Lecture Linéaire 2 Rimbaud
Lecture Linéaire 2 Rimbaud
Lecture Linéaire 2 Rimbaud
Problématique : En quoi ce poème, en jouant sur des contrastes, est-il un cri de révolte et de
défense des enfants
Mvt 1:Contraste saisissant entre les enfants affamés et transis dans le froid et le boulangerie(v1à15)
Mvt 2: expression du pathétique dans ce poème engagé(v 16à 36)
Noirs dans la neige et dans la brume, Ouverture poème:jeu de lumière:contraste entre le noire et la neige
Au grand soupirail qui s’allume, Soupirail(sombre) : « s’allume » action qui s’y passe
Leurs culs en rond Couleur noir : imagination d’une meute d’animaux+groupe caractérisé voc familier «cul rond»
A genoux, cinq petits, -misère-!Sujet retardé:non animal mais humain/ Mot 1/2 syllabes:rythme haché:horreur
situation+exclamation « -misére- ! »:incise de tiret:accentue jugement du poète
Regardent le boulanger faire Attitude passive des enfants : verbe de perception « regardent », « écoutent », «
voient » : contraste avec l’activité du boulanger
Le lourd pain blond…enjambement :qui fait ressortir verbe «faire»:mise en valeur de la production du boulanger
Fruit de cette action valorisé : adj épithètes mélioratif « lourd », « blond »
Ils voient le fort bras blanc qui tourne allitération en B:représente la rondeur et la gourmandise
La pâte grise, et qui l’enfourne
Dans un trou clair Fascination des enfants par les couleurs : « blond », « blanche », « grise »
Ils écoutent le bon pain cuire.Contraste saisissant : enfant dans le froid,extérieur et boulanger chaud à l’intérieur
Le boulanger au gras sourire Sonorité gutturales : associant le boulanger à un ogre
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge Auteur joue avec les sonorités que l’on trouve dans « boulanger »:restitue la
Au souffle du soupirail rouge fascination des enfants pour ce monde qu’il ne peuvent pas accéder.
Chaud comme un sein.Comparaison : confirme l’attirance des petits tout en soulignant leurs jeunes âges.
Quand, sous les poutres enfumées 2 proposition subordonnées : espace hors du temps et rempli d’odeur
Chantent les croûtes parfuméespersonnification pain qui chante : scène merveilleuse, spectacle dont les enfants
n’ont pas accés
Et les grillons,
Quand ce trou chaud soufflel a vie ;
Ils ont leur âme si ravie innocence enfants:jugement de sympathie
Ss leurs haillons,contraste intérieur gourmand et extérieur misère:complément circonstancielles«ss leurs haillons»
Ils se ressentent si bien vivre, complément circ conséquences comme si la description ne pouvait pas s’arrêter
Les pauvres petits pleins de givre, innocence enfants:jugement sympathie
-Qu’ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses Depuis début frontière entre l’humanité et animal tenue:champ lexical
animal:dans un tel état qu’ils peuvent être comparé à des animaux
A grillage,chantant des choses,«chose»:paroles indistinctes ressent le froid:suscite indignation du poète
Entre les trous,
Mais bien bas, -comme une prière… condition d’autant plus révoltante puisqu’ils sont innocent et pieux :
Repliés vers cette lumière avec le champ lexical de l’innocence et religion : « pauvres petits », « prière »,
Du ciel rouvert, « lumière », « ciel rouvert »
-Si fort, qu’ils crèvent leur culotte allitération [l]et[r] l+ rimes « otte »:tremblement de froid des enfants.
-Et que leur lange blanc tremblotte
Au vent d’hiver… référence au vent d’hiver + 3 point de suspension : marque l’effacement de enfants abandonné
à leur sort. Point de suspension : indignation du poète face à ce tableau pathétique.