Le Bonheur

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Le Bonheur :

L’Homme est un être de désir dont le désir ultime est d’être heureux .

I - Satisfaction des désirs = bonheur , associer le désirs et bonheur

Introduction : partir de l’opinion commune


Communément nous pensons que le bonheur implique nécessairement la
satisfaction des désirs à tels point qu’il est impensable de dissocier ces deux
notions à savoir le désirs et le bonheur .
Thèse de l’opinion commune : Le bonheur est la satisfaction des désirs .
Qui pourrait penser à être heureux sans satisfaire ces désirs ?
Le désir né d’un manque , si il n’y pas de manque , il n’y a pas de désir .

En voulant combler un manque , nous recherchons une certaines satisfaction et


une fois l’objet désiré possédé et bien cela nous procure du plaisir qui est lui
même associé au bonheur . Il est inimaginable d’être heureux dans la frustration
, cela signifie donc que le désir est un moyen pour éprouver du plaisir .

Dissociation du bonheur et plaisir

Or , a y regarder de plus prés somme nous certains que désirs et bonheur sont si
intiment lié ? Ne faudrait t’il pas remettre en question cette idée commune qui
lie désir et bonheur ? D’ailleurs la philosophie ne consiste t’elle pas a remettre
en question les évidences ? Qu’est ce qui caractérise le désir ? Avant toute
chose donnant une brève définition du bonheur , le bonheur est un état stable et
durable . Le désir est un état éphémère .

I – Le désir est l’essence de l’Homme :

Jusqu’à cette étape de notre réflexion nous avons montrer , définis le désir
comme manque , source de tristesse , donc jusqu’ici le désir est toujours perçue
négativement car il prend sa source dans le manque . Le désir non satisfait est
source de malheur . Alors que avec Spinoza , il propose une définition positive
du désir , car le désir est une puissance d’affirmation de la vie , c’est un effort
conscient par lequel l’être humain persévère dans son être , c’est à dire le
conatus . Plutôt que de considérer le désir comme quelque chose que l’on subit ,
car le désir nous échappe , nous ne le contrôlons pas et nous pouvons même en
devenir esclave . Par contre , lorsque le désir n’est pas subi , presque choisi , à
ce moment là le désir devient dynamique , c’est à dire qui pousse à l’action
contrairement à l’opinion commune . Il nous pousse à agir afin de satisfaire
notre désir , c’est pourquoi il est source de joie . Pour Spinoza , les désirs en
eux même , le désir en soie , l’objet du désir n’est ni bon ni mauvais , la
conception commune du désir donne d’ambler une valeurs au désir en tant que
tel et ceux indépendamment du sujet , opinion commune = ( le désir n’est pas
neutre , il est déjà marquer d’une étiquette , c’est parce que la chose est bonne
en elle même , objectivement il a déjà une valeur . Donc c’est parce que la
chose est bonne en elle même que je désir la chose ). Or , chez Spinoza , les
choses ne sont ni bonne ni mauvaise en soie , cela signifie que c’est le sujet
désirant que vas donner une valeur à l’objet .

II – Le désir ne mène pas nécessairement au bonheur :


1 – La satisfaction de tous les désirs ne rend pas heureux

Il est dans la nature de l’homme de désirer , l’Homme est définit par le désirs ,
il ne peut pas ne pas désirer et lorsqu’il obtient l’objet de son désirs , c’est là
que réside le bonheur . Une fois que le désir est satisfait il seras immédiatement
remplacé par un autre désir et donc cela signifie que l’Homme ne cesse jamais
de désirer , cela signifie qu’il est perpétuellement dans le manque puisque le
désir vient du manque . D’où l’idée de Shopenhawer qui consiste a soutenir que
la satisfaction des désirs est court et illusoire , ex : celui qui désir manger un
gâteaux au chocolat une fois qu’il mange il éprouve un plaisir brève et spontané
, cela signifie que nous ne trouvons jamais le repos car nous sommes en
recherche de désirs . Selon lui nous somme condamné à la souffrance car la
souffrance vient du manque donc fondamentalement notre existence est manque
donc notre existence est souffrance , tristesse et malheur .

2 – L’Homme est incapable d’être heureux :

Le fait qu’il y ait un concept qui s’appelle le bonheur , on a l’impression que


puisqu’il existe nous pensons que dans la réalité il existe réellement . Le
bonheur c’est une illusion , c’est une fable qui est rempli d’histoire . Le bonheur
est conditionné selon deux exigence qui sont en contradiction donc cela signifie
que le bonheur recèle une contradiction . D’une part pour être heureux , il nous
faudrait à la fois l’intensité de la joie et la stabilité d’un sentiment durable . Or
la joie n’est pas un état durable et le bonheur n’est pas permanent donc que le
bonheur nous soit inaccessible . C’est pourquoi selon Shopenhawer l’homme
est incapable de se réjouir durablement sur le long terme de ce qu’il possède
déjà .

3 – le plaisir n’est que souffrance il faut l’éradiquer :

Le désir à deux face car d’un côté il incarne la vie elle même c’est à dire il est
constitutif de l’existence humaine et de l’autre côté il incarne un manque
fondamental c’est à dire il est une source de souffrance permanente , il est une
insatisfaction sans fin . En effet la conception qu’a Shopenhawer du désir , elle
fortement influencer par le bouddhisme qui se présente comme la voix
permettant d’échapper à cette souffrance de l’existence . Pour eux le mal c’est
le désir , c’est le côté négatif du désir que retient Shopenhawer , il ne tient pas
en comte les solutions proposer par le bouddhisme , pour les bouda la source de
notre souffrance vient de notre moi , de notre égo . Nous nous considérons
comme une réalité isoler , séparer du reste du monde , nous faisons comme si ,
il y avait nous et le monde , c’est la raison pour laquelle nous avons tendance à
penser que nous sommes les seules à exister et que le monde doit fonctionner
selon nos désirs , nous sommes centré sur nous même . Or , le bouddhisme
considère ce moi comme une illusion et de surmonter cette illusion qui consiste
à croire que le moi est une réalité singulière , qu’il est le centre de la totalité .
Or , le bouddhisme nous fait prendre conscience que nous ne somme pas des
être isolé mais plutôt que nous somme un élément parmi les autres élément et
donc il s’agit de se détacher de cette réalité illusoire d’un moi individuelle et se
fondre dans le Tous , pour justement échapper à ce cycle du désirs , c’est qu’on
appelle
le nirvana = capacité à se fondre dans le tout se considérer comme un maillon
de la chaîne et non la chaîne elle même , à fin de ne plus être prisonnier de notre
moi . Sortir de ce moi illusoire pour se fondre dans le moi cosmique .

III – Le désir n’a de légitimité que si la raison est au commande :

1 – Nous sommes responsables de notre bonheur :

Dire que notre bonheur ne dépend pas de nous c’est comme dire l’eau ne
mouille pas , nous faisons tous en sorte d’être heureux , tous ce que nous
faisons ce sont des moyens pour atteindre le bonheur , c’est bien parce que nous
considérons que le bonheur dépend de nous . Nous sommes conscient que le
bonheur dépend de nous car le fait même d’agir est un signe qui montre qu’il
dépend de nous . Dire que le bonheur est une question de chance , c’est oublier
qu’il dépend aussi de mes attentes et de mon jugement car le bonheur ne
signifie pas nécessairement posséder un bien ou même plusieurs mais surtout et
d’abord que ce bien me convienne , quelque chose que je ne désir pas ne peut
pas me rendre heureux . Il y a indéniablement une dimension subjective du
bonheur car le bonheur ne se résume pas à un simple rapport entre moi et les
objets mais il est aussi est rapport entre moi et le monde ou plus précisément
entre mon jugement et le monde . C’est le cas ou par exemple je suis
malheureux lorsque la réalité ne correspond pas à ma volonté . Le bonheur
consiste plutôt en mon jugement qu’en la possession de bien , et Marc Aurèle
( philosophe stoïcien ) dit que l’homme qui se plaint et se désole d’une chose
sur laquelle il n’a aucun pouvoir se rend lui même malheureux . Ce que nous
pouvons faire , c’est soit nous nous laissons embarqué par les désirs , soit non
plus se laisser submerger par les désirs mais les contrôler par la raison . Tous les
désirs sont pas bons pour nous , le désir peut se retourner contre nous . Nous
sommes responsable de notre bonheur , l’Homme qui se plaint car il n’obtient
pas ce qu’il veut , il se rend lui même malheureux = Marce Aurel.

Il ne s’agit d’avoir mais d’être , mon bonheur va essentiellement du jugement


que je vais porter les choses et la manière que je vais percevoir les choses . Il
vas falloir adopter une attitude intérieur qui soit conforme au réel . Le bonheur
est une manière de vivre , d’être a sa place dans le monde

La limitation des désirs limite la souffrance :

Le bonheur de notre attitude intérieur , il ne s’agit pas d’éliminer les désirs ,


tout le monde recherche le bonheur . Dans cette infinité de désirs qui nous est
habité , on peut se demander , est ce que tout les désirs doivent être satisfait ?
Épicure va mettre de l’ordre dans ces désirs illimité , en effet si le bonheur
consiste on une ataraxie ( absence de trouble de l’âme ) , ne pas être agiter .
Il faudra hiérarchiser les désirs , mettre des priorités , il vas falloir se diriger
vers certains désirs et oublier d’autres désirs . Épicure ( philosophe antiquité ) le
plaisir par l’absence de douleur , il est facile à atteindre car la nature nous
indique par le plaisir ce nous devons rechercher et éviter la douleur . C’est le
plus bas degrés du désirs car c’est un désirs immédiat mais certains plaisir
immédiat peuvent provoquer de la douleur à long terme et , par conséquent il
faudra renoncer à ce type de plaisir . Donc renoncer à ce type de désir . Pour
être heureux il vas falloir faire un effort de volonté pour maîtriser ces désirs qui
nous envahissent . Il y a trois type de désirs selon Épicure , les désirs naturels et
nécessaires , les désirs naturels non nécessaires et les désirs ni naturels ni
nécessaires . Les désirs naturels et nécessaire sont les plus faciles à atteindre .

2 – changer les désirs qui nous rendent malheureux :

Pour les stoïciens , le seul moyens de contrôler nos désirs c’est de faire un effort
de volonté car la volonté est la faculté qui nous permet de déterminer , de
choisir une chose plutôt qu’une autre , à conditions que cette volonté soit
orienter par la raison , c’est à dire faire choix en réfléchissant , elle nous permet
de choisir de manière éclairé . En effet , si nous cherchons à changer ce qui
existe alors que cela est impossible , nous risquons à ce moment la , de nous
sentir impuissant car nous voulons quelque chose qui est or de notre portait ,qui
ne dépend pas de moi . Alors que si j’utilise la raison , elle m’indiquera de ne
pas vouloir ce qui ne dépend pas de moi . C’est la raison pour laquelle Épictète ,
nous dit plutôt que de chercher à modifier ce qui ne dépend pas de nous , nous
devrions plutôt changer ce qui dépend de nous . La seule chose qui dépend de
nous , c’est notre volonté c’est à dire , notre volonté de vouloir ce qui dépend de
moi , tout le reste ne dépend pas de nous . La source de notre malheur est le
jugement que l’on porte sur le monde , nous considérons comme un mal de ne
pas obtenir ce qui ne dépend pas de nous . En d’autre terme le mal ne réside pas
dans l’objet que l’on a pas obtenue , le mal réside dans notre jugement que l’ont
portent sur cette non satisfaction du désir . Si nous voulons des choses qui ne
dépendent pas de nous , c’est la que commence le malheur . Le mal consiste a
pensé qu’il réside dans l’objet non satisfait à l’extérieur de moi . Les choses en
elle même sont neutres , c’est nous qui mettons de la valeur aux choses , nous
devons accepter que les choses arrivent comme elles arrivent . Nous devons
nous efforcez à nous concentrez sur les choses qui dépendent de moi . Le
bonheur véritable est liberté car tu est de moins en moins prisonnier de tes
désirs .

Livres = Manuel d’Épictète et le tour du monde en 80 jours .

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