GUIDE GRATUIT - "S'habiller Plus Responsable"

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S’HABILLER PLUS

RESPONSABLE
PAR OÙ COMMENCER ET
COMMENT FAIRE ?

GUIDE GRATUIT

PAR HÉLÈNE HUDRY & BENJAMIN LENOIR


MISE EN PAGE PAR CAROLINE MARILLOT
Deviens un-e as de la mode éthique !
Nos conseils et bonnes adresses (plus de 100) pour t’aider dans ta
« transition vestimentaire » (à ton rythme et sans ton moralisateur).

Bon. Tu l’auras compris en lisant le titre, l’idée de ce guide est de te donner de bonnes
bases pour t’habiller plus responsable.

Mais pourquoi devrais-tu t’habiller plus responsable ?


Evidemment, chacun fait comme il le souhaite, mais force est de constater que :

1- Le secteur du textile est assez catastrophique, tant au niveau environnemental que


social, et que du coup… c’est plutôt important (et urgent) de s’en soucier.

2- Les études récentes montrent que nous sommes de plus en plus nombreux-ses
(notamment en France) à souhaiter consommer plus responsable, et à le faire déjà
concrètement pour certain-e-s.
Nous mangeons tous les jours mais nous nous habillons aussi tous les jours.

Le sujet des vêtements est pourtant moins “tendance” que celui de l’alimentation, et
tout aussi important… Nous consacrons (pour certain-e-s) aussi un budget annuel pas
négligeable dans l’achat de vêtements, alors comme pour notre nourriture, autant là
aussi nous tourner vers des alternatives plus éthiques. Non ? 😉

Malgré l’intérêt (l’urgence ?) de s’habiller plus responsable, ce guide se veut


bienveillant et pas moralisateur. 😉
On va vous donner tous plein de conseils et d’astuces pour y parvenir, chacun à son
rythme et à son degré d’engagement.

2
SOMMAIRE
1. À PROPOS DE NOUS 4

Hélène Hudry
Benjamin Lenoir

2. POURQUOI CE GUIDE ? 7

3. POUR QUI CE GUIDE ? 8

4. LES PROBÈMES DU TEXTILE 9

A- Tour d’horizon des principaux fléaux du textile


B- Ressources pour creuser le sujet et mieux comprendre les conséquences
dramatiques du secteur

5. SOLUTIONS ET ALTERNATIVES 18

A- Par où commencer ? Consommer moins mais mieux


B- Zoom sur les matières plus écologiques
C- Opter pour une fabrication plus saine et transparente
D- Les labels mode éthique
E- Savoir repérer le greenwashing

6. PLUS DE 100 ADRESSES ÉTHIQUES POUR S'HABILLER PLUS


RESPONSABLE 29

A- Liste de marques éthiques ET accessibles


B- Liste de marques éthiques ET grandes tailles
C- 100 adresses pour s’habiller éthique (plus généraliste)
D- 5 sites multi-marques
E- 20 adresses spéciale #secondemain
F- 10 idées DIY pour faire toi-même tes vêtements !

7. CONCLUSION 55
1. À PROPOS DE NOUS

HÉLÈNE HUDRY

C’est incroyable tout le chemin parcouru par la mode éthique en quelques


années. Quand j’ai commencé à m’y intéresser, par souhait d’être en accord
avec mes valeurs, je me suis retrouvée devant un choix très limité et pas
vraiment au goût du jour…
Puis, au fur et à mesure du temps, de nouvelles marques sont apparues, des
produits aussi beaux que respectueux du vivant ont trouvé leur place dans le
paysage de la mode responsable.
À quelques articles près, je pense que pour un habit ou accessoire dit
“conventionnel”, il est possible de trouver son alternative éthique.

Mais, à mon sens, cette mode-là reste encore très peu connue et souffre
même de certains préjugés - parfois fondés - qui freinent pourtant les plus
convaincus d'entre-nous, de consommer autrement.

Alors quelle formidable opportunité que m’a donnée Benjamin de contribuer à


la création de ce guide. J’espère qu’il vous aidera à trouver ce que vous
cherchez et à faire vos choix en conscience.

Et gardez bien en tête que nul n’est parfait, vous progressez à votre rythme et
ce guide est là pour vous épauler !

4
BENJAMIN LENOIR

Si j’ai eu l’idée de ce guide et que je concrétise enfin ce projet, c’est parce que j’ai
probablement rencontré les mêmes freins/difficultés que la plupart d’entre vous
dans ma quête d’une mode plus éthique.

Je m’explique. Jusqu’à mes 21/22 ans, je m’habillais encore dans des enseignes de
fast fashion. Je voulais des fringues simples (ça c’est toujours le cas) et pas trop
chères.
Je vous laisse imaginer où je me les procurais à l’époque… Heureusement, tout a
changé durant mes études.

Un premier stage suivi d’un volontariat en service civique au sein de l’association


"Artisans du Monde", a contribué à m’ouvrir les yeux.
Artisans du Monde, ce sont des boutiques associatives qui vendent uniquement des
produits issus du commerce équitable. J’étais volontaire dans celle de Rennes à
l’époque.

Le mot “commerce équitable” ne devrait pas exister si on y réfléchit : ça prouve que


la plupart du commerce n’est pas équitable ? 😉

Eh bien… oui, particulièrement pour les vêtements.


J’ai beaucoup appris de cette expérience, et je me suis pris d’intérêt pour le secteur
du textile.

5
Une dizaine de docu’/reportages visionnés sur le sujet (on vous partage tout dans le
chapitre 4.B 😉 ) et je découvrais l’ampleur des problèmes du textile. (là aussi, on en
parlera plus bas dans ce guide - Chapitre 4.).
J’ai donc souhaité agir à mon échelle et j’ai lancé (avec une communauté au top) “Coton
vert” en septembre 2018. Une marque collaborative de vêtements basiques, bio &
solidaires.

Au-delà de vous proposer des vêtements durables et proprement conçus, mon but à travers
ce projet, est de sensibiliser un maximum de personnes à une mode plus responsable, et
de faire avancer la cause.

J’avais déjà un blog pour ça, mais je me suis lancé l’objectif (avec l’aide précieuse d’Hélène)
de vous partager toutes mes connaissances et ce que j’ai appris depuis ces années dans le
secteur du textile. Le tout dans un même outil (gratuit) : ce guide !.

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2. POURQUOI CE GUIDE ?
Comme dit en intro’, avant de lancer ma marque, j’étais un peu paumé et avais du
mal à trouver ce qui me plaisait (pas les bons styles, trop cher pour moi…) ou à
m’assurer que tel vêtement était vraiment éthique… (greenwashing quand tu nous
tiens…).

Maintenant que je suis bien à jour sur le sujet (même si je continue d’apprendre !), je
tenais à vous aider vous aussi !

Parce que je sais qu’on est nombreux à souhaiter s’habiller plus responsable, mais
beaucoup aussi à ne pas savoir par où commencer, à manquer d’infos sur le sujet...

Avec Coton vert et à titre perso’, je ne compte plus aussi les personnes qui me disent :

- “Je ne trouve pas ce qui me plaît“


- “Il n’y a que des basiques en mode éthique“
(Ou au contraire... “Il n’y que des fringues originales/ethniques“)
- “Je ne sais pas où chercher” “
- Je ne sais pas par où commencer”
- “C’est trop cher pour moi”
- “Je ne trouve jamais ma taille”

Et j’en passe... 😉

Le but de ce guide est de répondre à tous ces freins (pas une mince affaire, mais on
va y arriver 😊 ).

À la fin de ce guide, vous aurez normalement toutes les cartes en main pour vous
habiller de façon plus responsable (si vous le souhaitez bien sûr).

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3. POUR QUI CE GUIDE ?

Ce guide est pour toutes celles et tous ceux qui ont envie de s’habiller plus
responsable, ou à minima ; qui sont curieux-ses d’en savoir plus sur le sujet.

Il conviendra aux :

“Débutant-e-s”, celles et ceux qui “partent de zéro” et qui sont vraiment au début
de leur transition vers une mode plus responsable ou qui ne l’ont pas encore
entamée mais qui y pensent.
Personnes déjà bien sensibilisées au sujet et qui s’habillent déjà de façon plus
responsable, mais qui souhaitent en savoir encore plus sur le sujet et découvrir de
belles adresses (même vous, c’est sûr que vous apprendrez des choses et
découvrirez des adresses, promis 😉 ).

Et puis ce qui nous ferait hyper plaisir, ce serait AUSSI de toucher des personnes pas
sensibilisées au sujet (il y en a forcément dans vos proches…) et qui grâce à ce guide,
prennent la mesure des problèmes du textile et fassent germer l’idée de s’habiller
mieux (d’où l’intérêt de le partager à ces personnes-là aussi = pour ça on aura besoin
de votre aide ! 😜 ).

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4. LES PROBLÈMES DU TEXTILE

Mais au fait ? On lui reproche quoi, à la mode ?

A - TOUR D’HORIZON DES PRINCIPAUX FLÉAUX DU


TEXTILE

© Incountryvalueoman.net

UNE MODE JETABLE

D’après Greenpeace, l’industrie du prêt-à-porter a produit, en 2014... près de 100


milliards de vêtements ! Et un tiers de notre garde-robe n’aurait pas vu le jour depuis
au moins un an, selon le Parlement européen. Et la cadence de nos achats s’accélère,
toujours selon Greenpeace, en 2018, elle aurait augmenté de 60 % en 15 ans ! Le WWF
prévoit même une hausse de la demande : on passerait de 62 millions de tonnes en
2015 à 102 millions de tonnes en 2030. Ce phénomène, on l’appelle la « fast fashion »,
une mode jetable en somme. Les enseignes de prêt-à-porter renouvellent leurs
collections très rapidement : toutes les deux semaines, voire toutes les semaines.
Appâtés par une mode qui se renouvelle en permanence accompagnée de prix
toujours plus bas, on consomme des vêtements.

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Tiens, vous êtes-vous déjà demandé comment il est possible d’avoir des prix si bas ?
Eh bien, il faut dégrader la qualité. Que ce soit au niveau du tissu, des coutures ou des
finitions.

Résultats :

la matière n’est pas résistante ;


le vêtement se déforme ;
le tissu bouloche ;
le collant file ;
le t-shirt s’élime, etc.

Les vêtements de mauvaise qualité s’usent très vite.

© Calpirg © Rana Plaza

Mais ne vous y trompez pas, la qualité baisse pour diminuer les coûts de production,
mais aussi pour nous inciter à consommer encore et encore. Malin ! Cette fois, on
appelle ça l’obsolescence programmée. Vous en avez peut-être déjà entendu parler, ce
sont toutes les techniques permettant de réduire la durée de vie d’un produit. On
pense faire une bonne affaire, alors que sur la durée, cela nous revient souvent plus
cher de renouveler nos vêtements une fois usés (plutôt que de les payer un prix plus
élevé au départ, mais avec l’assurance de les garder plus longtemps).
On consomme plus, on jette plus, on produit plus. On achète non plus pour ce dont on
a besoin, mais « pour le plaisir ».

Certes, mais à quel prix ? Car, il est peu cher, mais le prix véritable est bien payé par
d’autres…

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L’ÉPUISEMENT DES RESSOURCES

Tout d’abord, c’est l’écologie qui trinque. Un vêtement de fast fashion pollue tout le
long de sa vie :

à la production des matières premières ;


lors de la transformation des matières premières ;
durant le transport ;
durant le lavage ;
et enfin, durant le recyclage.

Prenons l'exemple du coton. 26 % de nos vêtements en contiennent, selon l’Institut de


l’Économie Circulaire, et 17,7 millions de tonnes ont été produites en 2015, d’après
l’ADEME. Mais, il y a un hic. Un quart des pesticides utilisés dans le monde est dédié à
sa culture. Eh oui, quand même. Et le cotonnier a besoin d’énormément d’eau ! Pour
produire un t-shirt en coton, il faut 2 700 litres d’eau, soit la quantité consommée par
un Français en 17 jours.
Dans l’ensemble, l’industrie textile épuise les ressources en eau : près de 93 milliards de
mètres cubes d’eau sont utilisés chaque année, selon la Fondation Ellen MacArthur.

Passons au polyester. Selon France Nature Environnement, 40 millions de tonnes de


tissus en polyester sont produites chaque année. Elle représente près de 70 % des
fibres chimiques fabriquées dans le monde. Or, elle n’est pas naturelle et provient du
pétrole, une huile minérale qui émet énormément de CO2.

Et c’est sans compter les autres substances toxiques utilisées, en énorme quantité,
dans les usines pour teinter, délaver ou encore assoupir nos vêtements : chrome,
mercure, plomb, cuivre, cadmium, etc. Il existe une réglementation européenne, la loi
REACH, pour limiter leur utilisation, mais c’est le flou total concernant les pays en
développement. Et l’on retrouve ces produits dans la nature, à proximité des usines.
Mais les ouvriers ne sont pas épargnés et nous non plus, car les habits sont contaminés.

...

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© Pimpampost

© Mode in textile by Ifth

Ne nous y trompons pas, dans l’industrie textile, ce n’est pas le transport qui produit le
plus de gaz à effet de serre, seuls 2 % des émissions d’après la Fondation Ellen
MacArthur. En fait, c’est la production de textile en elle-même qui en génère
énormément. Elle émet près d’1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre.

Arrivé chez nous, notre vêtement ira régulièrement à la machine à laver. Mais à chaque
lavage, des microfibres se détachent de nos vêtements. Et chaque année, encore
d’après la Fondation Ellen MacArthur, c’est près de 500 000 tonnes de microfibres
plastiques qui vont tout droit dans les océans, gobés ensuite par les poissons. C’est
l’équivalent de près de 50 milliards de bouteilles en plastique.
Vous souvenez-vous des sympathiques substances toxiques dont nous parlions
précédemment ? Pas de chance, elles se déversent également dans l’eau. 20 % de la
pollution des eaux serait causée par la teinture et le traitement des textiles.

Selon l’ADEME, en Europe, on se débarrasse de près de 4 millions de tonnes de textiles


par an. Or, seuls 20 % des vêtements sont recyclés. En 2017, sur les 184 000 tonnes
triées en France, deux tiers sont réutilisés pour être reportés et un tiers pour produire
chiffons, isolants, etc. La majorité, les 80 %, finissent dans des décharges ou sont
incinérés.

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LES VRAIES "FASHION VICTIMS"

De nombreuses marques ont délocalisé dans des pays où elles pouvaient payer des
petites mains à peu de frais et les faire travailler à une allure infernale. Les salariés ne
sont pas protégés par les États, ou si peu, sont généralement payés une misère et
leurs conditions de travail sont bien souvent indécentes.
Au-delà du salaire, ils travaillent régulièrement dans des conditions précaires et les
mesures de sécurité laissent à désirer. Les infrastructures ne sont pas du tout adaptées
à l’explosion de la demande des géants du prêt-à-porter provoquant des situations
dramatiques. Selon l’ADEME, 579 travailleurs sont morts entre 2009 et 2013 dans des
incendies d’usine au Bangladesh.

Know the Chain a publié un rapport, « 2018 Apparel and Footwear Benchmark » qui
détaille, sur près de 43 entreprises du secteur de la mode, les risques du travail forcé
dans les chaînes d'approvisionnement. Deux tiers d’entre elles obtiennent un score
inférieur à 50/100 et près d'un quart réalisent un score inférieur à 10/100. Il n’est pas bon
d'être une petite main de la fast fashion…

D’ailleurs, 80 % des couturiers sont des femmes entre 18 et 35 ans, d’après Fairtrade.
Les enfants sont aussi concernés, principalement dans la culture du coton. Mais il
semblerait qu’il y ait une nette amélioration (enfin !). D'après l’Organisation Mondiale
du Travail, en 2019, le recours au travail des enfants a diminué dans les champs de
coton ouzbeks. Cependant, il faut rester sur nos gardes, car les femmes et les enfants
sont les populations les plus vulnérables dans ce genre d’industrie, si ce n’est de
manière générale.

Heureusement, délocalisation ne rime pas forcément avec exploitation. Le commerce


équitable en est la preuve. Et dans le textile, certaines marques (dont Coton vert) font
les choses bien, à leur petite échelle.

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LES ANIMAUX NE SONT PAS ÉPARGNÉS

Beaucoup de personnes refusent aujourd’hui de porter de la fourrure, alertées par


différents organismes de protection animale. Mais qu’en est-il des autres productions
(laine, cuir, soie, etc.) ? Les animaux ne sont pas mieux lotis que les travailleurs. Ce sont
les autres victimes collatérales de cet immense rouage. Ils vivent, pour la majorité, dans
des conditions difficiles, sont confinés et maltraités.

Regardons du côté de la laine. Dans cette production, il est dénoncé une pratique
appelée le museling, très souvent exercée en Australie où les moutons y sont élevés de
manière intensive. Il s’agit d’une technique d’ablation de peau autour de la queue du
mouton mérinos pour leur éviter d’être attaqués par des mouches. Détrompez-vous,
cette pratique est extrêmement douloureuse pour l’animal et opérée sans antidouleur.

Et attardons-nous sur le cuir. La grande majorité des animaux (vaches, cochons,


agneaux, moutons, mais aussi chevaux) vont vivre des moments franchement pas
réjouissants : marquage au fer rouge sur la tête ou les pattes pour ne pas abîmer la
peau, confinement dans de toutes petites cages en piteux état, castration sans
antidouleur, infections et maladies, et pour finir, un effrayant trajet vers l’abattoir. Selon
PETA, c’est près d’1 milliard d’animaux qui sont tués, chaque année, rien que pour le
cuir.

Bien sûr, ce ne sont pas les seules filières où les animaux ne sont pas à la fête :

les chèvres angoras, pour le mohair, en Afrique du Sud ;


la production de peau de crocodile, au Vietnam notamment ;
la production de visons, pour la fourrure, dont certaines fermes existent encore en
France, etc.

Si vous souhaitez en apprendre davantage, tournez-vous auprès des sites des


différentes associations de protection animale. Mais attention, ayez le cœur bien
accroché, car certains détails ne sont vraiment pas agréables à lire ni à regarder…
Et bien sûr, n’oublions pas l’impact environnemental des exploitations animales dans
l’industrie du textile, lui aussi catastrophique.

© Fondation-bardot-mode-stop-fourrure © Calvin Klein et PETA

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B - RESSOURCES POUR MIEUX COMPRENDRE LES
CONSÉQUENCES (PARFOIS DRAMATIQUES) DE
L'INDUSTRIE TEXTILE

5 REPORTAGES ET DOCUMENTAIRES SUR LE SECTEUR DU TEXTILE.

1- "The True Cost" (2015 / VOST / 1h32')


Son réalisateur, Andrew Morgan, aborde principalement la fast fashion et ses impacts
écologiques/sociaux désastreux. Le montage est agréable et dynamique.

2- Cash Investigation "Coton : l'envers de nos tee-shirts", présenté par Elise Lucet (2017
/ 2h15')
Un reportage très complet sur le sujet : coton, coulisses des usines textiles, ouvriers, etc.
Elise met les mains dans le cambouis et on aime sa pugnacité !

3- Tout compte fait "Mode : la face cachée des petits prix", présenté par Julian Bugier
(2018 / 51 min')
Version légèrement plus condensée que le "Cash Investigation", mais tout aussi
pertinente !

4- Arte : "Révolte dans la mode", d'Ariel Wizman (2016 / 53 min')


Ce reportage est davantage tourné vers les solutions que les 3 premiers cités.

5- Cash Investigation "LUXE : les dessous chocs", présenté par Elise Lucet (2018 / 2h06)
Comme son nom l'indique, ce reportage est consacré tout spécialement au secteur du
luxe. Là aussi, les dessous ne sont pas reluisants. Vous découvrirez notamment
comment certaines marques traitent les animaux pour fabriquer leurs vêtements,
vendus à prix d'or.

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2 PODCASTS SUR LA MODE ÉTHIQUE

Nouveau Modèle Podcast


Axé vraiment mode. Chloé invite principalement des créatrices de mode éthique pour
parler de leurs projets et des solutions pour s'habiller plus "proprement". On y trouve
également une dimension féministe puisque ce sont exclusivement des femmes qui y
sont invitées.

Basilic Podcast
Celui-ci est plus généraliste et ne traite pas "seulement" de mode, mais plus largement,
d'initiatives écologiques et positives. Affection particulière pour celui-ci, car j'ai
récemment été l'invité de Jeanne pour parler de Coton vert et de mon histoire.

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3 ASSOCIATIONS ENGAGÉES POUR UNE MODE PLUS ÉTHIQUE

Le Collectif Ethique Sur l'Etiquette


Qui lutte pour des salaires plus justes dans l'industrie du textile, notamment dans les
pays en développement et ce, au travers de nombreuses campagnes de plaidoyer.
Récemment (2018), elle a dénoncé les salaires des ouvriers de Nike, payés au lance-
pierre pour la fabrication du maillot de foot de l'équipe de France, qui lui est vendu à
prix d'or.... Cherchez l'erreur.

Fashion Revolution
Il s'agit globalement du même combat que le CESE. Cette association internationale
(antennes dans plusieurs villes de France) a été créée à la suite du drame du Rana
Plaza, au Bangladesh. Depuis, chaque année, l'asso se fait entendre avec sa campagne
"Who made my clothes", de plus en plus populaire sur les réseaux. Elle dénonce
l'opacité de la plupart des grandes marques de l'industrie textile et appelle à plus de
transparence sur les lieux de fabrication et les conditions de travail des employés.

Le Collectif Démarqué
Une asso plus petite, mais tout aussi utile. De jeunes bénévoles s'activent pour
"promouvoir une mode plus responsable". Sur les réseaux (régulièrement alimentés) de
l'association, vous découvrirez de nombreuses marques éthiques et des conseils pour
"consommer mieux".

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5. SOLUTIONS & ALTERNATIVES
En découvrant les dérives de l’industrie textile,
on a bien souvent plus du tout envie d’avoir affaire avec elle.
Bonne nouvelle, il est toujours possible de s’habiller, et ce, de manière éthique !

A - PAR OÙ COMMENCER ?
CONSOMMER MOINS MAIS MIEUX

Consommer moins, mais mieux, c’est adopter une philosophie de vie plus minimaliste,
et c’est déjà plus sympa pour la planète, mais aussi pour le porte-monnaie.

Selon une étude réalisée par YouGov, 51 % des Français sont freinés par le coût des
vêtements plus éthiques ou durables. Il est vrai qu’à la vue de certaines étiquettes, on
en tomberait presque dans les pommes.

Mais en achetant moins, on a plus de moyens pour acheter mieux. En plus, lorsqu’on
opte pour des vêtements de qualité, ils durent dans le temps. C’est donc plus onéreux
au départ, mais bien plus rentable sur le long terme. Et alors durables et éthiques, vous
imaginez ? On fait d’une pierre deux coups. Et bien que les marques éthiques soient,
logiquement, plus chères que des mastodontes tels que H&M ou Zara, certaines
peuvent, malgré tout, être tout à fait abordables.

Consommer autrement c’est aussi redonner du sens à ce que l’on achète. Il n’est pas
question de confectionner ses vêtements avec des feuilles de pissenlit, mais plutôt de
remettre en question notre modèle de consommation : quand j'achète ce vêtement,
est-ce que je réponds vraiment à un besoin profond ?
De plus, acheter uniquement ce dont on a réellement besoin permet de moins
gaspiller son temps dans les magasins ou sur internet. Et c’est du temps de gagné à
passer avec ses proches ou à réaliser des activités qui nous épanouissent.

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B - ZOOM SUR LES MATIÈRES PLUS ÉCOLOGIQUES

Une autre alternative à la fast fashion est de se tourner vers des textiles plus écolo-
friendly, généralement naturels, entendez par là : dont les productions ne nécessitent
pas des tonnes d’eau ou d’insecticides asséchant ou dézinguant la planète. Ils sont
d’ailleurs généralement plus agréables à porter et de meilleure qualité.

Revue des matières écolos les plus répandues :

LE COTON BIO
Il est cultivé sans pesticides ou insecticides, sans OGM ni colorants et sans
blanchiment à l’eau oxygénée. Il est également beaucoup moins gourmand en eau
que le coton "classique". Par exemple, la production d'un t-shirt en coton bio
nécessiterait entre 20 et 50 fois moins d'eau que celle d'un t-shirt en coton "classique".
Ce n’est pas tout, selon la Fondation C&A, la production du coton bio aurait 50 % moins
d’impact sur le changement climatique que celle du coton "classique" ! Au-delà de
l'aspect environnemental, c’est aussi tout bénéf’ pour les cultivateurs : plus besoin
d’investir dans des produits cracra, donc plus d’argent dans la poche et une meilleure
santé en prime. Et les vêtements en coton bio ont la particularité d'être super doux et
de laisser notre épiderme respirer !

LE LIN
Non irritant pour la peau (il s’adoucit au lavage) et limitant la transpiration, le lin est
aussi l'une des fibres les plus écolos. Il nécessite peu d’eau et peu d’intrants (engrais,
pesticides, insecticides, etc.) et, selon CELC Master of linen, un hectare de lin
retiendrait chaque année 3,7 tonnes de CO2. En plus de ça, son taux de rendement est
assez élevé et la France est le premier producteur mondial : 2/3 de la production !
Malheureusement, la majeure partie de la récolte est expédiée tout droit en Chine pour
être traitée. Autre bémol, le nettoyage et la teinture du lin demandent énormément
d’eau.

19
LE CHANVRE PRÉSENTE DE SUPER POUVOIRS
Il filtre les rayons UV, absorbe l’humidité et est naturellement antibactérien. Et pas
besoin de le repasser, car il ne se froisse JAMAIS. Côté culture, il n’a besoin d’aucun
traitement et d’irrigations. La pluie suffit à lui apporter ses besoins en eau et il absorbe
également le C02 (1 hectare de culture de chanvre stocke autant de CO2 qu’1 hectare
de forêt, soit 15 tonnes). Là encore, cocorico, la France réalise près de 50 % de la
production européenne.

LE POLYESTER RECYCLÉ
Issu notamment de bouteilles en plastique, le polyester peut être recyclé pour en faire
des vêtements. C’est une très bonne manière de faire perdurer la matière le plus
longtemps possible. Le gros plus est donc de limiter la production de polyester. Cela
ferait tout de même économiser 32 % d’émissions de C02 par rapport au polyester
traditionnel, selon un rapport du Programme d'action pour les déchets et les
ressources au Royaume-Uni (WRAP). Le souci, comme l’indique Nathalie Gontard,
directrice de recherche et professeure des sciences de l’aliment et de l’emballage à
l’INRA, est que le polyester rejettera dans tous les cas des fibres de microplastique qui
sont plus difficilement recyclables du fait de leur taille.

20
C - OPTER POUR UNE FABRICATION PLUS SAINE ET
TRANSPARENTE

On a vu les matières plus écolo’ à privilégier.


Les matières, c’est important. Mais pas “suffisant”.

Ce qui fait qu’un produit est éthique, c’est aussi ses conditions de fabrication.

© Neutral

Quelques conseils :

1- S’assurer que vous connaissez bien la provenance des matières et le-les pays de
fabrication. Ces infos doivent être indiquées sur le site de la marque ou dans le
magasin. Si ce n’est pas le cas, ça ne sent pas très bon.

2- Opter pour une fabrication en Europe, ici les normes sont plus ou moins les mêmes
pour l’ensemble des pays. Le cadre est strict et les salaires décents.

3- Opter pour une fabrication hors Europe. Dans ce cas, assurez-vous qu’à minima, les
conventions sociales de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sont respectées.
Les conventions de l’OIT sont nombreuses, mais voici celles que je considère les plus
importantes (comme vous, je pense) : pas de travail d’enfants, pas de travail forcé,
nombre d’heures réglementées, droit de syndicat, normes sécuritaires strictes.

21
“ Ok Benjamin, mais comment je peux savoir si les usines respectent bien ces
normes ? “

Le mieux est de ne pas croire le discours des marques sur parole, mais plutôt de vous
fier à des labels indépendants, qui effectuent des audits et contrôles au sein des
usines.
Ce qui nous amène au point suivant !

(à noter que pour le moment, on parle surtout du neuf, mais l’occasion est aussi une
belle solution pour ne pas re-produire de matière.
En revanche, cette solution ne vous garantit pas que les vêtements achetés ont été
fabriqués dans de bonnes conditions et/ou avec des matières plus écologiques.
Mais au moins, on diminue l’empreinte carbone des vêtements déjà conçus et ce n’est
pas rien. C’est aussi une bonne solution pour les petits budgets.)

Voilà pour cette digression ! Passons maintenant aux labels ! 😉

22
D - LES LABELS MODE ÉTHIQUE

Lorsqu'on se lance dans le bain des achats plus éthiques et écolos,


on peut vite s’y perdre.

Comment s’y retrouver dans tout ça ?

Eh bien nous ne sommes pas seuls dans cette révolution.


Que ce soit pour avoir un moindre impact environnemental ou bien privilégier le
commerce équitable, une multitude de labels ont vu le jour depuis quelques années.

Commençons par les principaux labels environnementaux :

GOTS – Global Organic Textile Standard est le label star


des textiles écolos, car c’est le plus exigeant. Si votre
vêtement a la chance de pouvoir être assigné du label,
alors il comporte au moins 75 % de fibres biologiques et,
lors de sa fabrication, aucun produit toxique n’a été utilisé
(OGM, chlorophénol, métaux lourds, etc.) et les eaux usées
de l’usine ont été traitées. Et les critères sociaux sont aussi
pris en compte, ils reposent sur les conventions de
l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Le travail
forcé, le travail des enfants, les salaires indécents : c’est
niet. Pour en savoir plus sur la certification, c’est ici.

Organic 100 Content Standard (OCS 100), quant à lui,


labellise tous les produits non alimentaires contenant 95
à 100 % de matières biologiques. Il s’assure de toute la
traçabilité de la chaîne de production. Et cette norme
regarde à la loupe la présence et le pourcentage de
matières organiques dans le produit fini et toutes les
matières premières.

Le label Oeko-Tex certifie de son côté que les produits


sont sans substances toxiques à la fois pour
l’environnement et pour notre santé. Mais il est plus
complexe que ses collègues, car il est composé de
plusieurs certifications (OEKO-TEX 100, STEP ou encore
Made in Green). L’un assure la non-nocivité du produit,
tandis que l’autre les critères environnementaux et
sociaux de toute la chaîne textile et le dernier, le traçage
du produit certifié.

23
Du côté du commerce équitable, il existe des labels pour s’assurer que dans les pays à
risque, les conditions de travail soient respectueuses des travailleurs :

On trouve tout d’abord Fairtrade (Max Havelaar). Eh oui ! On ne le


retrouve pas seulement sur les tablettes de chocolat. Ce label
garantit que les producteurs de coton soient rémunérés comme
il se doit, que leurs relations commerciales soient durables et que
les conventions de l’OIT ne soient pas mises au placard.

Fair Wear Foundation (FWF) s’appuie également sur les


standards de l’OIT et sur la Déclaration internationale des droits
de l’Homme pour certifier les usines de confection. La fondation
travaille main dans la main avec les entreprises adhérentes pour
améliorer et assurer des conditions de travail décentes.

World Fair Trade Organization (WFTO) est aussi un très bon label
pour s’assurer que la fabrication est éthique au poil près. Il veille,
entre autres, à ce que les ouvriers aient de bonnes conditions de
travail, mais aussi que les procédés de fabrication respectent
l’environnement ou encore qu’il n’y ait pas de discrimination
envers les travailleurs.

A SUIVRE, COMMENT REPERER LE GREENWASHING ? ( ET NE PAS SE FAIRE AVOIR ! ) ?

24
E - GREENWASHING

Pour aborder le sujet, je suis d’abord aller jeter un œil sur sa définition.
Bon, je ne suis pas allé bien loin, mais celle de Wikipédia me paraît claire et adaptée.

“ Le greenwashing, aussi nommé “éco-blanchiment” (moins sexy ^^) est un


procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation
dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse “

© Cotonvert.com

En somme, le greenwashing est utilisé par une marque (ou une personne), pour verdir
son image auprès du public (nous).

Généralement, on parle de greenwhasing quand l’écart est grand (immense ?) entre le


discours de la marque et ses actions concrètes.

Un peu comme les belles promesses en politique…

Bon, je pense que vous voyez toutes-tous de quoi il s’agit, maintenant la question :
“Comment on fait pour le répérer ?“ (et ne pas se faire avoir en somme…).

25
Voici 10 exemples courants de greenwashing dans le textile :

Manque de cohérence global (la marque prône le tri et le recyclage alors qu’elle
surproduit et surconsomme toute l’année, ou encore la marque prétend être
“conscious” alors que l'extrême majorité de ses produits sont conçus en matières
polluantes et dans de mauvaises conditions de travail…)

Faux “ Made in France “. La marque insiste sur le côté “made in France” alors que
seule une étape de la fabrication (les impressions par exemple) sont faites en
France. Parfois, on a aussi les indications “conçus en France”, “brodés en France”,
mais aucune info sur le reste de la fabrication, la culture du coton, la confection du
vêtement… Idem, dans ces cas-là, ce n’est pas bon signe.

Absence de preuves/de concret. Méfiez-vous des beaux discours “mode durable”


“sweat fabriqué avec amour” “éco-friendly”... Ces termes sont très vagues et ne nous
apprennent pas grand chose sur les engagements de la marque. Veillez à aller plus
loin que ces discours de façades et éléments de language. Creusez en vous posant
des questions. “Comment ?” (ex : “Comment c’est “plus responsable” ?. “En quoi ?”
ex “En quoi c’est un jean éco-friendly ?”. Si vous ne trouvez pas des informations
précises et concrètes sur les sites des marques en question. Ca ne sent pas très bon.
Idem si leurs réponses sont tout aussi vagues lorsque vous les contactez pour en
savoir plus.

Absence de labels ou labels factices. Les labels ne se valent pas et certains ont été
fondés pour vous induire en erreur (coucou H&M et BSCI), vérifiez bien que ces
labels sont indépendants et l’exigence des critères sur lesquels ils se basent. A
contrario, ce n’est pas parce qu’une marque n’est pas labellisée, qu’elle n’est pas
éthique. Parfois, les coûts des labels sont élevés, cela empêche la certification de
certaines marques aux engagements bien réels.

Exagération des engagements écologiques. Ca passe souvent par beauoup de vert


dans la com’ et sur les emballages… On en fait des caisses pour un simple carton
recyclé ou un faible taux de coton bio dans un vêtement… Attention là encore à ne
pas vous laisser duper.

26
A L’INVERSE, VOICI DES INDICES POUR REPÉRER UNE MARQUE VRAIMENT ÉTHIQUE

Elle vous incite moins (voir pas du tout) à l’achat et vous incite au contraire à
davantage réfléchir sur votre consommation. #moinsmaismieux
Elle propose des prix justes toute l’année > ça implique généralement une absence
de grosses promo’ ou rabais en tous genres (-60% etc…).
Elle utilise des matières plus écologiques (coton bio, lin, chanvre, upcycling, etc).
Elle propose des vêtements solides et durables > prends ça obsolescence
programmée !
Sa fabrication se fait dans le respect des producteurs et artisans et elle peut en
attester (preuves).
Elle veille à réduire son empreinte carbone.
Elle possède (souvent) des (vrais) labels pour attester de ses allégations.
Elle veille à ne pas trop stocker/surproduire et ne propose pas 10 000 vêtements
sur sa boutique en ligne.
Elle est transparente sur sa fabrication et sur son fonctionnement.
Elle veille (souvent) à produire des vêtements désirés par les gens (inverse de la
création du besoin), généralement grâce à une co-conception avec sa
communauté.
Elle verse (parfois) une partie de ses bénéfices a une association humanitaire ou
environnementale.

27
Attention, si une marque respecte un ou plusieurs de ces aspects, ça ne
fait pas forcément d’elle une marque responsable.

Il faut observer la cohérence globale de la démarche.

Mais au moins, vous avez du “matos” pour mener vos investigations. 😊

Ici j’ai axé le sujet greenwashing sur les vêtements.


Pour aller plus loin sur le sujet et ne plus vous faire avoir, j’ai écrit un article
plus complet et global (alimentaire, cosmétiques…) sur le sujet, par ici.

Place maintenant à notre sélection de marques de mode éthique !


Pour passer concrètement à l’action et vous habiller plus responsable .

À SUIVRE "100 ADRESSES ÉTHIQUES POUR PASSER À L'ACTION"

28
6. PLUS DE 100 ADRESSES ÉTHIQUES

POUR PASSER A L’ACTION !

A- LISTE DE MARQUES ÉTHIQUES ET ACCESSIBLES

DES MARQUES ÉTHIQUES ET ACCESSIBLES POUR LES BASIQUES

Coton vert : On propose notamment des t-shirts à 26 € et


des sweats à partir de 52 € en coton bio et fabriqués dans le
cadre du commerce équitable. Chez nous, c’est la
communauté qui choisit les basiques de demain.

La Gentle Factory : confectionne en France, entre autres, des


t-shirts à 35 € et sweats à partir de 65 € en coton bio et
matières recyclées.

Le Basiq : des vêtements intemporels en coton bio, tencel et


polyester recyclé (t-shirts à 30 € et sweats à 66 €).

Kipluzet : des vêtements en lin 100 % européen, avec des


petits hauts à partir de 40 €.

Armedangels : entreprise allemande qui confectionne ses


vêtements, la plupart du temps, avec du coton bio et tencel
dans différents pays tels que l’Inde, la Turquie ou le Maroc
selon le principe du commerce équitable. Très intéressante
pendant les soldes. T-shirts à partir de 24,90 €.

29
DES VÊTEMENTS ORIGINAUX, ÉTHIQUES ET ABORDABLES

Lucy and Yak : marque anglaise très fun et inclusive


(spécialisée dans la salopette !) proposant des vêtements
originaux à des prix pas chers du tout (t-shirt à partir de
20,95 €). Remises avantageuses.

Skunkfunk : marque espagnole assez urbaine aux motifs


originaux, qui conçoit des vêtements, entre autres, en coton
bio, polyester recyclé ou encore en lin, en Chine et en Inde
(certifiées). Très intéressant pendant les soldes. T-shirts et
robes à partir de 30 € et 70 €.

Thought : respecte les standards sociaux et


environnementaux, est impliquée dans une association pour
l’emploi des femmes. Les vêtements sont coton bio,
polyester recyclé ou encore en chanvre. À jeter un œil
durant les soldes. Tops à partir de 30 € et robes à 50 €.

Nalex Things : du sur-mesure en coton et lin réalisé en


France par sa créatrice (robes à partir de 65 €).

Mudaana : style moderne et élégant qui s’associe avec des


savoir-faire traditionnels (tops à partir de 54 €).

TwoThirds : une marque espagnole avec pour emblème une


petite baleine qui propose des vêtements aux coloris pastel,
avec des rayures et matières fluides (lin, coton bio, chanvre,
etc.). Le tout fait en Europe. Tops à partir de 27 € et robes à
50€. Soldes très intéressants.

Thinking MU : marque espagnole un brin décalée, leurs


vêtements sont fabriqués en fibres de banane, chanvre,
coton bio et plastique recyclé, en Inde avec la même
communauté indienne depuis le début, dans des conditions
de travail décentes.

30
People Tree : marque britannique pionnière dans la mode
éthique et le commerce équitable, centrée sur des matières
comme le coton organique et le tencel. Elle propose
régulièrement de super réductions. (Tops à partir de 29 €).

Komodo : a réussi à réduire à zéro ses émissions de CO2.


Fabrique au Népal et Indonésie dans des usines contrôlées
par des organismes indépendants et qui sont également
visitées par la marque plusieurs fois par an. Les vêtements
sont, entre autres, en coton bio, chanvre, lin et tencel. De
chouettes réductions en fin de saison !

Dedicated : marque suédoise dans un style streetwear


réalisant des vêtements à partir de bouteilles de plastique
recyclées, coton organique et lyocell. Ils sont fabriqués en
Chine et en Inde dans des conditions dignes pour les
ouvriers et ouvrières. Tops à partir de 25 € et robes à 70 €.
De chouettes remises !

DES MARQUES ÉCORESPONSABLES ET ABORDABLES DE SOUS-VÊTEMENTS

Jolies culottes : propose des culottes, shorties, tangas ou


encore bloomers. Plus vous commandez, plus les prix sont
régressifs ! Vous pouvez également profiter de code promo.

Mina Storm : marque française qui propose des sous-


vêtements en coton bio et teinture sans produit nocif.
Culotte à partir de 22 € et soutien-gorge à partir de 36 €.

31
DES MARQUES DE VÊTEMENTS POUR ENFANTS ÉTHIQUES ET ABORDABLES

© Cotonvert.com

Wildressing : il s’agit d’un site de déstockage de vêtements


éthiques pour enfants de 0 à 10 ans. Les prix commencent
aux alentours de 3 € !

Second Sew : des vêtements dans un style rétro, réalisés à


partir de tissus récupérés pour des petits de 0 à 4 ans. Les
prix débutent à partir de 20 €.

Perpète : une marque pleine de peps qui propose des


vêtements à partir de 29 €. La marque est particulièrement
pointilleuse sur la qualité pour qu’ils durent le plus
longtemps possible.

32
DES MARQUES DE CHAUSSURES ÉCORESPONSABLES ET ACCESSIBLES

© ngo-shoes.com

Umoja Shoes : Marque brestoise, qui vient de lancer la toute


1ère paire 100% végétale et sans plastique. L'équipe propose
ses dernières paires à prix réduit, en attendant la nouvelle
collection. Des sneakers aux saveurs de l'Afrique et des
matières écologiques.

Jules & Jenn : une marque de chaussures et d’accessoires à


des prix raisonnables, mettant en avant les savoir-faire
artisanaux de différents pays européens. Elle est aussi
impliquée dans la réinsertion professionnelle. Cependant, la
plupart des modèles sont en cuir.

Veja : faut-il encore la présenter ? Pionnière des marques


éthiques. Veja confectionne des baskets à des prix
équivalents à ceux de ses concurrents non éthiques.

33
N’Go shoes : une chouette marque proposant également
des baskets à des prix abordables en mettant en avant le
savoir-faire vietnamien.

Wills vegan Store : des prix relativement accessibles (on


pourrait s’attendre à beaucoup plus cher pour des marques
conventionnelles), des versions androgynes avec des boots,
bottines et baskets.

DES MARQUES D’ACCESSOIRES ÉTHIQUES ET ABORDABLES

Bajura : des sacs que l’on pourrait retrouver au même prix en


version conventionnelle, faits main au Népal avec de la fibre
de chanvre. Faites-y un tour pendant les soldes.

Artisans du Monde : la marque est davantage connue pour


ses produits alimentaires (miam miam le chocolat !), mais
elle propose également de jolis accessoires, à des prix
généralement accessibles pour du commerce équitable.

Coton vert : nous venons de lancer nos sacs polochon. 100%


coton bio. Certifiés GOTS et évidemment végans. Seulement
39€ et un rapport qualité/éthique/prix excellent selon nos
client-e-s.

Pensez aussi aux plateformes de vente d’occasion et les friperies et boutiques


solidaires (que vous retrouverez plus loin).

34
B- LISTE DE MARQUES ÉTHIQUES ET GRANDES TAILLES

© Cotonvert.com

MARQUES DE MODE ÉTHIQUE FRANÇAISES PROPOSANT DES GRANDES TAILLES

1083 : Jeans, pantalons, jupes ou encore chaussures


fabriqués en France. Les tailles vont jusqu’au 50 (40 taille US)
pour les bas et 3XL pour les t-shirts. Pour femmes ET
hommes. La marque utilise du coton bio et des matières
recyclées.

Make My Lemonade : Marque de vêtements Do It Yourself


proposant de réaliser des vêtements à faire soi-même ou
bien de commander des vêtements déjà confectionnés,
provenant d’Europe ou de France avec, en grande majorité,
des matières naturelles. Les tailles vont jusqu’aux 44 et
parfois 48.

Coton vert : Eh oui, nous aussi ! On propose des basiques


tout doux en coton bio (t-shirts, sweats, marinières,
débardeurs), fabriqués entre le Bangladesh pour la
confection (usine certifiée GOTS) et la Bretagne pour les
finitions (coutures et broderies). Pour femmes ET hommes,
nos tailles vont du XXS au 3XL (mais principalement entre XS
et XXL = 50/52 fr).
Nous soutenons également les enfants des rues de Dacca,
avec l'association "Partenaires" et nous co-créons nos
basiques avec nos client-e-s.

35
Atelier Unes : À l'image de Coton vert, Atelier Unes est une
marque collaborative ! Elle privilégie les précommandes et
conçoit ses vêtements avec sa communauté. Toujours via
une fabrication durable. Elle propose des pièces féminines et
généralement assez sobres et élégantes, du XS AU 3XL.

Meuf Paris : Une marque féministe qui propose des


vêtements faits à 80 % en France et à 20 % au Portugal en
coton bio jusqu’au 46-48. Vous trouverez notamment des t-
shirts et sweat-shirts avec des messages forts et motivants
(ce sont d’ailleurs ces pièces qui font la réputation de cette
petite marque engagée).

Leena Paris : Leena Paris est une marque écoresponsable


made in France qui confectionne des vêtements allant
jusqu’au 56 avec des matières provenant de surstock. Vous y
trouverez robes, combinaisons, débardeurs, etc.

Quintessence : Faisant aussi partie des marques qui


habillent les grandes tailles (jusqu’au XXL), elle a son propre
atelier dans le nord de la France et veille également à
réutiliser les chutes de tissus. Elle propose pas mal de
basiques et des pièces minimalistes.

Colibri Shop : Petite marque éthique française qui réalise des


t-shirts ainsi que des sweats, en S jusqu’au XXL, en coton
biologique et certifiés Fairwear. Les prix sont assez
raisonnables.

Justine B : Marque qui propose des vêtements en coton bio


certifié et des étiquettes Oeko-Tex, du 32 au 46, et qui s’est
engagée dans une démarche zéro déchet. Son autre atout
est qu’il est possible de personnaliser les vêtements selon sa
taille et sa morphologie.

Filabio : Vêtements éthiques et lingerie bio en chanvre,


coton, lin ou laine réalisés en Europe pour femmes,
hommes, enfants et bébés avec des tailles allant jusqu’au
XXL. Les pièces ne sont pas toujours très modernes, mais il
faut creuser pour trouver de belles pépites.

36
Octavie et Léonie : Autre jolie marque pour trouver un
vêtement grande taille made in France (jusqu’au 52/54). Elle
produit en série limitée dans son atelier parisien avec des
tissus provenant de déstockage.

Cametline : Jolie marque qui source et produit le plus


possible ses vêtements en France et dans les pays
frontaliers. Les tailles vont du 34 au 48 et les prix restent
assez raisonnables. Les coupes sont féminines et il existe très
peu de modèles afin de limiter la surproduction.

37
DIRECTION NOS VOISINS EUROPÉENS

Gudrun Sjöden : On commence par la mode suédoise pour


qui grande taille ne rime pas avec tenue toute noire ou
tristoune ! Les vêtements, pour femmes, sont colorés, dans
un esprit folklore et conçus avec des matières naturelles
dont du coton biologique. Les tailles vont jusqu’au XXL (taille
54-56). La marque est également engagée pour protéger les
forêts.

Armedangels : Armedangels est une marque phare dans la


mode éthique. Homme, femme, enfant, bébé tout le monde
y passe et sont logés à la même enseigne. Cette marque
allemande propose principalement des basiques, allant
jusqu'au XL.

Tranquillo : Les amatrices de couleurs apprécieront sans


doute ! Les pièces vont du XS au XL et sont certifiées GOTS.

Nomads : Marque anglaise engagée dans le commerce


équitable depuis plus de 30 ans (#pionnière), Nomads
propose des vêtements aux matières à faible impact et de
confection artisanale, taillant du 36 au 46. Les coupes et
motifs ne sont pas toujours du dernier cri, mais les pièces
plus minimalistes sont très jolies (= avis très subjectif).

Madia & Matilda : Encore une marque de vêtements anglaise


qui veille aussi bien aux matières utilisées qu’à ne pas
participer à la surconsommation. Elle utilise d’ailleurs des
tissus upcyclés ainsi que des matières durables. De plus, elle
valorise l’artisanat. Les tailles peuvent aller jusqu’au 20
anglais (soit un 48 français).

Lucy And Yak : Maintenant place à cette marque anglaise


pop et colorée. Les tailles vont jusqu’au 22 anglais (50
français) et les prix sont accessibles. Elle est notamment
plébiscitée pour ses salopettes.

Monkeegenes : Autre marque de vêtements éco-


responsable anglaise pour femmes, mais aussi pour les
hommes, faits en coton bio dans le cadre du commerce
équitable. Concernant les tailles, elles vont jusqu’au 36L
(c’est-à-dire un 64 français) et XL.

38
Thougt : Nouvelle marque british (décidément !) proposant
principalement des basiques pour femmes et hommes. Une
marque "historique" puisque celle-ci a été fondée en 1995.
Leurs tailles vont globalement jusqu'au XXL.

Son de Flor : Marque lithuanienne qui réalise à la main des


vêtements en fibres naturelles, sa matière phare étant le lin,
et allant jusqu’au XXL. Prix un peu élevés, mais la qualité est
au rendez-vous. Le style est très particulier et propre à la
marque, dans un esprit disons assez traditionnel et folklore.
Elle est notamment très connue pour ses robes longues
avec col Claudine.

Loudbodies : Cette fois, une petite marque inclusive


roumaine, avec un état d’esprit très positif et militant, allant
du XXS jusqu’au 7XL, au style bien à elle avec des robes à
motifs floraux et froufrou. Les prix sont très accessibles.

Ulla Popken : Marque allemande qui a une gamme PURE


proposant des vêtements en coton bio, en lyocell ou encore
avec des matières recyclées. Les tailles peuvent aller
jusqu’au 64-66 !

MARQUES DE MODES ÉTHIQUES PROVENANT DES ÉTATS-UNIS ET D’AUSTRALIE

Sotela : Marque haut de gamme, engagée avec un style


assez épuré proposant des produits plus size allant jusqu’au
50 français.

Reformation : Autre marque étatsunienne qui, cette fois,


confectionne artisanalement des vêtements avec des tissus
upcyclés ou utilise des matières durables telles que le coton
bio, le chanvre, le lin ou encore l’ortie. Elle reconditionne
également des vêtements vintages.

39
Mara Hoffman : Marque de luxe allant jusqu’au XXXL et
proposant des vêtements labélisés Fairtrade confectionnés
avec des matières biologiques, recyclées, biologiques et,
tenez-vous bien, régénératives. Cerise sur le cupcake, elle
fournit des guides d’entretien et de lavage pour faire durer
ses vêtements encore plus longtemps !

Elizabeth Suzann : La créatrice a une très jolie éthique et


veille aussi bien à l’environnement qu’aux matières
(naturelles) des vêtements que son studio (du même nom)
réalise. Les vêtements sont d’ailleurs en mini-série et allant
jusqu’au 4XL. Les prix sont, en conséquence, assez élevés.

Hackwith : Vêtements au style épuré avec une collection «


The Sustain Shop » qui comprend notamment des
vêtements grandes tailles jusqu’au 58.

Alternative Apparel : Autre marque de vêtements durables


allant jusqu’au XXL réalisés avec du tencel ou encore du
coton bio recyclé et des teintures peu polluantes. Le style est
assez coolwear, vous voyez ? Ils sont très confortables à
porter et avec une coupe assez ample. Les packagings sont
également biodégradables. Elle est aussi membre du
collectif Fashion Revolution.

Alice Alexander : Réalisés directement aux États-Unis, ces


vêtements dits « size inclusive » sont conçus avec des
matières écofriendly et biodégradables. Ils sont labélisés
Fairtrade et les tailles vont jusqu’au XXXXL. De plus, toutes
les chutes de tissus sont utilisées ou recyclées.

Karen Kane : Marque américaine proposant des vêtements


assez relax, dans le sens où ils sont portables pour la vie de
tous les jours, cousus à Los Angeles et dont les tissus sont
choisis avec soins. Les tailles vont jusqu’au 54.

Hope & Harvest : On finit avec une marque australienne qui


propose des vêtements spécialement conçus pour les
grandes tailles conçus en Australie par une équipe de 40
personnes et labélisés Fairtrade. Les tailles vont jusqu’au 56-
58. Elle utilise notamment du coton biologique ainsi que des
fibres telles que du modal.

40
BONUS : 6 MARQUES FRANÇAISES DE SOUS-VÊTEMENTS GRANDES TAILLES
ÉTHIQUES ET ÉCOLOS

© Olly.com

Madame Porte la Culotte : Une marque de sous-vêtements


en coton bio certifié GOTS allant jusqu’au 48.

Olly Lingerie : Une marque française de sous-vêtements


réalisés principalement au Portugal avec du coton bio, de la
dentelle recyclée ou encore du tencel. Les tailles vont
jusqu’au XL.

Superbe : Mode disco activé ! Voici des sous-vêtements pop


et colorés à base de paillettes et de glitter confectionnés
avec des tissus provenant d’Europe fabriqués en France ou
dans un petit atelier en Tunisie où les droits du travail sont
respectés. La marque utilise au maximum des tissus
inutilisés ou fin de rouleaux, certifiés Oeko-Tex. Et les tailles
vont jusqu’au XXL.

41
Peau Ethique : Novice dans la lingerie en textile de coton bio
et de soie, elle a été créée en 2004 et propose donc des
sous-vêtement bio grande taille aussi bien pour les femmes,
les hommes, les enfants que les bébés. Concernant les
tailles, elles vont jusqu’au 48, XXL et 95D. Ah et les tissus
proviennent du commerce équitable.

Mina Storm : des sous-vêtements biologiques


particulièrement confortables, dont une gamme
menstruelle. Tailles jusqu'au XXL.

Léon & Lucienne : Jeune marque proposant une culotte, un


shorty et un tanga (jusqu'au XL). Comme Olly, fabrication au
Portugal et coton bio/dentelle recyclée. On apprécie
notamment les photos des corps, non retouchées.

42
C- 100 ADRESSES POUR S’HABILLER ÉTHIQUE
(PLUS GÉNÉRALISTE)

10 ANNUAIRES POUR VOUS FACILITER VOS RECHERCHES !

BuyTheChange : moteur de recherche qui permet de trouver des marques éthiques


selon le produit que vous recherchez.

Le générateur de marqu'Iz de Céline du blog Iznowgood : un outil qui permet


également de trouver des marques éco-responsables selon les critères de votre
choix : bio, végan, fabriqué en France, etc.

SloWeAre : il s’agit d’un label certifiant que les marques sont éco-responsables et
qui valorise la slow fashion. Et toutes ces marques sont répertoriées sur son site ! À
noter que l'adhésion à l'annuaire est payante pour les marques.

Les différents annuaires, selon le vêtement recherché de la blogueuse Manon de


Happy New Green.

Le super annuaire de Super Responsable.

Impossible de ne pas citer celui du magazine The Good Goods (payant pour les
marques référencées).

Et l’annuaire de Mademoiselle Coccinelle avec les infos visibles d’un coup d’œil.

Ethi’Kdo : il s’agit à la base d’une carte cadeau à dépenser dans des boutiques éco-
responsables. Eh bien voici une liste des boutiques partenaires concernant la mode
éthique.

Origine France Garantie : si le "fait en France" trouve grâce à vos yeux vous
retrouverez une liste des entreprises labellisées "Origine France Garantie", l’un des
labels les plus exigeants.

Vegan-France : un annuaire végan qui recense, entre autres, des marques, dont
certaines dans la mode.

43
QUELQUES MARQUES DE MODE ÉTHIQUE PAR CATÉGORIE
POUR HOMMES ET FEMMES

People Tree : comment ne pas citer la marque anglaise, qui existe depuis 1996 ! Elle
propose des vêtements et accessoires.

Coton vert : on ne pouvait pas ne pas parler de nous tout de même ! On propose des
basiques (t-shirts, débardeurs, sweats, vestes, etc.) bio et solidaires, à des prix
accessibles, pour les femmes, hommes et les enfants ! Le + ? C'est notre
communauté qui vote pour les futurs vêtements et qui les conçoit avec nous (via
des formulaires dédiés).

Armedangels : une chouette marque qui propose autant des vêtements plus «
business » que décontractés à partir de 30 €.

Hopaal : une marque transparente sur son fonctionnement et les marges réalisées
qui propose des vêtements minimalistes à partir de tissus recyclés.

Muudana : des vêtements en coton bio, conçus en Asie du Sud-Est, entre savoir-faire
locaux et mode européenne.

Nash Studio : propose des vêtements avec des imprimés wax fabriqués de manière
équitable au Bénin et en France.

JOSE : des vêtements (principalement pulls et t-shirts) aux inspirations latines,


conçus de façon artisanale et équitable en Bolivie.

Noyoco : des vêtements à la fois unisexes et minimalistes.

Thinking MU : marque phare, tout droit venue d’Espagne, quand on souhaite


s’habiller en conscience, les vêtements sont tendance tout en étant responsables et
plutôt abordables.

1083 : principalement connue pour ses jeans made in France, propose des
vêtements respectueux de l’environnement et des travailleurs. Et le choix est vaste !

Carrousel Clothing : elle privilégie une mode locale avec des vêtements audacieux
en éditions limitées, tous confectionnés à Annecy (ou dans la grande majorité).

Cœur Grenadine : marque avec une approche sociale car les vêtements sont réalisés
à partir de chutes de tissus dans un atelier d’insertion dans les Hauts-de-France.

44
Muse & Marlowe : une marque rennaise (comme nous !) qui propose des pièces
féminines, écologiques et dans l'ère du temps.

Atelier Unes : des précommandes et une conception collaborative avec leur


communauté = on aime !

Magnethik : marque éthique qui pense aussi bien aux êtres humains, aux animaux
qu'à l’environnement.

Les Récupérables : des pièces uniques conçues en France à partir de tissus upcyclés.

POUR HOMMES

Loom : cette chouette marque teste la durabilité de ses vêtements pour qu’ils soient
durables le plus longtemps possible !

Knowledge Cotton Apparel : une jolie marque danoise dont les vêtements sont faits
à partir de bouteilles recyclées.

SPÉCIALEMENT POUR LES ENFANTS

Second Sew : une marque pour tout-petits de 0 à 4 ans proposant des vêtements
dans l’esprit 80’s réalisés à partir de vêtements upcyclés.

Boden : une marque pour adultes et enfants qui propose des vêtements super
colorés et de qualité pour être durables autant que possible et qui respectent les
ouvriers et ouvrières.

Perpette : des vêtements colorés et bien sympas pour nos p'tits loups là aussi. Le + :
la marque va bientôt permettre à ses clients de renvoyer les vêtements devenus
trop petits et les revendre d'occasion à des prix attractifs. Une boucle vertueuse.

Coq en pâte : des vêtements mignons comme tout pour une marque super
engagée.

Wildressing : un site de déstockage de vêtements éthiques pour les petits de 0 à 10


ans.

45
POUR LE SPORT

NOSC : des cache-cou, t-shirts, chaussettes et casquettes réalisés à partir de ricin,


polyester ou nylon recyclé ou encore tencel.

YUJ : une marque de vêtements et d’accessoires de yoga réalisés avec des matières
et dans des usines écoresponsables.

Gayaskin : connue pour ses leggings en polyester recyclé.

POUR LES SOUS-VÊTEMENTS

Olly Lingerie : c’est une lingerie écoresponsable en coton bio avec des teintures
labellisées Oeko-Tex 100.

Mina Storm : particulièrement axé confort et "body positive".

Sans Prétention : des sous-vêtements réalisés en France à partir de fibres recyclées.

Jolies Culottes : des prix très abordables, régressifs pour les femmes comme les
petites filles.

Do You Green : marque de sous-vêtements en fibres de pin et packaging éco-


conçus.

Léon & Lucienne : culottes fabriquées au Portugal en coton bio et dentelle recyclée.

46
POUR DES ACCESSOIRES ET CHAUSSURES ÉTHIQUES

Minuit sur Terre : des modèles de sacs et de chaussures végans à tomber par terre !
Umoja shoes : des sneakers au style urbain et africain, qui valorisent les savoir-faire
ancestraux.

Perus : chaussures conçues au Pérou, où la marque contribue au développement


d'un orphelinat.

Veja : marque éthique de chaussures par excellence. Les matières premières


proviennent du commerce équitable favorisant des coopératives brésiliennes. Elle
propose quelques chaussures véganes.

Bajura : des sacs et pochettes pour ordinateur en chanvre conçus éthiquement au


Népal.

Estampille : des chaussettes fabriquées en France, en coton recyclé. Jolie marque


rennaise là aussi (on est chauvins ^^).

Noah Shoes : un très grand choix de chaussures véganes et écoresponsables.

N'go : une très belle marque qui propose, entre autres, des chaussures véganes tout
en mettant en valeur l’artisanat vietnamien. Elle collabore avec une ONG qui
soutient l’éducation dans des régions reculées du Vietnam.

Just Ananas : cette fois, il s’agit d’une marque proposant des accessoires faits à
partir de fibres d’ananas.

Pachamama bags : où comment rendre élégants des sacs à dos (en plus de les
concevoir proprement en Bolivie).

47
LOUER SES VÊTEMENTS

Possible : la plateforme de location de vêtements et accessoires éco-responsables.

Le Closet : plus connu, il s’agit d’un service de location par box.

Le Grand Dressing : cette fois une box de vêtements pour hommes.

© lesappretes.com

48
ACHETER SES VÊTEMENTS ÉTHIQUES EN VILLE

Skunkfunk : présente plutôt dans le sud de la France (Bayonne, Bordeaux, Marseille)


et Lyon.

Ekyog : présente un peu partout en France avec près de 40 boutiques.

Bonobo : là aussi, trouvable dans l'Hexagone et notamment dans les centres


commerciaux. Léger doute sur l'éthique ceci dit.

Patagonia : la marque de vêtements de plein air engagée facilement trouvable.

1083 : pour trouver votre jean (mais pas que) teint, tissé et fabriqué en France, à
Grenoble, Lyon, Nantes, Paris et Romans.

Modetic : présent à Grenoble, Romans-sur-Isère, Nantes et Lyon.

© modetic.com

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D- 12 SITES MULTI-MARQUES

Klow : la plateforme de vêtements et accessoires écolo et tendance à des prix milieu


de gamme. Le choix est large autant pour les femmes que les hommes. N’hésitez
pas à jeter un œil aux sections outlet, si vous avez un budget plus serré.

Mae Sue : choix plus restreint, mais l’on tombe sur des marques qu’on ne retrouve
pas ailleurs. Bémol cependant, le site était avant disponible en français, alors qu’il
est dorénavant en néerlandais, etc.

WeDressFair : dans le même esprit que Klow, la sélection est vaste. Faites
également un tour du côté des outlet.

Dressing Responsable : une jolie sélection de plus de 50 marques de mode


responsables proposant des vêtements bio, éthiques et faits en France.

Dream Act : se présente comme un e-shop de consommation responsable et


recouvre donc aussi la mode. Le truc en plus : des articles détaillés à la fois sur des
thématiques bien précises et des marques engagées.

Modetic : l’une des premières plateformes de mode durable, particulièrement


intéressant pour son large choix de chaussures.

Échoppée Sauvage : cette fois, un e-shop multimarque de mode éthique consacré


uniquement… aux hommes ! Eux non plus ne sont pas oubliés et vous trouverez
autant des vêtements de ville que de sport, des chaussures, accessoires ou encore
des sous-vêtements.

Good Behavior : cette fois, il s’agit d’une plateforme qui met en avant des marques
de sac et chaussures véganes !

Miculibio : de la mode écologique plutôt accès sous-vêtements pour les femmes, les
hommes et les enfants. Et les prix sont tout petits !

La Green Session : qui plaira particulièrement aux passionné-e-s de glisse ! En plus


de vêtements responsables, l'équipe propose un blog rempli de conseils pour "rider"
sans nuire à l'environnement.

BeBlue : un site de vente privé de produits écoresponsables à des tarifs vraiment


intéressants.

Éthique Privée : là aussi un site de vente privée centré seulement sur la beauté et la
mode éthique et écoresponsable.

50
E- 20 ADRESSES SPÉCIALE #SECONDEMAIN

© ladn.eu

PLATEFORMES DE VÊTEMENTS D’OCCASION

On ne présente plus LeBoncoin et Ebay.

Du dépôt-vente de mode haut de gamme et du luxe d’occasion : VestiaireCollective,


Vide Dressing (avec possibilité de faire un retour au bout de deux jours si l’on n’est
pas satisfait).

Du vintage : Depop, Imparfaite Paris, Beyond Retro, Tilt Vintage, Look Vintage,
Capharnaüm, Lapin Boutique, Friperso, Les Enfants du Siècle, Crushon, Coton
Anglais.

Du plus traditionnel : Once Again : une friperie en ligne pour des vêtements
d’occasion hommes et femmes.

De l’éthique aussi : Ethic2hand : le top du top, car il s’agit d’un site d’achat/vente de
vêtements d’occasion éthiques. Eh oui, la mode éthique peut être accessible !

Vinted : Il fallait bien sûr en parler, mais gardez en tête que cette application a
tendance à inciter à la surconsommation. Vous pouvez consulter cet article si vous
souhaitez en savoir plus. Finalement, il suffit de bien savoir l’utiliser et ne pas tomber
dans un cercle vicieux d’achat compulsif.

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FRIPERIES ET VIDE-DRESSING POUR ACHETER ÉTHIQUE

Le site Label Emmaüs et ses 7 boutiques Emmaüs Alternatives rien qu’à Paris.

Les magasins de vêtements solidaires d’Oxfam à Lille, Paris et Strasbourg.

Il existe également des recycleries et ressourceries.

Les Vestiboutiques de la Croix-Rouge.

Le Relais et son réseau des friperies solidaires Ding Fring.

Vous pouvez aussi vous aventurer dans les vide-dressings (par contre, pour essayer,
c’est bien plus compliqué) : Violette Sauvage en organise partout en France.

© Emmaus

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F- 10 IDÉES DIY POUR FAIRE TOI-MÊME TES VÊTEMENTS !

Qu’est-ce que le Do It Yourself vient donc faire dans ce guide ?


Eh bien, figurez-vous que c’est une activité aussi éthique que récréative !

© goodmanphoto/stock.adobe.com

Il existe de nombreux avantages au DIY :

du bien à votre porte-monnaie : c’est plus économique de réaliser vos vêtements


que de les acheter ;
un vêtement qui va parfaitement à votre taille, car vous pouvez le confectionner en
fonction de vos mensurations exactes ;
votre vêtement est plus écologique, car il n’aura pas fait le tour du monde ;
cette activité permet de développer votre créativité et vous permet de gagner
confiance en vous.
En manque d’inspiration ?

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Voici 10 idées de DIY pour faire vous-même vos vêtements avec des vieux :

créer un sac à main avec un vieux t-shirt ;


confectionner des petits coussins moelleux avec de vieux pulls ;
réaliser une écharpe avec un pantalon de pyjama tout doux ;
transformer un petit haut en dentelle en jupe crayon ;
utiliser de vieux t-shirts pour fabriquer des bracelets ;
créer une robe salopette avec un vieux pantalon ;
confectionner une robe longue originale en cousant plusieurs t-shirts ;
réaliser une jupe tendance avec nœud sur le devant à partir d’un haut à manche
longue (et même pas besoin de faire de la couture !) ;
utiliser une vieille chemise pour réaliser une blouse avec des épaules dénudées ;
transformer un vieux pantalon en petit short.

© petitpatron.com

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7. CONCLUSION
Voilà, vous arrivez au bout de ce guide !

On peut déjà dire que vous êtes courageux-ses puisqu’il est -


volontairement - assez dense. Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que vous êtes
à coup sûr motivé-e-s pour vous habiller plus responsable !

Avec Hélène, on espère vous avoir transmis quelques billes pour y parvenir !
Comme Hélène le disait en intro’, s’habiller plus responsable peut se faire au fur et à
mesure, sans pression.

Aussi, il n’y a pas de “garde-robe parfaite” : seconde main, DIY, neuf éthique...
Choisissez en fonction de vos critères et valeurs et dites-vous aussi que ces solutions
sont tout à fait complémentaires.

Consom’acteurs-actrices, tâchons de soutenir à notre échelle toutes ces jolies


initiatives et d'œuvrer pour un monde du textile plus juste et écologique.
Encourageons aussi les marques sincères dans leur démarche, à différencier avec les
spécialistes du greenwashing. Et au-delà du textile, essayons de nous diriger vers une
consommation globalement plus éthique.

Car oui, notre porte-monnaie est un bulletin de vote et nos achats (et "non-achats")
peuvent changer la donne !

PS : Oh, et bien sûr, si ce guide vous a aidé et que vous pensez qu’il peut aider d’autres
personnes autour de vous, partagez-le !

Il est entièrement gratuit pour toucher un maximum de monde, y compris des


personnes plus éloignées du sujet de la mode éthique. 😊

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À BIENTÔT ?

BENJAMIN

Je serais heureux de vous faire découvrir Coton vert plus en profondeur et échanger
avec vous sur le sujet de la mode éthique.

Vous pouvez découvrir notre projet en détail par ici www.cotonvert.com.

Au-delà de la vente de vêtements & accessoires basiques, bio & solidaires, Coton vert
c’est de l’information, de la sensibilisation sur le sujet de la mode éthique.
Notamment via notre blog.

Un projet aussi très collaboratif, puisque ce sont nos abonné-e-s/client-e-s qui


choisissent les produits Coton vert de demain, via ce formulaire.

Une question sur le projet/sur ce guide ? : [email protected]

Vous pouvez aussi suivre nos aventures sur les réseaux (Facebook et Instagram pour
Coton vert) et Linkedin, pour mon compte perso’.

Je serais ravi d’échanger avec vous, autour d’un café sur Lyon (si ouvert…) ou par mail.

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HÉLÈNE

Alors, qu’avez-vous pensé de cette première visite dans le monde de la mode éthique
?

Voyez comme elle commence à s'étoffer, s’embellir et se diversifier. De quoi donner


du baume au cœur. Comme quoi, il est tout à fait possible de respecter celles et ceux
qui nous entourent tout en se sentant à l’aise dans ses baskets. Et ce n’est que le
début, nous en faisons le pari.

N’hésitez pas à replonger dans ce guide, y piocher aussi bien des informations que
des marques à découvrir. Il a également été pensé pour mettre en lumière ces
acteurs et actrices d’une nouvelle mode engagée.

Quant à moi, je vous dis à très vite sur le web, au détour d’un article en lien avec des
initiatives plus écoresponsables ! 😉

Plagiat :

Nous serions ravis que vous partagiez ou utilisez notre document, à condition d'utiliser des guillemets
et de citer les sources (ici “Benjamin de Coton vert” et “Hélène Hudry”).

Les articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle prévoient que la contrefaçon est
punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende.

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CE GUIDE VOUS A AIDÉ ?

SI OUI, PARTAGEZ-LE MASSIVEMENT AUTOUR DE VOUS


(mails, réseaux sociaux, bouche-à-oreille...),
POUR AIDER D'AUTRES PERSONNES ET LE FAIRE CONNAITRE.

Ce guide nous a demandé à Hélène et à moi, un travail considérable, alors on espère


vraiment qu'il sera utile à un maximum de personnes.

Allez, au plaisir ami-e-s consom'acteurs-trices !

Hélène Hudry & Benjamin Lenoir de Coton vert

MERCI !

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