GUIDE GRATUIT - "S'habiller Plus Responsable"
GUIDE GRATUIT - "S'habiller Plus Responsable"
GUIDE GRATUIT - "S'habiller Plus Responsable"
RESPONSABLE
PAR OÙ COMMENCER ET
COMMENT FAIRE ?
GUIDE GRATUIT
Bon. Tu l’auras compris en lisant le titre, l’idée de ce guide est de te donner de bonnes
bases pour t’habiller plus responsable.
2- Les études récentes montrent que nous sommes de plus en plus nombreux-ses
(notamment en France) à souhaiter consommer plus responsable, et à le faire déjà
concrètement pour certain-e-s.
Nous mangeons tous les jours mais nous nous habillons aussi tous les jours.
Le sujet des vêtements est pourtant moins “tendance” que celui de l’alimentation, et
tout aussi important… Nous consacrons (pour certain-e-s) aussi un budget annuel pas
négligeable dans l’achat de vêtements, alors comme pour notre nourriture, autant là
aussi nous tourner vers des alternatives plus éthiques. Non ? 😉
2
SOMMAIRE
1. À PROPOS DE NOUS 4
Hélène Hudry
Benjamin Lenoir
2. POURQUOI CE GUIDE ? 7
5. SOLUTIONS ET ALTERNATIVES 18
7. CONCLUSION 55
1. À PROPOS DE NOUS
HÉLÈNE HUDRY
Mais, à mon sens, cette mode-là reste encore très peu connue et souffre
même de certains préjugés - parfois fondés - qui freinent pourtant les plus
convaincus d'entre-nous, de consommer autrement.
Et gardez bien en tête que nul n’est parfait, vous progressez à votre rythme et
ce guide est là pour vous épauler !
4
BENJAMIN LENOIR
Si j’ai eu l’idée de ce guide et que je concrétise enfin ce projet, c’est parce que j’ai
probablement rencontré les mêmes freins/difficultés que la plupart d’entre vous
dans ma quête d’une mode plus éthique.
Je m’explique. Jusqu’à mes 21/22 ans, je m’habillais encore dans des enseignes de
fast fashion. Je voulais des fringues simples (ça c’est toujours le cas) et pas trop
chères.
Je vous laisse imaginer où je me les procurais à l’époque… Heureusement, tout a
changé durant mes études.
5
Une dizaine de docu’/reportages visionnés sur le sujet (on vous partage tout dans le
chapitre 4.B 😉 ) et je découvrais l’ampleur des problèmes du textile. (là aussi, on en
parlera plus bas dans ce guide - Chapitre 4.).
J’ai donc souhaité agir à mon échelle et j’ai lancé (avec une communauté au top) “Coton
vert” en septembre 2018. Une marque collaborative de vêtements basiques, bio &
solidaires.
Au-delà de vous proposer des vêtements durables et proprement conçus, mon but à travers
ce projet, est de sensibiliser un maximum de personnes à une mode plus responsable, et
de faire avancer la cause.
J’avais déjà un blog pour ça, mais je me suis lancé l’objectif (avec l’aide précieuse d’Hélène)
de vous partager toutes mes connaissances et ce que j’ai appris depuis ces années dans le
secteur du textile. Le tout dans un même outil (gratuit) : ce guide !.
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2. POURQUOI CE GUIDE ?
Comme dit en intro’, avant de lancer ma marque, j’étais un peu paumé et avais du
mal à trouver ce qui me plaisait (pas les bons styles, trop cher pour moi…) ou à
m’assurer que tel vêtement était vraiment éthique… (greenwashing quand tu nous
tiens…).
Maintenant que je suis bien à jour sur le sujet (même si je continue d’apprendre !), je
tenais à vous aider vous aussi !
Parce que je sais qu’on est nombreux à souhaiter s’habiller plus responsable, mais
beaucoup aussi à ne pas savoir par où commencer, à manquer d’infos sur le sujet...
Avec Coton vert et à titre perso’, je ne compte plus aussi les personnes qui me disent :
Et j’en passe... 😉
Le but de ce guide est de répondre à tous ces freins (pas une mince affaire, mais on
va y arriver 😊 ).
À la fin de ce guide, vous aurez normalement toutes les cartes en main pour vous
habiller de façon plus responsable (si vous le souhaitez bien sûr).
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3. POUR QUI CE GUIDE ?
Ce guide est pour toutes celles et tous ceux qui ont envie de s’habiller plus
responsable, ou à minima ; qui sont curieux-ses d’en savoir plus sur le sujet.
Il conviendra aux :
“Débutant-e-s”, celles et ceux qui “partent de zéro” et qui sont vraiment au début
de leur transition vers une mode plus responsable ou qui ne l’ont pas encore
entamée mais qui y pensent.
Personnes déjà bien sensibilisées au sujet et qui s’habillent déjà de façon plus
responsable, mais qui souhaitent en savoir encore plus sur le sujet et découvrir de
belles adresses (même vous, c’est sûr que vous apprendrez des choses et
découvrirez des adresses, promis 😉 ).
Et puis ce qui nous ferait hyper plaisir, ce serait AUSSI de toucher des personnes pas
sensibilisées au sujet (il y en a forcément dans vos proches…) et qui grâce à ce guide,
prennent la mesure des problèmes du textile et fassent germer l’idée de s’habiller
mieux (d’où l’intérêt de le partager à ces personnes-là aussi = pour ça on aura besoin
de votre aide ! 😜 ).
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4. LES PROBLÈMES DU TEXTILE
© Incountryvalueoman.net
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Tiens, vous êtes-vous déjà demandé comment il est possible d’avoir des prix si bas ?
Eh bien, il faut dégrader la qualité. Que ce soit au niveau du tissu, des coutures ou des
finitions.
Résultats :
Mais ne vous y trompez pas, la qualité baisse pour diminuer les coûts de production,
mais aussi pour nous inciter à consommer encore et encore. Malin ! Cette fois, on
appelle ça l’obsolescence programmée. Vous en avez peut-être déjà entendu parler, ce
sont toutes les techniques permettant de réduire la durée de vie d’un produit. On
pense faire une bonne affaire, alors que sur la durée, cela nous revient souvent plus
cher de renouveler nos vêtements une fois usés (plutôt que de les payer un prix plus
élevé au départ, mais avec l’assurance de les garder plus longtemps).
On consomme plus, on jette plus, on produit plus. On achète non plus pour ce dont on
a besoin, mais « pour le plaisir ».
Certes, mais à quel prix ? Car, il est peu cher, mais le prix véritable est bien payé par
d’autres…
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L’ÉPUISEMENT DES RESSOURCES
Tout d’abord, c’est l’écologie qui trinque. Un vêtement de fast fashion pollue tout le
long de sa vie :
Et c’est sans compter les autres substances toxiques utilisées, en énorme quantité,
dans les usines pour teinter, délaver ou encore assoupir nos vêtements : chrome,
mercure, plomb, cuivre, cadmium, etc. Il existe une réglementation européenne, la loi
REACH, pour limiter leur utilisation, mais c’est le flou total concernant les pays en
développement. Et l’on retrouve ces produits dans la nature, à proximité des usines.
Mais les ouvriers ne sont pas épargnés et nous non plus, car les habits sont contaminés.
...
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© Pimpampost
Ne nous y trompons pas, dans l’industrie textile, ce n’est pas le transport qui produit le
plus de gaz à effet de serre, seuls 2 % des émissions d’après la Fondation Ellen
MacArthur. En fait, c’est la production de textile en elle-même qui en génère
énormément. Elle émet près d’1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre.
Arrivé chez nous, notre vêtement ira régulièrement à la machine à laver. Mais à chaque
lavage, des microfibres se détachent de nos vêtements. Et chaque année, encore
d’après la Fondation Ellen MacArthur, c’est près de 500 000 tonnes de microfibres
plastiques qui vont tout droit dans les océans, gobés ensuite par les poissons. C’est
l’équivalent de près de 50 milliards de bouteilles en plastique.
Vous souvenez-vous des sympathiques substances toxiques dont nous parlions
précédemment ? Pas de chance, elles se déversent également dans l’eau. 20 % de la
pollution des eaux serait causée par la teinture et le traitement des textiles.
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LES VRAIES "FASHION VICTIMS"
De nombreuses marques ont délocalisé dans des pays où elles pouvaient payer des
petites mains à peu de frais et les faire travailler à une allure infernale. Les salariés ne
sont pas protégés par les États, ou si peu, sont généralement payés une misère et
leurs conditions de travail sont bien souvent indécentes.
Au-delà du salaire, ils travaillent régulièrement dans des conditions précaires et les
mesures de sécurité laissent à désirer. Les infrastructures ne sont pas du tout adaptées
à l’explosion de la demande des géants du prêt-à-porter provoquant des situations
dramatiques. Selon l’ADEME, 579 travailleurs sont morts entre 2009 et 2013 dans des
incendies d’usine au Bangladesh.
Know the Chain a publié un rapport, « 2018 Apparel and Footwear Benchmark » qui
détaille, sur près de 43 entreprises du secteur de la mode, les risques du travail forcé
dans les chaînes d'approvisionnement. Deux tiers d’entre elles obtiennent un score
inférieur à 50/100 et près d'un quart réalisent un score inférieur à 10/100. Il n’est pas bon
d'être une petite main de la fast fashion…
D’ailleurs, 80 % des couturiers sont des femmes entre 18 et 35 ans, d’après Fairtrade.
Les enfants sont aussi concernés, principalement dans la culture du coton. Mais il
semblerait qu’il y ait une nette amélioration (enfin !). D'après l’Organisation Mondiale
du Travail, en 2019, le recours au travail des enfants a diminué dans les champs de
coton ouzbeks. Cependant, il faut rester sur nos gardes, car les femmes et les enfants
sont les populations les plus vulnérables dans ce genre d’industrie, si ce n’est de
manière générale.
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LES ANIMAUX NE SONT PAS ÉPARGNÉS
Regardons du côté de la laine. Dans cette production, il est dénoncé une pratique
appelée le museling, très souvent exercée en Australie où les moutons y sont élevés de
manière intensive. Il s’agit d’une technique d’ablation de peau autour de la queue du
mouton mérinos pour leur éviter d’être attaqués par des mouches. Détrompez-vous,
cette pratique est extrêmement douloureuse pour l’animal et opérée sans antidouleur.
Bien sûr, ce ne sont pas les seules filières où les animaux ne sont pas à la fête :
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B - RESSOURCES POUR MIEUX COMPRENDRE LES
CONSÉQUENCES (PARFOIS DRAMATIQUES) DE
L'INDUSTRIE TEXTILE
2- Cash Investigation "Coton : l'envers de nos tee-shirts", présenté par Elise Lucet (2017
/ 2h15')
Un reportage très complet sur le sujet : coton, coulisses des usines textiles, ouvriers, etc.
Elise met les mains dans le cambouis et on aime sa pugnacité !
3- Tout compte fait "Mode : la face cachée des petits prix", présenté par Julian Bugier
(2018 / 51 min')
Version légèrement plus condensée que le "Cash Investigation", mais tout aussi
pertinente !
5- Cash Investigation "LUXE : les dessous chocs", présenté par Elise Lucet (2018 / 2h06)
Comme son nom l'indique, ce reportage est consacré tout spécialement au secteur du
luxe. Là aussi, les dessous ne sont pas reluisants. Vous découvrirez notamment
comment certaines marques traitent les animaux pour fabriquer leurs vêtements,
vendus à prix d'or.
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2 PODCASTS SUR LA MODE ÉTHIQUE
Basilic Podcast
Celui-ci est plus généraliste et ne traite pas "seulement" de mode, mais plus largement,
d'initiatives écologiques et positives. Affection particulière pour celui-ci, car j'ai
récemment été l'invité de Jeanne pour parler de Coton vert et de mon histoire.
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3 ASSOCIATIONS ENGAGÉES POUR UNE MODE PLUS ÉTHIQUE
Fashion Revolution
Il s'agit globalement du même combat que le CESE. Cette association internationale
(antennes dans plusieurs villes de France) a été créée à la suite du drame du Rana
Plaza, au Bangladesh. Depuis, chaque année, l'asso se fait entendre avec sa campagne
"Who made my clothes", de plus en plus populaire sur les réseaux. Elle dénonce
l'opacité de la plupart des grandes marques de l'industrie textile et appelle à plus de
transparence sur les lieux de fabrication et les conditions de travail des employés.
Le Collectif Démarqué
Une asso plus petite, mais tout aussi utile. De jeunes bénévoles s'activent pour
"promouvoir une mode plus responsable". Sur les réseaux (régulièrement alimentés) de
l'association, vous découvrirez de nombreuses marques éthiques et des conseils pour
"consommer mieux".
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5. SOLUTIONS & ALTERNATIVES
En découvrant les dérives de l’industrie textile,
on a bien souvent plus du tout envie d’avoir affaire avec elle.
Bonne nouvelle, il est toujours possible de s’habiller, et ce, de manière éthique !
A - PAR OÙ COMMENCER ?
CONSOMMER MOINS MAIS MIEUX
Consommer moins, mais mieux, c’est adopter une philosophie de vie plus minimaliste,
et c’est déjà plus sympa pour la planète, mais aussi pour le porte-monnaie.
Selon une étude réalisée par YouGov, 51 % des Français sont freinés par le coût des
vêtements plus éthiques ou durables. Il est vrai qu’à la vue de certaines étiquettes, on
en tomberait presque dans les pommes.
Mais en achetant moins, on a plus de moyens pour acheter mieux. En plus, lorsqu’on
opte pour des vêtements de qualité, ils durent dans le temps. C’est donc plus onéreux
au départ, mais bien plus rentable sur le long terme. Et alors durables et éthiques, vous
imaginez ? On fait d’une pierre deux coups. Et bien que les marques éthiques soient,
logiquement, plus chères que des mastodontes tels que H&M ou Zara, certaines
peuvent, malgré tout, être tout à fait abordables.
Consommer autrement c’est aussi redonner du sens à ce que l’on achète. Il n’est pas
question de confectionner ses vêtements avec des feuilles de pissenlit, mais plutôt de
remettre en question notre modèle de consommation : quand j'achète ce vêtement,
est-ce que je réponds vraiment à un besoin profond ?
De plus, acheter uniquement ce dont on a réellement besoin permet de moins
gaspiller son temps dans les magasins ou sur internet. Et c’est du temps de gagné à
passer avec ses proches ou à réaliser des activités qui nous épanouissent.
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B - ZOOM SUR LES MATIÈRES PLUS ÉCOLOGIQUES
Une autre alternative à la fast fashion est de se tourner vers des textiles plus écolo-
friendly, généralement naturels, entendez par là : dont les productions ne nécessitent
pas des tonnes d’eau ou d’insecticides asséchant ou dézinguant la planète. Ils sont
d’ailleurs généralement plus agréables à porter et de meilleure qualité.
LE COTON BIO
Il est cultivé sans pesticides ou insecticides, sans OGM ni colorants et sans
blanchiment à l’eau oxygénée. Il est également beaucoup moins gourmand en eau
que le coton "classique". Par exemple, la production d'un t-shirt en coton bio
nécessiterait entre 20 et 50 fois moins d'eau que celle d'un t-shirt en coton "classique".
Ce n’est pas tout, selon la Fondation C&A, la production du coton bio aurait 50 % moins
d’impact sur le changement climatique que celle du coton "classique" ! Au-delà de
l'aspect environnemental, c’est aussi tout bénéf’ pour les cultivateurs : plus besoin
d’investir dans des produits cracra, donc plus d’argent dans la poche et une meilleure
santé en prime. Et les vêtements en coton bio ont la particularité d'être super doux et
de laisser notre épiderme respirer !
LE LIN
Non irritant pour la peau (il s’adoucit au lavage) et limitant la transpiration, le lin est
aussi l'une des fibres les plus écolos. Il nécessite peu d’eau et peu d’intrants (engrais,
pesticides, insecticides, etc.) et, selon CELC Master of linen, un hectare de lin
retiendrait chaque année 3,7 tonnes de CO2. En plus de ça, son taux de rendement est
assez élevé et la France est le premier producteur mondial : 2/3 de la production !
Malheureusement, la majeure partie de la récolte est expédiée tout droit en Chine pour
être traitée. Autre bémol, le nettoyage et la teinture du lin demandent énormément
d’eau.
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LE CHANVRE PRÉSENTE DE SUPER POUVOIRS
Il filtre les rayons UV, absorbe l’humidité et est naturellement antibactérien. Et pas
besoin de le repasser, car il ne se froisse JAMAIS. Côté culture, il n’a besoin d’aucun
traitement et d’irrigations. La pluie suffit à lui apporter ses besoins en eau et il absorbe
également le C02 (1 hectare de culture de chanvre stocke autant de CO2 qu’1 hectare
de forêt, soit 15 tonnes). Là encore, cocorico, la France réalise près de 50 % de la
production européenne.
LE POLYESTER RECYCLÉ
Issu notamment de bouteilles en plastique, le polyester peut être recyclé pour en faire
des vêtements. C’est une très bonne manière de faire perdurer la matière le plus
longtemps possible. Le gros plus est donc de limiter la production de polyester. Cela
ferait tout de même économiser 32 % d’émissions de C02 par rapport au polyester
traditionnel, selon un rapport du Programme d'action pour les déchets et les
ressources au Royaume-Uni (WRAP). Le souci, comme l’indique Nathalie Gontard,
directrice de recherche et professeure des sciences de l’aliment et de l’emballage à
l’INRA, est que le polyester rejettera dans tous les cas des fibres de microplastique qui
sont plus difficilement recyclables du fait de leur taille.
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C - OPTER POUR UNE FABRICATION PLUS SAINE ET
TRANSPARENTE
Ce qui fait qu’un produit est éthique, c’est aussi ses conditions de fabrication.
© Neutral
Quelques conseils :
1- S’assurer que vous connaissez bien la provenance des matières et le-les pays de
fabrication. Ces infos doivent être indiquées sur le site de la marque ou dans le
magasin. Si ce n’est pas le cas, ça ne sent pas très bon.
2- Opter pour une fabrication en Europe, ici les normes sont plus ou moins les mêmes
pour l’ensemble des pays. Le cadre est strict et les salaires décents.
3- Opter pour une fabrication hors Europe. Dans ce cas, assurez-vous qu’à minima, les
conventions sociales de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) sont respectées.
Les conventions de l’OIT sont nombreuses, mais voici celles que je considère les plus
importantes (comme vous, je pense) : pas de travail d’enfants, pas de travail forcé,
nombre d’heures réglementées, droit de syndicat, normes sécuritaires strictes.
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“ Ok Benjamin, mais comment je peux savoir si les usines respectent bien ces
normes ? “
Le mieux est de ne pas croire le discours des marques sur parole, mais plutôt de vous
fier à des labels indépendants, qui effectuent des audits et contrôles au sein des
usines.
Ce qui nous amène au point suivant !
(à noter que pour le moment, on parle surtout du neuf, mais l’occasion est aussi une
belle solution pour ne pas re-produire de matière.
En revanche, cette solution ne vous garantit pas que les vêtements achetés ont été
fabriqués dans de bonnes conditions et/ou avec des matières plus écologiques.
Mais au moins, on diminue l’empreinte carbone des vêtements déjà conçus et ce n’est
pas rien. C’est aussi une bonne solution pour les petits budgets.)
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D - LES LABELS MODE ÉTHIQUE
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Du côté du commerce équitable, il existe des labels pour s’assurer que dans les pays à
risque, les conditions de travail soient respectueuses des travailleurs :
World Fair Trade Organization (WFTO) est aussi un très bon label
pour s’assurer que la fabrication est éthique au poil près. Il veille,
entre autres, à ce que les ouvriers aient de bonnes conditions de
travail, mais aussi que les procédés de fabrication respectent
l’environnement ou encore qu’il n’y ait pas de discrimination
envers les travailleurs.
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E - GREENWASHING
Pour aborder le sujet, je suis d’abord aller jeter un œil sur sa définition.
Bon, je ne suis pas allé bien loin, mais celle de Wikipédia me paraît claire et adaptée.
© Cotonvert.com
En somme, le greenwashing est utilisé par une marque (ou une personne), pour verdir
son image auprès du public (nous).
Bon, je pense que vous voyez toutes-tous de quoi il s’agit, maintenant la question :
“Comment on fait pour le répérer ?“ (et ne pas se faire avoir en somme…).
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Voici 10 exemples courants de greenwashing dans le textile :
Manque de cohérence global (la marque prône le tri et le recyclage alors qu’elle
surproduit et surconsomme toute l’année, ou encore la marque prétend être
“conscious” alors que l'extrême majorité de ses produits sont conçus en matières
polluantes et dans de mauvaises conditions de travail…)
Faux “ Made in France “. La marque insiste sur le côté “made in France” alors que
seule une étape de la fabrication (les impressions par exemple) sont faites en
France. Parfois, on a aussi les indications “conçus en France”, “brodés en France”,
mais aucune info sur le reste de la fabrication, la culture du coton, la confection du
vêtement… Idem, dans ces cas-là, ce n’est pas bon signe.
Absence de labels ou labels factices. Les labels ne se valent pas et certains ont été
fondés pour vous induire en erreur (coucou H&M et BSCI), vérifiez bien que ces
labels sont indépendants et l’exigence des critères sur lesquels ils se basent. A
contrario, ce n’est pas parce qu’une marque n’est pas labellisée, qu’elle n’est pas
éthique. Parfois, les coûts des labels sont élevés, cela empêche la certification de
certaines marques aux engagements bien réels.
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A L’INVERSE, VOICI DES INDICES POUR REPÉRER UNE MARQUE VRAIMENT ÉTHIQUE
Elle vous incite moins (voir pas du tout) à l’achat et vous incite au contraire à
davantage réfléchir sur votre consommation. #moinsmaismieux
Elle propose des prix justes toute l’année > ça implique généralement une absence
de grosses promo’ ou rabais en tous genres (-60% etc…).
Elle utilise des matières plus écologiques (coton bio, lin, chanvre, upcycling, etc).
Elle propose des vêtements solides et durables > prends ça obsolescence
programmée !
Sa fabrication se fait dans le respect des producteurs et artisans et elle peut en
attester (preuves).
Elle veille à réduire son empreinte carbone.
Elle possède (souvent) des (vrais) labels pour attester de ses allégations.
Elle veille à ne pas trop stocker/surproduire et ne propose pas 10 000 vêtements
sur sa boutique en ligne.
Elle est transparente sur sa fabrication et sur son fonctionnement.
Elle veille (souvent) à produire des vêtements désirés par les gens (inverse de la
création du besoin), généralement grâce à une co-conception avec sa
communauté.
Elle verse (parfois) une partie de ses bénéfices a une association humanitaire ou
environnementale.
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Attention, si une marque respecte un ou plusieurs de ces aspects, ça ne
fait pas forcément d’elle une marque responsable.
28
6. PLUS DE 100 ADRESSES ÉTHIQUES
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DES VÊTEMENTS ORIGINAUX, ÉTHIQUES ET ABORDABLES
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People Tree : marque britannique pionnière dans la mode
éthique et le commerce équitable, centrée sur des matières
comme le coton organique et le tencel. Elle propose
régulièrement de super réductions. (Tops à partir de 29 €).
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DES MARQUES DE VÊTEMENTS POUR ENFANTS ÉTHIQUES ET ABORDABLES
© Cotonvert.com
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DES MARQUES DE CHAUSSURES ÉCORESPONSABLES ET ACCESSIBLES
© ngo-shoes.com
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N’Go shoes : une chouette marque proposant également
des baskets à des prix abordables en mettant en avant le
savoir-faire vietnamien.
34
B- LISTE DE MARQUES ÉTHIQUES ET GRANDES TAILLES
© Cotonvert.com
35
Atelier Unes : À l'image de Coton vert, Atelier Unes est une
marque collaborative ! Elle privilégie les précommandes et
conçoit ses vêtements avec sa communauté. Toujours via
une fabrication durable. Elle propose des pièces féminines et
généralement assez sobres et élégantes, du XS AU 3XL.
36
Octavie et Léonie : Autre jolie marque pour trouver un
vêtement grande taille made in France (jusqu’au 52/54). Elle
produit en série limitée dans son atelier parisien avec des
tissus provenant de déstockage.
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DIRECTION NOS VOISINS EUROPÉENS
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Thougt : Nouvelle marque british (décidément !) proposant
principalement des basiques pour femmes et hommes. Une
marque "historique" puisque celle-ci a été fondée en 1995.
Leurs tailles vont globalement jusqu'au XXL.
39
Mara Hoffman : Marque de luxe allant jusqu’au XXXL et
proposant des vêtements labélisés Fairtrade confectionnés
avec des matières biologiques, recyclées, biologiques et,
tenez-vous bien, régénératives. Cerise sur le cupcake, elle
fournit des guides d’entretien et de lavage pour faire durer
ses vêtements encore plus longtemps !
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BONUS : 6 MARQUES FRANÇAISES DE SOUS-VÊTEMENTS GRANDES TAILLES
ÉTHIQUES ET ÉCOLOS
© Olly.com
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Peau Ethique : Novice dans la lingerie en textile de coton bio
et de soie, elle a été créée en 2004 et propose donc des
sous-vêtement bio grande taille aussi bien pour les femmes,
les hommes, les enfants que les bébés. Concernant les
tailles, elles vont jusqu’au 48, XXL et 95D. Ah et les tissus
proviennent du commerce équitable.
42
C- 100 ADRESSES POUR S’HABILLER ÉTHIQUE
(PLUS GÉNÉRALISTE)
SloWeAre : il s’agit d’un label certifiant que les marques sont éco-responsables et
qui valorise la slow fashion. Et toutes ces marques sont répertoriées sur son site ! À
noter que l'adhésion à l'annuaire est payante pour les marques.
Impossible de ne pas citer celui du magazine The Good Goods (payant pour les
marques référencées).
Et l’annuaire de Mademoiselle Coccinelle avec les infos visibles d’un coup d’œil.
Ethi’Kdo : il s’agit à la base d’une carte cadeau à dépenser dans des boutiques éco-
responsables. Eh bien voici une liste des boutiques partenaires concernant la mode
éthique.
Origine France Garantie : si le "fait en France" trouve grâce à vos yeux vous
retrouverez une liste des entreprises labellisées "Origine France Garantie", l’un des
labels les plus exigeants.
Vegan-France : un annuaire végan qui recense, entre autres, des marques, dont
certaines dans la mode.
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QUELQUES MARQUES DE MODE ÉTHIQUE PAR CATÉGORIE
POUR HOMMES ET FEMMES
People Tree : comment ne pas citer la marque anglaise, qui existe depuis 1996 ! Elle
propose des vêtements et accessoires.
Coton vert : on ne pouvait pas ne pas parler de nous tout de même ! On propose des
basiques (t-shirts, débardeurs, sweats, vestes, etc.) bio et solidaires, à des prix
accessibles, pour les femmes, hommes et les enfants ! Le + ? C'est notre
communauté qui vote pour les futurs vêtements et qui les conçoit avec nous (via
des formulaires dédiés).
Armedangels : une chouette marque qui propose autant des vêtements plus «
business » que décontractés à partir de 30 €.
Hopaal : une marque transparente sur son fonctionnement et les marges réalisées
qui propose des vêtements minimalistes à partir de tissus recyclés.
Muudana : des vêtements en coton bio, conçus en Asie du Sud-Est, entre savoir-faire
locaux et mode européenne.
Nash Studio : propose des vêtements avec des imprimés wax fabriqués de manière
équitable au Bénin et en France.
1083 : principalement connue pour ses jeans made in France, propose des
vêtements respectueux de l’environnement et des travailleurs. Et le choix est vaste !
Carrousel Clothing : elle privilégie une mode locale avec des vêtements audacieux
en éditions limitées, tous confectionnés à Annecy (ou dans la grande majorité).
Cœur Grenadine : marque avec une approche sociale car les vêtements sont réalisés
à partir de chutes de tissus dans un atelier d’insertion dans les Hauts-de-France.
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Muse & Marlowe : une marque rennaise (comme nous !) qui propose des pièces
féminines, écologiques et dans l'ère du temps.
Magnethik : marque éthique qui pense aussi bien aux êtres humains, aux animaux
qu'à l’environnement.
Les Récupérables : des pièces uniques conçues en France à partir de tissus upcyclés.
POUR HOMMES
Loom : cette chouette marque teste la durabilité de ses vêtements pour qu’ils soient
durables le plus longtemps possible !
Knowledge Cotton Apparel : une jolie marque danoise dont les vêtements sont faits
à partir de bouteilles recyclées.
Second Sew : une marque pour tout-petits de 0 à 4 ans proposant des vêtements
dans l’esprit 80’s réalisés à partir de vêtements upcyclés.
Boden : une marque pour adultes et enfants qui propose des vêtements super
colorés et de qualité pour être durables autant que possible et qui respectent les
ouvriers et ouvrières.
Perpette : des vêtements colorés et bien sympas pour nos p'tits loups là aussi. Le + :
la marque va bientôt permettre à ses clients de renvoyer les vêtements devenus
trop petits et les revendre d'occasion à des prix attractifs. Une boucle vertueuse.
Coq en pâte : des vêtements mignons comme tout pour une marque super
engagée.
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POUR LE SPORT
YUJ : une marque de vêtements et d’accessoires de yoga réalisés avec des matières
et dans des usines écoresponsables.
Olly Lingerie : c’est une lingerie écoresponsable en coton bio avec des teintures
labellisées Oeko-Tex 100.
Jolies Culottes : des prix très abordables, régressifs pour les femmes comme les
petites filles.
Léon & Lucienne : culottes fabriquées au Portugal en coton bio et dentelle recyclée.
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POUR DES ACCESSOIRES ET CHAUSSURES ÉTHIQUES
Minuit sur Terre : des modèles de sacs et de chaussures végans à tomber par terre !
Umoja shoes : des sneakers au style urbain et africain, qui valorisent les savoir-faire
ancestraux.
N'go : une très belle marque qui propose, entre autres, des chaussures véganes tout
en mettant en valeur l’artisanat vietnamien. Elle collabore avec une ONG qui
soutient l’éducation dans des régions reculées du Vietnam.
Just Ananas : cette fois, il s’agit d’une marque proposant des accessoires faits à
partir de fibres d’ananas.
Pachamama bags : où comment rendre élégants des sacs à dos (en plus de les
concevoir proprement en Bolivie).
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LOUER SES VÊTEMENTS
© lesappretes.com
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ACHETER SES VÊTEMENTS ÉTHIQUES EN VILLE
1083 : pour trouver votre jean (mais pas que) teint, tissé et fabriqué en France, à
Grenoble, Lyon, Nantes, Paris et Romans.
© modetic.com
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D- 12 SITES MULTI-MARQUES
Mae Sue : choix plus restreint, mais l’on tombe sur des marques qu’on ne retrouve
pas ailleurs. Bémol cependant, le site était avant disponible en français, alors qu’il
est dorénavant en néerlandais, etc.
WeDressFair : dans le même esprit que Klow, la sélection est vaste. Faites
également un tour du côté des outlet.
Good Behavior : cette fois, il s’agit d’une plateforme qui met en avant des marques
de sac et chaussures véganes !
Miculibio : de la mode écologique plutôt accès sous-vêtements pour les femmes, les
hommes et les enfants. Et les prix sont tout petits !
Éthique Privée : là aussi un site de vente privée centré seulement sur la beauté et la
mode éthique et écoresponsable.
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E- 20 ADRESSES SPÉCIALE #SECONDEMAIN
© ladn.eu
Du vintage : Depop, Imparfaite Paris, Beyond Retro, Tilt Vintage, Look Vintage,
Capharnaüm, Lapin Boutique, Friperso, Les Enfants du Siècle, Crushon, Coton
Anglais.
Du plus traditionnel : Once Again : une friperie en ligne pour des vêtements
d’occasion hommes et femmes.
De l’éthique aussi : Ethic2hand : le top du top, car il s’agit d’un site d’achat/vente de
vêtements d’occasion éthiques. Eh oui, la mode éthique peut être accessible !
Vinted : Il fallait bien sûr en parler, mais gardez en tête que cette application a
tendance à inciter à la surconsommation. Vous pouvez consulter cet article si vous
souhaitez en savoir plus. Finalement, il suffit de bien savoir l’utiliser et ne pas tomber
dans un cercle vicieux d’achat compulsif.
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FRIPERIES ET VIDE-DRESSING POUR ACHETER ÉTHIQUE
Le site Label Emmaüs et ses 7 boutiques Emmaüs Alternatives rien qu’à Paris.
Vous pouvez aussi vous aventurer dans les vide-dressings (par contre, pour essayer,
c’est bien plus compliqué) : Violette Sauvage en organise partout en France.
© Emmaus
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F- 10 IDÉES DIY POUR FAIRE TOI-MÊME TES VÊTEMENTS !
© goodmanphoto/stock.adobe.com
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Voici 10 idées de DIY pour faire vous-même vos vêtements avec des vieux :
© petitpatron.com
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7. CONCLUSION
Voilà, vous arrivez au bout de ce guide !
Avec Hélène, on espère vous avoir transmis quelques billes pour y parvenir !
Comme Hélène le disait en intro’, s’habiller plus responsable peut se faire au fur et à
mesure, sans pression.
Aussi, il n’y a pas de “garde-robe parfaite” : seconde main, DIY, neuf éthique...
Choisissez en fonction de vos critères et valeurs et dites-vous aussi que ces solutions
sont tout à fait complémentaires.
Car oui, notre porte-monnaie est un bulletin de vote et nos achats (et "non-achats")
peuvent changer la donne !
PS : Oh, et bien sûr, si ce guide vous a aidé et que vous pensez qu’il peut aider d’autres
personnes autour de vous, partagez-le !
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À BIENTÔT ?
BENJAMIN
Je serais heureux de vous faire découvrir Coton vert plus en profondeur et échanger
avec vous sur le sujet de la mode éthique.
Au-delà de la vente de vêtements & accessoires basiques, bio & solidaires, Coton vert
c’est de l’information, de la sensibilisation sur le sujet de la mode éthique.
Notamment via notre blog.
Vous pouvez aussi suivre nos aventures sur les réseaux (Facebook et Instagram pour
Coton vert) et Linkedin, pour mon compte perso’.
Je serais ravi d’échanger avec vous, autour d’un café sur Lyon (si ouvert…) ou par mail.
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HÉLÈNE
Alors, qu’avez-vous pensé de cette première visite dans le monde de la mode éthique
?
N’hésitez pas à replonger dans ce guide, y piocher aussi bien des informations que
des marques à découvrir. Il a également été pensé pour mettre en lumière ces
acteurs et actrices d’une nouvelle mode engagée.
Quant à moi, je vous dis à très vite sur le web, au détour d’un article en lien avec des
initiatives plus écoresponsables ! 😉
Plagiat :
Nous serions ravis que vous partagiez ou utilisez notre document, à condition d'utiliser des guillemets
et de citer les sources (ici “Benjamin de Coton vert” et “Hélène Hudry”).
Les articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle prévoient que la contrefaçon est
punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende.
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CE GUIDE VOUS A AIDÉ ?
MERCI !