Les Codes A Longueur Maximale
Les Codes A Longueur Maximale
Les Codes A Longueur Maximale
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SECTION PHYSIQUE APPLIQUEE
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DIETEL III
TECHNIQUES MODERNES DE
TRANSMISSION
LES CODES A LONGUEUR MAXIMALE
28/03/2011 3
Introduction(2)
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Introduction(3)
• Etalement de spectre
- par séquence directe
- par saut de fréquence
• Séquences pseudo-aléatoire
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Introduction(4)
Les codes linéaires maximaux sont un exemple
de codes couramment utilisés dans les systèmes
de communications. Ils sont les briques de base
des codes plus complexes tels que les codes de
Gold utilisés en UMTS ou de Kasami.
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1. Rappels
1.1 Etalement de spectre
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1.1 Etalement de spectre(1)
L’idée est de transformer un signal en bande relativement étroite
en un signal qui a l’apparence d’un bruit sur une large bande.
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1.1 Etalement de spectre(3)
1.1.2 Etalement par saut de fréquence
Il existe deux formes de sauts de fréquences pour
l’étalement de spectre, la première est le saut de
fréquences rapide qui consiste à changer la fréquence
porteuse à chaque chip (Fast Frequency Hopping
Spread Spectrum: FFH-SS), et la deuxième appelée
saut de fréquences lent consiste à changer la fréquence
de la porteuse à chaque bit d’information(Slow
Frequency Hopping Spread Spectrum: SFH-SS).
10 28/03/2011
1.2 Les séquences pseudo
aléatoires(1)
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1.2 Les séquences pseudo
aléatoires(2)
1.2.1 Générateur pseudo aléatoire
Un générateur pseudo aléatoire de nombres est
une ou un ensemble de procédures permettant de
générer une séquence pseudo aléatoire de
nombres qui calcule chaque nombre à partir du
précédent et vérifiant certaines propriétés par
exemple : tous les nombres générés doivent être
indépendants les uns des autre de façon à ce que
aucune règle ne puisse être reconstituée à partir
de la suite de nombres générés.
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1.2 Les séquences pseudo
aléatoires(3)
1.2.1 Générateur pseudo aléatoire
Afin de tester si un générateur est acceptable,
l’une des méthodes les plus courantes est
d’employer les principes de complexité
algorithmique : c'est-à-dire qu’en temps
raisonnable, aucun algorithme ne pourra prédire
le fonctionnement d’un générateur.
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(4)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur
Maximale (MLLFSR: Maximum Length Linear Shift
Register)
Génération
Obtenue à l’aide d’un registre à décalage bouclée
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(5)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur Maximale
(MLLFSR: Maximum Length Linear Shift Register)
Propriétés:
-1- Dans une ML le registre à décalage va passer par toutes les
combinaisons possibles de "0" et de "1" sauf la combinaison
[0 0 0 ....0] qui est interdite car c'est une combinaison de
blocage
-2- Dans une ML le nombre de prises doit être pair. En effet, si
le nombre de prises est impair la combinaison [1 1 1.... 1] est
interdite car c'est une combinaison de blocage
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(6)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur Maximale
(MLLFSR: Maximum Length Linear Shift Register)
Propriétés:
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(7)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur Maximale (MLLFSR:
Maximum Length Linear Shift Register)
Exemple: Registre à décalage de longueur 4
Prises sur cases 1 et 4
111101011001000
L=15
Nombre de "1"=8
Nombre de "0"=7
C(n): 1 1 1 1 0 1 0 1 1 0 0 1 0 0 0
C(n+6): 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1
C(n) XOR C(n+6): 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 1
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(8)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur Maximale
(MLLFSR: Maximum Length Linear Shift Register)
Propriétés:
-6- L'autocorrélation d'une séquence ML ("0" représenté
par le niveau +1 et "1" représenté par le niveau -1) a la
forme suivante:
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(9)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur Maximale (MLLFSR:
Maximum Length Linear Shift Register)
Propriétés:
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(11)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur Maximale
(MLLFSR: Maximum Length Linear Shift Register)
Propriétés:
-10- Si un registre à décalage génère une ML séquence, le registre inverse
génère, lui aussi, une ML séquence qui est inversée:
Polynôme caractéristique du registre à décalage:
𝑓 𝑥 = 𝑎𝑘 𝑥 𝑘
𝑘=0
𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑜 2
Polynôme caractéristique réciproque:
𝑅 𝑘
1
𝒇𝒓é𝒄𝒊𝒑𝒓𝒐𝒒𝒖𝒆 𝑥 = 𝑥 𝑅 𝑎𝑘
𝑥
𝑘=0
𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑜 2
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(12)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur Maximale
(MLLFSR: Maximum Length Linear Shift Register)
Propriétés:
Exemple de polynôme caractéristique :
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1.2 Les séquences pseudo aléatoires(13)
1.2.2 Séquences pseudo aléatoires à Longueur
Maximale (MLLFSR: Maximum Length Linear
Shift Register)
Propriétés:
Exemple: R=5
[5 2] génère une ML séquence, [5 3] génère la même ML séquence
à l'envers
0011001111100110100100001010111
1110101000010010110011111001100
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2. Codes à longueur maximale
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2. Codes à longueur maximale(1)
2.1 Codes de Gold
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2. Codes à longueur maximale(2)
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2. Codes à longueur maximale(4)
2.1 Codes de Gold
Obtention de paires préférées:
Dans le cas où R n’est pas un multiple de 4:
Si f(x) génère une ML séquence f(n) alors la séquence f(n)
échantillonnée avec une période de t(R) est aussi une ML séquence
et une paire préférée.
(𝑅+2)
(𝑅+2) (𝑅+2)
𝑡 𝑅 =1+2 2 avec la partie entière de
2 2
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2. Codes à longueur maximale(5)
2.1 Codes de Gold
ML52= 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 1
ML52 échantillonnée = 0 1 0 0 0 1 0…
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2. Codes à longueur maximale(6)
2.1 Codes de Gold
Exemple: R=6, 𝒇 𝒙 = 𝒙𝟔 + 𝒙 + 𝟏 et 𝐠 𝐱 = 𝒙𝟔 + 𝒙𝟓 + 𝒙𝟐 + 𝟏
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2. Codes à longueur maximale(7)
2.1 Codes de Gold
Propriétés des codes de Gold: Valeurs de l'intercorrélation
Le tableau suivant donne les valeurs de l'intercorrélation entre ML
séquences classiques et codes de Gold:
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2. Codes à longueur maximale(8)
2.1 Codes de Gold
f(n) ML
g(n) ML
f(n)⊕g(n) non ML
f(n)⊕g(n+1) non ML 3 valeurs pour l’intercorrélation:
f(n)⊕g(n+2) non ML -1,-t(R),t(R)-2
…. non ML
…. non ML
f(n)⊕g(n+L−1) non ML
𝑅+2 𝑅+2
avec t(R)=1+2 2 , R est la longueur du registre à décalage et la
2
𝑅+2
partie entière de
2
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2. Codes à longueur maximale(9)
2.1 Codes de Gold
Gold a montré que l'intercorrélation entre deux séquences ne prend que
trois valeurs possibles avec une certaine probabilité connue.
On distingue trois classes codes de Gold :
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2. Codes à longueur maximale(10)
2.1 Codes de Gold
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2. Codes à longueur maximale(11)
2.1 Codes de Gold
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2. Codes à longueur maximale(12)
2.1 Codes de Gold
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2. Codes à longueur maximale(13)
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2. Codes à longueur maximale(14)
2.2 Codes de Kasami, small set
𝑅
Avec ces deux séquences on génère 2 = 8 codes de Kasami pour
2
former le « small set» des codes de Kasami
Si R est pair et si f(n) est une ML générée par f(x) alors on peut
construire le «large set » des séquences de Kasami de la façon
suivante:
𝑅
• Echantillonner f(n) avec une période 𝑠 𝑅 = 1 + 2 afin2
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2. Codes à longueur maximale(18)
28/03/2011 55
2. Codes à longueur maximale(19)
1 1 1 1 1 1 1 1
1 −1 1 −1 1 −1 1 −1
1 1 −1 −1 1 1 −1 −1
1 −1 −1 1 1 −1 −1 1
𝑯𝟖 =
1 1 1 1 −1 −1− 1 −1
1 −1 1 −1 −1 1 −1 1
1 1 −1 −1 −1 −1 1 1
1 −1 −1 1 −1 1 1 −1
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2. Codes à longueur maximale(20)
2.3 Codes de Walsh
• Avantage: si les temps de propagation sont tous identiques
l'orthogonalité est parfaitement respectée: ce type de codes pourra
être utilisé dans un contexte radiomobile pour le sens de
transmission Station de Base vers Terminaux.
• Inconvénient: si les temps de propagation sont différents
l'orthogonalité n'est plus respectée (voir, par exemple, les fonctions
5 et 6 suivantes). Ces codes ne sont donc pas utilisables pour le sens
Terminaux vers Station de Base. De même, les trajets multiples
pourront détruire l'orthogonalité des fonction de Walsh.
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2. Codes à longueur maximale(21)
2.4 Codes OVSF
(Orthogonal Variable Spreading Code)
• Lorsque le décalage est non nul, la fonction prend des valeurs comprises
entre +N et- N, avec de grandes variations en fonction du décalage.
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3. APPLICATION: LE SYSTÈME CDMA(1)
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3. APPLICATION: LE SYSTÈME CDMA(2)
Principe
L’accès multiple à répartition en code consiste à offrir à tous les
utilisateurs toute la bande disponible sur une durée illimitée : tout
le mode parle en même temps au même endroit ! Pour que ce
dispositif fonctionne, il faut alors que chacun parle une langue
différente pour que le récepteur reconnaisse l’information qui lui
est envoyé.
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3. APPLICATION: LE SYSTÈME CDMA(3)
Principe
La technique WCDMA, utilisée pour la voie montante de
l’UMTS, repose sur l’allocation de deux types de codes :
• les séquences pseudo-aléatoires utilisées pour différencier les
utilisateurs,
• les codes orthogonaux OVSF utilisés pour différencier les
services d’un même utilisateur.
Avantages CDMA :
• protection (sécurité) des communications,
• qualité,
• faible consommation,
• flexibilité de l’allocation…
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Bibliographie
[1] Thierry Lucidarme, Principes de
radiocommunication de troisième
génération, Vuibert, Paris,2002
[3]Webographie.
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