Résumé de La Boîte À Merveilles-1/0/0
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La solitude
Le récit s’ouvre sur la solitude du narrateur, un mal dont il a souffert depuis son enfance, la
narration est dédoublée, dans un premier temps, c’est le narrateur adulte qui relate les faits,
moyennant le présent d’énonciation, et rappelant le temps de l’écriture, 1952. Mais une fois
commence la description de dar chouafa, il passe la main au narrateur enfant qui se charge de
peindre l’atmosphère qui y régnait.
Dar chouafa
La narration se focalise sur dar chouafa, une vieille maison qui doit son nom à sa principale
locataire, lalla Kenza, une voyante et sorcière, adepte de la confrérie des gnaouas, c’est
maintenant le narrateur enfant qui raconte et décrit avec innocence l’atmosphère spirituelle qui
marque cette maison une fois par mois, il est tourmenté par le monde invisible qu’il ressent
fortement, surtout le lendemain de ces fêtes. La maison est occupée par plusieurs ménages, les
sefrioui partagent le deuxième étage avec Fatma Bziouia et son mari Allal, le jardinier.
Le bain maure
Au fond de la rue Jiaf, dans un boyau humide, se trouve le bain maure, sidi Mohammed
accompagnant sa mère, lalla Zoubida, le décrit comme étant l’enfer, depuis, il a développé une
phobie pour ces endroits, une phobie qui s’explique essentiellement par les raisons suivantes : la
désinvolture des femmes, la promiscuité qui y régnait, le bruit interminable et les disputes qui
se déclenchent sans raison.
La boîte à merveilles
Le narrateur s’estime heureux de ne pas accompagner sa mère au bain maure, alors, il est libre
de courir dans la rue ou de se livrer à son jeu préféré : la boîte à merveilles. Le narrateur ne
cache pas son émerveillement lorsqu’il touche et contemple un à un les objets qui s’y trouvent
et qu’il appelle fièrement ses trésors.
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Lalla Zoubida
Le narrateur n’a pas oublié de dresser le portrait moral de sa mère, c’est une femme bavarde et
commère, elle va plus loin encore lorsqu’elle mime les gestes des femmes qu’elle décrit. Elle
passe beaucoup de temps au bain, car elle aime être informée de tout ce qui se passe dans son
quartier et même à Fès.
CHAPITRE II
Le Msid
Le récit commence par le souvenir du mardi au Msid, c’est un jour maudit et triste parce qu’il
rappelle au narrateur ses souffrances lors de la récitation du Coran, le regard impitoyable du
fqih et sa violence démesurée.
La visite du sanctuaire
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Sidi Mohammed avait droit à une demi-journée de repos, elle accompagne sa mère et lalla
Aicha à sidi Ali Boughaleb ; le trajet était long et parsemé d’embouteillages, les deux femmes
marchaient à pas lents, occupées à jaser comme d’habitude. L’arrivée au sanctuaire était pour le
petit une délivrance, lalla Zoubida passe sa main mouillée d’eau bénite sur le visage et les
chevilles de son enfant en fredonnant une prière à l’occasion, elle rejoint son amie pour
s’agripper au catafalque du saint, les deux femmes entrent presque en transe, en invoquant
l’aide du saint, elles sont félicitées par la maqadma pour leur dévotion sincère, mais la visite se
termine mal lorsqu’un matou blesse l’enfant qui éclate en pleurs.
CHAPITRE III
Le Msid
Après avoir manqué les cours durant deux jours et demie, sidi Mohammed rejoint ses
camarades au Msid, la description a porté sur l’atmosphère du travail et du sérieux que les
enfants montrent en présence du fqih, mais qui tourne vite au délire, une fois ce dernier
sommeillait dans son estrade.
La lampe à pétrole
Après que Fatma Bziouia a fait l’acquisition d’une lampe à pétrole, Lalla Zoubida, séduite par
cette nouveauté, en parle à son mari qui l’achète le lendemain.
L’escapade de Zineb
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Invitée à un baptême, Rahma, enveloppée dans son haik qui cache son caftan, et accompagnée
de Zineb, fait le trajet à pied quand, au milieu d’une bousculade, elle perd sa fille. Elle revient
tout en larmes à dar chouafa, rapidement, elle est soutenue par toutes les voisines y compris
Lalla Zoubida. Tout le monde s’est mobilisé pour retrouver l’enfant perdue. Heureusement,
Fatma Bziouia accompagnée de Sidi Mohammed, alors qu’elle demande l’aide de Moulay Driss
en pleurant à chaudes larmes, est surprise par une vieille femme qui lui indique l’endroit où se
trouve Zineb.
CHAPITRE IV
La parodie du mariage
Sidi Mohammed abandonne les deux commères pour monter sur la terrasse jouer avec les
enfants des voisins. Ils inventent une fête de mariage, la cérémonie se déroule à merveille quand
un garçon jette de la terre sur la mariée, celle-ci éclate en sanglots, la fête prend fin quand une
voisine monte, tout en colère, distribuer généreusement des claques et des bouquets d’insultes.
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Le discours mélioratif de lalla Zoubida
Dans un épanchement de confidences, lalla Zoubida avoue que ses voisines étaient de belles
femmes, elle avait l’art de mettre en valeur leur charme que sidi Mohammed n’arrive pas à
exprimer par les mots.
Abdellah, l’épicier
Le narrateur consacre la fin du dernier chapitre au personnage d’Abdellah, c’est l’épicier du
quartier, il est connu pour ses histoires fabuleuses qui laissent tout le monde ébahi de stupeur,
mais il est sujet de controverse, certains le trouvent pieux et honnête, d’autres le contraire.
CHAPITRE V
La transfiguration du fqih
Contrairement à son habitude, ce jour-là, le fqih était souriant et aimable avec ses apprentis, il
leur prodigue même des compliments sur leur assiduité et leur persévérance, ce qui a plu à sidi
Mohammed. Avant que la séance matinale ne prenne fin, il leur parle de l’Achoura, leur
demande de se préparer pour la célébrer comme il faut, dans de bonnes conditions, à
commencer par la restauration du Msid, il leur donne congé pour le reste de la journée.
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Incrédule, sidi Mohammed retourne rapidement chez-lui pour informer sa mère des nouvelles
recommandations de son maître, mais elle était absente, l’enfant est contraint de rester à
l’attendre dans la chambre, tout seul, rongé par la peur et l’inquiétude.
CHAPITRE VI
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La préparation du Msid
Il ne reste qu’une semaine avant la fête tant attendue de l’Achoura, le fqih forme des groupes
pour nettoyer la salle et badigeonner ses murs de chaux, les apprentis, excités, s’appliquent avec
ferveur, tout le monde était content, chacun s’activait de son mieux pour se montrer digne de la
confiance du maître. Le nettoyage a duré deux jours, Sidi Mohammed était fier d’y participer.
Au marché
Excité et joyeux d’apprendre que sa mère s’apprête à l’accompagner au marché pour lui acheter
de nouveaux habits, dignes d’une fabuleuse fête comme l’Achoura ; sidi Mohammed monte sur
la terrasse pour jouer au chevalier, le temps que lalla Zoubida se prépare pour sortir, mais il
était trop aspiré par le jeu qu’il oublie presque sa mère, étouffée par la colère.
Une fois au marché, la mère se montre très exigeante quant au choix des vêtements de sidi
Mohammed, elle est dure au marchandage, elle réussit toujours à avoir le dernier mot sur le prix
d’un article. Sidi Mohammed est ravi d’être dans de tel endroit qui lui rappelle son monde
fabuleux.
CHAPITRE VII
Les préparatifs pour la fête de l’Achoura
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Toutes les voisines ont fait l’acquisition des tambourins, de toutes les formes et de tous les
timbres, elles s’entraînaient discrètement dans leurs chambres, entamaient des airs traditionnels,
se préparaient comme il faut pour l’Achoura. De même pour les élèves du Msid, qui s’activaient
pour garnir leur école de lustres après avoir terminé de badigeonner les murs.
Au marché
Sidi Mohammed accompagne son père au marché, c’est toujours au sujet de l’achoura, le père,
de sa part, avait ses propres courses, acheter des jouets à son fils et un cadeau pour le maître de
l’école.
Chez le coiffeur
La visite se termine chez le coiffeur, si Abderraman, un barbier que sidi Mohammed redoutait
fort bien. L’homme n’échappe pas au caractère spécifique de son métier, il est bavard, et semble
connaître les secrets les plus intimes de sa clientèle.
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La visite de lalla Aicha à son amie, lalla Zoubida
Lalla Zoubida reçoit, après le déjeuner, sa meilleure amie, lalla Aicha. L’accueil était
chaleureux, la mère du narrateur s’active à rendre les honneurs à son hôtesse qui en paraissait
très satisfaite. Le père s’éclipse pour laisser les deux femmes à leur aise, tandis que sidi
Mohammed se blottit dans un coin, tout en écoutant leur discussion. Lalla Aicha après avoir
raconté des anecdotes sur ses voisines, se focalise sur le vif du sujet, moulay Larbi, homme
ingrat, au lieu de remercier sa femme pour son dévouement et son grand soutien au moment de
sa crise financière, a choisi de l’abandonner.
Le soir même, les terrasses s’enflamment de rythmes et de chants, toutes les femmes étaient
attifées de caftans multicolores, richement brodés, neufs et élégants. Ennuyé, Sidi Mohammed
délaisse sa trompette et son tambour pour se livrer à son jeu préféré, la boîte à merveilles.
CHAPITRE VIII
Le déménagement
Comme il faisait très chaud au msid, le fqih décide de déménager dans un sanctuaire tout près,
le changement de décor et la fraîcheur de la nouvelle école avaient bon augure sur sidi
Mohammed, qui commence à travailler avec ardeur et entrain, par conséquent, le fqih était très
satisfait de son sérieux et de sa persévérance, il fait part de sa joie au mâalem Abdeslem qui
s’enorgueillit de fierté.
CHAPITRE IX
Le malheur du mâalem Abdeslem
Sidi Mohammed est grièvement malade, sa mère a déployé tout son savoir pour soulager sa
douleur, le soir Mâalem Abdeslem rentre à la maison plus tôt que d’habitude ; il vient de perdre
son capital qu’il a fait tomber lors d’une bousculade au souk, alors qu’il s’apprêtait à
s’approvisionner pour son commerce. Lalla Zoubida avait raison, le malheur est déjà là, son
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mari décide de l’abandonner, elle et son enfant, pour pouvoir travailler comme moissonneur aux
environs de Fès, le temps de reconstituer son capital perdu.
Le départ du père
L’absence du mâalem Abdeslem laisse un vide, voire un gouffre difficile à pallier, la misère
vient s’abattre sur les Sefrioui, Lalla Zoubida redoute la diffamation des voisines. Sidi
Mohammed reprend force peu à peu, il fait la joie de sa mère, mais la nuit, il est la proie aux
cauchemars.
CHAPITRE X
La visite à sidi El Arafi
Les deux amies avaient de la peine à trouver la maison de sidi El Arafi, et c’est surtout lalla
Aicha qui en a souffert le plus, étant une femme grasse, mais fragile. Le voyant, dont la maison
était modeste, les reçoit courtoisement, il était humble et doucereux, son discours entre
prédiction et sagesse avait bonne impression sur les deux visiteuses, car il a touché les tréfonds
de leurs âmes.
CHAPITRE XI
La visite à lalla Aicha
La discussion a débuté sur les futilités de tous les jours, c’est un rituel auquel les deux amies
s’adonnaient sans lassitude, lalla Aicha s’activait à rendre les honneurs à son hôtesse, quand
Salama, la marieuse, fait irruption, non seulement elle était gaillarde, mais également elle avait
une voix rauque. Après avoir siroté le thé, elle demande pardon à lalla Aicha pour le mal qu’elle
lui a causé, et à lalla Zoubida pour avoir souffert à cause de son amie, puis commence à
raconter les mésaventures de Moulay Larbi, depuis leur première rencontre quand il l’a chargée
de lui trouver une belle et jeune femme capable de lui donner un héritier, jusqu’à ses multiples
problèmes avec la fille de si Abderrahman, celle-ci était trop exigeante, excentrique et un peu
folle ce qui a déplu à Moulay Larbi. Aux trois femmes vient s’ajouter une voisine, elle s’appelle
Zhor, elle était jeune et fraîche, c’est elle qui annonce le divorce de moulay Larbi et la folle.
Ces nouvelles déclenchent la satisfaction des femmes blessées en l’occurrence lalla Aicha, la
discussion tourne rapidement au commérage.
CHAPITRE XII
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L’arrivée triomphale du père
Après le départ du messager, Allal El Yacoubi, venu prendre des nouvelles de sidi Mohammed,
Zineb surgit soudainement toute essoufflée, elle est tellement excitée qu’elle a du mal à
annoncer l’arrivée du mâalem Abdeslem, la nouvelle a bonne effet sur lalla Zoubida qui
songeait joyeusement à la rencontre de son mari, une fois rentré, il se débarrasse de ses
présents, prend son enfant dans ses bras, il a le teint tanné à force de travailler sous le soleil
ardent de l’été, lalla Zoubida, oubliant sa torpeur, s’empare des poulets et des provisions, elle
est tellement ravie qu’elle ne cesse d’interroger son mari sur son voyage qui a duré pour elle
une éternité, toutes les voisines participent à la joie des Sefrioui, qui par des compliments
parfumés et mielleux, qui par des prières grâcieuses et sincères, qui par des you-you joyeux et
assourdissants.
La boîte à merveilles
Le récit prend fin sur la joie de sidi Mohammed ouvrant sa boîte à merveilles, car la joie de
l’enfant ne se partage qu’avec des personnes de légende, nobles de naissance, et habitant un
monde de merveilles.
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