Gestion Des Risques Sur L Aerodrome de Gardange

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PRESENTATION DE L’AÉRODROME DE GARDANGE

Les acteurs de l'aérodrome

Nos parties prenantes peuvent être présentées selon les catégories suivantes :
Les riverains et les collectivités territoriales
Nos salariés et ceux des entreprises présentes sur nos plates-formes
Nos clients : compagnies aériennes et passagers
Nos partenaires : économiques et financiers
L’État, les institutions européennes, les organismes publics et d’intérêt général

Le développement durable

L’Aérodrome de Gardange a l’ambition de devenir la référence européenne en matière de


développement durable et de responsabilité sociétale.

Pour atteindre cet objectif, nous utilisons le Grenelle environnement comme fondement de notre
politique d’aéroport responsable. Notre démarche s’inscrit dans le cadre des lignes directrices de la norme
ISO 26000 sur la responsabilité sociétale d’entreprise.

Nos enjeux

Veiller sur l’environnement


Ecouter et satisfaire nos clients
Dynamiser l’économie locale et dialoguer avec la société civile
Promouvoir nos valeurs hors de l’entreprise

Notre organisation

La direction de l’Environnement et du Développement durable établit et déploie la politique environnementale


et de développement durable de l’entreprise. Elle dispose de relais dans toutes les directions de l’entreprise
pour mettre en œuvre les orientations choisies. Elle diffuse les bonnes pratiques.

Gestion des risques environnementaux

Politique environnementale

Nous avons bâti notre politique environnementale sur 4 principes :

Intégrer systématiquement l’environnement dans nos activités


Agir en acteur responsable en maîtrisant les émissions locales
Prévenir les risques de pollution collectifs
Promouvoir et relayer nos bonnes pratiques

Grenelle environnement

Notre entreprise a pris 7 engagements volontaires en 2008 à l’issue du Grenelle environnement. Ces actions
concernent la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre et la réduction des émissions de gaz à effet de
serre des compagnies aériennes.

Management environnemental
Le management environnemental de notre trois aérodrome est certifié ISO 14 001. La norme internationale
ISO 14 001 est basée sur un système d’amélioration continue.

Semaine du développement durable

Chaque année nous participons à la Semaine du développement durable. Des manifestations sont organisées
sur nos sites. Cette semaine est l’occasion de sensibiliser les salariés présents sur nos plates-formes aux
problématiques environnementales.

Impacts environnementaux

Il existe 2 catégories d'impacts environnementaux des plates-formes aéroportuaires :

Impacts liés directement à l’exploitation de la plate-forme et produits par Aéroports de Paris : la


consommation d’énergie et d’eau de ses bâtiments, ses déchets, ses véhicules, ses constructions,…Aéroports
de Paris contrôle directement ses impacts.
Impacts dus aux utilisateurs de la plate-forme (compagnies aériennes, passagers, entreprises) : les
transports terrestres, les avions… l’Aéroport de Gardange incite les utilisateurs à réduire leurs impacts.

EXPLOITATION DE L’AÉRODROME DE GARDANGE


1. La planification aéroportuaire
Le développement des aérodromes, outils essentiels dans les politiques de transports, d'aménagement et
de développement du territoire, représente des investissements lourds pour la collectivité et d'un impact non
négligeable sur l'environnement.

Outre le coût des infrastructures et des équipements, les aérodromes requièrent, en effet, la maîtrise d'un
espace foncier très important s'accompagnant bien souvent de restrictions des droits à construire dans
l'environnement de la plate‐forme.

La sécurité et la fiabilité des opérations aériennes nécessitent, de plus, que l'environnement de la plate‐
forme fasse l'objet d'une certaine maîtrise.

Ce devoir de prévision s'exerce par le biais de documents de planification (l’APPM et le PCG) et de


protection (PEB, PSA et PSR) de l’aérodrome.

2. Les documents de planification


La planification aéroportuaire est régie en France par 2 documents :

L’avant-projet de plan de masse APPM (planification à long terme de l’aérodrome)


Le plan de composition général PCG (planification à court et moyen terme)

L’établissement et l’approbation de ces plans sont fixés par la circulaire AC/75 DBA6 et les instructions
de mars 1976 et du 17 décembre 1996.

3. Les documents de protection


L’aérodrome et son environnement sont régis par 3 documents :

Le plan de servitude aéronautique PSA (document à long terme destiné à assurer la protection de
l’aérodrome dans son extension maximale).
Le plan d’exposition au bruit PEB (document à long terme destiné à limiter à terme le nombre de
riverains soumis aux nuisances sonores en maitrisant l’urbanisation aux voisinages des aérodromes).
Le plan des servitudes radioélectriques PSR (document destiné à garantir les informations émises et
reçues par les stations radioélectriques installées sur l’aérodrome).

4. CHEA (Conditions d’homologation et d’exploitation des aérodromes)


Arrêté du 28 mars 2003 et annexe A et B
Le présent arrêté prescrit les conditions techniques et les procédures d’exploitation des pistes d’aérodromes.
Certificat de sécurité aéroportuaire
Tous les aéroports ayant un trafic commercial devront à terme être certifiés. En 2009 le seuil est fixé à 350
000 passagers.
Article L211‐3 du code de l’aviation civile
Article R211‐8 à 15 du code de l’aviation civile
Arrêté du 10 décembre 2007
Arrêté du 10 juillet 2006
Chaque candidat à la certification devra rédiger un manuel d’aérodrome qui comprend un système de gestion
de la sécurité (SGS)

5. Gestion des aires

Aire de mouvement : partie d’un aérodrome à utiliser pour les décollages, les atterrissages et la
circulation des aéronefs à la surface, et qui comprend l’aire de manœuvre et les aires de trafic
Aire de manœuvre : partie d’un aérodrome à utiliser pour les décollages, les atterrissages et la
circulation des aéronefs à la surface, à l’exclusion des aires de trafic.
Aire de trafic : aire définie sur un aérodrome terrestre, destinée aux aéronefs pendant l’embarquement
ou le débarquement des voyageurs, le chargement ou le déchargement de la poste ou du fret,
l’avitaillement ou la reprise de carburant, le stationnement ou l’entretien.

Sur les aires, le trafic à un impact plus important au roulage et au décollage qu’à l’atterrissage.

Gestion de l’aire de mouvement

Certains aéroports avec l’arrivée des compagnies low‐cost utilisent leur aire de mouvement au maximum
de leur dimensionnement (Piste, taxiway, aire de trafic). Une bonne gestion de l’aire de mouvement est
importante. Les méthodes à mettre en place sont :

L’indice de service : (recommandé 1 fois par an) est une méthode visuelle simple de mise en œuvre et permet
d’avoir une bonne idée de l’état de sa chaussée. Elle permet de voir rapidement l’impact d’un trafic inhabituel
sur votre plateforme.

L’auscultation : (environ tous les 10 ans) est une méthode lourde et nécessite la mise en œuvre d’un matériel
important

Suivi du potentiel de la piste et utilisation de la méthode ACN/PCN : Après chaque auscultation de piste un
PCN vous est donné : Il correspond à l’avion type de votre plateforme qui pourrait effectuer 10 mouvements
par jour ou 3650 mvts/an ou 36500 mvts sur 10 ans. Le PCN est un chiffre suivi de 4 lettres : F ou R souple
(flexible) ou Rigide/A, B, C, D résistance élevé, moyenne, faible, ultra faible/W, X,Y,Z pression de gonflage
pas de limite, 1.5MPa, 1, 0.5/T ou U technique ou expérience. Avec le second paramètre qualité du sol support,
la masse de l’avion pourra être calculée pour respecter le PCN

Exemple : si votre piste à un PCN (Pavement certificate number) de 38, l’avion type aura un ACN (Aircraft
certificate number) de 38
Les mouvements équivalents : Le calcul du CP (coefficient pondéré) formule 10^[5 (P’/P0‐1)] à chaque
mouvement pour établir le nombre de mouvements équivalents est important. Cette méthode permet de suivre
son potentiel de piste (3650 mvts/an ou 36500mvts/10ans), de faciliter les demandes de dérogations (entre 1,1
et 1.5 du PCN chaussée souple, 1.05 et 1.5 du PCN chaussée rigide) et de calculer son futur dimensionnement
de piste.

Exemple : Sur une piste avec un PCN de 38 un avion qui opère avec un ACN de 28 aura un CP= 0.05 en
revanche après dérogation s’il opère avec un ACN de 47 il nous obtiendrons un CP de 15.85

Remarques : si votre aérodrome ne possède pas de taxiway et que votre avion remonte la piste les mouvements
équivalents seront doublés.

Documents et textes de référence :

www.stac.aviation‐civile.gouv.fr/chaussee/portance.php

6. Inspections de piste

Les inspections de piste ont été transférées aux exploitants, il est nécessaire de formaliser les procédures
et d’inscrire sur une main‐courante les dysfonctionnements constatés et les mesures de glissance en cas de
piste contaminée.

Arrêté du 6 mars 2008 relatif à l’inspection de l’aire de mouvement d’un aérodrome


Manuel relatif aux inspections de l’aire de mouvement d’un aérodrome
Manuel de prévention des dommages causés par des objets sur l’aire de mouvement de l’aérodrome.

7. Plan neige

Prévoir des procédures liées aux intempéries (neige, dégivrage …) pour maintenir votre aérodrome
opérationnel)

Guide pratique : www.stac.aviation‐civile.gouv.fr/publications/documents/deneigement.pdf

Plan d’enlèvement des aéronefs accidentellement immobilisés (Art. L282‐9 et 10 et L722‐1 CAC)

Après accord des autorités compétentes et pour des besoins opérationnels, les aéronefs accidentellement
immobilisés peuvent être évacués :

Le propriétaire à la charge d’évacuer son appareil


Si impossibilité, les autorités aéroportuaires peuvent prendre la décision de l’organiser au risque et
péril de son propriétaire.

8. Information aéronautique

Depuis le 3 juin 2008 le SIA est le prestataire d’informations aéronautiques de la DSNA, les exploitants
d’aéroports vont devenir les fournisseurs de données aéronautiques du SIA via leur BRIA de rattachement,
cela fera l’objet d’un protocole.
Arrêté du 3 juin 2008 relatif au service de l’information aéronautique

9. Statistiques
(Arrêté du 1er juillet 2008 relatif à la communication des données d’ordre statistique par les transporteurs
aériens et les exploitants d’aérodrome)

Vous avez une obligation de fournir des statistiques aux services de la DGAC.
Le SNA doit vous fournir certains éléments pour les rédiger.
Dans les différents protocoles que vous allez signer avec la D.S.N.A. les obliger à vous fournir les éléments
pour établir vos statistiques d’une façon claire et lisible.

SECURITE
1. Personnel

Tout personnel utilisant des véhicules de l’aéroport doit posséder une autorisation de conduite de
l’employeur qui devrait vérifier les permis possédés et leurs validités

a) CACES

Tout personnel utilisant des véhicules de manutention ou de levage doit posséder différents CACES
(certificat d’aptitude de la conduite en sécurité).

Exemple : Tracteur de piste, Elévateur, nacelle

Pour en savoir plus :

www.inrs.fr/htm/caces_certificat_aptitude_la_conduite_en_securite.html
b) Qualification de circulation et radio :

Toute personne circulant sur les aires de mouvement doit subir une formation sur les consignes de
cheminement sur l’ensemble de l’aérodrome et sur l’utilisation correcte de la phraséologie.

Cette formation peut être assurée par le SNA local pour les aérodromes contrôlés et par le prestataire
AFIS sur les aérodromes non‐contrôlés.
Référence : CHEA 1.7.6 à 1.7.8.3.3

c) Habilitation

De nombreuses habilitations sont nécessaires pour intervenir sur le site. Avant toute intervention vérifier
si obligation d’être habilité.

d) Equipement de protection individuelle (EPI)

Chaque agent doit être doté des équipements de protection correspondant à l’intervention prévue (gilet
sur les aires ; casques, lunettes, harnais pour le dégivrage…).

e) Secouriste dans le milieu du travail

Au moins 1 par entreprise.

f) Document unique code du travail art. R4121‐1 à 4

L’employeur liste, évalue, hiérarchise et effectue un tableau de synthèse des risques pour la santé et
sécurité de ses travailleurs dans un document appelé « Document Unique ». Ce document est réactualisé tous
les ans.
2. Sûreté

Il s’agit en l’espèce du respect de la réglementation en matière de radioprotection, car en effet, les


rayonnements ionisants constituent pour les travailleurs susceptibles d’être exposés, un risque qu’il convient
de prévenir et de limiter. Pour assurer leur sécurité et protéger leur santé, le code de la santé publique et le
code du travail fixent des règles de protection applicables à tous les travailleurs salariés ou non.

Les règles, procédures et obligations en matière de radioprotection sont détaillées dans le mémorandum
su la radioprotection élaboré par l’UAF.

Il s’agit en substance de :
Désigner une personne compétente en radioprotection
Demander l’autorisation de détention et d’utilisation d’appareils émetteurs de rayonnements ionisants
Elaborer un plan de prévention entre l’aéroport et l’entreprise extérieure intervenante
Analyser les postes à risques
Effectuer des contrôles techniques de radioprotection et d’ambiance
Faire un inventaire des sources de rayonnements ionisants
Mettre en place une signalisation des consignes d’utilisation et d’urgence
Informer les salariés
Informer le CHSCT ou à défaut les délégués du personnel

3. Bâtiments

Les aéroports doivent posséder un registre de sécurité dans lequel figure la classification de
l’établissement.

Il doit être notifié annuellement les vérifications suivantes

Des extincteurs
Electrique
Eclairage de secours
Des évacuateurs de fumée
Les exercices de maniement des extincteurs
Les exercices d’évacuation des bâtiments et gestion des alarmes

La commission communale effectue un contrôle environ tous les deux ans.

Art : R123‐1 à R123‐55 du code de la construction et de l’Habitation

Art. L2212‐2 du code général des collectivités territoriales

Décret n° 95‐260 du 8 mars 1995 modifié

a) Plan de secours incendie élaboré par le SDIS

Les CODIS ont en général un plan de secours incendie des établissements publics avec plans des
bâtiments et activité par bureau, cheminements, photos, et contacts des personnes responsables : ceci dans le
but d’intervenir rapidement et de protéger les sites sensibles.

b) Travaux
Il est obligatoire de faire un échange de plan de prévention avec les entreprises intervenant sur le site et
il est également obligatoire avec vos sous‐traitants.

4. Matériel

Il est conseillé d’avoir un registre d’entretien du matériel où sont enregistrées les révisions faîtes par le
personnel et les entreprises.

Tous les matériels (de manutention, levage, échelles passagers...) doivent avoir des contrôles
périodiques par des vérificateurs agrées. S’agissant des balances, elles doivent toutes posséder leurs carnets
de métrologie. Une vérification annuelle par un organisme agréé est obligatoire et une vignette verte de
conformité est apposée à la vue du public.

SURETE
1. Police de l’exploitation

Le préfet fixe par arrêté :


Les différentes zones
Les conditions d’accès
Les conditions de circulation
Fixe les différents taux de fouilles dans les secteurs de la zone réservée

Arrêté de police Art R213‐2 et 3

2. Habilitation

Le préfet délivre les titres de circulation

3. Formation

Tout candidat à la délivrance d’un badge doit subir une sensibilisation de 4 heures (Art R213‐10). Tout
personnel contributeur à la sureté doit subir une formation appropriée à son emploi.

4. Mise en œuvre de la sûreté

Les exploitants des aérodromes dont la moyenne du trafic commercial des trois dernières années dépasse
70 000 passagers ou figurant une liste fixée par le ministre chargé des transports sont tenus :

Etablir un programme de sûreté décrivant les mesures qu’ils mettent en oeuvre conformément à la
réglementation applicable et de désigner un responsable sûreté.
Etablir et mettre à jour un programme d’assurance qualité décrivant l’organisation et les procédures
adoptées pour assurer la conformité et la qualité des mesures précitées.

Les programmes sont approuvés par le préfet pour une durée de cinq ans R213‐1‐3
Mettre en œuvre l’inspection filtrage des passagers et des bagages de cabine
Mettre en œuvre l’inspection filtrage des bagages de soute
Mettre en œuvre les contrôles d’accès

Pour les aérodromes autres que ceux mentionnés, les mesures de sûreté sont définies par le préfet. Les
arrêtés préfectoraux peuvent rendre applicable tout ou partie des mesures prévues et édicter des mesures
spéciales. R213‐1‐4
SERVICE DE SAUVETAGE ET DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE DES AERONEFS (SSLIA)

Sur les aérodromes où le préfet exerce les pouvoirs de police, les exploitants doivent mettre en place des
moyens incendie. Les pompiers d’aérodrome sont agréés par le préfet :

Ils doivent avoir une formation de sapeur‐pompier volontaire


Recevoir une formation spéciale adaptée par le centre conventionné et renouvelable tous les trois ans.

Les niveaux de protection sont classés sur une échelle de 1 à 10. Ils sont modulables en fonction du trafic et
du type de vol.
Le niveau de protection d’un avion correspond à la longueur de son fuselage et à la largeur de sa cabine
Le niveau 1 correspond à 50 Kg de poudre et sans pompier : c’est la dotation minimum obligatoire sur un
aérodrome.

Les textes de référence


Articles L213‐1 à L213‐4 du code de l’aviation civile
Articles D213‐1 à D213‐1‐12 du code de l’aviation civile
Décret n° 99‐1162 du 29 décembre 1999 relatif à l’agrément des organismes chargés d’assurer les services de
sauvetage et de lutte contre l’incendie des aéronefs.
Décret n° 2007‐432 du 25 mars 2007 relatif aux normes techniques aux services SSLIA sur les aérodromes
de Mayotte, des iles Wallis et Futuna et de Nouvelle‐Calédonie ainsi que le péril animalier.
Arrêté du 18 janvier 2007 relatif aux normes techniques applicables au SSLIA
Arrêté du 16 avril 2007 relatif aux normes techniques aux services SSLIA sur les aérodromes de
Mayotte, des iles Wallis et Futuna et de Nouvelle‐Calédonie ainsi que le péril animalier.
Circulaire n° 2001‐46 du 29 juin 2001 relative à la mise en œuvre de la réglementation applicable au SSLIA

PERIL ANIMALIER
Le péril animalier se substitue au péril aviaire selon un calendrier qui s’échelonnera au plus tard 30 mois
suivant la parution de l’arrêté du 10 avril 2007.
Les formations destinées aux personnels chargés de la prévention du péril animalier comprennent :

Le permis de chasse
Une formation initiale, relative à la prévention du péril animalier délivrée par le centre conventionné.
Une formation locale, portant sur la situation particulière de l’aérodrome sur lequel ils exercent leur
action.
Des actions d’entretien et de perfectionnement des connaissances. (Sur le site tous les trois ans)

L’article 21 de l’arrêté prévoit les modalités de passage des agents du péril aviaire au péril animalier.
Arrêté du 10/04/07

CARBURANT
Les stations pétrolières aviation sont soumises à déclaration ou à autorisation, elles doivent être faites
par l’exploitant et non par le pétrolier, pour déterminer le régime il faut appliquer la formule :
B = stockage 100LL, C = Stockage Jet A1/5

Déclaration B+C/5 < 100m


Autorisation B+C/5> 100m3

L’arrêté du 7 janvier 2003 et ses annexes 1 à 5 fixent les prescriptions générales applicables aux
établissements classés.
www.ineris.fr/aida/?q=consult_doc/consultation/2.250.190.28.8.1887

L’arrêté du 23 janvier 1980 et l’arrêté modificatif du 19 mars 2002 fixent les précautions à prendre pour
l’avitaillement des aéronefs sur les aérodromes.
L’arrêté du 12 décembre 2000 relatif à l’avitaillement en carburant des aéronefs sur les aérodromes.
Les conditions d’exercer l’avitaillement sur les aérodromes par les pétroliers : ces dispositions ne sont
pas applicables aux exploitants d’aérodromes.
Annexe 1 décrit la formation et le maintien des compétences du personnel chargé de l’avitaillement.
Annexe 2 décrit les procédures d’exploitation et de contrôle de la qualité des carburants utilisés dans
l’aviation.

Arrêté du 12 décembre 2000


L’exploitant doit demander aux services des douanes une autorisation de détention de carburéacteur et
fournir à leurs services un état trimestriel des stocks.

Sécurité
L’exploitant doit posséder une étude ATEX pour la protection du personnel.

Un contrôle de la protection contre la foudre des établissements classés doit être établi : arrêté du 28
janvier 1993

ASSISTANCE

Les services d’assistance en escale comprennent :

L’enregistrement des passagers


Le chargement et le déchargement des bagages
Le transport des passagers entre l’aérogare et les avions
La fourniture des carburants et huile
Le commissariat hôtelier
Le service des eaux aux avions
Le nettoyage intérieur et extérieur
L’exploitant peut assurer l’assistance en escale. Le personnel travaillant à cette activité doit respecter
les règles de sécurité, de sûreté (formation de contributeur à la sûreté), de protection de l’environnement et de
conditions de travail.

Le prestataire désirant exercer cette activité devra obtenir du gestionnaire une autorisation d’activité.
Au‐delà de (200 000 passagers dans la dernière année civile) il devra obtenir un agrément (5 ans) du préfet.

Nonobstant les dispositions des articles R. 216‐2 à R. 216‐5, le ministre chargé de l'aviation civile peut
confier au gestionnaire de l'aérodrome la gestion des infrastructures servant à la fourniture des services
d'assistance en escale dont la complexité, les conditions techniques d'exploitation, le coût ou l'impact sur
l'environnement ne permettent pas, sur cet aérodrome, la division ou la duplication.

Le gestionnaire peut rendre obligatoire l'usage des infrastructures considérées pour les prestataires de
services et pour les transporteurs aériens.

Une compagnie aérienne peut s’auto‐assister ;


Le gestionnaire d’un aérodrome, le transporteur aérien ou le prestataire de service doivent opérer une
stricte séparation comptable entre les services liés à l’assistance et les autres activités. Dans le cas d’un
gestionnaire d’aérodrome, le produit des redevances perçu pour l’usage des installations aéronautiques ne doit
pas contribuer au financement de son activité d’assistance en escale.
Texte réglementaire :

Décret 98‐46 du 15 avril 1998


Code de l’aviation civil (R216‐1 à R216‐16)

1. PMR
Les aéroports doivent mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’assistance des personnes à mobilité réduite.
Toute personne intervenant dans cette mission doit avoir effectuée une sensibilisation à la bonne conduite à
tenir auprès des personnes à mobilité réduite.
Règlement CE 1107/2006 du 5 juillet 2006

2. Marchandises dangereuses
Tout le personnel assistant un avion d’une compagnie ayant un certificat de transporteur aérien avec la
mention « Marchandises dangereuses » doit avoir reçu une formation (renouvelable) « Marchandises
dangereuses » correspondant à son poste
Il est conseillé de posséder dans son escale le manuel IATA « Dangerous Goods » bible en la matière.
JAR OPS 1 sous‐partie R : Transport aérien de marchandises dangereuses

3. Dégivrage
Toute personne effectuant des opérations de dégivrage‐antigivrage doit avoir reçu une formation
(renouvelable), être autorisée par la compagnie et respecter les procédures de celle‐ci. Le suivi des produits
dans le respect de la qualité et de l’environnement est très important.

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