Audit Et Controle de Gestion
Audit Et Controle de Gestion
Audit Et Controle de Gestion
Les objectifs principaux des auditeurs internes sont donc, dans le cadre
de la révision périodique de vérifier si les procédures en place
comportent les sécurités suffisantes, si les infos sont sincères, les
opérations régulières, les organisations efficaces, les structures claires et
actuelles).
L’audit interne est ainsi un service autonome de l’E/se rattaché
directement à la direction générale pour garder son objectivité. Ce
service est chargé d’évaluer les performances de toutes les fonctions de
l’E/se.
L’Audit Opérationnel : dans leur ouvrage ‘’Pratique de l’Audit
opérationnel ‘’ PAUL LAURENT et PAUL TCHERKAWSKY définissent l’audit
opérationnel comme suit :
- D’établir les possibilités d’amélioration du fonctionnement et de
l’utilisation des moyens à partir d’un diagnostic initial autour duquel le
plus large consensus est obtenu ;
- De créer au sein de l’E/se une dynamique de progrès selon les axes
d’amélioration arrêté. L’audit opérationnel n’est pas l’audit des activités
opérationnelles au sens où les activités opérationnelles s’opposent aux
activités fonctionnelles de l’organisation. Il n’est pas d’avantage l’audit
d’une fonction opérationnelle particulière de l’E/se ; de tels audits,
disent spécialisés, portent par exemple sur les domaines suivants :
marketing, informatique, ressources humaines, production, contrôle de
nk
- gestion …
L’audit opérationnel est une forme d’audit globale d’une organisation.
Mais il peut être restreint à l’une des entités composants l’organisation,
telle qu’une direction d’un grand ministère ou bien une division d’une
grande E/se.
Pour déterminer ces relations on peut utiliser deux critères :
. L’objectif poursuivi par l’audit ;
. La position de l’auditeur par rapport à l’organisation auditée.
AUDIT INTERNE/OPERATIONNEL
On retrouve les objectifs de l’audit interne dans ceux de l’audit
opérationnel. L’un et l’autre ont un champ d’application qui peut
s’étendre à des multiples fonctions de l’organisation. L’un et l’autre en
poursuivent la performance. Il n’en reste pas en moins que la notion
l’audit opérationnel est plus large que l’audit interne. Dans le sens de
l’audit opérationnel peut s’étendre à la direction générale. Dans ce cas
l’auditeur doit être obligatoirement externe.
AUDIT INTERNE/FINANCIER
Ils diffèrent :
. Au niveau des objectifs ; l’audit financier à un objectif spécifique que
n’a pas l’auditeur interne : la certification des comptes vis-à-vis des tiers.
Toutes fois, l’auditeur interne peut s’assurer, pour la direction
uniquement, de la qualité du fonctionnement comptable et des
documents émis.
. Au niveau de la production, l’un est salarié de l’E/se (l’auditeur interne)
et l’autre doit être externe (l’auditeur financier).
Comparaison des principaux types d’Audit
La mission d’audit financier est d’émettre une opinion, une régularité et
la sincérité des comptes. Sans doute cette définition permet-elle de
comprendre le sens de l’action qui est amené ; elle reste malgré tout
insuffisante pour en déterminé le contenu. Il parait donc nécessaire de
lui apporter quelques précisions en énumérant les questions essentielles
auxquelles l’auditeur doit rendre compte avant de se prononcer.
Sept 7 questions expriment les préoccupations de l’auditeur :
1- Toutes les opérations de l’E/se devraient être comptabilisées, ont
elles fait l’Object d’un enregistrement dans un compte ?
2- Tous les enregistrements portés dans les comptes sont-ils la
traduction d’une opération réelle ?
3- Toutes les opérations enregistrées durant l’exercice concernent-elles
la période écoulée et elle seule ? Inversement, les opérations
concernant cette période ne sont-elles pas enregistrées dans un autre
exercice ?
4- Tous les soldes apparaissent au bilan ? Représentent-ils des éléments
d’actif ou de passif existant réellement ?
5- Ces éléments d’actif ou de passif sont-ils évalués à leur juste valeur ?
6- Les documents financiers sont-ils présentés correctement ?
7- Les documents financiers ont-ils des infos complémentaires qui sont
éventuellement nécessaire?
A ces 7 questions correspondent 7 propositions qui, lorsqu’elles sont
vérifiées permettent de penser que les comptes sont sincères et
réguliers.
Ces différentes propositions seront présentées en distinguant :
. Celles qui sont relatives aux enregistrements ;
La proposition d’exhaustivité des enregistrements : elle est vérifiée si et
seulement si toutes les opérations sont enregistrées sans aucune
omission.
La proposition de réalité des enregistrements : elle est vérifiée quand
tous les enregistrements traduisent correctement les opérations réelles.
La notion de réalité concerne à la fois l’opération et sa comptabilisation.
La proposition des coupures des enregistrements : elle traduit l’un des
principes fondamentaux de la comptabilité générale à savoir la
séparation des exercices : une opération doit affecter les résultats que
l’exercice au cours duquel elle a effectivement eu lieu. En d’autres
termes les produits et les charges ne doivent être comptabilisés que dans
les comptes de l’exercice qui les concernes.
La proposition d’évaluation des soldes : elle est vérifiée à partir du
moment où les éléments d’actif ou de passif qui les concernes sont
correctement évalués. Même si les propositions relatives aux soldes et
au enregistrement sont vérifiées, les états financiers peuvent donner une
image biaisée de la réalité. Ce sera le cas :
- Si les comptes sont mal présentés ;
- Si les documents financiers ne sont pas accompagnés des infos
complémentaires qui sont éventuellement nécessaire ;
- D’une mauvaise classification des comptes qui peut porter atteinte à la
sincérité des documents financiers ;
- D’un regroupement abusif de plusieurs comptes.
Le contrôle de la présentation consiste essentiellement à vérifier que les
comptes sont correctement classés et ils présentent un degré de détails
suffisant.
La proposition d’informations complémentaires aux documents
financiers : les documents comptables et financiers doivent être
accompagnés des infos complémentaires pour donner toutes les
explications nécessaires sur les établissements. En guinée, le code
général de normalisation comptable prévoit parmi les états de ces thèses
à présenter chaque année par les E/ses un état d’info complémentaire.
Cet état peut donner par exemple de l’info sur :
- la méthode d’évaluation des stocks utilisée par l’E/se ;
- les changements de méthode de comptabilisation.
L’ensemble des travaux effectués par l’auditeur financiers a pour objectif
premier de limiter le risque, d’émettre une opinion erronée sur les
comptes soumis à la certification, dans la limite des outils importants de
l’E/se.
Pour des raisons d’efficacité, l’auditeur financier à intérêt à orienter ses
travaux sur les aspects les plus sensibles de l’E/se et par cela identifier les
zones de risque.
Ce risque correspond à la possibilité pour l’auditeur de formuler une
opinion inappropriée eu regard aux circonstances par exemple formuler
une opinion sans réserve alors que les composants présentent une
anomalie significative.
Le risque d’audit peut être analyser en trois composantes :
Le risque de l’E/se ;
Le risque de contrôle ;
Le risque de non détection.
-le risque lié à l’activité, telle que la taille de l’E/se, le marché, les
produits de l’E/se, l’organisation, le management, l’aspect juridique et
fiscale …
-les risques liés au système d’informations c’est-à-dire le système
comptable, le système informatique, le système de gestion commercial,
de production, de personnel.
-les risques liés aux éléments financiers, c’est-à-dire les risques liés à
l’importance et aux variations de poste de compte.
RISQUE LIE AU CONTROLE (PAR L’E/SE) :
Il est le risque que le système de contrôle interne n’assure pas la
prévention ou la correction des erreurs. Ce risque lié au contrôle doit
être évalué dans la phase de l’appréciation du contrôle interne. Une
bonne connaissance du contrôle interne de l’E/se permet à l’auditeur :
D’identifier les types d’erreurs possibles par les lacunes du système ;
De mesurer le risque de surveillance des erreurs.
RISQUE LIE A LA NON DETECTION (PAR L’AUDITEUR) :
Il peut être défini comme le risque les procédures mises en œuvre par
l’auditeur ne lui permettent pas d’identifier d’autres erreurs
significatives. Ce risque est lié à l’importance du programme de contrôle
et
les comptes annuels misent en place par l’auditeur.
RELATION ENTRE LES COMPOSANTES DU RISQUE D’AUDIT : l’ensemble
de la démarche d’audit peut se mesurer par cette équation :
LA NORME DE COMPETENCE
Les qualifications requises pour être un commissaire aux comptes sont
définies par les textes. En outre, le commissaire aux comptes complète
régulièrement et met à jours ses connaissance
s. Il s’assure également que ses collaborateurs ont une compétence
appropriée à la nature et à la complexité des travaux à réaliser.
LA NORME DE LA QUALITE DU TRAVAIL
L’auditeur exerce ses fonctions avec conscience professionnelle et avec
la diligence permettant à ses travaux d’atteindre un degré de qualité
suffisant compatible avec son éthique et ses responsabilités. Il doit
s’assurer que ses collaborateurs respectent les mêmes critères de qualité
dans l’exécution des travaux qui leur sont délégués.
LA NORME DE SECRET PROFESSIONNEL
L’auditeur ou le commissaire aux comptes (CAC) est astreint au secret
professionnel pour les faits, actes et renseignements dont il a pu avoir
connaissance à raison de ses fonctions. Il est tenu de respecter le
caractère confidentiel des infos recueillies qui ne doivent être divulguées
à aucun tiers sans y être autorisation ou obligation légale ou
professionnelle de le faire il s’assure également que ses collaborateurs
sont conscients des règles concernant le secret professionnel et les
respectent.
L’éthique de la profession et les normes générales d’audit financier
peuvent être schématisées ainsi :
ETHIQUE PROFESSIONNELLE
Incompatibilité légales Règles
professionnelles
Situation susceptibles de compromettre l’indépendance
Norme n°12-
Indépendances commentaires 2 Norme n°12-
à4 Indépendance commentaires
5à9
NORMES DE COMPORTEMENT PROFESSIONNEL
INDEPENDANCE DU CAC
ETRE ET PARAITRE
L’indépendance s’apprécie à la fois par rapport à un comportement et à
un état d’esprit
Normes de comportement professionnel
(1) Non substantielle / Symbolique
Normes de comportement professionnel
COMPETENCE
Le CAC consacre au moins 40 H par an à sa formation permanente
(Norme n° 11- commentaire 5)
En dehors des heures consacrées à la documentation professionnelle
Norme de comportement professionnel.
QUALITE DU TRAVAIL
Norme n° 13
Normes de comportement professionnel
Le commissaire aux comptes et ses collaborateurs sont tenus au secret
professionnel pour les infos obtenues dans l’exercice de leurs fonctions
ART. 177- LOI du 17 octobre 1996
Attention aux conversations dans les lieux publics et à la protection des
dossiers
Orientation et planification de la mission
Le commissaire aux comptes ou l’auditeur doit avoir une connaissance
globale de l’E/se lui permettant d’orienter sa mission et d’appréhender
les domaines et les systèmes significatifs.
Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant avoir une
incidence significative sur les comptes et conditionne ainsi la
programmation initiale des contrôles et la planification ultérieure de la
mission qui conduisent à :
. Déterminer la nature et l’étendue des contrôles, eu regard au seuil de
signification ;
. Organiser l’exécution de la mission afin d’atteindre l’objectif de
certification de la façon la plus rationnelle possible, avec le maximum
d’efficacité et en respectant les délais prescrits.
TRAVAUX DIRIGES 1
Le 31 mars N, la balance des établissements de N’Diaye se présente comme
suit (balance à compléter)
- Capital personnel crédité de 10.000
- Matériel et Mobilier 7.500.000
- Fournisseur situation initial 150.000 règlement 100.000
- Nos clients nous devaient 400.000 il en ont réglé 250.000
- La banque avec une situation initiale de 11 000 000. Nous avons émis le
chèque de 7 600 000.
- Caisse nous avions préalablement 10.250.000 pour un décaissement de
8.000.000 à la fin de moi
TRAVAUX DIRIGES N° 2
Monsieur Sow homme d’affaire se rend chez son banquier pour des infos
qu’il a reçu vis-à-vis d’un placement qu’il a fait à KOLOBANK.
Son banquier lui donne un document dument signé sur le papier en tête
de la KOLOBANK, ce document se présente comme suit :
- Placement Mr Sow 12.000.000 $
- Date de Placement le 14/04/2019 (matin)
- Fin du placement 05/11/2019 (soir)
- Taux de placement 4,5%
- L’intérêt généré sera 215.000$ selon les calculs du banquier
- Montant du au 09/11/2019 sera 12. 215.000$ qui est très intéressant
pour le client selon le banquier.
TAF :
Monsieur Sow très anxieux vous consulte en tant qu’Auditeur - Conseil
de bien vouloir l’éclairer par rapport à cette situation.
LE RAPPORT D’AUDIT
Il comporte :
. Un paragraphe d’intro qui situe la mission, précise l’origine de la
nomination, le nom de l’E/se, l’exercice concerné. Le rapport présente deux
parties de la mission :
L’opinion sur les comptes annuels qui comprend un paragraphe sur
l’étendue de la mission faisant référence aux normes de la profession et le
paragraphe de l’opinion proprement dite ;
. La décision du commissaire aux comptes peut s’exprimer selon les
modalités suivantes :. Certification avec réserves : désaccord sur
l’application des principes comptables (actu appelé conventions et
postulats), limitation à l’étendue des travaux, incertitude ;
. Refus de certification en raison d’irrégularité comptable (opinion
défavorable ou de limitation ou d’incertitude (impossibilité d’exprimer une
opinion.
Nous reproduisons ci-après un modèle de certification des comptes sans
réserves :
En exécution de la mission qui m’a été confiée par votre assemblé, je vous
présente mon rapport sur : le contrôle des comptes annuels de la société …
Tels qu’ils sont annexés au présent rapport ;
Les vérifications et infos spécifique prévu par la loi.
OPINION SUR LES COMPTES
J’ai procédé au contrôle des comptes annuels en effectuant les diligences
que j’ai estimé nécessaire selon les normes de la profession.
Je certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la
situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
VERIFICATION ET INFO SPECIFIQUE
Je n’ai pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec
les comptes annuels des infos basées sur le rapport de gestion du conseil
d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la
situation financière et l
es comptes annuels.
Les normes d’audit peuvent être schématisé comme suit :
Phase préliminaire qui est particulièrement importante dans le cadre d’une
nouvelle émission ou l’émission ultérieure elle devra être actualisée afin de
prendre en compte l’évolution de l’entité.
Schéma de la phase préliminaire
DIAGNOSTIC
D’AUDIT
PRISE DE
CONNAISSANCE
GENERALE