Mémoire (Version 2) Liantsoa GPME2

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 96

INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE

D’ANTANANARIVO
--oOo—
Premier Etablissement Public d’Enseignement Supérieur
et de Recherche Habilité et Accrédité à Madagascar par le MESUPRES

Ecole : GENIE DU MANAGEMENT D’ENTREPRISES ET DU COMMERCE


Mention : ENTREPRENEURIAT
XXVIII ème Promotion

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE


TECHNICIEN SUPERIEUR
Parcours : GESTION DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Option : ASSISTANT DE PROJET

CONTRIBUTION À L’AMÉLIORATION DE LA GESTION DU


SYSTÈME D’INFORMATION AU NIVEAU DES ACTEURS ET DES
ZONES D’INTERVENTION
Cas de l’ ORN ANALAMANGA

Présenté par Liantsoa Andrianina ANDRIANJAFINARIVO

Membres du jury

Président :
Examinateur :
Rapporteur interne : Monsieur Andriamihaja RASOANARIVO
Rapporteur externe : Monsieur Olivier RAHERINJATOVO

Promotion 2022
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE
D’ANTANANARIVO
--oOo—
Premier Etablissement Public d’Enseignement Supérieur
et de Recherche Habilité et Accrédité à Madagascar par le MESUPRES

Ecole : GENIE DU MANAGEMENT D’ENTREPRISES ET DU COMMERCE


Mention : ENTREPRENEURIAT
XXVIII ème Promotion

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE


TECHNICIEN SUPERIEUR
Parcours : GESTION DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Option : ASSISTANT DE PROJET

CONTRIBUTION À L’AMÉLIORATION DE LA GESTION DU


SYSTÈME D’INFORMATION AU NIVEAU DES ACTEURS ET DES
ZONES D’INTERVENTION
Cas de l’ ORN ANALAMANGA

Présenté par Liantsoa Andrianina ANDRIANJAFINARIVO

Membres du jury

Président :
Examinateur :
Rapporteur interne : Monsieur Andriamihaja RASOANARIVO
Rapporteur externe : Monsieur Olivier RAHERINJATOVO

Promotion 2022
VISAS

Encadreur pédagogique Encadreur professionnel

Monsieur Andriamihaja RASOANARIVO Monsieur Olivier RAHERINJATOVO


SOMMAIRE

Introduction ................................................................................................................................... 1
PARTIE I. Matériels et méthodes
Chapitre I. Cadre théorique ......................................................................................... 4
Section 1. Notions sur le système d’information .................................................... 4
Section 2. Notions sur la base de données............................................................ 8
Chapitre II. Méthodologie............................................................................................. 15
Section 1. Présentation du terrain d’étude ......................................................... 15
Section 2. Démarche de vérification des hypothèses ....................................... 21
PARTIE II. Résultats et discussions
CHAPITRE III. Présentation et analyse des résultats ...................................................... 25
Section 1. Présentation des résultats .................................................................... 25
Section 2. Analyse des résultats ............................................................................ 33
Section 3. Vérification des hypothèses ................................................................ 38
Chapitre IV. Discussions et recommandations ............................................................ 45
Section 1. Identification de le tendance lourde et proposition de solutions . 45
PARTIE III. Mise en œuvre des solutions
Chapitre V. Étapes de la mise en œuvre des solutions ............................................. 49
Section 1. Planification de la mise en œuvre des solutions .............................. 49
Section 2. Création d’une nouvelle base de données dans un SGBDR ......... 53
Section 3. Mise à jour des données ...................................................................... 60
Conclusion.. ................................................................................................................................. 66
REMERCIEMENTS

Pour commencer, nous tenons à rendre grâce à Dieu Tout Puissant et Miséricordieux de
nous avoir donné la santé, la force, et la persévérance indispensables à
l’accomplissement du présent ouvrage.
Nous témoignons également toute notre gratitude envers toutes les personnes qui ont
apporté, de près ou de loin, leur contribution à la bonne marche du stage de fin
d’études ainsi que de la réalisation du mémoire.
Ainsi, nous adressons premièrement nos vifs remerciements au Professeur Luc
RAKOTONDRAJAONA, Directeur Général de l’Institut Supérieur de Technologie
d’Antananarivo, pour nous avoir proposé une formation de qualité au sein de l’Institut.
Ensuite, au Docteur Ando RAZAFIMBELO, Directrice de l’École du Génie du
Management d’Entreprises et du Commerce, pour son professionnalisme et le savoir
qu’elle nous a fourni en tant que professeur.
Après, au Docteur Elsie RAVELOSON, Chef du Parcours de Gestion des Petites et
Moyennes Entreprises, pour son soutien inconditionnel et ses conseils durant toute la
période de stage.
Puis, à Monsieur Andriamihaja RASOANARIVO, notre encadreur pédagogique, de nous
avoir aidé à assimiler les connaissances à appliquer durant le stage et pour la
réalisation du présent ouvrage, ainsi que pour ses conseils avisés durant toutes les
sessions d’encadrement.
Et enfin, à tout le personnel administratif et enseignant de l’IST-T pour nous avoir formé
dans de bonnes conditions.
Sans oublier notre entreprise d’accueil, nous présentons premièrement toute notre
reconnaissance envers Monsieur Alitiana RANDRIANANDRASANA, Coordonnateur
Régional de l’Office Régional de Nutrition Analamanga, de nous avoir offert l’occasion
d’effectuer notre stage au sein de l’établissement.
En second lieu, envers Monsieur Andry Tsiferana RADERANDRAIBE, Responsable
Administratif et Financier, pour son accord sur la réalisation du stage au sein de
l’organisation.
Puis, envers Monsieur Olivier RAHERINJATOVO, Responsable Suivi-Évaluation et Système
Information de l’ORN Analamanga, mais également notre encadreur professionnel, de
nous avoir accordé son temps et sa confiance, puis, fourni les réponses à nos questions
et les précieux conseils dans la réalisation des tâches professionnelles.
Et enfin, envers tout le personnel de l’ORN Analamanga, pour leur accueil chaleureux
et notre intégration au sein de leur équipe.
Pour tout clôturer, nous remercions vivement nos familles, nos amis, et tous ceux qui
nous ont apporté leur soutien, à la fois moral, intellectuel, et économique, de manière
directe ou indirecte, tout au long du stage et à la réalisation de notre mémoire.

Page i sur vii


AVANT-PROPOS

L’Institut Supérieur de Technologie (IST-T), sis à Ampasampito Antananarivo


Madagascar, s’agit d’un établissement d’enseignement supérieur technique et
professionnel formant des Techniciens Supérieurs (TS) au niveau Bac +2, des Techniciens
Supérieurs Spécialisés (TSS) au niveau Bac+3 de grade Licence, et des Ingénieurs (ING)
au niveau Bac +5 de grade Master.
Premier Établissement Public d’Enseignement Supérieur et de la Recherche habilité et
accrédité à Madagascar par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique, il détient une grande renommée non-seulement dans la
capitale, mais également dans les autres provinces de l’île de Madagscar. En effet, le
système LMD (Licence, Master et Doctorat) est appliqué au sein de l’Institut Supérieur
de Technologie, suivi d’une série de visites d’entreprises, de voyages d’études, et de
stages en entreprise. Pour le cas des deux (02) années de Licence, trois (03) stages sont
imposés dans le cursus universitaire des étudiants, à savoir un Stage d’imprégnation au
début de l’année universitaire à l’IST-T pour la découverte du monde professionnel, un
Stage Employé à la fin de la première année, où les connaissances théoriques reçues
sont à appliquer au sein de l’entreprise d’accueil, et enfin, le Stage de Fin d’Études à la
fin de la deuxième année d’études, qui aboutit à la rédaction d’un mémoire de fin
d’études qui sera à son tour soutenu devant les jurys chargés de son évaluation.
Dans le parcours de Gestion des Petites et Moyennes Entreprises (GPME), le choix parmi
deux (02) options est exigé des étudiants, notamment les options Assistant de Projet et
Gestion des Ressources Humaines. Ainsi, ce Stage de Fin d’Études nous offre
l’opportunité de nous démarquer de l’autre option, ainsi que des autres parcours.
Pour ce faire, l’Office Régional de Nutrition Analamanga nous a ouvert ses portes. Le
stage que nous y avons effectué du 09 Mai 2022 jusqu’au 16 Juillet 2022 a conduit au
choix d’un thème, autour duquel s’articulent une étude, des recherches, des réflexions,
des analyses, et des enquêtes. Ces dernières ont par conséquent donné fruit à ce
présent mémoire, effectué afin de valider l’année universitaire et ainsi obtenir le
Diplôme de Technicien Supérieur (DTS).

Page ii sur vii


GLOSSAIRE

Big data : Données plus variées, arrivant dans des volumes de plus en plus importants et
avec une vitesse plus élevée [W1].
Courrier électronique : Service de transmission de messages envoyés électroniquement
via un réseau informatique (principalement l'Internet) dans la boîte aux lettres
électronique d’un destinataire choisi par l’émetteur [W2].
Données brutes : Tout objet de données qui n'a pas subi de traitement approfondi, soit
manuellement, soit par le biais d'un logiciel informatique automatisé [W3].
Interface graphique : Affichage des commandes permettant d'effectuer des actions
dans un logiciel, comme des menus, des boutons, des fonctionnalités, etc, sans avoir à
saisir des lignes de commandes [W4].
Navigateur WEB : Logiciel permettant d'afficher des sites Internet, télécharger des
fichiers et faire des recherches [W5].
Programmation : Ensemble des activités liées à la définition, l'écriture, la mise au point
et l'exécution de programmes informatiques ; séquence des ordres auxquels doit obéir
un dispositif [W6].
Nouvelles technologies : moyens matériels et organisations structurelles qui mettent en
œuvre les découvertes et les applications scientifiques les plus récentes [W6].
Query by example : Langage de requête utilisé dans les bases de données
relationnelles qui permet aux utilisateurs de rechercher des informations dans des tables
et des champs en fournissant une interface utilisateur simple où l'utilisateur saisit un
exemple des données auxquelles il souhaite accéder [W7].

Serveur web : Ordinateur relié au web et contenant des logiciels serveurs [W8].

Support de l’information : Tout élément sur lequel sont enregistrées des données [W6].
Webapp : Logiciel applicatif hébergé sur un serveur et accessible via un navigateur
web [W9].

Page iii sur vii


LISTE DES ACRONYMES

API : Application Programming Interface


CPNC : Chargé de Programme de Nutrition Communautaire
CR : Coordonnateur Régional
ES : Employé de Suivi
GDF : Graphe de Dépendance Fonctionnelle
IBM : International Business Machines
IEM : Initiative Emergence Madagascar
IMMRED: Introduction-Matériel-Méthode-Résultat-Discussion
LAN : Local Area Network
MCD : Modèle Conceptuel des Données
MERISE : Méthode d ’Étude et de Réalisation Informatique par les Sous-Ensembles ou
pour les Systèmes d’Entreprise
MLD : Modèle Logique des Données
MOFF : Menaces-Opportunités-Forces-Faiblesses
MPD : Modèle Physique des Données
NoSQL : Not only SQL
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONU : Organisation des Nations Unies
ORN : Office Régional de Nutrition
PARN : Projet d’Amélioration des Résultats Nutritionnels
PNAN : Plan National d’Actions pour la Nutrition
PNN : Plan National de Nutrition
RAF : Responsable Administratif et Financier
RAM : Random Access Memory
RPSN : Responsable de la Prévention et Sécurisation Nutritionnelle
RSE-SI : Responsable Suivi-Évaluation et Système Information
SGBDR : Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles
SI : Système d’Information
SQL : Structured Query Language
SWOT : Strenghts-Weakness-Opportunities-Threats
UNICEF : United Nations International Children's Emergency Fund
VBA : Visual Basic for Applications

Page iv sur vii


LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Disparités entre SQL et NoSQL ............................................................................. 12


Tableau 2 : Fiche signalétique de l'ORN Analamanga ........................................................ 15
Tableau 3 : Activités de l’ORN Analamanga......................................................................... 16
Tableau 4 : Ressources matérielles de l'ORN Analamanga................................................. 20
Tableau 5 : Identification des variables d'étude ................................................................... 21
Tableau 6 : Matrice de décision .............................................................................................. 24
Tableau 7 : Individus composant le système d'information ................................................. 28
Tableau 8 : Moyens matériels du système d'information ..................................................... 29
Tableau 9 : Caractéristiques de l’ordinateur portable ......................................................... 31
Tableau 10 : Résultats du questionnaire d'inspection du système d’information ............ 34
Tableau 11 : Identification des problèmes du système d'information ............................... 39
Tableau 12 : Tableau informatif sur les causes racines des problèmes du SI .................... 40
Tableau 13 : Données relatives à la vérification de l'hypothèse H1 .................................. 41
Tableau 14 : Données relatives à la vérification de l'hypothèse H2 .................................. 42
Tableau 15 : Données relatives à la vérification de l'hypothèse H3 ................................... 43
Tableau 16 : Identification de la tendance lourde............................................................... 45
Tableau 17 : Identification des solutions possibles ................................................................ 46
Tableau 18 : Tableau des critères relatifs aux choix des solutions prioritaires ................... 47
Tableau 19 : Choix final des solutions prioritaires ................................................................... 47
Tableau 20 : Diagramme de Gantt relatif au projet de mise en œuvre des solutions
prioritaires ..................................................................................................................................... 50
Tableau 21 : Tableau des critères relatifs au choix du SGBDR ............................................ 51
Tableau 22 : Matrice de décision correspondant au choix du SGBDR ............................. 52
Tableau 23 : Dictionnaire des données .................................................................................. 54
Tableau 24 : Tableau récapitulatif des règles de gestion de données ............................. 55
Tableau 25 : Tableau regroupant les tables du MPD ........................................................... 58
Tableau 26 : Fonctionnalités des composants du menu d'accueil .................................... 64

Page v sur vii


LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Les quatre (04) dimensions d'un système d’information ........................................ 5


Figure 2 : Fonctions du système d'information .......................................................................... 6
Figure 3 : Cycle de manipulation de l'information ................................................................... 7
Figure 4 : Représentation d'une table...................................................................................... 10
Figure 5 : Organigramme de l'ORN Analamanga ................................................................. 18
Figure 6: Matrice SWOT .............................................................................................................. 22
Figure 7 : Diagramme d'Ishikawa ............................................................................................. 23
Figure 8 : Schéma du système d'information pour dirigeants .............................................. 25
Figure 9 : Cycle de processus de prise de décision ............................................................... 26
Figure 10 : Étapes du système d'information de gestion ....................................................... 27
Figure 11: Procédures de manipulation des données........................................................... 30
Figure 12 : Processus de traitement des données de source externe par Excel ............... 32
Figure 13 : Disposition de la base de données sur Excel ....................................................... 32
Figure 14 : Structure des données sur Excel ............................................................................ 33
Figure 15 : Processus de traitement des données de la base de données interne sur
Excel .............................................................................................................................................. 33
Figure 16 : Analyse SWOT de l’ORN Analamanga ................................................................. 35
Figure 17: Diagramme d'Ishikawa relatif aux problèmes du SI ............................................. 39
Figure 18 : Diagramme d'Ishikawa relatif aux causes racines des problèmes du SI ......... 41
Figure 19 : Nuage de points relatif aux données (X , Y) de l'hypothèse H1 ....................... 42
Figure 20 : Nuage de points relatif aux données (X , Y) de l'hypothèse H2 ....................... 43
Figure 21: Nuage de points relatif aux données (X , Y) de l'hypothèse H3 ........................ 44
Figure 22 : MCD de la base de données de l'organisation .................................................. 56
Figure 23 : MLD de la base de données de l'organisation ................................................... 57
Figure 24 : MPD relatif à la base de données de l'organisation .......................................... 59
Figure 25 : Schéma illustratif du réseau local des acteurs du SI ........................................... 61
Figure 26 : Processus de mise à jour des données ................................................................. 63
Figure 27 : Flux d'informations relatif à la base de données ................................................. 65

Page vi sur vii


LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Menu d’accueil de la base de données de l’ORN Analamanga...................... 64

Page vii sur vii


INTRODUCTION

Dans le contexte actuel, le nombre de personnes touchées par la malnutrition dans le


monde a augmenté pour atteindre jusqu’à huit cent vingt-huit (828) millions, soit une
hausse d’environ quarante-six (46) millions par rapport à 2020 et de cent cinquante
(150) millions depuis l’apparition de la pandémie Covid-19 , d’après un rapport de
l’ONU qui apporte de nouveaux éléments factuels montrant que le monde s’éloigne
de plus en plus de son objectif consistant à mettre un terme à la faim, à l’insécurité
alimentaire et à la malnutrition sous toutes ses formes d'ici 2030. De plus, la guerre qui
sévit en Ukraine, entre deux (02) des plus grands producteurs mondiaux de céréales de
base, de graines oléagineuses et d’engrais, perturbe les chaînes d’approvisionnement
internationales et fait grimper les prix des céréales, des engrais, de l’énergie ainsi que
des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi, destinés aux enfants souffrant de
malnutrition sévère. Ces problèmes surviennent alors que les chaînes
d’approvisionnement subissent déjà les effets négatifs de phénomènes climatiques
extrêmes de plus en plus fréquents, en particulier dans les pays à faible revenu, et
pourraient avoir de graves conséquences sur la sécurité alimentaire et la nutrition à
l’échelle mondiale. Selon un rapport de l’UNICEF, l’Afrique s’agit de loin du continent le
plus durement touché par des formes cumulées de malnutrition. Sur les quarante et un
(41) pays luttant contre les trois (03) aspects de ce fléau, à savoir le retard de
croissance chez les enfants, l’anémie chez les femmes en âge de procréer et le
surpoids chez les femmes, trente (30) se trouvent en Afrique, soit plus de 73 % du
nombre total [W10]. La pauvreté, la faim et la maladie constituent les principaux facteurs
de malnutrition en Afrique et sont liées aux mauvaises conditions de vie, au manque
d'éducation, aux moyens de subsistance précaires et au manque d'accès aux services
de base tels que les soins de santé et les aliments sains et nutritifs.
Malheureusement, Madagascar, qui se trouve être un pays africain, subit également
une situation nutritionnelle très précaire et structurellement fragile. Selon le Professeur
Hanta Marie Danielle Vololontiana, Coordinatrice Nationale de l’Office National de
Nutrition, si l’opinion publique nationale et internationale est focalisée sur les cas de
malnutrition aigüe qui sévissent dans la partie Sud du pays, la Grande île est confrontée
à un mal d’une plus grande envergure, à savoir la malnutrition chronique qui touche
42% des enfants. En comparaison, les enfants victimes de la malnutrition aigüe ou
désignée localement par le terme « Kere » est de l’ordre de 6%. Ainsi, Madagascar se
trouve à la quatrième place des pays les plus touchés par la malnutrition chronique.
Par conséquent, il se révèle indispensable de solutionner ce fléau qui a des
répercussions sociales et économiques importantes, parce qu’il concerne non-
seulement la capitale, mais également tout l’ensemble du territoire. De plus, la
malnutrition affecte le développement intellectuel et physique des enfants qu’elle
touche. En un sens, ce problème handicape le présent et l’avenir de ces enfants, et
conséquemment l’avenir du pays, car en effet, d’après les propos de Wendell Berry :
«Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, mais nous l'empruntons à nos héritiers »
[B1].

Page 1 sur 67
Cette lutte contre la malnutrition s’accompagne d’un échange permanent
d’informations au sein et entre les antennes régionales de l’organisme gouvernemental
malgache spécialisé dans ce domaine, par le biais de systèmes d’information, afin de
réaliser cette mission, constater l’évolution de la situation nutritionnelle, et identifier tous
les acteurs œuvrant dans cette mission, ainsi que leurs zones d’intervention respectives.
L’Office Régional de Nutrition Analamanga s’agit de l’une des antennes régionales de
l’Office National de Nutrition, qui assure depuis l’année 2007, la lutte contre la
malnutrition dans la région Analamanga. Il dispose de moyens humains et matériels
dans la réalisation de ses activités, ainsi que de ressources financières pour les financer.
Cependant, ces fonds sont limités, malgré le fait que le nombre de personnes touchées
par la malnutrition ne cesse d’augmenter. Ce phénomène engendre ainsi une
nécessité de limiter les dépenses liées au fonctionnement interne de l’organisation, par
conséquent, les outils relatifs aux échanges d’information.
En relation avec ce problème, une question se pose et mérite une attention
particulière : «Quels sont les facteurs impactant la gestion du système d’
d’information ?» Cette dernière constituera la problématique de l’étude.
Tenant compte de l’importance qu’occupe le système d’information au sein de
l’organisation, la négligence des facteurs néfastes à celui-ci serait susceptible de nuire
à la pérennité de l’établissement et à la réalisation de sa mission. Cela étant dit, une
étude concernant la gestion du système d’information de l’ORN Analamanga est à
établir.
Afin d’apporter les réponses à la problématique énoncée précédemment, il convient
d’identifier les questions de recherche qui lui sont reliées. La première question
s’interroge principalement sur : «La disposition des données influence-t-elle la gestion
du système d’information ? ». Quant à la seconde question, elle demande :
«L’utilisation du système de gestion de base de données adéquat affecte-t-elle la
gestion du système d’information ? ». Concernant la dernière question, il s’agit de : « Les
technologies de traitement des données impactent-t-elles la gestion du système
d’information ? »
Ces questions ont mené à traiter le thème suivant : « Contribution à l’amélioration de la
gestion du système d’information au niveau des acteurs et zones d’intervention: cas de
l’ORN Analamanga »
L’étude de ce sujet offrira l’opportunité d’optimiser la gestion du système d’information
de l’organisation.
De manière à mieux guider l’étude et à la cadrer, la formulation de l’objectif à
atteindre s’impose. De ce fait, ici, il s’agit d’identifier les problèmes impactant le
système d’information, afin de proposer des solutions efficaces à l’organisation.
Néanmoins, elle nécessite avant tout l’analyse du système d’information, à la suite de
laquelle les facteurs l’influençant, que ce soit en termes d’amélioration ou de
détérioration, seront mis en évidence, avant de porter une attention particulière à ses
faiblesses.

Page 2 sur 67
Afin d’apporter les réponses anticipées aux questions de recherche, trois (03)
hypothèses sont avancées, à savoir l’hypothèse H1 stipulant que «La disposition des
données influence la gestion du système d’information », l’hypothèse H2 énonçant que
« L’utilisation du système de gestion de base de données adéquat affecte la gestion du
système d’information », et enfin l’hypothèse H3, selon laquelle « Les technologies de
traitement des données impactent la gestion du système d’information ». Ces
hypothèses suscitent une vérification par le biais du présent ouvrage, notamment en
exploitant toutes les données qui seront à disposition afin d’identifier celles qui
conduiront à leur validation ou non.
Puis, comme l’a énoncé Fatou Diome : « Ici, point de hasard, chaque pas mène vers un
résultat escompté » [B2]. Par conséquent, à l’issu de ce travail de recherche, le résultat
attendu sera l’amélioration de la gestion du système d’information par l’optimisation
de ses composants.
Afin d’y aboutir, le présent ouvrage suivra le plan de rédaction relatif à la méthode
IMMRED, et se divisera en trois (03) parties, à savoir la partie « Matériels et méthodes »,
suivie de la partie « Résultats et discussions », et enfin, la partie « Mise en œuvre des
solutions ».
Concernant la première partie, soit la partie descriptive du mémoire, elle présentera les
théories relatives au thème de l’étude et les méthodes utilisées pour la rédaction de
l’ouvrage, ainsi que pour la collecte et l’analyse des données.
Quant à la deuxième partie, ou la partie analytique, elle abordera les résultats de
l’étude à partir de la collecte et l’analyse des données, pour trouver les problèmes qui
nuiraient éventuellement à la gestion du système d’information de l’organisation, avant
d’aboutir à la vérification des hypothèses, et à la proposition de solutions y afférant.
Pour terminer, la troisième et dernière partie, définie comme la partie stratégique,
présentera les différentes étapes à suivre pour mettre en œuvre les solutions proposées
dans le but de faire face aux problèmes mis en exergue.

Page 3 sur 67
PARTIE I. MATÉRIELS ET MÉTHODES
Cette première partie intitulée « Matériels et méthodes » s’agit de la partie descriptive
du mémoire. Elle explicitera, comme son nom l’indique, les matériels et méthodes
nécessaires à la conception du présent ouvrage. Ainsi, elle sera divisée en deux (02)
chapitres distincts. Le premier concernera les matériels, dans lesquels les théories
essentielles à l’appréhension du thème étudié seront englobées dans le cadre
théorique. Quant au second chapitre, la présentation du terrain d’étude et les
méthodes à adopter pour la collecte, le traitement et l’analyse des données seront
mises en avant.
Chapitre I. Cadre théorique
Ce premier chapitre intitulé « Cadre théorique » donnera la possibilité de mieux
appréhender le domaine d’étude. Il s’articulera autour de deux (02) axes principaux,
premièrement les notions sur le système d’information et ensuite celles sur la base de
données.
Section 1. NOTIONS SUR LE SYSTÈME D’INFORMATION

Intégré au sein des organisations, accompagné de l’évolution croissante des nouvelles


technologies, le système d’information fera l’objet de cette étude. Cette section sera
ainsi dédiée aux notions qui entourent ce domaine. Pour mieux l’appréhender, elle sera
divisée en quatre (04) sous-sections composées des définitions du système
d’information, sa typologie, son utilité au sein de l’organisation, et enfin ses
composants.
1.1. Quelques définitions du système information
De nombreuses définitions ont été énoncées depuis l’apparition du terme « système
d’information », mais elles englobaient et rassemblaient en général deux (02) idées
principales, à savoir « système » et « information ». Le système désigne « un arrangement
de composantes par rapport à un ensemble dont elles dépendent » (Angyal, 1941)
[B3]1, et l’information « un renseignement qui améliore notre connaissance sur un sujet
quelconque » (P.ROMAGNI & V.WILD, 1998) [B4]2. Pour exprimer un raisonnement clair,
quelques auteurs ont proposé les définitions suivantes :
Tout d’abord, le système d’information est considéré comme « un réseau complexe de
relations structurées où interviennent des hommes, des machines et des procédures,
qui a pour objet d'engendrer des flux ordonnés d'informations pertinentes, provenant
de sources internes et externes à l'entreprise, et destinées à servir de base aux
décisions » (Jean-Jacques LAMBIN, 1990) [B5].
Par ailleurs, le système d’information se présente comme « un ensemble d'acteurs
sociaux qui mémorisent et transforment des représentations via des technologies de
l'information et des modes opératoires » (R. REIX & F. ROWE, 2002) [B6].
Mais afin d’être concis, la définition suivante est retenue, et précise qu’ « un système
d'information est un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel,
données et procédures, permettant d'acquérir, de traiter, de stocker des informations
(sous forme de données, textes, images, sons, etc) dans et entre des organisations » (R.
REIX, 2004) [B7].
Il s’avère ainsi qu’une idée générale concernant le système d’information est déjà
perçue, et selon laquelle il s’agit d’un domaine autour duquel s’articulent quatre
dimensions, notamment la dimension technologique (matériel), la dimension

[B3] Oscar Ortsman, « Vocabulaire de psychosociologie », Érès, Toulouse, 2016, page 7111
[B4]
P. ROMAGNI & V. WILD, « L’intelligence économique au service de l’entreprise », Les presses
du management, Paris, 1998, page 92 2
Page 4 sur 67
informationnelle (données), la dimension organisationnelle (logiciel et procédures), et
la dimension humaine (personnel).
La figure suivante est une modélisation du système information et de ces quatre (04)
dimensions :

Figure 1 : Les quatre (04) dimensions d'un système d’information


Source : [W11] https://www.researchgate.net/figure/Les-quatre-dimensions-dun-systeme-
dinformation-Initiee-par-des-travaux-sur_fig1_254418851 , 27 Mai 2022
Après avoir apporté les définitions d’un système d’information, il est primordial de
s’intéresser à se typologie afin de pouvoir approfondir l’étude.
1.2. Typologie du système d’information
Il existe quatre (04) principaux types de système d’information, à savoir le système
d’information pour dirigeants, le système d’aide à la décision, le système de traitement
des transactions, et le système d’information de gestion [W12]3. Ils se différencient par
leurs finalités.
1.2.1. Système d’information pour dirigeants
Le système d’information pour dirigeants se doit de fournir une information synthétisée
et à jour qui donne un aperçu général et continu des activités ou opérations de
l’organisation, à partir des données de sources interne et externe.
1.2.2. Système d’aide à la décision
Quant au système d’aide à la décision, il s’agit d’un système d’information utilisé pour
appuyer les jugements et les lignes de conduite d’une organisation. Il passe au crible et

[W12]3https://www.chegg.com/flashcards/chapitre-2-les-si-dans-lentreprise-e9a1618b-7e98-4067-
9922-baeb6f3d4067/deck, 27 Mai 2022
Page 5 sur 67
analyse des quantités massives de données, compilant des informations complètes qui
sont utilisées pour résoudre des problèmes et prendre des décisions.
1.2.3. Système de traitement des transactions
Concernant le système de traitement des transactions, il traite l’information pour les
transactions commerciales qui rassemble, modifie, et récupère toutes les données de la
transaction [W13].4
1.2.4. Système d’information de gestion
Et enfin, le système d’information de gestion désigne une série de procédures et
d’actions à effectuer pour saisir des données brutes, les transformer en information
utilisable et transmettre cette information aux utilisateurs sous une forme adaptée à
leurs besoins.
En somme, certes ces systèmes d’information présentent des différences, ils agissent en
étroite relation afin de garantir le même objectif pour l’organisation, à savoir la
disponibilité d’informations.
1.3. Buts du système d’information au sein de l’organisation
Le système d’information joue un rôle important au sein de l’organisation, notamment
grâce à sa performance qui s’avère être étroitement liée à sa gestion.
1.3.1. Performance du système d’information
La performance d’un système d’information se définit par sa capacité à assurer sa
mission et ses fonctions principales, avec l’ensemble de ses composants.
La figure ci-après résume les fonctions de ce dernier :

Figure 2 : Fonctions du système d'information


Source : [B8] Thomas Lesobre in «Management des Systèmes d'Information», Formation
professionnelle, 2016, page 4
L’acquisition de l’information correspond en réalité à différents types de tâches. Dans
un premier temps, il s’agit de collecter les informations. Dans un second temps, retenir,
parmi les informations collectées, celles qui sont pertinentes en regard des activités de
l’entreprise. Enfin, dans un dernier temps, entrer les informations retenues dans le
système d’information conclut l’opération. Le recueil des informations est réalisé auprès

[W13] https://businessyield.com/fr/business-services/transaction-processing-system/, 28 Mai 20224


Page 6 sur 67
de sources externes qui correspondent à toutes les composantes de l’environnement
qui génèrent de l’information et de sources internes qui correspondent à toutes les
composantes de l’entreprise qui produisent de l’information.
Quant au stockage ou à la mémorisation de l’information, des moyens techniques et
organisationnels sont mis en œuvre pour stocker les informations de manière durable et
stable.
Ensuite, concernant le traitement ou l’exploitation de l’information, un certain nombre
d’opérations de traitement sur les informations mémorisées est effectué, tels que la
recherche, la consultation, l’organisation, et la mise à jour.
Pour terminer, la communication ou la diffusion de l’information s’agit de la mise à
disposition de l’information pour ceux qui en ont besoin, au moment opportun, et sous
une forme directement exploitable.
En outre, la définition des fonctions du système d’information renvoie à l’idée selon
laquelle la manipulation de l’information suit un cycle bien précis, modélisé dans la
figure ci-dessous :

Figure 3 : Cycle de manipulation de l'information


Source : [B8] Thomas Lesobre in "Management des Systèmes d'Information», Formation
professionnelle, 2016, page 5
1.3.2. Gestion du système d’Information
Une liaison entre la performance et la gestion est constatée concernant le système
d’information. En effet, la performance du système d’information prend les composants
en un ensemble, afin d’assurer pleinement ses fonctions. La gestion du système
d’information, à son tour, vise à l’atteinte d’une bonne performance de chaque
composant, afin d’émettre des informations de bonne qualité, fiables, accessibles,
pertinentes, et ponctuelles.
Toutefois, il se peut que le système d’information remplisse sa mission et ses fonctions
bien qu’un ou plusieurs de ses composants soient défectueux. Cela s’explique par le
fait que le manque de performance dans un composant soit comblé par la haute
performance d’un autre.
Par conséquent, afin d’étudier la gestion du système d’information il convient de définir
ses composantes.

Page 7 sur 67
1.4. Composantes du système d’information
Les composantes du système d’information sont prélevées à partir des quatre (04)
dimensions qui l’entourent. De ce fait, quatre (04) principaux composants se
distinguent, à savoir les individus, les moyens matériels, les logiciels et procédures, et les
données.
1.4.1. Individus
Les individus se composent de toutes les personnes qui utilisent le système, qu’elles
soient simples employés ou cadres. Elles sont concernées soit en utilisant de
l’information pour réaliser leurs tâches, soit en participant aux tâches liées à
l’acquisition, au stockage, au traitement ou à la communication d’informations. Cela
concerne également les spécialistes des systèmes d’information dont le rôle est la
conception, la mise en œuvre et la gestion quotidienne du système d’information.
1.4.2. Moyens matériels
Les moyens matériels définissent les dispositifs physiques permettant de recevoir,
manipuler et émettre l’information, ainsi que les supports de l’information, qu’ils soient
papiers, magnétiques, optiques ou encore électroniques.
1.4.3. Logiciels et procédures
Concernent les logiciels et les procédures, les logiciels correspondent à l’ensemble des
programmes qui apparaissent nécessaires au fonctionnement du système
d’information, lorsqu’il est informatisé bien évidemment. Comme un système
d’information n’est que très rarement entièrement automatisé, les procédures
décrivent comment sont articulés les traitements manuels et les traitements
automatisés.
À titre d’information, une erreur couramment faite concerne la confusion entre les
significations du système informatique et du système d’information. Cependant, après
avoir défini certains composants de ce dernier, il apparaît logique de mentionner que
le système informatique constitue un support du système d’information, qui prend en
charge l’information numérisée et les traitements automatisés.
1.4.4. Données
Les données constituent la matière première des traitements. Sans données et sans
traitement, l’obtention de l’information est entravée. Et en absence d’information à
manipuler, le système d’information n’a pas lieu d’être.
Ces données de sources externe ou interne et peuvent être regroupées sur un même
support nommé « base de données ». Cet important pilier du système d’information
fera ainsi l’objet de recherche dans la prochaine section.
Section 2. NOTIONS SUR LA BASE DE DONNÉES

Étroitement liée au système information, la base de données se trouvera au cœur de


cette seconde section. De ce fait, trois (03) axes principaux seront abordés,
notamment les définitions relatives au domaine, sa typologie, et les système et matériel
par lesquels on la gère.

Page 8 sur 67
2.1. Quelques définitions de la base de données
Bien que de nombreux auteurs aient défini la base de données selon leurs termes
spécifiques, leurs définitions renvoyaient à une même idée de base selon laquelle c’est
un ensemble de données organisé de manière à être facilement accessible, géré et
mis à jour. Pour apporter plus de précisions, certaines définitions de la base de
données sont énoncées.
La première définition stipule qu’ « une base de données est une collection de données
persistantes et pertinentes utilisées par les applications de certaines organisations »
(Chris Date, 1995) [B9]. Dans cette définition l’auteur évoque deux (02) caractères
intrinsèques de la base de données qui désignent la persistance (stabilité des données)
et la pertinence (données ciblées et bien choisies).
Une autre définition de la base de données la présente comme « un ensemble
structuré de données enregistrées avec le minimum de redondance pour satisfaire
simultanément plusieurs utilisateurs de façon sélective en un temps opportun » (Thierry
Lecroq, 1995).
La définition qui suit la révèle comme « un ensemble structuré et organisé de données
qui représente un système d’information, sélectionnées de telles sortes qu’elles puissent
être consultées par des utilisateurs ou par des programmes » (Encyclopédie Larousse,
2022) [W6].
Après cela, selon la définition suivante : «Une base de données est un ensemble de
données stockées de manière ordonnée » (Nida Fatima, 2019) [W14].
Mais pour être plus précis, il apparaît judicieux de citer la définition ci-après, qui spécifie
qu’ « une base de données est un ensemble organisé d’informations avec un objectif
commun. Plus précisément, on appelle une base de données un ensemble structuré et
organisé permettant le stockage de grandes quantités d’informations afin d’en faciliter
l’exploitation (ajout, mise à jour, recherche de données). Une base de données
informatisée est un ensemble structuré de données enregistrées sur des supports
accessibles par l’ordinateur, représentant des informations du monde réel et pouvant
être interrogées et mises à jour par une communauté d’utilisateur » (Laurent Audibert,
2017) [W15].
Une fois les définitions assimilées, Il convient de s’intéresser aux différents types de base
de données afin d’élargir les connaissances sur ce domaine.
2.2. Types de base de données
Les bases de données sont largement divisées en deux (02) grands types ou catégories,
à savoir les bases de données relationnelles ou séquentielles ou encore SQL ,et les
bases de données non-relationnelles ou non-séquentielles ou également noSQL.
2.2.1. Base de données relationnelles
Une base de données relationnelles correspond à un type de base de données qui
stocke et fournit un accès à des points de données liés les uns aux autres. Elle se base
sur le modèle relationnel, un moyen intuitif et simple de représenter des données dans
des tables à deux (02) dimensions. Le concept central du schéma relationnel de la

Page 9 sur 67
base de données s’agit de la relation. Le mathématicien et théoricien britannique,
Edgar F. Codd inventa ce schéma en l’an 1970. Selon lui, une relation représente un
ensemble d’entités ayant les mêmes propriétés. Chaque relation est constituée d’une
série d’enregistrements de données (appelés tuples) dont les valeurs sont affectées à
certains attributs qui sont à leur tour définis dans le schéma de relation via les colonnes
de la table [W16]5.
Dans le modèle de bases de données relationnelles, un ensemble de tuples ayant les
mêmes attributs est appelé « relation ». La représentation de ce qui a été
précédemment énoncé est modélisée par la figure ci-après :

Figure 4 : Représentation d'une table


Source : [W17] https://www.ionos.fr/digitalguide, 02 Juin 2022
Une base de données relationnelle s’agit donc, dans son sens large, d’une collection
de tables liées entre elles.
Les colonnes de la table contiennent les attributs des données, et chaque
enregistrement détient généralement une valeur pour chaque attribut, ce qui facilite
l’établissement entre les points de données.
Pour assurer la précision et l’accessibilité des données, les bases de données
relationnelles respectent certaines règles d’intégrité. Par exemple, une règle d’intégrité
spécifie que les lignes en double ne sont pas autorisées dans une table afin d’éliminer
le risque d’entrée d’informations erronées dans la base de données.
De nombreuses années auparavant, chaque application stockait des données au sein
de sa propre structure unique. Lorsque les développeurs voulaient créer des
applications pour utiliser ces dernières, ils étaient dans l’obligation de beaucoup en
savoir sur la structure spécifique des données pour trouver celles dont ils avaient besoin.

[W16]5https://www.ionos.fr/digitalguide/hebergement/aspects-techniques/base-de-donnees-
relationnelle/ , 02 Juin 2022
Page 10 sur 67
Ces structures de données s’avéraient inefficaces, difficiles à gérer et à optimiser pour
obtenir de bonnes performances des applications. Le modèle de base de données
relationnelles a été conçu pour résoudre le problème que présentent plusieurs
structures de données arbitraires.
Le modèle de données relationnelles fournissait ainsi un moyen standard de représenter
et d’interroger des données susceptibles d’être utilisées par n’importe quelle
application. Dès le début, les développeurs ont reconnu que la force principale de ce
modèle résidait dans l’utilisation de tables, qui constituaient un moyen efficace et
flexible de stocker des informations structurées et d’y accéder.
Un autre avantage du modèle relationnel est le fait qu’il offre l’occasion au langage
de requête de haut niveau SQL d'éviter une navigation complexe dans la base de
données.
2.2.1.1. Le langage SQL
Quelques temps après avoir défini le cadre théorique des bases de données
relationnelles, la seconde partie des travaux d’ Edgar Franck CODD, mathématicien
chercheur à IBM et fondateur du SQL, a consisté à mettre sur pied un tout premier
langage de requête nommé « SEQUEL » qui deviendra plus tard « SQL ».
L’API standard pour les bases de données relationnelles correspond au langage SQL.
En effet, il s’agit d’un langage de programmation standardisé utilisé pour gérer les
bases de données relationnelles et effectuer différentes opérations sur les données
qu’elles contiennent.
Après avoir mis en exergue les connaissances sur la base de données relationnelles, il
convient de s’intéresser à la base de données non-relationnelles ou NoSQL.
2.2.2. Base de données non-relationnelles ou NoSQL
Une base de données non-relationnelles définit une base de données n’adoptant pas
le schéma tabulaire sous forme de lignes et de colonnes présent dans la plupart des
systèmes de base de données plus traditionnels. Au lieu de cela, elle utilise un modèle
de stockage optimisé pour les exigences spécifiques du type de données stockées. Il
apparaît de ce fait possible d’y stocker des données sous une forme non structurée,
sans suivre de schéma fixe [W18]6.Ces magasins de données possèdent un point en
commun, notamment le fait qu’ils n’usent pas d’un modèle relationnel. En outre, ils ont
tendance à être plus précis dans le type de données pris en charge et la façon dont
les données sont interrogées.
2.2.2.1. Le terme NoSQL
NoSQL correspond à « not only SQL » et c’est en effet l’objet de ce modèle de base de
données ; non pas une contrepartie, mais bien un enrichissement et complément utile
des bases de données relationnelles traditionnelles. Cependant, les bases de données
NoSQL n’agissent pas dans le but de supplanter les bases relationnelles mais de les

[W18]https://docs.microsoft.com/fr-fr/azure/architecture/data-guide/big-data/non-relational-
data, 05 Juin 20226
Page 11 sur 67
compléter, dans un contexte de croissance exponentielle de données. Ce faisant, les
bases de données NoSQL dépassent les limites des systèmes relationnels et exploitent
un modèle de base de données alternatif. Cela ne veut toutefois pas dire qu’aucun
système SQL n’est utilisé. Il existe de nombreuses variantes combinées au sein
desquelles les deux (02) solutions sont utilisées, mais qui restent toutefois englobées sous
l’étiquette NoSQL.
Au-delà de leurs objets respectifs, les deux (02) types de base de données SQL et
NoSQL présentent de majeures dissemblances.
2.2.3. Différences entre SQL ET NoSQL
Le tableau qui suit synthétise les différences entre les bases de données SQL et NoSQL.
Tableau 1 : Disparités entre SQL et NoSQL

SQL NoSQL

Définition Relationnelle Non relationnelle

Utilisation Requête pour analyser et Adapté pour une variété de technologie


récupérer les données d’application moderne comme les
WebApp

Langage de SQL Plusieurs langages pour les différents bords


requête

Type Tableau Documents, Graphes, etc

Schéma Fixe et prédéfini Dynamique

Adapté pour Requêtes complexes et Big Data


intensives

Année de Années 70 Années 2000


création

Avantages Stockage optimisé et Facilité et flexibilité du stockage


stabilité

Inconvénients Rigidité et besoin d'une Parfois trop permissif


certaine expertise

Source : [W19] https://datascientest.com, 08 Juin 2022


Il reste cependant à déterminer comment manipuler intégralement une base de
données quel que soit son type.
2.3. Système de gestion de base de données (SGBD)
Le maniement d’une base de données nécessite l’utilisation d’un système de gestion
de base de données. Dans le but d’en savoir un peu plus sur ce système, il apparaît
logique de dévoiler non-seulement sa définition et ses concepts, mais également ses
composants et son fonctionnement.

Page 12 sur 67
2.3.1. Définition et concepts d’un SGBD
L’acronyme SGBD, pour Système de Gestion de Base de Données, désigne un logiciel
informatique proposant le stockage, la consultation, la mise à jour, la structuration ou
encore le partage d'informations dans une base de données. Il garantit en outre la
confidentialité et la pérennité de ces données. En effet, il n'y a d'intermédiaire ni entre
l'informaticien et les données, ni entre l'utilisateur et les données.
Dans la pratique, un SGBD se révèle utile dans la recherche ou le tri des informations.
Dans sa version la plus simple, il se compose d'une interface graphique. Les SGBD les
plus complexes, eux, intègrent différents langages de programmation pour proposer
des fonctionnalités toujours plus performantes.
2.3.2 Composition et fonctionnement d’un SGBD
Stockées sur un disque dur, les données contenues dans chaque base possèdent la
possibilité d’atteindre plusieurs téraoctets. Les SGBD modernes sont équipés de
programme informatique pour accélérer le traitement des opérations commandées.
Par ailleurs, ils se composent de quatre éléments qui garantissent leur bon
fonctionnement, à savoir le moteur de base de données, un programme, un
processeur de requête, et un langage de commande.
Le moteur de base de données assure la gestion des fichiers de celle-ci, la transmission
des données entrantes et sortantes vers des programmes tiers, ainsi que la protection et
la maintenance des données.
Quant au programme, il gère le magasin où sont contenues les règles d'organisation
des données et les contraintes, les contrôles d'accès, et, la liste des individus admis à
accéder aux données et à les modifier.
Ensuite, un processeur de requête exécute les opérations requises en langage de
commande, qui désigne un ensemble de commandes et syntaxes donnant la
possibilité d'effectuer une action sur un système informatisé, ou via une interface
graphique. La très grande majorité des SGBD actuels utilise SQL comme langage de
commande de base, mais d'autres viennent le compléter, selon la complexité du
système.
À chaque type de base de données correspond un type de système de gestion de
base de données. Pour les bases de données relationnelles, il s’agit des Systèmes de
Gestion de Base de Données Relationnelles (SGBDR), et concernant les bases de
données noSQL, les systèmes de gestion de base de données non-séquentielles sont
exploités.
Pour bien choisir un SGBD, il convient de prendre en compte trois (03) critères, à savoir
la facilité d’utilisation, la garantie de la cohérence et sécurité des données, et la
performance et efficacité.
Enfin, l’exploitation d’un SGBD nécessite l’utilisation d’un ordinateur, dont les
caractéristiques varient selon les marques et les modèles. De plus, ils sont définis à partir
du processeur, de la mémoire vive (RAM), de la carte graphique, du disque dur, et de
la carte-mère.

Page 13 sur 67
Le processeur s’agit d’une puce électronique, considérée comme le cerveau de
l’ordinateur dans l’optique où plus sa puissance est haute, plus le traitement de
l’information accélère.
Quant à la mémoire vive, elle ne stocke que les informations dont la machine et les
programmes ont temporairement besoin et leur permet d’y accéder.
Concernant la carte graphique, il s’agit d’une carte électronique assurant l’affichage
de tout ce qui apparaît à l’écran et en détermine la qualité, tant en termes de
définition que de fluidité d’images.
Après cela, le disque dur désigne l'espace de stockage réservé à l'utilisateur. Il
accueille les documents, les programmes et les données. Sa contenance est exprimée
en gigaoctets (Go), ou téraoctets (To).
Et enfin, la carte-mère correspond à la pièce principale d'un ordinateur. Elle donne le
moyen de connecter d'autres composants pour assurer le bon fonctionnement de ce
dernier.

Page 14 sur 67
Chapitre II. Méthodologie
Ce chapitre vise à décrire les moyens et les méthodes utilisés pour la vérification des
hypothèses de travail. Il présentera en premier lieu la délimitation du terrain d’étude,
c’est-à-dire l’ORN Analamanga, et se consacrera ensuite à la méthodologie à
appliquer pour la collecte, l’analyse et le traitement des données, puis aux démarches
à employer pour atteindre la validation ou non des hypothèses de recherche.
Section 1. PRÉSENTATION DU TERRAIN D’ÉTUDE

L’ORN Analamanga constitue une organisation à but non lucratif spécialisée dans la
lutte contre la malnutrition, créée suivant le Décret n°2007-394 qui stipule : « Au niveau
régional et local, les services de l’Office National de Nutrition et la mise en œuvre du
Programme National de Nutrition Communautaire et du Programme de Prévention et
de Sécurisation Nutritionnelle sont organisés dans le cadre des Offices Régionaux de
Nutrition (ORN), intégrant les antennes régionales des deux unités opérationnelles. Les
responsables régionaux travaillent en étroite collaboration avec les Chefs de Région,
les Communes et les Fokontany ».
L’ONN intervient ainsi dans les vingt-deux (22) régions de Madagascar, dont la région
Anlamanga.
1.1. Fiche signalétique de l’organisation
La fiche signalétique regroupe les informations relatives à l’organisation qui lui
confèrent son identité. Celle de l’ORN Analamanga se présente comme suit :
Tableau 2 : Fiche signalétique de l'ORN Analamanga

Nom ORN Analamanga

Statut juridique Organisme Public Rattaché à la Primature

Adresse Lot VA 28 H Tsiadana 101 Antananarivo

E-mail ornanalamanga@yahoo.com

Contact +261 32 11 114 27

Effectif du personnel Vingt-huit (28)

Zone d’intervention Sept (07) districts de la région Analamanga

Slogan « La Nutrition, garant d’un Capital humain pour un


Développement social et économique Durable »

Siège social Lot III M 39 Anosy Avenue Docteur Joseph


Ravoahangy Andianavalona Antananarivo
Madagascar

Source : Document interne de l’organisation, 2022

Page 15 sur 67
1.2. Tryptique de l’organisation
La tryptique d’une organisation désigne l’ensemble des missions, des objectifs et des
activités de celle-ci.
1.2.1. Missions
Un plan d’action pluriannuel stratégique est élaboré conjointement par l’Office
National de Nutrition, ses Unités Opérationnelles, et les Agences de Mise en Œuvre. Il
est désigné sous le nom de « PNAN ».
Ce plan d’action définit les actions prioritaires, en cohérence avec la PNN et l’IEM, tout
en tenant compte de leur faisabilité, ainsi que la répartition du budget alloué à la
Nutrition. Les actions prioritaires décrivent les objectifs et résultats attendus, leurs
stratégies de mise en œuvre concrètes, les éléments de contexte et les méthodes
d’évaluation des résultats ainsi que des indicateurs y afférents. Elles sont ainsi déclinées
en termes d’activités et en termes d’impacts attendus, dans le cadre de plans
d’actions annuels et de la Politique Générale de l’État. Ce document agrégé est rendu
public.
L’ORN Analamanga se trouve actuellement en phase d’application du PNAN III, lancé
officiellement le Jeudi 11 Mai 2017 au Centre de Conférence International d’Ivato,
Antananarivo. Ce dernier va servir de cadre pour l’élaboration des plans d’action
sectoriels pour la période 2017-2021 mais prolongée en 2022 en raison du contexte de
la COVID-19. Ce plan d’action a pour objectif global l’amélioration de l’état
nutritionnel de la population malgache en particulier la population vulnérable.
Le PNAN III définit également les objectifs de l’ORN Analamanga ainsi que les activités
y afférentes.
1.2.2. Objectifs
Dans le cadre de sa mission principale, les objectifs suivants ont été assignés à l’ORN
Analamanga : la réduction de la prévalence de la malnutrition chronique de 47,3% à
28%, la diminution du taux d’insuffisance pondérale de 32,4% à 25%, le maintien du taux
de malnutrition aigüe inférieur à 5%, et enfin, la réduction du pourcentage des enfants
ayant un faible poids à la naissance de 11,4% à 9%.
1.2.3. Activités
Les activités de l’ORN Analamanga sont départagées en trois axes différents, à savoir la
nutrition spécifique, la nutrition sensitive, et la gouvernance.
Le tableau ci-dessous porte sur les précisions concernant les activités de l’ORN
Analamanga.
Tableau 3 : Activités de l’ORN Analamanga

Axes Activités
Nutrition spécifique -Renforcement des interventions pendant la grossesse
-Renforcement de la prise en charge de la malnutrition
aiguë

Page 16 sur 67
Axes Activités
Nutrition spécifique -Renforcement des activités de prévention de la
malnutrition chez les enfants moins de 5 ans
-Promotion des activités nutritionnelles en faveur des
adolescentes au niveau communautaire et scolaire
-Promotion de la fortification alimentaire

Nutrition sensitive -Renforcement de la sécurité alimentaire des ménages


-Renforcement de la protection sociale des groupes
vulnérables en matière de nutrition
-Renforcement de la protection des consommateurs
-Renforcement de la prise en charge des maladies liées à
la nutrition
-Renforcement des activités WASH Nutrition
-Renforcement du paquet de la nutrition en milieu scolaire
-Valorisation des résultats de recherche en vue de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle
-Intervention transversale en matière de gestion des risques
et catastrophes
Gouvernance -Renforcement du cadre politique et règlementaire
-Renforcement de la coordination intra-inter-sectorielle et
intersectorielle dans la mise en œuvre de la réponse
nationale
-Développement de la communication pour le
changement de comportement
-Renforcement de l’éducation nutritionnelle de la
population cible

Source : [B10] ONN in « PNAN III », 2017


1.3. Ressources de l’organisation
Les ressources s’agissent des moyens dont dispose l’organisation pour mener à bien sa
mission. Trois (03) types de ressources y sont retrouvés, à savoir les ressources humaines,
les ressources matérielles, et les ressources financières.
1.3.1. Ressources humaines
Les ressources humaines définissent l’ensemble des acteurs travaillant au sein de
l’organisation. Elles sont fondamentales à tout projet car elles prennent directement en
charge l’exécution des activités.
1.3.1.1. Organigramme
Les liaisons hiérarchiques ou fonctionnelles existantes entre les acteurs composant les
ressources humaines sont modélisées à travers un organigramme. Ce dernier facilitera
ainsi la compréhension des relations de travail et de coordination de l’organisation.
L’organigramme de l’ORN Analamanga se présente comme la figure n°5 de la page
suivante :

Page 17 sur 67
Figure 5 : Organigramme de l'ORN Analamanga
Source : Document interne de l'organisation, 2021
L’organigramme montre ainsi que les ressources humaines de l’organisation se
composent d’un Coordonnateur Régional, un Responsable Administratif et Financier,
un Responsable Suivi-Evaluation et Système Information, un Chargé de Programme de
Nutrition Communautaire et un Responsable de Prévention et Sécurisation
Nutritionnelle. Ces cinq (05) responsables constituent les employés cadres de l’ORN
Analamanga. Le CR, le RAF et le RSE-SI forment le niveau Coordination, tandis que le
RPSN et le CPNC, le niveau Mise en Œuvre. Puis, viennent les Assistants de Programme,
le Comptable, le Secrétaire-Comptable, le Logisticien, les Employés de Suivi, les
chauffeurs, les gardiens, et enfin le préposé aux ménages.
Il existe un rapport de subordination entre ces derniers, représenté par la ligne verticale,
tandis que la ligne horizontale indique le niveau hiérarchique. Leurs responsabilités
respectives sont définies à travers des termes de référence.
Le Coordonnateur Régional a pour mission d’assurer la coordination multisectorielle
régionale, l’opérationnalisation de L’ORN, la coordination et le suivi de la mise en
œuvre de la PNN et du PNAN.
Quant au Responsable Suivi-Évaluation et Système Information, il est chargé de fournir
les données et informations fiables émanant de la région pour alimenter la base de
données du secteur Nutrition.
Page 18 sur 67
Pour le Responsable Administratif et financier, il assure l’accomplissement de toutes les
tâches administrative, logistique et comptable, et financière de l’ORN Analamanga
ainsi que la production des états financiers et tout autre rapport.
Concernant le Responsable de Prévention et Sécurisation Nutritionnelle, il met en
œuvre les programmes de Prévention et de Sécurisation Nutritionnelle au niveau
Régional.
De son côté, le Chargé de Programme de Nutrition Communautaire a pour mission la
mise en œuvre des activités de PNNC définies dans le plan d’action de l’ONN
consolidé au niveau de la Région.
À propos des Assistants de Programme, ils sont chargés d’assister le CPNC, le RSE-SI et le
RPSN en plus de détenir un rôle de soutien à tout ce qui a trait au secrétariat au sein de
l’établissement. Cela prend généralement en compte les tâches administratives. Ils
organisent le travail de leur service et s’occupent également de la gestion de
l’agenda de leur supérieur et parfois de tout le département administratif. La rédaction
des comptes rendus, des rapports et des lettres fait également partie de leur quotidien.
De son côté, le Comptable, sous l’autorité du Responsable Administratif et Financier, est
chargé d’effectuer les tâches comptables définies par son supérieur hiérarchique
Le Secrétaire Comptable lui, transcrit, présente, organise, et exploite tout ou partie des
informations comptables de l’ORN.
Pour sa part, le logisticien gère et organise son magasin et travaille sous la supervision
du Responsable Administratif et Financier.
Les Employés de Suivi quant à eux, assurent le suivi de tous les programmes de Nutrition
au niveau District.
Ensuite, les chauffeurs assurent la conduite des véhicules en toute conformité selon les
instructions de l’employeur.
Après cela, les gardiens, sous l’autorité du Responsable Administratif et Financier, sont
responsables de la sécurité des biens meubles et immeuble de l’ORN Analamanga.
Et enfin, le préposé aux ménages s’assure du maintien de la propreté au sein de
l’établissement.
Bien que le personnel soit un important pilier de l’organisation, celle-ci ne peut
présenter une prospérité sans ressources matérielles.
1.3.2. Ressources matérielles
Dans son sens global, les ressources matérielles désignent les moyens physiques et
concrets que possèdent l’organisation, et qui aident à l’atteinte d’un but fixé.
Dans le cas de l’ORN Analmanga, les ressources matérielles sont classées en quatre
(04) catégories, à savoir les matériels et mobiliers de bureau, les matériels informatiques,
les matériels roulants, et les autres matériels.
Le tableau n°4 de la page suivante regroupe la classification et les matériels utilisés par
l’organisation :

Page 19 sur 67
Tableau 4 : Ressources matérielles de l'ORN Analamanga

Classification des matériels Types de matériels


Matériels et mobiliers de bureau Armoires
Etagères
Chaises visiteurs
Fauteuils de direction
Chaises de bureau
Tables Ordinateur
Tables et chaises de bureau
Table de réunion
Matériels informatiques - Photocopieur
- Ordinateurs de bureau
- Ordinateurs portables
- Imprimante
- Disques durs externes
- Flash disk
- Vidéo projecteur
Matériels roulants - Voitures 4X4 MAZDA, NISSAN, etc
- Motos HONDA
Autres matériels - Tableaux d’affichage
- Coffre-fort métallique

Source : Document interne de l’organisation, 2022


Cependant, sans ressources financières, il ne peut exister d’organisation viable, ni de
gestion efficiente et pérenne.
1.3.3. Ressources financières
Selon l’article 8 du Décret n°2004-1072 : « Les ressources financières de l’Office National
de Nutrition proviennent des fonds suivants : les subventions d’équipement et de
fonctionnement du budget de l’État, l’inscription d’une ligne budgétaire dans le
budget de la Primature, et les crédits, dons et autres ressources ». C’est à partir de ses
fonds que l’ONN va combler tous les besoins en financement de l’ORN Analamanga.
Cependant, Il se peut que l’ORN Analamanga reçoit des fonds directement des
partenaires (exemple : PARN) pour certaines activités en dehors du PNAN mais
complémentaires à celui-ci. Cela ne se fait pas par l’intermédiaire de l’ONN siège.
En somme, ces trois (03) différents types de ressources prennent chacun une place
importante dans la réalisation de la mission de l’organisation, ainsi que l’atteinte des
buts fixés.
Après avoir terminé la présentation du terrain d’étude en évoquant les informations
globales le concernant, le présent chapitre abordera la seconde section, soit la
démarche de vérification des hypothèses.

Page 20 sur 67
Section 2. DÉMARCHE DE VÉRIFICATION DES HYPOTHÈSES

Cette section intitulée « Démarche de vérification des hypothèses » se concentrera sur


les méthodes de collecte de données, ainsi que les outils nécessaires permettant
d’aboutir à la vérification des hypothèses de travail, en débutant par l’identification
des variables d’étude.
2.1. Identification des variables relatifs aux hypothèses
Un variable se définit comme un facteur qui se modifie en relation avec d'autres et
dont les fluctuations constituent l'objet de la recherche. En d’autres termes, l’étude
effectuée dans ce présent ouvrage se fait à partir des variables résultant des
hypothèses de travail.
Le tableau ci-dessous identifie les variables d’étude :
Tableau 5 : Identification des variables d'étude

Hypothèses Variables

H1 : La disposition des données influence la gestion du Disposition des données


système d’information.

H2 : L’utilisation du système de gestion de base de Système de gestion de


données adéquat affecte la gestion du système base de données
d’information.

H3 : Les technologies de traitement de données Technologies de


impactent la gestion du système d’information. traitement de données

Source : Investigation personnelle, 18 Juin 2022


2.2. Démarche de collecte des informations
Les données seront exploitées afin d’apporter plus de précisions quant à la validation
des hypothèses ou à leur rejet. Afin de les collecter, l’emploi de diverses méthodes a
lieu, notamment l’observation, la documentation, l’entretien, et le questionnaire
d’enquête.
2.2.1. Observation
La technique de l’observation offre l’occasion d’expliquer un phénomène à travers la
description de comportements, de situations et de faits. Pour y parvenir
scientifiquement, la description de l’observation se doit d’être fidèle à la situation
réelle. Au sein de l’ORN Analamanga, l’observation a conduit à la constatation des
points forts et points à améliorer au sein de l’établissement.
2.2.2. Documentation
Cette méthode de collecte de données, notamment la recherche documentaire
(documents internes, ouvrages et sites web) a été d’une grande aide dans la
détermination du cadre théorique dans lequel se situe l’étude. De plus, elle a rendu
possible l’acquisition de données nécessaires à la validation ou non des hypothèses,
ainsi que toute autre information utile à l’élaboration de ce présent ouvrage.

Page 21 sur 67
2.2.3. Entretien
L'entretien de recherche s’agit d’une technique de collecte de données informatives.
Cette méthode amène à la récolte et à l'analyse de nombreux éléments tels que l'avis,
l'attitude, et les représentations de la personne interrogée. Dans le cas de la présente
étude, l’entretien avec les différents responsables a abouti à l’énonciation d’un avis
objectif concernant la problématique du mémoire.
2.2.4. Questionnaire d’enquête
Le questionnaire d’enquête correspond à une série de questions méthodiquement
posées au Responsable de Suivi-Évaluation et Système Information afin d’approfondir
les différents points à prendre en compte dans la validation des hypothèses. Les
résultats seront bien évidemment interprétés pour assurer la continuité de la présente
étude. Ce questionnaire est visible en Annexe 1.
2.3. Méthode d’analyse et de traitement des données
Les données provenant de différentes sources sont recueillies, examinées et analysées
pour en arriver à une conclusion ou à des conclusions.
2.3.1. Outils d’analyse
Ici, l’analyse des données définit un processus d'évaluation de ces données à l'aide des
outils suivants : la matrice SWOT, le diagramme d’Ishikawa, la corrélation linéaire, et le
tableur Microsoft Excel.
2.3.1.1 Matrice SWOT
La matrice SWOT ou MOFF pour les Francophones possède la qualité d’une haute
praticité dans la synthèse des forces et faiblesses d'une organisation au regard des
opportunités et menaces générées par son environnement. Elle propose ainsi un
développement général de celui-ci en croisant les deux (02) types de données interne
et externe. La figure suivante représente la modélisation de la matrice SWOT :

Figure 6: Matrice SWOT


Source : [W20] https://modelesdebusinessplan.com/blogs/infos/gratuit-swot-vierge, 20
Juin 2022
Les environnements interne et externe de l’ORN Analamanga feront l’objet d’une
analysé à partir de cet outil afin d’identifier les forces et faiblesses, ainsi que les
opportunités et menaces qui l’entourent.

Page 22 sur 67
2.3.1.2. Diagramme d’Ishikawa
Le diagramme d’Ishikawa ou diagramme 5 M permet d'analyser les grandes catégories
de causes pour parvenir à un effet particulier. Il est particulièrement bien adapté à la
gestion des risques qui fait partie de la gestion de projet. Le diagramme 5M permet
d'animer efficacement et rapidement un groupe de travail pour rechercher et analyser
les causes d'un problème, et définir un plan d'actions. De plus, cet outil présente une
grande assistance dans la synthèse et structuration des idées, dans l’initiative où il offre
une visualisation particulièrement efficace pour bien communiquer.
La figure ci-dessous montre comment se structure le diagramme d’Ishikawa :

Figure 7 : Diagramme d'Ishikawa


Source : [W21] https://www.leblogdudirigeant.com/ , 20 Juin 2022
Concernant la méthode, il s’agit du processus à suivre afin de mener à bien les tâches
à exécuter. Ensuite, la matière désigne les éléments utilisés dans le processus. Quant au
milieu, il concerne l’environnement de travail. Après, le matériel regroupe les
équipements, machines, outils et logiciels exploités. Et enfin, la main d’œuvre
représente les ressources humaines concernées.
2.3.2. Corrélation linéaire
Cet outil désigne une méthode statistique mettant en évidence l’existence ou
l’absence d’une relation entre deux (02) variables X et Y. Elle consiste en outre à
observer la relation et l’interaction existant entre X et Y. Cette relation est indiquée par
le coefficient de corrélation défini par la formule :

rx , y : coefficient de corrélation de X et Y
cov(X ,Y ) : covariance de X et Y
σx σy : produit de l’écart-type de X et de l’écart-type de Y
Pour tout couple de variables X et Y, le coefficient de corrélation se situe dans
l’intervalle -1 à +1, soit -1 ≤ rx , y ≤ +1.

Si la relation entre X et Y est ajustable par une relation affine d’équation y = ax+b ou
x =a’y+b’, alors il existe une forte corrélation linéaire entre X et Y. Dans ce cas, la valeur

Page 23 sur 67
absolue du coefficient de corrélation est proche de 1, soit |rx , y |~>1 . Plus précisément,
dans un premier cas, s’il se trouve dans l’intervalle +0,86 à +1, alors il se révèle que la
corrélation est forte et positive. De ce fait, les deux (02) variables X et Y varient dans le
même sens. Néanmoins, dans un deuxième cas, si le coefficient de corrélation se situe
dans l’intervalle -0,86 à -1, alors il existe une forte corrélation négative. Par conséquent,
X et Y varient dans le sens contraire.
2.3.3. Logiciel Microsoft Excel
Le logiciel Microsoft Excel s’agit d’un outil de traitement de données quantitatives. Il a
offert durant cette étude, la possibilité d’effectuer des graphes et des calculs relatifs à
la vérification des hypothèses. Les détails de calcul seront placés en Annexe 2.
2.3.4. Matrice décisionnelle
Une matrice décisionnelle ou matrice de décision désigne un outil facilitant l’évaluation
et la détermination de la meilleure option parmi différents choix possibles. Cet outil
s’avère particulièrement utile si plus d’une option se présente et qu’il apparait
indispensable de prendre en compte plusieurs facteurs avant la prise d’une décision
finale. De ce fait, elle repose sur l'évaluation de chaque option positionnée en ligne
dans un tableau, à partir de critères prédéfinis placés en colonne et pondérés selon
leur importance dans le choix final.
Le tableau ci-dessous servira pour les prises de décision ultérieures :
Tableau 6 : Matrice de décision

Critères Critère1 Critère… Critère n


Total
Rang
pondéré
Pondérations n n n

Choix 1

Choix …

Choix n

Source : Investigation personnelle, 20 Juin 2022


En guise de conclusion partielle, la première partie de ce mémoire a présenté les
théories relatives au thème de l’étude, ainsi que les informations concernant le terrain
d’étude qui est l’ORN Analamanga, et enfin, la méthodologie adoptée pour la
vérification des hypothèses. Après le cadrage de l’étude, il apparaît logique de
présenter les résultats obtenus sur le système d’information de l’organisation. Ces
résultats seront ensuite traités et analysés pour aboutir à la validation ou non des
hypothèses.

Page 24 sur 67
PARTIE II. RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Cette partie intitulée « Résultats et discussions » abordera non-seument la présentation
et analyse et des résultats issus des méthodes de collecte de données, mais également
les discussions et recommandations y afférant. Elle se composera de deux (02)
chapitres. Le premier chapitre concernera les résultats et analyses de l’étude du
système d’information et de ses composants, conduisant à la validation ou non des
hypothèses. Quant au second chapitre, il présentera les discussions liées aux analyses
effectuées ainsi que les recommandations avancées.
CHAPITRE III. Présentation et analyse des résultats
Comme son nom l’indique, ce chapitre abordera en premier lieu la présentation des
données collectées au sein de l’ORN Analamanga concernant son système
d’information, dans la première section intitulée « Présentation des résultats ». Il
exposera ensuite l’analyse des résultats dans la deuxième section nommée « Analyse
des résultats », avant d’entamer la troisième section, soit la « Vérification des
hypothèses ».
Section 1. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

Le système d’information de l’ORN Analamanga vise à l’atteinte d’objectifs


spécifiques, à l’aide de ses composants et selon une démarche précise. Cette
première section définira les types de système d’information rencontrés au sein de
l’établissement, ses composants à titre d’information, et enfin, les composants matériel
et logiciel de traitement de données.
1.1. Types de système d’information au sein de l’ORN Analamanga
À travers les missions qu’assure le système d’information de l’établissement, trois (03)
types sont constatés, notamment les systèmes d’information pour dirigeants, d’aide à la
décision, et de gestion.
1.1.1. Système d’information pour dirigeants
L’ORN, dans l’accomplissement de ses activités, travaille en étroite collaboration avec
des ONG qui sont réparties à travers les sept (07) districts où il opère. Chaque ONG
émet des données liées à ces activités, qui font ensuite l’objet d’une compilation au
niveau du district avant de parvenir au sein de l’ORN Analamanga. Ces dernières sont
ensuite traitées et synthétisées par le système d’information, sous une forme de rapports
facilement compréhensibles et lisibles, et transmises au siège social, à savoir l’ONN, ou
au CR, selon la requête.
La figure suivante illustre ce type de système d’information de l’entité :

Figure 8 : Schéma du système d'information pour dirigeants


Source : Investigation personnelle, 22 Juin 2022

Page 25 sur 67
1.1.2. Système d’aide à la décision
Dans son processus de prise de décision, l’établissement fait appel au système
d’information, qui va tout d’abord analyser les données disponibles, et sélectionner
celles jugées indispensables à la décision. Ensuite, il traite et compile les informations
avant de les communiquer au(x) responsable(s) l’ayant consulté. Enfin, une décision est
prise, et l’allocation des ressources est réalisée.
Ce processus est surtout remarqué lorsque des activités de grande envergure telle que
la distribution de compléments nutritionnels (exemple : PlumpyNut) à travers les sites
d’intervention de l’ORN Analamanga, sont effectués. Nombreux sont les bénéficiaires,
ce qui nécessite la consultation du système d’information pour l’obtention
d’informations exactes. Dans le cas d’une inexactitude d’informations, les ressources
allouées, que ce soit matérielles ou financières, présenteront soit une excessivité soit
une insuffisance.
Toutefois, le processus de prise de décision suit un cycle bien précis, illustré dans la
figure ci-dessous :

Figure 9 : Cycle de processus de prise de décision


Source : Investigation personnelle, 22 Juin 2022
1.1.3. Système d’information de gestion
Les sources externes de l’établissement, c’est-à-dire les acteurs agissant dans les sept
(07) districts, émettent des données brutes suivant les demandes de l’organisation. Le
système d’information les transforme en informations utilisables pour les besoins de
l’organisation en cinq (05) étapes correspondant aux fonctions du SI.
Premièrement, l’acquisition de ces données est réalisée. Elle présente des similitudes
avec le processus du système d’information pour dirigeants, précisément la
compilation par district avant leur arrivée au sein de l’ORN Analamanga. Après cela,
puisque ces données sont sous format papier, le système d’information effectue la
saisie sur le support correspondant. Cela se traduit par le terme « stockage de
données ». Ensuite, elles font l’objet d’un traitement. Les informations qui en résultent
sont de nouveau mises en stockage afin de garantir leur disponibilité au moment où
leur émission s’avèrera nécessaire. Pour terminer, la transmission des informations, sous

Page 26 sur 67
la forme demandée par les employés cadres ou non-cadres, à ces derniers, et au
moment opportun, est exécutée.
La figure ci-après regroupe ces étapes suivant leur ordre chronologique, tout en
montrant leur correspondance avec les fonctions du système d’information :

•Compilation des données brutes par District


•Arrivée des données brutes au sein de l'ORN Analamanga
Acquisition

•Saisie des données brutes sur le support correspondant


Stockage

•Traitement des données pour l'obtention d'informations


utilisables
Traitement

•Stockage des informations dans le support correspondant


Stockage

•Communication des informations aux bonnes personnes au


moment opportun
Diffusion

Figure 10 : Étapes du système d'information de gestion


Source : Investigation personnelle, 23 Juin 2022
En somme, ces trois (03) types de système d’information assurent chacun leur mission
spécifique, et réalisent les fonctions du système d’information, à savoir l’acquisition, le
stockage et le traitement des données, puis le stockage et diffusion de l’information.
Après avoir détaillé cette typologie, la présentation des résultats liés aux composants
apparaît logique.
1.2. Composants du système d’information
Le système d’information de l’ORN Analamanga se compose de quatre (04) éléments,
à savoir les individus, les moyens matériels, les logiciels et procédures, et les données.
1.2.1. Individus
Cette catégorie de composants regroupe les employés cadres ou non-cadres de
l’établissement utilisant le système d’information dans la réalisation de leurs tâches ou
participant à la démarche de réalisation des fonctions de ce dernier.
Néanmoins, les responsables directs du système d’information sont le Responsable Suivi-
Évaluation et Système Information, les Assistants de Programme, les Employés de Suivi,
et les ONG partenaires. Ces individus tiennent chacun un rôle respectif à
l’aboutissement de la production d’information.

Page 27 sur 67
Le tableau ci-dessous synthétise les individus et leur lien avec le système d’information :
Tableau 7 : Individus composant le système d'information

Fonctions Liens avec le système d’information

Coordonnateur Régional Utilisation du système

Traitement des données


Responsable Suivi-Évaluation et Système
Stockage de l’information
Information
Diffusion de l’information

Responsable Administratif et Financier Utilisation du système

Chargé de Programme de Nutrition


Utilisation du système
Communautaire

Responsable de Prévention et Sécurisation


Utilisation du système
nutritionnelle

Comptable Utilisation du système

Stockage des données (saisie des


Assistants de Programme
données sous format papier)

Secrétaire Comptable Utilisation du système

Logisticien Utilisation du système

Collecte de données (Compilation par


Employés de Suivi
District)

ONG partenaires Émission de données

Chauffeurs Utilisation du système

Source : Investigation personnelle, 24 Juin 2022


1.2.2. Moyens matériels
Les dispositifs physiques permettant à l’organisation de manipuler l’information se
divisent en deux (02) catégories, principalement les appareils électroniques et les
supports papiers.
Les appareils électroniques englobent l’ensemble des ordinateurs, imprimante
photocopieuse, clé USB, disque dur externe et projecteur.
Quant aux supports papiers, ils sont soit manuscrits (rédigés ou copiés à la main sur
papier) soit imprimés (document reproduit sur papier au moyen des techniques de
l’imprimerie).
Le tableau n°8 de la page suivante rassemble les différents types de matériels selon
leurs rôles en rapport avec le système d’information :

Page 28 sur 67
Tableau 8 : Moyens matériels du système d'information

Rôles Moyens matériels

Acquisition Ordinateur, support papier

Stockage Ordinateur, Clé USB, Disque dur externe

Traitement Ordinateur

Diffusion Ordinateur, vidéo projecteur, imprimante


photocopieuse, support papier

Source : Investigation personnelle, 24 Juin 2022


Le système d’information utilise l’ordinateur pour acquérir des données. Il est à noter
que dans certains cas, les données sont envoyées sous forme de courrier électronique
à l’organisation. Elles sont ensuite téléchargées par l’ordinateur. Dans les cas les plus
courants, les supports papiers constituent la source de données pour l’établissement.
Concernant le stockage, l’ordinateur prend également le rôle du principal centre de
stockage des données et informations. Cependant, le SI a également à sa disposition
des clés USB et disques durs externes.
Quant au traitement des données et informations, le seul outil utilisé s’agit de
l’ordinateur.
Enfin, la diffusion de l’information s’effectue par le biais de divers matériels selon le
contexte. Lorsqu’elle elle est envoyée sous forme de courrier électronique, l’ordinateur
assure son partage. Néanmoins, lorsqu’elle est communiquée par projection
(l’information est affichée sur un mur ou tableau via un appareil électronique),
notamment lors des réunions, le vidéoprojecteur correspond au matériel idéal. Et enfin,
l’imprimante photocopieuse offre la possibilité d’informer le(s) destinataire(s) via un
support papier imprimé.
1.2.3. Logiciels et procédures
La présentation des résultats liés aux logiciels utilisés par le système d’information de
l’ORN Analamanga sera en premier lieu réalisée avant d’entamer celle des
procédures.
1.2.3.1. Logiciels
Les principaux logiciels indispensables au fonctionnement du système d’information se
composent du logiciel de base Windows 10 et des logiciels d’application Mozilla Firefox
et Microsoft Excel.
Le logiciel de base Windows 10 désigne un système d’exploitation gérant les
ordinateurs, indépendamment des programmes d'application mais indispensable à leur
mise en œuvre.

Page 29 sur 67
Quant aux logiciels d’application, Mozilla Firefox s’agit du navigateur web utilisé pour
acquérir les données ou diffuser les informations. Ensuite, Microsoft Excel sert de logiciel
de stockage et de traitement des données
1.2.3.2. Procédures
Les procédures visent à définir comment sont articulées les manipulations des données
par le système d’information. Les données à traiter se trouvent tout d’abord sous
formats papier ou numérique.
Lorsque l’acquisition des données se fait sous format papier, elles font premièrement
l’objet d’une saisie sur le logiciel de traitement de données avant d’être stockées et
traitées. Les informations qui en résultent subissent ensuite un restockage avant d’être
diffusées.
Contrairement à cela, les données sous format numérique sont directement stockées et
traitées. Les informations obtenues suscitent également un stockage avant d’être
communiquées.
Bien que les procédures d’acquisition des données se fassent différemment, la suite du
processus de manipulation de données suit le même parcours pour les deux (02) types
de données.
La figure ci-après récapitule ces procédures :

Figure 11: Procédures de manipulation des données


Source : Investigation personnelle, 25 Juin 2022
1.2.4. Données
Les données traitées par le système d’information de l’ORN Analamanga proviennent
des ONG partenaires qui travaillent en étroite collaboration avec l’établissement dans
le domaine de la lutte contre la malnutrition. Elles proviennent donc de source externe.
Toutefois, l’organisation dispose d’une base de données interne, mise à jour
dernièrement en Mai 2022, regroupant les ONG partenaires, les données relatives aux
acteurs participant aux activités, ainsi que leurs zones d’intervention.
1.3. Matériel et logiciel de traitement de données
Cette sous-section abordera les résultats de collecte de données relatives aux matériel
et logiciel de traitement de données utilisés par le système d’information de l’ORN
Analamanga.

Page 30 sur 67
1.3.1. Matériel de traitement de donnés
Un (01) ordinateur portable se trouve à la disposition du système d’information de
l’organisation pour le traitement de données.
1.3.1.1. Caractéristiques de l’ordinateur
Cet ordinateur présente des caractéristiques spécifiques identifiables par sa marque,
son modèle, et certains de ses composants.
Le tableau ci-après englobe les caractéristiques de l’ordinateur portable :
Tableau 9 : Caractéristiques de l’ordinateur portable

Désignation Caractéristiques

Marque TOSHIBA ŕ

Modèle Satellite L305-S5875 Création en 2008

Composants Processeur Intel ® Pentium ® Dual-Core


processor T2390 Ŕ 1,86Ghz

Mémoire vive (RAM) 3 Go

Carte graphique Intel ® Graphics Media Accelerator


X3100

Disque dur 200 Go

Source : Document interne de l’organisation, 27 Juin 2022


1.3.2. Logiciel de traitement des données
Microsoft Excel possède le rôle du logiciel principal utilisé par le système d’information
dans le traitement des données, que ce soit de source externe ou issue de la base de
données interne.
Il s’agit d’un logiciel tableur de la suite bureautique Office de Microsoft qui propose la
création de tableaux, de calculs automatisés, et de graphiques.
1.3.2.1. Traitement des données de source externe
Concernant les données de source externe, dans le premier cas, l’ORN dispose de
canevas sous forme de tableaux, notamment pour les rapports, sur Excel. À leur arrivée
au niveau de l’organisation, ces derniers sont complétés, et le traitement de données a
lieu. Dans le deuxièmes cas où les données sont acquises non pas à des fins de
rapports, elles sont également saisies sur Excel sous forme de tableaux pour les données
sous format papier, et directement traitées sous Excel pour les données sous format
numérique. La seule différence réside dans l’existence ou non de canevas. Toutefois,
dans ces deux (02) cas, la fonction principale du traitement par Excel est la création de
tableaux au format soigné, ainsi que la réalisation de calculs et/ou graphiques, après
une vérification méticuleuse des données, car dans certains cas, certaines ONG ne
suivent pas les directives mises en place par l’ORN Analamanga. Ces graphiques en

Page 31 sur 67
question avancent une lecture et une interprétation plus rapide des résultats. Cela offre
l’occasion de faire jaillir les points remarquables ou de faire ressortir instantanément les
problèmes à corriger, ou encore les informations importantes à considérer que ce soit
dans le processus de prise de décision ou pour la réalisation des tâches des employés.
La figure suivante représente le processus de traitement des données de source
externe sous le tableur :

Figure 12 : Processus de traitement des données de source externe par Excel


Source : Investigation personnelle, 27 Juin 2022
1.3.2.2. Traitement de la base de données
Il convient de s’intéresser à la disposition et à la structure de la base de données avant
d’entamer le processus de son traitement.
La base de données de l’ORN Analamanga se divise en deux (02) fichiers Excel. Le
premier contient sept (07) feuilles correspondant aux données relatives à tous les
acteurs travaillant avec l’organisation, réparties par districts ou plus précisément leurs
zones d’intervention. Le deuxième fichier quant à lui, regroupe trois (03) feuilles
englobant également ces acteurs et leurs zones d’intervention, mais la différence
réside dans le fait que les données, relatives à certains acteurs, inexistantes dans le
premier fichier apparaissent dans le second. La figure ci-dessous représente la
disposition de la base de données de l’organisation sur Excel :

Figure 13 : Disposition de la base de données sur Excel


Source : Investigation personnelle, 27 Juin 2022
Page 32 sur 67
Dans chaque feuille, les données sont regroupées dans un tableau et sont liées les unes
aux autres. Les colonnes contiennent les attributs des données, et les lignes regroupent
les séries de données.
La figure suivante est une représentation de la structure d’une feuille de la base de
données de l’organisation sur Excel :

Figure 14 : Structure des données sur Excel


Source : Investigation personnelle, 28 Juin 2022
Le logiciel supporte ainsi une quantité massive de données. Afin d’obtenir une
information nécessaire à l’organisation, le traitement des données issue de la base de
données sur le logiciel exige la réalisation de quatre (04) tâches consistant
principalement à la lecture des données, à l’identification de celles liées à l’information
souhaitée, à leur regroupement dans une nouvelle feuille de calcul, et à leur mise en
forme. C’est seulement après que l’émission de l’information est effectuée. La figure ci-
dessous illustre le processus de traitement des données contenues dans la base de
données de l’établissement sur Excel :

Lecture
Identification des Regroupement Mise en
des
données des données forme
données

Figure 15 : Processus de traitement des données de la base de données interne sur


Excel
Source : Investigation personnelle, 28 Juin 2022
À la suite de la présentation des résultats, leur analyse apparait réalisable.
Section 2. ANALYSE DES RÉSULTATS

Cette deuxième section se consacrera à l’analyse des résultats obtenus, grâce aux
diverses méthodes de collecte de données, sur le système d’information de l’ORN
Analamanga et de ses composants. Elle aura ainsi pour objectif la continuité de
l’étude afin d’aboutir à la validation ou non des hypothèses. Pour cela, la présentation
du résultat du questionnaire d’enquête sera effectuée en premier lieu. Après cela, la
matrice SWOT offrira l’occasion de dégager les points forts et points faibles de
l’organisation. Cette étape terminée, les forces, favorables à l’entité, et les faiblesses,
ou points requérant des solutions, seront exposées.

Page 33 sur 67
2.1. Résultat du questionnaire d’inspection du système d’information
Le questionnaire d’enquête proposé au Responsable Suivi-Évaluation et Système
Information est placé en cette section car il offre la possibilité de mieux cadrer la suite
de l’étude, notamment en montrant une vision globale des points forts et points à
améliorer au sein de l’établissement, plus précisément au niveau de la gestion du
système d’information. De plus, les résultats qu’ils contiennent serviront à appuyer la
tangibilité des hypothèses.
Le tableau suivant regroupe les réponses émises par le Responsable interrogé par le
questionnaire d’enquête ou questionnaire d’inspection :
Tableau 10 : Résultats du questionnaire d'inspection du système d’information

QUESTIONS OUI NON

I. À propos du Système d’information


1. Le SI offre-t-il une synthèse continue des activités (rapports) aux
dirigeants ? X
2. L’ORN consulte-t-il le SI dans le processus de prise de décision ? X
3. Propose-t-il les informations nécessaires à la réalisation des tâches des

a. Employés cadres ? X
b. Employés non-cadres ? X
II. À propos des données de source externe

1. La lecture des données sur Excel se fait-elle facilement X


2. Si non, le traitement des données est-il réalisable ?

3. Le traitement des données sur Excel se fait-il aisément ? X


4. Si non, les informations obtenues sont-elles fluides ?

5. Le traitement des données sur l’ordinateur se fait-il rapidement ? X


6. Si non, les informations sont-elles transmisses au moment opportun ? X
7. Les données sont-elles émises au bon moment par toutes les ONG ? X
8. Si non, les informations sont-elles transmises dans les délais convenus ? X
9. Les données émises par toutes les ONG sont-elles fiables ? X
10. Si non, les informations émises sont-elles exactes ? X
III. À propos de la base de données interne

1. La lecture des données sur Excel se fait-elle facilement X


2. Si non, le traitement des données est-il réalisable ? X
3. Le traitement des données sur Excel se fait-il aisément ? X

Page 34 sur 67
III. À propos de la base de données interne

4. Si non, les informations obtenues sont-elles fluides ? X


5. Le traitement des données sur l’ordinateur se fait-il rapidement ? X
6. Si non, les informations sont-elles transmisses au moment opportun ? X
7. Les données sont-elles toujours disponibles au bon moment ? X
8. Si non, les informations sont-elles émises dans les délais convenus ?

9. Toutes les données contenues sont-elles fiables ? X


10. Si non, les informations émises sont-elles exactes ? X
Source : Investigation personnelle, 29 Juin 2022
2.2. Analyse SWOT
L’usage de la matrice SWOT offre la possibilité de faire ressortir les forces et faiblesses du
système d’information de l’ORN Analamanga, à partir de l’interprétation des résultats
issus des méthodes de collecte de données, ainsi que du questionnaire d’enquête.
Ajouté à cela, les opportunités et menaces que génère son environnement feront
également partie intégrante de cette matrice.
Ci-après la figure correspondant aux résultats de l’analyse SWOT du système
d’information de l’organisation :

Forces Faiblesses
- Application de trois (03) types de - Retard d’émission des données par
système d’information certaines ONG
- Existence des quatre (04) composants - Transmission de données erronées par
dans chaque type de SI certaines ONG
- Bonne répartition des tâches - Fiabilité moyenne de la base de
- Vérification méticuleuse des données données interne
collectées - Complexité de la lecture de la base
- Utilisation d’appareils électroniques de données
- Utilisation d’un logiciel de traitement - Difficulté dans le traitement de la
de données base de données interne sur Excel
- Traitement lent des données sur
l’ordinateur du Responsable

Opportunités Menaces
- Existence de nouvelles technologies - Menaces informatiques
d’information et de communication - Délestages fréquents
(NTIC) - L’inflation à Madagascar
- Fonds provenant de partenaires

Figure 16 : Analyse SWOT de l’ORN Analamanga


Source : Investigation personnelle, 29 Juin 2022

Page 35 sur 67
2.3. Analysé détaillée du système d’information
Cette sous-section consistera à effectuer en premier lieu une analyse du système
d’information dans sa globalité, puis une analyse de ses composants. Cette méthode
offrira la possibilité d’une définition plus précise des sources, non-seulement des points
forts, mais également des problèmes relatifs à la gestion du système d’information.
2.3.1. Analyse générale du système d’information
L’ORN Analamanga dispose d’un système d’information assurant trois (03) missions
principales, à savoir l’aide à décision, l’émission d’information de gestion, et la
présentation continue des rapports d’activités aux dirigeants. Toutefois, il présente des
forces et des faiblesses.
2.3.1.1. Forces
En premier lieu, le système d’information de l’organisation adopte une bonne
répartition des tâches. En effet, le nombre d’Employés de Suivi correspond au nombre
de districts dans lesquels les données sont puisées. Ainsi la compilation de ces dernières
se déroule rapidement et sans encombre. Après cela, les (03) Assistants de Programme
chargés d’appuyer le Responsable Suivi-Évaluation et Système Information, notamment
dans la saisie des données, offre à ce dernier la possibilité de se focaliser sur ses
fonctions principales, qui sont le traitement de données, le stockage de l’information,
et sa diffusion. Les acteurs principaux du système d’Information sont donc en tout au
nombre de onze (11).
En second lieu, les typologies du système d’information garantissent l’acquisition, le
stockage, le traitement, et la communication de l’information quel que soit ses finalités
(aide à la décision, information de gestion, rapports pour les dirigeants).
Puis, le système d’information propose des informations fluides, c’est-à-dire des
informations claires et exploitables à partir de données brutes. Elles sont présentées sous
forme de tableaux au format soigné, accompagnés de calculs et graphiques
fournissant la facilité de compréhension de l’information. Dans le cas du système
d’information de gestion, cette fluidité donne aux utilisateurs du système le moyen
d’utiliser au mieux les informations qu’ils perçoivent dans la réalisation de leurs tâches.
Pour le système d’aide à la décision, des informations pertinentes et facilement
interprétables sont requises. Le système d’information possède la capacité de répondre
à cette attente. Et concernant le système d’information pour dirigeants, les
informations se doivent de montrer un aperçu général des activités ou un aperçu
détaillé, selon la spécificité des rapports. C’est également à partir du système
d’information de l’établissement que cela est réalisé.
Enfin, une des forces du système d’information réside dans sa composition formée par
les individus, les matériels, les logiciels et procédures, et les données. Ensemble, ces
ressources se portent garant d’un processus coordonné de l’acquisition des données
jusqu’à la diffusion de l’information.
2.3.1.2. Faiblesses
Bien que ce système assure la performance de l’organisation par le biais de
l’information qu’il fait circuler, il présente toutefois une principale faiblesse, à savoir
Page 36 sur 67
l’application moyenne des consignes de l’ORN Analamanga par certaines ONG qui
sont chargées d’émettre les données destinées au traitement.
2.3.2. Analyse des composants du système d’information
Une fois le système d’information de l’ORN Analamanga analysé, il apparaît logique
d’effectuer une analyse de ses composants, notamment les individus, les matériels, les
logiciels et procédures, et les données.
2.3.2.1. Forces
Concernant les individus, il est primordial de citer la haute compétence des personnes
en charge de la manipulation des données. Les Employés de Suivi sont dotés d’une
grande capacité d’acquisition de données, c’est-à-dire que le nombre d’entités
fournissant ces dernières sont en grand nombre, pourtant leur compilation est toujours
effectuée pour les besoins du système d’information et de l’organisation. Puis, les
Assistants de Programme, dans la saisie des données, assure la réalisation de cette
tâche dans de brefs délais. Et, le Responsable Suivi-Évaluation et Système Information,
fort de ces expériences dans l’administration du système d’information, ainsi que de
ces qualités professionnelles, notamment dans le savoir de manipulation de données,
constitue un pilier solide de la pérennité du système d’information, dans l’optique où ce
dernier se doit d’offrir les bonnes informations aux bonnes personnes et au moment
adéquat. Enfin, l’initiative de ces acteurs à vérifier les données collectées fait
également partie de cette force.
Quant aux matériels, ils présentent une compatibilité avec chaque étape du processus
de manipulation de l’information. Dans la première fonction, qui est l’acquisition des
données, le support papier est le matériel correspondant aux données manuscrites ou
imprimées, et l’ordinateur sert à acquérir celles qui sont numérisées. Ensuite, concernant
le stockage, le disque dur de l’ordinateur s’assure de contenir les données sous forme
numérisée, pour leur disponibilité en cas de besoin, et leur sécurité. L’usage de clé USB
et de disque dur externe appuie le disque dur interne de l’ordinateur en termes de
capacité de stockage afin de l’optimiser. Après, le traitement des données se réalise
par le biais de l’ordinateur, qui est l’outil principal lié à cette fonction. Enfin la diffusion
de l’information est effectué via l’ordinateur pour les courriers électroniques, le vidéo
projecteur lors des réunions où l’information est à diffuser à un grand nombre
d’employés, et les supports papiers, précisément imprimés et dupliqués par
l’imprimante photocopieuse, spécialement pour les besoins en information dans les
zones où les appareils électroniques ne sont pas emportés, lors des activités nécessitant
des déplacements. En somme, ces moyens matériels se révèlent indispensables au
fonctionnement du système d’information, ce qui en fait leur force principale.
Cependant, l’ordinateur tient une place importante à chaque fonction de ce système.
À propos des logiciels, le système d’exploitation Windows 10 offre une interface
conviviale qui confère à l’utilisateur une utilisation simple. Ajouté à cela, il apparaît
important d’également citer la large diversité d’applications compatibles avec ce
dernier. Le navigateur Web Mozilla Firefox quant à lui, offre une navigation rapide dans
les web mail, ce qui facilite l’acquisition et la diffusion de l’information. Concernant le
logiciel Microsoft Excel, il s’agit d’un tableur performant, rapide, et très économique. Sa

Page 37 sur 67
performance est liée à son aptitude à réaliser et présenter de nombreux tableaux à
format soigné, ainsi que des graphiques considérés comme une représentation visuelle
des données. Le tableur se constitue de plusieurs grilles composées de colonnes et de
lignes. L’insertion de plusieurs types de données (chiffres, chaînes de caractères, dates,
etc) est possible dans Excel. Pour répondre aux besoins de l’organisation, Excel dispose
d’une capacité massive de stockage de données, et autorise l’exécution aisée de
plusieurs calculs à l’aide des formules intégrées. Ces opérations sont accomplies
rapidement, d’où son caractère rapide. Et enfin, il est doté du caractère économique
car son utilisation ne nécessite pas des coûts supplémentaires, à l’opposé d’autres
logiciels exigeant l’achat d’une licence d’utilisation. En effet, Excel est fourni avec une
seule et unique licence qui permet d’utiliser indéfiniment le logiciel.
Au sujet des procédures, leur principale force réside dans le fait que la saisie des
données sous format papier dans l’ordinateur assure la possibilité de leur exploitation
dans l’intention d’obtenir des informations utiles à l’organisation. C’est également le
cas des données sous format numérique. De plus ces procédures garantissent la
traçabilité des informations.
Pour terminer, les données de source externe correspondent aux formes exigées par
l’organisation, ce qui facilite leur stockage et leur traitement. Concernant la base de
données interne, elle présente les caractéristiques d’une base de données
relationnelles, et se base donc sur le modèle relationnel.
2.3.2.2. Faiblesses
Malgré le fait que les composants du système d’information détiennent en évidence
des forces, elles présentent néanmoins des faiblesses requérant des directives pour les
éliminer. La première faiblesse s’agit des données au sein de la base de données
interne qui ne sont pas à jour. Ensuite, le fractionnement de la base de données sur
Excel conduit à la mauvaise disposition des données. Après cela, il existe des
discordances entre un système de gestion de base de données relationnelles et le
logiciel Microsoft Excel. Or, la base de données suit un schéma relationnel mais est
stocké et traité sur ce tableur. Et enfin, l’ordinateur destiné au traitement des données
est doté de technologies datant de 2008. Pourtant, l’évolution de la performance des
logiciels nécessite en contrepartie la performance des matériels sur lesquels ils seront
exploités.
Section 3. VÉRIFICATION DES HYPOTHÈSES

Cette section consiste à la validation ou non des hypothèses de travail. La première


étape se réfère à la présentation des faiblesses liées au système d’information,
identifiées par le biais de la matrice SWOT montée précédemment. Ces faiblesses
désignent en outre les problèmes affectant la gestion du système d’information de
l’ORN Analamanga. Suite à cela, leurs causes racines seront identifiées parmi les
faiblesses déterminées dans l’analyse détaillée, et dans le cas où il n’existe aucune
correspondance, la cause racine serait ainsi extérieure aux résultats de l’analyse. Enfin,
la validation ou non des hypothèses aura lieu. Il est toutefois important de mentionner
que dans ce processus, une codification spécifique aux problèmes et aux causes
racines, pour évider leur redondance dans les tableaux ci-dessous, sera employée.

Page 38 sur 67
3.1. Synthèse des problèmes
Les problèmes présentés dans le tableau suivant résultent des faiblesses du système
d’information dans la matrice SWOT (Cf. figure n° 16 de la page 35) :
Tableau 11 : Identification des problèmes du système d'information

Problèmes Codification

Retard d’émission des données par certaines ONG P1

Transmission de données erronées par certaines ONG P2

Fiabilité moyenne de la base de données interne P3

Complexité de la lecture de la base de données P4

Difficulté dans le traitement de la base de données interne sur Excel P5

Traitement lent des données sur l’ordinateur du Responsable P6

Source : Investigation personnelle, 01er Juillet 2022


Dans l’optique où la gestion du système d’information vise à aboutir à l’inexistence de
difficultés émanant de chacun de ses composants, il convient de faire remarquer que
l’existence de ces problèmes met en évidence l’existence des failles au niveau de la
gestion du SI de l’organisation. L’usage du diagramme d’Ishikawa offre la possibilité de
mieux cadrer ces problèmes, à travers ses cinq (05) M. La figure suivante représente le
diagramme d’Ishikawa appliqué dans le cas des problèmes liés au système
d’information :

Figure 17: Diagramme d'Ishikawa relatif aux problèmes du SI


Source : Investigation personnelle, 01er Juillet 2022
Pour éviter toute confusion, il est à noter que le problème lié à la fiabilité moyenne de
la base de données est classée dans la catégorie Matière du diagramme d’Ishikawa

Page 39 sur 67
car les données sont considérées comme la matière première à traiter dans le système
d’information.
3.2. Identification des causes racines
Cette étape tient une place importante dans la validation des hypothèses, car elle
identifie les causes des problèmes liés à la gestion du système d’information de
l’organisation.
Chaque problème détient une cause racine et e tableau ci-dessous représente leur
correspondance :
Tableau 12 : Tableau informatif sur les causes racines des problèmes du SI

Problèmes Causes racines Codification

P1 Application moyenne des consignes de l’ORN C1


Analamanga par certaines ONG

P2 Application moyenne des consignes de l’ORN C1


Analamanga par certaines ONG

P3 Base de données non à jour C3

P4 Mauvaise disposition des données C4

P5 Discordances entre Excel et un système de gestion de C5


base de données relationnelles (SGBDR)

P6 Usage d’anciennes technologies de traitement des C6


données

Source : Investigation personnelle, 02 Juillet 2022


Il convient de mentionner tout d’abord que toutes les causes racines proviennent de
l’analyse détaillée du système d’information. Après cela, les problèmes P1 et P2
possèdent la même cause racine, à savoir la cause C1.
Sachant que les failles au niveau de la gestion du système d’information résultent des
problèmes P1 à P6, et que ces derniers sont les effets des causes racines C1 à C6, un
lien entre ce fléau de la gestion du SI et ces causes racines est établi. Par conséquent,
ces dernières constituent les principaux éléments déclencheurs de ces failles.
De même que les problèmes, leurs causes racines sont en relation avec les failles au
niveau de la gestion du système d’information, et le diagramme d’Ishikawa offre la
possibilité de modéliser cette affirmation. La figure ci-dessous représente ce
diagramme relatif aux causes racines des problèmes du SI :

Page 40 sur 67
Figure 18 : Diagramme d'Ishikawa relatif aux causes racines des problèmes du SI
Source : Investigation personnelle, 02 Juillet 2022
Dans ce diagramme relatif aux causes racines, trois causes (03) parmi les six (06) sont à
retenir dans la validation des hypothèses : les causes C4 ou la mauvaise disposition des
données, C5 ou les discordances entre Excel et un SGBDR, et, C6, à savoir l’usage
d’anciennes technologies dans le traitement de données. Ils offrent un aperçu général
quant à la validation des hypothèses.
Toutefois, selon Euclide : « Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve ».
Ainsi, la validation ou non des hypothèses reposera sur une vérification plus précise.
3.3. Usage de la corrélation linéaire
Les trois (03) hypothèses H1, H2 et H3 feront l’objet d’une vérification par le biais de
l’usage de la méthode de corrélation linéaire. Pour ce faire, à chaque hypothèse, il
apparaît nécessaire d’identifier les indicateurs de mesure X et Y afin d’obtenir les
données relatives aux calculs. Il convient de rappeler que les détails de calcul seront
placés en Annexe 2.
3.3.1. Hypothèse H1
Concernant l’hypothèse H1, soit «La disposition des données influence la gestion du
système d’information », les données proviennent du nombre de feuille de données et
du chronométrage de la durée nécessaire à leur lecture. Par conséquent, les
indicateurs de mesure s’agissent du nombre de feuille de données, et de la durée
nécessaire à leur lecture. Ces données et indicateurs sont regroupés dans le tableau ci-
après :
Tableau 13 : Données relatives à la vérification de l'hypothèse H1
Hypothèse H1
Nombre de feuilles de données (X) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Durée nécessaire à la lecture en minutes (Y) 2 3,5 6 9,5 11 15 16,5 22 27 28,5

Source : Investigation personnelle, 03 Juillet 2022

Page 41 sur 67
Les données sont représentées par des nuages de point, afin de disposer d’une
visualisation globale de la relation entre X et Y, et sont regroupées dans le graphe ci-
dessous :

Durée nécessaire lecture (Y) Hypothèse H1


30
y = 3,0788x - 2,8333
25

20

15

10

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Nombre de feuilles de données (X)

Figure 19 : Nuage de points relatif aux données (X , Y) de l'hypothèse H1


Source : Investigation personnelle, 03 Juillet 2022
La figure ci-dessus montre que la relation entre X et Y est ajustable par une droite
d’équation y = 3,0788 x Ŕ 2,833. Ainsi, il existe une forte corrélation linéaire entre X et Y.
En cherchant le coefficient de corrélation, il est obtenu que rx , y = 0,98999388 et est
compris entre +0,86 < rx , y < +1. Sa valeur absolue apparait ainsi proche de 1, ou | rx , y |~>1.
En tenant compte de ces résultats, la forte corrélation positive entre X et Y est mise en
évidence. De ce fait, ils varient dans le même sens. En d’autres termes, plus le nombre
de feuilles de données augmente, plus la durée nécessaire à leur lecture s’accroît.
Par conséquent, l’hypothèse H1 stipulant que «La disposition des données influence la
gestion du système d’information » est confirmée.
3.3.2. Hypothèse H2
Pour l’hypothèse H2, selon laquelle « L’utilisation du SGBD adéquat affecte la gestion
du système d’information », les données sont issues de la fréquence observée de
traitement des données de la base de données relationnelles de l’organisation sur
Excel, répartie sur cinq (05) semaines, et de la difficulté qui y est reliée. De ce fait, les
indicateurs de mesure comprennent la fréquence de traitement des données, et la
difficulté de traitement des données.
Le tableau ci-dessous regroupe les indicateurs et données relatifs à la vérification de
l’hypothèse H2 :
Tableau 14 : Données relatives à la vérification de l'hypothèse H2
Hypothèse H2
Semaines S1 S2 S3 S4 S5
Fréquence de traitement des données en % (X) 25% 60% 50% 75% 80%
Difficulté de traitement des données en % (Y) 10% 30% 20% 40% 45%

Source : Investigation personnelle, 04 Juillet 2022

Page 42 sur 67
Le nuage de points issu des données portant sur la vérification de l’hypothèse H2 est
modélisé dans la figure ci-dessous :

Hypothèse H2
Difficuté du traitement (Y) 100%

80%

60%

y = 0,6425x - 8,2642
40%

20%

0%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Fréquence de traitement des données (X)

Figure 20 : Nuage de points relatif aux données (X , Y) de l'hypothèse H2


Source : Investigation personnelle, 04 Juillet 2022
Une droite d’équation y = 0,6425 x Ŕ 8,2642 se trouve dans la mesure d’ajuster la relation
entre X et Y. De ce fait, une forte corrélation linéaire entre les deux (02) variables est
constatée.
La valeur du coefficient de corrélation obtenue est de rx , y = 0,985680363 , et se trouve
dans l’intervalle +0,86 < rx , y < +1. Ce coefficient se révèle ainsi positif, avec une valeur
absolue | rx , y |~>1. D’après ces résultats, il existe une forte corrélation positive entre X
et Y. Ainsi, il est mis en exergue que la hausse de la fréquence du traitement des
données de la base de données relationnelles sur Excel s’accompagne d’une
augmentation du pourcentage de la difficulté de traitement.
En conséquence de cela, l’hypothèse H2 énonçant que « L’utilisation du SGBD
adéquat affecte la gestion du système d’information » est validée.
3.3.3. Hypothèse H3
Dans le cas de la troisième et dernière hypothèse, un même traitement de données sur
le logiciel Excel a été effectué sur cinq (05) modèles d’ordinateur différents, dont celui
du Responsable. L’année de création du modèle de l’ordinateur, ainsi que la durée
chronométrée du temps nécessaire à l’accomplissement du traitement constituent
donc les indicateurs de mesure contenant les données.
Ci-après le tableau englobant les indicateurs de mesure et données liés à la validation
de l’hypothèse H3 :
Tableau 15 : Données relatives à la vérification de l'hypothèse H3
Hypothèse H3
Année de création du modèle d'ordinateur (X) 2008 2010 2011 2013 2015
Durée nécessaire au traitement des données en minutes (Y) 24,5 21 21 18 17

Source : Investigation personnelle, 04 Juillet 2022

Page 43 sur 67
La représentation des données de X et Y par des nuages de points est montrée dans le
graphe ci-dessous :

Hypothèse H3
Durée de traitement (Y) 30
25
y = -1,0651x + 2162,6
20
15
10
5
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Année de création du modèle d'ordinateur (X)

Figure 21: Nuage de points relatif aux données (X , Y) de l'hypothèse H3


Source : Investigation personnelle, 04 Juillet 2022
Suite à cette figure, la relation entre X et Y apparaît ajustable par une droite
d’équation y = -1,0651 x + 2162,6. Cela se traduit par une forte corrélation linéaire entre
X et Y. Sans avoir à disposition un modèle d’ordinateur d’actualité, à savoir de l’année
2022, il se révèle possible d’estimer la durée nécessaire au traitement des données par
le biais d’un calcul usant de l’équation de la droite d’ajustement. En effet, en
considérant l’année x = 2022 , la durée de traitement est de y = -1,0651 (2022) + 2162,6
minutes. D’où, elle est estimée à y = 8,9678 minutes, soit environ y ≈ 9 minutes.
Le coefficient de corrélation rx,y = -0,97561696, se situant dans l’intervalle -1 < rx , y < -0,86,
est négatif, avec une valeur absolue | rx , y |~>1. C’est pourquoi la corrélation entre X
et Y correspond à une forte corrélation négative. Dans ce cas, X et Y varient dans le
sens contraire. Plus précisément, plus l’année de création du modèle de l’ordinateur
est récente, moins la durée nécessaire au traitement de données est longue.
Partant de ces résultats, l’hypothèse H3, selon laquelle « Les technologies de traitement
de données impactent la gestion du système d’information » est approuvée.
En somme, cette dernière section du troisième chapitre, portant sur la vérification des
hypothèses est partie d’un raisonnement logique, à savoir la relation de cause à effet
entre les failles au niveau de la gestion du système d’information et les causes racines
des problèmes, suivie d’une construction de démonstration, notamment par le biais de
l’usage de la méthode de corrélation linéaire, et a abouti à la validation des
hypothèses H1, H2 et H3.
Toutefois, sans la présentation des résultats et leur analyse, cette étape n’aurait pas eu
lieu. C’est pourquoi, les trois (03) sections de ce chapitre tiennent chacune, mais surtout
ensemble, une place importante dans la continuité quant à la réalisation du présent
ouvrage. Par ailleurs, il offre dorénavant l’opportunité d’aborder le quatrième chapitre
relevant des discussions et recommandations.

Page 44 sur 67
Chapitre IV. Discussions et recommandations
Ce quatrième chapitre intitulé « Discussions et recommandations » sera consacré à la
présentation de la tendance lourde, à partir des problèmes listés précédemment,
avant la proposition de solutions y afférentes. En effet, le but de ce présent ouvrage
concerne d’une part la vérification des hypothèses d’étude et de l’autre,
l’amélioration des axes où des problèmes sont rencontrés. Cela effectué, le choix
relatif aux solutions prioritaires sera réalisé.
Section 1. IDENTIFICATION DE LE TENDANCE LOURDE ET PROPOSITION DE SOLUTIONS

Cette première section se divisera en deux (02) sous-sections, à savoir l’identification de


la tendance lourde, avant d’entamer la proposition de solutions.
1.1. Identification de la tendance lourde
L’identification de la tendance lourde se fera à partir des problèmes liés à la gestion du
système d’information et leurs causes racines. Le tableau ci-dessous regroupe cette
tendance lourde ou l’ensemble des conséquences susceptibles d’affecter le système
d’information :
Tableau 16 : Identification de la tendance lourde

Diagramme Problèmes Causes Conséquences


d’Ishikawa

P1 C1 Incompétence de certaines ONG dans la


réalisation de leurs tâches
Main d’œuvre
P2 C1 Incompétence de certaines ONG dans la
réalisation de leurs tâches

Matière P3 C3 Incertitude quant à la véracité des informations

Méthode P4 C4 Traitement lent des données

P5 C5 Manipulation complexe de la base de données


Matériel
P6 C6 Non-respect des délais d’émission
d’informations

Source : Investigation personnelle, 07 Juillet 2022


Il s’avère judicieux de mentionner que si aucune solution n’est apportée face à ces
problèmes, ils engendreront des conséquences néfastes à la gestion du système
d’information, et par conséquent à l’organisation.
1.2. Proposition de solutions possibles
La connaissance des causes conduit à des solutions efficaces. Conséquemment, à
partir des celles énumérées précédemment, il est possible de proposer des solutions qui
feraient front aux problèmes rencontrés.
Ces solutions, accompagnées de leur codification pour faciliter le processus de choix,
sont résumées dans le tableau n°17 de la page suivante :
Page 45 sur 67
Tableau 17 : Identification des solutions possibles

Diagramme Causes Solutions Codification


d’Ishikawa

Main d’œuvre C1 Organisation d’une réunion de formation S1


et de sensibilisation

Matière C3 Mise à jour des données S2


Méthode C4 Réorganisation de la base de données S3
Matériel C5 Création d’une nouvelle base de S4
données dans un SGBDR
C6 Achat de nouvelles technologies de S5
traitement de données

Source : Investigation personnelle, 07 Juillet 2022


Section 2. CHOIX DES SOLUTIONS PRIORITAIRES

Une fois les solutions possibles relatives aux problèmes liés à la gestion du système
d’informations définies, le choix de celles jugées prioritaires a lieu. Deux (02) solutions
parmi les cinq (05) seront sélectionnées. Pour y parvenir, il apparaît important de choisir
en premier lieu les critères d’évaluation et leurs pondérations respectives, puis les
critères de notation, et enfin monter la matrice décisionnelle.
2.1. Critères d’évaluation et de notation
2.1.1. Critères d’évaluation et pondérations
Les critères employés pour le choix des solutions se composeront du coût, de
l’efficacité, et de la pérennité.
Le coût traduit l’utilisation rationnelle des moyens financiers de l’organisation.
Quant à l’efficacité, elle évalue le rendement que la solution apportera à la gestion
système d’information.
Enfin, la pérennité désigne la durée sur laquelle la solution mise en place continuera à
améliorer la gestion du système d’information de l’organisation.
Ces trois (03) critères tiennent une importance égale dans le choix des solutions
prioritaires. Par conséquent, la même pondération leur sera attribuée. En affectant le
chiffre 1 comme pondération à chaque critère, seules les notes influenceront le choix
des solutions prioritaires.
2.1.2. Critères de notation
Ici, les critères de notation représentent les caractéristiques auxquels la notation se
base. Bien déterminés et clairement formulés, ils sont issus des critères d’évaluation
définis précédemment.
Concernant le coût, la notation varie de 1 à 3, et se base sur le montant total estimé
des dépenses totales liées à la mise en œuvre de la solution.

Page 46 sur 67
Quant à l’efficacité, la notation varie également de 1 à 3, et regarde de près le
pourcentage estimé de l’amélioration de la gestion du système d’information.
Et enfin, la pérennité est notée de 1 à 3. Avec une durée inférieure à six (06) mois, la
note de 1 est attribuée à la solution. Puis, une durée comprise entre la moitié d’un an et
un an correspond à la note de 2. Pour terminer, une durée supérieure à un an équivaut
à la note de 3.
Le tableau ci-dessous regroupe les critères d’évaluation, les critères de notation, et la
notation proprement dite :
Tableau 18 : Tableau des critères relatifs aux choix des solutions prioritaires

Critères d’évaluation Critères de notation Notation


Coût Très élevé : x ≥ 1.200.000 Ariary 1
Assez élevé : 600.000 Ariary ≤ x < 1.200.000 Ariary 2

Peu élevé : x < 600.000 Ariary 3


Efficacité Peu efficace : Amélioration estimative de la gestion
1
du système d’information à 10%
Efficacité moyenne : Amélioration estimative de la
2
gestion du système d’information à 20%
Très efficace : Amélioration estimative de la gestion
3
du système d’information à 30%

Pérennité Court terme : x < 6 mois 1


Moyen terme : 6 mois ≤ x < 12 mois 2
Long terme : x ≥ 12 mois 3

Source : Investigation personnelle, 09 Juillet 2022


2.2. Choix final des solutions prioritaires
Après avoir défini les critères d’évaluation et leurs pondérations, ainsi que les critères de
notation, les éléments de la matrice décisionnelle sont au complet. C’est pourquoi, le
choix des solutions prioritaires se révèle réalisable dans la matrice de décision ci-
dessous :
Tableau 19 : Choix final des solutions prioritaires

Critères Coût Efficacité Pérennité Total


Rang
Pondérations 1 1 1 pondéré
S1 2 2 3 7 3ème ex
S2 3 3 2 8 2nd
S3 3 1 1 5 5ème
S4 3 3 3 9 1er
S5 1 3 3 7 3ème ex
Source : Investigation personnelle, 10 Juillet 2022
Page 47 sur 67
A partir de la matrice décisionnelle de la page précédente, les deux (02) solutions
prioritaires s’agissent des solutions S2 et S4. En se référant à leur total pondéré et rang
respectifs, la solution S4, ou la création d’une nouvelle base donnée dans un SGBDR
constitue la première à mettre en œuvre, suivie de la solution S2, à savoir la mise à jour
des données. Elles sont à effectuer afin d’améliorer la gestion du système d’information.
Finalement, ce quatrième chapitre a proposé les moyens nécessaires à l’identification
de la tendance lourde, les solutions pour faire face aux problèmes liés au système
d’information, ainsi que les solutions à prioriser. Grâce à cela, la mise en œuvre de ces
solutions en question fera l’objet de la troisième et dernière partie du présent ouvrage.

Page 48 sur 67
PARTIE III. MISE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS
Cette troisième partie s’agit de la dernière partie du présent ouvrage. Intitulée « Mise
en œuvre des solutions », elle contiendra un chapitre se consacrant aux étapes de la
réalisation des deux (02) solutions prioritaires identifiées dans la partie précédente, à
savoir la création d’une nouvelle base de données dans un SGBDR et la mise à jour des
données qu’elle contient.
Chapitre V. Étapes de la mise en œuvre des solutions
Dans ce chapitre, l’identification des tâches à accomplir apparaît cruciale avant de
les appliquer. Par conséquent, il sera constitué de trois (03) sous-sections. La première
concernera la planification de la mise en œuvre des solutions. Ensuite, la création
d’une nouvelle base de données dans un SGBDR sera du ressort de la seconde section.
Et enfin, la troisième section s’intéressera à la mise à jour des données.
Section 1. PLANIFICATION DE LA MISE EN ŒUVRE DES SOLUTIONS

La planification est réalisée dans le but de mener l'ensemble de la mise en œuvre des
solutions à bien et dans les délais impartis. L’utilisation d’un outil spécialisé dans ce
domaine s’avère primordiale afin d’être précis dans la visualisation des tâches à
effectuer. Cela fera l’objet de la première sous-section intitulée « Outil de planification »
Ensuite, viendra la seconde sous-section portant sur le choix du SGBDR sur lequel les
solutions seront mises en œuvre.
1.1. Outil de planification
Il convient de considérer la mise en œuvre des solutions comme un projet. Le
diagramme de Gantt s’avère être un outil pratique pour planifier ce dernier. Grâce à
une vue d'ensemble des tâches planifiées, chaque personne concernée sait quelle
activité doit être effectuée et à quelle date précise.
Plus précisément, un diagramme de Gantt montre la date de début et de fin du projet,
les tâches associées, leurs dates prévues de début et de fin, une estimation de la durée
totale, et enfin la manière dont elles se recoupent et/ou sont liées les unes aux autres.
L’utilisation de cet outil de planification offre des avantages à l’utilisateur, notamment
par rapport à la clarté, à la communication et à la gestion du temps relatif au projet.
Concernant la clarté, le diagramme de Gantt décompose plusieurs tâches et
échéances dans une seule vue d'ensemble. De cette façon, la visualisation claire de
l’organisation des tâches relatives au projet est obtenue.
Quant à la communication, cet outil offre la possibilité de fournir des informations sur
l'état d'avancement du projet et une vue d'ensemble claire de la progression des
tâches.
Pour terminer, la gestion du temps est améliorée à l’aide du diagramme de Gantt. En
effet, il définit des échéances réalistes et indique la période à laquelle chaque tâche
est à exécuter.
Dans le cas du présent projet, il s’étend sur dix-huit (18) semaines dans lesquelles les
tâches sont réparties, suivies d’une durée précise.
Le tableau de la page suivante représente le diagramme de Gantt relatif au projet de
mise en œuvre des solutions prioritaires :

Page 49 sur 67
Tableau 20 : Diagramme de Gantt relatif au projet de mise en œuvre des solutions prioritaires
Dix-huit semaines (13/06/22 - 16/10/22)
Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Semaine 5 Semaine 6 Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10 Semaine 11 Semaine 12 Semaine 13 Semaine 14 Semaine 15 Semaine 16 Semaine 17 Semaine 18
Nombre
Tâches L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V L MM J V
de jours
Choix du SGBDR 2
Recensement des données 5
Attribution nom symbolique + Type/Taille +
3
Description des données
Répertoriation des données dans le dictionnaire
1
des données
Identification des règles de gestion 6
Recherche des relations entre les données 4
Regroupement des données 2
Construction du GDF 1
Construction du MCD
1
(Propriétés+Objets+relations+cardinalités)
Traduction du MCD en MLD 1
Présentation des tables 2
Construction du MPD 1
Création des tables et relations sur MS Access 2
Création des formulaires de saisie 5
Saisie des données 10
Vérification des données 5
Création de diverses instructions (requêtes) 5
Introduction de la requête mise à jour 2
Formation des ES 14
Recueil des nouvelles données par District par les
14
ES
Mise à jour des données par la méthode choisie 2
Finalisation de la base de données 2
Présentation de la base de données
nouvellement créée et mise à jour, à toute 1
l’équipe de l’ORN Analamanga

Source : Investigation personnelle, 12 Juillet 2022

Page 50 sur 67
1.2. Choix du SGBDR
Le choix du SGBDR relève d’une haute importance dans la suite du projet. Par
conséquent, l’usage de la matrice décisionnelle est de nouveau requis.
Deux (02) SGBDR seront comparés, à savoir Oracle Database, qui détient la première
place dans un classement nommé « DB-Engines Ranking », classant mensuellement les
systèmes de gestion de bases de données par popularité, couvrant plus de trois cent
quatre-vingt (380) systèmes, et le logiciel Microsoft Access, inclus dans la suite Microsoft
Office, et classé sixième en termes de système de gestion de bases de données
relationnelles. Seuls ces deux (02) SGBDR feront l’objet d’une comparaison pour
déterminer si l’usage du logiciel déjà en possession de l’organisation s’avèrera suffisant
et satisfaisant, ou si l’achat d’une licence d’utilisation d’un nouveau logiciel deviendra
nécessaire. Oracle Database et Microsoft Access seront différenciés à l’aide de quatre
(04) critères d’évaluation, dont les trois (03) s’agissent des critères à prendre en compte
pour le choix d’un SGBD, définis dans le cadre théorique du présent ouvrage, à savoir
la facilité d’utilisation, la sécurité des données, et la performance, et le quatrième, un
critère propre à l’organisation, soit le coût. Ces critères tiennent une importance égale
dans le choix du SGBDR, et seront ainsi dotés d’une même pondération, notamment 1.
Ajoutés aux critères de notation, la notation est visible dans le tableau ci-dessous :
Tableau 21 : Tableau des critères relatifs au choix du SGBDR

Critères d’évaluation Critères de notation Notation

Facilité d’utilisation Difficile : Administration complexe 1

Moyen : Assimilation lente de l’utilisation 2

Facile : Assimilation rapide de l’utilisation 3

Coût Très élevé : x ≥ 600.000 Ariary 1

Assez élevé : 200.000 Ariary ≤ x < 600.000 Ariary 2

Peu élevé : x < 200.000 Ariary 3

Sécurité des Faible : Aucun dispositif de sécurité 1


données
Moyenne : Verrouillage par mot de passe 2

Haute : Verrouillage par mot de passe et protection


3
contre les menaces informatiques

Performance Faible : Création d’une base de données + un


1
langage de requête
Moyenne : Création d’une base de données
2
+ un langage de requête + Programmation
Haute : Création d’une base de données + Un
langage de requête + Programmation + Très haute 3
capacité de stockage

Source : Investigation personnelle, 13 Juillet 2022

Page 51 sur 67
Partant des critères listés dans le tableau n°21 de la page précédente, la grille
d’évaluation est en mesure d’être montée. Le tableau ci-dessous correspond à la
matrice décisionnelle du SGBDR à choisir :
Tableau 22 : Matrice de décision correspondant au choix du SGBDR

Critères Facilité Coût Sécurité des Performance


d’utilisation données Total
Rang
pondéré
Pondérations 1 1 1 1
Oracle
2 1 3 3 9 2nd
Database
Microsoft
Access 3 3 3 2 11 1er

Source : Investigation personnelle, 15 Juillet 2022


Le système de gestion de base de données relationnelles utilisé dans le projet s’agira
donc du logiciel Microsoft Access, qui devance Oracle Database de deux (02) points.
En effet, il est plus avantageux en termes de coût et de facilité d’utilisation, malgré le
fait que l’autre logiciel présente une meilleure performance.
1.3. Présentation de Microsoft Access
Ce logiciel remplit non-seulement les trois (03) critères d’un bon SGBDR, à savoir la
facilité d’utilisation, la garantie de la cohérence et sécurité des données, et, la
performance et efficacité, mais il offre également un avantage à l’organisation en
termes de coûts.
Premièrement, concernant la facilité d’utilisation, Microsoft Access s’agit d’un système
de gestion de données pour le bureau. Cela signifie que la possession d’un serveur
connecté à Internet pour travailler sur une base de données ne sera pas sollicitée. De
plus, la création simple de bases de données à l'aide de l'interface graphique et des
assistants de l'outil se révèle réalisable.
Ensuite, la garantie de la cohérence des données se traduit par le fait que la base de
données suit un modèle relationnel, et Microsoft Access détient la fonction d’un
SGBDR. Ainsi, la base de données est stockée de manière structurée et organisée.
Après, le logiciel donne la possibilité de chiffrer la base de données à l’aide d’un mot
de passe, en plus d’une protection contre les macrovirus, ce qui confère à l’utilisateur
la garantie de la sécurité des données.
Enfin, concernant la performance et efficacité, Microsoft Access utilise le moteur de
base de données Microsoft JET, est doté d’un processeur de requêtes qui reçoit une
ou des instructions écrites en langage SQL, qui est à son tour le langage de commande
intégré dans le SGBDR. De plus, il intègre le langage de programmation VBA. Il apparaît
également important de mentionner qu’il dispose d’un éditeur graphique et d’une
interface de type Query by Example.
En somme, cette section a procuré les outils nécessaires permettant de poursuivre le
projet de mise en œuvre des solutions prioritaires.

Page 52 sur 67
Section 2. CRÉATION D’UNE NOUVELLE BASE DE DONNÉES DANS UN SGBDR

Cette deuxième section portera sur la création d’une nouvelle base de données dans
le SGBDR Microsoft Access. Cette action suivra une méthodologie bien précise, soit la
méthodologie MERISE.
2.1. Méthodologie MERISE
MERISE désigne une méthode d’analyse et de réalisation informatique pour les
systèmes d’entreprise. Elle a pour objectif d'arriver à concevoir un système
d'information. La force de cette méthode réside dans la structuration des besoins des
décideurs de façon simple et compréhensible [B11]7. La méthodologie MERISE est basée
sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs niveaux,
notamment les niveaux conceptuel, organisationnel ou logique, et opérationnel ou
physique. Chaque niveau se finalise par des modèles. Dans ce présent ouvrage, elle
est destinée à la création d’une base de données.
2.1.1. Modèle conceptuel des données (MCD)
Un modèle conceptuel de données pour une base de données propose d’identifier les
principales entités à représenter, leurs relations et leurs attributs, et d’analyser la
structure conceptuelle du système d’information.
Ce modèle se constitue de propriétés, d’objets, de relations, et de cardinalité. La
propriété s’agit du niveau le plus fin en matière de données. Autrement dit, elle est
insécable. Concernant l’objet, il désigne une collection de propriétés dont
l’identification de son existence est réalisée sans ambigüité. Quant à la relation, il s’agit
de l’association de deux (02) ou plusieurs objets représentés par un verbe à l’infinitif. Et
pour terminer, la cardinalité concerne le nombre d’apparitions minimales et maximales
d’une association entre deux (02) options. La cardinalité maximale est soit zéro (0) soit
un (1), et la cardinalité maximale un (1) ou n.
Toutefois, Il est à noter que l’exécution du modèle conceptuel des données passe
également par des étapes.
2.1.1.1. Étapes de construction du MCD
La construction du modèle conceptuel des données s’accomplit à travers trois (03)
étapes, spécifiquement la construction du dictionnaire des données et l’identification
des règles de gestion, la conception du graphe de dépendance fonctionnelle, et enfin
la présentation du MCD.
Premièrement, la construction du dictionnaire des données s’agit de recenser toutes les
données à manipuler et ensuite éliminer les synonymes, les polysémies, et les
redondances. Les données maintenues seront par la suite répertoriées dans le
dictionnaire des données. Pour chaque donnée, l’attribution d’un nom symbolique, du
type de données et sa taille, ainsi que sa description en clair, s’avère obligatoire.
Le tableau n°23 de la page suivante désigne le dictionnaire des données de la base
de données interne de l’organisation :

[B11] Jean-Luc Baptiste, « Merise guide pratique », 2ème édition, ENI Editions, 11 Mai 2009, page 107
Page 53 sur 67
Tableau 23 : Dictionnaire des données

Nom symbolique Type / Taille Description

CODREG T (4) Code région

NOMREG T(10) Nom région

CODDIS T(3) Code district

NOMDIS T(14) Nom district

ESDIS T(30) Employé de Suivi du district

CODCOM T(8) Code commune

NOMCOM T(30) Nom commune

CODFKT T(9) Code fokontany

NOMFKT T(20) Nom fokontany

NUMONG Numérique Numéro Organisation non gouvernemmentale

NOMONG T(20) Nom Organisation non gouvernementale

NUMLOTDIS Numérique Numéro lot district

NOMLOTDIS T(5) Nom lot district

CODCSB T(8) Code Centre de santé de base

NOMCSB T(20) Nom Centre de santé de base

NOMAGCSB T(40) Nom agent de santé du Centre de santé de base

NUMTELAGSCSB T(10) Numéro de téléphone agent de santé CSB

CODRDP T(8) Code responsable de programme

NOMRDP T(40) Nom responsable de programme

CODANIM T(9) Code animateur

NOMANIM T(40) Nom animateur

CODAC T(9) Code agent communautaire

NOMAC T(40) Nom agent communautaire

SEXEAC T(8) Sexe agent communautaire

POSTAC T(6) Poste agent communautaire

Page 54 sur 67
Nom symbolique Type / Taille Description

AGEAC Numérique Age agent communautaire

FORMAC T(70) Formation agent communautaire

NUMTELAC T(10) Numéro de téléphone agent communautaire

Source : Investigation personnelle, 18 Juillet 2022


Une fois le dictionnaire des données monté, la désignation des règles de gestion des
données apparaît logique. En effet, la formulation correcte de celles-ci facilite la
création du MCD. Dans le cas de la création de la base de données de l’organisation,
le RSE-SI constitue une grande aide dans leur énonciation. Ainsi, le tableau ci-dessous
récapitule les règles de gestion des données :
Tableau 24 : Tableau récapitulatif des règles de gestion de données

Ordre Règles de gestion des données

1 Un district est occupé par au moins une ONG, une ONG occupe au moins un
district
2 Un district est occupé par au moins un responsable de programme, un
responsable de programme n’occupe qu’un district

3 Un district est formé par au moins un fokontany, un fokontany ne forme qu’un


district

4 Un responsable de programme encadre au moins un animateur, un animateur


n’est encadré que par un responsable de programme

5 Un animateur gère au moins un fokontany, un fokontany n’est géré que par un


animateur
6 Une ONG est administrée par au moins un responsable de programme, un
responsable de programme n’administre qu’une ONG
7 Un lot de district détient au moins un responsable de programme, un
responsable de programme n’est détenu que par un lot de district
8 Un lot de district est composé d’au moins un fokontany, un fokontany ne
compose qu’un lot de district

9 Une ONG entretient au moins un fokontany, un fokontany n’est entretenu que


par une ONG
10 Un fokontany agit en relation avec au moins une CSB, une CSB agit en relation
avec au moins un fokontany
11 Un fokontany regroupe au moins un agent communautaire, un agent
communautaire n’est regroupé que par un fokontany

Source : Investigation personnelle, 20 Juillet 2022


À la suite de l’établissement des règles de gestion des données, le graphe de
dépendance fonctionnelle est créé. Il s’agit de rechercher les relations entre les

Page 55 sur 67
données d’une part et les groupes de données d’autre part. Une donnée A se trouve
en dépendance fonctionnelle avec une donnée B si la connaissance d’une valeur de
A entraine à tout moment la connaissance d’une et d’une seule valeur de B. Cette
dépendance se traduit par une flèche partant de A vers B. Le graphe de dépendance
fonctionnelle correspondant à la création de la base de données de l’organisation est
placé en Annexe 3.
2.1.1.2. Présentation du MCD
Après l’effectuation des étapes de construction, le modèle conceptuel des données
est présenté. La figure ci-dessous illustre le MCD de la base de données de l’ORN
Analamanga :

Figure 22 : MCD de la base de données de l'organisation


Source : Investigation personnelle, 21 Juillet 2022
Suite au niveau conceptuel, il s’avère judicieux de passer au niveau logique ou
organisationnel. Le modèle correspondant s’agit du modèle logique des données.
2.1.2. Modèle logique des données (MLD)
Le modèle logique des données s’obtient par une traduction purement mécanique du
MCD. Les objets, sans modification de leurs contenus, deviennent des enregistrements,
et les relations sont remplacées par des flèches appelées liens, dont le sens dépend de
la cardinalité. Dans la condition où dans un MCD, un objet A de cardinalité (1,1) ou
(0,1) présente une relation avec un objet B de cardinalité (1, n) ou (0, n), le sens du lien
dans le MLD part de B vers A. Par contre, si les deux (02) objets A et B présentent tous les

Page 56 sur 67
deux (02) une cardinalité (1, n) ou (0, n), le lien s’établit par un troisième enregistrement
C dans le MLD, plus précisément, le lien part de A et B, et arrive vers C.
En appliquant ces règles, la figure ci-dessous illustre le MLD obtenu à partir du MCD de
la base de données de l’établissement :

Figure 23 : MLD de la base de données de l'organisation


Source : Investigation personnelle, 22 Juillet 2022
Après avoir dressé le modèle logique des données, il convient de passer au modèle
physique des données.
2.1.3. Modèle physique des données (MPD)
Le MPD présente définitivement la structure des différentes entités qui constituent la
base de données. Dans cette dernière, les enregistrements ou segments du MLD
deviennent des tables identifiées chacune par un champ particulier nommé
« clé primaire». Toutefois, le passage du MLD au MPD est régi par trois (03) règles.
La première règle stipule que si aucune flèche ne tend vers un segment identifié, il est
traduit en une table dont sa clé primaire s’agit de l’identifiant du segment et ses
champs les autres propriétés du segment.
Quant à la seconde règle, elle précise que si au moins une flèche tend vers un
segment identifié, ce dernier est traduit en une table dont sa clé primaire est
l’identifiant du segment en question et ses champs non clés se composent des
propriétés du segment, et des identifiants hérités des enregistrements origines de la
flèche appelés « clés étrangères ».

Page 57 sur 67
Et enfin, selon la troisième règle, si au moins une flèche tend vers un segment non-
identifié, il se traduit en une table dont la clé primaire se compose des identifiants des
segments origine des flèches et ses champs non-clés sont ses propriétés.
En somme, les enregistrements du MLD deviennent des tables. Ajoutées de relations,
elles constituent le MPD.
2.1.3.1. Présentation des tables
À partir du MLD, sur lequel les trois (03) règles citées précédemment sont appliquées,
l’obtention des tables est permise.
Le tableau ci-dessous présente les tables du MPD de la base de données de
l’établissement :
Tableau 25 : Tableau regroupant les tables du MPD

Tables Clés primaires Clés étrangères Champs non-clés


Région CODREG ŕ NOMREG
District CODDIS CODREG NOMDIS
ESDIS
Commune CODCOM CODDIS NOMCOM
Organisation non NUMONG NOMONG
ŕ
gouvernementale
Lot district NUMLOTDIS ŕ NOMLOTDIS
Ligne organisation non CODDIS SIEGEONG
ŕ
gouvernementale NUMONG
Responsable de CODRDP CODDIS NOMRDP
programme NUMLOTDIS
NUMONG
Fokontany CODFKT CODANIM NOMFKT
CODDIS
NUMLOTDIS
NUMONG
CODCOM
Ligne centre de santé CODFKT
ŕ ŕ
de base CODCSB
Centre de santé de base CODCSB NOMCSB
ŕ AGSCSB
NUMTELAGSCSB
Agent communautaire CODAC CODFKT NOMAC
SEXEAC
POSTAC
AGEAC
FORMAC
NUMTELAC

Page 58 sur 67
Tables Clés primaires Clés étrangères Champs non-clés
Animateur CODANIM CODRDP NOMANIM

Source : Investigation personnelle, 24 Juillet 2022


2.1.3.2. Présentation du MPD
Après avoir effectué la présentation des tables, le modèle physique des données est
exposé dans la figure ci-dessous :

Figure 24 : MPD relatif à la base de données de l'organisation


Source : Investigation personnelle, 27 Juillet 2022
Finalement, la méthodologie MERISE propose les moyens offrant l’occasion et facilitant
la création de la base de données dans un SGBDR.
2.2. Création de la base de données
Cette étape décrit les étapes de construction proprement dite de la base de données
sur le SGBDR. Ils consistent à la création des tables, puis la création des relations entre
ces dernières, ensuite la création des formulaires de saisie, et enfin la création de
diverses instructions.
2.2.1. Création des tables
Tout d’abord, l’utilisation des tables conduit au stockage des données. Sous Microsoft
Access, après avoir ouvert une base de données vide, la création des tables se révèle
comme étant une tâche facile. En effet, l’interface du logiciel offre cette possibilité
sans avoir recours à aucune programmation. Une fois cette tâche réalisée, il convient
de nommer les champs, affecter la ou les clé(s) primaire(s), choisir le type de données
adéquat contenu dans chaque champ, et pour terminer, noter les descriptions.

Page 59 sur 67
2.2.2. Création des relations entre les tables
Deux (02) tables sont reliées en appliquant une intégrité référentielle. Pour la base de
données de l’ORN Analamanga dans le SGBDR, les relations entre les tables suivent le
modèle physique des données. En effet, bien que la disposition des tables diffère, il
s’agit des mêmes tables, regroupant les mêmes champs et, suivant les mêmes relations.
Ce qui vient d’être énoncé est constaté en naviguant dans l’onglet « Outils de base de
données » du logiciel, puis en sélectionnant « Relations ». Le schéma physique des
relations entre les tables de la base de données dans le SGBDR est visible en Annexe 4.
2.2.3. Création des formulaires de saisie
Un formulaire de saisie désigne un dessin d’écran personnalisé utilisé non-seulement
pour saisir des informations vers une ou plusieurs tables, mais également pour afficher
des informations d’une ou plusieurs tables. Sa création est réalisable soit par l’usage de
l’assistant formulaire, soit par la création d’un formulaire suivant les envies spécifiques
de l’utilisateur. De ce fait, ces formulaires simplifient la saisie des données de
l’organisation dans le SGBDR. Chaque formulaire contient un titre et des boutons afin
de se déplacer entre les enregistrements, ajouter, ou supprimer, et enfin sauvegarder
ces enregistrements en question. Un exemple de formulaire de saisie dans la création
de la base de données de l’établissement sera placé en Annexe 5.
Toutefois, puisque l’ORN disposait déjà d’une base de données sous Excel, l’importation
des données dans Microsoft Access s’avère possible. Cette procédure débute par la
nomination des plages de données venant d’Excel à importer dans Access. Ensuite, le
processus impose la sélection des champs à importer, à leur nomination, et à la
sélection du type de données. Après, l’importation est effectuée. Cependant les
données importées présentent des redondances, ce qui nécessite une minutieuse
vérification des nombreuses lignes de données, et de l’usage du langage SQL.
2.2.4. Création des diverses instructions
La création des instructions est ici réalisée par les moyens mis en œuvre afin d’interroger
ou manipuler la base de données. Ainsi, les requêtes entrent en jeu. Ces dernières sont
écrites en langage SQL, mais disposent également d’une interface donnant la
capacité à interroger la base de données malgré la non-maîtrise de ce langage, afin
d’obtenir des données contenues dans une ou plusieurs tables à partir d’une question
de l’utilisateur.
En somme, les outils présentés dans cette section s’agissent de la plupart des objets
utilisés par le logiciel Microsoft Access, à savoir les objets table, formulaire et requête.
Néanmoins, il existe encore des objets non-utilisés, notamment les objets état, macro et
module.
Une fois toutes les données saisies dans la base de données nouvellement créée, la
suite du processus concerne la mise à jour des données.
Section 3. MISE À JOUR DES DONNÉES

Pour bénéficier d’une base de données pertinente, il apparaît important de disposer


de données complètes, organisées, et à jour. Cette section portera ainsi sur les étapes
à suivre pour parvenir à la mise à jour de la base de données de l’ORN Analamanga.
Page 60 sur 67
Elle se divisera en trois (03) sous-sections. La première sous-section concernera la
requête Mise à jour sur le SGBDR. Quant à la seconde, elle abordera la méthode à
utiliser pour mettre à jour les données. Et enfin, la troisième portera sur la finalisation de
la base de données.
3.1. Requête Mise à jour
L’utilisation du SGBDR Microsoft Access pour gérer la base de données offre la
possibilité de créer une requête de mise à jour afin de renouveler les enregistrements
en bloc ou plus précisément modifier n’importe quel nombre d’enregistrements en une
seule opération. En outre, le processus vise à supprimer une donnée obsolète afin de la
remplacer par une nouvelle.
Le meilleur moyen d’effectuer une requête Mise à jour consiste à créer en premier lieu
une requête Sélection qui identifie les enregistrements à mettre à jour, puis à convertir
celle-ci en une requête de mise à jour. En sélectionnant d’abord les données, la
vérification du fait que la requête soit appliquée sur les enregistrements souhaités est
réalisée avant de réellement les modifier.
Après avoir défini l’outil, il se révèle judicieux de déterminer la méthode à mettre en
place pour la mise à jour de la base de données de l’ORN Analamanga.
3.2. Méthode de la mise à jour de la base de données
Sachant que les données contenues dans la base de données interne de l’organisation
sont issues des districts où elle œuvre, et que les Employés de Suivi sont chargés de les
collecter, alors ils jouent un rôle important dans la mise à jour de la base de données.
Par conséquent, les former à l’utilisation de Microsoft Access et au maniement des
données s’avère primordial. En effet, ils représentent les responsbles qui vont mettre à
jour les données.
La méthode de la mise à jour de la base de données sera donc axée sur la possibilité
que les sept (07) Employés de Suivi travaillent simultanément sur un même fichier
Access. Pour ce faire, le logiciel propose divers moyens permettant de partager une
base de données en fonction des besoins de l’utilisateur. Dans le cas de l’ORN
Analamanga, le partage de fichiers à travers un réseau local ou LAN, par connexion
Wifi est privilégié. Ce processus consiste à relier les ordinateurs des acteurs par le biais
d’un même réseau Wifi afin que le partage de fichiers puisse avoir lieu. La figure ci-
dessous illustre ce procédé :

Figure 25 : Schéma illustratif du réseau local des acteurs du SI


Source : Investigation personnelle, 02 Août 2022

Page 61 sur 67
Les flèches à double sens dans la figure n°25 de la page précédente représentent le
partage des fichiers. Cela signifie que chacun a la possibilité d’en envoyer ou d’en
recevoir de part et d’autre d’un acteur du système d’information. De ce fait, le RSE-SI
distribue la base de données dans un dossier du lecteur réseau et les Employés de Suivi
vont simultanément effectuer la mise à jour des données.
Toutefois, deux (02) possibilités se présentent, principalement le partage d’une seule
base de données et le partage d’une base de données fractionnée. Le choix de la
méthode à appliquer se portera donc sur leurs caractéristiques.
3.2.1. Partage d’une seule base de données
Il s’agit de l’option la plus simple et la moins exigeante, mais également celle qui offre
le moins de fonctionnalités. Dans cette méthode, le fichier de base de données est
stocké dans un dossier du lecteur réseau partagé et tous les utilisateurs le partagent
simultanément. Comme tous les objets de base de données sont distribués, la fiabilité
et la disponibilité seront éventuellement limitées si plusieurs utilisateurs modifient des
données simultanément. Cette technique réduit également les performances du fait
de l’envoi de tous les objets de base de données sur le réseau. Néanmoins, cette
option s’avère convenable seulement si quelques personnes sont susceptibles d’utiliser
la base de données en même temps. Cette méthode apparaît toutefois peu sûre, car
chaque utilisateur dispose d’une copie complète du fichier de base de données, ce
qui accroît les risques d’accès non autorisé et de modification de la conception de la
base de données.
3.2.2. Partage d’une base de données fractionnée
Le fractionnement de la base de données conduit à la réorganisation de celle-ci en
deux (02) fichiers , à savoir une base de données principale contenant les tables de
données et une base de données frontale contenant tous les autres objets de base de
données tels que les requêtes, formulaires et états. Chaque utilisateur interagit avec les
données en utilisant une copie locale de la base de données frontale. De plus, Les
transactions telles que les modifications d’enregistrement sont effectuées plus
rapidement. Après, si un utilisateur rencontre un problème et que la base de données
se ferme inopinément, toute corruption du fichier de base de données est
généralement limitée à la copie de la base de données frontale qu’il avait ouverte. Et
enfin, chaque utilisateur a la possibilité de développer des requêtes, des formulaires,
des états et d’autres objets de base de données de manière indépendante sans
affecter les autres utilisateurs. Ainsi, seules les données sont partagées sur le réseau, et
non les tables, requêtes, formulaires, états, macros et modules.
3.2.3. Choix de la méthode à appliquer
En récapitulant les caractéristiques des deux (02) méthodes, la première offre des
fonctionnalités très limitées contrairement à la seconde. Ayant une sécurité plus
renforcée, la méthode de partage d’une base de données fractionnée se révèle plus
avantageuse contrairement à l’autre. En plus de cela, elle améliore la rapidité des
opérations, et présente un environnement de développement flexible. Enfin, cette
dernière propose une exploitation par un nombre élevé d’utilisateurs à la différence de
la première méthode.

Page 62 sur 67
À partir de la constatation de ces résultats, la méthode à appliquer pour la mise à jour
des données de l’ORN Analamanga s’agit du partage de la base de données
fractionnée, et suit le processus illustré par la figure ci-dessous :

Figure 26 : Processus de mise à jour des données


Source : Investigation personnelle, 05 Août 2022
En somme la requête Mise à jour constitue l’outil, le partage de la base de données
fractionnée la méthode, et le Responsable Suivi-Évaluation et Système Information,
accompagné des Employés de Suivi, les acteurs nécessaires à la mise à jour de la base
de données de l’organisation.
Après que la mise à jour des données soit réalisée, la finalisation de la base de données
a lieu.
3.3. Finalisation de la base de données
Cette dernière étape consiste premièrement à créer un menu d’accueil
personnalisable selon les attentes de l’utilisateur. Il présente une interface conviviale, où
des boutons renvoyant à des objets formulaire ou état, offrant la possibilité d’imprimer
des données contenues dans une ou plusieurs tables selon une présentation définie , et
d’autres fonctionnalités y sont intégrés. Après cela, la base de données est chiffrée
avec un mot de passe pour en limiter l’accès.
La photo de la page suivante représente le menu d’accueil de la base de données de
l’ORN Analamanga après sa finalisation :

Page 63 sur 67
Photo 1 : Menu d’accueil de la base de données de l’ORN Analamanga
Source : Investigation personnelle, 06 Août 2022
Chaque composant de ce menu d’accueil tient un rôle précis défini dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 26 : Fonctionnalités des composants du menu d'accueil
Nombre
N° Composants Fonctions
Lignes Champs
1 Étiquette Titre d’accueil ŕ ŕ
2 Étiquette Indique la date de la dernière mise à jour ŕ ŕ
3 Étiquette Didactique ŕ ŕ
Liste des Districts et informations sur les
4 Bouton 03 07
Employés de Suivi
5 Bouton Liste de toutes les ONG 22 02
6 Bouton Liste des Communes réparties par Districts 85 04
Liste des Fokontany répartis entre les
7 Bouton 732 04
Communes
Liste des CSB travaillant dans chaque
8 Bouton 132 04
commune
Informations relatives aux agents de santé
9 Bouton 125 04
et leurs CSB d’assignement
Liste des fokontany pris en charge par
10 Bouton 732 04
chaque ONG
Sièges des ONG dans les districts où elles
11 Bouton 25 03
opèrent
Liste des Animateurs sous la direction de
12 Bouton 127 06
chaque Responsable de Programme

Page 64 sur 67
Nombre
N° Composants Fonctions
Lignes Champs
Liste des Fokontany et Communes pris en
13 Bouton 732 06
charge par chaque Animateur
Liste des Agents Communautaires
14 Bouton 1464 09
travaillant dans chaque Fokontany
15 Bouton Liste des CSB et Fokontany en relation 734 04
16 Bouton Informations concises sur l’ONN ŕ ŕ
Lien Lien vers la page Facebook de l’ORN
17 ŕ ŕ
hypertexte Analamanga
18 Image Logo de l’organisation ŕ ŕ
Date du jour où la base de données est
19 Date ŕ ŕ
ouverte
Image Interface aux couleurs du logo de
20 ŕ ŕ
d’arrière-plan l’établissement
21 Bouton Quitter la base de données ŕ ŕ

Source : Investigation personnelle, 07 Août 2022


Une fois cette finalisation achevée, la base de données nouvellement créée et mise à
jour dans le SGBDR Microsoft Access est présentée à toute l’équipe de l’ORN
Analamanga lors d’une réunion.
En somme, la mise à jour de la base de données a pour objectif l’arrêt de
l’accumulation de données obsolètes. Une base de données fiable et régulièrement
mise à jour constitue l’une des clés du développement de l’organisation.
Désormais, le flux d’informations relatif à la base de données de l’ORN Analamanga est
modélisé par la figure ci-après :

Figure 27 : Flux d'informations relatif à la base de données


Source : Investigation personnelle, 07 Août 2022
En fin de compte, cette dernière partie a rendu possible la planification et la
description précise des méthodes et des étapes de la mise en place des solutions
prioritaires à l’amélioration de la gestion du système d’information de l’ORN
Analamanga au niveau des acteurs et des zones d’intervention. Le projet relatif à la
mise en œuvre de la création d’une nouvelle base de données dans un SGBDR et de
la mise à jour des données qu’elle contient offre un gain de temps dans le traitement
des données, tout en facilitant cette opération, et en utilisant des données à jour et
fiables.

Page 65 sur 67
CONCLUSION

En guise de conclusion, la malnutrition atteint un niveau élevé au niveau mondial.


Parmi ses six (06) continents, l’Afrique se trouve être le plus touché par ce fléau.
Madagascar, un pays africain, détient actuellement la place du quatrième pays
possédant le taux de malnutrition chronique le plus élevé. Ce problème d’envergures
sociale et économique corrompt le développement ainsi que la santé des enfants,
considérés comme l’avenir du pays.
Le système d’information tient une place importante dans la lutte contre ce fléau dans
la Grande île, dans la mesure où il rend possible un échange d’informations
indispensables à la mise en œuvre des activités, puis la constatation de leurs évolutions,
et enfin la mesure de leurs impacts sur l’éradication de la malnutrition. De ce fait, la
bonne gestion de ce système constitue l’un des piliers de l’efficacité de l’organisme
gouvernemental œuvrant dans ce domaine, et par conséquent sa performance.
L’étude présentée dans le présent ouvrage s’est intéressée à la gestion du système
d’information de l’Office Régional de Nutrition Analamanga. À cet effet, elle s’est
fondée sur l’analyse des composants de ce système. Les données analysées sont
provenues de collectes de données effectuées au niveau interne de l’organisation.
Le corps de ce mémoire a été divisé en trois (03) grandes parties, à savoir la partie
« Matériels et méthodes » en premier lieu, puis la seconde partie dénommée « Résultats
et discussions », et enfin, la troisième et dernière partie intitulée « Mise en œuvre des
solutions ».
La première partie, relative aux matériels et méthodes employés pour la rédaction du
mémoire et pour la conduite de l’étude, dans son premier chapitre, a proposé les
savoirs primordiaux à l’assimilation des notions sur le système d’information et sur la
base de données. Par le biais de définitions d’auteurs différents, il a offert une vision
globale sur ces deux (02) objets liés à la recherche. Au moyen des autres branches
appuyant ces définitions, notamment la typologie, les buts et les composantes du
système d’information, une vision plus détaillée sur ce système est obtenue.
Concernant le deuxième chapitre, il est consacré à la présentation de l’entreprise
d’accueil s’agissant du terrain d’étude, ainsi qu’à la démarche de vérification des
hypothèses regroupant l’identification des variables d’étude, la démarche de collecte
des données à étudier, puis, la méthodologie d’analyse et de traitement de celles-ci.
Pour le cas de la deuxième partie, le troisième chapitre a en premier lieu fait l’objet de
la présentation des données collectées par les diverses méthodes de collecte de
données. Elles ont offert la possibilité de préciser dans les détails, l’ensemble des
composantes du système d’information de l’organisation. Ensuite, à partir de son
l’analyse par le biais de la méthodologie définie dans la première partie, notamment à
l’aide du questionnaire d’inspection, la matrice SWOT, et l’analyse détaillée, les forces
et faiblesses de celui-ci et de ses composants, ont été mises en exergue. Concernant
ces faiblesses en question, elles présentent des relations, ou en d’autres termes, une
faiblesse s’agit de la cause racine d’une autre. À partir de l’usage d’un raisonnement
logique basé sur la relation de cause à effet, et de l’emploi du diagramme d’Ishikawa,

Page 66 sur 67
ces relations sont mises en évidence. Ces faiblesses constituent en outre les éléments
déclencheurs des failles au niveau de la gestion du système d’information. Puis, en
usant de la méthode statistique de corrélation linéaire, la vérification des hypothèses a
eu lieu. Par la suite, dans le quatrième chapitre de la seconde partie, des solutions
spécifiques pour faire face aux failles au niveau de la gestion du système d’information
sont proposées. Deux (02) solutions parmi l’ensemble sont sélectionnées dans la matrice
décisionnelle, à partir des critères de sélection, à savoir le coût, l’efficacité, et la
pérennité. Par ailleurs, elles forment les solutions prioritaires à mettre en œuvre.
Quant à la dernière partie, elle porte sur la mise en œuvre des solutions retenues,
notamment la création d’une nouvelle base de données dans un SGBDR, et la mise à
jour des données. Partant d’une planification précise, la première solution s’agit de
créer une nouvelle base de données de l’organisation dans un SGBD adapté à son
type en utilisant la méthodologie MERISE, et la deuxième solution à remplacer les
données obsolètes par des données d’actualité. Dans les deux (02) cas, leurs mises en
œuvre suivent des étapes bien définies et une démarche précise.
Sachant que la base de données de l’ORN Analamanga regroupe les données
relatives aux acteurs œuvrant dans la lutte contre la malnutrition et leurs zones
d’intervention, le thème : « Contribution à l’amélioration de la gestion du système
d’information au niveau des acteurs et zones d’intervention: cas de l’ORN
Analamanga » est justifié, et son étude a offert l’opportunité d’améliorer la gestion du
système d’information de l’organisation, dans l’optique où, elle a conduit à
l’assimilation de nouvelles connaissances théoriques et pratiques sur ce domaine.
Ainsi, l’objectif de cette étude, soit l’identification des problèmes impactant le système
d’information afin de proposer des solutions efficaces à l’organisation a été atteint.
Par ailleurs, la mise en œuvre de la création d’une nouvelle base de données dans un
SGBDR a véritablement été effectuée, tandis que compte tenu des circonstances de
temps et de disponibilité des acteurs du système d’information, la mise à jour des
données fera l’objet d’une réalisation ultérieure. Cependant, le lancement du projet
de mise en œuvre de ces solutions contribue grandement à l’aboutissement au résultat
attendu, principalement le développement de la gestion du système d’information par
l’optimisation de ses composants, notamment les logiciels et procédures, ainsi que les
données.
Enfin, les données collectées et les méthodes appliquées constituent celles s’avérant
indispensables à la réalisation de l’étude présentée dans le présent ouvrage. Ainsi, elles
ont abouti à la confirmation de l’hypothèse H1 ou «La disposition des données
influence la gestion du système d’information », de l’hypothèse H2 qui stipule que
«L’utilisation du système de gestion de base de données adéquat affecte la gestion du
système d’information », et de l’hypothèse H3 qui énonce que « Les technologies de
traitement de données impactent la gestion du système d’information ».
Toutefois, l’étude a porté sur une région limitée, notamment l’Office Régional de
Nutrition Analamanga. Ainsi une question apparaît pertinente : « En étendant l’étude
au niveau national, les facteurs impactant la gestion du système d’information de
toutes les antennes régionales seraient-ils identiques ? ».

Page 67 sur 67
RÉFÉRENCES

Bibliographie

 [B1] Wendell berry, «The unforeseen wilderness : an essay on Kentucky's Red


River Gorge », University Press of Kentucky, Kentucky, 01 Janvier 1971, 95 pages
 [B2] Fatou Diome, « Le ventre de l’Atlantique », Éditions Anne Carrière, Paris,
2003, 254 pages
 [B3]Oscar Ortsman, « Vocabulaire de psychosociologie », Érès, Toulouse, 2016,
page 711
 [B4] P. ROMAGNI & V. WILD, « L’intelligence économique au service de
l’entreprise », Les presses du management, Paris, 1998, page 92
 [B5]Jean Jacques Lambin, « La recherche Marketing », Mc Graw Hill, Paris, 1990,
page 26
 [B6] R. REIX, F. ROWE, « Faire de la recherche en systèmes d'information »,
Vuibert, 2002, page 11
 [B7] R. REIX, « Systèmes d'information et management des organisations », 5ème
édition, Vuibert, Paris, 2004, page 3
 [B8] Thomas Lesobre, "Management des Systèmes d'Information», Formation
professionnelle, 2016, pages 4 à 5
 [B9] Chris Date, « An introduction to data base systems », 6ème édition, Addisson-
Wesley, 1995,
 [B10] Office National de Nutrition, « Plan National d’Action pour la Nutrition III »,
2017
 [B11]Jean-Luc Baptiste, « Merise guide pratique », 2ème édition, ENI Editions, 11
Mai 2009, page 10
Webographie

 [W1] https://www.oracle.com/fr/big-data/what-is-big-data/, 07 Août 2022

 [W2] https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Courrier-electronique.html, 07
Août 2022

 [W3] https://fr.theastrologypage.com/raw-data, 07 Août 2022

 [W4] https://www.journaldunet.fr/web-tech/dictionnaire-du-webmastering/1203287-gui-
graphical-user-interface-definition-traduction/, 07 Août 2022

 [W5] https://cours-informatique-gratuit.fr/dictionnaire/navigateur-internet/, 07 Août 2022

 [W6] https://www.larousse.fr/ (Encyclopédie Larousse), 01 Juin 2022, 07 Août 2022

 [W7] https://tedblob.com/query-by-example-in-spring-data-jpa/, 07 Août 2022

 [W8] https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/serveur-web , 07 Août


2022

 [W9] https://www.ideematic.com/dictionnaire-digital/application-web/, 07 Août 2022

 [W10] https://www.unicef.org, 23 Mai 2022

 [W11] https://www.researchgate.net/figure/Les-quatre-dimensions-dun-systeme-
dinformation-Initiee-par-des-travaux-sur_fig1_254418851 , 25 Mai 2022

Page I sur IX
 [W12]1 https://www.chegg.com/flashcards/chapitre-2-les-si-dans-lentreprise-e9a1618b-
7e98-4067-9922-baeb6f3d4067/deck, 27 Mai 2022

 [W13]https://businessyield.com/fr/business-services/transaction-processing-system/,28
Mai 2022

 [W14]https://www.astera.com/fr/type/blog/a-quick-overview-of-different-types-of-
databases/, 01 Juin 2022

 [W15]
https://laurent-audibert.developpez.com/Cours-BD/?page=introduction-bases-de-
donnees, 02 Juin 2022

 [W16]
https://www.ionos.fr/digitalguide/hebergement/aspects-techniques/base-de-
donnees-relationnelle/ , 02 Juin 2022

 [W17] https://www.ionos.fr/digitalguide, 02 Juin 2022

 [W18] https://docs.microsoft.com/fr-fr/azure/architecture/data-guide/big-data/non-
relational-data, 05 Juin 2022

 [W19] https://datascientest.com, 08 Juin 2022

 [W20] https://modelesdebusinessplan.com/blogs/infos/gratuit-swot-vierge ,20 Juin 2022

 [W21] https://www.leblogdudirigeant.com/ , 20 Juin 2022

Page II sur IX
LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Questionnaire d’inspection du SI ...................................................................... IV


Annexe 2 : Détails de calculs de la vérification des hypothèses .......................................V
Annexe 3 : Graphe de dépendance fonctionnelle .......................................................... VII
Annexe 4 : Schéma physique des relations entre les tables ............................................ VIII
Annexe 5 : Exemple de formulaire de saisie ....................................................................... IX

Page III sur IX


Annexe 1 : Questionnaire d’inspection du SI

QUESTIONS OUI NON

I. À propos du Système d’information


1. Le SI offre-t-il une synthèse continue des activités (rapports) aux
dirigeants ?
2. L’ORN consulte-t-il le SI dans le processus de prise de décision ?

3. Propose-t-il les informations nécessaires à la réalisation des tâches des

a. Employés cadres ?

b. Employés non-cadres ?

II. À propos des données de source externe

1. La lecture des données sur Excel se fait-elle facilement

2. Si non, le traitement des données est-il réalisable ?

3. Le traitement des données sur Excel se fait-il aisément ?

4. Si non, les informations obtenues sont-elles fluides ?

5. Le traitement des données sur l’ordinateur se fait-il rapidement ?

6. Si non, les informations sont-elles transmisses au moment opportun ?

7. Les données sont-elles émises au bon moment par toutes les ONG ?

8. Si non, les informations sont-elles transmises dans les délais convenus ?

9. Les données émises par toutes les ONG sont-elles fiables ?

10. Si non, les informations émises sont-elles exactes ?

III. À propos de la base de données interne

1. La lecture des données sur Excel se fait-elle facilement

2. Si non, le traitement des données est-il réalisable ?

3. Le traitement des données sur Excel se fait-il aisément ?

4. Si non, les informations obtenues sont-elles fluides ?

5. Le traitement des données sur l’ordinateur se fait-il rapidement ?

6. Si non, les informations sont-elles transmisses au moment opportun ?

7. Les données sont-elles toujours disponibles au bon moment ?

8. Si non, les informations sont-elles émises dans les délais convenus ?

9. Toutes les données sont-elles fiables ?

10. Si non, les informations émises sont-elles exactes ?

Page IV sur IX
Annexe 2 : Détails de calculs de la vérification des hypothèses
Hypothèse H1

Données

Calcul du coefficient de corrélation

Équation de la droite d’ajustement

Hypothèse H2

Données

Calcul du coefficient de corrélation

Équation de la droite d’ajustement

Page V sur IX
Hypothèse H3
Données

Calcul du coefficient de corrélation

Équation de la droite d’ajustement

Page VI sur IX
Annexe 3 : Graphe de dépendance fonctionnelle

Page VII sur IX


Annexe 4 : Schéma physique des relations entre les tables

Page VIII sur IX


Annexe 5 : Exemple de formulaire de saisie

Page IX sur IX
TABLE DES MATIÈRES

Sommaire
Remerciements .............................................................................................................................. i
Avant-propos................................................................................................................................. ii
Glossaire….. ................................................................................................................................... iii
Liste des acronymes .................................................................................................................... iv
Liste des tableaux ......................................................................................................................... v
Liste des figures............................................................................................................................. vi
Liste des photos ........................................................................................................................... vii
Introduction ................................................................................................................................... 1
PARTIE I. Matériels et méthodes
Chapitre I. Cadre théorique ......................................................................................... 4
Section 1. Notions sur le système d’information .................................................... 4
1.1. Quelques définitions du système information ............................................ 4
1.2. Typologie du système d’information ........................................................... 5
1.2.1. Système d’information pour dirigeants ................................................ 5
1.2.2. Système d’aide à la décision ................................................................ 5
1.2.3. Système de traitement des transactions ............................................. 6
1.2.4. Système d’information de gestion........................................................ 6
1.3. Buts du système d’information au sein de l’organisation......................... 6
1.3.1. Performance du système d’information .............................................. 6
1.3.2. Gestion du système d’information ....................................................... 7
1.4. Composantes du système d’information ................................................... 8
1.4.1. Individus .................................................................................................... 8
1.4.2. Moyens matériels .................................................................................... 8
1.4.3. Logiciels et procédures .......................................................................... 8
1.4.4. Données ................................................................................................... 8
Section 2. Notions sur la base de données............................................................ 8
2.1. Quelques définitions de la base de données ............................................ 9
2.2. Types de base de données .......................................................................... 9
2.2.1. Base de données relationnelles ............................................................ 9
2.2.1.1. Le langage SQL .............................................................................. 11
2.2.2. Base de données non-relationnelles ou NoSQL ............................... 11
2.2.2.1. Le terme NoSQL.............................................................................. 11
2.2.3. Différences entre SQL ET NoSQL.......................................................... 12
2.3. Système de gestion de base de données (SGBD) .................................. 12
2.3.1. Définition et concepts d’un SGBD ...................................................... 13
2.3.2 Composition et fonctionnement d’un SGBD .................................... 13
Chapitre II. Méthodologie............................................................................................. 15
Section 1. Présentation du terrain d’étude ......................................................... 15
1.1. Fiche signalétique de l’organisation ......................................................... 15
1.2. Tryptique de l’organisation ......................................................................... 16
1.2.1. Missions ................................................................................................... 16
1.2.2. Objectifs ................................................................................................. 16
1.2.3. Activités .................................................................................................. 16
1.3. Ressources de l’organisation ...................................................................... 17
1.3.1. Ressources humaines............................................................................ 17
1.3.1.1. Organigramme .............................................................................. 17
1.3.2. Ressources matérielles .......................................................................... 19
1.3.3. Ressources financières ......................................................................... 20
Section 2. Démarche de vérification des hypothèses ....................................... 21
2.1. Identification des variables relatifs aux hypothèses................................ 21
2.2. Démarche de collecte des informations.................................................. 21
2.2.1. Observation ........................................................................................... 21
2.2.2. Documentation ..................................................................................... 21
2.2.3. Entretien.................................................................................................. 22
2.2.4. Questionnaire d’enquête .................................................................... 22
2.3. Méthode d’analyse et de traitement des données ............................... 22
2.3.1. Outils d’analyse ..................................................................................... 22
2.3.1.1 Matrice SWOT ................................................................................. 22
2.3.1.2. Diagramme d’Ishikawa ................................................................. 23
2.3.2. Corrélation linéaire ............................................................................... 23
2.3.3. Logiciel Microsoft Excel ........................................................................ 24
2.3.4. Matrice décisionnelle ........................................................................... 24
PARTIE II. Résultats et discussions
CHAPITRE III. Présentation et analyse des résultats ...................................................... 25
Section 1. Présentation des résultats .................................................................... 25
1.1. Types de système d’information au sein de l’ORN Analamanga ......... 25
1.1.1. Système d’information pour dirigeants .............................................. 25
1.1.2. Système d’aide à la décision .............................................................. 26
1.1.3. Système d’information de gestion...................................................... 26
1.2. Composants du système d’information.................................................... 27
1.2.1. Individus .................................................................................................. 27
1.2.2. Moyens matériels .................................................................................. 28
1.2.3. Logiciels et procédures ........................................................................ 29
1.2.3.1. Logiciels ........................................................................................... 29
1.2.3.2. Procédures ...................................................................................... 30
1.2.4. Données ................................................................................................. 30
1.3. Matériel et logiciel de traitement de données........................................ 30
1.3.1. Matériel de traitement de donnés ..................................................... 31
1.3.1.1. Caractéristiques de l’ordinateur .................................................. 31
1.3.2. Logiciel de traitement des données .................................................. 31
1.3.2.1. Traitement des données de source externe .............................. 31
1.3.2.2. Traitement de la base de données ............................................. 32
Section 2. Analyse des résultats ............................................................................ 33
2.1. Résultat du questionnaire d’inspection du système d’information ...... 34
2.2. Analyse SWOT ............................................................................................... 35
2.3. Analysé détaillée du système d’information............................................ 36
2.3.1. Analyse générale du système d’information .................................... 36
2.3.1.1. Forces............................................................................................... 36
2.3.1.2. Faiblesses ......................................................................................... 36
2.3.2. Analyse des composants du système d’information ....................... 37
2.3.2.1. Forces............................................................................................... 37
2.3.2.2. Faiblesses ......................................................................................... 38
Section 3. Vérification des hypothèses ................................................................ 38
3.1. Synthèse des problèmes ............................................................................. 39
3.2. Identification des causes racines .............................................................. 40
3.3. Usage de la corrélation linéaire ................................................................. 41
3.3.1. Hypothèse H1 ........................................................................................ 41
3.3.2. Hypothèse H2 ........................................................................................ 42
3.3.3. Hypothèse H3 ........................................................................................ 43
Chapitre IV. Discussions et recommandations ............................................................ 45
Section 1. Identification de le tendance lourde et proposition de solutions . 45
1.1. Identification de la tendance lourde ....................................................... 45
1.2. Proposition de solutions possibles............................................................... 45
Section 2. Choix des solutions prioritaires ............................................................. 46
2.1. Critères d’évaluation et de notation ........................................................ 46
2.1.1. Critères d’évaluation et pondérations............................................... 46
2.1.2. Critères de notation .............................................................................. 46
2.2. Choix final des solutions prioritaires............................................................ 47
PARTIE III. Mise en œuvre des solutions
Chapitre V. Étapes de la mise en œuvre des solutions ............................................. 49
Section 1. Planification de la mise en œuvre des solutions .............................. 49
1.1. Outil de planification ................................................................................... 49
1.2. Choix du SGBDR ........................................................................................... 51
1.3. Présentation de Microsoft Access ............................................................. 52
Section 2. Création d’une nouvelle base de données dans un SGBDR ......... 53
2.1. Méthodologie MERISE .................................................................................. 53
2.1.1. Modèle conceptuel des données (MCD) ......................................... 53
2.1.1.1. Étapes de construction du MCD ................................................. 53
2.1.1.2. Présentation du MCD .................................................................... 56
2.1.2. Modèle logique des données (MLD) ................................................. 56
2.1.3. Modèle physique des données (MPD) .............................................. 57
2.1.3.1. Présentation des tables ................................................................. 58
2.1.3.2. Présentation du MPD ..................................................................... 59
2.2. Création de la base de données .............................................................. 59
2.2.1. Création des tables .............................................................................. 59
2.2.2. Création des relations entre les tables ............................................... 60
2.2.3. Création des formulaires de saisie ...................................................... 60
2.2.4. Création des diverses instructions ....................................................... 60
Section 3. Mise à jour des données ...................................................................... 60
3.1. Requête Mise à jour ..................................................................................... 61
3.2. Méthode de la mise à jour de la base de données ............................... 61
3.2.1. Partage d’une seule base de données............................................. 62
3.2.2. Partage d’une base de données fractionnée ................................. 62
3.2.3. Choix de la méthode à appliquer ..................................................... 62
3.3. Finalisation de la base de données .......................................................... 63
Conclusion.. ................................................................................................................................. 66
Références .................................................................................................................................... I
Bibliographie ......................................................................................................................... I
Webographie ........................................................................................................................ I
Liste des annexes ......................................................................................................................... III
Nom : ANDRIANJAFINARIVO
Prénoms : Liantsoa Andrianina
Photo 4x4
Tél : +261 34 75 072 40
Mail : liandrianjafinarivo@gmail.com

Nombre de pages : 67 Nombre de tableaux : 26 Nombre de figures : 27

Thème : CONTRIBUTION À L’AMÉLIORATION DE LA GESTION DU SYSTÈME


D’INFORMATION AU NIVEAU DES ACTEURS ET DES ZONES
D’INTERVENTION : CAS DE L’ORN ANALAMANGA

Résumé :

Dans les circonstances actuelles où les données sur la malnutrition prennent une place
prépondérante, le système d’information constitue un véritable pilier de la gestion
pérenne de l’organisme gouvernemental œuvrant dans la lutte contre ce fléau.
Conscient de ses enjeux, l’ORN Analamanga exploite ce système dans la réalisation de
sa mission. Ainsi, dans l’établissement, il appuie les activités, les prises de décision, et la
transmission de rapports aux dirigeants. Cependant, par le biais de la présente étude, il
est mis en évidence que malgré sa performance, quelques faiblesses émanant du
système sont constatées. Ce phénomène atténue par conséquent sa gestion
efficiente. Afin de l’optimiser, diverses solutions sont proposées. Dans un ordre de
priorisation, la création d’une nouvelle base de données dans un SGBDR, ainsi que la
mise à jour des données qu’elle contient, constituent celles à appliquer en premier lieu.

Mots-clés : Données, système d’information, ORN Analamanga, gestion, optimiser

Rapporteur interne : Monsieur Andriamihaja RASOANARIVO


Rapporteur externe : Monsieur Olivier RAHERINJATOVO

Vous aimerez peut-être aussi