'éclairage définit la décompose pour faire apparaître le
vision de l’observateur de référence jusqu'à une valeur spectre visible.

50 000 fois plus faible que le maximum, pour une longueur


d'onde dans le vide de 380 à 780 nm.

Le spectre visible occupe la majeure partie de la fenêtre optique, une gamme de longueurs d'onde
bien transmises par l'atmosphère terrestre, qui recoupe celle où l'éclairement énergétique solaire
est maximal à la surface de la Terre. Des longueurs d'onde plus courtes endommageraient la
structure des molécules organiques, tandis que l'eau, constituant abondant du vivant, absorbe
celles plus longues.

Histoire d'un terme étrange


Le terme spectre, signifiant « apparence immatérielle », « illusion » s'appliquait, au xviie siècle, à
tous les phénomènes optiques qu'on ne s'expliquait pas. Synonyme de couleur accidentelle, il
servait pour les impressions rétiniennes du contraste simultané ou successif aussi bien que pour
1, 2
les irisations vues au bord d'un objet regardé à travers un prisme .

Newton utilise une seule fois le terme « Spectrum » pour présenter ses expériences en optique
3
dans son article publié en 1671 à propos de « sa nouvelle théorie sur la lumière et les couleurs ».
Procédant avec soin, il projette un rayon de lumière blanche du soleil passant au travers d'un volet
par un trou de 6 mm de diamètre et dévié par un prisme sur un mur, et obtient un spectre (op. cit.,
p. 3076) environ cinq fois plus long que large. Éliminant toutes les autres causes possibles, Newton
conclut que la lumière blanche est « un mélange hétérogène de rayons différemment réfrangibles »
(op. cit., p. 3079). Les couleurs ne sont pas, dit-il, des qualifications de la lumière, comme on
l'estimait depuis Aristote, mais des propriétés originales, différentes dans chaque rayon ; les moins
réfrangibles sont de couleur rouge, et les plus réfrangibles sont d'un violet profond, et cette
association de propriétés ne peut être brisée par aucun moyen (op. cit., p. 3081). Les
transmutations de couleurs ne se produisent que lorsqu'il y a mélange de rayons. Ce sont ces
couleurs obtenues par mélange, et non celles séparées par le prisme, qui sont illusoires, fugaces et
apparentes. « Les couleurs originales ou premières sont le rouge, le jaune, le vert, le bleu et un
violet-pourpre, ensemble avec l'orange, l'indigo, et une variété indéfinie de gradations
4
intermédiaires ». Toute une série de phénomènes optiques s'expliquent ainsi, y compris la
coloration des objets : il conclut ainsi sur ce point que « les couleurs des objets naturels n'ont pas
d'autre origine que celle-ci : ceux-ci sont variablement constitués pour réfléchir une sorte de
couleur en plus grande quantité que d'autres » (op. cit., p. 3084). Avec ces conclusions, il est clair
que Newton n'emploiera plus le terme de spectre. Les « couleurs prismatiques » (op. cit., p. 3087)
ne sont pas illusoires ou immatérielles : les autres couleurs le sont.

La théorie de Newton est immédiatement adoptée par le public, mais des savants influents, comme
5
du Fay , doutent. Ils relèvent que Newton présente comme un fait ce qui en réalité n'est qu'une
hypothèse plausible, son expérience ne suffisant pas à prouver que le prisme ne crée pas des
6
rayons lumineux colorés, différents par nature de la lumière blanche . Voltaire défend la théorie de
Newton avec une interprétation particulière qui transforme le spectre continu en sept rayons
7, 8
principaux . Le jésuite Castel s'oppose avec détermination à ce qu'il considère comme un
9
phénomène de mode . Quelles sont, dit-il, ces sept couleurs que le savant anglais discerne, par
rapport aux trois qui, comme les peintres et les teinturiers le savent depuis fort longtemps,
10
suffisent pour en reconstituer une infinité ?
11 12
Après plus d'un siècle, des intellectuels et philosophes comme Goethe suivi par Schopenhauer
contestent toujours les constructions de la physique. Pour eux, les couleurs prismatiques sont un
« spectre », une illusion. L'explication par des causes physiologiques, avec la théorie de Young et
Helmholtz, de la synthèse trichrome des couleurs, résoudra l'apparente contradiction entre les
pratiques des coloristes et les expériences des physiciens.

Au début du xixe siècle, des expériences avec la lumière solaire montrent qu'il existe un
rayonnement invisible de part et d'autre de celui que le prisme étale en rayons colorés. En 1800,
William Herschel découvre qu'on peut échauffer un thermomètre en l'exposant à l'obscurité du
côté du rouge ; l'année suivante Johann Wilhelm Ritter observe que le papier imbibé de chlorure
d'argent noircit quand il l'expose à l'obscurité du côté du violet, plus vite que lorsqu'il l'expose au
violet. Les couleurs prismatiques se prolongent donc par des parties invisibles, infrarouges et
ultraviolets.

James Clerk Maxwell montre en 1864 que la lumière est une perturbation électromagnétique. Le
modèle de description des phénomènes périodiques lui est applicable. Des formules qui servaient à
l'acoustique décrivent les vibrations électromagnétiques ; elles ressortent de l'analyse fréquentielle
issue de l'analyse harmonique développée depuis Joseph Fourier pour tout phénomène périodique.
La lumière n'est plus qu'un cas particulier d'onde électromagnétique. La physique adopte le terme
spectre, au sens de « description d'un signal par les fréquences ou les longueurs d'onde (voire les
13
énergies) qui le composent », qu'on obtient à partir de la description temporelle par la
transformation de Fourier. Il faut dès lors préciser spectre visible quand on parle de celui de la
14
lumière .

Après la séparation des recherches optiques et de celles sur la perception, les arts de la couleur et la
colorimétrie adoptent une série de caractérisations de la couleur qui leur est propre.

Le spectre visible dans le spectre électromagnétique


Du point de vue de la physique, la lumière est un rayonnement électromagnétique. Elle occupe une
très petite fraction du spectre de l'ensemble de ces rayonnements ; le rapport de la plus grande
longueur d'onde visible à la plus courte est d'environ 2, tandis que les extrêmes du spectre
électromagnétique sont dans un rapport 1015.
Cette infime région du spectre électromagnétique représente la
plus grande partie de la fenêtre optique, expression qui désigne
une gamme de longueurs d'onde que l'atmosphère terrestre
transmet bien. Elle recoupe celle où l'éclairement énergétique
15
solaire est maximal à la surface de la Terre . Cette fraction du
spectre solaire joue un rôle important pour le développement
de la vie ; des longueurs d'onde plus courtes endommageraient Situation du visible dans le spectre
la structure des molécules organiques, tandis que l'eau, électromagnétique.
16
constituant abondant du vivant, absorbe celles plus longues .
Le spectre visible correspond à des énergies photoniques
proches de 2 eV, parmi les plus faibles de celles qui peuvent provoquer des réactions chimiques. La
partie la plus énergétique se prolonge dans les ultraviolets, tandis que de la partie la moins
énergétique se prolonge dans les infrarouges, invisibles mais qui transportent une énergie
transformée en chaleur lorsqu'elle est absorbée.

Longueurs d'onde
On a coutume, en optique, de caractériser les rayonnements monochromatiques par leur longueur
d'onde dans le vide ; cette grandeur est pratique dans plusieurs applications. La vitesse de la
lumière dans un matériau est inférieure à celle dans le vide. Le rapport de ces vitesses est l'indice
de réfraction du matériau. Lorsqu'un rayon lumineux passe obliquement la limite entre deux
matériaux d'indices de réfraction différent, il subit une déviation qui dépend du rapport de ces
indices. Dans les matières dispersives, la vitesse de propagation du rayonnement, et donc l'indice
de réfraction, dépendent de la fréquence ou énergie photonique. La déviation, au passage dans un
tel milieu, dépend de cette différence de vitesse. Les composantes d'une lumière qui contient un
mélange de fréquences se trouvent ainsi étalées. L'eau est une de ces matières, et le passage de la
lumière solaire dans des gouttelettes d'eau en suspension dans l'air produit un arc en ciel. Les
verres optiques sont plus ou moins dispersifs. On peut les utiliser pour décomposer la lumière
blanche avec un prisme : c'est l'expérience de Newton à l'origine du terme spectre. Un réseau de
diffraction permet aussi, par l'effet des interférences, la dispersion des rayons lumineux selon la
fréquence. C'est le principal procédé aujourd'hui pour l'analyse du spectre.

En optique, on décrit généralement le spectre en fonction de la longueur d'onde du rayonnement


dans le vide. En passant dans un milieu quelconque, la vitesse de la lumière décroît, tandis que la
fréquence et l'énergie photonique qui lui est équivalente restent identiques. La longueur d'onde
varie donc d'un milieu à l'autre selon la réfringence. Il serait plus rigoureux de définir le
rayonnement en fonction de l'énergie photonique, mais pour des raisons historiques et surtout
pratiques, on parle de longueur d'onde, en sous-entendant dans le vide.

Limites du visible
La sensibilité de l'œil diminue progressivement selon la longueur d'onde, et varie selon les
individus, de sorte qu'on peut donner plusieurs limites au spectre visible. La Commission
internationale de l'éclairage définit la vision de l’observateur de référence entre une longueur
d'onde dans le vide à partir de 380 nanomètres (nm), perçue comme un violet extrêmement
17
sombre, et jusqu'à 780 nm, correspondant à un rouge également à peine perceptible .
Dans des conditions exceptionnelles, comme la suppression du cristallin après une opération de la
cataracte, ces limites de la perception humaine peuvent s'étendre jusqu'à 310 nm du côté des
18, 19
ultraviolets et jusqu'à 1 100 nm dans le proche infrarouge .

Spectroscopie
L'étude scientifique des objets fondée sur l'analyse de la lumière qu'ils émettent est nommée
spectroscopie. En astronomie, c'est un moyen essentiel de l'analyse d'objets distants. La
spectroscopie astronomique utilise des instruments à forte dispersion pour observer le spectre à de
très hautes résolutions.

En spectroscopie, la limite du visible a souvent peu d'importance, et l'analyse déborde largement


sur les infrarouges et les ultraviolets. On caractérise parfois le rayonnement par une variante du
nombre d'onde, l'inverse de la longueur d'onde dans le vide. Dans cette échelle, la partie visible du
spectre s'étend à peu près, du rouge au bleu-violet, de 1 500 à 2 300 cm−1.

Fraunhofer repéra le premier l'existence de raies obscures dans la lumière du Soleil décomposée
par le prisme. Les raies attestent de l'émission ou de l'absorption de la lumière par des éléments
chimiques. Leur position dans le spectre renseigne sur la nature des éléments chimiques présents ;
l'effet Doppler affecte légèrement cette position, d'où on déduit la vitesse radiale des astres.
L'analyse du spectre des étoiles a atteint une si grande résolution que des variations de leur
vélocité radiale de quelques mètres par seconde ont pu être détectées, ce qui a fait conclure à
l'existence d'exoplanètes, révélée par leur influence gravitationnelle sur les étoiles analysées.

Couleurs et spectre

note 1
Couleurs approximatives du spectre visible entre 400 et 700 nm, couleur la plus proche .

Couleurs approximatives du spectre visible entre 390 nm et 710 nm, en ajoutant une quantité uniforme de
blanc.

La vision humaine distingue les couleurs en domaine photopique (diurne), c'est-à-dire avec une
20
luminance de 3 à 5 000 cd/m2 . Comparant l'effet de rayonnements monochromatiques de même
luminance énergétique, la perception est maximale pour un rayonnement de longueur d'onde
voisine de 555 nm, ce qui correspond à un vert-jaunâtre. Ce rayonnement, proche du maximum
énergétique du rayonnement solaire, correspond à la plus grande sensibilité visuelle.

Chaque « couleur spectrale » correspond à une longueur d’onde précise ; cependant, le spectre des
lumières présentes dans la nature comprend en général l'ensemble des rayonnements, en
proportion variables. La spectrométrie étudie les procédés de décomposition, d’observation et de
mesure des radiations en étroites bandes de fréquence.

Spectromètre courant :
Un spectromètre du spectre visible (et longueurs d'onde voisines) est devenu un
instrument assez courant, analysant la lumière par bandes de longueur d'onde de 5 à
10 nm.
Un tel appareil, capable de donner cent niveaux différents pour chacune de ses quarante bandes,
peut représenter 10040 spectres différents.

Dans certaines régions du spectre, un humain normal peut distinguer des ondes de longueur
21
d'onde différant de moins de 1 nm, et plus d'une centaine de niveaux de luminosité . Pourtant, la
description d'une couleur n'a pas besoin d'autant de données que pourrait laisser croire la
spectroscopie. Les humains n'ont en vision diurne que trois types de récepteurs, et il suffit de trois
nombres pour décrire une couleur perçue. De nombreuses lumières mélangées de plusieurs
radiations de longueurs d'onde différentes, dites métamères, se perçoivent identiquement. Les
lumières monochromatiques n'ont pas de métamère, sauf à utiliser un mélange de deux
rayonnements proches pour donner à percevoir un intermédiaire entre eux.

La colorimétrie décrit la couleur perçue ; mais la spectrométrie a une grande utilité lorsqu'il s'agit
de couleurs de surface. Une surface colorée renvoie une partie du spectre de l'illuminant qui
l'éclaire, absorbant le reste. Changer l'illuminant, c'est changer la lumière émise par la surface.
Deux surfaces peuvent apparaître identiques sous un illuminant, mais, leur réflectance spectrale
étant différente, ne plus être métamères sous un autre. Pour résoudre les problèmes que cela peut
susciter, sans avoir à expérimenter avec tous les illuminants possibles, il faut étudier leur spectre.

On utilise parfois par extension le terme lumière pour désigner les rayonnements ultraviolets (UV),
comme dans l'expression « lumière noire », ou infrarouges (IR), bien que ces rayonnements ne
22
soient pas visibles .

Longueurs d'onde approximatives des couleurs spectrales


Bien que le spectre soit continu et qu'il n’y ait pas de frontière claire entre une couleur et la
suivante, la table suivante donne les valeurs limites des principaux champs chromatiques, avec les
noms et limites de longueur d'onde dans le vide indiqués par la norme française AFNOR X080-10
23
« Classification méthodique générale des couleurs » .

La fréquence du rayonnement en hertz s'obtient en divisant la vitesse de la lumière, environ


3 × 108 m/s, par la longueur d'onde en mètres. La fréquence en térahertz (THz) s'obtient donc en
divisant 300 000 (la vitesse de la lumière exprimée en km/s) par la longueur d'onde en
nanomètres (nm, 10−9 m) : 103 × 109 = 1012, le multiplicateur correspondant au préfixe téra.
note 2
Couleurs du spectre
Longueur d'onde (nm) Champ chromatique Couleur Commentaire

380 — 449 Violet 445 primaire CIE 1931 435,8

449 — 466 Violet-bleu 455 primaire sRGB : 464


466 — 478 Bleu-violet 470 indigo entre le bleu et le violet (Newton)

478 — 483 Bleu 480

483 — 490 Bleu-vert 485


490 — 510 Vert-bleu 500

510 — 541 Vert 525

541 — 573 Vert-jaune 555 CIE 1931 : 546,1 ; primaire sRGB : 549.
573 — 575 Jaune-vert 574

575 — 579 Jaune 577

579 — 584 Jaune-orangé 582


584 — 588 Orangé-jaune 586

588 — 593 Orangé 590

593 — 605 Orangé-rouge 600


605 — 622 Rouge-orangé 615 primaire sRGB : 611

622 — 780 Rouge 650 primaire CIE 1931 : 700

Les couleurs primaires d'instrumentation de la CIE (1931) correspondent à des raies spectrales du
mercure pour celles à 435,8 et 549 nm, et à une valeur arbitraire pour celle à 700 nm, dont la
luminance n'est que de 0,004 102 fois le maximum (atteint vers 555 nm). Dans la région du rouge,
le seuil de discrimination entre longueurs d'onde est élevé, et les expérimentateurs n'ont pas
24
besoin de définir le rayonnement avec autant de précision .

Notes et références

Notes
1. Les écrans ne peuvent pas représenter les couleurs monochromatiques.
2. L'algorithme de calcul des couleurs se trouve dans l'article Efficacité lumineuse spectrale.

Références
1. Trésor de la langue française. [réf. incomplète]
2. Oxford English Dictionnary. [réf. incomplète]
3. (en) « A letter from M. Isaac Newton (…) containing his new theory about Light and Colors »,
Philosophical Transactions,‎1671, p. 3075-3087 (lire en ligne (http://rstl.royalsocietypublishing.o
rg/content/6/69-80/3075.full.pdf+html))
4. « The Original or primary colours are, Red, Yellow, Green, Blew, and a Violet-purple, together
with Orange, Indico, and an indefinite variety of Intermediate gradations » (op. cit., p. 3082)
5. Charles François de Cisternay du Fay, « Observations physiques sur le mélange de quelques
couleurs », Mémoires présentés à l'Académie des sciences,‎1737 (lire en ligne (https://gallica.b
nf.fr/ark:/12148/bpt6k3534v/f405)) ; pour plus de noms et résumés des opinions, voir Alexandre
Savérien, Dictionnaire universel de mathématique et de physique, Paris, 1750 (lire en ligne (htt
ps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6281572d/f266)), p. 229-234 « couleurs ».
6. (en) Evan Thompson, Colour Vision : A Study in Cognitive Science and Philosophy of Science,
Routledge, 1995 (présentation en ligne (https://www.taylorfrancis.com/books/9781134900800)),
p. 8-9.
7. Déribéré 2014, p. 21-30.
8. Voltaire, Éléments de la philosophie de Newton mis à la portée de tout le monde, Amsterdam,
1738 (lire en ligne (http://www.e-rara.ch/doi/10.3931/e-rara-525)), p. 117
9. Louis-Bertrand Castel, L'optique des couleurs : fondée sur les simples observations & tournée
sur-tout à la pratique de la peinture, de la teinture & des autres arts coloristes, Paris, Briasson,
1740 (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k107986x)), introduction et chapitre 1.
10. Voir par exemple Jacob Christoph Le Blon, Coloritto : L'Harmonie du coloris dans la peinture;
reduite en pratique mecanique et à des regles sures & faciles : avec des figures en couleur,
pour en faciliter l'intelligence, non seulement aux peintres, mais à tous ceux qui aiment la
peinture., Londres, sans nom d'éditeur, 1725 (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b
8538846c)).
11. Traité des couleurs, 1810. [réf. incomplète]
12. Sur la vue et les couleurs, 1816. [réf. incomplète]
13. Dic. Phys., p. 635 « Spectre ».
14. L'expression « spectre visible » est attestée en 1890, Royal Society of London, Catalogue of
scientific papers, vol. 17 MARC-P (1884-1900), 1900 (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/121
48/bpt6k558023/f601.image.r=%22spectre%20visible%22?rk=21459;2)), p. 596.
15. Sève 2009, p. 43.
16. Neil Campbell et Jane Reece, Biologie, Pearson, 2007, 7e éd. (ISBN 978-2-7440-7223-9),
p. 198
17. Valeurs tabulées des fonctions colorimétriques de 380 à 780 nm par pas de 5 nm : (en)
« Selected Colorimetric Tables (http://www.cie.co.at/index.php/LEFTMENUE/index.php?i_ca_id
=298) », sur cie.co.at (consulté le 2 septembre 2017).
18. (en) D. H. Sliney, « What is light? The visible spectrum and beyond », Eye, no 2,‎février 2016,
p. 222–229 (ISSN 1476-5454 (https://portal.issn.org/resource/issn/1476-5454),
DOI 10.1038/eye.2015.252 (https://dx.doi.org/10.1038/eye.2015.252)).
19. (en) W. C. Livingston, Color and light in nature, Cambridge, UK, Cambridge University Press,
2001 (ISBN 0-521-77284-2, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=4Abp5FdhskAC&
pg=PA231)).
20. Pour un champ de 2°. Pour un champ large, il faut porter le minimum à 200 cd/m2 (Sève 2009,
p. 84).
21. Sève 2009, p. 121-122.
22. Dic. Phys., p. 406 « Lumière ».
23. Sève 2009, p. 248. Les fonctions colorimétriques donnent des valeurs converties en codes
informatiques au mieux pour un écran conforme aux préconisations sRGB ; les luminances
correspondent à la luminance relative de la couleur spectrale. Le nombre inscrit dans la couleur
est la longueur d'onde dominante représentée.
24. Sève 2009, p. 72.

Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Spectre visible (https://commons.wikimed
ia.org/wiki/Category:Visible_spectrum?us
elang=fr), sur Wikimedia Commons
La lumière, sur Wikiversity

Bibliographie

Maurice Déribéré, La couleur, Paris, PUF, coll. « Que Sais-Je » (no 220), 2014, 12e éd.
(1re éd. 1964)
Yves Le Grand, Optique physiologique : Tome 2, Lumière et couleurs, Paris, Masson, 1972,
2e éd..
Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam,
2009, 374 p. (ISBN 978-2-9519607-5-6 et 2-9519607-5-1)
Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal Febvre, Dictionnaire de physique, Bruxelles, De Boeck,
2013, p. 635

Articles connexes
Bande spectrale
Optique de Fourier
Spectre électromagnétique

Liens externes

Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste : Gran Enciclopèdia Catalana


(https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0153213.xml)

Tout savoir sur la photosynthèse et le photovoltaïsme (http://www.energies-du-soleil.fr.tc)

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