Dac Apprenant Frs TL Ts Tose

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DOCUMENTS D’ACCOMPAGNEMENT POUR APPRENANT

Classe : Terminales L, S et O.S.E


Discipline : FRANÇAIS

I- MÉTHODE D’ANALYSE D’UN TEXTE

A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable de procéder à l’analyse méthodique d’un texte.

PRECIS DE COURS

1) L’analyse des références (le paratexte)


a) La découverte des idées liées au texte à travers l’auteur, les titres (du texte, de l’ouvrage), l’édition (la
maison, la date), la collection…
b) Qui est l‘auteur? Que vise-t-il? Quelle est sa philosophie? Ses tendances d’écriture? Quel lien avec son
siècle? Quels thèmes traite-t-il?Quel est le titre de l’extrait de l’ouvrage où nous l’avons soutiré?
Donc, quels thèmes traités? Quelle thèse soutenue?
c) L’analyse de la forme:
d) -La découverte du type (narratif, descriptif, injonctif, informatif ou argumentatif) par les temps
verbaux utilisés, les natures grammaticales répétées ainsi que les articulateurs récurrents;
e) - La détermination du genre de texte (littéraire, non littéraire) à partir de l’usage de figures de style,
des jeux de connotation et de l’expression de sentiment, sinon des fois à partir de la disposition
spatiale;
f) -L’analyse du système d’énonciation (les indices de personne, de jugement, de temps et de lieu) afin
de spécifier s’il s’agit de discours ou de récit;
g) -La vérification du nombre d’unités d’idéesselon le nombre de de paragraphes.
h) Un paragraphe= une unité d’idée(s)

2) L’analyse du fond

-La vérification de la véracité des hypothèses de lecture;


-L’analyse linéaire: la découverte du thème, de l’idée générale et des idées essentielles.

EXERCICES

1) Trouvez des hypothèses de lecture à partir des références suivantes:


3) MOLIERE,“Soupçons”, L’avare, acte I, scène 3.
 Jean-Claude FOTA, “Cri d’île”, dans Anthologie de la littérature malgache d’expression française
desannées 80 de Liliane RAMAROSOA, Ed. L’Harmattan, 1990.
 “Tsunami”

2) Vérifiez si les hypothèses sont vraies en analysant les textes.


II- Les nuances entre texte argumentatif et texte explicatif

A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable de faire la différence entre le texte argumentatif
et le texte explicatif

PRECIS DE COURS

LES NUANCES ENTRE LE TEXTE ARGUMENTATIF ET LE TEXTE EXPLICATIF


(INFORMATIF)

Lisez et observez chacun des trois textes suivants :

texte n°1 :fonctions économiques de la monnaie


texte n°2 : la monnaie, un langage
texte n°3: maternité et faim du monde
Pour chacun des textes, identifiez la visée de la communication de l’auteur ; convainc-t-il le lecteur à adhérer à une idée ?,
ou bien veut-il tout simplement expliquer un fait ou un concept ?
Dans le texte1, l’auteur explique les fonctions economiques de la monaie,
Dans le texte2, l’auteur convainc ses lecteurs de l’idée que la monnaie peut se décrire comme un langage
Dans le texte3, l’auteur informe ses lecteurs et leur explique le fait de maternité et faim du monde

LE TEXTE ARGUMENTATIF LE TEXTE INFORMATIF (EXPLICATIF )


POINTS COMMUNS
Les verbes : au présent de l’indicatif à valeur intemporelle
Les articulateurs récurrents : logiques et chronologiques
POINTS DIVERGENTS
Objectifs
Convaincre, persuader à l’aide d’arguments Faire comprendre des théories
Structure de paragraphe
Argument (1Phrase)+ Démonstration (1 ou 2 Théorie (1phrase)+ Explication (1 ou 2 phrases)+
phrases)+ illustration (1phrase) Preuve (1 phrase)
Tonalité du texte
Catégorique : l’auteur est sûr de ce qu’il exprime et Neutre : l’auteur ne fait pas intervenir ses
utiise des termes qui le prouvent. jugements personnels.
Auteur
Généralement présent (je/on/ nous) et Absent et objectif
subjectif (donne ses jugements personnels)
Langage
courant Spécialisé
Illustration
LE TEXTE ARGUMENTATIF POLEMIQUE LE TEXTE EXPLICATIF DIDACTIQUE
Objectifs en plus
Vaincre (une guerre) Enseigner, faire apprendre une théorie
Exemples de texte
Les lettres ouvertes Les leçons
Remarque :

Un argument est constitué de l’avis personnel de l’auteur donc peut être critiqué tandis qu’une théorie
est un fait scientifique établi qui ne devrait pas subir de commentaire.

EXERCICES

1) Précisez s’il s’agit d’argument ou de théorie et apportez de justifications:


P1-La télévision permet d’accumuler beaucoup de connaissances.
P2-La télévision est un appareil audiovisuel.
P3-Madagascar se subdivise en vingt-deux régions ayant chacune ses spécificités.
P4-Madagascar peut sortir de la pauvreté au cas où tout le monde prend ses responsabilités.
2) Analysez ce texte et précisez son type :
« L’oisiveté »
3) Créez un paragraphe argumentatif en continuant la phrase suivante :
« L’argent ne fait pas le bonheur.
4)Dans un paragraphe informatif, parlez de l’ordinateur.

III- L’expression de la cause et de la consequence

A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable d’identifier les différents moyens d’exprimer la
cause et la conséquence dans les phrases simples et complexes

PRECIS DE COURS
Cause : motif, raison, origine, ce qui occasionne quelque chose, répond aux questions pourquoi/ pour
quelle raison ? /A cause de quoi ?
Conséquence : effet, résultat, répond aux questions quelle en est la conséquence ?/ quel effet cela
produit-il ? Quel résultat attendu ?
*Relation de cause à effet :
Exemple : L’apprenant s’est absenté à cause de sa maladie.
La conséquence La cause
« A cause de » : locution prépositive
Transformation : L’apprenant est si malade qu’il s’est absenté.
« Si…que » : locution conjonctive exprimant la conséquence.

LES DIFFERENTS MOYENS D’EXPRIMER


LA CAUSE ET LA CONSEQUENCE
EXPRE PHRASE SIMPLE PHRASE COMPLEXE
SSION
- Grâce à+Nom (cause Vraie ou fausse cause : au
positive) mode INDICATIF ou
- A cause de+Nom (cause CONDITIONNEL
négative) - Comme (en début de
- En raison de+Nom (cause phrase)
négative) - Puisque
- Faute de+Nom (cause - Parce que
LA négative) - Vu que
- Par - Attendu que
CAUS - Vu - Du fait que
E - Attendu - Etant donné que
- Du fait de - Du moment que
- Etant donné - Pour la raison que
- Pour + Nom - Car
- Pour + Infinitif passé - En effet
- Sous prétexte de + - Sous prétexte que
Infinitif présent (fausse cause) (fausse cause)
- Sous prétexte + Nom Cause niée : au
(fausse cause) SUBJONCTIF
- A force de + Infinitif - Non que/ non pas que/
présent (cause répétée) non point que
- Ce n’est pas que/ ce
n’est point que

Au mode INDICATIF :
- Au point que/ si bien
que/ de façon que
- De (telle) sorte que / de
- A / de façon à/ de manière (telle) manière que
à/ jusqu’à /au point de + Infinitif - Si…que / assez…que /
LA présent trop…que / tellement …que /
CONSEQU - Si…pour/ assez…pour / suffisamment…que /tant…que
ENCE trop…pour / tellement …pour / Au mode SUBJONCTIF :
suffisamment…pour /tant…pour - En sorte que
+ Infinitif présent - De manière à ce que/ de
façon à ce que/ jusqu’à ce que
- assez…pour que /
trop…pour que / tellement …
pour que suffisamment…pour
que/tant…pour que
-

EXERCICES
1) Analysez logiquement les phrases suivantes et précisez la nature de chaque proposition :

P1- L’accusé a été emprisonné pour avoir volé.

P2-Actuellement, la corruption règne jusqu’à ce que toutes les couches sociales soient touchées.

P3- La pollution constitue un problème mondial étant donné qu’aucun pays n’en est épargné.

P4- Cet élève est tellement malade qu’il ne peut pas assister au cours.

P5- L’examen a été reporté, non point que les candidats ne soient pas prêts mais que le confinement
continue encore.

2) Reformulez les phrases à idée de cause de l’exercice précédent afin d’avoir des phrases à
subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence

3) Créez des phrases où nous avons :

P1- A force de

P2- Trop…pour

P3- Non pas que

P4- Tant…pour que

P5- De manière à ce que

3) ans un paragraphe, démontrez pourquoi vous tenez tellement à réussir au baccalauréat en utilisant
deux locutions exprimant la cause et deux autres évoquant la conséquence.

IV- L’expression du but et de la condition

A la fin de cet apprentissage, vous serez capable d’identifier les différents moyens d’exprimer le but et
la condition dans la communication orale et écrite.

PRECIS DE COURS

Le but, c’est l’objectif à atteindre, une intention dans laquelle s’accomplit une action. Il a pour
synonymes « objectif », « finalité », « dessein », « intention ». Elle répond aux questions : pour quoi ? Dans
quel but ? Avec quelle intention ?

Or, la condition, / c’est une hypothèse, une supposition qui se caractérise par ce de quoi l’atteinte du
but dépend. Elle répond aux questions : Dans quelle mesure?

Avec quelle condition ?


REMARQUE
Entre le but et la condition, nous pouvons découvrir un lien logique.
Exemple:
L’apprenant travaille sérieusement pour qu’il réussisse à l’examen.
L’apprenant travaille sérieusement: Condition
Il réussit à l’examen: but
 L’apprenant réussit à l’examen dans la mesure où il travaillerait sérieusement.

Il est donc essentiel de savoir

Quels sont les moyens d’exprimer le but ?


Lesquels expriment la condition ?
Comment utiliser « si » ?

Les moyens d’exprimer le but


PHRASE SIMPLE PHRASE COMPLEXE
- +Groupe nominal ou infinitif au SUBJONCTIF :
présent : Pour, dans le but de, dans - pour que, afin que, de sorte que, de
l’intention de, dans l’espoir de, de peur de, façon que, dans l’espoir que.
de crainte de, en vue de - de peur que, de crainte que+ « ne »
- +Infinitif présent : Afin de, de explétif
façon à, de manière à.

« De peur que », comme « de crainte que » s’emploie avec un « ne » explétif que nous n’avons pas à
mélanger avec le « ne » marque de négation.

PHRASES SIMPLES:

• L’apprenant travaille sérieusement afin de réussir à son examen.

• L’apprenant travaille sérieusement de peur d’échouer.

PHRASES COMPLEXES:

• L’apprenant travaille sérieusement afin de réussir à son examen.

• L’apprenant travaille sérieusement de peur qu’il n’échoue.

Les moyens d’exprimer la condition


PHRASE SIMPLE PHRASE COMPLEXE
- A l’INDICATIF : si, selon que,
- + Groupe nominal : à, avec, suivant que ;
en, en cas de, sus réserve de ; - au SUBJONCTIF : à condition
- + Infinitif présent : à que, pourvu que, à supposé que, en
condition de, à moins de. admettant que, à oins que, soit que…soit
que ;
- Au CONDITIONNEL : au cas où,
- dans le cas où, dans l’hypothèse où, dans
la mesure où, quand bien même.

Dans l’expression de la condition, le moyen peut varier selon un choix personnel dans cette liste qui
n’est pas encore close; il est important de maîtriser lesquels demandent le mode indicatif, lesquels exigent
le subjonctif ou le conditionnel afin de ne pas commettre de fautes grammaticales.

PHRASES SIMPLES:

• L’apprenant réussit à son examen à condition de travailler sérieusement.

• L’apprenant risque d’échouer sans travail sérieux.

PHRASES COMPLEXES:

• L’apprenant réussit à son examen à condition qu’il travaille sérieusement.

• L’apprenant risque d’échouer au cas où il ne travaillerait pas sérieusement.

LES CONCORDANCES DE TEMPS AVEC « si »

Avec « si », les temps verbaux varient dépendant de l’idée à transmettre.

IDEE EXPRIMEE PRINCIPALE SUBORDONNEE

Action possible dans présent présent


le présent

Action possible dans Futur simple présent


le futur
Irréel du présent Conditionnel présent imparfait

Irréel du passé Conditionnel passé Plus-que-parfait

• Si vous travaillez sérieusement, vous réussissez. (réussite spontanée après travail sérieux)
• Si vous travaillez sérieusement, vous réussirez. (réussite dans le futur)

• Si vous travailliez sérieusement, vous réussiriez. (vous n’avez pas travaillé sérieusement)

• Si vous aviez travaillé sérieusement, vous auriez réussi. (regret, vous n’aviez pas travaillé
sérieusement)

EXERCICES

Exercice N°01

Analysez logiquement les phrases suivantes et précisez la nature de chaque proposition :

P1-Il est sorti pour sa promenade quotidienne.

P2- Actuellement, toute la population est avertie au cas où la pandémie se répandrait.

P3- Sans votre appui, il n’aurait pas réussi.

P4- Tout le monde reste confiné de crainte qu’il ne soit contaminé par le virus.

P5- S’il n’aurait pas couru si vite, il n’était pas tombé.

Exercice N°02

Continuez ces phrases :

P1- Si nous ne sommes pas corrompus, nous…

P2- Si les citoyens respectaient la nature, …

P3- Nous vivrons heureux, si …

P4- Si les jeunes n’avaient pas été violents, …

Exercice N°03

Créez des phrases où nous avons :

P1- De peur de

P2- Même avec

P3- Pourvu que

P4-Pour que

P5- quand bien même

Exercice N°04
Dans un paragraphe, ajoutez les conditions pour lesquelles vous pouvez réussir au baccalauréat en
utilisant deux locutions exprimant le but et deux autres évoquant la condition

V- LE RESUME

A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de reformuler de manière cohérente, concise et
élaborée les points essentiels du messaged’un texte.

PRECIS DE COURS
I- Caractéristiques du résumé
1. LA CONCISION
IL s’agit de réduire:
 Les paragraphes en un seul ;
 Le texte au tiers ou au quart de sa longueur initiale.
Le texte qui fait l‘objet du résumé au baccalauréat est généralement de 30 à 40 lignes ; d’où le résumé
se présente en une dizaine de lignes à peu près.
2. LA FIDELITE
Il faut rester fidèle :
 A la forme du texte (type, genre, système d’énonciation) ;
 Aux idées transmises ;
 Au fil du développement (l’enchainement des idées : ne pas bouleverser leur apparition) ;
 A la longueur exigée.

3. LA NEUTRALITE ET L’OBJECTIVITE
Celui qui résume un texte prend la place de l‘auteur. Il n’a pas le droit de faire intervenir ses jugements
personnels même s’il ne partage pas les opinions de ce dernier.

II- Les étapes du résumé


1) L’ANALYSE DU TEXTE
 Références (auteur, titres, édition,…) ;
 Forme (disposition spatiale, type, genre, système d’énonciation…) ;
 Fond (idée exprimée dans chaque paragraphe, idée générale).

2) LA REFORMULATION DES IDEES


Il est important d’utiliser ses expressions personnelles pour reformuler les idées essentielles du texte
sans reprendre les citations de l‘auteur. Les termes à reproduire relèvent des mots-clés et des thèmes.

3) L’ARTICULATION DANS LA REDACTION


Au cours de l’analyse de la forme du texte, il est nécessaire de retrouver les connecteurs logiques, les
mots de liaison afin de repérer le processus de l’argumentation et comprendre l’enchainement des
idées. Par conséquent dans la contraction du texte, il est conseillé d’ajouter de la cohérence entre les
phrases afin de rendre évidente la suite d’idées et faciliter la compréhension du résumé.

III- Ce qu’il faut éviter


1) LA CONFUSION AVEC LE COMPTE RENDU
Il ne faut pas prendre de distance par rapport au texte comme dans le compte rendu où on joue le
messager. Celui qui rédige un résumé prend la place de l‘auteur. il reprend les pronoms utilisés dans le
texte initial mais n‘a pas le droit d’introduire par : « l’auteur nous parle de… » Ou « Dans ce texte,… ».

2) L’AJOUT DE CITATION
On doit éviter de reproduire les expressions du texte : le résumé n‘est pas un montage de citations. Il
est utile de reformuler les idées à sa manière sans changer le sens. Néanmoins, les thèmes et les mots-clés
peuvent être retenus.

3) LA PARAPHRASE
Reformuler ne signifie pas remplacer uniquement certains mots par leurs synonymes. Il s’agit même de
changer toute la structure grammaticale, le style d’écriture. C’est surtout dans la rédaction du résumé que
l’on applique les différent moyens d’exprimer les idées selon les circonstances (cause, conséquence, but,
…)

4) LE DEVELOPPEMENT DES IDEES


Le résumé s’en tient aux idées essentielles. Donc, tout développement n’est pas acceptable. On est
amené à réduire au lieu d’allonger. Il faut alors éviter les articulateurs : « c’est-à-dire », « en d’autres
termes », …

5) L’INTRODUCTION D’EXEMPLE
Il n’est pas conseillé d’ajouter d’illustrations ; ce sont des éléments accessoires qui aident
uniquement à la concrétisation des arguments pour convaincre.

EXERCICES

Exercice N°01
Trouvez l’adjectif qualificatif défini dans chaque expression soulignée
- Un message que l‘on n’arrive pas à comprendre
- Un élève toujours volontaire pour traiter les exercices
- Un journaliste qui reste neutre dans le traitement des informations à transmettre
- Une trace que l’on n’arrive pas à effacer
- Une argumentation qui arrive à faire dire à tout le monde que vous avez raison
Exercice N°02
Reformulez les phrases suivantes à votre manière de façon à réduire leur longueur sans changer leur
sens
P1-Jacques a pour rôle de s‘occuper des coqs, des poules, des poussins, des canards et des oies.
P2-Il est nécessaire d’intégrer les enfants dans un établissement scolaire.
P3-L’habitude des jeunes à sombrer dans la violence et le tabagisme constitue un fléau qui détruit la
société moderne.
P4-La femme qui reste chez elle à s’occuper de son mari et de ses enfants détient un métier
respectable, au dessus du commun.
P5-Après avoir suivi des études à l’étranger, nous avons intérêt à revenir travailler au pays où nous
sommes né.
Exercice N°03

Résumez le texte « faut-il condamner le progrès technique ? »au quart de sa longueur initiale.

VI- LES NUANCES ENTRE EXPRESSION ECRITE ET


DISSERTATION

A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de distinguer une expression écrite d’une dissertation
en français.

PRECIS DE COURS

L’EXPRESSION ECRITE LA DISSERTATION


POINTS COMMUNS

 Point de départ : un sujet de même position possible


 Méthodologie d’analyse de sujet : la même pour les deux savoir faire
 Planification : deux à trois grandes parties Deux rédactions : requièrent le respect du code écrit
 Deux rédactions : requièrent le respect du code écrit

POINTS DIVERGENTS
Longueur
30 à 40 lignes environs A partir de 60 lignes
Organisation des idées dans le corps du devoir
2 grandes parties : 2 paragraphes par grande 2 grandes parties : 3 paragraphes par grande
partie partie
3grandes parties : 1 paragraphe par grande 3grandes parties : 2 paragraphes par grande
partie partie
Articulation des paragraphes
Des articulateurs pour relier les phrases et les Une phrase de transition entre les grandes
paragraphes parties

REMARQUES
1) LE CONTENU DE LA PHRASE DE TRANSITION : la synthèse de la partie précédente et l’introduction de
ce qui va succéder.
2) LA PLACE DES PHRASES DE TRANSITION DANS LA DISSERTATION
Première phrase de transition: au début du premier paragraphe du corps du devoir ;
Deuxième : entre les grandes parties (la trosième phrase de transition : entre la deuxième partie et la
troisième quand nous avons trois grandes parties)
Dernière : à la fin du dernier paragraphe du corps du devoir.
3) LA NOTION DE PARAGRAPHE
Un paragraphe= 3 à 4 phrases reliées à l’aide d’articulateurs logiques
Une phrase « argument »+ une ou deux phrases « démonstration » +une phrase « exemple »
6 à 8 lignes (10 à 12 mots par ligne)

EXERCICES

Exercice N°01

Voici un travail d’écriture d’un élève de lycée : ( texte n°3)

- Précisez s’il s’agit d’expression écrite ou de dissertation ?


- Dressez son plan (grandes parties)
- Formulez à votre manière le thème, la thèse et le sujet de départ.

Exercice N°02

DISSERTATION

Dans les pays en développement, le poids des traditions freine-t-il le progrès ? Justifiez vos réponses
par des exemples précis.

VII- DISSERTATION : ANALYSE DE SUJET ET FORMULATION DE


PROBLEMATIQUE

PRECIS DE COURS

A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de mener une réflexion personnelle méthodique
sur un sujet d’ordre général,de trouver le plan directif du travail et d’en formuler la problématique.
1)L’analyse de la position du sujet
Objectif : trouver le plan directif du travail.

 Sujet = Thèse ou citation + consigne ou question(s)


Le plan directif dépend de la consigne ou de la question.

PLAN DEMONSTRATIF PLAN DIALECTIQUE


(EXPLICATIF): développement de la thèse) (ANALYTIQUE): thèse + antithèse
Consignes
Expliquez Commentez
Illustrez Discutez
Prouvez Analysez…
Démontrez
Montrez que…
Développez…

Questions
Questions partielles : pourquoi ? Question partielle : Que pensez-vous
Comment ? Dans quelle mesure ? de… ?
Questions totales / fermées (à réponse
oui ou non)
Sujet de dissertation: Le travail mène t-il au bonheur ? Justifiez à l’aide d’exemples concrets.

 Le travail mène t-il au bonheur ? = question directe totale


 La thèse : Le travail mène au bonheur.
 Justifiez à l’aide d’exemples concrets = consigne accompagnant la question (apportez de preuves
concrètes, palpables / illustrations par les vécus au quotidien)

2) L’analyse de la thèse ou de la citation


Objectif : formuler la problématique

Questions à poser pour comprendre la thèse ou la citation :


 De quoi parle-t-on ? (objet d’analyse) = le travail et le bonheur
Le travail : l’exercice d’un métier, l’assurance d’une fonction, une activité professionnelle, une prise de
responsabilité…
Le bonheur : la satisfaction personnelle, la paix intérieure, la joie de vivre, l’épanouissement.
 De qui ? (sujet d’analyse) = les entités concernées qui sont les travailleurs (supérieur et
subordonnés), les ouvriers, les mains d’œuvre, les hommes actifs…
 Quand ? (le temps) = si le sujet ne le mentionne pas, avec le temps du verbe au présent, nous
pouvons hésiter entre actualité et généralité.
Avec « mène » au présent de l’indicatif, nous avons une idée de généralité.
 Où ? (le lieu) = au cas où on ne le précise pas dans le sujet comme ici, l’illustration peut porter
sur n’importe quel pays du monde.
 Pourquoi ? (la cause) = on n’en parle pas dans le sujet.
 Pour quoi ? (le but) = le bonheur, c’est le but à atteindre, le travail en est la condition.
 Comment ? (la manière, le moyen) = le travail, le moyen pour atteindre le but (le bonheur).

3)La formulation de la problématique


Problématique :
 à ne pas confondre avec problème (souci, ennui, difficulté à résoudre) :un mot dérivé de
problème se définissant comme un ensemble complexe de problèmes dont les éléments sont intimement liés,
problème considéré du point de vue des différents aspects à traiter ;
 Toujours sous forme de question directe (avec un point d’interrogation à la fin) ;
 Fil directeur mettant en valeur les enjeux du sujet pour l’argumentation.

Formulation de problématique :

PLAN DEMONSTRATIF PLAN DIALECTIQUE


(EXPLICATIF) (ANALYTIQUE)
La question du sujet La reformulation de la thèse sous
forme de question directe totale

Le travail mène-t-il au bonheur ? = c’est déjà la problématique que nous pouvons reformuler.

Reformulations possibles : L’homme actif vit-il heureux ? / Est-ce que l’exercice d’un métier
épanouit ? / L’assurance d’un métier constitue-t-elle une condition pour parvenir à la satisfaction morale ?

EXERCICE

Analysez ces sujets de dissertation et précisez le plan directif, les thèmes, la thèse et la problématique

Sujet 1 : « L’habit ne fait pas le moine ». Démontrez.

Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?

Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?

VIII- DISSERTATION : RECHERCHE ET


ORGANISATION DES IDEES
PRECIS DE COURS

A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de mener une réflexion personnelle méthodique
sur un sujet d’ordre général, de trouver des arguments convenables et d’arriver à les organiser suivant un
plan bien déterminé.

1) LA RECHERCHE D’ARGUMENTS
Objectif : convaincre, persuader à l’aide de ses arguments.
La technique à adopter :
 Opter pour la réflexion méthodique : recourir à la technique du remue-méninge, le
« brainstorming ».
Certes, le travail de groupes permet d’avoir une richesse au niveau des idées et lors d’une recherche
personnelle, il s’agit de lister en vrac toutes les possibilités d’arguments et d’en discuter ensemble.
 Trouver des concrétisations (illustrations sous forme de cas particuliers) pour chaque argument
(généralité, idée abstraite) afin de mieux convaincre et persuader.

Le sujet de dissertation: Le travail mène t-il au bonheur ? Justifiez à l’aide d’exemples concrets.

La thèse : Le travail mène au bonheur.

Le plan directif : plan dialectique

La problématique : Le travail mène t-il au bonheur?

La formulation de la problématique : l’exercice d’un métier permet-il de s’épanouir ? / Le


travailleur est-il heureux ?

LES ARGUMENTS « POUR » LES ARGUMENTS « CONTRE »


Le travail procure de l’argent afin de combler Beaucoup sont mal-payés.
les besoins quotidiens.  A Madagascar, les ouvriers n’arrivent pas à
 Le proverbe confirme : « toute peine survivre avec leur salaire de moins d’Ar200000.
mérite salaire ».
Le travailleur gagne du respect. Le respect dépend du poste occupé.
 Jean GIONO a dit : « Riche ou pauvre,  Le supérieur se valorise aux yeux de ses
puissant ou faible, tout citoyen oisif est un subordonnés.
fripon ».
Le travail cultive les qualités. La corruption se manifeste surtout dans le
 Le proverbe dit : « L’oisiveté est la mère monde du travail.
de tous les vices ».  Certains offrent de « dessous de table »
pour le traitement de leur dossier.
Le travail est un service rendu qui donne de la Le travail segmenté peut nuire à la motivation
satisfaction personnelle, rend fier. du personnel.
 Une couturière peut être heureuse de son  Dans le travail à la chaîne, les mains
œuvre quand les clientes sont satisfaites de la d’œuvre se déçoivent de ne pas voir la
porter. concrétisation de leur tâche.
Le travail rend sain, procure de la santé. L’excès de travail peut mener au surmenage et
 L’oisif risque comme maladie « la à différentes sortes de maladies.
sclérose ».  Le cas se produit surtout chez les femmes
qui veulent à la fois jouer celle au foyer et au
travail.
Le travail permet de se faire des amis. Le travail peut être source d’ennemis.
 Un guide touristique peut accumuler des  A force de vouloir obtenir un poste
amis touristes du monde entier. important, certains collègues s’entretuent ou
vivent dans la jalousie.
Le travailleur acquiert des connaissances. Le travail exige des diplômes.
 Un balayeur de rue peut connaître au fur et  Même pour être chauffeur ou vendeur
à mesure qu’il travaille comment mieux nettoyer, actuellement, on exige au moins le baccalauréat.
avec quoi, quand…
Le travail fait accumuler d’expériences. Les expériences ne sont plus tellement
 Le proverbe confirme : « c’est en forgeant valorisées.
qu’on devient forgeron ».  La politique de rajeunissement du
personnel se pratique dans les entreprises.

2) L’ORGANISATION DES IDEES :


Les grandes parties et sous-parties possibles :
Nous avons toujours 2 ou 3 grandes parties avec 2 ou 3 sous-parties ; soit 6 paragraphes dans le corps
du devoir. Donc, nous ajoutons 3 sous-parties pour 2 grandes parties et 2 sous-parties pour 3 grandes
parties dans une dissertation.
Les astuces à appliquer:
 Suivre un plan bien déterminé (à partir du plan directif) pour le regroupement des idées ;
 Retenir les idées les plus convaincantes ;
 Partir du moins important et terminer par le plus important dans l’évocation des idées ;
 Maîtriser qu’une sous-partie correspond à une unité d’idée(s).

Concernant le sujet que nous analysons :


Nous avons 2 grandes parties. Ainsi, nous devrions ajouter 3 sous-parties. Les idées sont ici regroupées
suivant différents domaines et en parlant de persuasion, comme nous faisons référence au bonheur, les
cadres social, moral et physique importent plus.

Planification du travail :

PREMIERE GRANDE PARTIE DEUXIEME GRANDE PARTIE


THESE : les intérêts à gagner quand ANTITHESE : les problèmes que nous
nous travaillons risquons
Au niveau social
Le travailleur gagne du respect. Le respect dépend du poste occupé.

Dans le cadre moral


Le travail cultive les qualités. La corruption se manifeste surtout dans
le monde du travail.

Sur le plan physique


Le travail rend sain, procure de la L’excès de travail peut mener au
santé. surmenage et à différentes sortes de
maladies.

EXERCICE

Présentez le plan détaillé de ces sujets de dissertation :

Sujet 1 : « L’habit ne fait pas le moine ». Démontrez.

Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?

Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?

IX- DISSERTATION: REDACTION ET LOGIQUE DU


RAISONNEMENT

A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de présenter à l’écrit le résultat de l’analyse d’un sujet
de réflexion.

PRECIS DE COURS

I-CONTENUS DE L’INTRODUCTION ET DE LA CONCLUSION

1) Introduction :
 Phrase introductive : généralité ou actualité sur le thème ;
 Thèse ou citation reformulée ;
 Problématique sous forme de question directe ;
 Annonce du plan.

En général, tout être humain qui vit sur terre vise en premier lieu son bonheur. On dit qu’il
s’acquiert par l’exercice d’un métier. Mais, est-ce vrai ? Certes, Quels avantages pourrait gagner un
travailleur ? Et quels problèmes risque t-il de rencontrer ?

2) Conclusion :
 Synthèse du corps du devoir ;
 Réponse à la problématique ;
 Position personnelle ;
 Elargissement.

Bref, assurer une fonction permet de trouver la joie de vivre. Ceci reste valable quel que soit le
domaine. Il s’agit même de participation active au développement de son pays. Dans ce cas, créer
d’emploi ne devrait-il pas être parmi les priorités de l’état afin de lutter contre l’insécurité sociale ?

II-LOGIQUE DU RAISONNEMENT

Un paragraphe est composé, en général, de trois à quatre phrases de six à huit lignes quand nous avons
dix à douze mots par ligne.

1) Le raisonnement déductif :
On commence par une généralité avant d’aboutir à un cas particulier.

Paragraphe = une phrase (argument) + une ou deux phrase(s) (démonstration) + une phrase
(illustration)

Le travail procure de la santé. D’un côté, celui qui reste oisif, immobile, s’expose au danger
avec l’engourdissement de son corps et quand cela s’aggrave, la paralysie tandis que l’homme actif
devient dynamique. De l’autre côté, à force d’exercer un métier, ce dernier reste occupé et ne souffre pas
au moindre mouvement nécessaire. Quant-au paresseux, il risque comme maladie « la sclérose ».

2) Le raisonnement inductif :
C’est le contraire du raisonnement déductif où le cas particulier commence le paragraphe. Ce
raisonnement s’applique surtout quand nous choisissons comme illustration une citation ou un proverbe.

Paragraphe = une citation ou un proverbe (exemple) + une ou deux phrases (développement de


la citation ou du proverbe) + l’argument (conclusion)

Selon Jean GIONO, « riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon ». En
d’autres termes, la fainéantise ne nous permet pas de gagner la confiance de la société quel que soit notre
niveau de vie ou notre force physique. Certes, le paresseux est toujours considéré comme « un parasite »,
« « un vaurien ». Bref, c’est le travail qui valorise l’être humain.

3) Le raisonnement concessif :
Il s’agit d’accepter la véracité d’une thèse contradictoire et d’y ajouter une synthèse.

Paragraphe = une phrase (thèse) + une phrase (antithèse) + une phrase (synthèse)

La nouvelle technologie nous est utile dans les réalités quotidiennes. Néanmoins, elle peut être
néfaste pour la qualité du fonctionnement de notre vie tant que nous ne maîtrisons pas son usage à bon
escient. Aussi avons-nous intérêt à appliquer notre esprit de discernement afin d’identifier les limites à ne
pas franchir et s’épanouir tout en jouissant des profits à y gagner.

4) Le raisonnement syllogique (le syllogisme) :

Il est question de partir d’une proposition considérée comme vraie, d’y ajouter une autre proposition
introduite par « or » et d’en tirer une conclusion logique.

Paragraphe = une proposition + « or », une autre proposition + « Donc », une conclusion


logique

La culture est en crise actuellement à Madagascar avec la dévalorisation des diplômes face à la
valeur attribuée à l’argent dans les « business ». Or, nous la dispensons dans les établissements scolaires.
Donc, personne ne peut nier que le monde de l’enseignement rencontre de difficultés à résoudre au plus
vite dans notre pays si nous voulons avancer.

EXERCICES

Rédigez ces dissertations en tenant compte de la logique du raisonnement:

Sujet 1 : Les traditions entravent-elles le progrès ? Justifiez à l’aide d’exemples concrets.

Sujet 2 : On dit que le travail constitue un moyen de s’épanouir, a-t-on raison ?

Sujet 3 : La pollution est-elle une fatalité du monde moderne ?

X- LE CODE ORAL ET LE CODE ECRIT

A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable de distinguer et d’utiliser correctement et
pertinemment le code oral et le code écrit.

PRECIS DE COURS
Il y a un système pour la communication orale, c’est ce que nous appellerons ici « code oral ». Cela
implique la prononciation, l’articulation, le ton, l’accent, la pause et tous les paramètres caractérisant
l’oral.

Le code écrit quant à luiest le système se rapportant à communication écrite. Il s’agit ici du système
scriptural et orthographique du français, de tous ses liens avec la grammaire traditionnelle ainsi que les
caractéristiques propres à la communication écrite.

I- CARACTERISTIQUES DE L’ORAL

1. Immédiateté et spontanéité :
 On doit constater la présence physique du locuteur et de l’interlocuteur. Cette présence est
Souvent entière (face à face), ou partielle (oreille à oreille ; cas d’un coup de téléphone). Ce qui implique
l’immédiateté de l’échange et la proximité des deux acteurs. Le locuteur parle, l’interlocuteur l’entend
immédiatement et peut répondre tout de suite à son message. De ce fait, leur rôle est interchangeable à
tout moment ; le locuteur peut devenir interlocuteur et vice versa. Il y a donc une interaction orale
immédiate et spontanée.
 Comme le discours oral est Immédiat et spontané, le locuteur risque de commettre des fautes
et des erreurs, sans pouvoir corriger à l’avance. Tout ce qui est dit est dit, il peut le corriger mais
l’interlocuteur a déjà entendu s’il y avait eu faute. Exemple ; vous dites à votre ami : « La femme de mon
oncle est malheureux. »Vous avez fait une faute sur l’accord entre le nom « La femme » et l’adjectif
attribut ; vous ne pouvez pas changer ce qui a été dit mais vous pouvezle corriger en reformulant par la
suite : « Elle est malheureuse. »Mais avec cette immédiateté, vous pouvez hésiter et prendre le temps pour
dire quelque chose.
 Mais souvent, les erreurs et les fautes sont tolérées voire acceptées par l’oral. Les élisions et
l’agrammaticalité en font partie.
Le plus souvent, on n’utilise pas la négation : « Je veux pas partir » au lieu de « Je ne veux pas partir ».
Dans la plupart des cas, on utilise la liaison entre les mots : « J’peux pas tvoir » au lieu de « Je ne peux
pas te voir ».

2. Compréhension du message: Pour que le message dans le discours oral soit compris, le
locuteur doit prendre en compte son interlocuteur. Leur proximité oblige le locuteur à mobiliser les
spécificités de l’oral qui varient selon son intention son émotion lors de l’énonciation.
 La voix : elle doit être audible pour la compréhension du message puisque l’écoute est le moyen
pour les acteurs de se comprendre. Si vous parlez à quelqu’un qui se trouve à coté de vous, vous pouvez
parler à voix basse puisqu’il peut vous entendre. Par contre s’il est assez éloigné, vous devez ajuster votre
voix et parler plus fort.
 Le débit : vous devez prendre en compte la vitesse d’élocution. Si vous parlez trop vite, votre
interlocuteur pourrait ne pas tout entendre et déformer sa compréhension. Si vous parlez trop lentement,
cela manquerait de dynamisme ; et l’interlocuteur ne serait peut-être pas stimulé par votre discours.
 Le ton : Montant ou non ; pour la bonne compréhension du message, Selon votre message, le
ton peut varier par rapport au sentiment ou émotion voulu. Un ton joyeux pour apporter une bonne
nouvelle, un ton mélancolique pour la tristesse, …
 L’intonation : vous devez utiliser la bonne intonation, par rapport à la langue d’une région ou
d’un pays.La langue française a sa propre intonation selon la région, …
 L’accent : Il varie d’une langue à une autre. La langue française a son propre accent ; Si vous le
changez, cela pourrait changer le sens du message que vous voulez délivrer, voire l’incompréhension.
 Les différentes pauses s’ajoutent à tous ces éléments pour marquer les intentions et les
émotions.

3. Supplémentsde l’oral : L’oral en lui-même ne suffit pas toujours. Quelquefois, à cause de la


spontanéité, le locuteur ne trouve pas les mots adéquats pour transmettre son message. Il peut avoir
recours à d’autres moyens de communication en supplément.
 Les gestes sont acceptés à l’oral. Il y a des gestes conventionnels, mais vous pouvez également
en inventer. Quelques gestes conventionnels : pour dire que vous êtes d’accord vous pouvez lever le pouce
ou hocher la tête de haut en bas ; pour refuser, vous pouvez hocher la tête de gauche à droite ; …
 Les mimiques ; les expressions corporelles et faciales peuvent vous aider à faire passer votre
message à l’oral. Comme avec les gestes, vous imitez des expressions ; elles peuvent être
conventionnelles. Vous pouvez sourire pour dire que vous êtes content ou en accord avec votre
interlocuteur ; mettre l’index devant la bouche vous permet de dire aux autres de se taire, … Même le
regard peut signifier beaucoup d’expressions.
 Les interjections comme « euh !, et bien !, hum !hahaha !, Pffff ! … » peuvent vous aider dans
votre élocution à l’oral. En effet, elles peuvent marquer une pause afin de réfléchir, d’interrompre ou
intensifier les intentions et les émotions. Elles pourraient faire partie de l’hésitation.

Remarque : ces suppléments sont régis par la culture ; pour saluer ou dire au revoir dans le quotidien,
vous pouvez lever la main ; mais sur un terrain de foot, cela veut dire qu’il faut arrêter les actions.

II- CARACTERISTIQUES DE L’ECRIT


1. Intemporalité :
 Le message écrit se caractérise par la virtualité du récepteur ; c’est-à-dire qu’il n’est pas présent
à l’instant où celui-ci est écrit. Par contre, l’auteur du message connaît à qui s’adresse-t-il, mais il sait que
la réception n’est pas immédiate. Il se peut même que le récepteur n’existe pas encore au moment où
l’auteur écrit son message ; c’est le cas par exemple des romans.Donc, l’écrit n’est pas limité par le temps
immédiat, à l’inverse de l’oral. De ce fait, il n’y a pas de réaction spontanée et d’interaction entre les deux
acteurs. De plus, le récepteur peut relire à tout moment cet écrit, et peut y répondre, ou non, mais dans une
date ultérieure à celle de l’envoi.
 Puisque le message écrit n’est pas immédiat ; l’auteur peut avoir du recul sur ce qu’il est en
train de produire. Lorsque vous écrivez quelque chose, vous pouvez vérifier les éventuelles fautes et
erreurs. De ce fait, vous pouvez effacer s’il y a lieu, ou ajouter des contenus si vous pensez que votre
production n’est pas complète. Vous faites donc une production plus réfléchie.
2. Compréhension du message :
 Pour être compris, l’écrit doit suivre des normes et des règles précises. Vous devez suivre les
règles grammaticales, orthographiques, typologiques, … lorsque vous produisez à l’écrit. La contrainte
pour vous entant qu’auteur est la précision. La contrainte lexicale, par exemple, est pour éviter une
imprécision et les ambiguïtés. Exemple, si vous dites « J’ai la tête dure » ; cela peut signifier plusieurs
choses : soit « vous êtes têtu », soit « votre tête résiste aux chocs physiques ou moraux ». Bref, il faut que
vous précisiez le sens voulu avec un mot adéquat pour la compréhension évidente. Pour le premier sens,
vous pouvez dire « Je suis têtu », pour le deuxième ce serait « Ma tête est forte (ou résistante) ».
 Afin de combler le manque d’expressivité due àl’absence éléments oral comme le ton,
l’intonation, le débit, … ; vous devez recourir aux règles régissant la phrase. Il faut également que vous
utilisiez les ponctuations dans le but de marquer les pauses, les intentions ou les émotions ; Que l’on
retrouve facilement à l’oral.

En clair, l’écrit doit être précis et clair, tout en étant percutant.

III- LA DIFFERENCE ENTRE L’ORAL ET L’ECRIT

L’oral L’écrit

 Plus d’interactions grâce à la  Intemporel car le destinateur


présence des deux acteurs. et le destinataire ne sont pas censés être
 Message plus percutant et en présence. Donc le message n’est pas
plus expressif car on peut utiliser reçu dans l’immédiat.
plusieurs procédés  Moins expressif que l’oral,
 Une expression plus mais peut tout aussi être percutant car il
permissive surtout par rapport au niveau est plus réfléchi.
de langue utilisé : le niveau familier et  Une production plus
courant. Cela se traduit par son organisée avec des règles. Les niveaux
Utilisation dans le quotidien et dans une de langue utilisés sont : le niveau
situation plus familière (entre amis, courant et soutenu ; car on l’utilise
famille, collègues, ...) souvent dans une situation plus formelle
(scolaire et administrative).

IV - FRONTIERE ENTRE ORAL ET ECRIT

L’oral et l’écrit sont différents par leurs caractéristiques. Pourtant, ils peuvent être complémentaires.
Parfois, la frontière est étroite entre les deux. Il y a des formes « hybrides » :
 l’oral secondairement scripturalisécomme des interviews téléphoniques destinées à la presse
écrite.
 l’écrit oralisé : lors du cours, l’enseignant oralise ses notes en vue de la leçon ; les apprenants
prennent en notes le message oral. Dans la littérature, les pièces de théâtre sont destinées à être jouées sur
scène.
A RETENIR

Le code oral est lié au système de la communication orale. Le locuteur, en fonction de


son intention et de ses émotions ; dans le message oral, tient compte du locuteur.

 L’interaction entre les deux acteurs est immédiate et spontanée.


 Les caractéristiques de l’oral doivent être considérées: voix, débit, ton, intonation,

 On peut mobiliser les gestes et toutes les expressions corporelles pour combler les
limites de l’oral.

Le code écrit est lié au système de communication écrite.

 Il n’y a pas d’interaction directe entre les acteurs.


 La production est plus réfléchie puisqu’elle n’est pas immédiate et peut être
corrigée.
 L’écrit est plus organisé et règlementé (les règles orthographiques,
grammaticales, typographiques). Non seulement il est plus expressif mais aussi
EXERCICES
il reste.

1- Identifier les énoncés suivants selon qu’il soit à l’oral ou à l’écrit. Justifiez.
a) Ouf ! Je suis fatigué.
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ?
c) Est-il possible d’avoir votre contact téléphonique ?
d) chsuis crevé !

2- Transformez convenablement à l’écrit ; tout ce qui est oral, dans l’exercice précédent.

3. Traduisez les émotions évoquées par les images suivantes dans les deux codes :

a) Image A

b) Image B
c) Image C

d) Image D

3- Voici une pièce de théâtre extraite de « Histoire de bêtes ». Il y a deux personnages ; le


chien Poucette et son maître.

_Ça ?... C’est un vase cassé.

_Ma foi, oui, c’est un vase cassé. Qui l’a cassé ?

_Vous me demandez qui l’a cassé ? Je n’en sais rien.

_Mais non, je n’en sais rien ! Quand vous me regarderez avec un air fin !...

_Suis-je le chat pour vagabonder parmi les potiches ?

_Ai-je l’habitude de casser des vases ? Ai-je l’habitude de sauter sur les tables ?

_Vous savez très bien que je n’ai aucune habitude –hors celle de mentir.

_Vous pouvez lever un doigt, et hocher la tête et dire :-Poucette, Poucette ! est-ce qu’il faut que je

prenne la cravache ?

_ (…) Poucette, Poucette ! Reviens ici …..

Histoire de bêtes

a) Quelle est l’émotion ressentie par le maître ? Pourquoi ?


b) Quelle est la réaction de Poucette ?
c) Imaginez en quelques lignes la fin de cette histoire.
d) Avec l’aide de quelqu’un, Mettez en scène la pièce de théâtre. Vous allez prendre le rôle de
Poucette en y mettant l’intention de l’auteur et les émotions voulues
CORRIGES
CORRIGES I

Nous pouvons nous appliquer sur les références aux textes suivants afin de trouver des hypothèses de
lecture:

 MOLIERE, “Soupçons”, L’avare, acte I, scène 3.


 Jean-Claude FOTA, “Cri d’île”, dans Anthologie de la littérature malgache d’expression française
desannée 80 de Liliane RAMAROSOA, Ed. L’Harmattan, 1990.
 “Tsunami”

Ensuite, vérifions la véracité des hypothèses de lecture en précisant le type, le genre et le système
d’’énonciation du texte.

Quelle est l’idée générale du texte?Et quelles en sont les idées essentielles? A découvrir au fur et à
mesure que nous avançons dans l’analyse linéaire.

MOLIERE est le comédien qui a fait connaître la langue française dans le monde au VIIème siècle
d’où le français était qualifié “langue de Molière”; l’époque classique tenait surtout à critiquer les mauvais
caractères des riches qualifiés de “Honnêtes- Hommes”, c’est pourquoi “Soupçons” de L’avare, acte I,
scène 3 dénonce le manque de générosité chez le personnage principal Harpagon rendu ridicule par son
servant La Flèche.

Quant à Jean-Claude FOTA, il est un poète malgache du XXème siècle. Son œuvre étant récente, il y
dénonce les vicissitudes du monde contemporain.

Dans“Cri d’île”, le cri lancé peut ressembler àun appel au secours quand la vie se sent menacée, il y a
soif de liberté;

Anthologie de la littérature malgache d’expression française desannées 80 de Liliane RAMAROSOA,


Ed. L’Harmattan, 1990 constitue l’ouvrage qui recueille les meilleures créations littéraires malgaches vers
la fin du XXème siècle.

“Tsunami” se rapporte à une idée de violence d’une catastrophe naturelle qui a affecté l’Asie. Ce titre
renvoie à une possibilité de récit de l’évènement, de sa description, de l’information sur sa manifestation,
de la liste des actions entreprises pour y remédier ou encore de l’argumentation concernant les raisons
pour lesquelles il est survenu…C’est l’analyse linéaire qui précise le message transmis et le but fixé par
l’auteur.

CORRIGE II
1) P1 : Argument car peut être critiqué étant donné que certains peuvent penser différemment. Par
exemple pour les chrétiens, la télévision est source de tentation.
P2 : Théorie car ne peut pas subir de commentaire.
P3 : Théorie. On ne peut pas changer la réalité chiffrée.
P4 : Argument. Chacun peut avoir son avis sur la façon de résoudre la pauvreté à Madagascar.

2) Analyse du texte « L’oisiveté »

« L’oisiveté » : la paresse, le désœuvrement, la fainéantise, le fait de ne pas vouloir travailler.


Temps des verbes : Présent intemporel (« est », « deviennent »…)
Articulateurs récurrents : logiques (« au lieu de », « comme »…) et chronologiques (« tout d’abord »,
« enfin »…)
Auteur :
-Absent
-Subjectif car donne ses jugements personnels à travers les mots « humiliant », « personnalité
d’oisif », « dépravation totale »…
Contenus : arguments qui peuvent être critiqués, les autres peuvent avoir leur façon de juger les oisifs.
Objectif de l’auteur : persuader le lecteur qu’il faut travailler, l’oisiveté est néfaste pour l’homme.

3) Paragraphe argumentatif
L’argent ne fait pas le bonheur (argument).
Il reste la démonstration (1 ou 2phrases développement) et l’illustration (1 phrase concrétisation) à
rechercher. Nous avons intérêt à y ajouter les caractéristiques du texte argumentatif.

4) Paragraphe informatif
Les théories sur l’ordinateur en 3 ou 4 phrases reliées à l’aide d’articulateurs logiques ou
chronologiques.

textes type genre Système d’énonciation Unités


d’idées
“Soupço argument Littérai Auteur absent/ Dialogue Dénonciati
ns” atif re : Pièce =DISCOURS on de
théâtrale l’avarice de
Harpagon
“Tsuna informati Non- Auteur absent et objectif Manifestati
mi” f littéraire =RECIT ons du
tsunami/
Réactions
pour y faire
face
“Cri injonctif Littérai Auteur présent par « je » et Plainte/
d’île”, re : poésie impliqué(subjectif)/impératifs Attente
/ =DISCOURS d’aide/
Recherche de
liberté

CORRIGES III

1) Analyse en propositions :

P1- L’accusé a été emprisonné pour avoir volé.

Un seul verbe conjugué, donc une seule proposition indépendante= une phrase simple.

P2-Actuellement, la corruption règnejusqu’à ce que toutes les couches sociales soient touchées.

Deux verbes conjugués, donc deux propositions=une proposition principale (« Actuellement, la


corruption règne ») + une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence (« jusqu’à
ce que toutes les couches sociales soient touchées. ») introduite par la locution conjonctive « jusqu’à ce
que ».

Phrase complexe.

P3- La pollution constitue un problème mondial étant donné qu’aucun pays n’en est épargné.

Deux verbes conjugués, donc deux propositions=une proposition principale («La pollution constitue un
problème mondial ») + une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause («étant donné
qu’aucun pays n’en est épargné ») introduite par la locution conjonctive « étant donné que ».

Phrase complexe.

P4- Cet élève est tellement malade qu’il ne peut pas assister au cours.

Deux verbes conjugués, donc deux propositions=une proposition principale (« Cet élève est tellement
malade») + une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence (« qu’il ne peut pas
assister au cours ») introduite par la locution conjonctive « tellement…que ».

Phrase complexe.
P5- L’examen a été reporté, non point que les candidats ne soient pas prêts mais que le confinement
continue encore.

Trois verbes conjugués, donc trois propositions=une proposition principale (« - L’examen a été
reporté») + une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause (« non point que les
candidats ne soient pas prêts») introduite par la locution conjonctive « non point…que » + une
proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause («le confinement continue encore »)
introduite par la conjonction de subordination « que » à la place de « puisque ».

Phrase complexe.

2)- Phrases à subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence

P1- L’accusé a été emprisonné pour avoir volé.

L’accusé a volé au point qu’ (de manière qu’/ de façon qu’…) il a été emprisonné.

L’accusé a tant volé qu’il a été emprisonné.

P3- La pollution constitue un problème mondial étant donné qu’aucun pays n’en est épargné.

Aucun pays n’est épargnési bien que (au point que…)la pollution constitue un problème mondial.

P5- L’examen a été reporté, non point que les candidats ne soient pas prêts mais que le confinement
continue encore.

Non point que les candidats ne soient pas prêts mais le confinement continue encore, de façon à ce
que (de manière à ce que…) l’examen ait été reporté.

3) Phrases

P1- A force de réviser quotidiennement, vous réussirez.

P2- L’ouvrier a trop travaillé pour risquer le surmenage physique.

P3- L’ouvrier risque le surmenage physique non pas qu’il travaille seul, maisqu’il ne se distrait pas.

P4- L’ouvrier a tant travaillé pour qu’il risque le surmenage physique.

P5-L’ouvrier atravaillé de manière à ce qu’il risque le surmenage physique.

4) Création de paragraphe

Forme : respect des caractéristiques d’un paragraphe argumentatif, ajout de deux locutions de cause et
de conséquence.
Fond : les raisons pour lesquelles la réussite au baccalauréat vous est utile.
CORRIGES IV

Exercice N°01

Analyse logique de phrases :

P1-Il est sorti pour sa promenade quotidienne.

 Un seul verbe conjugué donc une seule proposition indépendante, la phrase est simple.

P2- Actuellement, toute la population est avertie au cas où la pandémie se répandrait.

 Deux verbes conjugués= deux propositions dont « Actuellement, toute la population », la


proposition principale et « au cas où la pandémie se répandrait », la subordonnée conjonctive
circonstancielle de condition introduite par « au cas où » (phrase complexe)

P3- Sans votre appui, il n’aurait pas réussi.

 Un seul verbe conjugué donc une seule proposition indépendante, la phrase est simple.

P4- Tout le monde reste confiné de crainte qu’il ne soit contaminé par le virus.

 Deux verbes conjugués= deux propositions dont « Tout le monde reste confiné », la proposition
principale et « de crainte qu’il ne soit contaminé par le virus », la subordonnée conjonctive
circonstancielle de but introduite par «de crainte que » (phrase complexe)

P5- S’il n’aurait pas couru si vite, il n’était pas tombé.

 Deux verbes conjugués= deux propositions dont « il n’était pas tombé », la proposition principale et
« S’il n’aurait pas couru si vite », la subordonnée conjonctive circonstancielle de condition introduite par
« si » (phrase complexe)

Exercice N°02

P1- Si nous ne sommes pas corrompus, nous participons au développement de notre pays. (+présent ou
futur simple)

P2- Si les citoyens respectaient la nature, l’air serait encore pur. (+conditionnel présent)

P3- Nous vivrons heureux, si nous savons profiter de chaque nouvelle journée. (+ Présent)

P4- Si les jeunes n’avaient pas été violents, ils n’auraient pas été emprisonnés. (+ Conditionnel passé)

Exercice N°03

P1- De peur de : respectons les consignes de peur d’être contaminé.

P2- Même avec : Même avec apprentissage des leçons, nous risquons l’échec sans applications.
P3- Pourvu que : Vous gagnez la bataille pourvu que vous soyez patients.

P4-Pour que : Vous ferez des efforts pour que l’objectif soit atteint.

P5- quand bien même : Les parents sont fiers quand bien même leurs enfants réussiraient à leur
examen.

Exercice N°04

Paragraphe argumentatif

Argument : une phrase introduisant les conditions permettant de réussir à l’examen.

Démonstration : 1 ou 2 phrases (développement) avec usage de 2 moyens d’exprimer le but et 2 autres


exprimant la condition

Illustration : 1 phrase concrétisation à rechercher.

 Vous avez intérêt à y ajouter les caractéristiques du texte argumentatif.


CORRIGES V
 Exercice N°01
 - Un message que l‘on n’arrive pas à comprendre : un message incompréhensible, flou ...
 - Un élève toujours volontaire pour traiter les exercices :un élève actif, dynamique…
 - Un journaliste qui reste neutre dans le traitement des informations à transmettre :un journaliste
objectif…
 - Une trace que l’on n’arrive pas à effacer : une trace ineffaçable, indélébile, permanente…
 - Une argumentation qui arrive à faire dire à tout le monde que vous avez raison : une
argumentation convaincante.

 Exercice N°02
 P1- Jacques nourrit les volailles. /
 P2- L’enseignement s’avère utile. / L’école importe. / Etudier constitue une nécessité…
 P3- La délinquance juvénile affecte nouvelle génération / La délinquance détruit la jeunesse
actuelle…
 P4- La femme au foyer a un métier noble. /
 P5- Diplômés, nous profitons du service à rendre à notre pays natal.
 Exercice N°03
 Le titre nous précise le thème: « le progrès technique », à retrouver dans le résumé.
« Nous »démontre la présence de l’auteur à côté du présent intemporel afin de nous prouver que
nous sommes face à un discours. Nous constatons aussi l’usage de « on » qui représente ceux qui
condamnent le progrès. Quand nous allons passer au résumé, nous avons à garder ces
représentations.
 La question est de savoir si nous avons à considérer la technologie dans le sens négatif. Le premier
paragraphe se présente sous forme d’introduction où nous avons la position du sujet qui suscite la
réflexion. Dans le deuxième et le troisième paragraphe, l’auteur avance les intérêts à y gagner
jusqu’à démontrer son utilité. Le quatrième paragraphe intervient sous forme d’antithèse qui souligne le
problème tandis que le cinquième et le sixième paragraphe confirment le besoin de se civiliser avec des
solutions proposées. Enfin dans le dernier paragraphe, l’auteur nous invite à y réfléchir.
 Nous tenons compte de tout cela dans le résumé et nous avons intérêt à suivre cette manière de
présenter les idées utilisée par l’auteur. Si nous avons à résumer le texte au quart de sa longueur
initiale, nous avons à respecter le nombre de mots attendu. Ce chiffre est à mentionner à la fin du
résumé. Ensuite, nous avons à vérifier si le système énonciation est respecté, même chose pour le
thème, l’enchainement des idées.

 RESUME DU TEXTE: « faut-il condamner le progrès technique? »
 Nous remettons en question la raison d’être du progrès technique comme s’il empêche notre
développement. Or, nous ne pouvons pas nous en passer tant qu’il est ancré dans notre
quotidien et qu’il nous fait vivre dans le luxe. De plus, il nous permet de nous cultiver, ainsi
que de nous épanouir. Donc, ne faudrait-il pas apprendre à le gérer? Chaque citoyen a sa
responsabilité dans la réduction de ses effets néfastes d’autant plus que le problème repose
sur la mentalité qui mérite d’être changée. Bref, tout le monde doit y réfléchir.
 (98mots)




CORRIGES VI

Exercice N°01

Il s’agit de dissertation.

Plan : 3 grandes parties dont

- La motivation des travailleurs ;


- La sanction des récidivistes ;
- L’éradication des injustices sociales.

Thème : la corruption

Thèse : La corruption règne à Madagascar.

Sujet : La corruption règne à Madagascar. Comment y remédier?

Exercice N°02

Thèmes : traditions et progrès

Thèse : Dans les pays en développement, le poids des traditions freine le développement.

Plan : 3 grandes parties.


A priori, traditions et progrès sont deux notions diamétralement opposées. L’un exprime une
rétrogradation vers le passé, l’autre une projection vers le futur. Or, la situation nous incite à y réfléchir
davantage : les traditions auraient-elles encore leur place dans les pays qui veulent s’épanouir d’une façon
moderne ? Pour en savoir plus, trois volets seraient à considérer: les traditions comme frein du
développement, puis comme ses accélératrices, et tout cela selon la nature et la force de la « vitesse »
engagée.

D’abord, il est vrai que certaines traditions freinent le progrès dans les pays en voie de développement
comme Madagascar. De prime abord, une politique économique obsolète devenue anachronique sape
considérablement son avancée vers l’épanouissement. Dans des quartiers tananariviens, par exemple, des
citoyens évitent de cultiver de l’ail, par peur de la grêle. Dans des milieux suburbains, on interdit l’élevage
de cochon, par peur de mourir avant l’âge.

Outre les tabous et les superstitions de toutes formes, une politique culturelle tout à fait vétuste et
rudimentaire coince le bel avenir de l‘enseignement concerté mondialement. En effet, beaucoup de
citoyens ne veulent pas apprendre des langues étrangères, s’enferment sur eux-mêmes, ont un « esprit de
l’île », n’aiment et ne suivent que les cultures traditionnelles tellement chéries par les ancêtres.

Là, tradition équivaut « frein » au progrès ; toutefois, entre les mains d’un vrai patriote, elle peut se
constituer en un authentique facteur.

De ce fait, certaines traditions accélèrent nécessairement le développement économique des pays


pauvres. Le cas se présente à Madagascar pour la culture de riz et l’élevage de bœufs. Si chaque famille
s‘y met, nous aurons même la possibilité de nous enrichir avec et leurs exportations seraient florissantes.

De plus, faut-il avoir quatorze enfants ? Peu nous importe, car Madagascar est encore spacieux pour les
recevoir tous. Seulement, leur éducation devrait être axée sur ces deux traditions ataviques : l’élevage
bovin et la culture de riz. Faut-il arrêter les études des jeunes filles après l’obtention de leur CEPE ? Elles
devraient savoir repiquer le riz, transformer la peau des bœufs en sacs, savoir les vendre et bien gérer des
économies en vue de préparer leur future vie conjugale.

D’où inéluctablement, la tradition s’avère un acteur qui accélère le progrès selon les conditions
requises.

Pour que la vitesse du développement d’un pays soit rapide, il faut éviter les tabous incompréhensibles
et les superstitions insignifiantes. Le peuple doit avancer avec un objectif précis se basant sur des
traditions fermes à combiner avec la réalité nationale. L’extraction de toutes les richesses gardée
jalousement par les « vazimba », la pratique de « joro » s’opère en vue de la sérénité des esprits
superstitieux et des devises inépuisables de notre pays.

La prospérité, enfin, contraint l’Etat à faire de son mieux pour édifier une bonne gouvernance et « un
état de droit ». L’agriculture et l’élevage sont des entreprises de longue haleine. Le peuple a besoin des
conditions socio-économiques sereines et stables : hôpitaux, habitations, infrastructures culturelles
suffisantes, sécurité et encadrement.
Au terme de notre analyse, nous constatons que toutes les traditions ne sont pas mauvaises. Le peuple
et l’Etat doivent savoir en discerner les meilleurs, les combiner avec les études de leurs enfants et la
réalité du pays, les exploiter de façon à les rendre compatibles avec les techniques modernes sans pour
autant piétiner les valeurs ancestrales. Néanmoins si nous voulons avancer, le passé constitue le repère le
présent la base et le futur le fruit de réflexion sur les précédents.

CORRIGE VII

Sujet 1 : « L’habit ne fait pas le moine ». Démontrez.

Le proverbe constituant la thèse = « L’habit ne fait pas le moine »

Reformulation / thèse = L’apparence ne définit pas ce que l’on est / On ne peut pas être jugé par sa
façon de paraître, de s’habiller.

Démontrez = la consigne

Plan directif = plan démonstratif.

Thème = L’apparence / la personnalité

Problématique = Pourquoi l’apparence ne définit-elle pas ce que l’on est ? / Quelles sont les raisons
pour lesquelles la façon de paraître ne précise pas qui nous sommes ?

Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?

On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant = la thèse du sujet

Qu’en pensez-vous ? = Question directe partielle qui demande un plan dialectique

Thèmes = le progrès technique / la civilisation

Problématique = Le progrès technique est-il utile ?

Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?

Thème = la corruption

Thèse = Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus

Reformulation dela thèse = La corruption règne à Madagascar.


Première question = Selon vous, pourquoi ?

Deuxième question = Pouvons-nous y remédier ?

Plan Directif = démonstratif (réponses aux questions posées)

Problématique = Comment Madagascar vit-il la corruption ?

CORRIGE VIII

Sujet 1 : « L’habit ne fait pas le moine ». Démontrez.

Le proverbe constituant la thèse = « L’habit ne fait pas le moine »

Reformulation / thèse = L’apparence ne définit pas ce que l’on est / On ne peut pas être jugé par sa
façon de paraître, de s’habiller.

Démontrez = la consigne

Plan directif = plan démonstratif.

Thème = L’apparence / la personnalité

Problématique = Pourquoi l’apparence ne définit-elle pas ce que l’on est ? / Quelles sont les raisons
pour lesquelles la façon de paraître ne précise pas qui nous sommes ?

PLAN DETAILLE :

3 grandes parties de 2sous-parties chacune

1-Raison économique :

L’apparence ne démontre pas toujours la richesse.

 Des gens sont tirés aux quatre épingles mais sans argent en poche et des campagnards
millionnaires apparaissent des fois en « malabary ».

2-Raison physique :

La beauté n’est pas toujours signe de bonne mentalité.

 Beaucoup de femmes utilisent leur beauté pour se prostituer, trahir ou être infidèle.

3-Raison morale :

L’hypocrisie règne dans la société actuelle.


 Combien de fois pour mieux arnaquer les autres, les voleurs se rapprochent d’abord de leurs
victimes.

Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?

On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant = la thèse du sujet

Qu’en pensez-vous ? = Question directe partielle qui demande un plan dialectique

Thèmes = le progrès technique / la civilisation

Problématique = Le progrès technique est-il utile ?

PLAN DETAILLE :

2 grandes parties à 3 sous-parties chacune.

THESE ANTITHESE
Le progrès technique est utile Il peut mener à des problèmes
CONTENUS
Les profits à obtenir de l’usage des Les risques que les moyens
fruits de la nouvelle technologie technologiques représentent
Dans le cadre physique
Les machines réduisent l’usage de la Elles rendent automates, paresseux.
force physique. Les ouvriers de zones franches à tâche
Avec la machine à laver, nous fragmentée (travail à a chaîne) risquent
appuyons sur des boutons sans nous d’en rêver même la nuit.
fatiguer et la lessive est finie.
Au niveau temporel

L’usage des machines économise du Les gens actuellement n’ont plus le


temps. temps à force de suivre le rythme des
Pour se déplacer d’un pays à un autre machines.
à un millier de kilomètres, un avion y Avant, l’homme eu le temps de tout
arrive en quelques heures. faire et de se rendre visite.

Dans le domaine relationnel


La nouvelle technologie rapproche Le machinisme rend les gens nerveux.
les humains. Combien de fois même pour un rien
Même à des kilomètres de distance, dans les bus, beaucoup se fâchent aussi
avec le téléphone, les liens se tissent. facilement.

Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?
Thème = la corruption

Thèse = Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus

Reformulation de la thèse = La corruption règne à Madagascar.

Première question = Selon vous, pourquoi ? (plan démonstratif)

Deuxième question = Pouvons-nous y remédier ? (plan dialectique)

Plan Directif = démonstratif (réponses aux questions posées)

Problématique = Comment Madagascar vit-il la corruption ?

PLAN DETAILLE :

2 grandes parties de 3 sous-parties chacune

1) Les raisons pour lesquelles la corruption règne à Madagascar :

Les travailleurs sont mal-payés : à force de pas arriver à joindre les deux bouts, des
fonctionnaires profitent de leur poste pour corrompre.

Beaucoup ne veulent pas se fatiguer mais restent paresseux : certains préfèrent payer une
somme d’argent pour constituer leur dossier plus facilement.

Les intouchables existent : les plus corrompus sont des hauts fonctionnaires de l’Etat constituant
de faux modèles non-poursuivis.

2) Thèse : La corruption règne à Madagascar.


 Offrir de dessous de table devient logique pour la plupart.

Antithèse : Nous pouvons y remédier


 A chaque difficulté un moyen d’y remédier tant que l’éducation existe.

Synthèse : Les lois devraient être sévères et objectives pour ceux qui corrompent.
 Le modèle américain est le plus connu avec le président qui devrait rester intègre et en cas de
malhonnêteté, jugé plus sévèrement qu’un simple citoyen.

CORRIGES IX

Sujet 1

A priori, traditions et progrès sont deux notions diamétralement opposées. L’un exprime une
rétrogradation vers le passé, l’autre une projection vers le futur. Or, la situation nous incite à y réfléchir
davantage : les traditions auraient-elles encore leur place dans les pays qui veulent s’épanouir d’une façon
moderne ? Pour en savoir plus, trois volets seraient à considérer: les traditions comme frein du
développement, puis comme ses accélératrices, et tout cela selon la nature et la force de la « vitesse »
engagée.

D’abord, il est vrai que certaines traditions freinent le progrès dans les pays en voie de développement
comme Madagascar. De prime abord, une politique économique obsolète devenue anachronique sape
considérablement son avancée vers l’épanouissement. Dans des quartiers tananariviens, par exemple, des
citoyens évitent de cultiver de l’ail, par peur de la grêle. Dans des milieux suburbains, on interdit l’élevage
de cochon, par peur de mourir avant l’âge.

Outre les tabous et les superstitions de toutes formes, une politique culturelle tout à fait vétuste et
rudimentaire coince le bel avenir de l‘enseignement concerté mondialement. En effet, beaucoup de
citoyens ne veulent pas apprendre des langues étrangères, s’enferment sur eux-mêmes, ont un « esprit de
l’île », n’aiment et ne suivent que les cultures traditionnelles tellement chéries par les ancêtres.

Là, tradition équivaut « frein » au progrès ; toutefois, entre les mains d’un vrai patriote, elle peut se
constituer en un authentique facteur.

De ce fait, certaines traditions accélèrent nécessairement le développement économique des pays


pauvres. Le cas se présente à Madagascar pour la culture de riz et l’élevage de bœufs. Si chaque famille
s‘y met, nous aurons même la possibilité de nous enrichir avec et leurs exportations seraient florissantes.

De plus, faut-il avoir quatorze enfants ? Peu nous importe, car Madagascar est encore spacieux pour les
recevoir tous. Seulement, leur éducation devrait être axée sur ces deux traditions ataviques : l’élevage
bovin et la culture de riz. Faut-il arrêter les études des jeunes filles après l’obtention de leur CEPE ? Elles
devraient savoir repiquer le riz, transformer la peau des bœufs en sacs, savoir les vendre et bien gérer des
économies en vue de préparer leur future vie conjugale.

D’où inéluctablement, la tradition s’avère un acteur qui accélère le progrès selon les conditions
requises.

Pour que la vitesse du développement d’un pays soit rapide, il faut éviter les tabous incompréhensibles
et les superstitions insignifiantes. Le peuple doit avancer avec un objectif précis se basant sur des
traditions fermes à combiner avec la réalité nationale. L’extraction de toutes les richesses gardée
jalousement par les « vazimba », la pratique de « joro » s’opère en vue de la sérénité des esprits
superstitieux et des devises inépuisables de notre pays.

La prospérité, enfin, contraint l’Etat à faire de son mieux pour édifier une bonne gouvernance et « un
état de droit ». L’agriculture et l’élevage sont des entreprises de longue haleine. Le peuple a besoin des
conditions socio-économiques sereines et stables : hôpitaux, habitations, infrastructures culturelles
suffisantes, sécurité et encadrement.
Au terme de notre analyse, nous constatons que toutes les traditions ne sont pas mauvaises. Le peuple
et l’Etat doivent savoir en discerner les meilleurs, les combiner avec les études de leurs enfants et la
réalité du pays, les exploiter de façon à les rendre compatibles avec les techniques modernes sans pour
autant piétiner les valeurs ancestrales. Néanmoins si nous voulons avancer, le passé constitue le repère le
présent la base et le futur le fruit de réflexion sur les précédents.

Sujet 2

En général, tout être humain qui vit ajoute parmi ses priorités la recherche du bonheur. Dans cette
quête, certains disent que le travail constitue un moyen efficace pour y arriver. En tout cas, ont-ils
raison ? Quels sont les intérêts à gagner dans l’exercice d’un métier ? Et quels problèmes risquons-nous
de rencontrer aux niveaux social, psychologique et physique?

Lorsque nous travaillons, nous sommes les premiers à en tirer parti. D’un côté, nous nous faisons
respecter par la société. Nous y trouvons notre place tant que le paresseux reste toujours le suspect
numéro un en cas de vol. D’ailleurs, ce dernier est accusé de vivre aux dépens des autres et qualifié de
« vaurien », ou de « parasite ». Comme dit Jean GIONO : « riche ou pauvre, puissant ou faible, tout
citoyen oisif est un fripon.

De l’autre côté, l’assurance d’une fonction cultive nos qualités. En effet lorsque nous sommes occupés
au quotidien, nous ne pensons pas faire du mal autour de nous. Là où les fainéants comptent en bon
nombre, sévit l’insécurité. Les chrétiens disent qu’à celui qui se sent désœuvré, le diable donne mille
activités ».

D’ailleurs à force de nous activer quotidiennement, nous restons en bonne santé. Le fait de bouger
développe le corps et l’esprit. Donc physiquement, nous sommes comblés. Quant-à l’oisif qui reste à ne
rien faire, il peut être engourdi, risque de rencontrer comme maladie la « sclérose » et de vivre dans la
paralysie totale.

Si tels sont les intérêts à gagner en travaillant, ne nous fait-il pas face aux difficultés de la vie?

Néanmoins en premier lieu, la considération d‘un homme actif dépend du poste qu’il occupe : un
supérieur est mieux estimé que son subordonné. De plus, entre collègues, rancunes et jalousies peuvent
affecter les relations interpersonnelles. Combien de fois des crimes se produisent dans certaines
entreprises pour mieux se faire valoir que d‘autres aux yeux des chefs ?

Exercer une activité professionnelle peut être aussi source de destruction au niveau moral. Notamment,
nous avons le cas des ouvriers d’usines qui assurent le travail à la chaine : à force de n’entreprendre que
les mêmes gestes du matin au soir en suivant le rythme des machines, ils deviennent automates jusqu’à en
rêver la nuit.
En dernier lieu, le travail à l’excès peut endommager la santé en stressant et en menant à différentes
sortes de maladies. Celles qui y passent et qui se croient fortes pour y arriver sont surtout les femmes qui
veulent à la fois satisfaire leur mari, leurs enfants ainsi que leur chef. A la fin, elles subissent la fatigue
générale. En fin de compte, assurer une fonction nous fait subir des problèmes.

Bref, le travail permet de s’épanouir dans tous les domaines. D’ailleurs, il s’agit de participation au
développement de son pays. Celui qui assume ses responsabilités risque de rencontrer des difficultés mais
il vit dans le bonheur. Plus le nombre de travailleurs augmente, moins nous avons le risque d’insécurité.
Ne serait-ce alors le problème qu’il faudrait résoudre avant tout à Madagascar si nous voulons avancer?

Sujet 3

Les trois derniers siècles du deuxième millénaire ont été marqués par les grandes découvertes
scientifiques utiles aux conditions de vie de l‘humanité. Seulement, celles-ci provoquent différentes sortes
de pollutions à travers le monde. Est-ce qu’elles sont dorénavant inévitables ? Pour en savoir plus, à quoi
sont-elles dues ? Quelles sont les conséquences qui en résultent ? Et quelles solutions appropriées à
apporter ?

Multiples sont les causes de la pollution. Les déchets organiques des abattoirs et les déchets chimiques
des laboratoires polluent l’eau si les fumées d’usines et d‘échappements d’automobiles rendent impur
l’air avec l’action des chlorofluorocarbures et les gaz à effet de serre qui détériore considérablement la
stratosphère.

Ainsi, l’eau sensée être potable est presque partout souillée. Cela entraine la précarité et l’insécurité de
toute la vie sanitaire de l’humanité. De plus, l’air devient irrespirable. Physiologiquement, la pollution
provoque l’inflammation des yeux, la maladie du poumon. D’ailleurs, le réchauffement climatique apporte
une sécheresse sans précédent, une inondation accompagnée de grêles et des cyclones.

Il est donc d’une nécessité impérieuse de freiner cette course infernale vers la destruction systématique
de notre monde. Il faudrait réduire l’emploi excessif des carburants à effet de serre par l’usage des
énergies électriques et hydrauliques. Ensuite, les Etats devraient arrêter leurs courses vers des essais
nucléaires. La biodiversité ainsi que la biotechnologie seraient des moyens de remédiation par excellence.

Réflexion faite, l’homme, en essayant de satisfaire ses propres besoins par le biais des merveilles
scientifiques et techniques, constitue la source même de toutes les formes de pollution. Cela a une
répercussion inévitable sur la détérioration de l’environnement, du climat et des conditions cosmiques en
général. De ce fait, Rabelais n‘a-t-il pas raison de dire : « science sans conscience n’est que ruine de
l’âme » ?
CORRIGE X

1. Identification et justification
a) Ouf ! Je suis fatigué.→ Oral : utilisation de l’interjection pour exprimer la fatigue
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ? → Oral : Formulation familière « qu’est-ce que » et élision
« Qu’est-ce qu’il y a… ? »
c) Est-il possible d’avoir votre contact téléphonique ? → Ecrit : formulation utilisant le niveau de
langue soutenu.
d) chuis crevé ! → Oral : Elision du sujet en mettant une liaison au lieu de « Je suis »/ « Chuis » et
utilisation d’un vocabulaire familier « crevé ».

2. Transformation à l’écrit
a) Ouf ! Je suis fatigué.→ Je suis fatigué. /Que je suis fatigué.
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ? → Il y a quoi dans cette boîte ?/Quel est le contenu de cette
boîte ?
c) chuis crevé ! → Je suis fatigué.

3. Traduction d’images dans les deux codes


Code oral Code écrit
Oueh ! nous les avons eus, on les a Heureusement pour nous, Nous avons
botté les fesses marqué un but, nous avons gagné le
match
Je craque pour toi baby Je t’adore, je t’aime chéri
Malédiction ! mais qu’est-ce qu’il Malheureusement pour moi, de telle
m’arrive ? tristesse ne m’est jamais arrivée.
Va-t’en espèce de …., tu m’emmerdes Tu ferais mieux de t’en aller, je suis
en colère contre toi

4. Dans cette pièce de théâtre extraite de « Histoire de bêtes » :


5. Le maître est en colère car Poucette a cassé un vase.
a) Poucette nie avoir cassé le vase en inventant des excuses.
b) Fin de l’histoire :
_Ne me frappez pas maître !
_Je te tiens, sale bête ! Je vais t’attacher et Tu vas rester dehors toute la nuit…
_Ne me laissez pas ici !!! Je vais être sage, Je ne casserai plus de vase ;…

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