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EMMANUELBURY
Maître de conférences à l'université de Reims

LE
CLASSICISME
L'avènement
du modèle
littéraire
français
1660-1680

NATHAN
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Dumême auteur
En collaboration :
Littératurefrançaise du XVIIsiècle, Paris, PUF, 1992.
Àparaître :
Auxorigines du classicisme : le Lucien de Perrot d'Ablancourt, Paris,
éditions Klincksieck.

Conception decouverture :NoémiAdda


Conception graphique intérieure :AgenceMedia

©Éditions Nathan, Paris, 1993.


ISBN209190566-6
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INTRODUCTION:
LANOTIONDECLASSICISME
ETLALITTÉRATUREFRANÇAISE
La notion de classicisme s'impose dans le discours critique pour définir
les années les plus fécondes de la littérature et des arts du XVI siècle fran-
çais. Devenue une évidence, cette notion masque en fait une longue
histoire, qui appartient autant à l'histoire des formes et des genres qu'à
l'histoire des idées ou des mentalités. En soi, jamais la génération des
années 1660-1685, que nous reconnaissons comme «classique », ne s'est
sentie oudéfinie commetelle ; elle n'a mêmepas eu à rédiger de «mani-
feste »comme tant d'autres écoles littéraires qui l'ont précédée ou suivie.
Cela n'empêche pas la réalité d'une concentration et d'une floraison peu
communes de chefs-d'œuvre mais, paradoxalement, ce n'est pas la notion
de classicisme qui l'explique. Celle-ci ne fait que décrire ou dénommer
une époque, dont l'histoire écrite peu à peu par des générations de cri-
tiques a fait un moment classique, comme étant l'apogée indépassable
(par définition) de tout ce qu'une littérature et l'esprit d'une nation
pouvaient apporter au patrimoine universel.
Le but de cet ouvrage est de proposer une présentation d'ensemble de
la période à partir des données de l'histoire littéraire propre du XVII
siècle, telle que la critique récente l'a retracée. On y retrouvera l'analyse
de chefs-d'œuvre célèbres, mais ceux-ci seront éclairés à la lumière des
doctrines et des convictions qui les ont portés à l'époque. Il est bien sûr
artificiel de croire que l'épaisseur des interprétations qui nous séparent
d'une saisie directe et « naïve » de cette littérature puisse être niée :
l'histoire elle-même a construit l'objet qui nous intéresse ici, et fût-elle
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truffée de contresens, il faut toujours se dire que l'histoire de la vérité est


avant tout faite de l'histoire des erreurs successives. Le sens qu'a eu le
classicisme pour Musset ou Stendhal peut nous sembler erroné, mais il a
été fécond pour la création d'œuvres majeures; c'est donc avec cette
conviction initiale, et la prudence qu'elle implique, qu'il faut lire les pages
qui suivent.
1. L'invention de l'idée de «classicisme »
Le mot n'apparaît que tardivement dans la critique, et il a été long à
s'imposer. Il se rapporte essentiellement aux auteurs de l'Antiquité, à la
fois au sens où ils sont étudiés dans les classes et où ils sont les meilleurs,
c'est-à-dire ceux qu'il faut imiter. La grandeur du terme a fait longtemps
reculer la critique pour désigner les auteurs français du XVII siècle :
c'était leur donner une lourde charge àporter. Voltaire se réjouit, en 1761,
de voir étudier les «auteurs classiques »de la littérature duGrand Siècle,
mais cet emploi semble encore métaphorique, par référence aux auteurs
de l'Antiquité classique. Ledictionnaire de Littré (1872) considère encore
le mot «classicisme »comme unnéologisme, le définissant comme suit :
«Système des partisans exclusifs des écrivains de l'antiquité, ou des écri-
vains classiques du XVIIsiècle ». Le terme mêmede «partisans »reflète
bien la réalité : le mot est pris dans l'acception polémique que lui a
donnée la période romantique, lorsqu'il s'est agi de définir les esthétiques
qui s'opposaient dans les querelles littéraires et artistiques. Nous verrons
que ce caractère polémique n'aurait pas déplu aux théoriciens du XVI
siècle, qui ont élaboré leur doctrine au fil des querelles et des débats
(parfois fort virulents).
L'idée de la grandeur d'une littérature nationale aété formulée très tôt,
dès la Querelle des Anciens et des Modernes, notamment par Charles
Perrault, dans sonParallèle desAncienset desModernes (1688-1697). Le
schémahistoriographique aété entout cas clairement exposépar Voltaire,
dans le Siècle de LouisXIV(1751), qui note le «dégoût »qu'a provoqué
la multitude de chefs-d'œuvre : «Le siècle de Louis XIV, écrit Voltaire, a
donc en tout la destinée des siècles de Léon X, d'Auguste, d'Alexandre ».
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Du Marsais, dans l'Encyclopédie, entérinera le sens de l'adjectif « clas-


sique » pour désigner les « bons auteurs du siècle de Louis XIV ».
Marmontel, dans son Essai sur le goût (1786), considère que cette époque
aété le «siècle dugoût », «ungoût plus délicat, plus fin, plus éclairé que
celui de Rome et d'Athènes ». Ses Éléments de littérature (1787) font la
synthèse, après coup, de la doctrine classique, lui donnant une unité
qu'elle est loin d'avoir eue à l'époque même où s'écrivaient les chefs-
d'œuvre dont elle rend compte.
2. Sa fortune dans les tourmentes du XIXesiècle
L'essor de la notion de « classicisme » est surtout dû à la place qu'elle
prend dans les débats autour du romantisme : le classicisme est alors
rejeté par les tenants d'un nouveau goût, ou considéré comme une valeur
indépassable par ceux qui refusent l'esthétique moderne. L'opposition fut
formulée par Goethe (« je nomme classique le genre sain et romantique le
genre malade »), mais l'analyse la plus fine se trouve sans doute dans les
pages fameuses de Stendhal sur le « romanticisme » dans Racine et
Shakespeare (1823). Selon lui, le romanticisme est « l'art de présenter
aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes
et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir
possible ». Le classicisme, au contraire, est ce qui « leur présente la litté-
rature qui donnait le plus grand plaisir à leurs arrière-grands-pères ». Àce
titre, pour Stendhal, Racine était romantique, car il a su plaire au public
de 1670, de même que Shakespeare a su plaire aux Anglais de 1590. Ce
qui est absurde (et classique), c'est de vouloir reproduire en 1823 « les
caractères et les formes qui plaisaient en 1670 ».
Sainte-Beuve est en fait le premier historien de la notion, dans un
article fameux intitulé « Qu'est-ce qu'un classique ? » (1850). Il veut
« élargir l'esprit » du mot classique qui, selon lui, a été trop restreint par
les querelles du XIXsiècle, et il propose cette définition :
Un vrai classique, commej'aimerais à l'entendre définir, c'est un auteur qui a
enrichi l'esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait
faire un pas de plus, qui a découvert quelque vérité morale non équivoque, ou
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ressaisi quelque passion éternelle dans ce cœur où tout semblait connu et


exploré; qui a rendu sa pensée, son observation ou son invention, sous une
forme n'importe laquelle, mais large et grande, fine et sensée, saine et belle en
soi; qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le
monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément
contemporain detous les âges.
Cela risque bien sûr d'effacer toute la particularité du classicisme fran-
çais, dans la mesure où la définition prétend à l'universalité de toutes les
littératures et ne vise plus à rendre compte d'une époque historique
précise. Le retour à une vision plus centrée s'effectuera dans la seconde
moitié du siècle, lorsque l'érudition et la philologie auront su remettre à
jour les aspects les plus divers du XVII siècle : on publie alors les
« Grands Écrivains de la France », de même qu'on édite nombre de
mémoires ou de correspondances, ainsi que beaucoup de textes un peu
curieux, comme les romantiques eux-mêmes avaient appris à les goûter
(voir Les Grotesques de Théophile Gautier, 1834-1844).
D'autre part, les conceptions historiques du temps donnent à l'apogée
classique une place sans égale dans la représentation historique de la litté-
rature nationale : Hippolyte Taine, dans Les Origines de la France
contemporaine (1876), conçoit l'esprit classique comme un état d'équi-
libre fixe lié à la réalité politique de la monarchie absolue, avec une
tendance au rétrécissement et à l'assèchement qui se marque du XVII au
XVIII siècle. Il y perçoit une esthétique de l'abstraction et de la généralité
qui empêche la véritable expression poétique des profondeurs et de l'indi-
vidualité. Selon cette conception, seuls de forts tempéraments comme
ceux de Corneille, Racine, La Fontaine ou Molière peuvent parvenir à
s'affirmer, les autres tournent à l'académisme stérile ; l'image du classi-
cisme rejoint une nouvelle fois celle d'un panthéon très sélectif de grands
hommes et de grandes œuvres.

3. Le classicisme selon l'histoire littéraire de la IIIe république


C'est dans ce cadre qu'il faut comprendre la force que la notion va acqué-
rir dans l'histoire littéraire, de 1880 aux années 30. La littérature française
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enseignée dans l'école républicaine et laïque veut fonder un esprit et une


nation : les classiques font désormais partie d'un patrimoine, au même
titre que l'histoire des Gaulois ou de Charlemagne, de Jeanne d'Arc ou
de Louis XI'. Deux noms incarnent cette conception : Ferdinand Brune-
tière (1849-1906) et Gustave Lanson (1857-1934). Lepremier est l'auteur
d'une Histoire de la Littérature française classique (1904), où il tente
d'appliquer à la littérature les théories évolutionnistes des sciences natu-
relles (Darwin). Ses critères du classicisme sont l'équilibre des facultés
mises en œuvre (intelligence et sensibilité), la perfection de la langue,
l'indépendance nationale, la perfection du genre pratiqué, enfin la
grandeur des intérêts, qui seule atteint à l'universel. Cette combinatoire
délicate le conduit à affirmer que le classicisme ne pouvait se réaliser
qu'au XVI siècle, pour se défaire - évolution oblige - dès le siècle suivant.
Gustave Lanson fut avant tout un très grand philologue : historien
rigoureux et savant, il a voulu faire l'histoire objective et érudite de la
littérature française —à la façon dont la philologie allemande faisait alors
celle des littératures antiques et médiévales. Son œuvre ne saurait se
réduire à l'aspect caricatural que lui donneront ses détracteurs par la suite,
car elle a apporté beaucoup à notre connaissance du XVII siècle. Son
Histoire de la Littérature française (1894) offre un panorama remar-
quable du classicisme, vers lequel toute la littérature française semble
orientée : le règne de Henri IVest présenté commeune «transition vers la
littérature classique » et les premières générations du XVII siècle sont
présentées comme les «ouvriers du classicisme »qui assurent «la prépa-
ration des chefs-d'œuvre »ou bien comme des «attardés et égarés ». La
confusion cesse enfin avec les chefs-d'œuvre de Pascal, de Corneille (la
première génération de classiques), puis ceux de Molière, la Fontaine et
Racine, sans négliger Boileau et les mondains (La Rochefoucauld, Retz,
Sévigné). Les dernières années du siècle, à partir de la querelle des
Anciens et des Modernes (1687), sont considérées comme « la fin de
l'âge classique », dominé par LaBruyère et Fénelon. En 1927, René Bray
complète notre connaissance du classicisme par une étude approfondie
1. cf. Antoine Compagnon, La Troisième République des Lettres.
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des textes théoriques (et de leurs sources) dans sa Formation de la


doctrine classique, qui demeure une somme inégalée et très utile,
marquant pour ainsi dire l'aboutissement intelligent et mûri des perspec-
tives lansoniennes.

4. La redécouverte du classicisme français


Cette littérature comprise par l'analyse quasiment exclusive des chefs-
d'œuvre avait pris un caractère d'évidence que plusieurs grands critiques
du XX siècle ont voulu reconsidérer. Daniel Mornet fut l'initiateur de
cette redécouverte, en proposant l'étude des « aspects inconnus » de la
littérature classique (Histoire de la littérature française classique, 1660-
1700, ses caractères véritables, ses aspects inconnus, 1940). Refusant
l'« harmonieuse simplicité » qu'un Brunetière ou un Faguet avaient
donnée à la littérature du temps de Louis XIV, Mornet, sans renier l'héri-
tage lansonien, allait explorer la production littéraire dans son ensemble,
attirant ainsi l'attention sur les œuvres moins connues, mais qui font la
diversité et la richesse du moment classique. Il rappelle l'importance de la
préciosité dans la conception d'ensemble de la littérature, il insiste sur
l'absence d'une « école de 1660 » qui aurait sciemment fondé le classi-
cisme : en un mot, il offre une vision nuancée et complexe de cette
période de notre littérature, vision qui a préparé les meilleures recherches
contemporaines. Dans le même ordre d'idées, l'ouvrage d'Henri Peyre
(Qu'est-ce que le classicisme ?, 1933, réédité ensuite à New-York sous le
titre de Le Classicisme français, en 1942) a fait le point sur la notion de
classicisme, avec une bibliographie constamment remise à jour (Nizet,
1965).
Après guerre, l'application de la notion de « baroque » à la première
partie du siècle (Jean Rousset, La Littérature de l'âge baroque en France,
1953) a contraint la critique à poursuivre cet effort d'analyse et de nuance
pour mieux définir le classicisme. C'est de l'étranger que viendront les
affirmations les plus neuves : l'italien Luigi Foscolo Benedetto fait le
point en 1947 sur « la légende du classicisme français », en insistant sur
les rapports étroits qui unissaient alors la littérature et la morale et qui
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étaient exprimés par la notion centrale d'« honnête homme ». En 1950,


c'est E.B.O. Borgherhoff (The Freedom of French Classicism) qui met
l'accent sur la liberté du classicisme français : il montre que celui-ci
repose autant sur les règles que sur l'idée de grâce, de finesse, et sur le
fameux « je ne sais quoi » qui échappe à l'expression claire et rationnelle.
De plus, Borgherhoff a rappelé l'importance du sublime, nuançant tout ce
qui avait été dit sur la logique, la raison et les règles qui auraient seules
dominé l'esthétique classique. Jules Brody confirmera ces intuitions dans
sa thèse magistrale sur Boileau et Longin (1958), qu'il complétera par la
suite avec une réflexion très dense sur le platonisme des classiques, cher-
chant par là à restituer les bases métaphysiques de la doctrine pour en
expliquer la complexité et les contradictions apparentes (esprit géomé-
trique et esprit de finesse y ont également leur mot à dire).
5. Positions actuelles de la recherche
Les travaux des trois dernières décennies ont suivi ce courant. À partir de
la magistrale Histoire de la littérature française au XVII siècle d'Antoine
Adam (5 tomes, 1949-1956), qui fait un point utile sur l'érudition et la
connaissance des faits depuis Lanson et Mornet, il faut citer la synthèse
de Pierre Clarac, par ailleurs auteur de monographies sur les grands
auteurs (un peu datée sur Boileau, demeurée indispensable sur La
Fontaine) : L'Âge classique (1660-1680), dans la Littérature française
parue chez Arthaud en 1969. Mais l'orientation actuelle privilégie
d'autres aspects, qui ne sont pas toujours affirmés dans ces synthèses. En
1969, la Revue d'Histoire Littéraire de la France a consacré un numéro
spécial à la « Littérature sous Louis xiv » ; on y trouve un article fonda-
teur de Jean Lafond sur « la beauté et la grâce » qui fait ressortir claire-
ment certains traits néoplatoniciens de la doctrine classique, dans la lignée
des travaux de Jules Brody.
Roger Zuber a ouvert une voie importante en étudiant le continent
méconnu des traductions, montrant que ces « Belles Infidèles » sont aux
origines du goût et de l'esthétique classiques, dans l'orbe de l'Académie
française et des leçons de Guez de Balzac. Il a poursuivi ce travail dans de
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nombreux articles et surtout dans un chapitre majeur de l' Histoire litté-


raire de la France intitulé « Littérature et classicisme » qui reste, à ce
jour, la meilleure synthèse sur les conceptions actuelles du classicisme. Il
avait déjà contribué à dépoussiérer les idées reçues sur Boileau en 1973,
en collaboration avec un autre grand spécialiste de l'esthétique classique,
Bernard Beugnot. Les grands acquis en sont confirmés par son Classi-
cisme (1660-1680), qui intègre brillamment l'état de la recherche entre
1975 et 1984, alors même qu'elle est en pleine évolution.
En 1977, paraissent en effet les Actes d'un colloque qui témoignent
aussi de ce renouvellement en profondeur, Critique et création littéraires
en France au XVII siècle : s'y retrouvent les principaux pionniers de la
recherche contemporaine sur le dix-septième siècle. Marc Fumaroli
notamment, l'organisateur de ce colloque, fera paraître en 1980 sa somme
magistrale sur l'Âge de l'éloquence, qui, bien que portant sur la période
antérieure (il s'arrête « au seuil de l'époque classique »), remet en lumière
l'un des fondements essentiels de l'esthétique et de la création littéraires
de l'Antiquité aux temps modernes : la rhétorique. La floraison de travaux
réellement nouveaux sur la pensée classique (Tocanne, 1978), sur la
conception de la critique (Jehasse, 1976), sur l'anthropologie (Van Delft,
1982) confirme la vigueur de la recherche actuelle sur la littérature du
Grand Siècle.
Notre ouvrage vise à servir d'introduction, tant à l'esprit de cette
recherche, qu'à l'étude de l'objet sur lequel elle porte. Il est volontaire-
ment centré sur les années 1660-1680, et l'attention est plus particulière-
ment portée sur les grands écrivains (chapitres 2 et 3), mais nous avons eu
la volonté de montrer ce qui a fondé l'esthétique de ce « moment clas-
sique » (chapitre 1), ainsi que la réelle diversité de la production littéraire,
sans négliger un rapide aperçu sur ce que signifie le classicisme pour les
autres arts et le sens qu'il peut prendre dans les pays étrangers (chapitre 4).
Pour ouvrir à d'autres lectures, nous proposons enfin une bibliographie
sélective et commentée, classée selon l'ordre des chapitres.
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En 128 pages, cette collection, conçue en priorité


pour les étudiants du premier cycle universitaire,
propose des manuels de synthèse des connais-
sances et une gamme d'ouvrages de référence, de
méthodologie, d'entraînement.

Moment exceptionnel de la littérature fran-


çaise, le classicisme s'appuie sur la tradition
la plus ancienne pour fonder à son tour un
modèle esthétique et littéraire. La concen-
tration des chefs-d'œuvre incontestables, liée
à un éclat exceptionnel de la civilisation fran-
çaise au XVIIe siècle, a conduit tantôt à
une révérence extrême, tantôt à un réflexe
de rejet.
Cet ouvrage se propose, à partir des travaux
récents des meilleurs spécialistes, d'étudier
cette période dans sa fécondité et sa richesse.
Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès
par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement
sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012
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