020EMENI3 – Electromagnétisme

Chapitre 6

Energie électromagnétique
Plan

I. Interaction Champ-matière

II. Densité volumique d’énergie EM et vecteur de Poynting

III. Bilan d’Energie EM

IV. Exemples
I. Interaction Champ-matière
Une particule de charge 𝑞 se trouvant en 𝑀 à l’instant 𝑡 et animée de la vitesse 𝑣(𝑡)
Ԧ subit de la part du champ EM la
force de Lorentz: 𝑓Ԧ = 𝑞 𝐸 𝑀, 𝑡 + 𝑣(𝑡)˄𝐵(𝑀,
Ԧ 𝑡)

La force EM s’exerçant sur les charges contenues dans un volume élémentaire 𝑑𝜏𝑀 autour de 𝑀 est donc:

𝑑𝐹 = 𝜌𝑑𝜏𝑀 𝐸 𝑀, 𝑡 + 𝑣(𝑡)˄𝐵(𝑀,
Ԧ 𝑡) = 𝑓Ԧ𝑣 (𝑀, 𝑡)𝑑𝜏𝑀

Où 𝑓Ԧ𝑣 𝑀, 𝑡 = 𝜌 𝐸 𝑀, 𝑡 + 𝑣(𝑡)˄𝐵(𝑀,
Ԧ 𝑡) représente une densité volumique de force électromagnétique

La puissance de 𝑓Ԧ est: 𝑃 = 𝑣Ԧ 𝑡 . 𝑓Ԧ = 𝑞𝑣Ԧ 𝑡 . 𝐸(𝑀, 𝑡)

Donc la puissance EM cédée par le champ à un volume élémentaire 𝑑𝜏𝑀 est: d𝑃 = 𝜌𝑑𝜏𝑀 𝑣.
Ԧ 𝐸 = 𝜌 𝑣.
Ԧ 𝐸 𝑑𝜏𝑀
Soit donc d𝑃 = 𝑃𝑉 𝑑𝜏𝑀 où 𝑃𝑉 est la puissance volumique cédée par le champ EM à la matière et définit comme:
𝑃𝑉 (𝑀, 𝑡) = 𝑗Ԧ 𝑀, 𝑡 . 𝐸 𝑀, 𝑡

Un conducteur dans lequel 𝑗Ԧ est reliée à 𝐸 par la loi d’Ohm locale 𝑗Ԧ(𝑀, 𝑡) = 𝛾𝐸(𝑀, 𝑡) est appelé conducteur ohmique.
𝛾 est la conductivité (Ω−1 . 𝑚−1 )
Dans un conducteur ohmique 𝑃𝑉 (𝑀, 𝑡) = 𝑗Ԧ(𝑀, 𝑡). 𝐸(𝑀, 𝑡) = 𝛾𝐸 2 (𝑀, 𝑡) Elle est toujours positive, c’est l’effet Joule
 II. Densité volumique d'énergie EM et vecteur de Poynting
On admet les deux affirmations suivantes:

La densité volumique d’énergie EM présente en un point 𝑀 à l’instant 𝑡 est:

𝜀0 𝐸 2 (𝑀, 𝑡) 𝐵2 (𝑀, 𝑡)
𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡 = +
2 2𝜇0

terme terme
électrique magnétique

Cette énergie se déplace avec le champ EM et son déplacement est décrit par le vecteur de Poynting (vecteur
densité de courant d’énergie) défini par :

1
𝜋 = 𝐸(𝑀, 𝑡)˄𝐵(𝑀, 𝑡)
𝜇0

On a donc:

L’énergie EM contenue dans un volume élémentaire 𝑑𝜏𝑀 autour du point 𝑀 à l’instant 𝑡 est: 𝑑𝑈𝑒𝑚 = 𝑢𝑒𝑚 (𝑀, 𝑡)𝑑𝜏𝑀

La puissance EM traversant la surface élémentaire 𝑑𝑆𝑃 autour du point 𝑃 à l’instant 𝑡 est: 𝑑𝑃 = 𝜋 𝑃, 𝑡 . 𝑑𝑆𝑃
III. Bilan d’énergie EM 𝑣 𝑆
On considère un volume 𝑣 fixe et indéformable délimité par la surface 𝑆.

L’énergie EM contenue dans un volume élémentaire 𝑑𝜏𝑀 autour du point 𝑀 à l’instant 𝑡 est: 𝑑𝑈𝑒𝑚 = 𝑢𝑒𝑚 (𝑀, 𝑡)𝑑𝜏𝑀

L’énergie EM contenue dans 𝑣 à l’instant 𝑡 est: 𝑈𝑒𝑚 (𝑡) = ම 𝑢𝑒𝑚 (𝑀, 𝑡)𝑑𝜏𝑀
𝑀𝜖𝑣

Cette énergie varie dans le temps, pour deux raisons :

• l’énergie électromagnétique se déplace et traverse la surface S ;

• il y a une perte d’énergie électromagnétique à l’intérieur de S .

On va exprimer les deux puissances correspondantes :

La puissance EM traversant la surface élémentaire 𝑑𝑆𝑃 autour du point 𝑃 sur la surface à l’instant 𝑡 est: 𝑑𝑃 = 𝜋 𝑃, 𝑡 . 𝑑𝑆𝑃

La puissance EM traversant la surface 𝑆 vers l’extérieur à l’instant 𝑡 est: 𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 = ඾ 𝜋 𝑃, 𝑡 . 𝑑𝑆𝑃 = 𝜑𝜋

𝑃𝜖𝑆 𝑑𝑆𝑃
𝑆
La puissance EM cédée par le champ à un volume élémentaire 𝑑𝜏𝑀 est: d𝑃 = 𝑗Ԧ. 𝐸 𝑑𝜏𝑀 = 𝑃𝑉 𝑑𝜏𝑀

La puissance EM reçue par les charges dans 𝑣 à l’instant 𝑡 est: 𝑃cédée = ම 𝑃𝑉 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀
𝑀𝜖𝑣

Le bilan énergétique de l’onde EM dans 𝑣 s’écrit, en comptant positive la puissance reçue par l’onde EM dans le volume,
et négative la puissance perdue par l’onde EM:

𝑑𝑈𝑒𝑚 𝑑𝑈𝑒𝑚
= −𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 − 𝑃cédée + 𝜑𝜋 = −𝑃cédée
𝑑𝑡 𝑑𝑡
 𝑑𝑈𝑒𝑚
+ 𝜑𝜋 = −𝑃cédée
𝑑𝑡
𝑑𝑈𝑒𝑚 𝑡 𝑑 𝜕𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡
On a: 𝑈𝑒𝑚 = ම 𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀 ⇒ = ම 𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝑑𝜏𝑀
𝑀𝜖𝑣 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜕𝑡
𝑀𝜖𝑣

𝜑𝜋 = ඾ 𝜋 𝑃, 𝑡 . 𝑑𝑆𝑃 qui s’écrit en utilisant le théorème d’Ostrogradski: 𝜑𝜋 = ම 𝑑𝑖𝑣𝜋 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀

𝑃𝜖𝑆 𝑀𝜖𝑣

𝑃cédée = ම 𝑃𝑉 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝑗Ԧ. 𝐸 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀

𝑀𝜖𝑣 𝑀𝜖𝑣

𝜕𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡
ම 𝑑𝜏𝑀 + ම 𝑑𝑖𝑣𝜋 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀 = − ම 𝑗Ԧ. 𝐸 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀
𝜕𝑡
𝑀𝜖𝑣 𝑀𝜖𝑣 𝑀𝜖𝑣

𝜕𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡
+ 𝑑𝑖𝑣𝜋 𝑀, 𝑡 = − 𝑗Ԧ. 𝐸 𝑀, 𝑡
𝜕𝑡
𝜕𝜌
C’est l’équation locale de Poynting, elle est analogue à l’équation de conservation de charge: + 𝑑𝑖𝑣Ԧ𝑗 = 0
𝜕𝑡
 IV. Exemples
IV-1- Régime stationnaire
a) Résistance électrique
Considérons un cylindre conducteur, de conductivité électrique 𝛾, ℎ
de rayon 𝑎 et d’axe (Oz), parcouru par le courant 𝐼 uniformément
réparti dans le volume 𝑣: 𝐼 𝑑𝑟 𝑎
𝐼 𝐼 𝑟
𝑗Ԧ = 2 𝑢𝑧 = 𝛾𝐸 ⇒ 𝐸= 𝑢 à l intérieur du fil
𝜋𝑎 𝛾𝜋𝑎2 𝑧 𝑧
𝜇 𝐼
On sait que 𝐵 = 0 2 𝑟𝑢𝜃 à l’intérieur du fil
2𝜋𝑎
Fil cylindrique
1 𝐼2
𝜋 = 𝐸˄𝐵 = − 𝑟𝑢
𝜇0 2𝛾𝜋 2 𝑎4 𝑟
2
𝜀0 𝐸 2 𝐵2 𝜀0 𝐸 2 1 𝜇0 𝐼
𝑈𝑒𝑚 = ම 𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀 = ම + 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝑑𝜏𝑀 + ම 𝑟 𝑑𝜏𝑀
𝑀𝜖𝑣
2 2𝜇0 2 2𝜇0 2𝜋𝑎2
𝑀𝜖𝑣
2
𝜀0 𝐸 2 1 𝜇0 𝐼
= ම 𝑑𝜏𝑀 + න 𝑟 2𝜋𝑟ℎ 𝑑𝑟
2 2𝜇0 2𝜋𝑎2
2
𝜀0 𝐸 2 2 1 𝜇0 𝐼
= 𝜋𝑎 ℎ + න 𝑟 2𝜋𝑟ℎ 𝑑𝑟
2 2𝜇0 2𝜋𝑎2
 2
𝜀0 𝐼 2
𝜇0 𝐼 2 ℎ 𝑎 3 𝜀0 𝐼 2 ℎ 𝜇0 𝐼 2 ℎ
𝑈𝑒𝑚 = 𝜋𝑎 ℎ + න 𝑟 𝑑𝑟 = +
2 𝛾𝜋𝑎2 4𝜋𝑎4 0 2 𝛾 2 𝜋𝑎2 16𝜋
2 2
𝐼 𝐼 𝐼2ℎ
𝑃cédée = ම 𝑗Ԧ. 𝐸 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝛾𝐸 2 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝛾 𝑑𝜏𝑀 = 𝛾 ම 𝑑𝜏𝑀 =
𝛾𝜋𝑎2 𝛾𝜋𝑎2 𝛾𝜋𝑎2
𝐼2 𝑑𝑆𝑃
𝑃𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 = 𝜑𝜋 = ඾ 𝜋 𝑃, 𝑡 . 𝑑𝑆𝑃 = ඵ − 𝑟 𝑢 . 𝑑𝑆𝑃
2𝛾𝜋 2 𝑎4 𝑟 𝑢𝑟
𝑃𝜖𝑆 𝑃𝜖𝑆𝑙𝑎𝑡
𝐼 𝑃 𝑎
𝐼2 𝐼2
= ඵ− 𝑎 𝑑𝑆𝑃 = − ඵ 𝑑𝑆𝑃
2𝛾𝜋 2 𝑎4 2𝛾𝜋 2 𝑎 3
𝑃𝜖𝑆𝑙𝑎𝑡 𝑃𝜖𝑆𝑙𝑎𝑡 𝑧
𝐼2 𝐼2ℎ 𝑃 𝑑𝑆𝑃
=− 2𝜋𝑎ℎ = − 𝑑𝑆𝑃 𝑢𝑟
2𝛾𝜋 2 𝑎3 𝛾𝜋𝑎2 Fil cylindrique 𝑢𝑟
0 (𝑟𝑒𝑔𝑖𝑚𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒) 𝑑𝑆𝑃
𝑑𝑈𝑒𝑚
On a le bilan d’énergie: + 𝜑𝜋 = −𝑃cédée Ce bilan est vérifié
𝑑𝑡
Ce bilan s’écrit: 𝑃𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡 = 𝑃cédée (La puissance électromagnétique entre dans le fil pour y être dissipée par effet Joule)

ℎ
𝑃cédée n’est autre que la puissance dissipée par effet Joule: 𝑅𝐼 2 𝑅= est la résistance électrique du fil
𝛾𝜋𝑎2
 𝑧
b) Condensateur en régime stationnaire

𝑄
𝐸=− 𝑢 (cours du chapitre 2)
𝑆𝜀0 𝑧
𝑄
On a un régime stationnaire ⇒ 𝐸=cte et 𝑄=cte
𝑒 𝐸
⇒ pas de courant ⇒ 𝐵=0 −𝑄

Soit 𝑣 le volume à l’intérieur du condensateur:

2 2 2
𝜀0 𝐸 2 𝜀0 𝑄 𝜀0 𝑄 1 𝜀0 𝑆 𝑄𝑒
𝑈𝑒𝑚 = 𝑈𝑒𝑙 = ම 𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝑑𝜏𝑀 = (𝑆𝑒) =
2 2 𝑆𝜀0 2 𝑆𝜀0 2 𝑒 𝑆𝜀0
M𝜖𝑣 M𝜖𝑣

𝜀0 𝑆
On a 𝐶 = et 𝑄 = 𝐶𝑈
𝑒
1
𝑈𝑒𝑙 = 𝐶𝑈 2 C’est l’énergie électrostatique emmagasinée dans le condensateur
2
 c) Solénoïde en régime stationnaire

On considère un long solénoïde de rayon 𝑎 et longueur 𝑙 ≫ 𝑎, comportant n spires par unité de longueur, parcourues
par un courant d’intensité constante 𝑖.

𝑁
𝜇 𝑛𝑖 𝑢𝑧 = 𝜇0 𝑖 𝑢𝑧 à l’intérieur du solénoïde
𝐵=ቐ 0 𝑙
0 à l’extérieur du solénoïde

Ici 𝐸 est nul à l’intérieur et à l’extérieur du solénoïde

Soit 𝑣 le volume à l’intérieur du solénoïde:

2 2
𝐵2 1 𝑁 1 𝑁 1 𝑁 2
𝑈𝑒𝑚 = 𝑈𝑚 = ම 𝑢𝑒𝑚 𝑀, 𝑡 𝑑𝜏𝑀 = ම 𝑑𝜏 = 𝜇 𝑖 ම 𝑑𝜏𝑀 = 𝜇 𝑖 𝜋𝑎2 𝑙 = 𝜇0 𝜋𝑎 2 𝑖 2
2𝜇0 𝑀 2𝜇0 0 𝑙 2𝜇0 0 𝑙 2 𝑙
M𝜖𝑣 M𝜖𝑣 M𝜖𝑣

𝑁2 2 1 2
Or 𝐿 = 𝜇0 𝜋𝑎 𝑈𝑒𝑚 = 𝐿𝑖 C’est l’énergie du champ magnétostatique emmagasinée dans la bobine
𝑙 2
 IV-2- Solénoïde en régime variable
𝑀
𝜇0 𝑛𝑖 𝑢𝑧 à l’intérieur du solénoïde
𝑖 𝑡 = 𝐼0 cos 𝜔𝑡 avec 𝐵 = ቊ
0 à l’extérieur du solénoïde
Qui est une hypothèse valable si 𝑙 ≫ 𝑎
𝜕𝐵
𝑟𝑜𝑡𝐸 = − ≠0 Il existe un champ 𝐸 à l’intérieur du solénoïde
𝜕𝑡
Le plan passant par 𝑀 et contenant l’axe (𝑂𝑧) est un plan d’antisymétrie du courant (source de 𝐸), alors 𝐸 au point 𝑀
est perpendiculaire à ce plan.

De plus le solénoïde est invariant par rotation autour de (Oz), donc la composante non nulle du champ électrique ne
dépend pas de θ. Finalement: 𝐸 𝑀 = 𝐸 𝑟, 𝑧, 𝑡 𝑢𝜃
𝑑𝜑𝐵/𝑆𝛤
Calcul de 𝐸 𝑀 en utilisant la Loi de Faraday: 𝐶𝐸/𝛤 = −
𝑑𝑡
Soit un cercle fermé 𝛤 qui passe par 𝑀 ayant comme axe (Oz) et un rayon 𝑟. La loi de Faraday:

𝐶𝐸/𝛤 = ර 𝐸 . 𝑑𝑙 = 2𝜋𝑟 𝐸(𝑟, 𝑧, 𝑡)

𝛤
Tel que 𝑆𝛤 est une surface qui s’appuie sur 𝛤. On a pris le
𝜑𝐵 = ඵ 𝐵 . 𝑑𝑆𝛤 = 𝜇0 𝑛𝑖 𝜋𝑟 2 = 𝜋𝑟 2 𝜇0 𝑛𝐼0 cos 𝜔𝑡 disque délimité par ce cercle orienté dans le sens de (Oz)
𝑆𝛤
 𝑑𝜑𝐵/𝑆𝛤
𝐶𝐸/𝛤 = −
𝑑𝑡 𝑀

𝑑
2𝜋𝑟 𝐸 𝑟, 𝑧, 𝑡 = − 𝜋𝑟 2 𝜇0 𝑛𝐼0 cos 𝜔𝑡
𝑑𝑡
1
𝐸 𝑀, 𝑡 = 𝜇0 𝜔 𝑟 𝑛 𝐼0 sin 𝜔𝑡 𝑢𝜃
2

1 1
On a: 𝜋 = 𝐸˄𝐵 = 𝜇0 𝜔 𝑟 𝑛2 𝐼02 sin 𝜔𝑡 cos 𝜔𝑡 𝑢𝑟
𝜇0 2
1
𝜑
Le flux de 𝜋 qui sort à travers le solénoïde: 𝜋 = ඾ 𝜋. 𝑑𝑆𝑃 = ඵ 𝜋. 𝑑𝑆𝑃 = 𝜇0 𝜔 𝑟 𝑛2 𝐼02 sin 𝜔𝑡 cos 𝜔𝑡 × 2𝜋𝑟𝑙
2
𝑃𝜖𝑆𝑃 𝑃𝜖𝑆𝑙𝑎𝑡
= 𝜇0 𝜔 𝑎2 𝑛2 𝐼02 𝜋 𝑙 sin 𝜔𝑡 cos 𝜔𝑡

𝑑𝑖(𝑡)
𝑃
La puissance instantanée reçue par un dipôle: reçue = 𝑢 𝑡 𝑖 𝑡 = 𝐿 𝑖 𝑡 = −𝜇0 𝜔 𝑎2 𝑛2 𝐼02 𝜋 𝑙 sin 𝜔𝑡 cos 𝜔𝑡
𝑑𝑡

𝑃reçue = −𝜑𝜋