2018 Memoire Maliki

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CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET LITHO-


STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
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CITATION

« S’élever par le savoir et l’excellence pour servir »

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CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET LITHO-
STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
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DEDICACES
Rien n’est aussi beau à offrir que le fruit d’un labeur qu’on dédie du plus profond du cœur à ceux qu’on
aime jusqu’aux frontières de l’imagination. Ce travail est dédié :
À Allah le tout miséricordieux et très miséricordieux, seul Guide et Protecteur.
Que ton nom Glorieux soit à Jamais béni, Amine.

À Mon papa chéri Nakordja DJANDJIEME, qui est mon modèle d’homme de rigueur, de Travail
d’amour et de foi. Pour le soutien, la confiance et le sacrifice énorme consentis pour ma
formation
Que le seigneur te comble de sa grâce et de sa Bénédiction et vous accordes longue vie pour
jouir des fruits de l’arbre que vous avez planté.

À Ma Maman adorée, Maimouna BLIMPO qui a toujours su me mettre au niveau haut par ses
messages d’encouragement et de soutien. Merci Maman de m’avoir guidé depuis l’enfance vers
la recherche du savoir et de la réussite.
Que le seigneur te comble de sa grâce et de sa Bénédiction et vous accordes longue vie pour
jouir des fruits de l’arbre que vous avez planté.

À Mon deuxième papa KOKOLE Koffi Agbévidé Augustin et toute sa famille, pour le soutien
moral, physique et la confiance qu’ils ont toujours gardée pour moi, merci à vous et que Dieu
vous bénisse et Oriente les petites sœurs (Chimène ; Stessy) et frères (Edem) vers le travail et le
succès comme vous avez toujours souhaité à tous.

À Mes petits frères (Kabirou DJANTCHIEMO ; Manaf DJANTCHIEMO, Massaoudou


DJANTCHIEMO, Rachidou DJANTCHIEMO) et ma petite sœur Sakinatou DJANTCHIEMO
pour les encouragements perpétuels, le soutien moral, et la joie qu’ils m’apportent.
Que le Seigneur nous unisse toujours et qu’il montre à chacun de nous le chemin de la vérité et
de l’Amour.

À Toute ma famille paternelle et maternelle.


Pour leur attention particulière affichée à mon égard.
Recevez à travers ce mémoire, le couronnement de la perspicacité.
.
À Tous mes amis et camarades pour le soutien et la générosité indéfectible.
Considérez ce travail comme un exemple de courage, de patience, de volonté d’abnégation.

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REMERCIEMENTS
C’est le lieu de manifester ma gratitude à :

 Pr Adamah MESSAN mon tuteur académique, qui a rendu possible ce stage et pour ses remarques,
suggestions et orientations dans la réalisation des essais et sa disponibilité qui n’est plus à redire. Ce
travail est le fruit de vos directives et de vos soutiens.
 Dr Abdou LAWANE GANA (chef de département GCH-2iE) mon encadreur pour son assistance et
son soutien dans l’exécution des travaux au Laboratoire
 Madame Marie Thérèse GOMIS (enseignant en génie civil à 2iE). Mon Maître de stage qui n’a
cessé de croire en moi du début jusqu’à la fin et pour sa disponibilité ; conseils et remarques
pertinentes dans la rédaction de ce document.
 Mr Arnaud OUEDRAOGO pour les conseils et directives
 Dr Seick Omar SORE pour ses inestimables conseils et réponses à mes préoccupations.
 Mr Philbert NSHIMIYIMANA pour sa collaboration et sa contribution à la réalisation de ce projet de
recherche.
 Mr Salif KABORE pour son concours tout au long de cette étude.
 Mes collèges amis, frères et sœurs de stage (TOE Enoch, AZOUMAH Eric Komi, Salif KONE,
SAVADOGO Clauvis, SEMPORE Kevin ; POCANAM Crédo ; ZOUNGRANA Salomon ;
GBEDEMA Kodjo ; Alimata ZIDA ; Sakinatou OUEDRAOGO ; MANTORO M. Rosella Axiane ;
AMOUGOU Désirée Sandrine ; ILBOUDOU Wendkouni Nina ; NKENGUE NGOUARI Mérite ;)
pour l’ambiance fraternelle de travail et l’aide reçue de chacun.
 Tous mes frères et sœurs de la Communauté Togolaise (AESTB-2Ie) spécialement (BOUNDJOU
Piou Jean Ougadja ; DIME Tarmangue Bienvenue ; DANIGUE Arsène Essossolim ; AZIABLE
Komlan Andy ; LARE Joseph ; DJASSIBE Jean Michel ; BAMANA Arnaud ; AKODEGNON
David ; SALASSI Simon pierre, AKESSOU Credo ; Maella MAKUI) pour leur soutien moral,
affectif et l’ambiance fraternelle, avec eux le Togo était toujours à côté.

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RESUME

La présente recherche s’intéresse à la stabilisation au ciment, et la grave concassée (Lithostabilisation). La


stabilisation consiste à incorporer au sein d’un sol une certaine quantité de stabilisant avec de l’eau et à les
mélanger plus ou moins intimement jusqu’à l’obtention d’un matériau homogène pour lui attribuer des
nouvelles propriétés mécaniques

En plus de déterminer les caractéristiques stabilisées des sols nous avons réalisé une étude stratigraphique
complète des quatre couches latéritiques qui composent le sol de la carrière latéritique de kamboinse
(carrière Saam Tanga). Après étude de caractérisation complète, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il
faut toujours exploiter les carrières latéritiques avec précaution et un objectif précis car plus le matériau est
en profondeur moins ses caractéristiques mécaniques sont bonnes pour la construction routière.

Les études au laboratoire ont donné des caractéristiques différentes sur les matériaux de chaque couche et
nous ont permis de les classifier. D’après la classification GTR et RTR les matériaux des couches de
surface (1 et 2) sont des matériaux à sols fin et Argileux à faible portance CBR (ICBR 95% OPT (couche 1 )=13
et ICBR 95% OPT (couche 2 )=20) tandis que ceux de la couche (3 et 4) sont des matériaux sableux et graveleux
avec fines à grande portance CBR (ICBR 95% OPT (couche 3 )=65 et ICBR 95% OPT (couche 4 )=66) mais
nécessite tous des études d’amélioration de leurs performances mécaniques pour usage en couche de base
d’une chaussée. Le traitement au ciment augmente significativement la portance du sol de chaque couche à
la valeur de 210 Sur la couche 3 à 2% ciment de 216 sur les matériaux de la couche 4 à 3% ciment, 80 sur
la couche 2 à 3% ciment et 71 sur la couche 1 à 3% ciment. Le traitement des couches latéritiques à la
grave concassée de granite de classe 10/25 a augmenté également les valeurs de CBR sur les couches
latéritiques de 13 à 58 sur la couche 1 à 35 % de grave ; 20 à 84 sur le couche 2 à 35 % de grave ; 65 à 101
sur la couche 3 à 30% et 66 à 86 sur la couche 4 à 30% de grave concassée. Les études de compression
simple et de cisaillement direct réalisées sur chaque couche ont également confirmé ces augmentations de
portance en fonction du taux d’amélioration ou du type de stabilisation sur chaque éprouvette.
D’après les résultats obtenus en Laboratoire ; les sols latéritiques améliorés peuvent être utilisés en
remblai/terrassement, en couche de fondation pour les matériaux améliorés de la couche 1 et 2 et en couche
de base pour les matériaux de la couche 3 et 4

Mots clés : géotechnique ; lithostabilisation ; stabilisation ; grave concassée ; terrassement, essai de


compression simple ;

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ABSTRACT

The present research is interested in stabilization with cement, and crushed stone (Lithography
stabilization). The stabilisation consists in incorporating one soil a certain quantity of stabilizer with water
and to mix them more or less intimately until obtaining a homogeneous material in other to assign him
some new mechanical properties.
In addition, to determine the features consolidated of soils we have made a stratigraphic survey and we
noticed four layers on the lateritic quarry. After survey of characterisation completed on the fourth lateritic
layer we reach to the conclusion That it is necessary to exploit the lateritic quarry with precaution and
specified aim because more the material is in depth ground we find low his mechanical features which is
not acceptable in the road construction.
laboratory test results showed different features of each latérique layer and it permitted to classify each
layers according to their properties. According to the GTR classification and RTR, the materials of the
surface layers (1 and 2) are thin and clayey materials. Furthermore, it has a weak CBR lift (ICBR 95%
OPT (layer 1) =13 and ICBR 95% OPT (layer 2) =20). Those of the layer (3 and 4) are sandy and gritty
materials s with fine and it has a big CBR lift (from ICBR 95% OPT (layer 3) =65 to ICBR 95% OPT
(layer 4) =66). The material of each layer requires all survey of improvement of their mechanical
performance in making layer basis of a pavement. The treatment to the cement increases meaningfully the
lift of the soil in every layer. One side, from 210 on the layer 3 at 2% perform cement to 216 on the
materials of the layer 4 at 3% cement. Another side from 80 on the layer 2 at 3% cement to 71 on the layer
1 at 3% cement. The treatment of the lateritic layers with crushed stone 0/25 have increase the values of
CBR also (from 13 to 58 on the layer 1 at 35% of crushed stone; and 20 to 84 on the lies down 2 at 35% of
crushed stone), (from 65 to 101 on the layer 3 at 30% and 66 to 86 on the layer 4 at 30% of crushed stone.
The studies of compressions simple and of direct shearing realised, achieved to the conclusion that the
study of stabilisation of material with cement and crushed stone increase the lift according to rate of
improvement or type of stabilization on every test-tube.
According to the laboratory tests results, the improved soil may be used in the platform, subgrade or rank
and sub-base pavement layers. according to lateritic layers stabilized. The materials of layers 1 and 2
should be used pour subbase and the one of Layers 3 and 4 for subgrade layer
Key words: geotechnical; lithography stabilization; stabilization; engrave ground; terracing, simple
compression test.

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LISTE DES ABREVIATIONS

2iE Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement


BCEOM : Bureau Central d’Etudes pour les équipements d’Outre-Mer

CBR California Bearing Ratio

CEBTP Centre expérimental de Recherches et d’Etudes du Bâtiment et des Travaux


Publics.

CPA Ciment Portland Artificiel

GAL Grave Argileuse latéritique

GNT Graves non traité

GTR Guide de terrassement Routier

HRB Highway Research Board

LCPC Laboratoire Central des Ponts et Chaussées

LEMHaD Laboratoire Eco-Matériaux et habitat Durable

LNBTP Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics

NF Norme Française

OPM Optimum Proctor Modifié

SETRA Service d’Etudes Technique des routes et Autoroutes


UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africain

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TABLE DES MATIERES

CITATION ...................................................................................................................................................... i
DEDICACES .................................................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................... iii
RESUME ....................................................................................................................................................... iv
ABSTRACT.................................................................................................................................................... v
LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................................. xi
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................................................ xii
INTRODUCTION GENERAL..................................................................................................................... 1
CHAPITRE I PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES CHAUSSEES LATERITIQUES3
1.1 DEFINITION .................................................................................................................................. 3
1.1.1 Description fonctionnelle des couches de chaussées ...................................................................... 3
1.1.2- Description fonctionnelle des types de chaussées .......................................................................... 4
1.2 PRINCIPALES CAUSES DE DEGRADATION DES CHAUSSEES ............................................ 5
1.2.1 Le trafic ........................................................................................................................................... 5
1.2.2 Les conditions climatiques .............................................................................................................. 1
1.2.3 La qualité des matériaux.................................................................................................................. 1
1.2.4 La mise en œuvre ............................................................................................................................ 1
1.3 LES TYPES DE DEGRADATION .................................................................................................... 2
1.4 LOCALISATION DU SITE.............................................................................................................. 18
1.5. CONCLUSION.................................................................................................................................... 2
CHAPITRE II : SYNTHESE BIBIOGRAPHIQUE SUR L’UTILISATION DES LATERITES EN
COUCHES DE CHAUSSEE ET LEUR ROLE SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA TECHNIQUE
DE LA STABILISATION AU CIMENT ET A LA GRAVE CONCASSEE ........................................... 2
2.1. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 2
2.2. LA LATERITE : DEFINITION, FORMATION, LOCALISATION ET CONDITION
D’USAGE DANS LE TERRASSEMENT ROUTIER ............................................................................ 2
2.2.1 définition ......................................................................................................................................... 2
2.2.2 Processus de Latérisation ................................................................................................................ 3
2.2.3 Le Climat ......................................................................................................................................... 3
2.2.4 La Topographie ............................................................................................................................... 4
2.2.5 La végétation ................................................................................................................................... 4

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2.2.6 La roche mère .................................................................................................................................. 4
2.2.7 La Couleur ....................................................................................................................................... 4
2.2.7 La densité ........................................................................................................................................ 5
2.2.8 La minéralogie ................................................................................................................................. 5
2.2.9 Localisation des Latérites ................................................................................................................ 5
2.3 LES PROPRIETES PHYSIQUES ET MECANIQUE DES LATERITES UTILISABLES
DANS LE DOMAINE ROUTIER ............................................................................................................ 6
2.3.1 La granulométrie ............................................................................................................................. 6
2.3.2 Le poids spécifique .......................................................................................................................... 8
2.3.4 La plasticité ..................................................................................................................................... 9
2.3.5 Compacité ........................................................................................................................................ 9
2.4 - UTILISATION DE LA LATERITE DANS LA REALISATION DES DIFFERENTES
COUCHES DE CHAUSSEE ................................................................................................................... 10
2.4.1 Couche de fondation ...................................................................................................................... 11
2.4.2 couche de base ............................................................................................................................... 11
2.5 TECHNIQUE DE STABILISATION ET DE LITHOSTABILISATION UTILISEE EN
GEOTECHNIQUE ROUTIERE ............................................................................................................ 12
2.5.1 Stabilisation chimique ................................................................................................................... 12
2.5.2 Traitement mixte ........................................................................................................................... 14
2.5.3 Stabilisation mécanique ................................................................................................................. 14
2.5.4 Choix des stabilisants .................................................................................................................... 16
2.5.5 Caractéristiques des matériaux stabilisés ...................................................................................... 16
CONCLUSION......................................................................................................................................... 17
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES ................................................................................... 18
3.1 LES MATERIAUX UTILISEES ...................................................................................................... 19
3.1.1 Prélèvement et échantillonnage des matériaux sur le site ............................................................. 19
3.1.2 Préparation des matériaux pour les essais ..................................................................................... 20
3.1.3 Description du liant hydraulique utilisé ........................................................................................ 20
3.1.4 Grave concassée utilisée pour la lithostabilisation ........................................................................ 21
3.2. AMELIORATION DES MATERIAUX DES COUCHES LATERITIQUES AU CIMENT ....... 21
3.2.1 Critères de convenance ..................................................................................................................... 21
3.2.2 Etude de formation du liant hydraulique ciment ............................................................................... 22
3.3 ESSAIS D’IDENTIFICATION DES COUCHES............................................................................... 23
3.4 ESSAI MECANIQUE POUR DETERMINATION DES PARAMETRES MECANIQUE DE
CHAQUE COUCHE ................................................................................................................................... 23
3.4.1 Tamisage ....................................................................................................................................... 23

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3.4.2 Essai proctor (cf. annexe 3.1.3) ..................................................................................................... 23
3.4.3 Essai de portance California Bearing Ratio (CBR) ....................................................................... 23
3.4.4 Essai de cisaillement ..................................................................................................................... 24
3.4.5 Essai de compression simple ......................................................................................................... 27
3.5 ESSAIS DE QUALITE SUR LE GRANITE ...................................................................................... 29
3.5.1 essai los Angeles (cf. protocol en Annexe .) ............................................................................... 29
3.5.2 essai de propreté de gravier (cf protocol en Annexe ..) ................................................................. 29
CHAPITRE IV : RESULTATS ET ANALYSES ..................................................................................... 30
4.1 ETUDE CARACTERISTIQUE DES COUCHES LATERITIQUES A L’ETAT NATUREL ...... 30
4.1.1 résultats des essais d’identification, (analyse granulométrique, limites d’Atterberg, essais proctor)
.................................................................................................................................................................... 30
4.1.2.1 Résultats d’essai analyse granulométrique .......................................................................... 30
4.1.2.2 Présentation des résultats de limites d’Atterberg sur les différentes couches latéritiques ... 32
4.1.2.3 présentation des résultats de Proctor sur les différentes couches latéritiques ............................ 32
4.1.2.4 présentation des CBR obtenues sur les différentes couches latéritiques .................................... 33
4.1. Synthèse ................................................................................................................................................. 34
4.2 ETUDE DES PARAMETRES MECANIQUE DES DIFFERENTES COUCHES LATERITIQUE
AMELIORE AU CIMENT ......................................................................................................................... 35
4.2.1 présentation des résultats des essais de proctor modifie et de CBR réalise sur les différentes
couches latéritiques en fonction du taux d’amélioration en ciment ........................................................... 35
4.2.1.1 analyse et interprétation des résultats des proctor et CBR obtenue ........................................... 35
4.2.2 résultats des éprouvettes des couches latéritiques améliorer au ciment pour les essais de
compression simple .................................................................................................................................... 37
 Résultats des essais- Analyse et interprétation ............................................................................... 37
4.2.3 Etude des paramètres de cisaillement sur les couches latéritiques non traitées et traitées au ciment
.................................................................................................................................................................... 43
4.2.3.1 Résultats des essais de cisaillement –Analyse et interprétation ................................................. 43
4.3 ............AMELIORATION DES MATERIAUX DES COUCHES LATERITIQUES A LA GRAVE
CONCASSEE (LITHO-STABILISATION) ............................................................................................. 44
4.3.1 Paramètre de los Angeles de la grave concassée 0/25 utilisée .......................................................... 44
4.3.2 Variation des paramètres du proctor modifié en fonction du taux d’amélioration à la grave
concassée .................................................................................................................................................... 44
4.3.3 Evolution de la portance CBR en fonction du taux d’amélioration à la grave concassée (confère
tableau 12 et figure en Annexe 5) .............................................................................................................. 45
4.3.4 Préparation des éprouvettes pour les essais de compression simple ................................................... 1
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ...................................................................................................... 7
RECOMMANDATION ................................................................................................................................ 9

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BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 10
ANNEXES .................................................................................................................................................... 12

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 Profil en travers d’une structure de chaussée (https://goo.gl/images/CwAH9B) ............................ 3


Figure 2 Dégradation structurel de type A ..................................................................................................... 2
Figure 3 type de fissuration hors fatigue (type B) .......................................................................................... 2
Figure 4 zone de couverture latéritique dans le monde d'après Pedro (1968) in Tardy (1997) .................... 6
Figure 5 Courbe Granulométrique typique de graveleux latéritiques concrétionnés (Gidigasu, 1976) ........ 7
Figure 6: A) Influence de la position du sol dans le profil latéritique sur la courbe de la densité en fonction
de la teneur en eau (D'après Baldovin, 1969 in Gidigasu. 1976) B) Caractéristiques de compacité des sols
tropicaux typiques en relation avec le matériaux parents (D’après Clare & Beaven, 1965 in Gidigasu,
1976). C) valeurs de la densité maximale de sols résiduels latéritique en relation avec le type de roche-
parent (D’après Cru, 1969 in Gidigasu 1976) .............................................................................................. 10
Figure 7. Emprunt latéritique de Kamboinse, Ouagadougou (Emprunt , Saamtanga) ............................... 18
Figure 8 répartition stratigraphiques des couches latéritiques sur la carrière de kamboinse ..................... 19
Figure 9. Eprouvette immergée dans l'eau pour détermination de gonflement ............................................ 24
Figure 10. Contrainte de cisaillement et déformation horizontale maximale .............................................. 25
Figure 11 Dispositif de l'essai de cisaillement direct (Vincent Robitaille, Denis Tremblay) ....................... 25
Figure 12 exemple montrant le calcul des contraintes a la rupture (Vincent Robitaille, Denis Tremblay) . 26
Figure 13 principes de l'essai de compression simple .................................................................................. 27
Figure 14- Photos de quelques éprouvettes pour essais de compression simple (a); échantillons subdivisé
sur le plan de la hauteur pour les mesures des valeurs par capteurs verticales (b): éprouvettes emballé
pour conservation de teneur en eau optimal; (c): éprouvettes déballé pour essai de compression ............. 29
Figure 15 courbe granulométrique des couches latéritiques........................................................................ 30
Figure 16 histogramme des caractéristiques de plasticité des couches latéritiques étudiées ...................... 32

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 identification et répartition des couches latéritiques et leurs profondeurs ................................. 19


Tableau 2 Caractéristiques limites des sols stabilisables au ciment ............................................................ 22
Tableau 3 - Nomenclature des éprouvettes des différents matériaux ........................................................... 28
Tableau 4 proportion des grains dans chaque couche latéritiques .............................................................. 31
Tableau 5 valeurs de Teneur en eau maximale et de densité sèche maximale obtenue sur quatre couches
Latéritiques .................................................................................................................................................... 33
Tableau 6 Valeurs de CBR des quatre couches latéritiques ......................................................................... 33
Tableau 7 Tableau de classification des couches latéritiques ...................................................................... 34
Tableau 8 valeurs des paramètres du proctor et de CBR en fonction du taux d'amélioration en Ciment.... 35
Tableau 9 valeurs de CBR retenue en fonction des spécification et le taux de ciment associé .................... 37
Tableau 10 Evolution des modules d'Young de la couche 4 en fonction du taux d'amélioration en ciment. 38
Tableau 11-valeur moyenne des modules d'Young sur l'ensemble .............................................................. 42
Tableau 12- Résultats essais de compression simple sur graveleux latéritiques (Fall, Sawangsuriya,
Benson, Tuncer,& Bosscher, 2007) (Confère Annexe 2 Tableau 2) .............................................................. 43
Tableau 13 résultat essai à la boîte de cisaillement (couche 3) ................................................................... 43
Tableau 14 Valeurs des paramètres du proctor et de CBR en fonction du taux d'amélioration en granite . 44
Tableau 15 Valeurs de CBR retenus en fonction des spécifications et le taux de granite associé ............... 46
Tableau 16 Nomenclature des éprouvettes de compression pour les couches améliorées à la grave
concassée ......................................................................................................................................................... 1
Tableau 17 Evolution du module d'Young en fonction du taux d'amélioration de la grave sur les matériaux
de la couche 4 .................................................................................................................................................. 2
Tableau 18 Valeur moyenne des modules en fonction du taux de Granite sur les couches latéritiques ......... 5

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INTRODUCTION GENERAL

Depuis des décennies, l’étude des sols latéritiques est un abaque de connaissance très approfondi pour les
ingénieurs et scientifiques dans les domaines de l’aménagement des infrastructures routières,
concomitamment au développement économique des pays de l’Afrique subsaharienne. Ce travail de
mémoire a comme objectif l’apport de nouvelles connaissances scientifiques et techniques, sur les sols
latéritiques leurs conditions de prélèvement et leur valorisation en construction routière au Burkina Faso et
en Afrique

En effet il a été observé au Burkina Faso une augmentation généralisée du niveau du trafic routier et une
rareté des matériaux latéritiques de bonne qualité. Ceci limite la disponibilité de ces matériaux qui sont très
utilisés dans la réalisation des assises plus précisément la couche de base de la chaussée.

Le constat fait est qu’il a toujours été possible de sélectionner des graveleux latéritiques pour une
utilisation en couche de fondation. Par contre, des graveleux satisfaisant aux critères d’une couche de base,
en particulier en ce qui concerne l’indice portant CBR, deviennent de plus en plus rares et sont difficiles à
localiser. En outre, pendant l’exploitation des emprunts, il n’est pas toujours évident que l’on retrouve les
caractéristiques géotechniques annoncées lors de l’étude des emprunts. En général, les caractéristiques
géotechniques des matériaux baissent après gerbage, approvisionnement, réglage et compactage.

Toutes ces remarques, qui relèvent d’expériences conclues par des contrôles géotechniques de chantiers ont
conduit à la nécessité d’améliorer les graveleux latéritiques devant être utilisés en couche de base dans de
nombreuses situations

Alors une vision globale s’est développée dans la plupart des pays ayant les problèmes de construction.
Pour la recherche des solutions techniques et économiques en vue de satisfaire aux exigences et aux
besoins rencontrés.

Pour apporter des solutions aux problèmes de construction routière, on fait actuellement recours à :
 L’amélioration des latérites au ciment afin de réduire l’utilisation des réserves naturelles ;
 Faire la lithostabilisation.
Le traitement des sols aux ciments et à la grave concassée de granite (Burkina Faso) ou avec le Sable
(Sénégal et Cameroun) (Lithostabilisation) pour l’exécution des couches d’assise en particulier la couche

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de base s’est développée rapidement ces dernières années grâce aux progrès technologiques, à
l’accroissement du trafic et à l’intérêt portée à l’environnement.
Cette recherche a pour objectifs de comprendre les compositions en couches d’une carrière latéritique et de
savoir comment les améliorer à partir des dosages. A partir de chaque dosage un mélange présentant de
meilleurs performances géotechnique sur la durabilité des couches de bases sera retenue comme mieux
adaptée.
La recherche menée par le Laboratoire Eco-matériaux de construction (LEMC-2iE) du 2iE a pour objectif
principal la valorisation des matériaux locaux, par leur emploi dans le domaine des constructions de façon
à construire des routes économiques. Ainsi plusieurs études seront réalisées sur chaque mélange afin de
déterminer les pourcentages de stabilisant (ciment et Grave concassée) conduisant à la résistance
mécanique optimale et dans le but de diversifier les solutions techniques à apporter à la réalisation des
corps de chaussées.

Le mémoire actuel présente, les résultats et analyses relatives sur les possibilités d'utilisation des latérites
améliorées au ciment et à la grave concassée en couches d'assise notamment la couche de base de chaussée
de plus il sera analysé la mise en œuvre de ce composite tout en spécifiant les techniques et les mesures
qu’il faut prendre en compte pour une bonne exécution.
L’amélioration des couches latéritiques au ciment et à la grave concassée est axée sur les objectifs
suivants :
 Objectif 1 : Etude caractéristique des matériaux latérique en fonction de la profondeur de
prélèvement
 Objectif 2 : Etude du comportement mécanique à savoir la durabilité et la sensibilité des sols
latéritiques non améliorés et à l’état amélioré face à l’eau
 Objectif 3 : impact de la stabilisation sur les paramètres mécaniques en fonction de la profondeur et
de la composition minéralogique des matériaux.
Le présent mémoire comprend les chapitres suivants :
Premier chapitre : Ce chapitre est essentiellement consacré à la problématique liée à la dégradation des
chaussées en matériaux latéritiques
Deuxième chapitre : La synthèse bibliographique sur l’utilisation des latérites en couches de chaussées et
l’amélioration de leurs performances par la technique de stabilisation au ciment et à la grave concassée.
Troisième chapitre : Matériaux et matériels utilisés pour la réalisation des essais
Quatrième chapitre : Analyse et Synthèse des résultats obtenus
Conclusion Générale Discussions (recommandations) sur les critères techniques pour une meilleure
optimisation des composites et une meilleure condition de mise en œuvre.

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CHAPITRE I PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES CHAUSSEES LATERITIQUES

1.1 DEFINITION
1.1.1 Description fonctionnelle des couches de chaussées
Les chaussées se présentent comme des structures multicouches (Figure 1) mises en œuvre sur un ensemble
appelé plate-forme support de chaussée constituée du sol terrassé (dit sol support) surmonté généralement
d’une couche de forme (LCPC-Setra, 1994).

Figure 1 Profil en travers d’une structure de chaussée (https://goo.gl/images/CwAH9B)

La plate-forme support de chaussée est constituée du sol support (déblai ou remblai, sol en place ou
rapporté) et d’une couche de forme éventuelle. La couche de forme qui joue le rôle de transition entre le sol
support et le corps de chaussée a une double fonction. Pendant la phase de travaux, elle protège le sol
support, établit une qualité de nivellement et permet la circulation des engins pour l’approvisionnement en
matériaux et la construction des nouvelles couches de chaussée. Vis-à-vis du fonctionnement mécanique de
la chaussée, elle permet de rendre plus homogènes les matériaux de remblai ou du terrain en place,
éventuellement d’améliorer leurs caractéristiques dispersées et les protéger du gel.

Les couches d’assise sont généralement constituées de deux couches : la couche de fondation et la couche
de base qui la surmonte. Ces couches en matériaux élaborés (le plus souvent liés pour les chaussées à
Trafic élevé) apportent à la chaussée la résistance mécanique aux charges verticales induites par le Trafic.
Elles répartissent les pressions sur la plate-forme support dans le but de maintenir les déformations à ce
niveau dans les limites admissibles. Les matériaux des couches de base doivent avoir des qualités de
résistance mécanique d’autant meilleures que les trafics à supporter sont plus intenses et plus lourds.

La couche de surface est constituée de la couche de roulement, qui est la couche supérieure de la structure
de chaussée sur laquelle s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du climat, et

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éventuellement d’une couche de liaison, entre les couches d’assise et la couche de roulement. C’est à
l’interface entre la couche de surface et la couche de base que l’on trouvera éventuellement les dispositifs
visant à ralentir la remontée des fissures des couches d’assises traitées aux liants hydrauliques. La couche
de surface contribue en outre à la pérennité de la structure de chaussée en particulier par la fonction
d’étanchéité vis-à-vis de l’assise.

1.1.2- Description fonctionnelle des types de chaussées


Il existe une grande diversité de structures de chaussée qui peuvent être classées dans les familles suivantes
(LCPC-Setra, 1994) :

 Les chaussées souples comportant une couverture bitumineuse relativement mince reposant sur une
ou plusieurs couches de matériaux granulaires non traités ;
 Les chaussées bitumineuses épaisses se composent d’une couche de roulement bitumineuse sur un
corps de chaussée en matériaux traités aux liants hydrocarbonés ;
 Les chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques comportent une couche de surface
bitumineuse sur une assise en matériaux traités aux liants hydrauliques ;
 Les chaussées à structure mixte comportent une couche de roulement et une couche de base en
matériaux bitumineux ;
 Les chaussées à structure inverse sont formées de couches bitumineuses sur une couche en grave
non traitée reposant elle-même sur une couche de fondation en matériaux traités aux liants
hydrauliques
 Les chaussées à béton de ciment comportent une couche de béton de ciment de recouverte d’une
couche de fondation (qui peut être en matériaux traités aux liants hydrauliques, en béton de ciment,
ou drainante non traitée).

Au Burkina Faso et dans la plupart des pays à climat tropical les couches d’assise sont en graveleux
latéritiques naturels pour la couche de fondation et traités au ciment (2 à 3 %) pour la couche de base. Ces
chaussées peuvent être classées dans le domaine des chaussées souples. En effet, l’ajout de ciment est
considéré à faible dosage (BCEOM - CEBTP, 1992) ; des teneurs supérieures aboutissent à une
rigidification suffisante de la couche de base pour développer un effet de dalle significatif (chaussées
semi-rigides).

L’épaisseur globale des chaussées souples est généralement comprise entre 30 et 60 cm. Les matériaux qui
constituent l’assise de ces chaussées ont une faible rigidité qui dépend de celle du sol et de leur épaisseur.
Comme la couverture bitumineuse est relativement mince, les efforts verticaux dus au trafic sont transmis
au support avec une faible diffusion latérale. Les contraintes verticales engendrent par leur répétition des

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déformations plastiques du sol ou de la grave qui se répercutent en déformations permanentes en surface de
la chaussée. La couverture bitumineuse subit à sa base des efforts répétés de traction-flexion. La faible
rigidité de la structure rend ces chaussées particulièrement sensibles aux variations d’état hydrique des sols
supports (LCPC-Setra, 1994).

Les chaussées évoluent et se dégradent sous l’effet généralement combiné de la répétition des charges
roulantes (trafic), des agents climatiques et du temps. L’évolution la plus fréquente des chaussées souples
se manifeste d’abord par l’apparition de déformations permanentes du type orniérage et affaissement qui
détériorent les qualités de la structure routière. Ces déformations croissent avec le trafic cumulé, en gravité
(amplitude verticale) et en étendue, selon la qualité moyenne de la structure et la dispersion des
caractéristiques mécaniques du corps de chaussée et du sol support (LCPC-Setra, 1994).

1.2 PRINCIPALES CAUSES DE DEGRADATION DES CHAUSSEES


Les chaussées évoluent et se dégradent essentiellement sous l'effet du trafic lourd et des conditions
climatiques. La rapidité de cette évolution et les désordres qui apparaissent sont également liés à la nature
et à l'épaisseur des matériaux utilisés ainsi que leurs conditions de fabrication et de mise en œuvre. Certains
désordres consécutifs à l'instabilité d’un support de chaussée (remblais ou terrain naturel) sont dans bien
des cas indépendants du trafic et du climat.
1.2.1 Le trafic
L'usure de la couche de roulement est la conséquence directe des efforts de cisaillement qui se manifestent
au contact des pneumatiques. Elle entraine essentiellement des pertes de matériaux, le polissage des
granulats, la diminution de la rugosité. Elle dépend du trafic et est également fonction de la croissance des
véhicules et se trouve surtout aggravée par le trafic des poids lourds. La fatigue des couches inférieures au
contraire résulte des efforts verticaux de transmission des charges à la couche de fondation. La répétition
des contacts inter-granulaires entraine des effets d'attrition, la production de fines et l'augmentation de la
plasticité. La couche de roulement devenant moins rigide, les déformations sous charges augmentent,
deviennent irréversibles, et il en résulte sa destruction plus ou moins rapide. Ces phénomènes de fatigue
sont fonction non seulement du cycle des charges mais aussi et surtout des charges sur essieux. Le respect
de la limitation des charges à l'essieu revêt donc d'une importance capitale pour une bonne exploitation de
la route en adéquation avec les hypothèses de dimensionnement. Aussi le respect de la charge à l’essieu
permet d’établir un diagnostic assez réaliste lorsque les désordres ne sont pas occasionnés par le trafic.

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1.2.2 Les conditions climatiques
Le paramètre le plus nuisible pour le corps de chaussée est la présence de l'eau. L'eau pénètre dans le corps
de chaussée par :
 Infiltration,
 Percolation,
 Remontées capillaires.
Nous savons que la teneur en eau d'un sol si elle est trop élevée peut provoquer des désordres importants en
modifiant la portance ou en favorisant l'attrition de certains granulats comme les graveleux latéritiques.
1.2.3 La qualité des matériaux
Elle est d'une importance capitale car il est difficile de faire une route de bonne qualité en utilisant des
matériaux aux caractéristiques mécaniques médiocres. Les dégradations liées à la mauvaise qualité des
matériaux peuvent être causées par :
 Une granulométrie incorrecte (ségrégation ou hétérogénéité granulométrique),
 Un défaut de portance (ICBR faible),
 Un pourcentage élevé de fines (tamisât à 80 µm),
 Une dureté insuffisante des granulats, des granulats sales (matières végétales),
1.2.4 La mise en œuvre
Même si la qualité du liant et des granulats est excellente, le dimensionnement bien fait, une mauvaise
réalisation au cours de la mise en œuvre, de la manutention ou lors du compactage pourra se traduire par un
ouvrage fini d'une qualité médiocre. Ainsi, divers défauts de mise en œuvre peuvent conduire à des
dégradations aux conséquences variées :
 Les défauts de compacité aux accotements : peuvent conduire à un affaissement sous la charge des
poids lourds, ce phénomène résulte du fluage de la couche de base,
 Les poches de points faibles en couche de base : favorisent l’apparition d’une cassure du
revêtement plus rigide et une formation de nids de poule ou de flaches,
 Le défaut de compacité sur l'assise et sur la plate-forme : la conséquence immédiate est l’existence
de poches de points faibles conduisant à des orniérages ou pelades,
 Un mauvais accrochage du revêtement sur la couche de base : peut donner lieu à un faïençage de la
chaussée, à une pelade du revêtement,
 Le compactage excessif des couches de chaussée : contribue souvent à la mise en place d’ornières,
Les causes des dégradations au niveau des chaussées non revêtues sont similaires à celles des chaussées
revêtues. On y retrouve essentiellement l'action du trafic, de l'eau et de la qualité des matériaux utilisés.
Cependant, à cause du défaut de protection de leurs surfaces de roulement contre les agressions, les effets
de ces sollicitations sont accentués. Sous l'effet de la circulation, l'usure générale de la couche de roulement

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est accélérée, la tôle ondulée et les nids de poule se développent et l'on note des déformations au niveau des
points de virage.
De même sous l'action de l'eau, des ravines transversales et longitudinales se créent et les effets de l'eau
peuvent même atteindre la plateforme rendant ainsi le passage des véhicules difficile, voire impossible.
1.3 LES TYPES DE DEGRADATION
Les dégradations les plus couramment rencontrées se classent en deux grandes familles :
Les dégradations structurelles et les dégradations superficielles. Les premières apparaissent au sein de la
structure de chaussée ou de son support et remettent en cause le patrimoine. Les secondes prennent
naissance dans la couche de surface de la chaussée et affectent d'abord ses qualités superficielles avant
d’évoluer en profondeur.

Figure 2 Dégradation structurel de type A Figure 3 type de fissuration hors fatigue (type B)

1.4. CONCLUSION
Résoudre le problème de dégradation des chaussées en Afrique reste toujours un grand défi pour lequel tout
ingénieur devrait combattre. Notre étude axée sur la caractérisation des graveleux latéritiques améliorés au
ciment et à la lithostabilisation nous permettront d’analyser les caractéristiques des sites d’emprunt et
d’élaborer les techniques d’amélioration les plus économiques et adaptées aux conditions climatiques et la
composition stratigraphique des carrières latéritiques dans la zone du Burkina Faso.

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CHAPITRE II : SYNTHESE BIBIOGRAPHIQUE SUR L’UTILISATION DES LATERITES EN
COUCHES DE CHAUSSEE ET LEUR ROLE SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA TECHNIQUE
DE LA STABILISATION AU CIMENT ET A LA GRAVE CONCASSEE

2.1. INTRODUCTION
Cette partie propose une synthèse bibliographique sur les caractéristiques des latérites leurs atouts ; leurs
critères d’acceptabilité en fonction de leurs propriétés physiques dans l’utilisation par la construction
routière. Elle s’intéresse aussi à ses caractéristiques après amélioration aux différents méthode de
stabilisation utilisés en couches de chaussés pour des meilleures propriétés mécaniques.

2.2. LA LATERITE : DEFINITION, FORMATION, LOCALISATION ET CONDITION D’USAGE


DANS LE TERRASSEMENT ROUTIER
2.2.1 définition
Le mot « latérite » a été pour la première fois suggéré par Buchanan (1807) pour désigner un matériau
servant à la construction et exploité dans les régions montagneuses de Malabar (Inde). Buchanan le décrit
comme suit : ce matériau présente l’aspect d’un dépôt ferrugineux, à morphologie vésiculaire. Il est
apparemment non stratifié, et se situe en faible profondeur dans les sols. Lorsqu’il est frais il peut être
découpé en blocs réguliers à l’aide d’un instrument tranchant. Exposé à l’air, il durcit rapidement et résiste
remarquablement aux agents météorologiques. Dans les dialectes locaux ces formations sont dénommées «
terre à briques ». Le nom « latérite » n’est donc que la traduction latine d’une terminologie vernaculaire.
Latérite a pour racine « later » qui signifie brique en latin, ceci uniquement par référence à l’utilisation de
ces blocs (Maignien, 1966 ; Autret 1983 ; Bourgeon & Gunnell, 2005). Les théories traitant de l’origine et
de la formation des latérites sont variées (Alexandre, 2002 ; Adewuyi & Okosun, 2013).
Sur un plan historique il faut distinguer trois périodes.
 Les premières hypothèses, déjà anciennes (moitié 19ème siècle), se rattachent aux études effectuées
en Inde. Elles s’appuient sur la description des matériaux et leur mode de gisement. Cependant, le
mot « Latérite » peut comporter plusieurs définitions et quoi qu’il en soit, la définition donnée par
Buchanan n’a plus qu’une valeur historique (Bourgeon & Gunnell, 2005).
 La seconde période concerne le développement des analyses chimiques et partiellement
minéralogiques. Elle contribue à l’élargissement de la définition du terme latérite. Elle prend
naissance à la fin du 19 ème siècle, jusqu’à une époque récente.
 Enfin, actuellement, l’introduction des méthodes de pédologie expérimentale permet d’aborder le
problème dans son aspect dynamique et génétique.
Certains auteurs affirment que :
 La latérite est un produit détritique et sédimentaire,

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 La latérite est un produit résiduel d’altération des roches,
 Et enfin, la latérite est d’origine volcanique.
Chaque hypothèse se justifie en partie d’après la morphologie et le gisement des latérites.
L’origine volcanique s’appuie sur l’aspect scoriacé et le développement en bancs horizontaux sur les
coulées basaltiques du Deccan en Inde. (Maignien, 1966). Nous retenons de l’historique que la latérite ou
sol latéritique est un sol qui se forme dans les régions tropicales humides et qui résulte d’un processus
d’altération particulier sous couvert forestier, la ferralitisation ou latérisation (sol ferralitique)
2.2.2 Processus de Latérisation
Le phénomène de latérisation est un processus de formation des sols spécifiques au régions tropicales
chaudes et humides. Il s’agit d’une altération de la roche-mère dont la caractéristique essentielle réside
dans la mise en solution puis le départ de la silice. Ce Phénomène de lessivage s’accompagne d’un
enrichissement en fer et en alumine sous forme d’oxydes Fe2O3 et Al2O3.
Certains facteurs ont une influence prépondérante sur l’altération de roches et la formation des sols
latéritiques qui en découlent, ce sont :
 Le climat (pluviométrie, température, bilan hydrique) ;
 La topographie (érosion et drainage) ;
 La végétation (matière organique, bactéries, acides humiques)
 La roche-mère
2.2.3 Le Climat
L’influence du climat sur la formation des latérites est multiforme :
 La température intervient dans la réaction physique et chimique nécessaire à la formation des sols.
Cependant, aucune étude n’a pu donner de température limite. Maignien (1966) remarque que la
majorité des sols latéritiques contemporains se développent sous des températures moyennes
annuelles qui avoisinent 25 °C, mais qu’il existe aussi des sols latéritiques profonds sur les hauts
plateaux malgaches, où la température moyenne annuelle est de 18 à 20 °C. On peut en conclure
que les latérites se forment dans les régions où la température est élevée, mais qu’il peut en exister
dans d’autres régions où la température a été élevée (> 20°C) lors de leur formation ;
 Les précipitations nécessaires à la formation des latérites relevées dans la bibliographie sont très
variables. Maignien (1966) remarque que les valeurs des précipitations peuvent être différentes
pour un sol sous climat tropical à saison peu étalée et pour un sol sous climat équatorial à
précipitation étalée.

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 Le rôle de l’eau étant surtout de lessiver le matériau, l’efficacité de son action dépend de la nature
de la roche. Il n’existe pas de limite supérieure de précipitations : on rencontre en Basse Guinée des
sols latéritiques très bien caractérisés sous une pluviométrie annuelle de 6000 mm
2.2.4 La Topographie
Le relief conditionne le drainage (il détermine la quantité d’eau s’écoulant à travers la zone d’altération) et
contrôle la vitesse de l’altération. De nombreux auteurs ont étudié la relation entre les différentes formes de
terrain et les latérites et ils s’accordent pour à affirmer que les formations latéritiques, et surtout les latérites
indurées, sont associées à des topographies subhorizontales et à des plateaux élevés ou ayant des
ondulations douces, mais rarement à des pentes raides.

2.2.5 La végétation
Le rapport entre le climat et les latérites débouche nécessairement sur le rapport entre le type de végétation
et les latérites. Gluka et Eshart, cités par Maignien (1966), soutiennent que la latérite ne peut se former que
sous végétation forestière et que l’induration suivrait la disparition du couvert forestier. C’est ainsi que les
latérites durcies sont plus répandues dans les régions de savane. Les formes nodulaires sont très courantes
dans les régions forestières.
La végétation influe sur la teneur en éléments grossiers des horizons superficiels des sols Latéritiques en
limitant l’érosion (les débris de quartz et gravillons se concentrent par suite de l’entraînement des
matériaux fins par les eaux de ruissellement). L’action des racines provoque aussi une certaine
homogénéisation de ces matériaux.
2.2.6 La roche mère
En Afrique sub-saharienne, notamment en Afrique de l’ouest, la latérisation peut se réaliser sur des roches
basiques sous une pluviométrie de 1100 mm/an alors que sur des granites riches en quartz cette limite
s’élève à 1250 – 1300 mm/an.
2.2.7 La Couleur
La couleur des latérites est variée, mais généralement d’intensités vives. Les teintes les plus courantes sont
: rose, ocre, rouge, brun. Cependant, certaines formations présentent des tâches et des trames violettes,
d’autres des marbrures verdâtres. Un même échantillon peut présenter toute une gamme de couleurs
passant plus ou moins sensiblement de l’une à l’autre, suivant des dessins et des formes variées. La
pigmentation des latérites est due aux oxydes de fer plus ou moins hydratés et parfois aussi au manganèse ;
à l’exception des colorations extrêmes qui correspondent à l’hématite rouge ou à la goethite. En milieu
réducteur, les composés du fer donnent une coloration gris-noir et le manganèse une couleur noire à aspect
velouté. En milieu oxydant, le fer donne une couleur ocre, rouge ou noire, le manganèse une couleur
violette. L’alumine à l’état pure est de couleur blanche mais dans les niveaux indurés, elle est souvent en

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mélange avec le fer pour donner des teintes roses caractéristiques. La silice, ordinairement blanchâtre, et
généralement imprégnée d’hydroxydes de fer, peut donner une couleur rouge ou rouille. Les kaolinites
fixent le fer sur leur surface et prennent une couleur rouge franche. En bref, c’est le mélange de ces corps,
différemment colorés, qui donne la coloration extrêmement variée des latérites.
L’appréciation des couleurs ne donne qu’une idée grossière de leur composition. Elle permet cependant
d’apprécier le degré d’évolution et le milieu de formation. Les cuirasses ferrugineuses rouges ou ocres dans
leurs stades juvéniles, deviennent plus foncées en vieillissant. Elles sont alors brunes, parfois presque
noires. Au contraire, les cuirasses alumineuses deviennent plus claires avec le temps. A un autre point de
vue, en milieu mal drainé, les cuirasses ferrugineuses sont plus foncées (brunes) qu’en milieu oxydant
(rouges).
2.2.7 La densité
La densité réelle qui varie dans d’assez large proportions (2,5 à 3,6) dépend de la composition chimique.
Elle augmente avec les teneurs en fer et diminue avec les teneurs en alumine. Les formes oxydées sont plus
denses que les formes hydratées. La comparaison de la densité apparente des latérites est instructive à
plusieurs points de vue ; elle permet d’apprécier l’intensité de lessivage de certains matériaux et de
déterminer l’ordre de grandeur des surfaces actives. Ainsi la densité apparente est toujours plus élevée dans
les horizons de surface des latérites qu’en profondeur. Les cuirasses anciennes sont plus denses que les
cuirasses récentes. Plus la structure est lâche, plus la densité est faible pour une même composition : les
formations cimentées sont plus denses que celles à structures scoriacées et celles-ci, plus que celles à
structures alvéolaires (Maignien, 1958).
2.2.8 La minéralogie
Les latérites se caractérisent par des teneurs élevées en sesquioxydes de fer et (où) d’alumine par rapport
aux autres composantes. Ces composants essentiels sont en mélange suivant des proportions variées. Dans
certaines latérites, les teneurs en Fe2O3 peuvent dépasser 80 %, alors que les teneurs en Al2O3 sont très
faibles (quelques %) ; dans d’autres au contraire les teneurs en alumine peuvent atteindre 60 % pour
quelques pour cents de Fe2O3. Si l’alumine constitue parfois le principal composant, ce sont les
sesquioxydes de fer qui sont les plus communs et les plus fréquents. Si le quartz est parfois absent ou en
faible quantité, il est plus généralement un composant significatif. Il s’agit surtout de quartz résiduel, en
particulier, sur les formations dérivées des roches éruptives acides. Mais il est fréquent aussi de rencontrer
du quartz dans des latérites formées à partir de roches non quartzeuses.
2.2.9 Localisation des Latérites
Les latérites sont largement répandues à travers le monde, mais plus particulièrement en régions
intertropicales d’Afrique, d’Australie, des Indes, du Sud-Est Asiatique et d’Amérique du Sud. Les latérites

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débordent des climats tropicaux subhumides et on peut les observer jusque dans les régions désertiques
(déserts Africain et Australien) où elles signalent des influence passées plus humides. En considérant que la
zone intertropicale couvre 40% de la surface terrestre du globe, la couverture latéritique est estimée à 33%
des surfaces des continents, outre les zones désertiques et les zones de steppes où la latérite ne se forme pas
(Tardy, 1997) (Figure 3).

Figure 4 zone de couverture latéritique dans le monde d'après Pedro (1968) in Tardy (1997)
En Afrique francophone où les chercheurs français ont principalement consacré leurs travaux sur la latérite,
Maignien (1982) restitue les apports que ces derniers ont apportés à la recherche sur la latérite et la
latéritisation. Dans son rapport, il décrit la cartographie des couvertures latéritiques élaborée par Petit
(1982) et complétée d’informations par Gavaud (1977) au Niger, Brabant (1982) au Cameroun et Boulvert
(1982) en République Centrafricaine (figure 5). Celle-ci fait état d’une large bande latitudinale qui s’étend
du golfe du Bénin au 17°N sur environ 1200 km et des côtes du Sénégal au Soudan. Les périmètres les plus
cuirassés se situent à l’Ouest aux frontières du Sénégal, Mali, Guinée ; au centre à cheval sur le Mali, la
Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Nord Ghana ; à l’est en République Centrafricaine. A Madagascar, les
périmètres cuirassés sont extrêmement réduits.
2.3 LES PROPRIETES GEOTECHNIQUE DES LATERITES UTILISABLES DANS LE
DOMAINE ROUTIER
2.3.1 La granulométrie
Les graveleux latéritiques sont composés de concrétions molles et dures ainsi que de quartzites dans une
matrice composée de fines, et donc d’un mélange d’argiles et de graves. Il y a différentes formes particules
grossières concrétion aires et de pisolithes. On distingue :
 Les latérites nodulaires, plus ou moins arrondies, dures au toucher et molles à l’intérieur ;
 Les particules pisolithiques de formes plus ou moins allongées et irrégulières ;
 Et les roches latéritiques détritiques de grains angulaires ou arrondis (Gidigasu, 1976).

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La tendance générale est de croire que tous les graveleux latéritiques ont des courbes granulométriques
typiques (figure 5) discontinues avec un faible pourcentage de particules de dimension comprise entre 0,25
mm et 1 mm, correspondant à la partie plate de la courbe (Van Ganse, 1957 in Gidigasu, 1976). Cependant,
ces caractéristiques ne sont pas typiques de tous les types de sol latéritiques. Par exemple, les études de De
Graft-Jonson, Bathia, & Hammond (1972) in Gidigasu (1976) ont montré qu’il y avait également des
graveleux latéritiques bien gradués avec des pourcentages de fines variant en fonction du type de roche
parent et du degré d’altération.
Les graveleux latéritiques concrétionnés ont en général un pourcentage élevé de fines, comparable à celui
des quartzites graveleux résiduels. L’examen des caractéristiques granulométriques de graveleux
latéritiques typiques avec une prédominance en quartzites (plus de 80%) ou une prédominance en
concrétions (plus de 80%) donne les résultats suivants :
 Les graveleux quartzitiques comprennent entre 0 et 20% de fines, avec des particules grossières
résistantes qui conviennent bien à la construction des couches de base. La distribution
géographique des graveleux quartzitiques est fonction de la distribution des roches parents riches
en quartz, comme les quartzites, les granites, les pegmatites et autres roches résistantes
(Gidigasu,1972 in Gidigasu, 1976) ;
 Les graveleux latéritiques concrétionnés, d’autre part, se retrouvent pratiquement dans la plupart
des types de roches. Cependant, ils ont tendance à devenir des matériaux de base de qualité
inférieure, du fait de leur pourcentage élevé de fines (plus de 40%), de leur faible graduation
(insuffisance de particules sableuses) mais aussi de la présence de particules de faible résistance
(Gidigasu, 1972 in Gidigasu, 1976).

Figure 5 Courbe Granulométrique typique de graveleux latéritiques concrétionnés (Gidigasu, 1976)

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2.3.2 Le poids spécifique
La valeur du poids spécifique des particules solides est un paramètre indispensable dans le calcul de
l’indice des vides, de la perméabilité et du degré de saturation. Dans les sols latéritiques, les particules ont
généralement un poids spécifique compris entre 2,55 et 4,6 [(Nanda et Krishnamachari, 1958 ; Maignien,
1966) in Gidigasu, 1976]. Cependant, les matériaux parents riches en quartz, moyennement décomposés
sans un niveau élevé de latéritisation ont un poids spécifique compris entre 2,55 et 3.

[Evans, 1958, Nascimento, 1959, Daniel & Newill, 1959 et Gidigasu, 1969] in Gidigasu (1976) ont montré
que bien qu’il est entendu que le poids spécifique est très élevé dans les sols latéritiques, ces valeurs
élevées sont généralement associées à la fraction graveleuse dans laquelle les oxydes de fer sont
concentrés. Ce qui fait que le poids spécifique des fines particules (matériau passant au tamis B.S. (Bristish
Standard n°7) est très différent de celui de la fraction grossière (le refus au tamis B.S n°7) pour la plupart
des sols latéritiques (tableau 1). L’évaluation du poids spécifique des matériaux dans un profil de latérite
résiduel aura tendance à donner des valeurs élevées au niveau de la roche parent sous-jacente, des valeurs
faibles dans la zone intermédiaire et encore, des valeurs élevées dans la roche latéritique. Ainsi, le poids
spécifique donne une indication utile sur le degré de latéritisation et d’assèchement qui s’est produit dans
les fractions de sols latéritiques (Evans, 1958 in Gidigasu, 1976).

Le poids spécifique est un bon indicateur pour l’identification et l’évaluation des roches latéritiques ainsi
que des agrégats utilisés pour la construction des chaussées, puisqu’il donne une bonne corrélation avec les
caractéristiques mécaniques de résistance comme la valeur du Micro Deval ou à l’issue de l’essai Los
Angeles (DeGraft, Bathia, & Hammond, 1972).

Tableau 1 valeurs du poids spécifique pour quelques sols latéritiques (Gidigasu, 1976)

Location Valeurs de poids spécifique Références


Pourcentage passant Tout le sol
au tamis B.S. n°7
Uganda (6 sols) 2,69-2,91 2,93-3,04 Evans (1958)
Gambie (3 sols) 2,68-2,74 2,98-3,06 O’Reilly (1958)
Inde (6 sols) 2,78-2,92 3,26-3,54 Central Road Res.
Fraction Fraction Institute
Grossière Fine India (1953)
Inde (38 sols) 2,2-4,6 Nanda & Krishnamachari (1958)

Ghana (2 sols) 2,77-2,78 3,25-3,33 De Graft-Johnson & Irwin (1959)

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2.3.4 La plasticité
La plasticité des latérites varie très largement, d’un gisement à l’autre, et à l’intérieur d’un même gisement
(Chairman, 1988). Souvent, les latérites sont si plastiques qu’elles ne peuvent être utilisées comme
matériaux de chaussée qu’après stabilisation. Krinitzky, Patrick, & Townsend (1976) in Chairman (1988)
ont mené des études de 60 échantillons de graveleux latéritiques dans différents pays. La moitié de ces
échantillons n’était pas plastique ; l’autre moitié avait des indices de plasticité variant de 10 à 29 % (20 %
en moyenne). Les limites de liquidité étaient comprises entre 34 et 57 % (42 % en moyenne). En effectuant
des essais sur des formations latéritiques du Nigéria, Dowling (1966) in Chairman (1988), a trouvé une
variation de l’indice de plasticité de 18 % à 20 % pour les latérites non plastiques, avec des limites de
liquidité variant de 34 % à 42%. Ces résultats montrent à quel point la plasticité est variable. Cela
confirment que chaque source de matériau devrait être évaluée de manière indépendante et les données
publiées ne devraient pas être retenues pour toutes les latérites en général. Pour les sols des régions
tempérées, les limites d’Atterberg sont de bons indicateurs du comportement. Par contre, pour les sols des
régions tropicales, ces valeurs limites peuvent être trompeuses si on ne connaît pas la manière dont la
grande proportion d’oxydes peut changer les propriétés de la fraction de fines (Chairman, 1988).
2.3.5 Compacité
Les essais in-situ et au laboratoire pour l’évaluation des caractéristiques de compacité des matériaux
latéritiques (par exemple, Quinones, 1963 in Gidigasu, 1976) indiquent que les facteurs les plus importants
qui influence les résultats des essais de compacité peuvent être subdivisés en deux groupes. Le premier
groupe dérive du processus de formation des sols latéritiques, tandis que le second groupe dérive de la
préparation et des procédures d’essai [(Terzaghi, 1958 ; Newill, 1961) in Gidigasu, 1976].
Des recherches ont été effectuées pour montrer l’effet de la compacité sur les caractéristiques
géotechniques des sols latéritiques (par exemple, De Graft-Jonson, Bathia, & Gidigasu, 1968, 1972 ; Brand
et Hongsnoi, 1969). Les résultats publiés tendent à montrer que plusieurs caractéristiques géotechniques
sont obtenues grâce au compactage. Une observation importante est cependant faite sur l’apparente
sensibilité apparente de la résistance des sols latéritiques compactés à la teneur en eau de mouillage et
l’effort de compactage

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Figure 6: A) Influence de la position du sol dans le profil latéritique sur la courbe de la densité en fonction
de la teneur en eau (D'après Baldovin, 1969 in Gidigasu. 1976) B) Caractéristiques de compacité des sols
tropicaux typiques en relation avec le matériaux parents (D’après Clare & Beaven, 1965 in Gidigasu,
1976). C) valeurs de la densité maximale de sols résiduels latéritique en relation avec le type de roche-
parent (D’après Cru, 1969 in Gidigasu 1976)

2.4 - UTILISATION DE LA LATERITE DANS LA REALISATION DES DIFFERENTES


COUCHES DE CHAUSSEE
Lorsque les sols latéritiques sont abondants, ils sont mis en remblai. Ils sont réservés pour la partie
supérieure des terrassements (PST), pour la couche de forme. Les sols latéritiques aux meilleures qualités
portantes sont utilisés pour la réalisation des assises de chaussée (couche de fondation et couche de base).
On a tendance à admettre que les déformations par tassement des remblais de hauteur moyenne (de l’ordre
de 10 m) sont admissibles. Cependant, un problème important est celui de l’érosion des talus en sols

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latéritiques peu cohésifs ; il faut alors raidir les pentes au maximum, y favoriser le développement de la
végétation et prévoir des fossés de crête et des descentes d’eau étanches. Selon Bagarre (1990), les pentes
les plus usuelles des talus de remblai latéritique sont de 3/2 pour les hauteurs moyennes (de l’ordre de 10
m) et de 1/1 pour les hauteurs plus importantes (c’est-à-dire supérieures à 10 m). En déblais, les terrains
latéritiques ont le plus souvent une tenue satisfaisante, pour peu qu’on adopte les pentes convenables en
fonction de la hauteur. Le compactage des matériaux dont la fraction fine est souvent importante est
contrôlé par la teneur en eau mais à condition que le degré de saturation des sols n’excède pas 90 à 95%.
Aussi, la prise en compte de l’indice de consistance permet de définir dans la plupart des cas les conditions
de compactage des terrains. Il faut préciser que les valeurs d’indice de consistance ne doivent pas dépasser
1,6 car au-delà de cette valeur le sol devient sec et donc difficilement compactable.
Les graveleux latéritiques satisfont généralement les critères d’aptitude en couches de forme. Il est
demandé le plus souvent un degré de compactage d’au moins 95% de l’OPM et une portance minimale
(CBR à 4 jours d’imbibition à 95% de l’OPM) dépendant des ressources locales en matériaux et des
pratiques usuelles. En tout état de cause, le Guide du CEBTP (1984) recommande d’éliminer en tête de
plateforme les sols ayant, selon les conditions climatiques, un pourcentage de fines supérieur à 35% et un
IP supérieur à 30 et le gonflement linéaire dans le moule CBR devra rester inférieur à 2%.
2.4.1 Couche de fondation
La couche de fondation des chaussées est le domaine d’utilisation privilégié des graveleux Latéritiques
naturels. L’épaisseur de couche de fondation en graveleux latéritiques après compactage varie de 15 à 50
cm selon la nature des sols de plateforme et de l’importance du trafic. Un CBR minimum de 30 pour la
couche de fondation (25 est toléré pour un trafic t < 300 véhicules/jour). Les valeurs de l’IP et de teneur en
fines étant respectivement plafonnées à 25 et 35%. Aussi, des recommandations d’homogénéisation des
matériaux d’un gisement devront être suivies pour ne pas craindre des zones de sous-dimensionnement. Le
graveleux latéritique s’adapte plus ou moins aux contraintes qu’il subit. Il n’en demeure pas moins qu’il
reste sensible à la fatigue et à la densification. Selon Bagarre (1990), des essais de plaque répétés ont
montré que les déformations permanentes importantes sont obtenues. C’est ainsi que 1000 cycles de
chargement à la contrainte de 2 bars effectivement développée sur une couche de fondation entraînent une
déformation permanente de 80/100 à 100/100 mm Il s’ensuit que des matériaux de qualité suffisante (CBR
= 30) doivent être utilisés en couche de fondation et qu’il pourra être nécessaire de les améliorer.
2.4.2 couche de base
Le critère fondamental de convenance d’un matériau pour la couche de base est le CBR qui doit être au
minimum de 80 pour une compacité de 95% à l’OPM ; cette portance est rarement atteinte quand les
matériaux subissent une imbibition de 4 jours comme c’est le cas dans les pays à forte pluviométrie. En

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zone sèche, de type sahélien comme le Burkina Faso, le CBR obtenu après le poinçonnement immédiat des
échantillons est parfois, sinon souvent satisfaisant. Cependant, aucun pays de la zone sahélienne ne dispose
d’un guide ou un document de spécifications permettant le zonage des localités où la valeur du CBR peut
être prise en compte sans pour autant imbiber les éprouvettes de sol avant poinçonnement.
Les critères d’acceptabilité des graveleux latéritiques naturels en couche de base, compatibles avec un CBR
minimal de 80 (CBR de 60 admis pour les faibles trafics) sont entre autres : un IP inférieur à 15, une teneur
en fines n’excédant pas 20 et la granulométrie doit parfaitement s’inscrire dans le fuseau type recommandé
par le CEBTP (1984) dans le Guide de dimensionnement des chaussées en Afrique tropicale (figure 1
Annexe 1). L’augmentation du pourcentage de fines avant et après compactage Proctor, devra rester
inférieure à 8%. Concernant le compactage in-situ, le rouleau à pneus est l’engin de compactage le mieux
adapté aux graveleux latéritiques. Des études (Lyon Associates, 1971 ; Bagarre, 1990 ; Autret, 1980) ont
montré qu’un surcroît de compactage n’est pas recommandé à cause de la fragilisation du matériau et la
teneur en eau de compactage doit rester voisine de Wopt =± 1%.
2.5 TECHNIQUE DE STABILISATION ET DE LITHOSTABILISATION UTILISEE EN
GEOTECHNIQUE ROUTIERE
Le traitement des sols a pour but de rendre utilisable un sol qui ne présente pas les caractéristiques requises
pour servir, sans préparation, à supporter une route. Ainsi, il permet de valoriser les matériaux aux
caractéristiques inadaptées et non utilisables à l’état naturel tels que limons, argiles, sables, marnes,
matériaux évolutifs, etc. Le procédé a pour finalité de :
 Améliorer l’aptitude d’un matériau au compactage ;
 Diminuer la sensibilité au gel et à l’eau ;
 Augmenter la résistance mécanique et la portance (augmentation du frottement interne et de la
cohésion).
En géotechnique routière, il existe plusieurs techniques de stabilisation des sols qui sont regroupés en deux
grandes catégories : stabilisation chimique et stabilisation mécanique.
Le chapitre présente les différentes techniques de stabilisation, le choix de différents stabilisants et les
caractéristiques des matériaux ainsi stabilisés.
2.5.1 Stabilisation chimique
C’est un mode de traitement qui vise à trouver les différentes réactions chimiques qui peuvent se produire
entre les différentes molécules constitutives d’un matériau, en fonction du produit utilisé pour le traitement.
La stabilisation chimique consiste donc en l'adjonction de produits chimiques tels que le chlorure de
calcium CaCl2 , les laitiers de hauts fourneaux etc. Il s'agit dans tous les cas d'augmenter la cohésion des
matériaux en utilisant une réaction chimique provoquée par l’eau et les matériaux eux-mêmes.
Les types de stabilisation chimique les plus courantes sont :

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2.5.1.1 Traitement au ciment
Le traitement des sols latéritiques au ciment qui fait l’objet de la première partie de notre étude consiste en
l'adjonction de ciment à un matériau d'apport. En procédant à une stabilisation des sols à couches
latéritiques aux ciments l’on cherche surtout à obtenir la persistance dans le temps des qualités routières
d'une assise. Les résistances à la compression qui sont demandées à une couche de chaussée dépendent de
son emplacement dans le corps de la chaussée. On est plus exigeant pour une couche de base que pour une
couche de fondation ou à fortiori pour une couche de forme. Dans l'ensemble, les dosages sont compris
entre 2% et même 3% pour d'excellentes graves traitées en centrale. De toute les façons, le traitement d’un
sol au ciment, même à faibles teneurs, améliore sensiblement la résistance à la compression du sol,
indépendamment des qualités très importantes, nouvelles et durables qu'il confère à ce sol.
2.5.1.3 Traitement aux pouzzolanes
Les pouzzolanes peuvent être à l’état naturel ou artificiel. Les pouzzolanes naturelles sont des matériaux
résultant des émissions explosives de laves lors des phénomènes volcaniques alors que les pouzzolanes
artificielles ne sont que des résidus de combustion du charbon produits dans les industries et/ou centrales
d’incinération. Elles sont utilisées en technique routière pour améliorer l’état hydrique d’un sol et pour
réaliser les assises en graves-pouzzolanes.

 Traitement aux cendres volantes


Les cendres thermiques produisent des quantités importantes de résidus de combustion, dont les cendres
volantes récupérées par dépoussiérage des fumées, avant l’évacuation dans les cheminées. Ce sont des
matériaux fins (<200 µm) et légers. Ils peuvent être silico-alumineuse (forte teneur en silice et alumine :
propriétés pouzzolaniques) ou sulfo-calciques (forte teneur en sulfates et chaux : propriétés hydrauliques).
En technique routière, ils sont utilisés pour réaliser les assises en graves-cendres volantes.

 Traitement aux laitiers (métallurgie)


Dans un haut fourneau, la production de la fonte s’accompagne de celle d’un liquide surnageant où se
retrouve la gangue du minerai combinée aux fondants ajoutés. Ce liquide, sous-produit de l’industrie
sidérurgique est le laitier. En technique routière, le laitier est principalement utilisé pour la réalisation
d’assises en graves-laitiers (Mouton, 1998).

2.5.1.6 Traitement aux liants hydrocarbonés


Les liants hydrocarbonés sont des matériaux constitués essentiellement d’assemblage d’atomes de carbone
et d’hydrogène qui, au contact de particules solides telles que les granulats, développent des forces
d’adhésion assurant de la sorte une certaine rigidité, des résistances aux déformations en traction,
compression et au cisaillement. Les principaux liants hydrocarbonés sont : le bitume et le goudron. Le

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bitume est un produit de distillation des huiles minérales tandis que le goudron provient de la distillation du
charbon. Les graves, si elles ne sont pas trop argileuses, peuvent être stabilisés aux liants hydrocarbonés.
Leur grande stabilité mécanique est assurée par le frottement interne élevé dû au squelette minéral et par la
forte cohésion apportée par le bitume. Les dosages à respecter varient en fonction du type d’application, de
la nature et de la qualité des matériaux à traiter (2%-8%).

2.5.1.7 Traitement aux produits chimiques


Certains produits chimiques à base de chloride de calcium, hydroxyde de calcium, silicates, enzymes,
polymères, sont utilisés en construction routière pour améliorer la capacité portante des sols (Bakar et al,
2014). On les trouve sur les marchés sous les noms commerciaux : Probase TX-85 (produit du « Probase
manufacturing Sdn.Bhd. Company », Malaysia), Termite Saliva (produit du « Norwood hall Pty Ltd »,
Australia), Renolith (produit du « Renolith technology Corporation », Thailand), Perma-Zyme (Produit du
« Global Azymes », Thailand), Con-Aid (produit du « Con-Aid Asia Co. Ltd », Thailand), ANSS (produit
du « solid Environmental solutions », Israel), Lucosoil (produit Lucobite) etc.

2.5.2 Traitement mixte


Le traitement mixte consiste à améliorer la qualité d’un sol par combinaison de deux ou plusieurs
stabilisants en vue d’atteindre les performances mécaniques souhaitées. Il existe plusieurs combinaisons
mais la plus utilisée est celle de la chaux-ciment : Dans le cas où le sol est humide (on préconise la chaux),
et peu argileux (on préconise le ciment), on utilise d’abord la chaux à faible dose (0.5 à 2%) et ensuite le
ciment, ces liants ayant une action complémentaire. Le traitement préalable à la chaux par son action
d’assèchement immédiate du sol amène celui-ci à un état optimal pour la stabilisation au ciment. (Génie
Hippique, 2004)

2.5.3 Stabilisation physico-mécanique


La stabilisation mécanique consiste en l’amélioration du squelette granulaire d’un sol par l’ajout d’un
matériau afin d’augmenter les possibilités de compactage et la résistance d’un sol. Les techniques de
stabilisation mécaniques les plus connues sont : ajout d’un sol fin à un sol grenu, ajout d’un sol grenu (ou
une fraction) à un sol fin, élimination des fines ou éléments grossiers d’un sol, la lithostabilisation et
l’utilisation des géosynthétiques.

2.5.3.1 Ajout d’un sol fin à un sol grenu


C’est une méthode utilisée en technique routière pour stabiliser les granulats concassés non plastique. Les
propriétés cohésives des sols fins servent à unifier le mélange ce qui augmente la plasticité et la résistance
du sol. Le principe en est que les éléments fins en faible proportion vont remplir les vides entre les
éléments grossiers, et en présence d’eau, ils vont jouer le rôle de liant.

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2.5.3.2 Ajout d’un sol grenu (ou une fraction granulaire) à un sol fin et élimination des fines ou éléments
grossiers d’un sol.
L’ajout du sable et/ou cailloux à un sol fin sert à donner du squelette à ce dernier, ce qui augmente les
performances mécaniques. La technique est utilisée surtout pour les plateformes argileuses et pour
améliorer les propriétés mécaniques d’un sol latéritique.

L’élimination des fines et/ou éléments grossiers d’un sol est une méthode utilisée pour améliorer la
granulométrie et la portance d’un sol. L’opération est coûteuse ce qui limite son emploi.

2.5.3.3 La Lithostabilisation
La lithostabilisation qui fait l’objet de notre deuxième étude est une forme de stabilisation mécanique d’une
latérite de qualité médiocre par adjonction de concassés (pourcentage souvent supérieure à 10%). Son
objectif principal est d’obtenir du mélange un matériau présentant de meilleures performances
géotechniques (essentiellement la portance). Les concassés souvent utilisés sont les concassés de granite,
de basalte, de grès et de silexite. L’amélioration du graveleux latéritique naturel au concassé de granite
(Lithostabilisation) a pour la première fois fait l’objet d’étude au laboratoire national de bâtiment et travaux
publics (LNBTP) du Burkina Faso. À l’occasion de l’étude géotechnique du projet d’aménagement de la
route Ouagadougou / Yako. Les essais avaient été réalisés sur un matériau naturel présentant les
caractéristiques suivantes :

 % de particules fines (< 0,08mm)……………………………………………..: 25


 Indice de plasticité (IP)………………………………………………………… : 20
 CBR à 95% de la densité sèche maximale et après 4jours d’imbibition……… : 58
Ce matériau avait été amélioré à différents pourcentages (10, 15, 20 et 25%) au concassé de granite de
classe granulaire 5/15. Puis chacun des cas avait été soumis à l’essai CBR en vue de connaitre pour quel
pourcentage la portance maximale est obtenue. Les résultats avaient montré que l’indice portant CBR égal
à 80 avec une intensité de compactage de 95% à l’OPM avait été obtenue pour une amélioration de 30% au
concassé de granite. Cependant cette étude n’a pas connu de suite immédiate. Ce n’est que lors de l’appel
d’offres pour l’exécution des travaux d’aménagement de la route Ouagadougou / Koudougou que
l’entreprise chargé de réaliser les travaux a proposé une autre variante pour la couche de base en graveleux
latéritique amélioré au concassé de granite de classe granulaire 12/40. En lieu et place du graveleux
latéritique amélioré au ciment initialement proposé dans le dossier d’appel d’offres. (Confère annexe 1
tableau 1)

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2.5.4 Choix des stabilisants
Quelques fois, plusieurs stabilisants donnent de bons résultats, mais l’un peut être mieux adapté que les
autres. Quelques facteurs influençant le choix (sélection) d’un stabilisant sont :

 Résultats des tests au laboratoire (type sol).


 Condition du site (mise en œuvre) ;
 Disponibilité du stabilisant ;
 Economie ;
 Exigences techniques (Performances souhaitées) ;

2.5.5 Caractéristiques des matériaux stabilisés


La stabilisation du sol est l’un des meilleurs procédés de construction de différentes couches de chaussées.
Selon UNESCO (2009), la caractéristique importante de la stabilisation au ciment et à la chaux, est que la
résistance assez élevée que l’on obtient avec les sols secs et compactés se retrouve avec les sols stabilisés
même lorsqu’ils sont soumis à l’eau, surtout avec le ciment, les mélanges peuvent aussi atteindre des
résistances qui dépassent beaucoup celles des sols secs compactés. Les résistances élevées ne constituent
pas forcément un avantage, car elles s’accompagnent d’un retrait et d’une fissuration qui résultent de
tension interne. Ainsi, la proportion normale nécessaire de ciment ou de chaux va de 3 à 7% du poids de
sol.

Avec la stabilisation à la chaux, la présence d’éléments argileux est nécessaire dans le sol pour permettre la
réaction de stabilisation. Le sol doit contenir au moins 15% d’éléments fins (passant par le tamis de
0.080mm) et avoir un indice de plasticité d’au moins 10%. Avec le ciment, on peut stabiliser le sol qu’il
soit plastique ou non. On juge des possibilités de stabilisation d’un sol au ciment ou à la chaux sur le
résultat des essais au laboratoire. L’essai de base est l’essai de mouillage-séchage. Pour le
dimensionnement, on fait en général appel à l’essai CBR avec les sols graveleux, et on utilise plutôt l’essai
de compression simple sur les sols plus fins.

Le traitement au bitume trouve son emploi principal dans la stabilisation des sols sableux. Sa fonction
consiste à assurer la cohésion qui fait défaut dans ces sols non plastiques. Dans ce domaine, on obtient les
meilleurs résultats avec des sables bien calibrés dans lesquels les éléments fins ne sont pas plastiques et ne
dépassent pas 10%. Avec certains sables, il peut être nécessaire de chauffer le matériau et d’utiliser les
bitumes durs, afin d’obtenir une stabilité suffisante. En général, les proportions de bitume nécessaire se
situent entre 4 et 6%, les plus fortes proportions correspondant aux sables plus fins. Tous les sols stabilisés
doivent être protégés par un revêtement bitumineux. Sans cette protection, ils seront rapidement usés par la
circulation. Avec les sols stabilisés au ciment et à la chaux, la première chose à faire est une imprégnation

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avec un cut-back fluide. Cette imprégnation peut également favoriser la stabilisation du sol en empêchant
l’évaporation.

CONCLUSION
D’après la bibliographie les caractéristiques de chaque graveleux latéritique nous orientent sur son état
d’amélioration. La méthode d’amélioration ou de stabilisation est choisie en fonction de plusieurs
paramètres (économique, disponibilité du matériau ou produits substituts). Mais dans le cas de notre étude
deux méthodes d’amélioration seront utilisées pour améliorer nos graveleux latéritiques et les caractériser
après amélioration.

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CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES
La reconnaissance des caractéristiques géotechniques d’un sol passe par un certain nombre d’essais au
laboratoire. Ces essais ont pour but d’identifier, pour un sol, les paramètres essentiels à son étude. Nous
discuterons des différents essais dans les lignes qui suivront.

3.1 LOCALISATION DU SITE


Les connaissances introduites plus haut ont permis d’une part, de faire un état des connaissances sur le
graveleux latéritique et d’étudier le comportement mécanique des matériaux de chaussées. Dans l’optique
d’obtenir des matériaux répondant aux spécification technique du CEBTP, il paraît nécessaire de réaliser
une caractérisation physique et mécanique en vue de connaître le comportement des graveleux latéritiques
et de déterminer des modèles appropriés pour le module réversible.
Pour le faire nous avons consacré nos études sur l’emprunt latéritique de Kamboinse situé dans la province
de Kadiogo au Nord-Ouest du Burkina Faso. Ces différentes couches ont été choisis en raison de leurs
proximités et de leurs localisations géographiques ainsi que de leurs différences par couches latéritique.
L’emprunt soumis à notre étude est celui de Saamtanga géo localisé et présenté dans la figure (4) ci-
dessous.

Figure 7. Emprunt latéritique de Kamboinse, Ouagadougou (Emprunt, Saamtanga)


Du point de vue stratigraphie la carrière latéritique de Saamtanga est composée de quatre couches
latéritiques. Nos études seront basées sur la caractérisation de ces couches et les possibilités d’amélioration
afin de ressortir leurs propriétés mécaniques.

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3.2 LES MATERIAUX UTILISEES
Avant utilisation des différents matériaux, nous avons déterminé les paramètres de départ tels que : la
teneur en eau initiale de chaque matériau, le coefficient Los Angeles de la grave concassée, le poids
spécifique de chaque matériau et à la fin les essais d’identification (Analyse granulométrique, Essais de
consistance et de proctor Modifié).

3.2.1 Prélèvement et échantillonnage des matériaux sur le site


Le prélèvement des matériaux réalisé sur un site est représenté sur la figure 8, montrant la répartition des
couches dans le sol servant de terrain d’étude. Le modèle d’échantillonnage réalisé sur le terrain diffère de
celui du laboratoire, en raison du relief.

Figure 8 répartition stratigraphiques des couches latéritiques sur la carrière de kamboinse

Tableau 1 identification et répartition des couches latéritiques et leurs profondeurs

Couche Profondeur
Couche 1 8à6m
Couche 2 6à4m
Couche 3 4à2m
Couche 4 2à0m
NB : Tous les prélèvements sont réalisés à l’aide des pelles et pioches tout en évitant de mélanger les
couches latéritiques visibles.
La première série d’essais comprend :
Des essais d’identification et de caractérisation (Analyse granulométrique, Limites d’Atterberg) qui
permettent de définir la nature des matériaux composant les différentes couches.

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Des essais Proctor qui permettent de déterminer la teneur en eau optimal et la densité sèche maximal pour
un sol de remblai donné et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage
possible ou encore capacité portante maximale. Ces paramètres sont nécessaires pour définir les
caractéristiques de compactage des éprouvettes d’essais
Des essais de portance « California Bearing Ratio » (CBR) qui donnent un premier aperçu sur la portance
du matériau. Il faut préciser que la présente étude est plutôt axée sur les possibilités d’exploitation des
matériaux latéritiques d’après leurs performances mécaniques réelles qui peuvent cependant faire l’objet de
comparaison avec les performances estimées dans les spécifications routières.
3.2.2 Préparation des matériaux pour les essais
Avant préparation des échantillons pour les différents essais un échantillonnage est réalisé sur l’ensemble
des éprouvettes. (Méthode d’échantillonnage confère annexe II 2.1)

 Teneur en eau : NF P 94-050


Pour réaliser le compactage, l’eau est ajoutée aux matériaux préalablement séchés jusqu’à la consistance
désirée, à savoir jusqu’à ce que le mélange soit aisément malléable. La quantité d’eau nécessaire pour
obtenir cette consistance varie entre 7 à 13% de la masse totale de l’échantillon de YIMDI et 12 à 20%
pour l’échantillon de CC3D.
La teneur en eau représente le pourcentage d’eau contenu dans un échantillon. Elle s’exprime en
pourcentage et est calculée de la manière suivante :
Mh est la masse humide de l’échantillon ;
Ms est la masse sèche de l’échantillon ;
𝑚ℎ − 𝑚𝑠
𝑤= 𝑥 100%
𝑚𝑠
Avant de procéder au compactage d’une éprouvette, nous avons prélevé une quantité dont on fait l’extrait
sec afin de déterminer la teneur en eau du mélange souhaité. La masse de chaque éprouvette après séchage
est aussitôt pesée.
3.2.3 Description du liant hydraulique utilisé
Le ciment utilisé provient de la cimenterie du Burkina Faso. (CIMBURKINA CEM II/A-L 42.5 R) Il s'agit
d'un ciment de type CPA 45. Une étape importante de l'étude du mélange latérite - ciment est son dosage.
Celle-ci doit aboutir à la détermination du dosage en ciment optimum permettant d'atteindre la résistance
recherchée. Les critères retenus sont le CBR, la résistance mécanique à la compression, et au cisaillement
qui doit répondre aux exigence du CEBTP (1972). La teneur en ciment retenue en pourcentages est 1% ;2%
et 3%. L’étude sur ces dosages nous permettra de :
 Fixer la quantité d’agent de traitement à utiliser ;

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 Fixer la teneur en eau optimale de mise en œuvre (permettant un compactage du sol traité) et la
densité après compactage ;
 Vérifier les paramètres de résistance à l’eau en immersion.
3.2.4 Grave concassée utilisée pour la lithostabilisation
Nous avons soumis le concasser de granite qui était destiné à être utilisé pour l’amélioration à plusieurs
essais afin de connaître ses différentes caractéristiques. Nous avons à cet effet réalisé : l’essai de propreté
de gravier et l’essai Los Angeles.

3.3. AMELIORATION DES MATERIAUX LATERITIQUE AU CIMENT


Communément les mots amélioration et stabilisation semblent avoir les mêmes significations et semblent
créer une confusion dans la vie active. Pour éclaircir cette ambiguïté stabiliser un sol c’est le rendre apte à
des usages routiers, ou plus exactement à son emploi en couche de chaussée.

On admet donc que la stabilisation puisse avoir différents aspects. Le traitement de sols aux liants
hydrauliques est un mode de stabilisation. Si le rôle du ciment est seulement d’améliorer les
caractéristiques géotechniques du sol de manière à rendre possible sa stabilisation mécanique, on dit que le
sol est amélioré au ciment.

DURIEZ cité par MENIN MESSOU (1980) distingue trois degrés dans les mélanges de sols et de ciment :
 Les sols améliorés au ciment avec des dosages très faibles de l’ordre de 2 à 3% tout au plus,
 Le sol stabilisé au ciment qui comprennent des dosages de l’ordre de 4 à 6% de ciment,
 Les sols-ciment proprement dits qui comprennent de 10 à 12% de ciment.
3.3.1 Critères de convenance
Bien que théoriquement on puisse traiter au ciment tous les types de sols dans un certain nombre de
conditions, le coût de l’opération et l’efficacité du traitement est ce qui amènent à définir des critères
permettant de juger de l’aptitude du matériau à être utilisé en route. Les critères sont basés sur la
granulométrie et la plasticité du matériau. Les limites généralement retenues sont celles préconisées par le
H.R.B (Highway Research Board). Ci-dessous le tableau des valeurs limites donnée par le H.R.B.

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Tableau 2 Caractéristiques limites des sols stabilisables au ciment

Caractéristiques limites des sols stabilisables au ciment


Caractéristiques Valeurs limites
 Granulométrie : dimension maximale ……………………………75mm
 % d’élément passant à 5 mm, ……………………………mini 50
 % d’élément passant à 0.5 mm, ……………………………mini 15
 % d’élément passant à 0.08 mm ……………………………maxi 50
Particules plus petites que 2µm ……………………………maxi 30
 Limites d’Atterberg
Limite de liquidité LL ……………………………maxi 40
HRB Limite de plasticité LP ……………………………maxi 22
Indice de plasticité IP ……………………………maxi 18
Teneur en matière organique …………maxi 2% avec addiction de correction

3.3.2 Etude de formation du liant hydraulique ciment


Le traitement au ciment de graveleux latéritiques pour couche de base est maintenant très classique et
plusieurs études lui ont été consacrées. Les graveleux latéritiques qu’on envisage de placer en couche de
base après traitement au ciment doivent avoir des caractéristiques suffisantes pour que les performances
que l’on attend du mélange ne soient pas obtenues au prix d’un pourcentage de ciment trop élevé. Les
critères habituellement retenus pour les mélanges sont :
 Le matériau amélioré est considéré comme satisfaisant si le CBR à 95 % OPM, après trois (3) jours
de cure à l’air et 4 jours d’immersion, est supérieur à 160.
Le matériau stabilisé doit satisfaire aux exigences de résistance suivantes :
 Les expérimentations réalisées sur les graveleux latéritiques traités au ciment fournissent un certain
nombre de données précisant les performances mécaniques de ces matériaux en variant certains
paramètres.
 La portance des graveleux latéritiques traités dépend du pourcentage de ciment incorporé, de la
teneur en eau de compactage et de l’énergie de compactage.
Si on baisse la teneur en eau, il faut accroître soit la compacité, soit la teneur en ciment pour obtenir la
même portance.

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3.4 ESSAIS D’IDENTIFICATION DES COUCHES
Les essais d’identification qui ont pour but de déterminer les paramètres de base des sols et de les classer
en fonction des critères de classification proposées par (GTR et HRB) dans le cas de notre étude. Les
différents essais de classification réalisés sur les couches de sols latéritique sont :
 Analyse granulométrique (par tamisage et par sédimentation) (confère protocole en annexe III.
3.1.1)
 Essais de consistance (Limites Atterberg) (confère protocole en annexe III 3.1.2.3)

3.5 ESSAI MECANIQUE POUR DETERMINATION DES PARAMETRES MECANIQUE DE


CHAQUE COUCHE
Avant tout essais mécanique il faudra être sûr de réaliser tous les essais mécaniques avec des matériaux
dont la taille maximale des grains est inférieure à 20 mm et pour obtenir on procède par tamisage tous les
matériaux des différentes couches.

3.5.1 Tamisage
Le tamisage de la latérite des différentes couches permet de retenir une granulométrie de diamètre inférieur
à 20 mm Vue que la résistance mécanique peut augmenter avec les fines du fait de la diminution de volume
d’air, c’est pourquoi les passants de 20 mm sont retenus pour la réalisation des éprouvettes et de tous les
essais mécaniques de l’ensemble

3.5.2 Essai proctor (cf. annexe 3.1.3)


Dans le but de connaitre les caractéristiques de compactage des couches latéritiques étudiées, des essais de
Proctor (Norme NF P 94-093,1992) ont été réalisés. Le principe de cet essai consiste à compacter dans un
moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon un processus bien défini, l’échantillon de sol à
étudier et à mesurer sa teneur en eau et son poids spécifique sec après compactage’ essai est répété à
plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à différentes teneurs en eau. On définit ainsi plusieurs
points d’une courbe (γd ; ω) ; on trace cette courbe qui représente un maximum dont l’abscisse est la teneur
en eau optimale et l’ordonnée la densité sèche optimale.

3.5.3 Essai de portance California Bearing Ratio (CBR)


L’indice immédiat et l’indice CBR après immersion sont utilisés pour évaluer l’aptitude d’un sol ou d’un
matériau élaboré à supporter la circulation des engins de chantiers. L’essai CBR est décrit par la norme
Française NF P 94-074 (1997) Le principe général de l’essai consiste à mesurer les forces à appliquer sur
un poinçon cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau. Les
valeurs particulières des deux forces ayant provoqué deux enfoncements conventionnels (2,5 mm et 5 mm)
sont respectivement rapportées aux valeurs des forces observées sur un matériau de référence pour les

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mêmes enfoncements (13,35 kN et 19,93 kN). L’indice recherché est définit conventionnellement comme
étant la plus grande valeur, exprimée en pourcentage, des deux rapports ainsi calculés.

Le compactage est effectué à la teneur en eau correspondant à 95 %de l’OPM déterminée lors de l’essai
Proctor. Lorsque la dimension maximale des éléments du sol à étudier est inférieure à 20 mm, l’intégralité
du sol est soumise à l’essai. Si le sol contient des éléments supérieurs à20 mm dans une proportion
inférieure à 30 %, ils sont éliminés par tamisage. L’essai est alors réalisé sur la fraction restante.
L’ensemble des CBR réalisé dans le cadre de notre étude est réalisé après imbibition (ou immersion),
l’éprouvette compactée dans le moule CBR est immergée dans l’eau (figure 9) pendant quatre jours au-delà
desquels le poinçonnement est exécuté. Le but de cette opération étant de placer le sol dans les plus
mauvaises conditions hydrométriques qu’il est susceptible de rencontrer dans la pratique.

Figure 9. Eprouvette immergée dans l'eau pour détermination de gonflement


3.5.4 Essai de cisaillement
3.5.4.1. Comportement élastoplastique du sol
Dans cette partie de notre étude nous étudierons les grandes déformations pouvant être observées sur les
couches de chaussées, c’est-à-dire le comportement des sols à l’état d’écoulement plastique ou à l’état de
rupture. La modélisation de ce comportement nous permettra de déterminer la réponse des chaussées après
plusieurs cycles de chargement.

La loi qui va nous permettre de modéliser ce comportement sera le critère de rupture représenté par la
courbe intrinsèque qui est l’enveloppe des cercles de Mohr correspondant à la rupture.

Au moment de la rupture d’un sol, il y a un glissement entre les particules solides, d’où le terme de
résistance au cisaillement provoqué par tout type de sol soumis à cette résistance. Elle est provoquée par
un frottement inter-granulaire (contact entre les grains) et aux forces d’attraction entre les particules dans le
cas des sols fins. En fonction de la dureté des grains et à l’état de surface de contact on définit la rupture
dans les sols à partir des courbes contraintes-déformation dans des essais à déformation contrôlée.

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Figure 10. Contrainte de cisaillement et déformation horizontale maximale


1 : comportement élastique parfaitement plastique.
2 : comportement élastoplastique écrouissable. 3 : comportement élastoplastique écrouissable

3.5.4.2 Principe de l’essai


L’essai consiste à placer un échantillon de sol dans une boîte de cisaillement et le soumettre à une charge
verticale N (figure 11) puis a une charge horizontale que l’on augmente jusqu’à la rupture.

Figure 11 Dispositif de l'essai de cisaillement direct (Vincent Robitaille, Denis Tremblay)

3.5.4.1 La préparation de l’échantillon


Pour l’essai de cisaillement on prélève un échantillon de sol représentatif en quantité suffisante pour
effectuer au moins trois à quatre essais avec les charges verticales différentes. La boite de cisaillement
utilisée est la boite de section intérieure carrée qui convient plus parfaitement au sol pulvérulent. Dans le
cas de notre étude elle sera adaptée à tout type de sol (cohérents et pulvérulents) vue que la boite de
cisaillement utilisée pour l’essai à section carrée est celle dont dispose le laboratoire LEMC-2iE.

Pour chaque essai de cisaillement quatre échantillons sont confectionnés en compactant chaque échantillon
dans un moule de 60mm x 60mm par couches minces après avoir fixé une teneur en eau (celle obtenue
par l’essai Proctor) et le nombre d’impacts par couches de façon à obtenir la masse volumique sèche (γd)
requise.

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Vue la difficulté de confection des éprouvettes dans ces conditions nous avons réalisé les éprouvettes après
Proctor Modifié dans des moules CBR en respectant les normes de l’essai Proctor.

3.5.4.2 Terminologie
A l’aide des résultats obtenus des capteurs sur la machine de cisaillement on calcule les déformations
horizontales (△H) et verticales (△V) en millimètres en tenant compte des unités des valeurs de la machine.
Apres calcul des déformations, on calcule la résistance de cisaillement et la contrainte normale
correspondante (en kPa) associée à chacune de ces forces :

𝑇
𝜏′ =
𝐴𝑐

𝑁
𝜎𝑛′ =
𝐴𝑐

Où Ac = aire corrigée (cm²)


=Ao – (Lar x △H)
Ao = Section intérieure de la boîte de cisaillement (cm²)
Lar = Largeur de la boîte, mesurée perpendiculairement à la direction du déplacement de la boîte (cm)
N = charge verticale totale appliquée sur le sol (N)

La charge totale doit inclure le poids de tous les éléments qui s’appuient sur le sol, c’est-à-dire la pierre
poreuse et la plaque rainurée supérieure, le bloc de distribution, le support du plateau et le plateau des
charges verticales elle-même et, enfin, la partie supérieure de la boîte de cisaillement, qui avait été fixée au
bloc de distribution. A la fin des calculs on trace le graphique de la résistance de cisaillement en fonction
de la déformation horizontale (figure 12), et celui de la déformation verticale en fonction de la déformation
horizontale. La résistance au cisaillement et la contrainte normale effectives à la rupture (τ’rupt et σ’nrupt)
correspondant à la charge horizontale maximale enregistrée.

Figure 12 exemple montrant le calcul des contraintes a la rupture (Vincent Robitaille, Denis Tremblay)

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3.5.5 Essai de compression simple
L’essai de compression simple date des années 1930 et constitue l’une des méthodes les plus utilisées dans
le monde pour déterminer la résistance au cisaillement non drainée des sols cohérents. Dans le cas de notre
étude on utilisera l’essai de compression simple pour déterminer les modules d’Young sur les éprouvettes.

3.5.5.1 Principe d’essais


Ces essais consistent à appliquer une charge axiale P sur un échantillon de sol et à augmenter
progressivement jusqu’à la rupture (figure 13). L’application de la charge doit se faire à un rythme
suffisamment rapide pour empêcher tout mouvement d’eau à l’intérieur du sol. En mesurant la déformation
verticale de l’échantillon △L, on peut évaluer son aire moyenne A et ainsi calculer la contrainte principale
majeure σ1 tout au long du chargement.

𝐴0 𝑃
𝐴= 𝜎1 = Avec : A0 : Aire initiale de l’échantillon
1−𝜀 𝐴

∆𝐿
ε = déformation axiale = et Lo = hauteur initiale de l’échantillon
𝐿0

Figure 13 principes de l'essai de compression simple


3.5.5.2 Machine d’essais et protocole expérimental
La presses Multi-essais Electromécaniques pour les essais par compression/ Traction et Flexion du LEMC-
2iE est le type de machine conçu par la société PROETI sous le de modèle 300 KN pour couvrir une
multitude d’essais. La machine Multi essais du LEMC-2iE est composée des éléments suivants :

 Cadre d’essais
 Système de mesure et de contrôle
 Des outils adaptés à chaque essai à réaliser

Dans le but de recenser plusieurs données sur les éprouvettes les essais ont été réalisées sur une vitesse de
compression de 1 mm /min (choisie expérimentalement après plusieurs essais).

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3.5.5.3 Méthodologie des essais de compression sur les matériaux des couches améliorées au ciment
Dans le but d’effectuer des essais mécaniques sur les graveleux latéritiques étudiés, les éprouvettes ont été
réalisées dans les mêmes conditions de compactage que l’essai Proctor à 95% de l’OPM qui correspond à
l’énergie de compactage spécifiée par les couches de bases latéritiques (2435 KJ/m3). Deux éprouvettes de
dimensions différentes ont été utilisées pour la confection des échantillons. Une de 160 mm de diamètre et
de 320 mm de hauteur et l’autre de 100 mm de diamètre et de 200 mm de hauteur.Le compactage est
effectué avec la dame Proctor Modifié en effectuant une conversion au niveau des énergies de compactage.
Ce qui correspond à un compactage de cinq couches à raison de 38 coups par couche pour les éprouvettes
100/200 mm et de 10 couches de 44 coups pour les éprouvettes de 160/320 mm .

Après conception des échantillons, la conservation est réalisée en enroulant les éprouvettes de plastique
puis du ruban adhésif à papier afin de les préserver de la température ambiante ainsi que de l’humidité. Les
essais sont effectués sur chaque couche latéritique sur les matériaux à l’état cru et à l’état amélioré au
ciment (1%, 2% ,3%). La nomenclature utilisée pour les préparations est donnée dans le tableau 6. Pour
l’ensemble des essais, 12 éprouvettes ont été réalisées pour chaque type de préparation. Ce qui fait un total
de 36 éprouvettes.

Tableau 3 - Nomenclature des éprouvettes des différents matériaux

Couches
latéritiques 0% Ciment 1% Ciment 2 % Ciment 3% Ciment
Couche 1 K1C1-0C K1C1-1C K1C1-2C K1C1-3C
Couche 2 K1C2-0C K1C2-1C K1C2-2C K1C2-3C
Couche 3 K1C3-0C K1C3-1C K1C3-2C K1C3-3C
Couche 4 K1C4-0C K1C4-1C K1C4-2C K1C4-3C

3.5.5.4 Essais de compression simple sur les couches latéritiques à l’état naturel et à l’état amélioré au
ciment
Des essais de compression simple ont été réalisés sur les graveleux latéritiques des quatre couches
latéritiques a l’état naturel et a l’état amélioré au ciment. Le but de ces essais de compressions sur
l’ensemble est de déterminer la valeur du module de Young à l’état naturel état amélioré afin de savoir de
façon global l’influence du taux de ciment (1%, 2%, et 3%) sur la valeur du module de Young et la
résistance à la compression.

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3.5.5.5 Mesure de déplacement sur les éprouvettes améliorées
Dans le but de recenser plusieurs données sur les éprouvettes les essais ont été réalisées sur une vitesse de
compression de 1 mm /min (choisie expérimentalement après plusieurs essais). Sur chaque couche
latéritique, trois (3) éprouvettes ont été testées par type de préparation (0% d’amélioration et 1% ; 2% et
3% au ciment), parfois un peu plus ou moins dépendant des coupures d’électricité qui entrainaient parfois
des pertes d’éprouvettes et de la friabilité des éprouvettes dû au transport ou la mise en protection dans des
sachets.

(c) (b) (a)

Figure 14- Photos de quelques éprouvettes pour essais de compression simple (a); échantillons
subdivisé sur le plan de la hauteur pour les mesures des valeurs par capteurs verticales (b): éprouvettes
emballé pour conservation de teneur en eau optimal; (c): éprouvettes déballé pour essai de compression

3.6 ESSAIS DE QUALITE SUR LE GRANITE


3.6.1 essai los Angeles (cf. Protocol en Annexe 5.)
3.6.2 essai de propreté de gravier (cf. Protocol en Annexe 5.)

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CHAPITRE IV : RESULTATS ET ANALYSES

4.1 ETUDE CARACTERISTIQUE DES COUCHES LATERITIQUES A L’ETAT NATUREL


Dans ce présent chapitre, nous présenterons les résultats des essais d’identification (Analyse
Granulométrique, Limites d’Atterberg, Essais Proctor) des quatre couches latéritiques sur lesquels les
études d’amélioration seront réalisées et les résultats des essais mécaniques réalisé sur les quatre couches
latéritiques améliorés ou non amélioré. A la fin il sera présenté une synthèse des résultats en vue de donner
un avis sur les caractéristiques des matériaux étudiés.
4.1.1 résultats des essais d’identification, (analyse granulométrique, limites d’Atterberg, essais proctor)
4.1.2.1 Résultats d’essai analyse granulométrique
L’analyse granulométrique réalisé sur les quatre couches latéritiques est résumé dans la figure 15 ci-
dessous.

COURBE DES ANALYSES GRANULOMETRIQUE DES


COUCHES LATERITIQUE
100%

90%
POUCENTAGE TAMISATS CUMULÉS

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%
0,0001 0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000

OUVERTURE DES TAMIS DIMENSIONS [MM] EQUIVALENT SÉDIMENTOMÉTRIE


AG K1C1 ETAT NATUREL SED K1C1 AG K1C2 ETAT NATUREL SED K1C2
AG K1C3 ETAT NATUREL SED K1C3 AG K1C4 ETAT NATUREL SED K1C4

Figure 15 courbe granulométrique des couches latéritiques

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En effets pour mieux voir la proportion et la nature des grains sur chaque couche latéritique. Le tableaux 3
est le résumé des valeurs obtenue
Tableau 4 proportion des grains dans chaque couche latéritiques

Type de Gravier Sable Silt Argile TOTAL Paramètre


matériau Cu Cc
COUCHE 3% 30% 22% 45% 100% 0.16 2.5
1
COUCHE 3% 41% 37% 19% 100% 0.16 1
2
COUCHE 8% 32% 27% 33% 100% 0.1 1.6
3
COUCHE 16% 58% 9% 17% 100% 0.32 1.3
4

 ANALYSE DES COURBES AG DES QUATRES (4) COUCHES LATERITIQUE EN


FONCTION DE LEURS REPRESENTATION DANS LE FUSEAU GRANULOMETRIQUE
DES COUCHES DE CHAUSSEE
Pour une meilleure réalisation des couches de chaussées le CEBTP (1972) propose des courbes enveloppe
pour lesquelles chaque matériau susceptible d’être utilisé pour leurs mise en œuvre doit respecter. Dans le
but de savoir si les matériaux de nos quatre couches conviennent réellement au fuseau proposé nous les
avons présentées chacune dans ces enveloppes. Après insertion des couches latéritique dans le fuseau
granulaire seul la courbe granulométrique de la couche quatre (4) (figure 10) se trouve à l’intérieur d’une
enveloppe dont celle de la couche de fondation. Les matériaux des autres couches latéritique ont leurs
courbes granulométriques hors du fuseau granulaire des couches de fondation et de base.
De la même manière pour les pourcentages des grains au tamis de 80µm, le CEBTP (1972) donne une
valeur maximale de 30% admissible pour la couche de fondation et voir les valeurs obtenues sur nos
différentes couches seul la courbe de la couche C4 propose une valeur inférieure à 30% (C80µm = 26 %).
Alors du point de vue granulométrique la couche C4 est la seule couche qui peut être utilisée en couche de
fondation sans amélioration. Toute les autres couches doivent être améliorer du point de vue
granulométrique avant d’être utilisé pour une couche de fondation ou de Base en fonction des résultats
obtenus après chaque taux d’amélioration.

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4.1.2.2 Présentation des résultats de limites d’Atterberg sur les différentes couches latéritiques

VALEURS D'INDICE DE PLASTICITE EN FONCTION DES QUATRES


COUCHES LATERITIQUES
60,00

50,00
VALEUR DES LIMITES

40,00

30,00

20,00 LL
LP
10,00
IP
,00
1 2 3 4
LL 50,302 48,306 39,653 40,464
LP 37,355 38,084 30,833 32,454
IP 12,947 10,221 8,820 8,010

COUCHE LATERITIQUE

Figure 16 histogramme des caractéristiques de plasticité des couches latéritiques étudiées

 Analyse des valeurs d’indice de plasticité des quatre (4) couches latéritique

Bien que la valeur d’indice de plasticité peut être influencé par plusieurs paramètre (chimique et
minéralogique) elle doit voir une certaine valeur pour être utilisé en couche de chaussée. Selon les
spécifications techniques du CEBTP (1972), un matériau en couche de chaussée doit avoir un IP maximal
de 30 (20 admissible). C’est dans ce sens après analyse des valeurs IP de nos différentes couches nous
conclurons dans l’ensemble que toute les couches peuvent être utilisé en couche de chaussée car tous ont
des valeurs IP< 30. Par contre parmi les quatre couches d’autre ont donné des valeurs encore plus petites
comme celle de la couche 3 et de la couche 4 qui pourrons servir de bon matériaux pour la réalisation des
couches de chaussée.

4.1.2.3 présentation des résultats de Proctor sur les différentes couches latéritiques
Les courbes Proctor de l’ensemble des matériaux sont représentés à la figure 13 en Annexe 3. Les valeurs
des teneurs en eau optimale et des densités maximales sont données dans le tableau 4.

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Tableau 5 valeurs de Teneur en eau maximale et de densité sèche maximale obtenue sur quatre couches
Latéritiques

Couche 1 Couche 2 Couche 3 Couche4 Couche


(K1C1) (K1C2) (K1C3) (K1C4) mélange
(K1CM)
Wopt (%) 20.00 19.4 16.6 12.6 18.9

γdmax (kN/m3) 1.64 1.76 1.83 2.05 1.76

 Analyse et interprétation des courbes Proctor des matériaux de chaque couche a l’Etat cru
D’après les courbes Proctor, les matériaux latéritiques de la couche 4 (K1C4) qui correspond à la couche de
surface a une densité optimale élevée et une faible teneur en eau que les autres couches latéritiques de
profondeur inférieurs à la couche 4. La couche latéritique 1 (K1C1) correspondant à la couche la plus
profonde de notre coupe latéritique est celle avec une densité faible et une forte teneur en eau optimale. En
effet les couches de surface sont celle qui subisse le phénomène d’induration. Il se manifeste par la teneur
élevée de sesquioxydes de fer dû à l’action du climat auquel elles sont en contact. Le durcissement des
couches de surface les rend moins hydrater sous l’augmentation des teneurs en oxydes de fer suite au
phénomène d’oxydation.

4.1.2.4 présentation des CBR obtenues sur les différentes couches latéritiques

Tableau 6 Valeurs de CBR des quatre couches latéritiques

Niveau de Couche 1 Couche2 Couche 3 Couche 4


Compactage (%) (K1C1) (K1C2) (K1C3) (K1C4)

CBR 98 16 25 75 72
Par
95 13 20 65 66
immersion
(%) 90 6 12 34 53

 Analyse et interprétation des CBR des matériaux de chaque couche a l’Etat cru
Les couches latéritique 4 et 3 ont donné des valeurs de CBR assez grands pour être utilisées en couche de
fondation d’une chaussée dans l’ensemble tandis que celle des couches 2 et 1 ont donné des valeurs faibles
pour une utilisation en couche de chaussée.

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L’observation des courbes Proctor des différentes couches ainsi que des indices CBR a 95% de l’OPM
montre que les plus faibles valeurs du CBR sont données par les graveleux latéritiques de la couche 1 et de
la couche 2 qui ont respectivement les plus grandes teneurs en eau optimale (Wopt (couche 1) =20 % et
Wopt (couche 2) =19.4). (Annexe 3 figure 13 et Annexe 4 titre 4.2)

4.1.2 Synthèse
Les essais d’identification donnent un ensemble de résultats qui peuvent être interprétés aussi bien du point
de vue du géotechnicien que du point de vue du géologue. Des dépendances sont observées certains
paramètres :

 L’indice de plasticité et le taux de Particules fines ; les plus faibles indices de plasticité ont été
observé sur la latérite de la couche 4 et de la couche 3 qui ont les taux de fines (< 80 µm) les plus
petits de l’ensemble des couches latérites qui est de l’ordre de 8 % à 8.8%.
 L’indice de plasticité et les caractéristiques de résistance ; les latérites de la couche 3 et de la
couche 4 donnent les CBR les plus élevées avec un faible indice de plasticité.
 La discontinuité de la granulométrie et la densité : la latérite de la couche 4 a une densité maximale
plus élevée que pour les autres matériaux avec une granulométrie discontinue.
 La teneur en eau optimale et l’indice CBR : les plus faibles valeurs du CBR sont obtenues pour les
graveleux latéritiques de la couche 1 et de la couche 2 qui ont respectivement la plus faible et la
plus grande teneur en eau optimale.
 Après tous les résultats d’identification des matériaux obtenus nous pouvons classifier nos quatre en
fonction des paramètres de base déterminer ci- dessus.

Tableau 7 Tableau de classification des couches latéritiques

TYPE DE COUCHE 1 COUCHE 2 COUCHE 3 COUCHE 4


CLASSIFICATION
Classification GTR A1 A1 A1 B5
Classification HRB A7-5 A7-5 A4 A2-4
A1 : Sols fins
B5 :sols sableux et graveleux avec fines
A7-5 :Sols Argileux
A2-4 :Mélange de graviers Limoneux ou argileux avec sable limoneux ou argileux
A4 : sols Limoneux

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4.2 ETUDE DES PARAMETRES MECANIQUE DES DIFFERENTES COUCHES
LATERITIQUE AMELIORE AU CIMENT
Dans cette partie du document sera présentes les résultats des essais Mécaniques réalisée sur chaque taux
d’amélioration en ciment (1% ;2% et 3%) et la synthèse de tous les résultats obtenus.

4.2.1 présentation des résultats des essais de proctor modifie et de CBR réalise sur les différentes couches
latéritiques en fonction du taux d’amélioration en ciment
Après essai proctor et CBR réaliser sur les couches latéritiques non améliorer et améliorer au ciment nous
présentons dans le tableau 7 les valeurs maximales obtenues sur chaque couche latéritique amélioré au
ciment. Le reste des résultats se trouvent en Annexe III tableau 8.

Tableau 8 valeurs des paramètres du proctor et de CBR en fonction du taux d'amélioration en Ciment
COUCHE TAUX Paramètre CBR Gonflement maximal
DE SOL D'AMELIORATION Proctor

γd(g/cm3) W(%) Ic= Ic= Ic= 10 25 55


90% 95% 98% coups coups coups
C4 3% CIMENT 2,13 12,0 140 176 180 1,30% 0,78% 0,70%
C3 3% CIMENT 1,88 16,9 127 210 224 1,04% 1,31% 1,51%
C2 3% CIMENT 1,75 20,4 74 80 84 1,88% 2,02% 1,55%
C1 3% CIMENT 1,63 25;4 20 71 102 2,01% 1,01% 1,41%

 Analyse et interprétation des résultats des proctor et CBR obtenue


 Analyse essais proctor
Les essais Proctor sur l’ensemble des couches nous montrent une variation de la teneur en eau et de la
densité sèche en fonction du taux de ciment ajouté sur chaque mélange.

 Couche 1 (figure 14. Annexe 4) Sur la couche 1 on observe pour un taux de ciment allant de 0% à
1% une légère diminution de la teneur en eau jusqu’à un taux de ciment de 2% ou la diminution
devient assez importante (une chute de 21.80 à 20.50%). Par contre à 3% on remarque une
augmentation en teneur en eau de 3 à 4 % de sa valeur initiale. L’effet contraire se produit au
niveau de la valeur des densité sèche de chaque matériau améliorer. On remarque une diminution de
la densité sèche en fonction du taux de ciment dans le mélange (de 1.71 à 1.63 g/cm3).
 Couche 2 (figure 15 annexe 4) : sur la couche 2 on observe une augmentation légère (0.70%) de la
teneur en eau en fonction du taux d’amélioration du ciment. Pour un taux de ciment de 1% à 3% on
observe une légère augmentation de la teneur en eau et une diminution de la densité sèche de 0.02
g/cm3.
 Couche 3 (figure 16 annexe 4) : sur les matériaux de la couche 3 on observe une légère
augmentation de la teneur en eau de 14.65 à 16.90 sur un taux d’amélioration en ciment de 3%.

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Pour le même taux d‘amélioration la densité sèche reste le même qu’a l’état non améliorer. Pour un
taux de 2% de ciment le matériau de la couche 2 augment de teneur en eau (augmentation de
1.75%) et diminue (diminution de 0.025 g/cm3) en poids volumique sèche.
 Couche 4 (figure 17 annexe 4) : sur la couche 4 on observe une évolution contradictoire que sur
les autres couches car on remarque une légère diminution de la teneur en eau et une augmentation
de la densité sèche. Une grande densité est obtenue à un taux d’amélioration de 2% de ciment a une
teneur en eau de 11.90% qui a baissé par rapport à teneur en eau a l’état cru du matériau.
Interprétation : l’analyse des résultats diffère de la nature des couches. Nous constatons que
lorsque nous somme avec des matériaux grenues (couche 3 et couche 4) le ciment augmente la
densité et diminue la teneur en eau par contre avec les matériaux fines (couche 1 et couche 2) on
constate une évolution pas assez claire mais on peut dire que la teneur en eau augmente et sa
densité diminue.

 Analyse essais CBR


Les matériaux des différentes couches ont réagi tous en fonction du pourcentage d’ajout du ciment :
 Sur la couche 1 (figure 18 Annexe 4) on observe une augmentation de la valeur de CBR en
fonction du taux ciment. Plus le pourcentage en ciment augmente plus la valeur de CBR augmente
également elle se traduit par une réaction chimique entre le matériau et le ciment qui élève la valeur
de CBR de 13 à 71.
 La même augmentation de la valeur de CBR s’observe sur la couche 2 (figure 19 Annexe 4)
également cette fois ci elle varie de 20 à 80 en fonction de taux d’amélioration en ciment (0%-3%).
 La couche 3 (figure 20 Annexe 4) est celle qui présente des CBR très grand en fonction du taux
d’amélioration en ciment. La valeur de CBR varie de 60 à 210 pour un taux de ciment de 0% à 3%
ciment.
 Sur la couche 4 (21 Annexe 4) on observe une augmentation de la valeur de CBR en fonction du
taux ciment. Plus le pourcentage en ciment augmente plus la valeur de CBR augmente également
elle se traduit par une réaction chimique entre le matériau et le ciment qui élève la valeur de CBR
de 66 à 176 pour un taux d’augmentation de 1%.
 Compte tenu des recommandations du CEBTP sur les matériaux considérer comme satisfaisant
pour la réalisation des couches latéritiques, le tableau 9 présente les valeurs de CBR retenues sur
chaque couche et leur utilisation dans la mise en œuvre des différentes couches latéritiques
améliorés au ciment

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Tableau 9 valeurs de CBR retenue en fonction des spécification et le taux de ciment associé

Couche % ciment retenu Valeurs Spécification technique Couche de Couche de


Latéritiques de CBR (classe de Trafic T3) fondation base
Couche de Couche de
Fondation Base
Couche 1 3% 71 >35 >160 oui non
Couche 2 3% 80 >35 >160 oui non
Couche 3 3% 210 >35 >160 oui oui
Couche 4 3% 176 >35 >160 oui oui

4.2.2 résultats des éprouvettes des couches latéritiques améliorer au ciment pour les essais de compression
simple
 Résultats des essais- Analyse et interprétation
Pour chaque éprouvette d’essai, la courbe contrainte-déformation a été tracée et les photos avant et après
sont prise pour justifier les fissures sur les éprouvettes. Vue la quantité importante de résultats d’essai, les
figures représentées comprennent pour chaque type de matériau et chaque pourcentage de ciment, les
courbes de l’ensemble des éprouvettes tests, et quelques photos avant et après rupture et les valeurs des
modules d’Young associés. Il est ainsi donné un aperçu d’ensemble des résultats en vue d’une meilleure
analyse et interprétation des résultats.

Néanmoins, les résultats ont été résumés sous forme de tableaux pour chaque site donnant ainsi les
valeurs des éléments suivants : déplacement et déformation axial au pic, charge et contrainte
maximales, ainsi que de module d’Young, Dans cette partie du mémoire seuls les résultats des
graveleux latéritiques de la couche 4 sont présentés (tableau 9) Le reste des résultats est regroupé en
annexe 4.

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Tableau 10 Evolution des modules d'Young de la couche 4 en fonction du taux d'amélioration en ciment

LATERITE DE LA COUCHE 4
7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLER)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec (MPa) Rc (kpa)
0% E1 16,956 137,71
E2 54,933 585,331
MOYENNE 35,9445 361,5205
1% E1 11,00% 91,80% 14,906 349,404
E2 11,12% 92,00% 38,697 666,996
E3 10,96% 92,80% 35,535 688,353
MOYENNE 11,03% 92,20% 29,71267 568,251
2% E1 10,23% 92,00% 122,712 1527,766
E2 8,17% 95,00% 162,7363 1620,015
E3 11,02% 97,24% 211,9849 1563,632
MOYENNE 9,81% 94,75% 165,8111 1570,471
3% E1 11,90% 92,33% 242,457 2652,474
E2 10,85% 94,56% 222,3996 2372,426
E3 11,25% 96,23% 261,9051 2249,935
MOYENNE 11,33% 94,37% 242,2539 2424,945

Graveleux latéritiques de la couche 4

Couche 4 0% ciment : le mode de rupture le plus observé est la rupture par fissuration. Les modules
obtenus par essais sont celles réalisés sur deux éprouvettes elle varie de 16.956 MPa sur l’éprouvette 1 à
54.933 MPa sur l’éprouvette 2

Couche 4 1% ciment (figure 30 Annexe 4) : A part le premier éprouvette (K1-C1-1_1) qui donne une
valeur de module assez petite par apport autre éprouvettes (14.906Mpa), dans les cas contraire les autres
modules se trouvent dans une plage de moyenne qui varie de 35.535 MPa à 38.697 MPa.

Couche 4 2% ciment (figure 31 Annexe 4) les valeurs de module sur la couche 4 à 2% ciment sont plus
grande par rapport à l’état non améliorer et à 1% Ciment de la latérite de la couche 4. Les modules varient
de 122,712 à 211.985 MPa. Pour le module le plus grand le mode de rupture observé est une rupture par
fissuration.

Couche 4 3% ciment (figure 32 Annexe 4) Les valeurs des modules sont assez proche les unes les autres
et elle varie de 222.40 MPa à 261.905 MPa. Les valeurs assez proches sont justifiées par son mode de
fissuration qui reste différentes des autres recensés. La fissuration obtenue sur cette éprouvette était repartie
sur toute la hauteur des éprouvettes. (Figure en Annexe ….

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Suite à l’essai de compression nous pouvons déduire que l’amélioration des couches latéritique au ciment
augmente de façon régulière les valeurs de module de chaque mélange. Les déformations axiales varient
entre 1% et 2.5% (annexes).

Graveleux latéritique de la couche 3

 Couche 3 0% Ciment : les module de Young de la couche 3 non améliorer creuse un grand écart
entre elle car elle varie de 52.187 à 116.965 ce qui ne permet pas d’apprécier la vraie valeur du sol
améliorer. Les courbes obtenus montrent des chargements sans déplacement du a l’instabilité des
éprouvettes au contact avec la machine de compression.
 Couche 3 1% ciment (figure 27 Annexe 4) : les modules trouvés semblent être faible sauf celui du
premier éprouvette qui donne une valeur de 34.281 MPa. La valeur moyenne des autres
éprouvettes est autour de 14 MPa.
 Couche 3 2% ciment (figure 28 Annexe 4) les valeurs de module sur la couche 3 à 2% ciment
sont plus grande par rapport à l’état non améliorer et à 1% Ciment de la latérite de la couche 3.
Elles varient entre 205.836 à 276.43 MPa. Ces valeurs ne sont pas étonnante vue leurs forme plus
compacte et solide après 7 jour de cure elle donne des modules très appréciables.
 Couche 3 3% ciment (figure 29 Annexe 4) Parlant des valeurs exceptionnel la couche 3 à 3% de
ciment donne un module de Young très loin de l’ensembles des valeurs obtenues. Les modules
obtenus varient de 258 MPa à 300 MPa. Ce qui veut dire que les éprouvettes sont représentatives du
comportement des matériaux. Mode de rupture observer ici est par fissuration dans les deux sens de
l’éprouvette.

De façon globale le matériau de la couche 3 réagit au mélange avec le ciment et donne des valeurs de
module d’Young assez élevées. Car l’augmentation du ciment dans la latérite augmente également et
améliore sa résistance à la compression. Les valeurs maximales observées sont de 229.92 MPa pour la
couche 2 à 2% de ciment à 312.53 MPa pour la couche 2 à 3% de ciment.

Graveleux latéritique de la couche 2

Couche 2 0% ciment : le mode de rupture le plus observé est la rupture par fissuration et cassure de
l’éprouvette, une cassure juste dans la superposition des couches dans la l’éprouvette. Les modules
obtenus sont très proche et peut être justifié par la bonne confection de cet éprouvette due à un taux de
fines élevé qui lisse bien toute les éprouvettes et leurs permettent de bien se positionner sur la machine. La
valeur du module varie de 49.651 et 50.236.

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Couche 2 1% ciment (figure 24 Annexe 4) : on observe sur ce mélange un grand écart entre les valeurs
de module obtenues et elles n’ont pas une évolution linéaire. Avec ces éprouvettes on a remarqué une
réaction assez rapide des éprouvettes suite à l’effet de ciment et toutes les ruptures se manifestaient sur
toute la hauteur de l’éprouvette. Les modules obtenus varient de 55.789 à 205.02 MPa.

Couche 2 2% ciment (figure 25 Annexe 4) Les modules d’Young des éprouvettes de ce mélange se
trouvent dans une même plage de valeurs qui varient entre 204 MPa et 205 MPa. De manière visuelle, ils
ne présentaient pas d’erreur de confection et avaient de bonnes formes vue leur manipulation assez simple.

Couche 2 3% ciment (figure 26 Annexe 4) Les valeurs des modules sont assez proches les unes les autres
et elles varient de 169 MPa à 238 MPa. Les valeurs assez proches sont justifiées par l’amélioration de la
surface supérieure des éprouvettes par une truelle afin d’obtenir une surface plane qui fait durer l’essai et
répartir la fissuration sur toute la hauteur des éprouvettes

Comme toute les couches latéritiques étudiées la couche 2 a connu une grande évolution en fonction du
taux de ciment et les valeurs de module ont largement augmenté de l’état cru à l’état amélioré du matériau.
Le module à évolué de 49 MPa à 229 MPa de 0% de ciment à 3 % de ciment. Les déformations axiales
maximales enregistrées sont autour de 0.3% à 1%.

Graveleux latéritique de la couche 1

Couche 1 0% ciment (figure) : le mode de rupture le plus observé est la rupture par fissuration. Les
modules obtenus par essais sont ceux réalisés sur deux éprouvettes et les valeurs obtenues ne permettent
pas de les apprécier, les valeurs de module étant très éloignées l’une de l’autre (elles sont de 16.86 MPa sur
l’éprouvette 1 à 48.19 MPa sur l’éprouvette 2)

Couche 1 1% ciment (figure 21 Annexe 4) : sur ce mélange on remarque une légère variation des valeurs
entre les éprouvettes confectionnées, elles varient de 46.154 MPa et 64.167 MPa.

Couche 1 2% ciment (figure 22 Annexe 4) les valeurs de module sur la couche 1 à 2% ne sont pas si loin
de celles obtenues à 1% d’amélioration. Elles varient de 54.239 à 80.935 MPa. La rupture des éprouvettes
se fait par fissuration sur l’ensemble de l’éprouvette

Couche 1 3% ciment (figure 23 annexe 4) Les valeurs des modules sont éloignées les unes des autres et
elles varient (de 86.667 MPa à 317.647 MPa.) Les valeurs éloignées peuvent être interprétées par le fait
que la partie supérieure des éprouvettes avait une rupture plus rapide que les autres parties de l’éprouvette.

On remarque que les modules d’Young de la latérite crue sur la couche 1 et de la latérite améliorée au
ciment augmentent. Cela se justifie par le fait que la rigidité augmente avec le pourcentage de ciment

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ajouté. Ce qui est recherché avec l’amélioration. Cependant deux grandes valeurs du module ont été
trouvées : 69 MPa pour la latérite de la couche 1 à 2 % de ciment et 95 MPa pour celle à 3 % de ciment.

4.4.3.6 Synthèse
L’ensemble des éprouvettes étudiées a permis de mieux représenter les résultats des essais de compression.
et de mieux comprendre le comportement de chaque type de matériaux suite à l’augmentation du taux de
ciment. Néanmoins certains écarts sont a noter pendant les essais et plusieurs hypothèses peuvent justifier
ces écarts.

 H1 : Les écarts peuvent être dû à l’énergie de compactage, car il se peut qu’elle ne soit pas
identique pour toutes les éprouvettes (Certains compactages ont été faits par des opérateurs
différents, or l’énergie de compactage pourrait varier selon l’opérateur)
 H2 : Elle peut également se justifier par la teneur en eau qui est sensiblement différente d’une
éprouvette à l’autre étant donné qu’elle influe beaucoup sur le compactage (cela peut arriver du fait
que l’eau s’évapore du mélange effectué en début d’essai pour confectionner l’ensemble des
éprouvettes, au fur et à mesure que le compactage se déroule ; et donc, les éprouvettes compactées
en dernier enregistrent une perte de teneur en eau qui peut être à l’origine de la perte de densité du
matériau) ou également un perte en teneur pendant la période de cure du ciment qui peut également
diminuer sa résistance .

Malgré tout, pour chaque couche latéritique, des valeurs élevées du module sont notées sur quelques
éprouvettes. Ce qui permet de dire que les valeurs trouvées pourraient être bien améliorées si les
hypothèses cités ci-dessus étaient bien prises en compte. Une autre solution serait de procéder à un
compactage dynamique pour éliminer la part d’erreur due à l’opérateur et de mouiller individuellement les
mélanges pour chaque éprouvette enfin de procéder à un compactage immédiat pour éviter les pertes de
teneur en eau.

Les résultats obtenus font comprendre que les graveleux latéritique de la couche 3 et la couche 4 présentent
de modules plus grands que les matériaux des autres couches. Ce qui confirme l’observation visuelle sur la
solidité des éprouvettes après compactage.

Toujours de manière visuelle, nous avions aussi trouvé que les éprouvettes étaient assez fragiles du fait de
leur élancement élevé (2f + 40mm) pour les éprouvettes de la couche 1 et couche 2 car elles sont
confectionnées sur des 16x32. En effet, lors de la manipulation, des 16x 32 on remarquait des fissures
pendant le déplacement et même leurs poids (12 à15 Kg) ne facilitait pas la manipulation. Par contre les

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éprouvettes de 10x 20 étant encore plus petites facilitaient la mise en œuvre et tout déplacement, du coup
les meilleurs résultats sont remarqués sur les petites éprouvettes facilement manipulables et réalisables.

Les modes de rupture observées sont la rupture par fissuration et la rupture par écrasement en tête ou en
pied de l’échantillon. Mais les modules dans l’ensemble semblent être plus élevées lorsque la fissuration
est repartie sur la hauteur totale de l’éprouvette.
La dispersion des valeurs ne permet pas de se rassurer sur les résultats des modules d’Young obtenues sur
les différentes couches en fonction du pourcentage de ciment. En réalité l’augmentation du pourcentage de
ciment entraîne une rigidité des matériaux donc le module d’Young devrait augmenter avec l’ajout de
ciment.
Tableau 11-valeur moyenne des modules d'Young sur l'ensemble

COUCHE 1 COUCHE 2 COUCHE 3 COUCHE 4


0% CIMENT 37.52 49.94 84.58 35.94
1% CIMENT 57.60 121.654 21.65 29.71
2% CIMENT 69.04 215 229.92 165.81
3% CIMENT 95.12 229 312.53 242.25

Enfin, une comparaison a été effectuée avec les résultats trouvés par Fall, Sawangsuriya, Benson, Tuncer,
& Bosscher (2007) (tableau en annexe) et les éprouvettes d’essai réalisés dans le cadre de notre étude avec
les mêmes moules utilisées sur les éprouvettes de la couche 3 et de la couche 4

Les modules comparés semblent être du même ordre de valeur. En effet, les modules des éprouvettes que
nous avons testées varient entre 37.52 MPa et 312.53 MPa et ceux des éprouvettes testées par Fall et al.
(2007) varient entre 7,69 MPa et 274,74 MPa. De même, les déformations axiales que nous avons trouvées
varient entre 0,05 % et 1.5 % et celles trouvées par Fall et al. (2007), entre 1,71 % et 5,42%. Il est
remarqué par ailleurs, que les valeurs des modules trouvées par Fall, Sawangsuriya, Benson, Tuncer, &
Bosscher (2007) augmentent bien avec le pourcentage de ciment. De même que les valeurs que nous avons
obtenues lors de nos travaux. En conclusion on pourra tirer que l’écart entre nos valeurs ne sont pas trop
éloigné vue les caractéristiques de base de nos différents matériaux il devrait être justifié.

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Tableau 12- Résultats essais de compression simple sur graveleux latéritiques (Fall, Sawangsuriya,
Benson, Tuncer,& Bosscher, 2007) (Confère Annexe 2 Tableau 2)

4.2.3 Etude des paramètres de cisaillement sur les couches latéritiques non traitées et traitées au ciment
 Résultats des essais de cisaillement –Analyse et interprétation
Afin de confirmer et mieux caractériser le comportement des couches latéritiques avant et après traitement,
des essais mécaniques, particulièrement l’essai de cisaillement qui est également un essai comparatif a été
réalisé avant et après traitement [tableau 13]. Les essais de cisaillement sont réalisés sur les échantillons
non traités et traités au ciment. Chaque essai a donné des caractéristiques mécaniques différentes pour
chaque type de couche latéritique non traitée et traitée au ciment. Dans le cas de notre amélioration le
matériau qui répond mieux au ciment est le matériau de la couche 3 avec un taux d’amélioration de 3%
ciment. Afin de mieux caractériser la réaction de notre matériaux suite au essais de CBR et de
compression l’essai de cisaillement devrait confirmer si le ciment apporte une amélioration au matériau de
la couche 3 ou non. Ci-dessous les valeurs de cisaillement du matériau de la couche 3 non traitée et traitée.

Tableau 13 résultat essai à la boîte de cisaillement (couche 3)


COUCHE 3 σ(kPa) τ(kPa) c ϕ
Sol latéritique couche 3 Essai 1 71,89 82,89 3 48,8
non traité
Essai 2 148,18 50,92
Essai 3 233,52 268,61
Essai 4
Sol latéritique couche 3 Essai 1 72,89 56,85 58,15 1,83
traité à 3% ciment
Essai 2 170,12 23,8
Essai 3 203,55 114,2
Essai 4 504,04 68,14

D’après les résultats des essais mécaniques sur la couche 3 et toutes les autres couches les matériaux
traités sont quant à eux tout à fait différents en fonction du taux d’amélioration. On constate une
amélioration de la cohésion et de l’angle de frottement. Sur la couche 3 par exemple on a (c’= 58.15 kPa et
de l’angle de frottement interne qui diminue de 48.8 kPa à 1.83 kPa) elle se manifeste par une
augmentation de la cohésion en fonction du taux de ciment qui densifie le sol et comble les vides. Le taux
de ciment dans les sols d’après les essais de ciment dilate plus les sols ce qui fait augmenter
progressivement les paramètre de cisaillement.

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4.3 AMELIORATION DES MATERIAUX DES COUCHES LATERITIQUES A LA GRAVE
CONCASSEE (LITHO-STABILISATION)
Dans cette partie du document seront présentés les résultats des essais mécaniques réalisés sur chaque taux
d’amélioration en grave concassée (20% ; 25% ;30% ; et 35%) et la synthèse de tous les résultats obtenus

4.3.1 Paramètre de los Angeles de la grave concassée 0/25 utilisée


Valeur de Los Angeles
𝐿𝐴 = 23,42 < 30 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 à 𝑙 ′ 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑠𝑠é𝑒.
La valeur de Los Angeles confirme la qualité de notre granite dans l’utilisation en couche de chaussée
4.3.2 Variation des paramètres du proctor modifié en fonction du taux d’amélioration à la grave concassée
Les essais de chaque mélange sont réalisés en respectant les conditions de l’essai de Proctor modifié
conformément à la norme NF P 94-093 (1992) citée dans le chapitre III. Ci-dessous le tableau des valeurs
CBR et Proctor obtenu sur chaque mélange en fonction du taux d’amélioration des couches graveleux en
grave concassée (0/25)

Tableau 14 Valeurs des paramètres du proctor et de CBR en fonction du taux d'amélioration en granite
COUCHE TAUX Paramètre Proctor CBR Gonflement maximal
DE SOL D'AMELIORATION γd(g/cm3) W(%) Ic= Ic= Ic= 10 25 55
90% 95% 98% coups coups coups
C4 30% GRANITE 2,15 9,7 67 86 95 0,41% 1,12% 1,40%
C3 30% GRANITE 2,05 10,5 85 101 110 0,78% 1,74% 1,70%
C2 35% GRANITE 2 12,3 65 84 95 2,87% 1,59% 1,69%
C1 35% GRANITE 1,85 13,6 25 58 69 2,01% 1,01% 1,41%

 Analyse et interprétation des résultats


Les matériaux des différentes couches ont réagi tous en fonction du pourcentage d’ajout du Granite suite à
l’essai proctor réalisé sur l’ensemble des couches :
 Sur la couche 1 (figure 33 Annexe 5) : en fonction du taux de granite on observe une évolution
des courbes proctor de la couche 1. Plus le pourcentage de grave concassée augmente la teneur en
eau optimale de chaque mélange diminue (de 21.9% à 13.6%) tandis que la densité sèche augmente
(de 1.64 à 1.85 g/cm3) par rapport à l’état non amélioré.
 La couche 2 (figure 34 Annexe 5) Sur la couche 2 également on observe une grande amélioration
des paramètres du proctor en fonction du taux d’amélioration des matériaux en grave concassée. La
teneur en eau du matériau diminue (de 19.4 % à 12.3%) et la densité sèche augmente à chaque
variation du pourcentage de grave concassée (de 1.76 à 2 g/cm3)

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 La même remarque sur la couche 1 et 2 est présentée sur la couche 3 (figure 35 Annexe 5)
avec une grande diminution de la teneur en eau (de 16.6 à 8%) et une augmentation de la densité
sèche des différents mélanges (1.83 à 2.32 g/cm3)
 Par contre sur la couche 4 (figure 36 Annexe 6) on note deux phases d’évolution des paramètres
du proctor en fonction des taux de mélange en grave concassée. Pour un taux de granite allant de
0%-25% on remarque une augmentation de la densité sèche (1.96 à 2.23%) accompagné d’une
diminution de la teneur en eau de (14.1% à 10%). La deuxième phase d’évolution est caractérisée
par une baisse de la densité sèche (2.23 à 2.05 g/cm3) en fonction du taux de grave (de 25% à 30%)
Dans l’ensemble nous pouvons conclure qu’en fonction du type de matériaux ou de couches latéritiques
l’amélioration des matériaux à la grave concassée peut entrainer une augmentation ou diminution des
valeurs de proctor.

4.3.3 Evolution de la portance CBR en fonction du taux d’amélioration à la grave concassée (confère
tableau 12 et figure en Annexe 5)
Les essais de CBR ont été réalisées sur l’ensemble des couches latéritiques et améliorées à des taux de
20% ;25% ;30% ;35% de grave concassée. Ces améliorations ont été appliquées sur chaque couche
latéritique et plusieurs valeurs de CBR ont été retenus à différents degré de compacité (90% ; 95% et 98%).
Les valeurs de CBR de l’ensemble des améliorations sont présentées dans le tableau ci-dessous.

 Analyse et interprétation des résultats


Par rapport aux résultats de CBR obtenus nous pouvons dire que le traitement des latérites avec le concassé
de granite a une influence sur la portance de chaque sol. L’évolution de ces paramètres diffère d’une
couche à une autre. Pour les couches 1, et 2 l’amélioration semble avoir le même effet mais sur les
matériaux de la couche 3 et 4 l’effet du granite n’est pas le même en fonction du taux d’amélioration des
matériaux. Les valeurs de CBR maximal obtenues sont représentées dans le (tableau 14) en violet

En effet les valeurs maximales de CBR sont constatées sur les matériaux des couches litho-stabilisées dont
les courbes proctor donnent des valeurs élevées de densité sèche à l’OPM Proctor. Compte tenu des
recommandations du CEBTP, les matériaux sont considérés comme satisfaisants pour la réalisation des
couches latéritiques ci-dessous présentées dans un tableau de valeurs de CBR retenus sur chaque couche où
figure aussi leur utilisation dans la mise en œuvre des différentes couches de chaussée.

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Tableau 15 Valeurs de CBR retenus en fonction des spécifications et le taux de granite associé

Couche % de Concasse de Valeurs Spécification technique Couche de Couche de


Latéritiques Granite retenu de CBR (classe de Trafic T3) fondation base
Couche de Couche
Fondation de Base
Couche 1 35% 58 >35 >80 oui non
Couche 2 35% 84 >35 >80 oui oui
Couche 3 30% 101 >35 >80 oui oui
Couche 4 30% 86 >35 >80 oui oui

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4.3.4 Préparation des éprouvettes pour les essais de compression simple
Le tableau ci-dessous présente la nomenclature des éprouvettes représentées dans les annexes

Tableau 16 Nomenclature des éprouvettes de compression pour les couches améliorées à la grave
concassée

Couches Type de préparation


latéritiques 20% GRANITE 25% GRANITE 30 % GRANITE 35% GRANITE
Couche 1 K1C1-20G K1C1-25G K1C1-30G K1C1-35G
Couche 2 K1C2-20G K1C2-25G K1C2-30G K1C2-35G
Couche 3 K1C3-20G K1C3-25G K1C3-30G K1C3-35G
Couche 4 K1C4-20G K1C4-25G K1C4-30G K1C4-35G

 Résultats des essais-analyse et interprétation


Dans l’ensemble les essais de compression ont été réalisés sur chaque couche latéritique améliorée à la
grave concassée ou non améliorée. Les taux d’amélioration sont ceux utilisés au niveau des valeurs des
paramètres proctor et CBR (tableaux 14) sur chaque taux (20% Granite ; 25% Granite ; 30% Granite. Et
35% Granite) nous avons confectionné trois éprouvettes sur lesquels les essais de compression simple ont
été appliqués

Les résultats ont été résumés sous forme de tableaux pour chaque site et chaque mélange donnant ainsi les
valeurs des éléments suivants : déplacement et déformation axial au pic, charge et contrainte
maximales, ainsi que de module d’Young, Dans cette partie du mémoire seuls les résultats des
graveleux latéritiques de la couche 4 améliorée à la grave seront présentés dans le tableau 17 Le reste des
résultats est regroupé en annexe.

Graveleux latéritiques de la couche 4

Voici ci-dessous les valeurs de module de la couche 4 représentées dans le tableau 16 ci-dessous

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Tableau 17 Evolution du module d'Young en fonction du taux d'amélioration de la grave sur les matériaux
de la couche 4

LATERITE DE LA COUCHE 4
% D'AMELIORATION 7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLES)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (kPa)

20% GRANITE E1 11,1% 93,0% 194,4444 1400


E2 10,5% 92,8% 133,9286 1125
E3 10,8% 91,0% 176,6667 2650
MOYENNE 10,8% 92,3% 168,3466 1725
25% GRANITE E1 8,9% 90,0% 147,481 512,0337
E2 9,5% 89,8% 187,5663 469,9214
E3 10,0% 88,7% 192,5006 547,1194
MOYENNE 9,8% 89,3% 190,0335 509,6915
30% GRANITE E1 9,0% 98,5% 187,6539 1353,923
E2 9,7% 98,1% 225,7728 458,5445
E3 8,1% 98,3% 338,6592 687,8167
MOYENNE 8,9% 98,3% 206,7134 573,1806
35% GRANITE E1 7,6% 97,0% 204,2553 760,6467
E2 6,2% 96,1% 111,946 940,3463
E3 7,5% 94,6% 113,2264 1035,54
MOYENNE 6,9% 95,4% 112,5862 912,1777

Couche 4 20% granite (figure 51 annexe 5) : Les valeurs des modules obtenues des trois éprouvettes sont
assez proches et permettent de donner la valeur de module de façon assez précise. Toutefois on peut
toujours noter une différence entre les éprouvettes plus souvent liée à la disposition des éprouvettes sur la
machine ou à la difficulté de mettre en place des éprouvettes de forme arrondie ou de surface assez plane.
La moyenne de module obtenues est de 168.35 MPa pour déformation moyenne de 1.02%.

Couche 4 25% granite (figure 52 Annexe 5)

Les valeurs de module sur la couche 4 à 25% de granite sont proches les unes les autres sauf une qui a
l’air assez grand mais ils sont dans les intervalle de variation et la déformation des éprouvettes observer ne
sont pas loin les unes des autres elles varient de 0.69% à 0.91%. La rupture sur ces éprouvettes était plus un
détachement des grains sur les éprouvettes suivis des fissures sur toute la hauteur des éprouvettes.

Couche 4 30% granite (figure 54 Annexe 5)

Les valeurs des modules sont assez éloignées les unes les autres et elle varie de 187.654 MPa à 338.659
MPa. Les valeurs assez éloignées sont justifiées par des difficulté d’obtenir une surface assez plane dû à un
pourcentage de grave assez élevé qui complique l’arase de la surface des éprouvettes ce qui rend difficile

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leurs mises en place de façon vertical à la disposition axiale de la machine. Les déformations obtenues sur
l’ensembles des éprouvettes sont de l’ordres de 0.2% à 0.7% occasionné par une rupture par fissuration
locale vers le haut de l’éprouvette.

Couche 4 35% granite (figure 53 annexe 5))

La couche 4 à 35% de Granite donne des valeurs assez proches également sauf une qui est assez éloignée
des deux autres. Le module obtenu des trois éprouvettes varie de 111.95 à 201.26 MPa et on enregistre une
déformation de 0.37% à 0.91%. Les ruptures obtenues sur ces éprouvettes sont surtout occasionnées par
une ségrégation des grains de surface qui entraine la chute répétitive des grains visibles sur les courbes
(Annexes. Figure.)

Graveleux latéritique de la couche 3

Couche 3 20% granite (figure 48 Annexe 5) : les valeurs des modules obtenues des trois éprouvettes sont
assez proches sauf une valeur qui s’est écartées des deux autre. Les modules obtenus varient de 33.88 MPa
à 51.59 MPa. La déformation maximale enregistrée sur les éprouvettes varie de 1.18% à 2.65%. Sur ces
éprouvettes les fissurations n’ont pas été évidentes mais plus une cassure des éprouvettes.

Couche 3 25% granite (Tableau 16 ; figure en annexe) :

A 25% de Granite sur la couche 3 (figure 48 annexe 5) on remarque sur les trois éprouvettes des valeurs
très proches mais au lieu d’améliorer le matériau sa rigidité diminue comparativement à celle obtenue à
20% de granite. Les valeurs de module obtenues varient de 17.86 MPa à 18.92 MPa. La déformation
moyenne enregistrée sur les éprouvettes est de 2.7%.

Couche 3 30% granite (Tableau 16 ; figure en annexe)

A 30% de Granite sur la couche 3 (figure 49 Annexe 5) : on remarque sur les trois éprouvettes des
valeurs très proches et élevé par rapport au module à 20% de Granite. Les valeurs de module obtenues
varient de 40.31 MPa à 47.43 MPa. La déformation moyenne enregistré sur les éprouvettes est de 2.4%.

Courbe 3 35% Granite (figure 50 en annexe 5) : Pour les éprouvettes de la couche 3 35% de Granite les
valeurs de modules obtenues sont très éloignées et ne donnent pas une moyenne assez raisonnable du point
de vue des écarts des valeurs des éprouvettes. Les modules obtenus varient de 120.10 MPa à 288. 99 MPa.
Les déformations enregistrées varient de 0.2% à 0.7%.

Graveleux latéritique de la couche 2

Couche 2 0% granite (figure) (confère chapitre précédent)

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Couche 2 20% granite (figure 45 annexe 5) : les valeurs des modules obtenues des trois éprouvettes sont
assez proches sauf une valeur qui s’est écartée des deux autres. Les modules obtenus varient de 6.98 MPa à
13.29 MPa. La déformation maximale enregistrée sur les éprouvettes varie de 2.5 % à 3.5 %. Sur ces
éprouvettes les fissurations n’ont pas été évidentes mais plus une cassure des éprouvettes.

Couche 2 25% granite (figure 46 en annexe 5) :

A 25% de Granite sur la couche 2 on remarque sur les trois éprouvettes des valeurs sont très éloignées
entre elles. Les valeurs de module obtenues varient de 5.87 MPa à 25.94 MPa. La déformation moyenne
enregistrée sur les éprouvettes est de 1.9 %.

Couche 2 30% granite (figure 47 en annexe 5)

A 30% de Granite sur la couche 2 : on remarque sur les trois éprouvettes des valeurs très élevées entre
elles. Les valeurs de module obtenues varient de 29.40 MPa à 51.59 MPa. La déformation moyenne
enregistrée sur les éprouvettes est de 1.33%.

Courbe 2 35% Granite (figure 48 en annexe 5) : Pour les éprouvettes de la couche 2 35% de Granite les
valeurs de modules obtenues sont très éloignées et ne donnent pas une moyenne assez raisonnable du point
de vue des écarts des valeurs des éprouvettes. Les modules obtenus varient de 23.01 MPa à 51.59 MPa. Les
déformations enregistrées varient de 1.12% à 2.3%.

Graveleux latéritique de la couche 1

Couche 1 20% granite (figure 41 annexe 5) : les valeurs des modules obtenues des trois éprouvettes sont
assez proches sauf une valeur qui s’est écarté des deux autres. Les modules obtenus varient de 5.89 MPa à
12.69 MPa. La déformation maximale enregistré sur les éprouvettes varie de 3.11 % à 4.8 %. Sur ces
éprouvettes les fissurations n’ont pas été évident mais plus une cassure des éprouvettes.

Couche 1 25% granite (figure 42 en annexe5) :

A 25% de Granite sur la couche 1 on remarque sur les trois éprouvettes des valeurs très proches et une
légère augmentation de la rigidité comparée à celle obtenue à 25% de Granite. Les valeurs de module
obtenues varient de 11.20 MPa à 32.49 MPa. La déformation obtenue varie de 1,2% à 3% d’une éprouvette
a une autre.

Couche 1 30% granite (figure 43 en annexe 5)

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A 30% de Granite sur la couche 1 : on remarque sur les trois éprouvettes des valeurs très proches et
légèrement supérieures au module à 25% de Granite. Les valeurs de module obtenues varient de 17,34 MPa
à 18.42 MPa. La déformation enregistrée sur les éprouvettes varie de 0,5% à 1,8%.

Courbe 1 35% Granite (figure 44 en annexe 5) : Pour les éprouvettes de la couche 1 35% de granite les
valeurs de modules obtenues sont très éloignées et ne donnent pas une moyenne assez raisonnable du point
de vue des écarts des valeurs des éprouvettes. Les modules obtenus varient de 11.25 MPa à 37.10 MPa. Les
déformations enregistrées varient de 0,88% à 2,12%.

Suite à l’essai de compression nous pouvons déduire que lorsqu’on ajoute une certaine quantité de
concassé caillouteux (comme dans le cas de notre étude la grave concassée de classe granulaire 0/25) sur
les matériaux des couches latéritiques on renforce leurs squelettes granulaires. D’où une augmentation de
l’angle de frottement interne des matériaux des couches latéritiques.

 SYNTHESE
Tableau 18 Valeur moyenne des modules en fonction du taux de Granite sur les couches latéritiques

COUCHE 1 COUCHE 2 COUCHE 3 COUCHE 4


0% GRANITE 37.52 49.94 84.58 35.94
20% GRANITE 8.53 10.63 38.83 168.35
25% GRANITE 12.36 21.57 18.18 190.034
30% GRANITE 17.76 42.36 43.80 206.71
35% GRANITE 26.52 41.96 204.54 112.586

L’ensemble de toutes les éprouvettes étudiées ne nous a pas permis de mieux représenter les résultats des
essais de compressions mais néanmoins ce n’est pas toujours possible de conclure sur la valeur du module
à retenir, du fait de l’écart entre les valeurs trouvées pour un même mélange et sur l’ensemble d’une même
couche. Ces écarts entre les valeurs peuvent être corrigées en augmentant le nombre d’éprouvettes pour
chaque mélange.

Quelques hypothèses peuvent justifier ces écarts.

H1 : elle peut également se justifier par la teneur en eau qui est sensiblement différente d’une éprouvette à
l’autre étant donné qu’elle influe beaucoup sur le compactage (cela peut arriver du fait que l’eau s’évapore
du mélange effectué en début d’essai pour confectionner l’ensemble des éprouvettes, au fur et à mesure que
le compactage se déroule ; et donc, les éprouvettes compactées en dernier enregistrent une perte de teneur

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en eau qui peut être à l’origine de la perte de densité du matériau) ou également un perte en teneur avant
compression car les éprouvettes de compression sont écrasées 72h après leurs confection.

H2 : les écarts peuvent être dû à l’énergie de compactage, car il se peut qu’elle ne soit pas identique pour
toutes les éprouvettes, car lorsque le pourcentage de grave augmente le compactage devient difficile et
souvent le coup de la dame ne se repose pas sur le mélange mais plutôt a tendance à réduire les graviers en
poudre ce qui peut changer la compacité et la rigidité des éprouvettes

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CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
A l’issue de ce travail de recherche, on s’est attaché d’une part, à la composition stratigraphique de la
carrière latéritique de Kamboinse (Saam tanga) et d’autre part à la recherche des techniques de stabilisation
des différents matériaux composant chacune des couches latéritiques de la carrière. La portance de ses
couches latéritiques étant liée à leurs portances et résistances aux essais de compression et de cisaillement
nous avons étudié leurs caractéristiques face aux techniques de stabilisation au ciment et à la
lithostabilisation.

Du point de stratigraphique les études de la carrière Saamtanga nous ont permis d’identifier quatre couches
latéritique de la surface 0 m de profondeur a 8 m de profondeur

La bibliographie existante nous a permis d’avoir les caractéristiques requises pour les matériaux de
chaussées et de parcourir toutes les techniques de stabilisation actuellement utilisées en construction
routière. Les essais au laboratoire nous ont donné des caractéristiques différentes des couches latéritiques
que compose la carrière de Saamtanga. En effet elle est composée de deux couches de portance faible
(Indice CBR après 4 jours d’immersion égale à 13 pour la couche 1 et 20 pour la couche 2) et de deux
couches de portance CBR assez élevé et pouvant s’utiliser en couche de fondation (Indice CBR après 4
jours d’immersion égale à 60 pour la couche 3 et de 65 pour la couche 4).

Suite aux résultats de capacité de portance de chacune des couches latéritiques il a une nécessité de les
améliorer pour une utilisation en couche de base de chaussée afin de limiter les problèmes de dégradation
le traitement des couches latéritiques au ciment et au granite augmente significativement leur capacité de
portance. Mais l’effet du ciment est encore plus important que celle du granite qui tient plus compte de la
minéralogie de chaque sol.

L’étude a montré que le traitement des sols dépend plus de leurs caractéristiques de base. Surtout de leurs
composition minéralogique et physique. Les matériaux de la couche 1 et couche 2 situés à une profondeur
de 4-8m contient plus de fines que celle de la couche de surface (3 et 4) sableux et graveleux

Pour un traitement au ciment des différentes couches, le dosage peut être limité à 3% de ciment pour les
matériaux de la couche 3 et 4 et aller un peu plus sur les matériaux de la couche 1 et couche 2. Les valeurs
de CBR de compression et de cisaillement obtenues sont bonnes pour usage en couche de fondation pour
les matériaux de la couche 1 et 2 et de base pour les matériaux de la couche 3 et 4. Une augmentation du
dosage sur la couche 3 et 4 sera néfaste sur la rigidité de la couche d’où des risques de fissuration.

Pour un traitement à la grave concassée le taux de dosage également varie en fonction des couches
latéritiques. Sur la couche 1 et 2 le dosage maximum retenu est de 35% de granite tandis que sur les

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couches 3 et 4 il est de 30% de granite. Elles peuvent être tous utilisées et couche de fondation mais en
couche de base seulement les matériaux de la couche 3 et 4 seront utilisées.

La teneur en eau est un élément important de la réussite du traitement. Elle doit être déterminée avec
délicatesse. Plus la teneur en eau augmente, plus la résistance diminue.

Les études caractéristiques des différentes méthodes de stabilisation nous montre qu’elle peut être utilisée
dans la stabilisation des matériaux pour usage en construction routière

Les avantages écologiques et économiques du traitement des sols sont importants à savoir : la limitation
des mouvements des camions (évacuation de déblai), la limitation des besoins en matériaux d’apport ou la
valorisation de matériaux de déblais pour la création d’une piste de chantier efficace et sans risque dû aux
intempéries, etc. les deux techniques sont simples, efficaces mais très réservées aux entreprises spécialisées
car toute moindre erreur conduirait à des dégâts importants.

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RECOMMANDATION
A la lumière de cette étude, les recommandations suivantes sont nécessaires pour les recherches ultérieures
à poursuivre ou à entreprendre :

 Etendre la recherche sur d’autre techniques de stabilisation en géotechnique routière et


expérimenter plusieurs dosages sur chaque couche afin de comprendre le comportement général de
chaque couche
 Une étude supplémentaire les valeurs de module réversible est nécessaire pour compléter l’étude au
laboratoire ce qui permettra donc un choix techniquement adapté en fonction des valeurs de CBR
obtenues
 Etendre la recherche sur plusieurs types de carrière et leurs couches stratigraphiques
 Il est nécessaire de vérifier à long terme la portance des matériaux stabilisés car certains matériaux
perdent leurs résistances progressivement au fur et à mesure des temps
 En plus des essais de CBR compression simple et cisaillement d’autre essais pourront compléter
notre étude caractéristique comme l’essai de compression triaxial pour déterminer les modules
irréversibles afin de les comparer à celles obtenues par l’essai de compression axiale.

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ANNEXES

ANNEXES

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LISTES DES TABLEAUX EN ANNEXES


Tableau 1 Fuseau granulaire du GAL (1) et du Concassé (2) ................................................ 20
Tableau 2 limite Atterberg couche 1 ........................................................................................ 30
Tableau 3 limite Atterberg de la couche 3 ............................................................................... 30
Tableau 4 limite Atterberg de la couche 3 ............................................................................... 30
Tableau 5 limite Atterberg de la couche 4 ............................................................................... 31
Tableau 6 condition des essais Proctor Normal et Modifié .................................................... 32
Tableau 8 Tableau des valeurs de CBR des couches latéritiques en fonction du taux de ciment
.................................................................................................................................................. 37
Tableau 9 valeur de module d'Young sur C1 en fonction du taux de ciment........................... 37
Tableau 10 valeurs moyenne de module d’Young sur c2 en fonction du taux de ciment ........ 40
Tableau 11 valeurs moyenne de module sur C3 en fonction du taux de ciment ...................... 43
Tableau 12 valeurs moyenne de module d'Young sur C4 en fonction du taux de ciment ........ 47
Tableau 13 Paramètre de cisaillement améliorer au ciment sur la couche 1 ......................... 51
Tableau 14 Paramètre de cisaillement améliorer au ciment sur la couche 2 ......................... 51
Tableau 15 Paramètre de cisaillement améliorer a 3% de ciment sur C3 .............................. 51
Tableau 16 Paramètre de cisaillement améliorer a 3% de ciment sur la couche 4 ................ 52
Tableau 17 valeurs moyenne de module d'Young en fonction du taux de granite sur c1 ........ 59
Tableau 18 valeurs moyenne de module d’Young sur la couche 2 en fonction du taux de
granite ...................................................................................................................................... 62
Tableau 19 valeurs moyenne de module d'Young sur la couche 3 améliorée au granite ........ 65
Tableau 20 Valeurs moyenne de Module d'Young sur la couche 4 en fonction du taux de
Granite ..................................................................................................................................... 68

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LISTES DES FIGURES EN ANNEXES

Figure 1 Profil en travers d’une structure de chaussée (https://goo.gl/images/CwAH9B)....... 3


Figure 2 Dégradation structurel de type A ................................................................................ 2
Figure 3 type de fissuration hors fatigue (type B) ..................................................................... 2
Figure 4 zone de couverture latéritique dans le monde d'après Pedro (1968) in Tardy (1997)6
Figure 5 Courbe Granulométrique typique de graveleux latéritiques concrétionnés (Gidigasu,
1976)........................................................................................................................................... 7
Figure 6: A) Influence de la position du sol dans le profil latéritique sur la courbe de la
densité en fonction de la teneur en eau (D'après Baldovin, 1969 in Gidigasu. 1976) B)
Caractéristiques de compacité des sols tropicaux typiques en relation avec le matériaux
parents (D’après Clare & Beaven, 1965 in Gidigasu, 1976). C) valeurs de la densité
maximale de sols résiduels latéritique en relation avec le type de roche-parent (D’après Cru,
1969 in Gidigasu 1976) ............................................................................................................ 10
Figure 7. Emprunt latéritique de Kamboinse, Ouagadougou (Emprunt, Saamtanga) ............ 18
Figure 8 répartition stratigraphiques des couches latéritiques sur la carrière de kamboinse 19
Figure 9. Eprouvette immergée dans l'eau pour détermination de gonflement ...................... 24
Figure 10. Contrainte de cisaillement et déformation horizontale maximale ......................... 25
Figure 11 Dispositif de l'essai de cisaillement direct (Vincent Robitaille, Denis Tremblay).. 25
Figure 12 exemple montrant le calcul des contraintes a la rupture (Vincent Robitaille, Denis
Tremblay) ................................................................................................................................. 26
Figure 13 principes de l'essai de compression simple............................................................. 27
Figure 14- Photos de quelques éprouvettes pour essais de compression simple (a);
échantillons subdivisé sur le plan de la hauteur pour les mesures des valeurs par capteurs
verticales (b): éprouvettes emballé pour conservation de teneur en eau optimal; (c):
éprouvettes déballé pour essai de compression ....................................................................... 29
Figure 15 courbe granulométrique des couches latéritiques .................................................. 30
Figure 16 histogramme des caractéristiques de plasticité des couches latéritiques étudiées . 32
Figure 1 Fuseau granulométrique type pour un sol latéritique utilisable en couche de
chaussée( couche de base et couche de fondation) .................................................................. 19
Figure 2 Etape 1 : masse de départ de l'échantillon (Tas 1) ................................................... 21
Figure 3 Etape 2 divisions de l'échantillon de départ en 4 ..................................................... 21
Figure 4 Etape 3: croisement des échantillon AD et BC ........................................................ 21
Figure 5 Etape 3: Assemblage des tas en quatre a la fin ........................................................ 21
Figure 6 échantillonneur type.................................................................................................. 22
Figure 7 : schéma montrant le principe d'échantillonnage .................................................... 22
Figure 8 Insertion de L'AG de K1C1 dans les fuseaux granulaire du CEBTP (couche de base
en noire et fondation en rouge) ................................................................................................ 27
Figure 9 Insertion de l'AG de K1C2 dans le fuseaux granulaire du CEBTP ( couche de base
en noire et de fondation en rouge) ........................................................................................... 27
Figure 10 Insertion de l'AG de K1C3 dans le fuseaux granulaire du CEBTP ........................ 27
Figure 11Insertion de l'AG K1C4 dans le fuseaux granulaire du CEBTP ............................. 27

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Figure 12-Limites Atterberg, teneur en eau naturelle et indice de plasticité (Vincent


Robitaille, Denis Tremblay) ..................................................................................................... 28
Figure 13 Courbes proctor des couches latéritiques non améliorées ..................................... 33
Figure 14 Evolution des courbes proctor de la couche 1 en fonction du taux de ciment ........ 34
Figure 15Evolution des courbes proctor de la couche 2 en fonction du taux de ciment ......... 34
Figure 16 Evolution des courbes proctor de la couche 3 en fonction du taux de ciment........ 34
Figure 17 Evolution des courbes proctor de la couche 4 en fonction du taux de ciment ........ 34
Figure 18 valeur de CBR de couche 1 en fonction du taux de ciment et du degré de compacité
.................................................................................................................................................. 35
Figure 19 Valeur de CBR de la couche 2 en fonction du taux de ciment et du degré de
compacité ................................................................................................................................. 35
Figure 20 Valeur de CBR de la couche 3en fonction du taux de ciment et du degré de
compacité ................................................................................................................................. 36
Figure 21 valeur de CBR de la couche 4 en fonction du taux de ciment et de compacité....... 36
Figure 22 Module d'Young C1 1% Ciment ............................................................................. 39
Figure 23 Module d'Young C1 2% Ciment .............................................................................. 39
Figure 24 Module d'Young C1 3% Ciment .............................................................................. 40
Figure 25 Module d'Young C2 1% Ciment .............................................................................. 42
Figure 26 Module d'Young C2 2% Ciment .............................................................................. 42
Figure 27 Module d'Young C2 3% Ciment .............................................................................. 43
Figure 28 module d'Young C3 1% Ciment .............................................................................. 45
Figure 29 Module d'Young C3 2% Ciment .............................................................................. 45
Figure 30 Module d'Young C3 3% ciment ............................................................................... 46
Figure 31 module d'Young C4 1% Ciment .............................................................................. 49
Figure 32 Module d'Young C4 2% Ciment .............................................................................. 49
Figure 33 Module d'Young C4 3% Ciment ............................................................................. 50
Figure 34 Machine de Los Angeles ......................................................................................... 52
Figure 35 Boulets de l'essai Los Angeles ................................................................................ 52
Figure 36 Evolution des courbes Proctor de la couche 1 en fonction du taux d'amélioration
en grave concassée (0/25) ........................................................................................................ 54
Figure 37 Evolution des courbes proctor de la courbe 2 en fonction du taux de granite ....... 55
Figure 38 Evolution des courbes proctor de la couche 3 en fonction du taux de Granite ...... 55
Figure 39 évolution des courbes Proctor de la couche 4 en fonction du taux de Granite ..... 56
Figure 40 Valeur de CBR sur la couche 1 en fonction du taux de Granite ............................. 57
Figure 41 valeurs de CBR de la couche 2 en fonction du Taux de Granite ............................ 57
Figure 42 Valeur CBR de la couche 3 en fonction du taux de Granite ................................... 58
Figure 43 valeurs de CBR en fonction du taux d'amélioration en Grave concassée .............. 58
Figure 44 module d'Young c1 20% granite ............................................................................. 60
Figure 45 module d'Young c1 25% granite ............................................................................. 60
Figure 46 module d'Young c1 30% granite ............................................................................. 61
Figure 47 module d'Young c1 35% granite ............................................................................. 61
Figure 48 module d'Young c2 20% granite ............................................................................ 63
Figure 49 module d'Young c2 25% granite ............................................................................. 63
Figure 50 Module d'Young C2 30% Granite ........................................................................... 64

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Figure 51 Module d'Young C2 35% granite ............................................................................ 64


Figure 52 module d'Young c3 20% granite ............................................................................. 66
Figure 53 module d'Young c3 25 % granite ............................................................................ 66
Figure 54 module d'Young c3 30% granite ............................................................................. 67
Figure 55 module d’Young C3 35% granite ............................................................................ 67
Figure 56 module d'Young C4 20% Granite ........................................................................... 69
Figure 57 Module d'Young C4 25% Granite ........................................................................... 69
Figure 58 Module d'Young C4 35% Granite ........................................................................... 70
Figure 59 Module d'Young C4 30% Granite ........................................................................... 70

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Table des matières


ANNEXES ........................................................................................................................... 72
ANNEXE I : SYNTHESE BIBIOGRAPHIQUE SUR L’UTILISATION DES
LATERITES EN COUCHE DE CHAUSSEE ET LEUR ROLE SUR LA MISE EN
OEUVRE DE LA TECHNIQUE DE LA STABILISATION AU CIMENT ET A LA
GRAVE CONCASSEE .......................................................................................................... 19
1.1- utilisation de la latérite dans la réalisation des différentes couches de chaussée .......... 19
1.2 Technique de lithostabilisation ....................................................................................... 20
ANNEXE II : MATERIELS ET METHODES ................................................................... 20
2.1 Méthodologie d’échantillonnage des matériaux avant essais ................................... 20
2.1.1 Le quartage............................................................................................................... 21
2.1.2 Echantillonnage de la latérite ................................................................................... 22
ANNEXE III : ETUDE CARACTERISTIQUE DES COUCHES LATERITIQUES A
L’ETAT NATUREL SANS AMELIORATION.................................................................. 24
3.1 ESSAIS D’IDENTIFICATION ................................................................................... 24
3.1.1 Description de l’essai d’analyse granulométrique ................................................... 24
3.1.2 Essais de consistances (Limites d’Atterberg) .......................................................... 28
3.1.3 Protocole essais Proctor ........................................................................................... 31
ANNEXE IV : ETUDE CARACTERISTIQUE DES COUCHES LATERITIQUES
AMELIOREES AU CIMENT............................................................................................... 34
4.1 Evolution des courbes Proctor en fonction du taux d’amélioration en ciment sur chaque
couche latéritique .................................................................................................................. 34
4.2 Evolution de l’Indice CBR en fonction du taux de ciment ....................................... 35
4.3 ESSAI DE COMPRESSION A L’ETAT AMELIORE ............................................ 37
A-COMPRESSION C1 ..................................................................................................... 37
B-COMPRESSION C2 ..................................................................................................... 40
C-COMPRESSION C3 ..................................................................................................... 43
D-COMPRESSION C4 ..................................................................................................... 47
4.4 FIGURE ET VALEUR ESSAIS DE CISAILLEMENT ........................................... 51
4.4.1 Valeur de cisaillement maximal obtenue sur les éprouvettes à des taux
d’amélioration au ciment acceptable pour une couche de chaussée ................................. 51
ANNEXE V : ETUDE CARACTERISTIQUE DES COUCHES LATERITIQUES A
AMELIORER A LA GRAVE CONCASSEES 0/25 ........................................................... 52

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5.1 Evolution des courbes Proctor en fonction du taux d’amélioration en grave concassée
sur chaque couche latéritique ............................................................................................... 54
A-Couche 1 ....................................................................................................................... 54
B-Couche 2 ....................................................................................................................... 54
C-Couche 3 ....................................................................................................................... 55
D-Couche 4 ....................................................................................................................... 56
5.2 Evolution de l’indice CBR en fonction du taux de granite ....................................... 57
5.3 ESSAI DE COMPRESSION A L’ETAT AMELIORE ............................................ 59
A-COMPRESSION C1 ..................................................................................................... 59
B-COMPRESSION C2 ..................................................................................................... 62
C-COMPRESSION C3 ..................................................................................................... 65
D-COMPRESSION C4 ..................................................................................................... 68

C 18
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ANNEXE I: SYNTHESE BIBIOGRAPHIQUE SUR L’UTILISATION DES


LATERITES EN COUCHE DE CHAUSSEE ET LEUR ROLE SUR LA MISE EN
OEUVRE DE LA TECHNIQUE DE LA STABILISATION AU CIMENT ET A LA
GRAVE CONCASSEE

1.1- utilisation de la latérite dans la réalisation des différentes couches de chaussée

120%

100%

80%

60%

40%

20%

0%
0,01 0,1 1 10 100
min fuseau fndation max fuseau fondation
'min fuseau base 'max fuseau base'

Figure 17 Fuseau granulométrique type pour un sol latéritique utilisable en couche de


chaussée( couche de base et couche de fondation)

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1.2 Technique de lithostabilisation


Tableau 19 Fuseau granulaire du GAL (1) et
du Concassé (2)

Ouverture du Pourcentage en poids des


Ouverture du Pourcentage en poids des
tamis passants
tamis passants
En m/m minimum maximum
En m/m minimum maximum
50 100 100
50 100 100
40 95 100
40 85 97
31,5 92 100
31,5 40 80
20 85 100
20 10 48
10 66 95
10 0 12
5 40 75
5 0 0
2 20 55
2 0 0
1 14 45
1 0 0
0,5 10 38
0,5 0 0
0,08 6 26
0,08 0 0
Source : document Mr Lompo., 1980

ANNEXE II : MATERIELS ET METHODES


2.1 Méthodologie d’échantillonnage des matériaux avant essais
Le matériau latéritique prélevé n’est pas directement utilisable pour les essais géotechniques
car elles sont prélevées sur le site dans des sacs par couches .il faudra prendre soin de bien
mélanger chaque sac afin d’être sûr d’avoir le même type de matériaux pour chaque essai sur
le matériau. Après avoir regroupé les sacs par couche latéritique il faudra préparer les
matériaux des différentes couches aux différents essais en homogénéisant chaque type de
couche afin d’obtenir une bonne représentativité. La préparation consiste donc à faire passer
le matériau par les étapes de quartage et d’échantillonnage que nous décrirons dans la suite.

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2.1.1 Le quartage

Figure 18 Etape 1 : masse de départ de Figure 19 Etape 2 divisions de


l'échantillon (Tas 1) l'échantillon de départ en 4

Figure 20 Etape 3: croisement des échantillon AD Figure 21 Etape 3: Assemblage des tas en
et BC quatre a la fin

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2.1.2 Echantillonnage de la latérite


L’échantillonnage consiste à homogénéiser la latérite posée en vrac. Il se réalise au moyen
d’un outil appelé échantillonneur dans lequel on fait passer des fractions du matériau pour
permettre un mélange homogène du matériau.

L’échantillonneur est composé de 2 compartiments démontables et une chambre de tamisage.


Pour des raisons explicatives, nous nommons ces compartiments 1 et 2

Figure 22 échantillonneur type

Dans le cadre nos travaux le passage à l’échantillonneur se fait comme suit : Prélever 3 fois la
latérite à l’aide d’un récipient et verser tout en secouant dans la chambre de tamisage de
l’échantillonneur. Remettre le contenu du compartiment 1 dans le tas de matériau et repasser
le contenu du compartiment 2 à l’échantillonneur. Verser le contenu du compartiment 1
dans un récipient récepteur. Repasser le contenu du compartiment 2 dans l’échantillonneur.
Verser le contenu du compartiment 1 dans le tas et verser le contenu du compartiment 2 dans
le récipient récepteur. Le schéma suivant résume les étapes de l’échantillonnage :

Figure 23 : schéma montrant le principe d'échantillonnage

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Tableau 20 Résultats essais de compression simple sur graveleux latéritique (Fall,


Sawangsuriya, Benson, Tuncer & Bosscher, 2007)

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ANNEXE III : ETUDE CARACTERISTIQUE DES MATERIAUX A


L’ETAT NATUREL SANS AMELIORATION
3.1 ESSAIS D’IDENTIFICATION
3.1.1 Description de l’essai d’analyse granulométrique
3.1.1.1 Analyse Granulométrique
Les dépôts de couches latéritiques sont de façon générale constitués de mélanges de types de
sols. En effets, ils sont presque constitués de particules de grosseurs différentes. Certains
dépôts, comme les moraines, peuvent même contenir tous les types de sol, des gros blocs aux
particules d’argiles, pour bien décrire les propriétés minéralogiques de chaque couche, il faut
donc connaitre leurs granulométries, c’est-à-dire la répartition de ces particules suivant leur
diamètre équivalent. Deux essais de laboratoire permettent d’établir la granulométrie des sols
composants chaque couche latéritique :
 L’Analyse granulométrique par tamisage.
 L’Analyse granulométrique par sédimentation
Ces essais sont décrits dans la norme NQ 2501-025 du BNQ. On obtient la granulométrie de
nos différentes couches latéritiques par tamisage pour les refus au tamis de 80µm et par
sédimentation Pour les couches à gros grains contenant plus de 10% à 12% de particules de
silt et d’argiles et pour les couches à grains fins contenant des particules dont le diamètre
équivalent est supérieur à 2mm, l’analyse granulométrique devrait se faire par tamisage et
sédimentation.
 L’analyse granulométrique par tamisage
L’essai consiste à faire passer un échantillon représentatif de sol représentant chaque couche à
travers des tamis superposés dont les ouvertures vont en décroissant du haut vers le bas. Les
particules les plus grosses restent donc emprisonnées sur les tamis les plus hauts, tandis que
les particules plus fines se dirigent vers les tamis inférieurs.
Manuellement on soumet les tamis à des mouvements horizontaux et verticaux de façon à
laisser l’échantillon de sol constamment en contact avec la surface des tamis et à ainsi
augmenter l’efficacité du tamisage des particules retenues sur un tamis portant le nom de
refus ou retenus, alors que la quantité de sol ayant traversé un tamis s’appelle tamisât ou
passant.
Après avoir exprimé l’ensemble des refus et passant on exprime la distribution
granulométrique de chaqu’une des couches en se servant de la dimension des ouvertures de

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chaque tamis et du pourcentage de passant de chacun. Ainsi, au lieu d’indiquer la quantité de


particules ayant un certain diamètre, la granulométrie donne la proportion de particules dont
le diamètre est inférieur à la dimension des ouvertures de chaque tamis, c’est-à-dire la
proportion des particules qui a traversé chaque tamis. Les résultats sont portés sur un
graphique semi-logarithmique ou ont construit une courbe granulométrique, comme nous le
verrons dans les résultats de chaque essai. Cette forme de présentation permet de visualiser la
granulométrie et de comparer les différentes couches latéritiques.
 L’analyse granulométrique par sédimentation
Avec les particules dont le diamètre équivalent est inférieur à 0.08 mm, l’utilisation des tamis
est physiquement impossible. On procède plutôt à une analyse granulométrique par
sédimentation afin d’estimer la distribution granulométrique des particules de silt et d’argile.

Cette analyse est basée sur les relations suivantes, établies par le physicien anglais G.G Stokes
en 1850, entre la vitesse de chute d’une sphère dans un liquide, le diamètre de sphère, la
densité relative de la sphère et du liquide et la viscosité du liquide :

𝟗. 𝟖𝑫𝟐 (𝑫𝒓𝒔 − 𝑫𝒓𝒍 )


𝑽=
𝟑𝜼

𝟑𝑽𝜼
𝐷=√
𝟗.𝟖𝑫𝟐 (𝑫𝒓𝒔 −𝑫𝒓𝒍 )


D= diamètre de la sphère (mm)
V= vitesse de chute de la sphère (cm/min)
Drs = densité relative de la sphère
Drl = densité relative du liquide
η = viscosité dynamique du liquide (Pa.s)
Les équations de Stokes indiquent que la vitesse de chute d’une sphère est directement
proportionnelle au carré de son diamètre : plus la sphère est grosse, plus sa vitesse de chute
est élevée. Ces notions s’appliquent principalement aux particules sphériques dont le diamètre
varie approximativement de 0.0002 à 0.2 mm En effet, des particules plus grosses
provoqueraient de la turbulence en tombant tandis que des particules petites seraient sujettes à

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des mouvements de va-et-vient causés par les forces d’attraction et de répulsion entre elles
(mouvement brownien).
Ce type d’analyse donne des résultats intéressants avec les particules de silt de forme
volumineuse, dans la mesure où il n’y a pas d’interférence entre elles lors de leurs chutes dans
le liquide, pour ce qui est de l’argile, la théorie de Stokes pourrait conduire à des erreurs
appréciables. En effet, les particules d’argiles ayant une forme en feuillet, leur chute dans le
liquide serait similaire à celle d’une feuille d’un arbre. En outre, les particules inférieures à
0.0002 mm adopteraient un mouvement brownien.
Malgré les inconvénients reliés à la forme et aux dimensions des particules d’argiles,
l’analyse granulométrique par sédimentation mesure tout de même de façon acceptable les
proportions approximatives de silt et d’argile dans le sol à grains fins. De toute manière, en ce
qui concerne l’argile, l’imprécision des résultats granulométriques a une importance minime,
puisque les états de consistance qui dépendent des forces de cohésion vont permettre
beaucoup plus facilement d’identifier les argiles et de connaitre leurs comportements.

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3.1.1.2 RESULTAT DES ESSAIS D’ANNALYSE GRANULOMETRIQUE EN


FONCTION DU FUSEAU GRANULOMETRIQUE DU CEBTP

Figure 24 Insertion de L'AG de K1C1 dans les fuseaux Figure 25 Insertion de l'AG de K1C2 dans le fuseaux
granulaire du CEBTP (couche de base en noire et granulaire du CEBTP ( couche de base en noire et de
fondation en rouge) fondation en rouge)

Figure 26 Insertion de l'AG de K1C3 dans le fuseaux Figure 27Insertion de l'AG K1C4 dans le fuseaux
granulaire du CEBTP granulaire du CEBTP

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3.1.2 Essais de consistances (Limites d’Atterberg)


Les teneurs en eau qui délimitent les quatre états de consistance sont appelées Limites de
consistance ou limites d’Atterberg. Ces limites qui s’expriment en pourcentages nous
permettront de déterminer par plusieurs essais sur chaque couche les différents états limites
des couches latéritiques. Ces limites sont les suivantes :

 La limite de retrait (Ws)


 La limite de plasticité (wp)
 La limite de liquidité (Wl)
La limite de retrait (Ws) est la teneur en eau maximale que le sol peut avoir sans changer de
volume. Cette limite sépare l’état solide de l’état semi-solide.

On définit la limite de plasticité (Wp) comme la teneur en eau d’un sol qui a perdu sa
plasticité et se fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges. Cette limite
sépare l’état plastique de l’état semi-solide (figure 7). Elle varie de 0% à 100%, mais elle
demeure généralement inférieure à 40%.

Figure 28-Limites Atterberg, teneur en eau naturelle et indice de plasticité (Vincent


Robitaille, Denis Tremblay)

La limite de liquidité (Wl) est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l’état plastique. Elle
peut atteindre 100% dans le cas de certaines argiles, mais dans la plupart des cas elle ne
dépasse pas 100%.Parce qu’elles sont influencées par la composition chimique et minérale
ainsi que par la forme et la dimension des particules, les limites d’Atterberg diffèrent pour
chaque sol latéritique, raisons pour lesquelles les valeurs des limites varient en fonction de la

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nature des différentes couches latéritiques. Pour une même teneur en eau, une argile peut
présenter une consistance très molle tandis qu’une autre aura une consistance ferme.

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 FICHE D’ESSAI DES LIMITES ATTERBERG


Tableau 21 limite Atterberg couche 1

LIMITES K1C1
LIMITE DE LIQUIDITE LIMITE DE
PLASTICITE
Nbre de coups 29 33 17 19 - - -
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7
Poids tot. hum. 31,78 31,82 29,30 30,10 22,37 21,70 21,17
Poids total sec 27,15 27,18 25,24 25,73 20,87 20,43 20,04
Poids tare 17,44 17,04 17,84 17,65 16,9 17,03 16,98
Poids de l'eau 4,63 4,64 4,06 4,37 1,50 1,27 1,13
Poids du sol sec 9,71 10,14 7,40 8,08 3,97 3,40 3,06
Teneur en eau 47,68 45,76 54,86 54,08 37,78 37,35 36,93
RESULTATS LL 50,3 IP = 12,9 LP 37,35
=

Tableau 22 limite Atterberg de la couche 3

LIMITES K1C2
LIMITE DE LIQUIDITE LIMITE DE
PLASTICITE
Nbre de coups 20 18 34 23 - - -
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7
Poids tot. hum. 26,25 30,29 31,95 31,04 22,45 20,85 22,59
Poids total sec 23,54 25,98 27,89 26,75 21,48 19,63 21,19
Poids tare 18,35 17,80 18,26 18,09 18,92 16,42 17,54
Poids de l'eau 2,71 4,31 4,06 4,29 0,97 1,22 1,40
Poids du sol sec 5,19 8,18 9,63 8,66 2,56 3,21 3,65
Teneur en eau 52,26 52,72 42,14 49,52 37,89 38,01 38,36
RESULTATS LL 48,3 IP = 10,2 LP = 38,08
=

Tableau 23 limite Atterberg de la couche 3

LIMITES K1C3
LIMITE DE LIQUIDITE LIMITE DE
PLASTICITE
Nbre de coups 16 19 35 17 - -
Numéro tare 4 3 2 1 5 6 7
Poids tot. hum. 29,97 33,85 31,29 28,31 21,34 19,47 21,46
Poids total sec 25,85 29,17 28,22 24,65 20,37 18,70 20,73
Poids tare 17,76 18,14 17,71 17,37 17,28 16,17 18,35
Poids de l'eau 4,12 4,68 3,07 3,66 0,97 0,77 0,73
Poids du sol sec 8,09 11,03 10,51 7,28 3,09 2,53 2,38

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Teneur en eau 50,93 42,43 29,21 50,27 31,39 30,43 30,67


RESULTATS LL 39,7 IP = 8,8 LP 30,83
=

Tableau 24 limite Atterberg de la couche 4

LIMITES K1C4
LIMITE DE LIQUIDITE LIMITE DE
PLASTICITE

Nbre de coups 16 20 28 33 - - -
Numéro tare 4 3 2 1 5 6 7
Poids tot. hum. 29,56 28,55 34,56 32,61 20,33 19,57 19,73
Poids total sec 26,05 25,31 30,10 28,65 19,89 19,09 19,14
Poids tare 18,24 17,77 18,58 17,86 18,54 17,63 17,29
Poids de l'eau 3,51 3,24 4,46 3,96 0,44 0,48 0,59
Poids du sol sec 7,81 7,54 11,52 10,79 1,35 1,46 1,85
Teneur en eau 44,94 42,97 38,72 36,70 32,59 32,88 31,89
RESULTATS LL = 40,5 IP = 8,0 LP = 32,45

3.1.3 Protocole essais Proctor


Pour ces essais on peut utiliser, selon la finisse des grains du sol, deux types de moules.

Le moule Proctor ϕmoule intérieur = 101.6 mm / H = 117 mm (sans rehausse)
H= 117 mm (sans rehausse) Vmoule proctor= 948 cm3

Le moule CBR ϕmoule intérieur = 152 mm / H = 152 mm (sans rehausse) dont
le disc d’espacement de 25.4 mm d’épaisseur, soit une hauteur Hutile =
126.6 mm Vmoule proctor= 2296 cm3
Avec chacun des moules, on peut effectuer deux types d’essai (choix par rapport à l’énergie
de compactage) :
 L’essai PROCTOR NORMAL
 L’essai PROCTOR MODIFIE.
Le choix de l’intensité de compactage est fait en fonction de la surcharge que va subir
l’ouvrage au cours de sa durée de vie.
 Essai Proctor Normal : Résistance souhaitée relativement faible, du type
remblai non ou peu chargé,

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 Essais Proctor modifié : forte résistance souhaitée, du type chaussé


autoroutière.

Le compactage est effectué à 95 % de l’Optimum Proctor Modifié (OPM) qui correspond aux
spécifications routières du CEBTP pour les couches de base latéritiques au Burkina Faso. Ce
qui se traduit par un compactage à raison de 55 coups de dame Proctor modifié sur cinq
couches avec le moule CBR
Tableau 25 condition des essais Proctor Normal et Modifié

Masse de dame Hauteur Nombre de coups par Nombre Energies de


(Kg) de chute couche de couches compactage
(cm) KJ/m3
Essai Normal 2490 30.50 25 (moule Proctor) 3 587
Proctor 55 (Moule CBR) 3 533

Modifié 4540 45.70 25 (moule Proctor) 5 2680


55 (Moule CBR) 5 2435

3.1.2.1 COURBE PROCTOR DES MATERIAUX DE CHAQUE COUCHE A L’ETAT NON


TRAITE

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COURBE PROCTOR DES COUCHES LATERITIQUE A L'ETATS CRU


2,10 g/cm3

2,00 g/cm3

1,90 g/cm3
densité sèche (g/cm3)

1,80 g/cm3 PROCTOR C1 K1C1


PROCTOR C2 K1C2
1,70 g/cm3 PROCTOR C3 K1C3
PROCTOR C4 K1C4
1,60 g/cm3
PROCTOR CM K1CM

1,50 g/cm3

1,40 g/cm3
9,0% 14,0% 19,0% 24,0% 29,0% 34,0%
Teneur en eau (%)

Figure 29 Courbes proctor des couches latéritiques non améliorées

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ANNEXE IV : ETUDE CARACTERISTIQUE DES COUCHES LATERITIQUES


AMELIOREES AU CIMENT
4.1 Evolution des courbes Proctor en fonction du taux d’amélioration en ciment sur chaque
couche latéritique

Figure 30 Evolution des courbes proctor de la couche Figure 31Evolution des courbes proctor de la couche
1 en fonction du taux de ciment 2 en fonction du taux de ciment

Figure 32 Evolution des courbes proctor de la couche Figure 33 Evolution des courbes proctor de la
3 en fonction du taux de ciment couche 4 en fonction du taux de ciment

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.
4.2 Evolution de l’Indice CBR en fonction du taux de ciment

Figure 34 valeur de CBR de couche 1 en fonction du taux de ciment et du degré de compacité

VALEURS DES CBR EN FONCTION DU TAUX DE COMPACITE ET


100 D'AMELIORATION EN CIMENT 84
80
74
80

60 46 48 49
CBR

40 29 30 31

20

0
89% 90% 91% 92% 93% 94% 95% 96% 97% 98% 99%
TAUX DE COMPACITE
1% CIMENT 2% CIMENT 3% CIMENT

Figure 35 Valeur de CBR de la couche 2 en fonction du taux de ciment et du degré de compacité

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C3 VALEUR DES CBR EN FONTION DU TAUX D'AMELIORATION EN


CIMENT
250 224
210
200

150 127 119


CBR

106
100 79
60
43
50 29

0
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99
INDICE DE COMPACITE
1% CIMENT 2% CIMENT 3% CIMENT

Figure 36 Valeur de CBR de la couche 3en fonction du taux de ciment et du degré de compacité

C4 VALEUR DES CBR EN FONTION DU TAUX D'AMELIORATION EN


CIMENT
200 176 180
180
160 140
140 115
120 107
88
CBR

100
80 60 67
60 43
40
20
0
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99
INDICE DE COMPACITE

1% CIMENT 2% CIMENT 3% CIMENT

Figure 37 valeur de CBR de la couche 4 en fonction du taux de ciment et de compacité

C 36
C
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Promotion
DJANDJIEME Génie Civil ROA –juin 2018
[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

Tableau 26 Tableau des valeurs de CBR des couches latéritiques en fonction du taux de
ciment

TYPE TAUX Paramètre CBR Gonflement maximal


DE D'AMELIORATION proctor
SOL
γd(g/cm3) W(%) Ic= Ic= Ic= 10 25 55
90% 95% 98% coups coups coups

C4 0% CIMENT 1,96 14,1 37 66 72 0,80% 1,32% 1,62%


1% CIMENT 1,89 13 43 60 67 0,87% 2,26% 1,13%
2% CIMENT 2,05 10,5 88 107 115 1,30% 2,17% 2,70%
3% CIMENT 2,32 8 140 176 180 1,30% 0,78% 0,70%
C3 0% CIMENT 1,83 16,6 34 65 75 1,80% 1,74% 1,70%
1% CIMENT 1,86 16,4 13 32 40 1,70% 1,54% 1,44%
2% CIMENT 1,85 16,4 43 106 119 1,47% 1,45% 1,65%
3% CIMENT 1,88 16,9 127 210 224 1,04% 1,31% 1,51%
C2 0% CIMENT 1,76 19,4 12 20 25 4,00% 2,63% 3,67%
1% CIMENT 1,76 20,2 29 30 31 3,65% 2,21% 3,24%
2% CIMENT 1,74 20,4 46 48 49 2,65% 2,43% 3,02%
3% CIMENT 1,75 20,4 74 80 84 1,88% 2,02% 1,55%
C1 0% CIMENT 1,64 20 0 13 16 3,21% 1,85% 1,60%
1% CIMENT 1,71 21,6 19 26 31 3,01% 1,74% 1,51%
2% CIMENT 1,74 20,5 26 31 34 2,21% 1,07% 1,54%
3% CIMENT 1,75 20,4 20 71 102 2,01% 1,01% 1,41%

4.3 ESSAI DE COMPRESSION A L’ETAT AMELIORE

A-COMPRESSION C1

Tableau 27 Valeur de module d'Young sur C1 en fonction du taux de ciment

LATERITE DE LA COUCHE 1
% D'AMELIORATION 7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLES)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (kPa)
0% E1 48,189 310,86
E2 26,859 382,12

C 37
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

MOYENNE 37,524 346,49


1% E1 20,10% 89,00% 46,154 480
E2 20,50% 88,97% 62,486 381
E3 21,00% 90,00% 64,167 385
MOYENNE 20,53% 89,32% 57,60233 415,3333
2% E1 20,10% 87,00% 71,942 1004,44
E2 19,50% 86,93% 80,935 753,3302
E3 20,00% 88,00% 54,239 1101,11
MOYENNE 19,87% 87,31% 69,03867 952,9601
3% E1 20,10% 92,00% 317,6471 540
E2 19,80% 91,83% 86,66667 520
E3 18,40% 91,89% 103,571 725
MOYENNE 19,10% 91,86% 95,11883 595

2 % CIMENT
C1 2% CIMENT

1 2 3 MOYENNE

contrainte maximal (kPa) 1004,440275 753,330206 1101,11004 878,88524

déformation maximal 0,013961812 0,00930787 0,0203011 0,01163484

module de Young(MPa) 71,94196846 80,9347145 54,2389346 76,4383415

C 38
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE COMPRESSION C1 1% CIMENT


600
COURBE COMPRESSION K1C1-1C COMPRESSION K1C1-1C_2 COMPRESSION K1C1_1C 3
Contrainte de déformation (kPa)

500

400

300

200

100

0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00% 1,20% 1,40%
déformation axial (%)

Figure 38 Module d'Young C1 1% Ciment

COURBE DE COMPRESSION C1 2% CIMENT


COURBE COMPRESSION C1 1% CIMENT 1 COURBE DE COMPRESSION C1-1% CIMENT 2
COURBE DE COMPRESSION C1 1% CIMENT 3
1200
Contrainte de compression (MPa)

1000
800
600
400
200
0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50% 3,00% 3,50% 4,00% 4,50%
Déformation axial (%)

Figure 39 Module d'Young C1 2% Ciment

C 39
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE DE COMPRESSION C1 3% CIEMENT


COURBE COMPRESSION C1-3% CIMENT 1+'C1-3,2'!$E$2:$E$75
COURBE DE COMPRESSION C1-3% CIMENT 2
800
Contrainte de compression (kPa)

600

400

200

0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00% 1,20%
Déformation axial (%)

Figure 40 Module d'Young C1 3% Ciment

3% CIMENT
C1 3% CIMENT

1 2 3 moyenne

contrainte maximal (kPa) 540 520 725 595

déformation maximal 0,0017 0,006 0,007 0,0049

module de Young(kPa) 317,647059 86,6666667 103,571429 95,1190476

B-COMPRESSION C2
Tableau 28 valeurs moyennes de module d’Young sur c2 en fonction du taux de ciment

LATERITE DE LA COUCHE 2
% D'AMELIORATION 7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLES)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (kPa)

0% E1 20,00% 49,651 355,43


E2 50,236 138,18

MOYENNE 49,9435 246,805

C 40
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

1% E1 20,00% 88,00% 55,789 741,801


E2 19,60% 88,23% 205,02 672,898
E3 18,20% 89,00% 104,154 730,068

MOYENNE 19,27% 88,41% 121,6543 714,9223

2% E1 19,20% 88,00% 214,417 1004,444


E2 18,90% 89,23% 215,826 1003,444
E3 20,20% 90,00% 214,757 999,469

MOYENNE 19,43% 89,08% 215 1002,452

3% E1 20,40% 88,10% 279,293 1102,718


E2 19,60% 89,00% 169,3847 1136,91
E3 19,75% 92,00% 238,429 982,3132

MOYENNE 19,92% 89,70% 229,0356 1073,98

C 41
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE DE COMPRESSION C2 1% CIMENT


COURBE DE COMPRESSION C2-1C 1 COURBE DE COMPRESSION K1-1C 2

800 COURBE DE COMPRESSION C2-1 3


Contrainte de compression (kPa)

700
600
500
400
300
200
100
0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00% 1,20% 1,40% 1,60%
Déformation axial (%)
Figure 41 Module d'Young C2 1% Ciment

COURBE DE COMPRESSION (C2 2% CIMENT )


C2 2% CIMENT 2 C2 2% CIEMENT 1+'C2 2% CIMENT 1'!

1200
CONTRAINTE DE COMPRESSION

1000
800
600
(MPa)

400
200
0
0,00% 0,10% 0,20% 0,30% 0,40% 0,50% 0,60% 0,70% 0,80%
DEFORMATION AXIAL (%)

Figure 42 Module d'Young C2 2% Ciment

C 42
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE DE COMPRESSION C2 3% CIMENT


COURBE COMPRESSION C2 3% CIMENT 1 COURBE DE COMPRESSION C2-3% CIMENT 2
COURBE DE COMPRESSION C2 3% CIMENT 3
1200
Contrainte de compression (MPa)

1000
800
600
400
200
0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00%
Déformation axial (%)

Figure 43 Module d'Young C2 3% Ciment

C-COMPRESSION C3

Tableau 29 valeurs moyennes de module sur C3 en fonction du taux de ciment

LATERITE DE LA COUCHE 3
7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLES)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (MPa)
0% E1 52,187 287,028
E2 116,965 585,994
MOYENNE 84,576 436,511
1% E1 16,00% 90,60% 34,28096 824,8
E2 15,87% 91,00% 13,033 298,45
E3 16,10% 89,40% 17,629 550,555
MOYENNE 15,99% 90,33% 21,64765 557,935
2% E1 14,20% 89,17% 205,836 1582,057
E2 16,10% 90,00% 207,493 1594,79
E3 14,69% 94,00% 276,43 2073,227
MOYENNE 15,00% 91,06% 229,9197 1750,025
3% E1 19,20% 82,00% 308,487 2231,598
E2 19,80% 81,73% 370,185 2677,918
E3 19,10% 85,00% 258,918 2120,018
MOYENNE 19,37% 82,91% 312,53 2343,178
1% CIMENT
C3 1% CIMENT
1 2 3 MOYENNE

C 43
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

contrainte maximal (kPa) 824,7998661 298,449386 550,555018 561,624626


déformation maximale 0,02406 0,0229 0,03123 0,02348
module de Young(Mpa) 34,28095869 13,0327243 17,6290432 23,6568415
2% CIMENT
C3 2% CIMENT
1 2 3 MOYENNE
contrainte maximale (kPa) 1582,05743 1594,78983 2073,22677 1588,42363
déformation maximale 0,007686 0,007686 0,0075 0,007686
module de Young(MPa) 205,8362516 207,492821 276,430236 229,91977
3% CIMENT
C3 3% CIMENT
1 2 3 MOYENNE
contrainte maximal (kPa) 2231,598037 2677,91764 2120,01814 2454,75784
déformation maximal 0,007234 0,007234 0,008188 0,007234
module de Young(MPa) 308,4874257 370,184911 258,917701 312,530012

C 44
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE DE COMPRESSION C3 1% CIMENT


COURBE COMPRESSION C3 1% CIMENT 1 COURBE DE COMPRESSION C3-1% CIMENT 2
COURBE DE COMPRESSION C3 1 %CIMENT 3
1200
Contrainte de compression (MPa)

1000

800

600

400

200

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50% 3,00% 3,50% 4,00% 4,50%
Déformation axial (%)

Figure 44 module d'Young C3 1% Ciment

COURBE DE COMPRESSION C3 2% CIMENT


COURBE COMPRESSION C3 2% CIMENT 1 COURBE DE COMPRESSION C3-2% CIMENT 2
COURBE DE COMPRESSION C3 2% CIMENT 3
2500
Contrainte de compression (MPa)

2000

1500

1000

500

0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00% 1,20%
Déformation axial (%)

Figure 45 Module d'Young C3 2% Ciment

C 45
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE DE COMPRESSION C3 3% CIMENT


COURBE COMPRESSION C3 3% CIMENT 1 COURBE DE COMPRESSION C3-3 % CIMENT 2
COURBE DE COMPRESSION C3 3 % CIMENT 3

2500
Contrainte de compression (MPa)

2000

1500

1000

500

0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00%
Déformation axial (%)

Figure 46 Module d'Young C3 3% ciment

C 46
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

D-COMPRESSION C4

Tableau 30 Valeurs moyennes de module d'Young sur C4 en fonction du taux de ciment

LATERITE DE LA COUCHE 4
7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLER)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (Mpa)
0% E1 16,956 137,71
E2 54,933 585,331
MOYENNE 35,9445 361,5205
1% E1 11,00% 91,80% 14,906 349,404
E2 11,12% 92,00% 38,697 666,996
E3 10,96% 92,80% 35,535 688,353
MOYENNE 11,03% 92,20% 29,71267 568,251
2% E1 10,23% 92,00% 122,712 1527,766
E2 8,17% 95,00% 162,7363 1620,015
E3 11,02% 97,24% 211,9849 1563,632
MOYENNE 9,81% 94,75% 165,8111 1570,471
3% E1 11,90% 92,33% 242,457 2652,474
E2 10,85% 94,56% 222,3996 2372,426
E3 11,25% 96,23% 261,9051 2249,935
MOYENNE 11,33% 94,37% 242,2539 2424,945
 1% CIMENT
C4 1% CIMENT
1 2 3 MOYENNE
contrainte maximal (kPa) 349,4043057 666,996085 688,353278 508,200195
déformation maximal 0,023441 0,01723635 0,019371 0,02033868
module de Young(MPa) 14,90569113 38,6970609 35,5352474 26,801376
 2% CIMENT
C4 2% CIMENT
1 2 3 MOYENNE
contrainte maximal (kPa) 1527,766496 1620,01525 1563,63238 1573,89087
déformation maximal 0,01245 0,00995485 0,00737615 0,01120243
module de Young(MPa) 122,7121683 162,736279 211,984895 142,724224
 3% CIMENT
C4 3% CIMENT
1 2 3 MOYENNE

contrainte maximal (kPa) 2652,473735 2372,42597 2249,93523 2512,44985

déformation maximal 0,01094 0,0106674 0,00859065 0,0108037

C 47
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

module de Young(Mpa) 242,4564657 222,399645 261,905122 232,428055

C 48
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE DE COMPRESSION C4 1% CIMENT


COURBE COMPRESSION 4 1% CIMENT 1 COURBE DE COMPRESSION C4-1% CIMENT 2
COURBE DE COMPRESSION C4 1% CIMENT
Contrainte de compression (MPa)

600

400

200

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50% 3,00% 3,50% 4,00% 4,50%
Déformation axial (%)

Figure 47 module d'Young C4 1% Ciment

COURBE DE COMPRESSION C4 2% CIMENT


COURBE COMPRESSION C4 2% CIMENT1 COURBE DE COMPRESSION C4 2% CIMENT 2
COURBE DE COMPRESSION C4 2% CIMENT 3
Contrainte de compression (MPa)

1500

1000

500

0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00% 1,20% 1,40% 1,60% 1,80%
Déformation axial (%)

Figure 48 Module d'Young C4 2% Ciment

C 49
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

COURBE DE COMPRESSION C4 3% CIMENT


Contrainte de compression (MPa)

COURBE COMPRESSION C4 3% GRANITE 1 COURBE DE COMPRESSION C4-3% GRANITE 2


COURBE DE COMPRESSION C4 3% GRANITE 3

2500
2000
1500
1000
500
0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00% 1,20% 1,40% 1,60% 1,80%
Déformation axial (%)

Figure 49 Module d'Young C4 3% Ciment

C 50
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

4.4 FIGURE ET VALEUR ESSAIS DE CISAILLEMENT


4.4.1 Valeur de cisaillement maximal obtenue sur les éprouvettes à des taux
d’amélioration au ciment acceptable pour une couche de chaussée
 Couche 1
Tableau 31 Paramètre de cisaillement amélioré au ciment sur la couche 1

COUCHE 1 σ'(kPa) τ(kPa) c' ϕ


Sol latéritique Essai 1 64,58 55,39 9,6 36,4
couche 3 non traité Essai 2 133,5 51
Essai 3 198,77 66,75
Essai 4 422,7 109,4
Sol latéritique Essai 1 93,54 86,52 0 36,33
couche 3 traité à 3% Essai 2 187,02 86,52
ciment Essai 3 327,2 273,95
Essai 4 701,12 507,61

 Couche 2
Tableau 32 Paramètre de cisaillement amélioré au ciment sur la couche 2

COUCHE 2 σ'(kPa) τ(kPa) c' ϕ


Sol latéritique Essai 1 72,24 30,03 0,8 17,3
couche 3 non traité Essai 2 111,12 24,72
Essai 3 221,02 49,17
Essai 4 505,6 158,11
Sol latéritique Essai 1 66,89 23,08 0 37,89
couche 3 traité à 3% Essai 2 187,08 76,7
ciment Essai 3 346,57 205,55
Essai 4 20 503,87

 Couche 3
Tableau 33 Paramètre de cisaillement amélioré à 3% de ciment sur C3

COUCHE 3 σ'(kPa) τ(kPa) c' ϕ


Sol latéritique Essai 1 71,89 82,89 3 48,8
couche 3 non traité Essai 2 148,18 50,92
Essai 3 233,52 268,61
Essai 4
Sol latéritique Essai 1 72,89 56,85 58,15 1,83
couche 3 traité à 3% Essai 2 170,12 23,8
ciment Essai 3 203,55 114,2
Essai 4 504,04 68,14

C 51
C
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C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

 Couche 4

Tableau 34 Paramètre de cisaillement améliorer a 3% de ciment sur la couche 4

COUCHE 4 σ'(kPa) τ(kPa) c' ϕ


Sol latéritique couche Essai 1 97,82 28,89 9,5 10,01
4 non traité Essai 2 142,107 24,72
Essai 3 243,21 60,17
Essai 4 417,359 76,583
Sol latéritique couche Essai 1 73,56 18,74 8,11 13,04
4 traité à 3% ciment Essai 2 111,58 37,38
Essai 3 202,23 37,66
Essai 4 419,66 73,56

ANNEXE V : ETUDE CARACTERISTIQUE DES COUCHES


LATERITIQUES A AMELIORER A LA GRAVE CONCASSEES 10/25
5.1 CARACTERISATION DE LA GRAVE CONCASSEES 10/25
5.1.2. Essais los Angeles

Figure 50 Machine de Los Angeles Figure 51 Boulets de l'essai Los Angeles

Le coefficient Los Angeles par définition est le rapport entre la masse du refus lavé au tamis
de 1.6 mm de l’échantillon après passage en machine sur la masse initiale.

L’essai consiste donc à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6 mm produite par
fragmentation, en soumettant le matériau à des chocs de boulets à l’intérieur d’un cylindre en
rotation. Selon la classe, Granulaire, on a un nombre de boulet et un nombre de cycle de
rotation.

C 52
C
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C C
C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

Ces essais ont été effectué sur les granulats de classe 10/25 disponible au Laboratoire LEMC-
2iE pour les essais de TP et autres.

Tableau 35 Nombre de boulet et de tours en fonction de la classe granulaire

Le coefficient est obtenu par la relation suivante :

𝑃
𝐿𝐴 = ∗ 100 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃 = 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑡𝑎𝑚𝑖𝑠 𝑑𝑒 1.6 𝑚𝑚 𝑒𝑡 𝑀: 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑠𝑠𝑠𝑎𝑖
𝑀
= 5000𝑔

5.1.2 essai de propreté de gravier

5.1.2.1 Spécification
La propreté d’un gravier se définie comme étant le pourcentage pondéral de particules de
dimensions inférieur à 0,5mm adhérentes à la surface ou mélangées à un granulat de
dimension supérieur à 2mm.
5.1.2.2 But de l’essai
Comme son nom l’indique cet essai a pour but principal de déterminer la propreté d’un
gravier au regard de son utilisation. Dans le cas spécifique de notre étude nous avons soumis
nos différents granulats à cet essai dans un souci de mettre en évidence la présence d’éléments
fins si trouvant à l’intérieur.
5.1.2.3 Principe de la méthode
La manipulation et les conditions de manipulation sont décrites par la norme NF P 18-591
(sept. 90). L’essai a consisté à séparer par lavage sur un tamis de 0,5mm les éléments fins
contenus dans nos différents granulats.

C 53
C
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C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

5.1.2.4 Matériels utilisés


Pour la réalisation de cet essai nous avons eu utilisé : un tamis de 0,5mm, d’une balance 12kg
(précision 1g) et d’une étuve.

5.2 EVOLUTION DES COURBES PROCTOR EN FONCTION DU TAUX


D’AMELIORATION EN GRAVE CONCASSEE SUR CHAQUE COUCHE
LATERITIQUE
A-Couche 1

1,90 g/cm3 PROCTOR LITHO C1

1,85 g/cm3 LITHO C1 20% GRANITE


LITHO C1 25% GRANITE

1,80 g/cm3 LITHO C1 30% GRANITE


DENSITE SECHE

LITHO C1 35 % GRANITE
1,75 g/cm3

1,70 g/cm3

1,65 g/cm3

1,60 g/cm3
10,0% 15,0% 20,0% 25,0% 30,0%
TENEUR EN EAU

Figure 52 Evolution des courbes Proctor de la couche 1 en fonction du taux d'amélioration


en grave concassée (0/25)

B-Couche 2

C 54
C
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C C
C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

2,05 g/cm3 PROCTOR LITHO C2


2,00 g/cm3 LITHO C3 20% GRANITE
LITHO C3 25% GRANITE
1,95 g/cm3 LITHO C3 30% GRANITE

1,90 g/cm3
DENSITE SECHE

1,85 g/cm3

1,80 g/cm3

1,75 g/cm3

1,70 g/cm3

1,65 g/cm3

1,60 g/cm3
8,0% 10,0% 12,0% 14,0% 16,0% 18,0% 20,0% 22,0% 24,0% 26,0%
TENEUR EN EAU

Figure 53 Evolution des courbes proctor de la courbe 2 en fonction du taux de granite

C-Couche 3
2,35 g/cm3 PROCTOR LITHO C3

2,25 g/cm3
LITHO C3 20% GRANITE
2,15 g/cm3 LITHO C3 25% GRANITE
DENSITE SECHE

LITHO C3 30% GRANITE


2,05 g/cm3 LITHO C3 35% GRANITE

1,95 g/cm3

1,85 g/cm3

1,75 g/cm3
0,0% 2,0% 4,0% 6,0% 8,0% 10,0% 12,0% 14,0% 16,0% 18,0% 20,0%
TENEUR EN EAU

Figure 54 Evolution des courbes proctor de la couche 3 en fonction du taux de Granite

C 55
C
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C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

D-Couche 4

LITHO C4
2,25 g/cm3

2,20 g/cm3

2,15 g/cm3
Densité seche

2,10 g/cm3

2,05 g/cm3 LITHO C4 20 % GRANITE

LITHO C4 25% GRANITE


2,00 g/cm3
LITHO C4 30% GRANITE

1,95 g/cm3 LITHO C4 35% GRANITE

1,90 g/cm3

1,85 g/cm3
5,0% 7,0% 9,0% 11,0% 13,0% 15,0%
Teneur en eau

Figure 55 évolution des courbes Proctor de la couche 4 en fonction du taux de Granite

C 56
C
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C C
C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

5.3 EVOLUTION DE L’INDICE CBR EN FONCTION DU TAUX DE GRANITE

C1 VALEUR DES CBR EN FONTION DU TAUX D'AMELIORATION


EN GRAVE CONCASSES
80 69
70 64
58
56
60
50 40
CBR

40
25 22
30
18
16 17
16
20 14
13 13
10 0
0
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99
INDICE DE COMPACITE

20% GRANITE 25% GRANITE 30% GRANITE 35% GRANITE 0% GRANITE

Figure 56 Valeur de CBR sur la couche 1 en fonction du taux de Granite

C2 VALEUR DES CBR EN FONTION DU TAUX D'AMELIORATION EN


GRAVE CONCASSES
120

96
95
100
84
80
65
CBR

60
44
40
40 31 34
29
23 24 25
20
16
20 12

0
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99
INDICE DE COMPACITE

20% GRANITE 25% GRANITE 30% GRANITE 35% GRANITE 0% GRANITE

Figure 57 valeurs de CBR de la couche 2 en fonction du Taux de Granite

C 57
C
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C C
C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

C3 VALEUR DES CBR EN FONTION DU TAUX D'AMELIORATION


EN GRAVE CONCASSEE
160 148

140

120 110
108
101
100 85 84 80
74 75
CBR

80 70
65
53
60 48
43
34
40

20

0
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99
INDICE DE COMPACITE
20% GRANITE 25% GRANITE 30% GRANITE 0% GRANITE 35 % GRANITE

Figure 58 Valeur CBR de la couche 3 en fonction du taux de Granite

C4 VALEUR DE CBR EN FONCTION DU TAUX


100 95
D'AMELIORATION EN GRAVE CONCASSEE 92
89
88
90 86

79
80 76
74
72
67
CBR

70 66

60 55
53
51
50
50

40
89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99
INDICE DE COMPACITE
0% GRANITE 20% GRANITE 25% GRANITE 30% GRANITE 35% GRANITE

Figure 59 valeurs de CBR en fonction du taux d'amélioration en Grave concassée

C 58
C
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C C
C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

5.4 ESSAI DE COMPRESSION A L’ETAT AMELIORE


A-COMPRESSION C1

Tableau 36 valeurs moyenne de module d'Young en fonction du taux de granite sur c1

LATERITE DE LA COUCHE 1
% D'AMELIORATION 7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLER)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (kPa)
20% GRANITE E1 20,9% 86,7% 7,02987 244,1755
E2 21,1% 86,9% 5,886236 284,5218
E3 18,7% 88,4% 12,68638 395,3271
MOYENNE 20,2% 87,3% 8,534162 308,0081
25% GRANITE E1 17,3% 94,0% 32,4938 387,6835
E2 16,9% 95,0% 13,528 338,2001
E3 19,1% 94,5% 11,19593 335,8779
MOYENNE 18,0% 94,8% 12,36197 353,9205
30% GRANITE E1 16,1% 88,0% 17,53039 87,65194
E2 16,2% 89,0% 18,418 323,7811
E3 17,2% 91,0% 17,345 317,245
MOYENNE 16,5% 89,3% 17,76446 320,5131
35% GRANITE E1 12,5% 92,3% 11,25472 112,5472
E2 13,4% 94,1% 37,10078 325,3738
E3 13,1% 90,0% 15,94396 337,2179
MOYENNE 13,3% 92,1% 26,52237 258,3796

C 59
C
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C C
C C
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C C

 20% GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C4 20% GRANITE


450

400
Contrainte de compression (MPa)

350

300
COURBE COMPRESSION C1 20%
250 GRANITE 1
200 COURBE DE COMPRESION C1-20%
GRANITE 2
150
COURBE COMPRESSION C1-20%
100 GRANITE 3

50

0
0,00% 1,00% 2,00% 3,00% 4,00%
Déformation axial (%)

Figure 60 module d'Young c1 20% granite

 25% GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C1 25% GRANITE


450

400
Contrainte de compression (MPa)

350

300
COURBE COMPRESSION C1 20%
250 GRANITE 1
200 COURBE DE COMPRESION C1-20%
GRANITE 2
150
COURBE COMPRESSION C1-20%
100 GRANITE 3

50

0
0,00% 1,00% 2,00% 3,00% 4,00%
Déformation axial (%)

Figure 61 module d'Young c1 25% granite

C 60
C
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C C
C C
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C C

 30 % GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C1 30% GRANITE


300

250
Contrainte de compression (MPa)

200

150 COURBE COMPRESSION C1 30%


GRANITE 1
COURBE DE COMPRESION C1-
100 30% GRANITE 2

50

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50%
Déformation axial (%)

Figure 62 module d'Young c1 30% granite


 35 % GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C1 35% GRANITE


350

300
Contrainte de compression (MPa)

250

200 COURBE COMPRESSION C1 35%


GRANITE 1

150 COURBE DE COMPRESION C1-35%


GRANITE 2
100 COURBE COMPRESSION C1-35%
GRANITE 3
50

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50%
Déformation axial (%)

Figure 63 module d'Young c1 35% granite

C 61
C
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C C
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C C

B-COMPRESSION C2

Tableau 37 valeurs moyennes de module d’Young sur la couche 2 en fonction du taux de


granite

LATERITE DE LA COUCHE 2
% D'AMELIORATION 7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLER)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (kPa)
20% GRANITE E1 16,1% 88,1% 6,976443 325,3738
E2 17,5% 89,0% 11,63296 337,2179
E3 16,5% 88,9% 13,28676 302,2557
MOYENNE 16,7% 88,7% 10,63205 321,6158
25% GRANITE E1 14,1% 90,5% 5,873508 109,8522
E2 15,1% 91,0% 25,93522 482,3951
E3 14,8% 90,0% 17,21401 364,0798
MOYENNE 15,0% 90,5% 21,57462 318,7757
30% GRANITE E1 12,6% 94,0% 29,39915 495,2875
E2 13,3% 94,3% 46,0751 524,6157
E3 13,4% 94,1% 51,59176 608,8421
MOYENNE 13,1% 94,1% 42,35534 566,7289
35% GRANITE E1 10,1% 90,0% 23,00772 529,1776
E2 12,1% 89,7% 32,32844 508,2301
E3 12,3% 91,1% 51,59176 608,8421
MOYENNE 12,2% 90,4% 41,9601 548,7499

C 62
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C C
C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

 20% GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C2 20% GRANITE


350

300
Contrainte de compression (MPa)

250

200 COURBE COMPRESSION C2 20%


GRANITE 1

150 COURBE DE COMPRESION C2-20%


GRANITE 2
100 COURBE COMPRESSION C2-20%
GRANITE 3
50

0
0,00% 1,00% 2,00% 3,00% 4,00% 5,00% 6,00% 7,00%
Déformation axial (%)

Figure 64 module d'Young c2 20% granite


 25% GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C2 25% GRANITE


500
450
Contrainte de compression (MPa)

400
350
300 COURBE COMPRESSION C1 25%
GRANITE 1
250
COURBE DE COMPRESION C1-25%
200 GRANITE 2
150 COURBE COMPRESSION C1-25%
100 GRANITE 3

50
0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50%
Déformation axial (%)

Figure 65 module d'Young c2 25% granite

C 63
C
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C C
C C
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LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

 30% GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C2 30% GRANITE


700

600
Contrainte de compression (MPa)

500

400 COURBE COMPRESSION C1 30%


GRANITE 1

300 COURBE DE COMPRESION C1-30%


GRANITE 2
200 COURBE COMPRESSION C1-30%
GRANITE 3
100

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50%
Déformation axial (%)

Figure 66 Module d'Young C2 30% Granite


 35% GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C2 35% GRANITE


700
Contrainte de compression (MPa)

600

500

400
COURBE COMPRESSION C2 35%
300 GRANITE 1
COURBE DE COMPRESION C2-
200 35% GRANITE 2

100

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50%
Déformation axial (%)

Figure 67 Module d'Young C2 35% granite

C 64
C
Maliki Otiéboame Mémoire de Master d’ingénierie Option
Promotion
DJANDJIEME Génie Civil ROA –juin 2018
[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

C-COMPRESSION C3

Tableau 38 Valeurs moyennes de module d'Young sur la couche 3 améliorée au granite

LATERITE DE LA COUCHE 3
% D'AMELIORATION 7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLER)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (kPa)

20% GRANITE E1 13,0% 94,0% 33,88089 896,5899


E2 12,9% 92,7% 31,02102 775,5256
E3 14,1% 93,7% 51,59176 608,842
MOYENNE 13,3% 93,5% 38,83122 760,3192
25% GRANITE E1 13,0% 95,0% 18,92216 512,0337
E2 12,1% 94,7% 17,86563 469,9214
E3 11,3% 95,0% 18,49001 547,1194
MOYENNE 11,7% 94,9% 18,17782 509,6915
30% GRANITE E1 10,1% 93,0% 43,64787 1002,242
E2 10,4% 92,5% 47,42662 1185,665
E3 9,8% 92,7% 40,31407 1104,364
MOYENNE 10,1% 92,7% 43,79619 1145,015
35% GRANITE E1 7,1% 80,5% 120,0985 866,5108
E2 8,0% 82,0% 288,9891 586,937
E3
MOYENNE 7,6% 81,3% 204,5438 726,7239

C 65
C
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Promotion
DJANDJIEME Génie Civil ROA –juin 2018
[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

 20 % GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C3 20% GRANITE

900
Contrainte de compression (MPa)

800

700

600

500 COURBE COMPRESSION C3 20%


GRANITE 1
400
COURBE DE COMPRESION C3-20%
300 GRANITE 2
200

100

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50% 3,00% 3,50%
Déformation axial (%)

Figure 68 module d'Young c3 20% granite


 25 % GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C3 25% GRANITE


600
Contrainte de compression (MPa)

500

400
COURBE COMPRESSION C3 25%
GRANITE 1
300
COURBE DE COMPRESSION C3-25%
200 GRANITE 2
COURBE DE COMPRESSION C3 25%
100 GRANITE 3

0
0,00% 1,00% 2,00% 3,00% 4,00% 5,00%
Déformation axial (%)

Figure 69 module d'Young c3 25 % granite

C 66
C
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Promotion
DJANDJIEME Génie Civil ROA –juin 2018
[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

 30 % GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C3 30% GRANITE


1200
Contrainte de compression (MPa)

1000

800
COURBE COMPRESSION C3 30%
GRANITE 1
600
COURBE DE COMPRESSION C3-30%
400 GRANITE 2
COURBE DE COMPRESSION C3 30%
200 GRANITE 3

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50% 3,00% 3,50%
Déformation axial (%)

Figure 70 module d'Young c3 30% granite

 35 % GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C3 35% GRANITE


900
Contrainte de compression (MPa)

800
700
600
COURBE COMPRESSION C3 35%
500 GRANITE 1
400 COURBE DE COMPRESSION C3-35%
300 GRANITE 2
200 COURBE DE COMPRESSION C3 35%
GRANITE 3
100
0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60% 0,80% 1,00% 1,20%
Déformation axial (%)

Figure 71 module d’Young C3 35% granite

C 67
C
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Promotion
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[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

D-COMPRESSION C4

Tableau 39 Valeurs moyenne de Module d'Young sur la couche 4 en fonction du taux de


Granite

LATERITE DE LA COUCHE 2
% D'AMELIORATION 7 JOURS DE SEJOUR (EMBALLER)
N° ECH W (%) COMPACITE Ec MPa) Rc (kPa)
20% GRANITE E1 16,1% 88,1% 6,976443 325,3738
E2 17,5% 89,0% 11,63296 337,2179
E3 16,5% 88,9% 13,28676 302,2557
MOYENNE 16,7% 88,7% 10,63205 321,6158
25% GRANITE E1 14,1% 90,5% 5,873508 109,8522
E2 15,1% 91,0% 25,93522 482,3951
E3 14,8% 90,0% 17,21401 364,0798
MOYENNE 15,0% 90,5% 21,57462 318,7757
30% GRANITE E1 12,6% 94,0% 29,39915 495,2875
E2 13,3% 94,3% 46,0751 524,6157
E3 13,4% 94,1% 51,59176 608,8421
MOYENNE 13,1% 94,1% 42,35534 566,7289
35% GRANITE E1 10,1% 90,0% 23,00772 529,1776
E2 12,1% 89,7% 32,32844 508,2301
E3 12,3% 91,1% 51,59176 608,8421
MOYENNE 12,2% 90,4% 41,9601 548,7499

C 68
C
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[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

 20 % GRANITE

C4 20% GRANITE
3000
Contrainte de compression (MPa)

2500
2000
1500 C4 20% GRANITE2
1000 C4 20% GRANITE 1
500 C4 20% GRANITE 3
0
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025
déformation axial (%)

Figure 72 module d'Young C4 20% Granite


 25 % GRANITE

C4 25% GRANITE
1200
Contrainte de compression (MPa)

1000

800

600 C4 25 % GRANITE 1
C4 25% GRANITE 2
400
C4 35% GRANITE 3
200

0
0 0,002 0,004 0,006 0,008 0,01 0,012 0,014 0,016
déformation axiale (%)

Figure 73 Module d'Young C4 25% Granite

 35 % GRANITE

C 69
C
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[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

C4 35% GRANITE
1200
Contrainte de compression (MPa)

1000

800

600 C4 35% GRANITE


C4 35% GRANITE 2
400
C4 35% GRANITE 3

200

0
0,00% 0,50% 1,00% 1,50% 2,00% 2,50% 3,00% 3,50% 4,00% 4,50%
déformation axial (%)

Figure 74 Module d'Young C4 35% Granite


 30 % GRANITE

COURBE DE COMPRESSION C4 30% GRANITE


1400
Contrainte de compression (MPa)

1200

1000

COURBE COMPRESSION C3 25%


800
GRANITE 1
600 COURBE DE COMPRESSION C3-25%
GRANITE 2
400 COURBE DE COMPRESSION C3 25%
GRANITE 3
200

0
0,00% 0,20% 0,40% 0,60%
Déformation axial (%)

Figure 75 Module d'Young C4 30% Granite

C 70
C
Maliki Otiéboame Mémoire de Master d’ingénierie Option
Promotion
DJANDJIEME Génie Civil ROA –juin 2018
[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

C 71
C
Maliki Otiéboame Mémoire de Master d’ingénierie Option
Promotion
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[2016-2017]
C C
C C
CARACTERISATION DES GRAVELEUX LATERITIQUES AMELIORES AU CIMENT ET
LITHO-STABILISES EN VUE D’UNE UTILISATION EN CONSTRUCTION ROUTIERE
C C

C 72
C
Maliki Otiéboame Mémoire de Master d’ingénierie Option
Promotion
DJANDJIEME Génie Civil ROA –juin 2018
[2016-2017]
C C

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