Regular Article: BSU Journal of Pedagogy and Curriculum
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Regular Article
L’efficacité d’un programme basé sur l’apprentissage
hybride pour développer quelques compétences de la
compréhension orale (en ce qui concerne les aspects
culturels) auprès les étudiants de la faculté de pédagogie
Imane Abdallah Abd El- samed
Depart. of curriculum, Faculty of Education, Beni-Suef University, (Beni-Suef -Egypt)
[email protected]
Dr. Mohammed Hammad Hendi
Professeur de Curricula et de Méthodologie et le doyen de la Faculté de pédagogie Université de Beni-Suef
[email protected]
Dr . Sabri Eid Gad El-Sayed
Professeur de Curricula et de Méthodologie du fle Faculté de Pédagogie Université de Helwān
[email protected]
To cite this article:
Abd El- samed. Imane. (2022). L’efficacité d’un programme basé sur l’apprentissage hybride pour développer quelques compétences
de la compréhension orale (en ce qui concerne les aspects culturels) auprès les étudiants de la faculté de pédagogie, 2022; 1(2): 86-110
Received: 25/3/2022; Accepted: 12/4/2022 ; Published: 01/062022
Résumé :
La recherche actuelle vise à examiner l'efficacité d'un programme proposé basé sur l‟apprentissage
hybride pour développer quelques compétences de la compréhension orale (en ce qui concerne les aspects
culturels) chez les étudiants de la section de français, à la faculté de pédagogie. L'échantillon est composé
de 30 étudiants de la 2ème année de la section de français à la faculté de pédagogie, Université de Beni-
Suef de l'année universitaire 2021\ 2022.
Pour atteindre cet objectif, la chercheuse a élaboré les outils suivants: une liste des compétences de la
compréhension orale nécessaires aux étudiants de la 2ème année de la section de français, un pré\ post
test de la compréhension orale et un programme proposé basé sur l‟apprentissage hybride. La chercheuse
a appliqué le pré test à l'échantillon puis elle a appliqué le programme proposé et en fin elle a appliqué le
post test. Les résultats ont affirmé l'efficacité du programme proposé basé sur l‟apprentissage hybride
pour développer quelques compétences de la compréhension orale (en ce qui concerne les aspects
culturels) chez les étudiants de la 2ème année, section de français, faculté de pédagogie.
Mots clés : L‟apprentissage hybride – La compréhension orale – la culture
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.
Introduction
Sous l‟effet de la mondialisation, les sociétés demandent la valorisation actuelle des langues étrangères
pour connaitre les nouvelles c‟est-à-dire apprendre une langue fournit à l‟individu les moyens d‟élargir
son horizon, d‟avoir des échanges personnels et professionnels avec des interlocuteurs étrangers.
Ainsi l‟ouverture sur le monde, la communication linguistique et culturelle, la formation des apprenants
autrement dit les futurs-citoyens du monde qui optent pour plusieurs langues, qui acceptent l‟autre dans sa
diversité sont les objectifs souhaités à atteindre dans l‟enseignement/apprentissage du FLE.
L‟utilisation d‟Internet à des fins d‟enseignement sous de multiples formes se développe actuellement
dans tous les secteurs de l‟éducation et particulièrement dans le monde universitaire. Cette nouvelle
modalité d‟enseignement offre des avantages dont celui notamment de faciliter l‟enseignement à distance.
L‟apprentissage électronique (é- apprentissage) a été utilisé dans plusieurs études pour développer les
compétences linguistiques chez les apprenants, mais il y avait des fautes qui ont accompagné ce genre
d‟apprentissage, comme la négligence du coté psychologique des étudiants et l‟augmentation de leur
isolement mutuel durant le processus d‟apprentissage, ainsi qu‟ignorer le rôle de l‟enseignant et
l‟interaction minimale entre les étudiants eux-mêmes ainsi qu‟entre les étudiants et l‟enseignant. Il y avait
aussi la perte de l‟enseignement coopératif entre les étudiants, ce qui a abouti à la nécessité de trouver une
nouvelle stratégie pour éviter les points de faiblesse qui se trouvent dans l‟enseignement traditionnel et
l‟enseignement électronique.
On vue que dans le monde entier, la pandémie de coronavirus (COVID-19) a bouleversé tous les rythmes
de l‟enseignement. De fait, elle a créé une rupture pédagogique sans précédent. Il y a fort à parier que les
dispositifs d‟enseignement hybride et à distance vont s‟imposer massivement durant la période post-
pandémie. (Al-Qahtani, A. A. Y., & Higgins, S. E. 2013)
D‟autre part l‟apprentissage hybride semble être une solution pour accommoder les étudiants en leur
permettant notamment de concilier études-travail-famille, Aussi que sa modalité distancielle de permet
aux apprenants d‟accéder aux contenus d‟apprentissage de manière plus flexible, c‟est-à-dire quand ils le
souhaitent et où ils le souhaitent.(Means, B., Toyama, Y., Murphy, R., & Baki, M. 2013)
Pour cela on utilise des activités basées sur l‟apprentissage hybride pour développer les compétences de la
compréhension orale chez les étudiants de la faculté de pédagogie, département de français en concernant
sur les aspects culturels de la langue ou on trouve que Byram (2002) Constate que : « la langue et la
culture sont inséparables » car pour enseigner la langue il est bien d‟avoir une compétence culturelle
intégrée. Ainsi apprendre une langue, c‟est aussi apprendre une culture.
Imane Abdallah.(2022)
De même l‟étude de la culture d‟une langue étrangère est aussi importante que l‟étude de la grammaire,
de la phonétique, ou de la linguistique, elle éveille la curiosité des étudiants et leurs intérêts pour les
langues étrangères et leurs cultures. L‟aspect culturel de la langue fait les étudiants découvrir quelque
chose qui attire leurs attentions et les poussent à vouloir en savoir plus.
En résultant de mouvement des idées et la mobilité des personnes dans le monde élargissent la sphère des
communautés au sein desquelles les gens vivent. Les technologies de l‟information et des
communications accélèrent l‟échange des idées à l‟échelle locale, nationale et internationale. La rapidité
des moyens de transport et l‟intégration des économies facilitent le déplacement et l‟interaction des
populations. L‟éducation du XXIe siècle doit être ouverte à ce monde changeant et y jouer un rôle actif,
en développant chez les apprenants la compréhension, les connaissances, les capacités et les attitudes
nécessaires pour participer avec succès à la société mondiale. La langue et la culture sont étroitement
liées. Une langue fait partie intégrante d‟une culture et elle constitue un moyen essentiel de créer,
d‟exprimer et de partager cette culture.
Dans le programme de 1ère AM(2005) : « Apprendre une langue, c‟est apprendre à communiquer dans
cette langue. C‟est donc développer des compétences pour une interaction aisée à l‟oral (écouter/ parler)
et a l‟écrit (lire/ écrire) permettant à l‟apprenant d‟établir et de maintenir le contact dans différentes
situations discursives ».
Pour Desmond et al (2008 :26) : « La compréhension de l‟oral est un objectif d‟apprentissage qui
précède, souvent, la prise de parole ».
Ainsi, pour produire, il faut comprendre, « La compréhension orale est probablement la première
compétence traitée dès la leçon zéro » ( Ducrot, 2005).
À l‟époque actuelle, il devient nécessaire de posséder des compétences plurilingues et une compréhension
interculturelle. De même, l‟apprentissage d‟une autre langue :
• Contribue à l‟épanouissement intellectuel, éducationnel et culturel des apprenants;
• Permet aux apprenants de communiquer sur le plan interculturel;
• Contribue à la cohésion sociale grâce à une communication et à une compréhension meilleures; ou
comprendre leur langue et la langue d‟autres locuteurs, ce qui augmente l‟éventail de leurs capacités de
lecture et d‟écriture;
• Se connaître et connaître les autres, et savoir utiliser différentes manières d‟apprendre, d‟être et d‟agir;
• Améliorer leurs compétences cognitives en apprenant à penser de façon critique, à résoudre des
problèmes analytiquement et à créer des liens avec leur apprentissage.
En outre au terme culture on reconnait toute sa valeur, cela implique reconnaissance des valeurs, des
modes de vie et des représentations symboliques auxquels les êtres humains, tant les individus que les
sociétés, se réfèrent dans les relations avec les autres et dans la conception du monde. (Boubakour, S.
2010 : 13-26)
La communication est la finalité essentielle de l‟apprentissage d‟une langue étrangère, or tout acte de
communication suppose l‟existence d‟un émetteur et d‟un récepteur même virtuel, la compréhension d‟un
message oral est donc indispensable, car il faut comprendre le message pour pouvoir y réagir et y
répondre.
Pour cela on s‟intéresse dans cette recherche à développer les compétences de la compréhension orale
pour aider les étudiants à bien comprendre les messages oraux afin de bien ainsi comprendre les cultures
et les idées des autres et ainsi bien communiquer avec eux.
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En didactique des langues, l'oral désigne : «Le domaine de l'enseignement de la langue qui comporte
l'enseignement de la spécificité de la langue orale et son apprentissage au moyen d'activités d'écoute et de
production conduites à partir de textes sonores si possibles authentique» (Charraudeau.P.2000).
Gallisson affirme: « En didactique des langues, la compréhension est l‟opération mentale de décodage
d‟un message oral par auditeur (compréhension orale) ou d‟un message écrit par lecteur (compréhension
écrit). Cette opération nécessite la connaissance du code oral ou écrit d‟une langue (et celle des registre
du discours des interlocuteurs ou des textes écrits) et s‟inscrit dans un projet d‟écoute/de lecteur (pour
s‟informer, se distraire) »
Jean-Michel Ducrot défini la compréhension orale comme suit: « Compétence qui vise à faire acquérir
progressivement à l'apprenant des stratégies d'écriture premièrement et de compréhension d'énoncé à
l'oral deuxièmement. Il ne s'agit pas d'essayer de tout faire comprendre aux apprenants qui ont tendance à
demander une définition pour chaque mot. L'objet est exactement inverse. Il est question au contraire de
former nos auditeurs à devenir plus surs d'eux, plus autonomes progressivement.»
La compréhension orale est « l‟opération mentale de décodage d‟un message oral par un auditeur »
(Robert 2008 : 40).
Comprendre consiste donc à intégrer une connaissance nouvelle aux connaissances existantes en
s‟appuyant sur les paroles ou le texte » ( Poussard, 2000 : 41),
Le Dictionnaire de didactique des langues définit la compréhension de l‟oral comme une « opération
mentale, résultat du décodage d‟un message qui permet à un auditeur de saisir la signification que
recouvrent des signifiants sonores », ( Galisson et Coste, 1976 : 110).
Par ailleurs, le Dictionnaire pratique de didactique du fle(Robert, 2008 : 42) explique que « dans la
théorie de la communication, la compréhension orale est la capacité de comprendre un message oral :
échange en face à face, émission radio, chanson, etc ».
Cuq définit la compréhension orale dans le dictionnaire de didactique du FLE comme suit: «L‟attitude
résultant de la mise en œuvre de processus cognitif, qui permet à l‟apprenant d‟accéder au sens d‟un texte
qu‟il écoute" compréhension orale" ou lit "compréhension écrite » En bref la compétence de
compréhension orale est conçue comme l'ensemble des connaissances, des capacités, et de stratégies qui
peuvent être mis en œuvre pour comprendre un texte oralisé ou bien un document sonore.
Position du problème
Durant mon travail à la faculté de pédagogie, département de française et mon interaction directe avec les
étudiants comme enseignante pour donner des cours de DELF, on a noté que les étudiants malgré ils ont
des notes hautes dans les examens écrites, ils ne peuvent pas comprendre ce qu‟ils entendent et ainsi ils ne
peuvent pas bien communiquer oralement en français. Ça qui m‟a poussé à appliquer une étude pilote
qui reflète les difficultés rencontrées par ces étudiants en ce qui concerne les compétences de la
compréhension orale. Cette étude affirme la faiblesse du niveau des étudiants de la 2ème année, section de
français à la faculté de pédagogie (échantillon de l‟étude) en ce qui concerne les compétences orales en
général et surtout celles de la compréhension orale.
Aussi les entretiens que la chercheuse a effectués avec certains spécialistes, professeurs du français et
experts du domaine. La majorité d'eux sont d'accord sur le fait que leurs apprenants trouvent des
difficultés à comprendre en FLE. En plus des résultats des études antérieurs qui ont affirmé la faiblesse
des compétences de la compréhension orale chez les étudiants qui étudient le français comme deuxième
langue étrangère.Tout ce qui précède a encouragé le chercheuse à réfléchir à une méthode d'enseignement
qui peut favoriser ces compétences négligées et elle a choisis pour ça l‟apprentissage hybride comme une
méthode favorable et à encourager le rôle actif de l‟apprenant.
Imane Abdallah.(2022)
Problématique de la recherche
Le problème essentiel de l'étude réside dans la faiblesse des compétences de la compréhension orale en
ce qui concerne les aspects culturels en langue française chez les étudiants de la deuxième année, section
de la langue française à la faculté de pédagogie.
Cette étude essaye de répondre à la question principale suivante :
Quel est le programme proposé basé sur l'apprentissage hybride pour développer quelques
compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels en langue
française chez les étudiants de la deuxième année, section de la langue française à la faculté de
pédagogie ?
Issue de cette question principale les questions suivantes :
1-Quelles sont les compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels
nécessaires pour les étudiants de la deuxième année, section de la langue française à la faculté de
pédagogie?
2- Quel est le programme proposé basé sur l'apprentissage hybride en vue de développer les compétences
de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels chez les étudiants de la deuxième
année, section de la langue française à la faculté de pédagogie?
3- Quelle est l‟efficacité d‟un programme proposé basé sur l‟apprentissage hybride en vue de développer
de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels chez les étudiants de la deuxième
année, section de la langue française à la faculté de pédagogie?
Objectifs de la recherche
Cette étude vise à identifier l'efficacité d‟un programme proposé basé sur l'apprentissage hybride pour
développer quelques compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels chez
les étudiants de la deuxième année, section de la langue française à la faculté de pédagogie.
Par conséquent on va vérifier les objectifs suivants :
1- Reconnaitre les compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels
nécessaire pour les étudiants de la deuxième année, section de la langue française à la faculté de
pédagogie.
2- Élaborer un programme basé sur l'apprentissage hybride en vue de développer les compétences de
la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels chez les étudiants de la deuxième
année, section de la langue française à la faculté de pédagogie.
3- Vérifier l‟efficacité du programme proposé basé sur l'apprentissage hybride en vue de développer
quelques compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels chez les
étudiants de la deuxième année, section de la langue française à la faculté de pédagogie.
Importance de l'étude: -
1-Sensibiliser l‟attention des responsables de l‟enseignement de la langue française sur
l‟importance du développement des compétences de la compréhension orale en
concernant sur les aspects culturels de la langue.
2- Communiquer des informations scientifiques et objectives sur l'efficacité de l‟utilisation
l'apprentissage hybride pour développer les compétences de la compréhension orale en ce qui
concerne les aspects culturels.
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3- Aider les étudiants à acquérir les compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les
aspects culturels.
4- Amener les étudiants de l‟échantillon à un apprentissage plus efficace à travers un cursus
universitaire basé sur l'enseignement à distance et en présentiel.
5- Présenter aux responsables de l'enseignement du français les résultats de
cette recherche pour en tirer profit.
Délimites de la recherche -:
Les limites de cette étude se limite à /aux :-
1-La faculté de pédagogie, université de béni-suif car la chercheuse travaille dans cette faculté et ça l‟aide
à réaliser sa mission dans la faculté pendant la recherche et l‟application.
2-Étudiants de la deuxième année, section de la langue française à cause de leur faiblesse aux
compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les aspects culturels et cette recherche vise à
leur développer ces compétences auprès de cet échantillon.
3- Développer les compétences de la compréhension orale.
4- La durée de l‟application durera depuis le mois de March jusqu‟au le mois de Mai 2022.
Outils et matériels de l'étude :
1- Une liste des compétences de la compréhension orale adéquate aux étudiants de la deuxième
année, faculté de pédagogie, section de la langue française.
2- Un pré\post-test pour mesurer les compétences de la compréhension orale en ce qui
concerne les aspects culturels.
3- Le programme proposé.
Hypothèsede la recherche -:
1-Il existe une différence statistiquement significative entre la moyenne des notes des étudiants du
groupe expérimental au pré /post test des compétences de la compréhension orale en ce qui concerne les
aspects culturels au niveau 0.01, en faveur du post test.
Après avoir applique le pré-test sur l‟échantillon de la recherche pour mesurer le niveau linguistique des
sujets de l'échantillon en ce qui concerne les compétences de l'expression orale, la chercheuse a procédé
les étapes suivantes:
b-Appliquer le programme proposé.
c-Appliquer le post-test.
d-Interpréter et traiter statistiquement les résultats.
e-Présenter les recommandations et les suggestions.
Terminologie de la recherche:
La compréhension oral
- Jean pierre Cuq (2003 :49)définit la compréhension orale dans le dictionnaire de didactique du
FLE comme suit: «L‟attitude résultant de la mise en œuvre de processus cognitif, qui permet à
l‟apprenant d‟accéder au sens d‟un texte qu‟il écoute" compréhension orale" ou lit
"compréhension écrite » En bref la compétence de compréhension orale est conçue comme
l'ensemble des connaissances, des capacités, et de stratégies qui peuvent être mis en œuvre pour
comprendre un texte oralisé ou bien un document sonore.
- Parmi que Jean-Michel Ducrot défini la compréhension orale comme suit: « Compétence qui vise
à faire acquérir progressivement à l'apprenant des stratégies d'écriture premièrement et de
compréhension d'énoncé à l'oral deuxièmement. Il ne s'agit pas d'essayer de tout faire comprendre
aux apprenants qui ont tendance à demander une définition pour chaque mot. L'objet est
exactement inverse. Il est question au contraire de former nos auditeurs à devenir plus surs d'eux,
plus autonomes progressivement.» et la chercheuse d‟accord avec cette définition.
La culture
La culture d‟une société est constituée de tout ce que l‟on à connaître ou à croire pour se comporter de
façon acceptable aux yeux des individus qui ont fait partie. La culture n‟est pas un phénomène naturel ;
elle n‟est pas faite de choses de comportements ou d‟émotions. C‟est bien plutôt une façon d‟organiser
ces éléments. C‟est la forme des choses que les gens ont dans la tête, leurs modèles de perception, de mise
en relation et d‟interprétation de ces éléments mentaux. (Goodenough, W. 1964 :36)
La chercheuse adopte cette définition car elle voit que la culture change avec le changement de pensée et
le passage de l'âge, ainsi qu'avec les expériences de vie, la science, les connaissances et le développement
continu dans le monde.
L’apprentissage hybride :
Le mode d'apprentissage hybride (appelé aussi Blended Learning en anglais) désigne l'utilisation
conjointe du e Learning et du mode classique d'apprentissage appelé souvent « présentiel ». Général,
l'apprenant va ainsi alterner entre des sessions à distance en ligne et des sessions en face-à-face avec le ou
les formateurs. Un modèle souvent utilisé est ainsi d'effectuer une première introduction au sujet avec une
ressource à distance, puis une période en face à face avec un enseignant suivra. (L'encyclopédie libre
Wikipédia ,2008)
L'apprentissage hybride signifie qu‟une partie significative des enseignement-apprentissages se fait par
l'entremise de l'information et des communications. Une autre partie de l'instruction et des activités
d'enseignement-apprentissages est réservée à la formation traditionnelle en salle de classe. Par contre,
toute évaluation sommative est faite en salle de classe. (Guire, 2007)
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La chercheuse voit que L'apprentissage hybride est une modalité d'apprentissage qui entraîne un
développement dans les compétences de la communication culturelles en mettant à profit le numérique
par le biais de la combinaison des modalités pédagogiques diversifiées en présentiel et en distanciel.
Cadre Théorique
La langue est le moyen de communication entre les hommes, par laquelle les individus peuvent entrer en
contact réelle dans des situations authentiques.
On trouve que les enfants utilisent le langage pour communiquer avec leur entourage proche, ils en ont
besoin pour obtenir ce qu‟ils désirent dans leur contexte culturel. Pour Bruner, le langage est le moteur de
la transmission de la culture (Bruner, 1996)
En d‟autres termes, enseigner le français langue étrangère (FLE) consiste à faire apprendre le
fonctionnement de la langue alors qu‟en FLM, l‟objectif consisterait à utiliser la langue à des fins
culturelles » (Marchand, 1989 : 74), où la langue est utilisée comme un moyen, un outil au service
d‟autres disciplines, c‟est celui d‟apprendre la culture, d‟apprendre à bien communiquer oralement avec
les autres, par contre en FLE, la langue n‟est plus un moyen, elle devient la finalité.
De même la langue fait partie intégrante de notre identité et constitue l'expression la plus directe de notre
culture. » Il est nécessaire d‟étudier les différences et les ressemblances de chaque langue et de chaque
pays, c‟est-à-dire il faut étudier la culture.
Pretceille, M. indique que l‟interrelation de la langue et de la culture est depuis longtemps reconnue par
les ethnologues comme un point d‟ancrage de l‟enseignement de toute langue vivante, le culturel sous-
entend la linguistique et réciproquement. »
J.-P. Cuqet I. Gruca considèrent « la langue comme un objet d‟enseignement et d‟apprentissage composé
d‟un idiome et d‟une culture. (Cuq J.-P.et Gruca I.2005:80).
Louis Porcher, par le fait que « toute langue véhicule avec elle une culture dont elle est à la fois la
productrice et le produit. » (Porcher L., 1995:53).
D‟après Clanet : « La culture est un ensemble de systèmes de significations propres à un groupe ou à un
sous -groupe, ensembles de significations prépondérantes, qui apparaissent comme valeurs et donnent
naissance à des règles et à des normes que le groupe conserve et s‟efforce de transmettre, et par lesquelles
il se particularise, se différencie des groupes voisins ».
Pour J. Demorgon : « La culture évolue et se transforme en interaction avec les acteurs sociaux. Elle n‟est
donc pas un simple produit du passé, mais une dynamique d‟ensemble qui conjuguent passé, présent et
futur ».
D'après Goodenough: « La culture d‟une société est constituée de tout ce que l‟on à connaître ou à croire
pour se comporter de façon acceptable aux yeux des individus qui ont fait partie. La culture n‟est pas un
phénomène naturel ; elle n‟est pas faite de choses de comportements ou d‟émotions. C‟est bien plutôt une
façon d‟organiser ces éléments. C‟est la forme des choses que les gens ont dans la tête, leurs modèles de
perception, de mise en relation et d‟interprétation de ces éléments mentaux.
De son côté, Hélène Rondeau et Bertha de Janon Torres (2014) défendent une idée de la culture comme
les habitudes et les faits de la vie quotidienne d‟une société. Elles expliquent aussi que la culture dépend
de plusieurs facteurs tels que l‟environnement familial, professionnel ou social. Mais un aspect très
attirant dont elles parlent est celui de l‟héritage culturel. Ces auteurs expriment l‟idée de l‟influence de la
Imane Abdallah.(2022)
culture. Les individus sont très influencés par leur environnement (famille, amies, groupe social…) et
cette influence touche la culture d‟un groupe ou d‟un individu.
D‟autres auteurs comme Lourdes Miquel et Neus Sans (2004) partagent la classification de la notion de
culture de Ross Steele (Steele, 1996) qui distingue la « Culture » avec un grand C, la culture littéraire et
artistique, et la « culture » avec un petit c, la culture des modes de vie, des valeurs et de la vie
quotidienne.
La compétence culturelle :
Est vue comme : « un ensemble d‟aptitudes permettant d‟expliciter les réseaux de significations
implicites, à partir desquelles se mesure l‟appartenance à une communauté culturelle donnée » (Zarate,
G.1998 :72)
La compétence culturelle est la capacité de percevoir les systèmes de classement à l'aide desquels
fonctionne une communauté sociale et, par conséquent, la capacité pour un étranger d'anticiper, dans une
situation donnée, ce qui va se passer (c'est-à-dire aussi quels comportements il convient d'avoir pour
entretenir une relation adéquate avec les protagonistes en situation). (Porcher, 1982 : 39)
Ainsi la définition de Porcher reflète l‟importance de l‟acquisition de cette compétence culturelle dans
l‟enseignement/apprentissage de langues étrangères car il est fondamental de connaître les codes culturels
d‟une communauté sociale pour communiquer le message correctement dans une situation concrète. Alors
l‟objectif principal de cette compétence culturelle serait que l‟apprenant soit capable de communiquer et
d‟interpréter le message selon le contexte, le lieu, le moment, les personnes… (Rondeau, De Janon
Torres, 2014 : 33)
Si cette compétence culturelle n‟est pas travaillée en classe de fle et les apprenants ignorent certains
aspects culturels aussi importants pour eux, au moment du contact avec ceux qui ont la langue-cible
comme langue maternelle, on peut y avoir plusieurs problèmes.
Peut-on enseigner une langue sans sa(ses) culture(s) ?
Cela mènera à plus d'exaltation et de confusion que de ne pas apprendre la langue elle-même.
On voit que le monde est en perpétuelle évolution, à l‟image de la mondialisation, des marchés
économiques et la croissance des populations qui poussent les individus à rencontrer, à échanger, à vivre,
à travailler et à entrer en contact avec des interlocuteurs appartenant aux contextes linguistiques et
culturels différents.
Pour cela enseigner une langue, c‟est enseigner quelque chose de différent et installer chez un apparents
non seulement des compétences linguistique mais aussi des compétences sociologiques, communicatives
et culturelles.
Les compétences linguistiques et culturelles relatives à chaque langue sont modifiées par la connaissance
de l‟Autre et contribuent à la prise de conscience aux habiletés et aux savoir-faire interculturels. Elles
permettent l‟individu de développer une personnalité plus riche et plus complexe et d‟accroitre sa
capacité apprendre d‟autres langues étrangères et à s‟ouvrir à des expériences culturelles nouvelles. »
(Conseil de l‟Europe, 2001 :40).
L‟enseignement-apprentissage de la culture en classe de langue constitue non seulement un sujet
didactique toujours d‟actualité, mais soulève également des questions d‟ordre ethno sociolinguistique,
social, éducatif et même politique.
L‟enseignement-apprentissage des langues est un objet/vecteur de connaissances sur « autrui ». En
transmettant une langue, l‟on ne transmet pas uniquement de la technicité « savoir-faire », mais également
du « savoir être ». Une langue sert aussi à codifier un certain nombre de règles et de lois, elle fait ainsi
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partie de la culture au même titre que d‟autres aspects comme l‟habitat, les vêtements, la nourriture, etc.
Apprendre une langue étrangère c‟est apprendre une culture nouvelle, des modes de vie, des attitudes, des
façons de penser, une logique autre, nouvelle et différente. Ce qui signifie, d‟après T. Nikou, « sortir de
son monde, quitter tout ce qui semble ‘naturel’ et rassurant, ‘naviguer’ sur un autre monde inconnu,
s’ouvrir à d’autres mentalités, à d’autres valeurs. Il s’agit vraiment d’une transformation. ».(Nikou T.
1999 : 137)
La rencontre avec ce monde inconnu ne va pas de soi, elle est loin de laisser l‟apprenant indifférent. Elle
suscite chez lui, d‟une part, un désir de contact, une ouverture vers l‟Autre différent et une envie de le
découvrir, et d‟autre part un sentiment d‟insécurité dû à la confrontation avec ce même autre différent.
Apprendre une langue étrangère, c‟est découvrir l‟étrangeté et donc, pas forcément seulement ce qui est
semblable à nous.
Pretceille affirme que si dans l‟enseignement /apprentissage des langues-cultures, « l‟objectif reste
fondamentalement la communication, la culture ne peut être envisage que dans ses rapports avec elle et
non pas comme un savoir en soi. » ( Pretceille, M . et Porcher L. 1996, )
Parmi qu‟Evelyne Argaud voit qu‟elle est « une discipline d‟enseignement récente, même si dans les
pratiques, elle a toujours existé, essentiellement à travers les contenus culturels véhiculé implicitement
par les dialogues, les manuels et les cours de langue. »(Argaud E., 2000 :82)
De ce qui précède on insiste de concentre dans cette recherche sur le développement de la compréhension
orale concernant sur l‟aspect culturel de la langue afin de faire les étudiants communiquer d‟une manière
adéquate et sans aucun malentendu.
La communication et la culture
L'anthropologue Clifford Geertz a fait valoir que « la communication est un ensemble de signes et de
symboles créé dans une contexte particulière, qui ne peuvent pas toujours être interprétés sans ambiguïté.
La culture constitue la base de l'interprétation et la compréhension des échanges entre les peuples.
(Geertz, C.2000).
Comme toute autre langue, la langue française possède quatre compétences essentielles: écouter, parler,
lire et écrire. On a concentré dans cette recherche sur les compétences de la compréhension orale en ce
qui concerne les aspects culturels de la langue.
L‟oral n‟est toujours pas perçu comme un savoir à maitriser pour lui-même mais comme « un préalable au
service de la culture scolaire » (Langlois, 2012).
De même l‟oral est considéré comme la base de toute communication. Dès son jeune âge, l‟enfant utilise
la parole pour communiquer avec les autres, elle constitue pour lui le premier moyen d‟entrer en contact
avec l‟environnement qui l‟entoure.
Robert (2002) propose, deux finalités pour l‟enseignement d‟une langue étrangère :« la première finalité
de l‟enseignement d‟une langue étrangère est de doter l‟apprenant d‟une compétence linguistique
en lui inculquant le savoir relatif à cette langue (car l‟étude des éléments linguistiques et des énoncés
des actes de parole qui résultent de leur combinaison), et de vérifier, à travers les performances de
l‟apprenant, que ce savoir a été assimilé. La seconde finalité de l‟enseignement d‟une langue
étrangère est donc de doter l‟apprenant d‟une compétence communicative qui inclut, au-delà de
l‟assimilation des éléments linguistiques et des énoncés des actes de parole, celle de toutes les
composantes de l‟acte de communiquer, et de vérifier, à travers les performances de l‟apprenant, que
toutes ces composantes ont été acquises. En conséquence, enseigner signifie en didactiques des langues :
doter l‟apprenant d‟une compétence langagière, notion qui réunit compétence linguistique et compétence
communicative. »
Imane Abdallah.(2022)
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La compréhension orale selon Desmons, F: « est aussi un objectif d‟apprentissage qui précède souvent la
prise de parole. En effet, on ne peut inventer les formes discursives utilisées par un groupe social dans
une situation donnée. L‟étudiant doit, donc, être exposé à des situations suffisamment diverses pour qu‟il
en dégage un comportement linguistique adéquat. » (Desmons, F, 2005 :26)
Sa maîtrise est capitale parce que pour produire il faut comprendre, comme la décrit Ducrot : «La
compréhension orale est probablement la première compétence traitée dès la leçon zéro ».
L‟objectif primordial de tout enseignement/apprentissage d‟une langue étrangère est d‟installer chez
l‟apprenant des compétences qui lui permet de communiquer aussi bien à l‟oral qu‟à l‟écrit. Pour
atteindre cet objectif le professeur doit faire acquérir aux étudiants la capacité de comprendre un message.
C‟est ce que précise M. Garabédian et qui définit la compréhension orale comme un acte « L'acte de
compréhension est un acte d'apprentissage de nature multidimensionnelle»
Parmi que Jean-Michel Ducrot défini la compréhension orale comme suit: « Compétence qui vise à faire
acquérir progressivement à l'apprenant des stratégies d'écriture premièrement et de compréhension
d'énoncé à l'oral deuxièmement. Il ne s'agit pas d'essayer de tout faire comprendre aux apprenants qui ont
tendance à demander une définition pour chaque mot. L'objet est exactement inverse. Il est question au
contraire de former nos auditeurs à devenir plus surs d'eux, plus autonomes progressivement.»
La compréhension orale est« l‟opération mentale en décodage d‟un message oral par un auditeur
(compréhension orale) ou d‟un message écrit par un lecteur (compréhension écrite). Cette opération
nécessite la connaissance du code oral ou écrit d‟une langue (et celle des registres de discours des
interlocuteurs ou des textes écrits. » (Le Robert, 2002 : 32)
Ainsi « Comprendre consiste donc à intégrer une connaissance nouvelle aux connaissances existantes en
s‟appuyant sur les paroles ou le texte » (Poussard, 2000 : 41),
Le Dictionnaire de didactique des langues définit la compréhension de l‟oral comme une « opération
mentale, résultat du décodage d‟un message qui permet à un auditeur de saisir la signification que
recouvrent des signifiants sonores » (Galisson et Coste, 1976 : 110).
Par ailleurs, le Dictionnaire pratique de didactique du fle ( Robert, 2008 : 42) explique que « dans la
théorie de la communication, la compréhension orale est la capacité de comprendre un message oral :
échange en face à face, émission radio, chanson, etc ».
Cuq J. pierre (2003 :49) définit la compréhension orale dans le dictionnaire de didactique du FLE comme
suit: «L‟aptitude résultant de la mise en œuvre de processus cognitif, qui permet à l'apprenant d‟accéder
au sens d‟un texte qu‟il écoute" compréhension orale" ou lit "compréhension écrite ».
En bref la compétence de compréhension orale est conçue comme l'ensemble des connaissances, des
capacités, et de stratégies qui peuvent être mis en œuvre pour comprendre un texte oralisé ou bien un
document sonore.
Les échanges oraux sont à la fois condition et moyen de socialisation dans la classe. Ils permettent aux
élèves de se situer, de s‟intégrer, d‟apprendre les règles sociales et scolaires. En effet, en l‟absence
d‟écoute, pas de partage, pas d‟échanges, pas d‟apprentissage (Dumais & Lafontaine, 2011)
Les objectifs de la compréhension orale
En compréhension orale, l'apprenant découvre le lexique, des faits de civilisation, des éléments de
grammaire, de structure qui vont l'amener à s‟enrichir. La compréhension orale est une compétence qui
vise à faire acquérir progressivement à l‟apprenant des stratégies d‟écoute premièrement et de
compréhension d‟énoncés à l‟oral deuxièmement. Les apprenants vont réinvestir ce qu‟ils ont appris en
classe et à l‟extérieur, pour faire des hypothèses sur ce qu‟ils ont écouté et compris, comme dans leur
Imane Abdallah.(2022)
langue maternelle. Ils ont dans leur propre système linguistique des stratégies qu‟ils vont tester en
français.
C‟est une compétence qui vise à faire:
Acquérir progressivement à l'apprenant des stratégies d'écoute.
De comprendre des énoncés à l'oral.
De former les étudiants à devenir plus surs d'eux, plus autonomes.
Faire des hypothèses sur ce qu'ils ont écouté et compris.
Les objectifs d‟apprentissage sont d‟ordre lexicaux et socioculturels, phonétiques, discursifs,
morphosyntaxiques…En effet, les activités de compréhension orale les aideront à :
• Découvrir du lexique en situation ; • découvrir différents registres de langue en situation ;
• Découvrir des faits de civilisation ; • découvrir des accents différents ;
• Reconnaître des sons ; • repérer des mots-clés ;
• Comprendre globalement ; • comprendre en détails ;
• Reconnaître des structures grammaticales en contexte ; • Prendre des notes.
C. Cornaire, dans son ouvrage sur les études consacrées à la compréhension orale en langue maternelle et
étrangère cite de nombreux facteurs analysés par les chercheurs - le rôle des éléments non-verbaux, la
motivation de l‟auditeur, sa familiarité avec le sujet traité, le lien entre le degré de difficulté du discours et
la stratégie d‟écoute mise en place par le récepteur (ascendante ou descendante), etc., mais elle ne fait état
d‟aucun protocole expérimental destiné à évaluer l‟impact respectif de l‟écoute multiple et de l‟écoute
unique sur la compréhension. Elle évoque le caractère "éphémère" de la parole et le fait que l‟auditeur
"doit être vigilant en essayant de comprendre sur-le-champ les propos d‟un locuteur…", mais en conclut
que "l‟auditeur a toujours le loisir de faire répéter un mot ou de demander des clarifications" (Cornaire,
1998 : 196).
Les caractéristiques individuelles de l’auditeur
Dans son livre la compréhension orale, Cornaire (1998) distingue trois éléments qui influencent la
compréhension orale d‟une certaine personne, indépendant d‟une langue (maternelle ou étrangère).
Deuxièmement, la compétence linguistique. Un discours ne peut pas être compris sans la connaissance du
système langagier/linguistique. Il faut connaître la grammaire, le vocabulaire, certaines règles
phonétiques, etc.
Selon Cornaire, il faut distinguer la compréhension orale en langue maternelle et celle en langue
étrangère. Même si dans la langue maternelle la compétence linguistique peut varier d‟une personne à
l‟autre, nous supposons que chaque habitant adulte d‟un certain pays a obtenu un certain niveau de
compétence linguistique.
Les étapes de la compréhension orale :
Pour faciliter l‟apprentissage, la segmentation de la tâche de compréhension, les didacticiens
(Mendelsohn, Rost, 1990,) proposent habituellement une démarche de trois temps : le pré écoute, l‟écoute
et l‟après écoute.
Les supports audio
Il serait possible d‟utiliser en classe des cassettes ou des CD enregistrés, par des natifs ou des
francophones, ou des documents sonores authentiques en français.
A partir de ces supports audio l‟apprenant doit passer sur les étapes nécessaires de la compréhension orale
lesquelles :
1- Le pré écoute
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Au moment du pré écoute, l‟apprenant est appelé à faire le point sur ses connaissances du sujet, Il est
nécessaire donc que le professeur diriger l‟attention des apprenants vers les éléments essentiels exemple :
(forme linguistique, indices acoustiques), qui peuvent l‟aider à prédire, à anticiper le sens de message.
2-L’écoute C‟est l‟étape de la réalisation et de l‟exploitation. L‟apprenant écoute le discours oral et met
en œuvre les stratégies appropriées lui permettant de gérer son écoute et ainsi d‟orienter celle-ci en
fonction de son intention de communication.
3-Après l’écoute
C‟est l‟étape au cours de laquelle les apprenants partagent autant ce qu‟ils ont compris que les stratégies
qu‟ils ont utilisées. C‟est la phase où ils partagent leurs impressions et expriment leurs sentiments.
Pour E. Carette (2001) « l‟écoute orientée est constitutive de la compréhension orale » c‟est-à-dire pour
mieux écouter, il faut apprendre à faire varier sa façon d‟écouter en fonction d‟un objectif de
compréhension.
Dans la vie quotidienne, on n‟écoute pas de la même manière tout ce que l‟entend et dans ce contexte
E.LHOTE relève différentes formes d‟écoute qu‟elle trouve pertinent dans une situation d‟apprentissage :
-écoute sélective : apprendre à n‟écouter que le(s) passage(s) qui est (sont) nécessaire à la réalisation
d‟une tâche, apprendre à ‟‟ ne pas entendre‟‟ le reste.
- écoute détaillée : apprendre à prendre connaissance de tout ce qu‟on veut écouter (dans un passage
particulier, dans une catégorie d‟informations, dans un discours oral). C‟est une écoute exhaustive, de
durée variable.
- écoute globale : apprendre à découvrir suffisamment d‟éléments du discours pour en comprendre la
signification générale.
- écoute réactive : apprendre à utiliser ce qu‟on comprend pour faire quelque chose (prendre des notes,
réaliser un gâteau, faire fonctionner un appareil, etc.). Ce type d‟écoute nécessite de savoir mener deux
opérations en même temps : il faut par exemple décider qu‟elles informations sont importantes, décider si
l‟auditeur doit intervenir sur le discours du locuteur (si l‟interaction est possible), etc., tout en continuant
à écouter.
- écoute de veille : écoute automatique, sans réelle compréhension, mais qui fait place à une autre écoute
dès qu‟un mot ou groupe de mots déclenche un intérêt pour le discours. Ces différents types d‟écoute
peuvent éventuellement se succéder dans une situation de compréhension et requièrent alors la mise en
œuvre de véritables stratégies d‟écoute.
Ces différents types d‟écoute peuvent éventuellement se succéder dans une situation de compréhension et
requièrent alors la mise en œuvre de véritables stratégies d‟écoute. En résumé, l‟activité de
compréhension varie en fonction de qui écoute, de ce qu‟il écoute, dans quelles conditions, ainsi que des
raisons pour lesquelles il écoute.
Les stratégies d’écoute
Stratégies cognitives
Dans le test de Goh (2000), les apprenants avancés utilisent six stratégies cognitives dont quatre sont
descendantes : l‟inférence, l‟élaboration, la prédiction et la contextualisation. Toutes ces stratégies
demandent à l‟apprenant-auditeur de s‟appuyer sur sa connaissance générale.
-L‟inférence (bridging inférence, Clark, 1977) réfère à la tentative de l‟apprenant de remplir les trous avec
des mots inconnus ou avec des séquences de mots qu‟il ne comprend pas. De cette manière, il s‟appuie
sur le contexte, les mots « key », sa connaissance générale/langagière et le langage gestuel.
-L‟élaboration est aussi un processus de type inférentiel mais pour cette stratégie, l‟auditeur relie sa
connaissance générale à la nouvelle information et essaie ainsi de faire une bonne interprétation.
Imane Abdallah.(2022)
- La prédiction, Pour cette prédiction, ils se basent sur ce qui est déjà mentionné.
-La contextualisation pendant laquelle l‟apprenant essaie de situer la nouvelle information dans un
contexte plus large.
Parmi que, O‟Malley et Chamot (1990) par exemple, distinguent trois stratégies cognitives, dont deux
n‟ont pas été observées par Goh (2000) : la répétition et l‟organisation.
La première implique la répétition des noms d‟objets ou d‟items qu‟on a entendus. La deuxième réfère au
regroupement de l‟information perçue afin de bien pouvoir comprendre le contenu (O‟Malley, Chamot et
Küpper, 1989, 423).
La troisième est l‟élaboration (stratégie que nous venons d‟expliquer ci-dessus).
Stratégies métacognitives
Les apprenants de la recherche de Goh (2000) ont aussi utilisé cinq stratégies d‟écoute métacognitives :
1. L‟attention sélective
2. L‟attention orientée
3. Compréhension monitoring
4. Real-time assessment of input
5. Compréhension évaluation.
Ainsi, l‟attention sélective réfère à l‟apprenant faisant attention aux parties spécifiques pour comprendre
ce qui a été dit. Parmi que L‟attention orientée cette stratégie désigne le fait qu‟on se concentre sur ce
qu‟on entend et qu‟on essaie d‟ignorer toute distraction.
Modèles de la compréhension orale :
M.J. Gremmo et H. Holec(1990) « La compréhension orale : un processus et un comportement » (1990)
En parlant du processus de la CO, les chercheurs tels qu‟Anderson et Lynch (1988), Ellis (1990),
Flowerdew (1994), Buck (2001), Vandergrift (2007), Richard (2008), Cuq et Gruca (2006) ont présenté
les deux modèles dominants dans la pédagogie des langues au cours des vingt dernières années
. Il s‟agit du modèle sémasiologique (ascendante) connu également sous différentes appellations telles
que « Bottom-up, base-sommet, du bas vers le haut » (Cuq et Gruca, 2006 : 146) ainsi que modèle
onomasiologique (descendante) aussi appelé « Top-down, sommet-base, de haut en bas »
a- Modèle sémasiologique : de la forme au sens (ascendant)
Selon ce modèle, la signification du message se transmet en sens unique, du texte à l‟auditeur. En somme,
ce dernier absorbe au fur et à mesure le contenu du message. Le modèle sémasiologie (Bottom up) est
essentiellement un processus linguistique dans lequel l‟individu essaie de comprendre le sens grâce aux
sons en utilisant la connaissance de la langue (Flowerdew, 1994). Dans ce modèle, le processus de
compréhension est décrit de la manière suivante : - d‟abord l‟auditeur isole la chaîne phonique du
message et identifie les „‟ sons „‟ qui constituent cette chaîne (phase de discrimination) ; - puis il délimite
les mots, groupes de mots, phrases que représentent ces sons (phase de segmentation) ; - ensuite il associe
un sens à ces mots, groupes de mots et phrases (phase d‟interprétation) ; - enfin, il construit la
signification globale du message en „‟ additionnant‟‟ les sens des mots, groupes de mots et phrases (phase
de synthèse).
Selon la fonctionnalité ascendante, la compréhension commence par le traitement des informations qui
sont analysées comme des niveaux successifs (de sons, de mots, de clauses, de phrases, de textes) pour
construire la signification des mots et déterminer la relation entre les éléments constitutifs de la phrase
(Richard, 2008)
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101
Cela aide les apprenants à « comprendre le sens et développer les capacités suivantes : ● Retenir les
informations lors du traitement ● Repérer les divisions de mots et de clauses ● Repérer les mots-clés ●
Repérer les connecteurs dans le discours ● Repérer la relation grammaticale et syntaxique dans les
phrases ● Se concentrer sur l‟accentuation et l‟intonation pour identifier les fonctions des mots et des
phrases. » (Richard 2008 : 5)
b-Modèle onomasiologique (Top-down):
Du sens à la forme (descendant) Dans ce modèle, le processus de compréhension est décrit de la manière
suivante : - d‟abord, l‟auditeur établit des hypothèses sur le contenu du message en se fondant sur les
connaissances dont il dispose, et sur les informations qu‟il tire de ce message au fur et à mesure de son
déroulement ; - parallèlement, l‟auditeur établit, lors du défilement du message, des hypothèses formelles
fondées sur ces connaissances des structures des signifiants de la langue dans laquelle est décodé le
message ; - ensuite l‟auditeur procède à la vérification de ses hypothèses, cette vérification s‟opère, non
pas par une discrimination linéaire et exhaustive de la chaîne phonique, mais par une prise d‟indices
permettant de confirmer ou d‟infirmer ses attentes formelles et sémantiques.
Ce modèle se base sur l‟interprétation plutôt que la reconnaissance des sons, des mots et des phrases. Ce
traitement des informations permet aux auditeurs de comprendre, faire des plans sur la structure globale
des événements et les relations entre elles (Richard, 2008)
Par ailleurs, pour procéder dans le sens Top-down, les auditeurs formulent activement des hypothèses sur
le sens du locuteur et les confirment ou les modifient, si nécessaire (Voss 1984 cité par Flowerdew,
1994).
Gremmo et Holec (1990 : 32) classent les connaissances comme suit :
Des connaissances sociolinguistiques sur la situation de communication,
Des connaissances socio-psychologiques sur le producteur du message,
Des connaissances discursives sur le type de discours concerne,
Des connaissances linguistiques sur le code utilise ,
Des connaissances référentielles sur la thématique invoquée ,
Des connaissances culturelles sur la communauté à laquelle appartient le producteur du message.
c-Le modèle interactif
(Rost,2002, cité par Ferroukhi, 2009 : 276) a parlé d‟un autre modèle qui combine les qualités des
modèles descendants et ascendants : «la compréhension de l‟oral n‟est pas un traitement soit descendant
soit ascendant, mais bien un processus d‟interprétation interactif au cours duquel les auditeurs utilisent
toutes les compétences possibles, « générales » et « communicatives » pour répondre aux besoins de
l‟activité d‟écoute. D‟après Anderson et Lynch (1988) et Flowerdew (1994), la compréhension s‟appuie à
la fois sur le traitement ascendant et descendant, ce qui a été nommé le processus interactif.
dans un univers d‟extraordinaire des changement, des savoirs, des technologies, des cultures et de monde
qui se rencontre et se croise ou la compétition et de plus en plus extrême dont lequel les
connaissances sont le cœur du développement, de nouvelles pédagogiques spécifiques dans
l‟enseignement/apprentissage. Aussi dans le climat économique actuel, la réussite d‟un individu dépend
en grande partie de sa capacité de faire face à l‟explosion d'information qui se fait présentement dans
notre société et d‟y contribuer.
L‟utilisation de nouvelles technologies dans un contexte didactique se fait en alternance avec
l‟interaction sociale (avec un autre élève où avec l‟enseignant), où l'élève peut jouer le rôle d‟un
apprenant (récepteur) où d‟un interlocuteur exprimant son opinion (émetteur) et montrer son savoir et
ses capacités linguistiques, communicatives, socioculturelles, techniques et son attitude affective.
Imane Abdallah.(2022)
Toutes ces activités devraient contribuer à une acquisition polyvalente et motivante, ainsi qu‟équilibrer le
travail entre l'acquisition/compréhension et la production d‟une langue étrangère.
De même l‟apprentissage dans le 21ème siècle a été développé pour répondre aux compétences
essentielles qu'un apprenant doit démontrer pour être un citoyen efficace du monde.
McComb (1993) estime que l‟avantage du e-learning réside dans trois grandes caractéristiques :
asynchronicité, facilité d‟accès aux informations et communauté virtuelle. Malgré ces avantages il est
aussi des désavantages comme les coûts reliés aux TIC qui sont très élevés et l‟absence d'interaction
humaine ou sociale, afin de pallier ces lacunes, l‟apprentissage hybride est apparu. On voit que
l‟apprentissage hybride se situe ainsi entre un mode entièrement en présentiel (enseignement en face à
face) nécessitant la présence des participants sur le campus et un mode entièrement en ligne et à distance.
D‟autre part l‟apprentissage hybride semble être une solution pour accommoder les étudiants en leur
permettant notamment de concilier études-travail-famille, Aussi que sa modalité distancielle permet aux
apprenants d‟accéder aux contenus d‟apprentissage de manière plus flexible, c‟est-à-dire quand ils le
souhaitent et où ils le souhaitent. . (Means et al., 2013).
En plus de ses avantages en termes de gain de temps, d'effort et de coût par rapport au e-learning, ainsi
que sa compatibilité avec les conditions des apprenants, aussi l‟enseignement hybride se caractérise par «
une combinaison ouverte d‟activités d‟apprentissage offertes en présence, en temps réel et à distance, en
mode synchrone ou asynchrone » (APOP, 2012)
L'apprentissage hybride, signifie qu‟une partie significative des enseignement-apprentissages se fait par
l'entremise de l'information et des communications. Une autre partie de l'instruction et des activités
d'enseignement-apprentissages est réservée à la formation traditionnelle en salle de classe. Par contre,
toute évaluation sommative est faite en salle de classe. (Guire, 2007)
Le dispositif hybride est une modalité souple entendue comme la résultante de la combinaison de temps et
de lieux de formation variés, en présentiel et à distance, à travers un environnement techno pédagogique
(Degache et Nissen, 2008).
En 2003, Thorne définissait l‟apprentissage hybride comme « une occasion d‟intégrer les innovations et
les avancées technologiques qu‟offre l‟apprentissage en ligne combiné à l‟interaction et à la participation
découlant des meilleures pratiques de l‟apprentissage en présentiel » (Chew et al., 2010, p. 3, traduction
libre).
En 2005, Vaughan et Garrison, quant à eux, définissent l‟apprentissage hybride comme « l‟intégration
réfléchie d‟occasions d‟apprentissage, en classe, et en ligne, qui n‟est ni une addition à la présentation
magistrale en classe ni un cours en ligne. (Chew et al., 2010 :3, traduction libre).
Pour Williams (2002) l'apprentissage mixte est la combinaison de l'apprentissage en face – à - face et en
ligne a été contestée par certains chercheurs comme insuffisante, car elle implique de «greffer» la
technologie sur un cours traditionnel comme contenu additionnel ou supplémentaire et ignore le besoin de
repenser la conception ou la pédagogie du cours (Vaughan, 2007)
En vue de l‟importance de l‟apprentissage hybride dans l‟augmentation de l‟efficacité de la situation
pédagogique et dans l‟interaction entre les apprenants et les enseignants ou il Permet à l‟enseignant :
1- D‟expérimenter une approche plus centrée sur les étudiants et qui répondra mieux à leurs besoins et
aux différentes Préférences d‟apprentissage.
2. Permet à l‟enseignant d‟explorer des pédagogies plus actives qui stimulent l‟engagement des étudiants
et qui contribuent à développer leur autonomie.
3. Offre aux étudiants un environnement d‟apprentissage plus collaboratif.
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4. Offre plus de flexibilité aux étudiants qui doivent de plus en plus conjuguer études-travail-famille.
5. Améliore les résultats d‟apprentissage comparativement aux approches plus traditionnelles, surtout si
les stratégies pédagogiques sont résolument actives (Lopez-Perez, 2011).
Cadre expérimentale :
Après avoir étudié l‟apprentissage hybride et les compétences de la compréhension orale, il convient de
consacrer cette partie à la présentation des outils et des démarches mise en application afin d'expérimenter
l'efficacité du programme basé sur l'apprentissage hybride pour développer quelques compétences de la
compréhension orale chez les étudiants de la faculté de pédagogie, section de français. Notre recherche
expérimentale basée sur l‟apprentissage hybride passe par deux phases essentielles :
On l'a présenté aux spécialistes dans la didactique de FLE, dans le domaine de linguistique et dans le
domaine de curricula et méthodologies de FLE comme membres de jury afin de s'assurer qu'il est valable
de mesurer les compétences visées. Ces membres sont majoritairement d'accord sur les questions et les
items de ce test.
Temps mis pris par le premier + temps mis pris par le dernier
Durée du test = ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ
2
40 + 60
Donc, la durée du test = = ــــــــــــــــــــــــــــــــــ50 minutes
2
-Rendre les apprenants de plus en plus motivants dans leur apprentissage du français en proposant des
activités variantes, des documents authentiques audio et vidéo et des situations de communication
concernant les aspects culturels.
-Faire acquérir à l‟échantillon de l‟étude quelques habiletés de travail dans l‟esprit de l‟équipe à l‟aide du
support des activités de l‟apprentissage hybride.
Ce programme se compose de 5séance+ séance zéro. On a présenté ce programme aux membres de jury
et ils ont éliminé quelques tâches et ont ajouté d'autres et toutes leurs améliorations ont été prises en
considération dans la forme définitive employée. (Annexe3).
1. Choix de l'échantillon :
La présente recherche vise les étudiants de la deuxième année, section du français de la faculté de
pédagogie, université de Béni-Suef.
On a choisi les étudiants de la faculté de pédagogie pour les raisons suivantes :
1-Une étude pilote a été effectuée par la chercheuse aux étudiants de section du français de la faculté de
pédagogie, université de Béni-Suef. Les résultats de cette étude ont affirmé la faiblesse de ces étudiants
en compétences de la compréhension orale.
2-Le travail de la chercheuse dans la faculté de pédagogie, université de Béni-Suef, donne l'occasion de
déterminer le problème de la recherche.
3- La chercheuse a fait une interview avec des enseignants de la langue française, ou ils sont d‟accord
qu‟il a une faiblesse dans les compétences de l'expression orle chez des étudiants de la deuxième année,
section de français, faculté de pédagogie.
4- La deuxième année peut être mieux pour l'application du programme parce que les étudiants de la
2ème année ont une expérience de la langue française et ils ont besoin de connaitre la culture française
pour en mieux communiquer en français.
b- Application du pré/post-test et le programme basé sur l'apprentissage hybride
Après avoir appliqué le pré-test, La chercheuse a commencé l'application du programme basé sur
l'apprentissage hybride. L'application du programme a eu lieu le 28\3\20222 en second semestre de
l'année (2021-2022) à la faculté de pédagogie, université de Beni-Suef.
Après avoir fini l'enseignement du programme on a appliqué le post test sur l'échantillon et on a corrigé
les réponses des étudiants.
Le tableau temporel suivant indique la date et les horaires de l‟application du pré/post test et le
programme :-
10 du matin
13/4 Séance 3(en ligne 2heures en ligne via
zoom de 6 à 8 pm
18/4 Séance 4(en classe) 2heures en classe de 8à
10 du matin
20/4 Séance 4(en ligne) 2heures en ligne via
zoom de 6 à 8 pm
25/4 Séance 5(en classe) 2heures en classe de 8à
10 du matin
27/4 Séance 5(en ligne) 2heures en ligne via
zoom de 6 à 8 pm
Tableau (1)
La différence statistique entre la moyenne des notes des étudiants du groupe expérimental à la pré-
application et à la post-application du test
Post 6.950
Après avoir analysé les résultats du pré\post test, il veut mieux de les discuter. A cet égard, on va
présenter dans les lignes suivantes, la justification des résultats de l‟hypothèse de la recherche. Les
données statistiques ont confirmé l'efficacité du programme élaboré pour développer quelques
compétences de la compréhension orale pour les raisons suivants :
1-L'apprentissage hybride permet de mettre l'étudiant en situation de motivation.
2-Elle crée les conditions favorables à la prise de parole : l'activité doit créer un climat favorable en classe
de langue, soit en ligne soit en présentiel, l'empathie, le jeu, l'humour, l'esprit ouvert de l'enseignant et de
l‟apprenant …. Etc.
3-Elle utilise la situation d'apprentissage comme situation de communication.
4- Elle motive l'audition et la parole de l'apprenant : Dans un enseignement de la langue à des fins
communicatives, il est utile de créer une motivation à l'audition et à la parole.
5-Elle répond aux besoins des apprenants par sa diversité et elle rend aussi l'enseignement plus efficace et
plus amusant.
6-La variété dans l'emploi des activités de l'apprentissage hybride : jeu de rôle, simulation, débats, aide à
assurer la motivation des apprenants.
7-La prise en compte des besoins des apprenants en ce qui concerne les compétences de la compréhension
orale en ce qui concerne les aspects culturels à travers l'étude pilote que l'on a faite pour découvrir les
points faibles chez eux.
10-La durée du programme était adéquate au nombre des étudiants et au niveau des étudiants : chaque
séance a duré quatre heures deux heures en classe et deux heures en ligne. Cela permet de travailler les
compétences de la compréhension orale de manière suffisante qui assure la pratique correcte de la part
des étudiants.
11-Alluer une période de temps suffisante pour l'accomplissement de l'activité.
12-Le feed-back auquel l'on a eu recours, aide à améliorer le niveau des étudiants dans les compétences
orales.
14-L'environnement éducatif que l'apprentissage hybride présentent durant l'expérience, se caractérise de
la vivacité, l'efficacité et de la présence de bonne relation entre la chercheuse et les étudiants.
Recommandations de la recherche :
À la lueur des résultats obtenus par notre recherche, on peut proposer les recommandations suivantes :
*Utiliser de nouvelles approches d'enseignement basées sur la positivité du rôle de l'apprenant.
*Exploiter des activités basées sur l'apprentissage hybride comme support pédagogique dans les autres
compétences de la langue.
*Concevoir des situations naturelles et véritables de communication et des tâches réelles lors de
l'enseignement de chaque compétence langagière afin de créer un environnement d'apprentissage actif
motivant les étudiants à y participer.
*Nécessité de mettre à la disposition des activités de l'apprentissage hybride dans les laboratoires des
langues.
* L‟apprentissage doit être actif et collaboratif pour encourager les étudiants dans leur apprentissage.
* L‟apprentissage hybride offre aux étudiants plus de temps pour interagir, discuter et approfondir leur
apprentissage.
* L‟enseignant doit être centré sur les étudiants et encourage l‟autonomie de l‟étudiant.
* Motiver les étudiants à communiquer en langue étrangère à travers des situations réelles et mobiliser
leurs capacités à écouter et à comprendre vers des phrases simples et correctes.
*Insérer les activités de l'apprentissage hybride dans les tests des langues.
Imane Abdallah.(2022)
Bibliographie :
Références en langue française :
- Butt, A, I ( 2021) « Le développement de la compréhension orale par live-listening en laboratoire de
langues » Mémoire de master 2 mention Didactique des Langues - 24 crédits Parcours : FLES à
orientation recherche HAL Id: dumas-03292100 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03292100.
- Boubakour, S(2010) « l‟enseignement des langues- cultures, dimensions et perspectives‟ Doctorante,
Université de Batna, Synergies Algérie n° 9 - 2010 pp. 13-26.
-Byram, M, Gribkova, B, Starkey, H. (2002) Développer la dimension interculturelle dans
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