EAC 2nde
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I. HISTORIQUE
Activités : (brainstorming)
Q1 : Depuis quel âge et quelle classe faites-vous de l’éducation civique ou de l’instruction physique ?
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Q2 : Qu’est-ce qu’on vous y a appris ?
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SOURCE : https://www.youtube.com/watch?v=eNotd5Q6yxM
CHAPITRE III : LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
I. DEFINITION DE LA CORRUPTION.
Activités : Commentaire de Texte
La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction avec une ou
plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives
particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa complaisance.
- Selon Transparency International, « la corruption consiste en l’abus d'un pouvoir reçu en délégation
à des fins privées » (Où et comment prospère la corruption - Transparency International)
- La Banque mondiale retient la définition suivante pour la corruption : « Utiliser sa position de
responsable d’un service public à son bénéfice personnel » ("Corruption et Développement
- Economique" (en) Helping Countries Combat Corruption: The Role of the World Bank chapitre
Corruption and Economic Development1997)
- L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe définit la corruption comme « l'utilisation et l'abus
du pouvoir public à des fins privées »
- L'Institut international de planification de l'éducation de l'UNESCO donne la définition suivante : «
une utilisation systématique d'une charge publique pour un avantage privé, qui a un impact
significatif sur la disponibilité et la qualité des biens et services éducatifs et, en conséquence, sur
l'accès, la qualité ou l'équité de l'éducation » (Hallak, J. et M. Poisson. 2009. Écoles corrompues,
universités corrompues: que faire? [archive]. Paris: IIEP-UNESCO)
A partir de ce texte, faites ressortir les définitions des mots suivant :
1- Corruption
2- Fraude
3- Extorsion
4- Favoritisme, Népotisme, Collusion
5- Détournement de fond
Avec les résultats des enquêtes des élèves et en observant ces images, quels pourraient être les
facteurs de la corruption ?
III. LES ASPECTS DE LA CORRUPTION.
Justice/Tribunal :
Violence Tout acte, explicite ou symbolique, responsable de souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, ou susceptible d’en
provoquer.
Origines, histoire (Famille et autres (Facteurs relatifs au (Facteurs communautaires et (Facteurs sociétaux en général
personnelle et membres de l’entourage) niveau scolaire) normes sociales qui donnent lieu à un climat
caractéristiques existantes) propice à la
démographiques violence)
Lacunes en matière de ▸▸ Faible valeur accordée ▸▸ Manque de connaissances et de ▸▸ Manque de services ▸▸ Manque de législation
connaissances des droits à l’enfant de sexe féminin conscience de la VGMS accessibles et appropriés sur interdisant toutes les formes
individuels et collectifs dans l’environnement ▸▸ Manque de capacités, au niveau le plan culturel pour signaler de violence à l’encontre des
▸▸ Sexe, âge, origine familial scolaire, en matière de prévention et la VGMS, notamment de enfants, y compris la VGMS
ethnique, handicap ▸▸ Manque de soins d’identification de la VGMS, et de services sociaux, de santé, et ▸▸ Manque de cadre politique
▸▸ Orientation sexuelle et parentaux lutte contre ce phénomène de protection de l’enfance global de prévention et de
identité de genre ▸▸ Abus d’alcool/ ▸▸ Manque d’efficacité des ▸▸ Tolérance de la violence lutte contre la VGMS
▸▸ Faible niveau toxicomanie dans mécanismes de surveillance des psychologique, sexuelle et ▸▸ Manque de coordination
d’instruction l’environnement familial enseignants/ personnel capables de physique dans la communauté entre les secteurs clés relatifs
▸▸ Faible situation ▸▸ Violence commettre des actes de violence ou ▸▸ Valeurs patriarcales à la VGMS
économique intergénérationnelle et le maltraitance en toute impunité persistantes favorisant les ▸▸ Valeurs patriarcales
▸▸ Localisation sur le plan tolérance de la violence ▸▸ Manque d’espaces physiques inégalités de genre persistantes favorisant la
géographique sexuelle, psychologique et sûrs, sécurisants et accueillants dans ▸▸ Normes sociales, qui VGMS
▸▸ Absence de registre physique dans la famille l’environnement éducatif dissuadent le signalement de ▸▸ Manque de programmes
des naissances ▸▸ Manque de prise de ▸▸ Stratégies d’enseignement et la VGMS et permettent des durables de formation des
▸▸ Individu atteint du conscience de la VGMS et d’apprentissage et méthodes consentements sociaux enseignants
VIH/sida ou vivant avec des droits des enfants et disciplinaires renforçant la violence implicites, voire explicites ▸▸ Conflits et insécurité
▸▸ Expérience antérieure des adolescents ▸▸ Programmes et méthodes ▸▸ Politisation et opposition à ▸▸ Culture de l’impunité et
de violence (en tant que d’enseignement ne dotant pas les l’éducation des filles non-respect de la loi
témoin, victime, agresseur, jeunes (filles et garçons) des ▸▸ Manque de ▸▸ Degré élevé d’inégalité ou
etc.) connaissances, des attitudes et des responsabilisation des auteurs d’exclusion
aptitudes nécessaires pour instaurer de VGMS en raison de ▸▸ Degré élevé de corruption
des relations saines avec leurs réponses/sanctions dans les systèmes
semblables et contribuer à la gouvernementaux
prévention de la
violence.
Les principes suivants doivent être appliqués en permanence lors de l’élaboration de politiques et d’interventions, et servir de référence au
cours de leur évaluation de façon à ce qu’ils soient bien pris en compte (Fancy et McAslan Fraser, 2014a ; Greene et al, 2013).
• Approches « scolaires globales » holistiques (voir la Section 2.2 pour plus de détails à ce sujet) : une programmation efficace doit
adopter, si possible, une vision scolaire et communautaire globale, et multisectorielle des problèmes afin d’inclure à la fois les efforts
de lutte et de prévention.
• Prise en compte du contexte : toutes les interventions visant à réduire la VGMS doivent être adaptées au contexte et fondées sur
une analyse rigoureuse de la situation et des besoins, et, si possible, s’associer aux interventions existantes.
• Approche centrée sur l’enfant et principe d’innocuité : les droits, les besoins, la sécurité et la protection des enfants doivent être
au centre de toute programmation.
• Approche appropriée au développement : les thèmes et les points intégrés dans les activités scolaires et parascolaires doivent être
adaptés à l’âge et au développement des enfants ciblés.
• Participation : les enfants doivent être reconnus comme des acteurs-clés de l’élaboration de solutions de lutte contre la VGMS.
• Inclusion : les interventions doivent s’efforcer de garantir la possibilité pour tous les enfants, y compris les enfants
traditionnellement marginalisés ou exclus, handicapés, issus de minorités et LGBTI, entre autres, de participer, d’agir et de
s’exprimer.
• Approche sensible au genre et transformative : la programmation doit être fondée sur une analyse solide du genre et des droits, en
gardant à l’esprit l’évolution continue du spectre du genre, et doit utiliser et produire des données divisées en fonction de l’âge et du
sexe, si possible. Elle a pour vocation d’inculquer des connaissances et de façonner des compétences, des valeurs et des attitudes afin
de transformer les normes établies autour du genre, et d’autonomiser les individus afin qu’ils défendent l’égalité des genres et
s’opposent à toute forme de violence.
CHAPITRE V : LE DEVELOPPEMENT DURABLE
I. CADRAGE GENERAL
Activités :
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III.
PRINCIPES DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable se propose de mettre en cohérence les aspects sociaux, environnementaux,
économiques et culturels du développement, avec comme principe transversal la démocratie et la
participation des acteurs. Il renvoie à des enjeux sociétaux et politiques essentiels : débattre, élaborer
démocratiquement et mettre en oeuvre un nouveau modèle de développement et donc de société.
En général, les principes du développement durable sont :
1. Les êtres humains ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature.
2. Le développement d’aujourd’hui ne doit pas compromettre la satisfaction des besoins relatifs au
développement et à l’environnement des générations présentes et futures
3. Les États ont le droit souverain d’exploiter leurs propres ressources, mais sans causer de dommages
environnementaux au-delà de leurs frontières.
4. Les États doivent développer une législation internationale concernant l’indemnisation en cas de
dommages causés dans des zones situées en dehors de leur juridiction par des activités menées sous leur
autorité
5. Les États doivent appliquer le principe de précaution pour protéger l’environnement. En cas de risques
graves ou irréversibles, l’incertitude scientifique ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard
l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement.
6. Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante
du processus de développement et ne peut être considérée isolé ment. L’élimination de la pauvreté et la
réduction des différences de niveau de vie dans les différentes parties du monde sont des conditions
essentielles du développement durable et de la satisfaction des besoins de la majorité de la population.
7. Les États doivent coopérer en vue de conserver, de protéger et rétablir la santé et l’intégrité de
l’écosystème terrestre. Les pays développés admettent la responsabilité qui leur incombe dans l’effort
international en vue du développement durable, compte tenu des pressions que leurs sociétés exercent sur
l’environnement mondial et des techniques et des ressources financières dont ils disposent.
8. Les États devraient réduire et éliminer les modes de production et de consommation non viables et
promouvoir des politiques démographiques appropriées.
9. La meilleure façon de traiter les questions d’environnement est d’assurer la participation de tous les
citoyens concernés. Les États doivent encourager la sensibilisation et la participation du public en
diffusant largement à son intention des informations sur l’environnement.
10. Les États doivent promulguer des mesures législatives efficaces en matière d’environnement et
adopter une législation nationale concernant les droits et recours des victimes de la pollution et autres
dommages causés à l’environnement. Lorsqu’ils en ont le pouvoir, les États doivent évaluer les graves
conséquences que risquent d’avoir pour l’environnement les activités proposées
11. Les États devraient coopérer pour promouvoir un système économique international ouvert propre à
favoriser la croissance économique et un développement durable dans tous les pays. Les politiques
environnementales ne devraient pas servir de prétexte pour faire obstacle au commerce international.
12. Le pollueur doit, en principe, supporter le coût de la pollution.
13. Les États doivent se notifier mutuellement toute catastrophe naturelle ou toute activité susceptible
d’avoir des effets transfrontières nocifs.
14. Le développement durable exige une meilleure compréhension scientifique des problèmes. Les États
devraient partager leurs connaissances et les technologies novatrices pour réaliser l’objectif de durabilité.
15. La pleine participation des femmes est essentielle au développement durable. La créativité, les idéaux
et le courage de la jeunesse ainsi que les connaissances des populations autochtones sont également
précieux. Les États devraient reconnaître l’identité, la culture et les intérêts de ces peuples.
16. La guerre exerce une action intrinsèquement destructrice sur le développement durable. Les États
doivent donc respecter le droit international relatif à la protection de l’environnement en temps de conflit
armé, et participer à son développement.
17. La paix, le développement et la protection de l’environnement sont interdépendants et indissociables.