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Retour sur l’observation et ses outils
Une grille de lecture qui rencontre particulièrement mon intérêt :
Le portrait bulle de la classe
Pourquoi cette grille ? J’ai eu l’occasion d’utiliser cette grille durant ma semaine de stage dans l’enseignement primaire et je dois dire que je l’ai trouve particulièrement utile et rempli de sens. Premièrement l’outil se divise en deux parties, les leviers et les freins. Le fait de diviser l’outil en deux permet déjà une meilleure visibilité et en collant les feuilles ensemble on peut directement avoir les comparaisons entre chaque bulle. Les bulles permettent de cibler de manière individuelle chaque point d’attention de la classe. On se focalise uniquement sur un sujet par bulles, on peut d’ailleurs y mettre uniquement des mots clés dedans et quand même comprendre l’analyse effectuée. L’outil peut être utilisé plusieurs fois durant l’année. Par exemple, je viens utiliser cette grille en septembre et je vois que dans la bulle collaboration de la page freins, que les élèves ont beaucoup de mal s’entraider. Je viens utiliser de nouveau la grille en décembre pour voir si le constat et le même. Cette grille peut aussi nous aider à nous focaliser sur des aspects ,qui peut-être avant étaient mis de côtés ou ignorés. De plus, nous pouvons mettre le nom des élèves dans les bulles pour nous permettre ainsi de voir qui à des facilités ou qui à des difficultés dans certains aspects de la vie en classe. La grille est donc encore plus facile d’utilisation lorsque la classe ne comporte pas beaucoup d’élèves. Ce qui explique pourquoi je recommande difficilement l’enseignement secondaire qui comporte des classes bien plus remplies, il faudrait donc avoir des bulles bien plus importantes pour pouvoir remplir les feuilles.
Un moment particulièrement porteur d’apprentissages pour les élèves.
Nous sommes en cours de géographie dans la classe de madame Bergeret avec les élèves de 1 ère D (plus ou moins 18 élèves) à l’Athénée Royal de Mons. Nous sommes dans l’introduction du thème « Des milliards d’hommes sur Terre…et moi et moi et moi ? ». Les élèves avaient pour exercices de répondre à une série de questions en ne se basant uniquement que sur leurs représentations mentales par exemple, « Combien y’a-t-il d’élèves à l’Athénée Royal de Mons ? », « Combien sommes-nous sur la Terre ? » ou encore « Quel est le pays le plus peuplé ? ». Les élèves étaient extrêmement motivés à faire l’exercice, car une fois que tout le monde aura fini de répondre à leurs questions il y aura une mise en commun collective, les élèves espèrent donc avoir fait la bonne estimation. Lorsqu’ils ont le droit de donner leurs réponses, chacun explique pourquoi ils ont fait cette estimation et pourquoi ils pensent avoir raison. Cette introduction crée une petite activité compétitive entre eux. Ils étaient tous très participatifs est écoutaient avec attention les explications de l’enseignante après chaque réponse. J’ai apprécié ce moment plus qu’un autre, car l’ambiance qui dégageait de cette activité était très joyeuse, les élèves étaient très enjoués et avides d’explications de la part de leurs enseignantes. Il y avait un grand respect pour les réponses des autres, aucune moquerie et beaucoup d’écoute. Je retiens de ce moment qu’il est possible de lié ludique et théorique.