Dac Apprenant Frs TL Ts Tose
Dac Apprenant Frs TL Ts Tose
Dac Apprenant Frs TL Ts Tose
A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable de procéder à l’analyse méthodique d’un texte.
PRECIS DE COURS
2) L’analyse du fond
EXERCICES
A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable de faire la différence entre le texte argumentatif
et le texte explicatif
PRECIS DE COURS
Un argument est constitué de l’avis personnel de l’auteur donc peut être critiqué tandis qu’une théorie
est un fait scientifique établi qui ne devrait pas subir de commentaire.
EXERCICES
A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable d’identifier les différents moyens d’exprimer la
cause et la conséquence dans les phrases simples et complexes
PRECIS DE COURS
Cause : motif, raison, origine, ce qui occasionne quelque chose, répond aux questions pourquoi/ pour
quelle raison ? /A cause de quoi ?
Conséquence : effet, résultat, répond aux questions quelle en est la conséquence ?/ quel effet cela
produit-il ? Quel résultat attendu ?
*Relation de cause à effet :
Exemple : L’apprenant s’est absenté à cause de sa maladie.
La conséquence La cause
« A cause de » : locution prépositive
Transformation : L’apprenant est si malade qu’il s’est absenté.
« Si…que » : locution conjonctive exprimant la conséquence.
Au mode INDICATIF :
- Au point que/ si bien
que/ de façon que
- De (telle) sorte que / de
- A / de façon à/ de manière (telle) manière que
à/ jusqu’à /au point de + Infinitif - Si…que / assez…que /
LA présent trop…que / tellement …que /
CONSEQU - Si…pour/ assez…pour / suffisamment…que /tant…que
ENCE trop…pour / tellement …pour / Au mode SUBJONCTIF :
suffisamment…pour /tant…pour - En sorte que
+ Infinitif présent - De manière à ce que/ de
façon à ce que/ jusqu’à ce que
- assez…pour que /
trop…pour que / tellement …
pour que suffisamment…pour
que/tant…pour que
-
EXERCICES
1) Analysez logiquement les phrases suivantes et précisez la nature de chaque proposition :
P2-Actuellement, la corruption règne jusqu’à ce que toutes les couches sociales soient touchées.
P3- La pollution constitue un problème mondial étant donné qu’aucun pays n’en est épargné.
P4- Cet élève est tellement malade qu’il ne peut pas assister au cours.
P5- L’examen a été reporté, non point que les candidats ne soient pas prêts mais que le confinement
continue encore.
2) Reformulez les phrases à idée de cause de l’exercice précédent afin d’avoir des phrases à
subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence
P1- A force de
P2- Trop…pour
3) ans un paragraphe, démontrez pourquoi vous tenez tellement à réussir au baccalauréat en utilisant
deux locutions exprimant la cause et deux autres évoquant la conséquence.
A la fin de cet apprentissage, vous serez capable d’identifier les différents moyens d’exprimer le but et
la condition dans la communication orale et écrite.
PRECIS DE COURS
Le but, c’est l’objectif à atteindre, une intention dans laquelle s’accomplit une action. Il a pour
synonymes « objectif », « finalité », « dessein », « intention ». Elle répond aux questions : pour quoi ? Dans
quel but ? Avec quelle intention ?
Or, la condition, / c’est une hypothèse, une supposition qui se caractérise par ce de quoi l’atteinte du
but dépend. Elle répond aux questions : Dans quelle mesure?
« De peur que », comme « de crainte que » s’emploie avec un « ne » explétif que nous n’avons pas à
mélanger avec le « ne » marque de négation.
PHRASES SIMPLES:
PHRASES COMPLEXES:
Dans l’expression de la condition, le moyen peut varier selon un choix personnel dans cette liste qui
n’est pas encore close; il est important de maîtriser lesquels demandent le mode indicatif, lesquels exigent
le subjonctif ou le conditionnel afin de ne pas commettre de fautes grammaticales.
PHRASES SIMPLES:
PHRASES COMPLEXES:
• Si vous travaillez sérieusement, vous réussissez. (réussite spontanée après travail sérieux)
• Si vous travaillez sérieusement, vous réussirez. (réussite dans le futur)
• Si vous travailliez sérieusement, vous réussiriez. (vous n’avez pas travaillé sérieusement)
• Si vous aviez travaillé sérieusement, vous auriez réussi. (regret, vous n’aviez pas travaillé
sérieusement)
EXERCICES
Exercice N°01
P4- Tout le monde reste confiné de crainte qu’il ne soit contaminé par le virus.
Exercice N°02
Exercice N°03
P1- De peur de
P4-Pour que
Exercice N°04
Dans un paragraphe, ajoutez les conditions pour lesquelles vous pouvez réussir au baccalauréat en
utilisant deux locutions exprimant le but et deux autres évoquant la condition
V- LE RESUME
A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de reformuler de manière cohérente, concise et
élaborée les points essentiels du messaged’un texte.
PRECIS DE COURS
I- Caractéristiques du résumé
1. LA CONCISION
IL s’agit de réduire:
Les paragraphes en un seul ;
Le texte au tiers ou au quart de sa longueur initiale.
Le texte qui fait l‘objet du résumé au baccalauréat est généralement de 30 à 40 lignes ; d’où le résumé
se présente en une dizaine de lignes à peu près.
2. LA FIDELITE
Il faut rester fidèle :
A la forme du texte (type, genre, système d’énonciation) ;
Aux idées transmises ;
Au fil du développement (l’enchainement des idées : ne pas bouleverser leur apparition) ;
A la longueur exigée.
3. LA NEUTRALITE ET L’OBJECTIVITE
Celui qui résume un texte prend la place de l‘auteur. Il n’a pas le droit de faire intervenir ses jugements
personnels même s’il ne partage pas les opinions de ce dernier.
2) L’AJOUT DE CITATION
On doit éviter de reproduire les expressions du texte : le résumé n‘est pas un montage de citations. Il
est utile de reformuler les idées à sa manière sans changer le sens. Néanmoins, les thèmes et les mots-clés
peuvent être retenus.
3) LA PARAPHRASE
Reformuler ne signifie pas remplacer uniquement certains mots par leurs synonymes. Il s’agit même de
changer toute la structure grammaticale, le style d’écriture. C’est surtout dans la rédaction du résumé que
l’on applique les différent moyens d’exprimer les idées selon les circonstances (cause, conséquence, but,
…)
5) L’INTRODUCTION D’EXEMPLE
Il n’est pas conseillé d’ajouter d’illustrations ; ce sont des éléments accessoires qui aident
uniquement à la concrétisation des arguments pour convaincre.
EXERCICES
Exercice N°01
Trouvez l’adjectif qualificatif défini dans chaque expression soulignée
- Un message que l‘on n’arrive pas à comprendre
- Un élève toujours volontaire pour traiter les exercices
- Un journaliste qui reste neutre dans le traitement des informations à transmettre
- Une trace que l’on n’arrive pas à effacer
- Une argumentation qui arrive à faire dire à tout le monde que vous avez raison
Exercice N°02
Reformulez les phrases suivantes à votre manière de façon à réduire leur longueur sans changer leur
sens
P1-Jacques a pour rôle de s‘occuper des coqs, des poules, des poussins, des canards et des oies.
P2-Il est nécessaire d’intégrer les enfants dans un établissement scolaire.
P3-L’habitude des jeunes à sombrer dans la violence et le tabagisme constitue un fléau qui détruit la
société moderne.
P4-La femme qui reste chez elle à s’occuper de son mari et de ses enfants détient un métier
respectable, au dessus du commun.
P5-Après avoir suivi des études à l’étranger, nous avons intérêt à revenir travailler au pays où nous
sommes né.
Exercice N°03
Résumez le texte « faut-il condamner le progrès technique ? »au quart de sa longueur initiale.
A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de distinguer une expression écrite d’une dissertation
en français.
PRECIS DE COURS
POINTS DIVERGENTS
Longueur
30 à 40 lignes environs A partir de 60 lignes
Organisation des idées dans le corps du devoir
2 grandes parties : 2 paragraphes par grande 2 grandes parties : 3 paragraphes par grande
partie partie
3grandes parties : 1 paragraphe par grande 3grandes parties : 2 paragraphes par grande
partie partie
Articulation des paragraphes
Des articulateurs pour relier les phrases et les Une phrase de transition entre les grandes
paragraphes parties
REMARQUES
1) LE CONTENU DE LA PHRASE DE TRANSITION : la synthèse de la partie précédente et l’introduction de
ce qui va succéder.
2) LA PLACE DES PHRASES DE TRANSITION DANS LA DISSERTATION
Première phrase de transition: au début du premier paragraphe du corps du devoir ;
Deuxième : entre les grandes parties (la trosième phrase de transition : entre la deuxième partie et la
troisième quand nous avons trois grandes parties)
Dernière : à la fin du dernier paragraphe du corps du devoir.
3) LA NOTION DE PARAGRAPHE
Un paragraphe= 3 à 4 phrases reliées à l’aide d’articulateurs logiques
Une phrase « argument »+ une ou deux phrases « démonstration » +une phrase « exemple »
6 à 8 lignes (10 à 12 mots par ligne)
EXERCICES
Exercice N°01
Exercice N°02
DISSERTATION
Dans les pays en développement, le poids des traditions freine-t-il le progrès ? Justifiez vos réponses
par des exemples précis.
PRECIS DE COURS
A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de mener une réflexion personnelle méthodique
sur un sujet d’ordre général,de trouver le plan directif du travail et d’en formuler la problématique.
1)L’analyse de la position du sujet
Objectif : trouver le plan directif du travail.
Questions
Questions partielles : pourquoi ? Question partielle : Que pensez-vous
Comment ? Dans quelle mesure ? de… ?
Questions totales / fermées (à réponse
oui ou non)
Sujet de dissertation: Le travail mène t-il au bonheur ? Justifiez à l’aide d’exemples concrets.
Formulation de problématique :
Le travail mène-t-il au bonheur ? = c’est déjà la problématique que nous pouvons reformuler.
Reformulations possibles : L’homme actif vit-il heureux ? / Est-ce que l’exercice d’un métier
épanouit ? / L’assurance d’un métier constitue-t-elle une condition pour parvenir à la satisfaction morale ?
EXERCICE
Analysez ces sujets de dissertation et précisez le plan directif, les thèmes, la thèse et la problématique
Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?
Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?
A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de mener une réflexion personnelle méthodique
sur un sujet d’ordre général, de trouver des arguments convenables et d’arriver à les organiser suivant un
plan bien déterminé.
1) LA RECHERCHE D’ARGUMENTS
Objectif : convaincre, persuader à l’aide de ses arguments.
La technique à adopter :
Opter pour la réflexion méthodique : recourir à la technique du remue-méninge, le
« brainstorming ».
Certes, le travail de groupes permet d’avoir une richesse au niveau des idées et lors d’une recherche
personnelle, il s’agit de lister en vrac toutes les possibilités d’arguments et d’en discuter ensemble.
Trouver des concrétisations (illustrations sous forme de cas particuliers) pour chaque argument
(généralité, idée abstraite) afin de mieux convaincre et persuader.
Le sujet de dissertation: Le travail mène t-il au bonheur ? Justifiez à l’aide d’exemples concrets.
Planification du travail :
EXERCICE
Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?
Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?
A la fin de cet apprentissage, vous serez capable de présenter à l’écrit le résultat de l’analyse d’un sujet
de réflexion.
PRECIS DE COURS
1) Introduction :
Phrase introductive : généralité ou actualité sur le thème ;
Thèse ou citation reformulée ;
Problématique sous forme de question directe ;
Annonce du plan.
En général, tout être humain qui vit sur terre vise en premier lieu son bonheur. On dit qu’il
s’acquiert par l’exercice d’un métier. Mais, est-ce vrai ? Certes, Quels avantages pourrait gagner un
travailleur ? Et quels problèmes risque t-il de rencontrer ?
2) Conclusion :
Synthèse du corps du devoir ;
Réponse à la problématique ;
Position personnelle ;
Elargissement.
Bref, assurer une fonction permet de trouver la joie de vivre. Ceci reste valable quel que soit le
domaine. Il s’agit même de participation active au développement de son pays. Dans ce cas, créer
d’emploi ne devrait-il pas être parmi les priorités de l’état afin de lutter contre l’insécurité sociale ?
II-LOGIQUE DU RAISONNEMENT
Un paragraphe est composé, en général, de trois à quatre phrases de six à huit lignes quand nous avons
dix à douze mots par ligne.
1) Le raisonnement déductif :
On commence par une généralité avant d’aboutir à un cas particulier.
Paragraphe = une phrase (argument) + une ou deux phrase(s) (démonstration) + une phrase
(illustration)
Le travail procure de la santé. D’un côté, celui qui reste oisif, immobile, s’expose au danger
avec l’engourdissement de son corps et quand cela s’aggrave, la paralysie tandis que l’homme actif
devient dynamique. De l’autre côté, à force d’exercer un métier, ce dernier reste occupé et ne souffre pas
au moindre mouvement nécessaire. Quant-au paresseux, il risque comme maladie « la sclérose ».
2) Le raisonnement inductif :
C’est le contraire du raisonnement déductif où le cas particulier commence le paragraphe. Ce
raisonnement s’applique surtout quand nous choisissons comme illustration une citation ou un proverbe.
Selon Jean GIONO, « riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon ». En
d’autres termes, la fainéantise ne nous permet pas de gagner la confiance de la société quel que soit notre
niveau de vie ou notre force physique. Certes, le paresseux est toujours considéré comme « un parasite »,
« « un vaurien ». Bref, c’est le travail qui valorise l’être humain.
3) Le raisonnement concessif :
Il s’agit d’accepter la véracité d’une thèse contradictoire et d’y ajouter une synthèse.
Paragraphe = une phrase (thèse) + une phrase (antithèse) + une phrase (synthèse)
La nouvelle technologie nous est utile dans les réalités quotidiennes. Néanmoins, elle peut être
néfaste pour la qualité du fonctionnement de notre vie tant que nous ne maîtrisons pas son usage à bon
escient. Aussi avons-nous intérêt à appliquer notre esprit de discernement afin d’identifier les limites à ne
pas franchir et s’épanouir tout en jouissant des profits à y gagner.
Il est question de partir d’une proposition considérée comme vraie, d’y ajouter une autre proposition
introduite par « or » et d’en tirer une conclusion logique.
La culture est en crise actuellement à Madagascar avec la dévalorisation des diplômes face à la
valeur attribuée à l’argent dans les « business ». Or, nous la dispensons dans les établissements scolaires.
Donc, personne ne peut nier que le monde de l’enseignement rencontre de difficultés à résoudre au plus
vite dans notre pays si nous voulons avancer.
EXERCICES
A la fin de cet apprentissage, vous devriez être capable de distinguer et d’utiliser correctement et
pertinemment le code oral et le code écrit.
PRECIS DE COURS
Il y a un système pour la communication orale, c’est ce que nous appellerons ici « code oral ». Cela
implique la prononciation, l’articulation, le ton, l’accent, la pause et tous les paramètres caractérisant
l’oral.
Le code écrit quant à luiest le système se rapportant à communication écrite. Il s’agit ici du système
scriptural et orthographique du français, de tous ses liens avec la grammaire traditionnelle ainsi que les
caractéristiques propres à la communication écrite.
I- CARACTERISTIQUES DE L’ORAL
1. Immédiateté et spontanéité :
On doit constater la présence physique du locuteur et de l’interlocuteur. Cette présence est
Souvent entière (face à face), ou partielle (oreille à oreille ; cas d’un coup de téléphone). Ce qui implique
l’immédiateté de l’échange et la proximité des deux acteurs. Le locuteur parle, l’interlocuteur l’entend
immédiatement et peut répondre tout de suite à son message. De ce fait, leur rôle est interchangeable à
tout moment ; le locuteur peut devenir interlocuteur et vice versa. Il y a donc une interaction orale
immédiate et spontanée.
Comme le discours oral est Immédiat et spontané, le locuteur risque de commettre des fautes
et des erreurs, sans pouvoir corriger à l’avance. Tout ce qui est dit est dit, il peut le corriger mais
l’interlocuteur a déjà entendu s’il y avait eu faute. Exemple ; vous dites à votre ami : « La femme de mon
oncle est malheureux. »Vous avez fait une faute sur l’accord entre le nom « La femme » et l’adjectif
attribut ; vous ne pouvez pas changer ce qui a été dit mais vous pouvezle corriger en reformulant par la
suite : « Elle est malheureuse. »Mais avec cette immédiateté, vous pouvez hésiter et prendre le temps pour
dire quelque chose.
Mais souvent, les erreurs et les fautes sont tolérées voire acceptées par l’oral. Les élisions et
l’agrammaticalité en font partie.
Le plus souvent, on n’utilise pas la négation : « Je veux pas partir » au lieu de « Je ne veux pas partir ».
Dans la plupart des cas, on utilise la liaison entre les mots : « J’peux pas tvoir » au lieu de « Je ne peux
pas te voir ».
2. Compréhension du message: Pour que le message dans le discours oral soit compris, le
locuteur doit prendre en compte son interlocuteur. Leur proximité oblige le locuteur à mobiliser les
spécificités de l’oral qui varient selon son intention son émotion lors de l’énonciation.
La voix : elle doit être audible pour la compréhension du message puisque l’écoute est le moyen
pour les acteurs de se comprendre. Si vous parlez à quelqu’un qui se trouve à coté de vous, vous pouvez
parler à voix basse puisqu’il peut vous entendre. Par contre s’il est assez éloigné, vous devez ajuster votre
voix et parler plus fort.
Le débit : vous devez prendre en compte la vitesse d’élocution. Si vous parlez trop vite, votre
interlocuteur pourrait ne pas tout entendre et déformer sa compréhension. Si vous parlez trop lentement,
cela manquerait de dynamisme ; et l’interlocuteur ne serait peut-être pas stimulé par votre discours.
Le ton : Montant ou non ; pour la bonne compréhension du message, Selon votre message, le
ton peut varier par rapport au sentiment ou émotion voulu. Un ton joyeux pour apporter une bonne
nouvelle, un ton mélancolique pour la tristesse, …
L’intonation : vous devez utiliser la bonne intonation, par rapport à la langue d’une région ou
d’un pays.La langue française a sa propre intonation selon la région, …
L’accent : Il varie d’une langue à une autre. La langue française a son propre accent ; Si vous le
changez, cela pourrait changer le sens du message que vous voulez délivrer, voire l’incompréhension.
Les différentes pauses s’ajoutent à tous ces éléments pour marquer les intentions et les
émotions.
Remarque : ces suppléments sont régis par la culture ; pour saluer ou dire au revoir dans le quotidien,
vous pouvez lever la main ; mais sur un terrain de foot, cela veut dire qu’il faut arrêter les actions.
L’oral L’écrit
L’oral et l’écrit sont différents par leurs caractéristiques. Pourtant, ils peuvent être complémentaires.
Parfois, la frontière est étroite entre les deux. Il y a des formes « hybrides » :
l’oral secondairement scripturalisécomme des interviews téléphoniques destinées à la presse
écrite.
l’écrit oralisé : lors du cours, l’enseignant oralise ses notes en vue de la leçon ; les apprenants
prennent en notes le message oral. Dans la littérature, les pièces de théâtre sont destinées à être jouées sur
scène.
A RETENIR
1- Identifier les énoncés suivants selon qu’il soit à l’oral ou à l’écrit. Justifiez.
a) Ouf ! Je suis fatigué.
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ?
c) Est-il possible d’avoir votre contact téléphonique ?
d) chsuis crevé !
2- Transformez convenablement à l’écrit ; tout ce qui est oral, dans l’exercice précédent.
3. Traduisez les émotions évoquées par les images suivantes dans les deux codes :
a) Image A
b) Image B
c) Image C
d) Image D
_Mais non, je n’en sais rien ! Quand vous me regarderez avec un air fin !...
_Ai-je l’habitude de casser des vases ? Ai-je l’habitude de sauter sur les tables ?
_Vous savez très bien que je n’ai aucune habitude –hors celle de mentir.
_Vous pouvez lever un doigt, et hocher la tête et dire :-Poucette, Poucette ! est-ce qu’il faut que je
prenne la cravache ?
Histoire de bêtes
Nous pouvons nous appliquer sur les références aux textes suivants afin de trouver des hypothèses de
lecture:
Ensuite, vérifions la véracité des hypothèses de lecture en précisant le type, le genre et le système
d’’énonciation du texte.
Quelle est l’idée générale du texte?Et quelles en sont les idées essentielles? A découvrir au fur et à
mesure que nous avançons dans l’analyse linéaire.
MOLIERE est le comédien qui a fait connaître la langue française dans le monde au VIIème siècle
d’où le français était qualifié “langue de Molière”; l’époque classique tenait surtout à critiquer les mauvais
caractères des riches qualifiés de “Honnêtes- Hommes”, c’est pourquoi “Soupçons” de L’avare, acte I,
scène 3 dénonce le manque de générosité chez le personnage principal Harpagon rendu ridicule par son
servant La Flèche.
Quant à Jean-Claude FOTA, il est un poète malgache du XXème siècle. Son œuvre étant récente, il y
dénonce les vicissitudes du monde contemporain.
Dans“Cri d’île”, le cri lancé peut ressembler àun appel au secours quand la vie se sent menacée, il y a
soif de liberté;
“Tsunami” se rapporte à une idée de violence d’une catastrophe naturelle qui a affecté l’Asie. Ce titre
renvoie à une possibilité de récit de l’évènement, de sa description, de l’information sur sa manifestation,
de la liste des actions entreprises pour y remédier ou encore de l’argumentation concernant les raisons
pour lesquelles il est survenu…C’est l’analyse linéaire qui précise le message transmis et le but fixé par
l’auteur.
CORRIGE II
1) P1 : Argument car peut être critiqué étant donné que certains peuvent penser différemment. Par
exemple pour les chrétiens, la télévision est source de tentation.
P2 : Théorie car ne peut pas subir de commentaire.
P3 : Théorie. On ne peut pas changer la réalité chiffrée.
P4 : Argument. Chacun peut avoir son avis sur la façon de résoudre la pauvreté à Madagascar.
3) Paragraphe argumentatif
L’argent ne fait pas le bonheur (argument).
Il reste la démonstration (1 ou 2phrases développement) et l’illustration (1 phrase concrétisation) à
rechercher. Nous avons intérêt à y ajouter les caractéristiques du texte argumentatif.
4) Paragraphe informatif
Les théories sur l’ordinateur en 3 ou 4 phrases reliées à l’aide d’articulateurs logiques ou
chronologiques.
CORRIGES III
1) Analyse en propositions :
Un seul verbe conjugué, donc une seule proposition indépendante= une phrase simple.
P2-Actuellement, la corruption règnejusqu’à ce que toutes les couches sociales soient touchées.
Phrase complexe.
P3- La pollution constitue un problème mondial étant donné qu’aucun pays n’en est épargné.
Deux verbes conjugués, donc deux propositions=une proposition principale («La pollution constitue un
problème mondial ») + une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause («étant donné
qu’aucun pays n’en est épargné ») introduite par la locution conjonctive « étant donné que ».
Phrase complexe.
P4- Cet élève est tellement malade qu’il ne peut pas assister au cours.
Deux verbes conjugués, donc deux propositions=une proposition principale (« Cet élève est tellement
malade») + une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence (« qu’il ne peut pas
assister au cours ») introduite par la locution conjonctive « tellement…que ».
Phrase complexe.
P5- L’examen a été reporté, non point que les candidats ne soient pas prêts mais que le confinement
continue encore.
Trois verbes conjugués, donc trois propositions=une proposition principale (« - L’examen a été
reporté») + une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause (« non point que les
candidats ne soient pas prêts») introduite par la locution conjonctive « non point…que » + une
proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause («le confinement continue encore »)
introduite par la conjonction de subordination « que » à la place de « puisque ».
Phrase complexe.
L’accusé a volé au point qu’ (de manière qu’/ de façon qu’…) il a été emprisonné.
P3- La pollution constitue un problème mondial étant donné qu’aucun pays n’en est épargné.
Aucun pays n’est épargnési bien que (au point que…)la pollution constitue un problème mondial.
P5- L’examen a été reporté, non point que les candidats ne soient pas prêts mais que le confinement
continue encore.
Non point que les candidats ne soient pas prêts mais le confinement continue encore, de façon à ce
que (de manière à ce que…) l’examen ait été reporté.
3) Phrases
P3- L’ouvrier risque le surmenage physique non pas qu’il travaille seul, maisqu’il ne se distrait pas.
4) Création de paragraphe
Forme : respect des caractéristiques d’un paragraphe argumentatif, ajout de deux locutions de cause et
de conséquence.
Fond : les raisons pour lesquelles la réussite au baccalauréat vous est utile.
CORRIGES IV
Exercice N°01
Un seul verbe conjugué donc une seule proposition indépendante, la phrase est simple.
Un seul verbe conjugué donc une seule proposition indépendante, la phrase est simple.
P4- Tout le monde reste confiné de crainte qu’il ne soit contaminé par le virus.
Deux verbes conjugués= deux propositions dont « Tout le monde reste confiné », la proposition
principale et « de crainte qu’il ne soit contaminé par le virus », la subordonnée conjonctive
circonstancielle de but introduite par «de crainte que » (phrase complexe)
Deux verbes conjugués= deux propositions dont « il n’était pas tombé », la proposition principale et
« S’il n’aurait pas couru si vite », la subordonnée conjonctive circonstancielle de condition introduite par
« si » (phrase complexe)
Exercice N°02
P1- Si nous ne sommes pas corrompus, nous participons au développement de notre pays. (+présent ou
futur simple)
P2- Si les citoyens respectaient la nature, l’air serait encore pur. (+conditionnel présent)
P3- Nous vivrons heureux, si nous savons profiter de chaque nouvelle journée. (+ Présent)
P4- Si les jeunes n’avaient pas été violents, ils n’auraient pas été emprisonnés. (+ Conditionnel passé)
Exercice N°03
P2- Même avec : Même avec apprentissage des leçons, nous risquons l’échec sans applications.
P3- Pourvu que : Vous gagnez la bataille pourvu que vous soyez patients.
P4-Pour que : Vous ferez des efforts pour que l’objectif soit atteint.
P5- quand bien même : Les parents sont fiers quand bien même leurs enfants réussiraient à leur
examen.
Exercice N°04
Paragraphe argumentatif
Exercice N°01
Il s’agit de dissertation.
Thème : la corruption
Exercice N°02
Thèse : Dans les pays en développement, le poids des traditions freine le développement.
D’abord, il est vrai que certaines traditions freinent le progrès dans les pays en voie de développement
comme Madagascar. De prime abord, une politique économique obsolète devenue anachronique sape
considérablement son avancée vers l’épanouissement. Dans des quartiers tananariviens, par exemple, des
citoyens évitent de cultiver de l’ail, par peur de la grêle. Dans des milieux suburbains, on interdit l’élevage
de cochon, par peur de mourir avant l’âge.
Outre les tabous et les superstitions de toutes formes, une politique culturelle tout à fait vétuste et
rudimentaire coince le bel avenir de l‘enseignement concerté mondialement. En effet, beaucoup de
citoyens ne veulent pas apprendre des langues étrangères, s’enferment sur eux-mêmes, ont un « esprit de
l’île », n’aiment et ne suivent que les cultures traditionnelles tellement chéries par les ancêtres.
Là, tradition équivaut « frein » au progrès ; toutefois, entre les mains d’un vrai patriote, elle peut se
constituer en un authentique facteur.
De plus, faut-il avoir quatorze enfants ? Peu nous importe, car Madagascar est encore spacieux pour les
recevoir tous. Seulement, leur éducation devrait être axée sur ces deux traditions ataviques : l’élevage
bovin et la culture de riz. Faut-il arrêter les études des jeunes filles après l’obtention de leur CEPE ? Elles
devraient savoir repiquer le riz, transformer la peau des bœufs en sacs, savoir les vendre et bien gérer des
économies en vue de préparer leur future vie conjugale.
D’où inéluctablement, la tradition s’avère un acteur qui accélère le progrès selon les conditions
requises.
Pour que la vitesse du développement d’un pays soit rapide, il faut éviter les tabous incompréhensibles
et les superstitions insignifiantes. Le peuple doit avancer avec un objectif précis se basant sur des
traditions fermes à combiner avec la réalité nationale. L’extraction de toutes les richesses gardée
jalousement par les « vazimba », la pratique de « joro » s’opère en vue de la sérénité des esprits
superstitieux et des devises inépuisables de notre pays.
La prospérité, enfin, contraint l’Etat à faire de son mieux pour édifier une bonne gouvernance et « un
état de droit ». L’agriculture et l’élevage sont des entreprises de longue haleine. Le peuple a besoin des
conditions socio-économiques sereines et stables : hôpitaux, habitations, infrastructures culturelles
suffisantes, sécurité et encadrement.
Au terme de notre analyse, nous constatons que toutes les traditions ne sont pas mauvaises. Le peuple
et l’Etat doivent savoir en discerner les meilleurs, les combiner avec les études de leurs enfants et la
réalité du pays, les exploiter de façon à les rendre compatibles avec les techniques modernes sans pour
autant piétiner les valeurs ancestrales. Néanmoins si nous voulons avancer, le passé constitue le repère le
présent la base et le futur le fruit de réflexion sur les précédents.
CORRIGE VII
Reformulation / thèse = L’apparence ne définit pas ce que l’on est / On ne peut pas être jugé par sa
façon de paraître, de s’habiller.
Démontrez = la consigne
Problématique = Pourquoi l’apparence ne définit-elle pas ce que l’on est ? / Quelles sont les raisons
pour lesquelles la façon de paraître ne précise pas qui nous sommes ?
Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?
On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant = la thèse du sujet
Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?
Thème = la corruption
CORRIGE VIII
Reformulation / thèse = L’apparence ne définit pas ce que l’on est / On ne peut pas être jugé par sa
façon de paraître, de s’habiller.
Démontrez = la consigne
Problématique = Pourquoi l’apparence ne définit-elle pas ce que l’on est ? / Quelles sont les raisons
pour lesquelles la façon de paraître ne précise pas qui nous sommes ?
PLAN DETAILLE :
1-Raison économique :
Des gens sont tirés aux quatre épingles mais sans argent en poche et des campagnards
millionnaires apparaissent des fois en « malabary ».
2-Raison physique :
Beaucoup de femmes utilisent leur beauté pour se prostituer, trahir ou être infidèle.
3-Raison morale :
Sujet 2 : On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant. Qu’en pensez-vous ?
On dit que le progrès technique constitue une lame à double tranchant = la thèse du sujet
PLAN DETAILLE :
THESE ANTITHESE
Le progrès technique est utile Il peut mener à des problèmes
CONTENUS
Les profits à obtenir de l’usage des Les risques que les moyens
fruits de la nouvelle technologie technologiques représentent
Dans le cadre physique
Les machines réduisent l’usage de la Elles rendent automates, paresseux.
force physique. Les ouvriers de zones franches à tâche
Avec la machine à laver, nous fragmentée (travail à a chaîne) risquent
appuyons sur des boutons sans nous d’en rêver même la nuit.
fatiguer et la lessive est finie.
Au niveau temporel
Sujet 3 : Madagascar se trouve parmi les pays les plus corrompus, tel a été le résultat des enquêtes
entreprises par l’ONU. Selon vous, pourquoi ? Pouvons-nous y remédier ?
Thème = la corruption
PLAN DETAILLE :
Les travailleurs sont mal-payés : à force de pas arriver à joindre les deux bouts, des
fonctionnaires profitent de leur poste pour corrompre.
Beaucoup ne veulent pas se fatiguer mais restent paresseux : certains préfèrent payer une
somme d’argent pour constituer leur dossier plus facilement.
Les intouchables existent : les plus corrompus sont des hauts fonctionnaires de l’Etat constituant
de faux modèles non-poursuivis.
Synthèse : Les lois devraient être sévères et objectives pour ceux qui corrompent.
Le modèle américain est le plus connu avec le président qui devrait rester intègre et en cas de
malhonnêteté, jugé plus sévèrement qu’un simple citoyen.
CORRIGES IX
Sujet 1
A priori, traditions et progrès sont deux notions diamétralement opposées. L’un exprime une
rétrogradation vers le passé, l’autre une projection vers le futur. Or, la situation nous incite à y réfléchir
davantage : les traditions auraient-elles encore leur place dans les pays qui veulent s’épanouir d’une façon
moderne ? Pour en savoir plus, trois volets seraient à considérer: les traditions comme frein du
développement, puis comme ses accélératrices, et tout cela selon la nature et la force de la « vitesse »
engagée.
D’abord, il est vrai que certaines traditions freinent le progrès dans les pays en voie de développement
comme Madagascar. De prime abord, une politique économique obsolète devenue anachronique sape
considérablement son avancée vers l’épanouissement. Dans des quartiers tananariviens, par exemple, des
citoyens évitent de cultiver de l’ail, par peur de la grêle. Dans des milieux suburbains, on interdit l’élevage
de cochon, par peur de mourir avant l’âge.
Outre les tabous et les superstitions de toutes formes, une politique culturelle tout à fait vétuste et
rudimentaire coince le bel avenir de l‘enseignement concerté mondialement. En effet, beaucoup de
citoyens ne veulent pas apprendre des langues étrangères, s’enferment sur eux-mêmes, ont un « esprit de
l’île », n’aiment et ne suivent que les cultures traditionnelles tellement chéries par les ancêtres.
Là, tradition équivaut « frein » au progrès ; toutefois, entre les mains d’un vrai patriote, elle peut se
constituer en un authentique facteur.
De plus, faut-il avoir quatorze enfants ? Peu nous importe, car Madagascar est encore spacieux pour les
recevoir tous. Seulement, leur éducation devrait être axée sur ces deux traditions ataviques : l’élevage
bovin et la culture de riz. Faut-il arrêter les études des jeunes filles après l’obtention de leur CEPE ? Elles
devraient savoir repiquer le riz, transformer la peau des bœufs en sacs, savoir les vendre et bien gérer des
économies en vue de préparer leur future vie conjugale.
D’où inéluctablement, la tradition s’avère un acteur qui accélère le progrès selon les conditions
requises.
Pour que la vitesse du développement d’un pays soit rapide, il faut éviter les tabous incompréhensibles
et les superstitions insignifiantes. Le peuple doit avancer avec un objectif précis se basant sur des
traditions fermes à combiner avec la réalité nationale. L’extraction de toutes les richesses gardée
jalousement par les « vazimba », la pratique de « joro » s’opère en vue de la sérénité des esprits
superstitieux et des devises inépuisables de notre pays.
La prospérité, enfin, contraint l’Etat à faire de son mieux pour édifier une bonne gouvernance et « un
état de droit ». L’agriculture et l’élevage sont des entreprises de longue haleine. Le peuple a besoin des
conditions socio-économiques sereines et stables : hôpitaux, habitations, infrastructures culturelles
suffisantes, sécurité et encadrement.
Au terme de notre analyse, nous constatons que toutes les traditions ne sont pas mauvaises. Le peuple
et l’Etat doivent savoir en discerner les meilleurs, les combiner avec les études de leurs enfants et la
réalité du pays, les exploiter de façon à les rendre compatibles avec les techniques modernes sans pour
autant piétiner les valeurs ancestrales. Néanmoins si nous voulons avancer, le passé constitue le repère le
présent la base et le futur le fruit de réflexion sur les précédents.
Sujet 2
En général, tout être humain qui vit ajoute parmi ses priorités la recherche du bonheur. Dans cette
quête, certains disent que le travail constitue un moyen efficace pour y arriver. En tout cas, ont-ils
raison ? Quels sont les intérêts à gagner dans l’exercice d’un métier ? Et quels problèmes risquons-nous
de rencontrer aux niveaux social, psychologique et physique?
Lorsque nous travaillons, nous sommes les premiers à en tirer parti. D’un côté, nous nous faisons
respecter par la société. Nous y trouvons notre place tant que le paresseux reste toujours le suspect
numéro un en cas de vol. D’ailleurs, ce dernier est accusé de vivre aux dépens des autres et qualifié de
« vaurien », ou de « parasite ». Comme dit Jean GIONO : « riche ou pauvre, puissant ou faible, tout
citoyen oisif est un fripon.
De l’autre côté, l’assurance d’une fonction cultive nos qualités. En effet lorsque nous sommes occupés
au quotidien, nous ne pensons pas faire du mal autour de nous. Là où les fainéants comptent en bon
nombre, sévit l’insécurité. Les chrétiens disent qu’à celui qui se sent désœuvré, le diable donne mille
activités ».
D’ailleurs à force de nous activer quotidiennement, nous restons en bonne santé. Le fait de bouger
développe le corps et l’esprit. Donc physiquement, nous sommes comblés. Quant-à l’oisif qui reste à ne
rien faire, il peut être engourdi, risque de rencontrer comme maladie la « sclérose » et de vivre dans la
paralysie totale.
Si tels sont les intérêts à gagner en travaillant, ne nous fait-il pas face aux difficultés de la vie?
Néanmoins en premier lieu, la considération d‘un homme actif dépend du poste qu’il occupe : un
supérieur est mieux estimé que son subordonné. De plus, entre collègues, rancunes et jalousies peuvent
affecter les relations interpersonnelles. Combien de fois des crimes se produisent dans certaines
entreprises pour mieux se faire valoir que d‘autres aux yeux des chefs ?
Exercer une activité professionnelle peut être aussi source de destruction au niveau moral. Notamment,
nous avons le cas des ouvriers d’usines qui assurent le travail à la chaine : à force de n’entreprendre que
les mêmes gestes du matin au soir en suivant le rythme des machines, ils deviennent automates jusqu’à en
rêver la nuit.
En dernier lieu, le travail à l’excès peut endommager la santé en stressant et en menant à différentes
sortes de maladies. Celles qui y passent et qui se croient fortes pour y arriver sont surtout les femmes qui
veulent à la fois satisfaire leur mari, leurs enfants ainsi que leur chef. A la fin, elles subissent la fatigue
générale. En fin de compte, assurer une fonction nous fait subir des problèmes.
Bref, le travail permet de s’épanouir dans tous les domaines. D’ailleurs, il s’agit de participation au
développement de son pays. Celui qui assume ses responsabilités risque de rencontrer des difficultés mais
il vit dans le bonheur. Plus le nombre de travailleurs augmente, moins nous avons le risque d’insécurité.
Ne serait-ce alors le problème qu’il faudrait résoudre avant tout à Madagascar si nous voulons avancer?
Sujet 3
Les trois derniers siècles du deuxième millénaire ont été marqués par les grandes découvertes
scientifiques utiles aux conditions de vie de l‘humanité. Seulement, celles-ci provoquent différentes sortes
de pollutions à travers le monde. Est-ce qu’elles sont dorénavant inévitables ? Pour en savoir plus, à quoi
sont-elles dues ? Quelles sont les conséquences qui en résultent ? Et quelles solutions appropriées à
apporter ?
Multiples sont les causes de la pollution. Les déchets organiques des abattoirs et les déchets chimiques
des laboratoires polluent l’eau si les fumées d’usines et d‘échappements d’automobiles rendent impur
l’air avec l’action des chlorofluorocarbures et les gaz à effet de serre qui détériore considérablement la
stratosphère.
Ainsi, l’eau sensée être potable est presque partout souillée. Cela entraine la précarité et l’insécurité de
toute la vie sanitaire de l’humanité. De plus, l’air devient irrespirable. Physiologiquement, la pollution
provoque l’inflammation des yeux, la maladie du poumon. D’ailleurs, le réchauffement climatique apporte
une sécheresse sans précédent, une inondation accompagnée de grêles et des cyclones.
Il est donc d’une nécessité impérieuse de freiner cette course infernale vers la destruction systématique
de notre monde. Il faudrait réduire l’emploi excessif des carburants à effet de serre par l’usage des
énergies électriques et hydrauliques. Ensuite, les Etats devraient arrêter leurs courses vers des essais
nucléaires. La biodiversité ainsi que la biotechnologie seraient des moyens de remédiation par excellence.
Réflexion faite, l’homme, en essayant de satisfaire ses propres besoins par le biais des merveilles
scientifiques et techniques, constitue la source même de toutes les formes de pollution. Cela a une
répercussion inévitable sur la détérioration de l’environnement, du climat et des conditions cosmiques en
général. De ce fait, Rabelais n‘a-t-il pas raison de dire : « science sans conscience n’est que ruine de
l’âme » ?
CORRIGE X
1. Identification et justification
a) Ouf ! Je suis fatigué.→ Oral : utilisation de l’interjection pour exprimer la fatigue
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ? → Oral : Formulation familière « qu’est-ce que » et élision
« Qu’est-ce qu’il y a… ? »
c) Est-il possible d’avoir votre contact téléphonique ? → Ecrit : formulation utilisant le niveau de
langue soutenu.
d) chuis crevé ! → Oral : Elision du sujet en mettant une liaison au lieu de « Je suis »/ « Chuis » et
utilisation d’un vocabulaire familier « crevé ».
2. Transformation à l’écrit
a) Ouf ! Je suis fatigué.→ Je suis fatigué. /Que je suis fatigué.
b) Qu’est-ce qu’y a dans cette boîte ? → Il y a quoi dans cette boîte ?/Quel est le contenu de cette
boîte ?
c) chuis crevé ! → Je suis fatigué.