Mini Projet FISA 2023

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PROJET

MODELISATION MINI-PROJET
NUMERIQUE - Mécanique
FISA G 2023

Durée 1h30
Calculatrice non programmable autorisée
Aucun document autorisé.

Consignes :

 Ce sujet comporte 2 problèmes indépendants pouvant être traités dans l’ordre de votre
choix. Il est conseillé de passer environ 30 min sur le problème de mécanique du point et 60
min sur le problème de mécanique du solide.
 Au sein des problèmes, respectez la numérotation et traitez les questions dans l’ordre.
 Laissez des espaces pour les questions non traitées.
 Lorsque vous répondez à une question, donnez la réponse littérale en fonction des données
de l'énoncé puis, quand c’est demandé, faites l’application numérique.
 Ecrivez lisiblement, expliquez vos calculs et encadrez vos résultats.

Le bon respect de ces consignes sera pris en compte dans l’évaluation.

1
Problème de mécanique du point
Le saut à ski (ou saut à skis) est une discipline de la famille du ski nordique et qui consiste à
descendre une pente sur une rampe (tremplin) pour décoller en essayant d’aller le plus loin possible.
Outre la longueur du saut, les juges attribuent des points pour le style en vol et l'atterrissage du
sauteur. Le record du monde est actuellement de 253,5 m.

On peut distinguer trois phases essentielles qui permettent d'effectuer un saut de qualité :

- La phase d'élan, sanctionnée par la vitesse obtenue par le sauteur au bout du tremplin. Une
bonne vitesse est essentielle pour réaliser un bon saut. Cette vitesse dépend de la position
d'élan du sauteur, de son relâchement dans la trace, de son poids, de la capacité des skis à
glisser sur la piste ;
- L'impulsion au bout du tremplin, qui doit être puissante et réalisée exactement au bon
moment.
- La phase de vol, déterminée principalement par le poids du sauteur, sa position en vol et la
qualité de la transition entre l'impulsion et la position de vol.

(Source : Wikipédia)

Le profilé simplifié d’une piste de saut à skis est le suivant :

Il est constitué d’un tremplin (AB), puis d’une piste d’aterrissage (CD). Pour simplifier l’analyse, on
assimilera la piste d’atterrissage à une droite horizontale. Les données sont les suivantes :

Les données sont les suivantes :

h = 40 m, longueur de la piste AB = 70 m ; CD = 250 m ; BC = 3 m. Masse du skieur+équipement M =


75 kg. Accélération de la peseanteur g = 9,81 m/s².

Dans tout cet exercice, les frottements fluides seront négligés.

2
Travail demandé :

Etude de la phase d’élan :

1) Le skieur démarre du point A avec une impulsion lui permettant d’avoir une vitesse
initiale. L’impulsion est de 600 J.
a. L’impulsion étant entièrement convertie en énergie cinétique, en déduire la valeur
de sa vitesse initiale en A.
b. En déduire la valeur de sa vitesse en B, les frottements étant négligés.
2) Dans la pratique, la vitesse du skieur mesurée au point B est de 90 km/h. On va donc
maintenant prendre en compte les frottements qui ne sont donc pas négligeables.
Déterminer :
a. L’énergie qui doit être dissipée par frottement durant la phase d’élan,
b. En déduire la norme de la force tangentielle modélisant les frottements solides
ski/tremplin (supposée constante durant toute la descente),
c. En assimilant la piste à une droite, en déduire la valeur du coefficient de
frottement ski/tremplin.

Etude de la phase de saut :

Aide : On pourra utiliser ici les équations horaires d’une trajectoire parabolique :

𝑥(𝑡) = 𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠(𝛼). 𝑡

1
𝑦(𝑡) = − 𝑔𝑡 2 + 𝑣0 . 𝑠𝑖𝑛(𝛼). 𝑡 + 𝑦0
2

Avec :

- x(t) et y(t) position du mobile au cours du temps (m),


- v0 vitesse initiale du lancer (m/s),
- α angle que forme la vitesse initiale avec l’horizontale,
- t temps (s),
- g accélération de la pesanteur (m/s²),
- y0 position verticale initiale du lancer.

3) Si le skieur sortait du tremplin au point B sans impulsion, sa vitesse initiale serait


horizontale. Déterminer la portée du saut littéralement puis faire l’application numérique
avec la vitesse mesurée question 2 (90 km/h). Conclure sur l’intérêt de l’impulsion en bout
de tremplin.

3
Problème de mécanique du solide

Problème :

Le schéma de la figure 1 représente un mécanisme à deux roues. Il est constitué


essentiellement, de trois solides :

• (S0) : bâti fixe. On pose R0  O, x0 , y0 , z0  lié à (S0).

• (S1) : axe entraîné en rotation par rapport à (S0) par une liaison pivot d'axe  O, z0  .

On pose R1  O1 , x1 , y1 , z0  repère lié à (S1).

• (S2) et (S'2) : deux roues en liaison pivot avec (S1) d'axe  O, y1  . (S2) et (S'2) sont

constamment en contact linéique rectiligne avec le bâti (S0). On pose R2  C , x2 , y1 , z2  repère

lié à (S2).

Paramètres de position et données géométriques des solides :

• Le mouvement de (S1) par rapport à (S0) est décrit par le paramètre    x0 , x1    y0 , y1  .

• Le mouvement de (S2) par rapport à (S1) est décrit par le paramètre    x1 , x2    z0 , z2  .

On donne : OO1  cste , O1C  O1C '  R1 , CI  R , AI  IB  L .

4
Figure 1

Travail demandé :

Etude cinématique :

1) Dessiner le graphe des liaisons du mécanisme.


2) Ecrire les torseurs cinématique des mouvements des solides :
a. (S1) par rapport à (S0) au point O1,
b. (S1) par rapport à (S0) au point C,
c. (S2) par rapport à (S1) au point C,
(Aide : Tenez bien compte de l’orientation de l’angle 𝜑 pour ne pas faire d’erreur
de signe lors de l’écriture de votre vecteur rotation !),
d. En déduire le torseur cinématique de (S2) par rapport à (S0) au point C.

3) Calculer la vitesse de glissement en I de (S2) par rapport à (S0): V ( I  S 2 / S0 )

4) Déterminer la relation entre les vitesses angulaires  et  pour qu'il y ait roulement sans
glissement (CRSG) au point I (Rappel : on a roulement sans glissement entre deux solide en un
point lorsque la vitesse d’un solide par rapport à l’autre est nulle en ce point).

5
Etude cinétique :

Les roues (S2) et (S'2) sont identiques et assimilées à deux cylindres pleins homogènes, de
rayon R, de longueur 2L et de masse m chacune. Elles constituent ensemble un système noté
(Σ). On suppose qu'il y a roulement sans glissement des roues (S2) et (S'2) par rapport à (S0)
respectivement au point I et I'.

1) Donner et justifier, dans la base du repère R2, la forme de matrice d’inertie la matrice
d'inertie de (S2) au point C :  I C ( S 2 ) ( x , y , z
2 1 2)

𝑅2 𝐿2
Dorénavant, On note : I (C , x2 )  A , I (C , y1 )  B et I (C , z2 )  C . On donne : 𝐴 = 𝐶 = 𝑚( 4 + 3 ).

2) Donner l’expression de B à l’aide des données de l’énoncé.


3) Déterminer l’énergie cinétique du système (Σ), dans son mouvement par rapport au repère
R0 en fonction de 𝜃̇ et des données de l’énoncé.

Fin de l’épreuve.

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