621 31-066

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Mémoire de Fin d'Étude


Présenté à

L’Université Echahid Hamma Lakhdar d'El Oued


Faculté de Technologie
Département de Génie Électrique
En vue de l'obtention du diplôme de

MASTER ACADEMIQUE
En Commande Electrique

Présenté par :

MADJOURI Nourdine et ARIGUE Imad

Thème
Automatisation et optimisation d’un micro
réseau par automate programmable base sur
système SCADA « Smart Grid ››

Encadré par : GUEMARI MOTEZ BILLAH

Année Universitaire : 2018/2019


Remerciement
On remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et
La volonté d’entamer et de terminer ce mémoire.
Nous tenons à exprimer nos vifs remerciements pour notre
professeur,
Dr GMARI Motez billah, d’avoir accepté de nous encadrer pour
notre projet de fin d’études, ainsi que pour son soutien, ses
remarques pertinentes et son encouragement.
Une âme délicate est gênée de savoir qu'on lui doit des
remerciements à Djilani et Liab ibrahim .
Nous tenons à remercier tous les membres de l’entreprise ALNour
Electric et les membres de l’atelier.
Un remerciement pour les membres du jury, un hommage très
respectueux.
Nos remerciements vont aussi à tous nos professeurs, enseignants
et toutes les personnes qui nous ont soutenus jusqu’au bout, et qui
n’ont pas cessé de nous donner des conseils très importants en
signe de reconnaissance.
DEDICACES
Je dédie ce modeste travail

 A mes très chers parents et, je pris

Dieu de les protégés

 A mes frères

 Pour les membres de la Société de

mémorisation du Coran Amory

 A toute ma famille

nourdine
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail à


La prunelle de mes yeux, l’espoir de ma vie
Mes parents
Ceux qui m’ont entourée de leur amour et leur tendresse, ceux qui n’ont
jamais épargné un effort pour mon bien
Pour leur soutiens, encouragement, la patience et de l’aide continue
pendant mes années d’études
Que Dieu les gardes
Je dédie également ce travail
A mes chers frère et sœurs
A ma chère amies ibrahim, abdrahmane,tahar,hamza, Et pour tous les
amis
Et à tous ceux que je connais et j’aime

ARIGUR IMAD
Résumé

Résumé
Ce travail décrit le fondement du réseau électrique intelligent ou smart grid, sa
conception ses différentes application au niveau des usagers particulars, tout comme au
niveau des grandes entreprises ou encore par rapport au systéme national qui varie d'un pays à
un autre; plus une simulation d'un réseau smart grid.

L’utilité des notre project est d’établir un équilibre entre l’offre et la demande
d’énergie ainsi que de minimiser les pertes d’électricité dans le réseau de distribution. Les
réseaux intelligents intègrent les différentes sources pour la production de l’électricité (gaz
naturel, pétrole, charbon, etc.), ainsi que les sources renouvelables (solaire, éolien, géothermie
…etc.).

Les mot clé: Smart grids , SCADA , HMI ,API , LADDER

:‫اﻟﻤﻠﺨﺺ‬
،‫ﯾﺼﻒ ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ أﺳﺎس اﻟﺸﺒﻜﺔ اﻟﺬﻛﯿﺔ وﺗﺼﻤﯿﻤﮭﺎ وﺗﻄﺒﯿﻘﺎﺗﮭﺎ اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻤﺴﺘﺨﺪﻣﯿﻦ اﻟﻤﻌﯿﻨﯿﻦ‬
‫وﻛﺬﻟﻚ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﺸﺮﻛﺎت اﻟﻜﺒﯿﺮة أو ﻓﯿﻤﺎ ﯾﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻨﻈﺎم اﻟﻮطﻨﻲ اﻟﺬي ﯾﺨﺘﻠﻒ ﻣﻦ ﺑﻠﺪ إﻟﻰ آﺧﺮ؛ ﺑﺎﻹﺿﺎﻓﺔ إﻟﻰ ﻣﺤﺎﻛﺎة‬
.‫ﻟﺸﺒﻜﺔ اﻟﺸﺒﻜﺔ اﻟﺬﻛﯿﺔ‬

‫اﻟﻐﺮض ﻣﻦ ﻣﺸﺮوﻋﻨﺎ ھﻮ ﺗﺤﻘﯿﻖ اﻟﺘﻮازن ﺑﯿﻦ اﻟﻌﺮض واﻟﻄﻠﺐ ﻋﻠﻰ اﻟﻄﺎﻗﺔ وﺗﻘﻠﯿﻞ ﻓﻘﺪ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎء ﻓﻲ ﺷﺒﻜﺔ‬
‫ وﻛﺬﻟﻚ اﻟﻤﺼﺎدر‬، (‫ إﻟﺦ‬، ‫ اﻟﻔﺤﻢ‬، ‫ اﻟﻨﻔﻂ‬، ‫ ﺗﺪﻣﺞ اﻟﺸﺒﻜﺎت اﻟﺬﻛﯿﺔ ﻣﺼﺎدر ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻹﻧﺘﺎج اﻟﻜﮭﺮﺑﺎء )اﻟﻐﺎز اﻟﻄﺒﯿﻌﻲ‬.‫اﻟﺘﻮزﯾﻊ‬
.(‫ إﻟﺦ‬، ‫ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺤﺮارﯾﺔ اﻷرﺿﯿﺔ‬، ‫ اﻟﺮﯾﺎح‬، ‫اﻟﻤﺘﺠﺪدة )اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﯿﺔ‬

LADDER , ‫ اﻟﻤﺒﺮﻣﺞ اﻟﻤﻨﻄﻘﻲ اﻻﻟﻲ‬, ‫اﻟﺔ‬/‫ ﻟﺤﻮار ﻣﺴﺘﻌﻤﻞ‬,‫ ﺳﻜﺎدا‬, ‫ اﻟﺸﺒﻜﺔ اﻟﺬﻛﯿﺔ‬: ‫ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‬
Sommaire

Sommaire
Liste des Figures i

Liste des Tableaux iv

Liste des abréviations v

Introduction générale 01

Chapitre I: Généralités Sur Le Smart Grid

I.1 Introduction 04

I.2 Historique du développement des smart grids 04

I.3:Défintion des Smart Grid 05

I.4 Fonctionnement des Smart Grids 06

I.5 Caractéristiques des Les réseaux intelligents 07

I.6 Présentation des Les réseaux intelligents 07

I.7 Quelles évolutions pour le réseau intelligent 09

I.8 Modèle et architecture d’un Les réseaux intelligents 09

I.9 Grands composants d’un Les réseaux intelligents 10

I.9.1.Les villes intelligentes 11

I.9.2 Les maisons intelligentes 12

I.9.3 Les véhicules électriques 13

I.9.4 Les compteurs intelligents 14

I.9.4.1 Présentation d’un modèle de système de comptage évolué 14

I.9.4.2 Avantages et inconvénients des compteurs intelligents 15

I.10 Quels sont les avantages des smart-grids ? 16

I.11 Conclusion 17
Sommaire

Chapitre II : Système de supervision et de contrôle SCADA

II.1 Introduction 19

II.2 Supervision dans un environnement SCADA 19

II.3 Définition du SCADA 19

II.4 Eléments du système SCADA 20

II.4.1 RTU (Remote Terminal Unit) 20

II.4.2. MTU (Master Terminal Unit) 20

II.4.3. Système de communication 20

II.5 Protocoles de communication d’un système SCADA 21

II.5.1 Le Protocol Modbus 21

II.5.2.Modbus RTU 22

II.5.3 Modbus ASCII 23

II.5.4 Le protocole DNP3 23

II.5.5 Modbus TCP/IP 24

II.5.7 Protocole DH/DH+/DH-485 25

II.6 Architecture du SCADA 25

II.6.1 Première génération: «monolithique» 25

II.6.2 Deuxième génération: «distribué» 26

II.6.3 Troisième génération: «en réseau» 27

II.7 L’interface Homme Machine(HMI) 28

II.8 Domaines d'application 29

II.8.1 Le pilotage de grandes installations industrielles automatisées 29

II.8.2 Le pilotage d'installations réparties 29


Sommaire

II.8.3 La gestion technique de bâtiments et gestion technique centralisée (GTC) 30

II.9 Avantages du SCADA 30

II.10 application de supervision 31

II.11 Conclusion 32

Chapitre III : Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.1 Introduction 34

III.2 Automate programmable 34

III.2.1 Critères de choix d’un automate 35

III.2.2 Avantages des automates programmables 35

III.2.3 Langage de programmation pour API 36

III.2.3.1 Le langage LD (Ladder Diagram) 36

III.2.3.2 Le langage ST (StructuredText) 36

III.2.3.3 Le langage IL (Instruction List) 36

III.2.3.4 Le langage FBD (Function Block Diagram) 37

III.2.3.5 Le langage SFC (Sequential Function Chart), ou GRAFCET 37

III.2.4 Présentation du TM221CE24R 38

III.2.5 Structure interne des automates programmables 39

III.2.5.1 Le processeur 40

III.2.5.2 Les mémoires 40

III.2.5.3 Les modules d’entrées/sorties 40

III.2.5.4 L’alimentation 41

III.3 Les contacteurs 42


Sommaire

III.4 Centrale de mesure

III.4.1 Définition 42

III.4.2 Les Composants de PM 8000 43

III.4.3 Principe fonctionnement de PM8000 43

III.4.4 Communication de centrale de mesure PM8000 par PC 44

III.4.4.1/ Modbus RTU RS-485 44

III.4.4.2 Modbus TCP Ethernet 45

III.5 Logiciel SoMachine

III.5.1Définition 46

III.5.2 Vue du So Machine 47

III.6 Logiciel Vijeo-Citect

III.6.1 Définition 50

III.6.2 Caractéristiques 51

III.6.2.1 Partie de configuration 51

III.6.2.1 Partie de Runtime 53

III.7 Logiciel scémaplic

III.7.1 Définition de logiciel schémaaplic 53

III.8 Conclusion 54

Chapitre IV : Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

IV.1 Introduction 55

IV.2 Système de commande et d’acquisition de donne 55

IV.2.1 Partie hardware 56

IV.2.1.1 les sources d’énergie 56


Sommaire

1. Le groupe électrogène 56

2. Générateur photovoltaïque: 57

3. Centrale turbine vapeur: 57

IV.2.1.2 Les défirent type de charge Utilisé 57

1. Charge résistif: 57

2. Charge inductif 57

3. Charge capacitive 58

IV.2.2 Partie Software 58

IV.2.2.1 Configuration entre centrale de mesure (PM8000) et automate (TM221) 58

IV.2.2.2 Configuration entre automate (TM221) et PC 59

IV.3. Synoptique du programme réalise 60

IV.4. Schéma de câblage utilisateur dans le système applicable 61

IV.4.1 Circuit de commande: 63

IV.4.2 Circuit de puissance: 63

IV.5. Projet réalisé du micro de smart-gride 63

IV.5.1 Principe fonctionnement de system utilisée : 64

IV.6. Organigramme de notre Project: 64

IV.7.Conclusion: 65

Conclusion générale 67
Liste de figure

Chapitre I: GENERALITES SUR LE SMART GRID

Figure I.1: Les réseaux électriques intelligents………………………………………..…………..2

Figure I.2: Principe de fonctionnement d’un smart grid……………………………..………..…4

Figure I.3: La ville intelligente…………………………………………………………..………..…..6

Figure I.4: Les principaux critères de classification des villes intelligentes…………….…….7

Figure I.5: La maison intelligente………………………….………………………...…………….8

Figure I.6: Véhicule électrique rechargeable…………………………………………………..…. 9

Figure I.7: Principales fonctionnalités des systèmes énergétiques complexes…………..…10

Figure I.8: Schéma d’un modèle couramment retenu pour un système de comptage évolué en
électricité………………………………………………………………………………………………..11

Figure I.9: Schéma des compteurs électriques évolués…………………………………………..12

Chapitre II : Système de supervision et de contrôle SCADA

Figure II.1: Schéma général d’un système SCADA…………………………………….…..…...20

Figure II.2 : Eléments d’un système SCADA…………………………………………………..…21

Figure II.3: Communication par le Protocole Modbus…………………………………………22

Figure II.4: Communication par le Protocole Modbus…………………………………………24

Figure II.5: architecture SCADA de première génération………………………………..….…26

Figure II.6: architecture SCADA de deuxième génération………………………….…………..27

Figure II.7 architecture SCADA de troisième génération……………………………….….…28

Figure II.8: Exemple de interface HMI …………………………………….………………….......29

Figure II.9: La face-avant de l'application est son interface utilisateur…………………..…..31

Figure II.10: La face-arriére de l'application …………………………………………………….31

i
Liste de figure

Chapitre III : Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

FigureIII.1 :Automate programmable TM221 Schneider électrique…………..………………..34

Figure III.2 : Automate Schneider TM221CE24R ………………………………..……….……38

Figure III.3 : Les différents composants des contrôleurs logiques......................................38

Figure III.4 Structure interne d’un API……………………………………………………….…..39

Figure III.5:Expansion TM2DRA8RT……………………………………….…………….……..…41

Figure III.6: Contacteur Schneider ..................................................................................42

Figure III.7 Centrale de mesure PM8000………………………………………………………….42

Figure III.8: Transformateurs de courant…………………………………….…….……….…….44

Figure III.9:Communication par Modbus RTU..........................................................45

Figure III.10 communication par Modbus TCP Ethernet…………………….……………..45

Figure III.11 La fenêtre de propriétés de ………………………………………………………...47

Figure III.12 La fenêtre de configuration ………………………………………………..……..48

Figure III.13 La fenêtre de programmation ………………...…….…………………….…….…49

Figure III.14 La fenêtre de Mise en service …………………………………….…………….…..50

Figure III.15 : La fenêtre de Citect Explorer …………………………………………………….51

Figure III.16 La fenêtre de Project Editor…………………………………………………………52

Figure III.17 : La fenêtre de Graphic Builder ....................................................................52

Figure III.18: La fenêtre de Partie de Runtime …………………………………………………...53

Figure III.19: Logiciel de schémaplic……………………………………………………………...53

Chapitre IV : Réalisation d’un micro smart Grid par Automate

programmable M221

Figure IV.1: synoptique global du système accusation …………………………………………..56

Figure IV.2:interface de configuration……………………………………………………………...59

Figure IV.3: configuration de central du mesure………………………………………………....59

ii
Liste de figure

Figure IV.4:configuration Ethernet en somachime…………………………………………….....60

Figure IV.5:configuration Ethernet en pc……………………………………………………...….60

Figure IV.7: face avant Program réalisé……………………………………………….…….…...61

Figure IV.8: Projet réalise ………………..………………………………………….……….…....63

Figure IV.9 Organigramme de notre Project …………………………………………….....65

iii
List de tableau

Tableau I.1: énumère les principales différences par comparaison des caractéristiques de
chaque réseau……………………………………………………………………………….....8

Tableau II1 : Méthode de communication entre le maitre et l'esclave en utilisant le Modbus


RTU……………………………………..………………………………………………….…23

Tableau III.1 :Caractéristique de Automate Schneider TM221CE24R……………………..39

Tableau III.2: Caractéristique de expansion TM2DRA8RT…………………………………..42

iv
Liste des abréviations

API Automate Programmable Industrial.

ASCII American Standard Code for Information Interchange.

CPL Courant Porteur en Ligne.

CPU: Central Processing Unit.

CRC Contrôle de Redondance Cyclique.

DH Data High.

DNP Distributed Network Protocol

EEPROM Electrically-erasable programmable read-only memory.

EPA Enhanced Performance Architecture.

FBD Function Block Diagram.

GPRS General Packet Radio Service.

HMI L’interface Homme Machine.

IEC International Electrotechnical Commission.

IED Intelligent Electronic Device.

IL Instruction List.

IP l’Internet Protocol.

KVA Kilo Volte Ampère.

LAN Local Area Network.

LD Ladder Diagram.

MTU Master Terminal Unit.

MVA Méga Volte Ampère.

NTIS Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

OSI Open System Interconnection.

PC Personal Computre.

v
Liste des abréviations

PCMCIA Personal Computer Memory Card International Association.

PO Parties Opérative.

PV PhotoVoltaic.

RAM Random Access Memory.

ROM Read Only Memory

RTU Remote Terminal Unit.

SCADA Supervisory Control And Data Acquisition.

SFC Sequential Function Chart.

SL Instruction List.

ST Structured Text.

TCP Transmission Control Protocol.

TOR : Tout Ou Rien.

USB : Universal Serial Bus.

VA Volte Ampère.

WAN Wide Area Networks.

vi
Introduction générale

 Introduction générale
Les smart grids sont ces infrastructures nouvelles qui permettent une gestion
bidirectionnelle en temps réel de l’électricité et des informations associées, grâce à
l’utilisation des technologies numériques.
Ce mix innovant permet non seulement une meilleure intégration des énergies
renouvelables, mais également un acheminement et une gestion de l’électricité de manière
plus efficace sur l’ensemble du réseau.
Le nombre d'applications qui peuvent être employées sur le réseau intelligent une fois
la technologie de communications déployée se développe aussi rapidement que les entreprises
inventives peuvent les créer et les produire. Le déploiement de tel système requiert un effort
important de recherche-développement et des investissements considérables.
Le concept de la supervision est né au début des années 1980, lors de l'explosion de la
mise en place des réseaux informatiques dans les entreprises. La taille grandissante de ceux-ci
ainsi que leur hétérogénéité posaient un réel problème de gestion et d'administration,
multipliant les besoins en main d'œuvre d'experts administrateurs. C'est donc à cette époque
qu'ont été menées les premières réflexions sur un nouveau concept, celui de la supervision.
La productivité industrielle est un facteur très important pour le progrès d’une
entreprise. Aussi la disponibilité, sécurité, qualité, efficacité et cout apparaissent comme
exigences pour la réussite de l’entreprise. Les problèmes liés au système de production tel que
les défaillances, pannes, les coupures et les divers problèmes techniques doivent être réduits,
du fait d’une indisponibilité du système peut causer des pertes considérables pour cela les
décideurs dans l’industrie ont réagi ils investissent dans la rénovation des unités de production
dans une logique d’optimisation du rendement des machines en exploitation en veillant à la
continuité de leur fonctionnement. En fait la conception d’une supervision en temps réel avec
d’interface Homme-Machine et communication sans fil devient une nécessité indispensable.
Les systèmes de supervision permettent d’obtenir des vues synthétiques des
équipements ou ensembles d’équipements afin de visualiser leurs états physiques ou
fonctionnels. Situés dans des salles de commande ou en pied de machine, les systèmes de
supervision offrent la possibilité de déporter et de centraliser la vision et le pilotage des
organes physiques (capteurs, actionneurs) parfois très éloignés. Appelés à dialoguer avec des
systèmes de contrôle commande (API, machines spéciales...), les contrats d’interfaces mis en
place sont supportés par des protocoles industriels de communication standards ou
propriétaires.
Notre travail se répartie en quatre chapitres, dans le premier chapitre, on a présenté
généralités sur le Smart Gride. Le deuxième chapitre présente le système de supervision et de

1
Introduction générale

contrôle SCADA avec son utilité et architecture. On a simulé également dans ce chapitre
quelques applications sur le système SCADA. Le troisième chapitre on a présente hardware et
software de notre Project. Le dernier chapitre on a présente dans notre Project applique.

2
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

I.1 Introduction :

Le « Smart Grid » est une dénomination d'un réseau électrique intelligent et


performant qui utilise les technologies de l’information dans le but d’optimiser la production,
la distribution et la consommation de l'électricité, entrainant la résolution du problème de la
gestion de l’énergie, ainsi que l’amélioration de l'efficacité du réseau. Le problème de la
gestion de l’énergie consiste à rechercher la répartition de puissance la plus convenable entre
les différentes sources. Plusieurs critères d’évaluation interviennent pour le choix de cette
répartition, tels que : la consommation du combustible, les émissions polluantes, la puissance
limitée des sources, les états de charge des éléments de stockage, la durée de vie des
composants, etc. Les algorithmes permettant de résoudre ce type de problèmes sont appelés :
« stratégies de commande », ou « lois de gestion de l’énergie », ou aussi « stratégies de
gestion de l’énergie ».

Ce chapitre donne une approche complète du les réseaux intelligents, de son


fondement ses diffèrent visages dans le monde et taus les éléments de base qui en constituent
le plein sens.

I.2 Historique du développement des Les réseaux intelligents [1]:


L'histoire des réseaux et des systèmes électriques conventionnels permet de
comprendre les raisons de leur développement actuel, leur mode de fonctionnement mais
aussi leur limitation par rapport à un avenir énergétique en pleine évolution. L'arrivée des
énergies locales essentiellement renouvelables a donné lieu à des adaptations pour permettre
l'insertion de ces énergies dans le système électrique initialement non conçu pour les
accueillir.
Historiquement, les réseaux électriques ont une architecture centralisée et une
communication unidirectionnelle du producteur au consommateur. Le déploiement des Les
réseaux intelligents accompagne la modernisation des réseaux et des infrastructures vers une
architecture décentralisée. L’objectif est d’intégrer une multitude de sources d’énergie
renouvelable de toutes tailles, et de permettre de nouveaux modes d’utilisation et de stockage
de l’électricité (véhicules électriques). A l’intérieur de ce réseau électrique évolué, le
consommateur final disposera des outils et services lui permettant de connaître sa
consommation et d’interagir en temps réel. L’approche est donc orientée vers une demande «
active », grâce à des compteurs intelligents (smart meters) et des échanges bidirectionnels.

3
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

L’évolution du réseau électrique a été très lente; il a longtemps été conçu autour de sa
fonction première : couper, protéger, transformer, évoluant pour « seulement » devenir plus
compact, plus performant grâce à une technologie de mieux en mieux maîtrisée. Cette
évolution a rarement été suffisante pour en justifier le remplacement sur le terrain.
Ce n’est que depuis 20 ans que l’adjonction de fonctions de communication a
progressivement transformé ce matériel : on peut désormais le commander à distance et, de ce
fait, agir de manière dynamique sur le réseau électrique pour en optimiser les performances ou
pour assurer une meilleure continuité de service. Par ailleurs, il s’est transformé en capteur
d’informations relatives au matériel lui-même ou au courant qui le traverse. Ainsi, des
algorithmes particuliers permettent de traiter ces informations et de leur donner un sens par
rapport aux appareils alimentés par les réseaux : l’analyse d’un courant permet par exemple
de surveiller la performance d’un procédé industriel ou de détecter les premiers signes de
faiblesse d’une machine, annonciateurs d’une défaillance prochaine.
Le protocole de Kyoto élaboré en 1996, en imposant des limites aux émissions de
CO2, a inévitablement contraint l’évolution des réseaux électriques aux critères suivants:
 Moins de pollution au niveau de la production par le développement et le recours aux
énergies renouvelables.
 Moins de pertes d’énergie,
 Moins d’unités de production grâce à un meilleur lissage de la demande.
 Une meilleure utilisation de l’énergie.
 Une consommation réduite, chaque fois que possible.

I.3:Défintion des "Smart Grid" :


Les « Smart Grid» sont les réseaux électriques intelligents visant avant tout à gérer de
façon plus efficace et citoyenne leur consommation d’énergie et celles de leurs administrés.
Cela passe, notamment, par une optimisation locale des sources d’approvisionnement et de
consommation d’énergie, et ce à différents pas de temps, et une gestion plus intelligente des
réseaux et de l’équilibrage entre la production et la consommation pour faciliter l’insertion
des énergies de sources renouvelables et des nouveaux usages (mobilité électrique, etc.). Le
rôle des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) est ici clé
pour relever ces défis. [2]

4
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

Figure I.1: Les réseaux électriques intelligents

I.4 Fonctionnement des Les réseaux intelligents : [3]

Au sens large, un réseau intelligent associe l’infrastructure électrique aux technologies


numériques qui analysent et transmettent l’information reçue. Ces technologies sont utilisées
à tous les niveaux du réseau : production, transport, distribution et consommation.

 Un contrôle des flux en temps réel : Des capteurs installés sur l’ensemble du réseau
indiquent instantanément les flux électriques et les niveaux de consommation. Les
opérateurs du réseau peuvent alors réorienter les flux énergétiques en fonction de la
demande et envoyer des signaux de prix aux particuliers pour adapter leur
consommation (volontairement ou automatiquement).
 L’interopérabilité des réseaux : L’ensemble du réseau électrique comprend le réseau
de transport et le réseau de distribution. Le premier relie les sites de production
d’électricité aux zones de consommation : ce sont les grands axes qui quadrillent le
territoire. Le réseau de distribution s’apparente aux axes secondaires. Il achemine
l’électricité jusqu’aux consommateurs finaux. Par l’échange instantané d’informations.

5
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

Les réseaux intelligents favorise une interopérabilité entre les gestionnaires du réseau
de transport et ceux du réseau de distribution.
 L’intégration des énergies renouvelables au réseau : Les réseaux intelligents
reposent sur un système d’information qui permet de prévoir à court et à long terme le
niveau de production et de consommation. Les énergies renouvelables qui
fonctionnent souvent par intermittence et de façon peu prévisible (ex : l’éolien)
peuvent ainsi être mieux gérées.
 Une gestion plus responsable des consommations individuelle : Les compteurs
communicants (ou compteurs évolués) sont les premières versions d’application du
réseau intelligent. Installés chez les consommateurs, ils fournissent des informations
sur les prix, les heures de pointe de consommation, la qualité et le niveau de
consommation d’électricité du foyer. Les consommateurs peuvent alors réguler eux-
mêmes leur consommation au cours de la journée. De leur côté, les opérateurs du
réseau peuvent détecter plus vite les pannes

I.5 Caractéristiques des Les réseaux intelligents [4]:


Les réseaux d'électricité du monde, font face à de nombreux défis, y compris le
vieillissement des infrastructures, la croissance continue de la demande, l'intégration d'un
nombre croissant de sources variables d'énergie renouvelables et des véhicules électriques, et
la nécessité d'améliorer la sécurité de l'approvisionnement et de réduire les émissions de CO2.
La technologie des réseaux intelligents offrent des moyens non seulement pour répondre à ces
défis, mais de les faire d'une façon plus abordable et plus durable. Les caractéristiques des
réseaux intelligents peuvent être définies en quatre points essentiels :
 Flexibilité : Ils permettent de gérer plus finement l’équilibre entre production et
consommation.
 Fiabilité : Ils améliorent l’efficacité et la sécurité des réseaux.
 Accessibilité : Ils favorisent l’intégration des sources d’énergies renouvelables sur
l’ensemble du réseau.
 Economie : Ils apportent, grâce à une meilleure gestion du système, des économies
d’énergie et une diminution des coûts (à la production comme à la consommation).

I.6 Présentation des Les réseaux intelligents:


Les réseaux intelligents sont les réseaux de distribution du futur qui réuniront les
technologies de l'électricité et de l'information [5]. Ils seront capables de [6] :
 Optimiser la production et la distribution.

6
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

 Mieux mettre en relation l'offre et la demande entre les producteurs et consommateurs


d'électricité,

 Assurer la sécurité de fonctionnement du réseau en présence de production


décentralisée intermittente et aléatoire (systèmes solaires, éoliens, etc.).

Par rapport aux Les réseaux intelligents, les réseaux électriques existants sont
unidirectionnels. L'énergie électrique, produite de manière centralisée, est amenée via des
réseaux de distribution chez les consommateurs. Du point de vue énergétique, ce système est
peu efficace : seul environ 30% de l'énergie primaire disponible est convertie en électricité, et
8% de la production électrique est dissipée par effet Joule dans les lignes électriques.

De même, 20% de la capacité installée n'est utilisée que lors des pics de
consommation. De plus, de part leurs structures hiérarchiques et interdépendantes, les
systèmes électriques actuels sont particulièrement sensibles aux défaillances en cascade
pouvant, par effet dominos, mener à des pannes généralisées (à titre d’exemple : le blackout
survenu au nord-américain en date du 14 Août 2003 : en raison de défaillances en cascades,
environ 50 millions d'habitants des états du Nord-Est se sont retrouvés plongés dans le noir).

Enfin, la majorité des défauts surviennent dans les réseaux de distribution, réseaux non
maillés et peu ou pas instrumentés, abaissant ainsi la qualité de service et la fiabilité globale
des équipements électriques.

Les réseaux intelligents se différencient des réseaux actuels par leur aspect,
fonctionnement, mission et déploiement Le tableau suivant illustre ces différences :

Caractéristiques des Les réseaux intelligents . Caractéristiques des réseaux actuels

Maillé Hiérarchique

Production décentralisée et centralisée Production centralisée

Multi-directionnel Uni-directionnel

Numérique Electromécanique

Complètement instrumenté Peu instrumenté

Flexible Peu de contrôle

Choix du fournisseur Un seul acteur économique

Le tableau I.1: énumère les principales différences par comparaison des caractéristiques de
chaque réseau.

7
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

I.7 Quelles évolutions pour le réseau intelligent?[7]:

Pour faire face à ces nouvelles contraintes, le réseau actuel doit nécessairement
s’adapter, en intégrant les nouvelles technologies de l’information et de la communication
afin de maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande. Le système électrique passe d’une
situation où la production est largement contrôlable, alors que la consommation l’est peu, à
une situation où la production ne sera contrôlable que dans une certaine mesure et où la
consommation fera l’objet d’une gestion active.

Le réseau intelligent permettra d’intégrer les énergies renouvelables et de renseigner


producteur, distributeur et consommateur sur l’utilisation de l’énergie.

Pour gérer ces nouveaux besoins et ces nouvelles productions, les réseaux électriques
intelligents ont deux caractéristiques :

 Ils sont communicants et interactifs.

 Ils permettent d’échanger des données entre les différents acteurs du système électrique
pour connaître, contrôler, gérer le réseau et ils prennent en compte les actions de tous les
acteurs du système électrique.

I.8 Modèle et architecture d’un réseaux intelligents [8]:


La plupart des réseaux électriques dans le monde sont construits selon la même
architecture. L’électricité est généralement produite dans des grandes centrales, puis
transportée vers les postes de transformation, avant d’être distribuée aux utilisateurs finaux.
Actuellement, il existe très peu d’installations de stockage de l’électricité (barrages
hydroélectriques par exemple), ce qui signifie que la production d’électricité doit
constamment égaler la consommation. C’est le gestionnaire du réseau qui est chargé d’assurer
cet équilibre.
Le réseaux intelligents constitue une révolution conceptuelle dans la mesure où la
circulation bidirectionnelle des électrons affectera à la fois le côté production et le côté
consommation.
Cette nouvelle architecture des réseaux électriques entraînera plus de flexibilité et
transformera profondément notre rapport à l’électricité.
Les réseaux intelligents sont des systèmes complexes mettant en œuvre toute une
architecture d'équipements connectés les uns aux autres, et couvrant les systèmes de transport,
de distribution, de livraison, de comptage et d'utilisation domestique de l'énergie. Ces

8
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

équipements sont fabriqués, mis au point et livrés par tout un écosystème industriel, un même
équipement pouvant être fourni par plusieurs industriels. Les équipements sont amenés à
interagir les uns avec les autres et à s'échanger, en continu parfois, tout un ensemble
d'informations nécessaires au bon fonctionnement des applications énergétiques: puissances
appelées, courbes de charges etc. L'interopérabilité de ces équipements est alors un enjeu
crucial pour le bon fonctionnement du réseaux intelligents.
Différents modèles et architectures peuvent être donnés pour l’exploitation des
réseaux intelligents. Ainsi le but principal de ce model présenté dans la Figure I.2 est de
l’employer comme directive et norme pour décrire, discuter, analyser et développer.
L’interface et la communication entre ces domaine est également donnée sur la même
figure, ces domaine peuvent contenir des domaines multiples, et dont les consommateurs
peuvent produire, stocker et faire servir de l’électricité. Ainsi l’opportunité est de le
considérer seulement dans les aspects domestiques, industriels, et commerciaux du
consommateur.

Figure I.2: Modèle conceptuel d’un Smart Grid [8].

I.9 Grands composants d’un réseaux intelligents [9]


Dans un univers marqué par des contraintes réglementaires en constante évolution, par
des clients de plus en plus attentifs à leur consommation, et par des pressions politiques

01
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

alimentées par la prise de conscience écologique de l’opinion publique, la priorité est de


concilier l’offre et la demande tout en minimisant l’impact du carbone. Dans cette
perspective, le développement des «réseaux intelligents» s’inscrit désormais comme une
nécessité pour répondre à ces nouvelles attentes.
Pour accompagner cette révolution technologique des réseaux intelligents, la gestion
intelligente de l’énergie s’appuiera sur quatre grands composants liés les uns aux autres, à
savoir :
1) Les villes intelligentes.

2) Les maisons intelligentes.

3) Les véhicules électriques.

4) Les compteurs intelligents.

I.9.1.Les villes intelligentes:


Les termes pour désigner la ville intelligente sont nombreux : smart city, ville
numérique, green city, connected city, éco-cité, ville durable. Comment s’y retrouver ?
Quelles sont les caractéristiques d’une ville intelligente ?

Selon Rudolf Giffinger, expert en recherche analytique sur le développement urbain et


régional à l’université technologique de Vienne, les villes intelligentes peuvent être classées
d’après six critères principaux, liés aux théories régionales et néoclassiques de la croissance et
du développement urbain et respectivement fondés sur les théories de la compétitivité
régionale, l’économie des transports et des technologies de l’information et de la
communication, les ressources naturelles, les capitaux humains et sociaux, la qualité de vie et
la participation des citoyens à la vie démocratique de la ville.

Figure I.3: Les principaux critères de classification des villes intelligentes

00
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

1. Une économie intelligente.

2. Une mobilité intelligente.

3. Un environnement intelligent.

4. Des habitants intelligents.

5. Un mode de vie intelligent.

6. Une administration intelligente.

Figure I.4: La ville intelligente

I.9.2 Les maisons intelligentes:


Ce type de maisons présente l’évolution numérique du réseau électrique domestique
couplé avec les systèmes de comptage intelligent. Des dispositifs de technologies avancées
permettront le pilotage énergétique des usages domestiques en les optimisant en fonction des
intérêts préalablement définis par le client et la communauté. L’automatisation et
l’optimisation des consommations et sources d’approvisionnement sont des pistes de services
valorisables auprès des consommateurs.

01
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

Figure I.5: La maison intelligente

I.9.3 Les véhicules électriques:


Les véhicules électriques hybrides rechargeables ou bien totalement électriques
promettent un transport dé carboné, et ouvrent la porte à de nouveaux marchés aux
énergéticiens, sous réserve de forts investissements au niveau des réseaux de distribution et
des infrastructures de recharge. Les recherches en matière de stockage d’énergie à bord
accompagnant le développement de ces véhicules pourraient demain trouver des débouchés à
différentes mailles du réseau et conduire à repenser intégralement la gestion de ceux-ci.

Figure I.6: Véhicule électrique rechargeable

02
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

I.9.4 Les compteurs intelligents :


Ils constituent la première étape vers un réseau intelligent. Le déploiement de
compteurs évolués associés à un premier réseau de télécommunication bidirectionnel est la
pierre angulaire des futurs réseaux électriques. Toutefois, cette première phase conduit
généralement à des retours sur investissements faibles basés, principalement, sur des
économies. [10]
Le compteur évolué est un sujet qui mobilise beaucoup d’attention et suscite de
nombreuses questions. Plusieurs projets sont déjà à l’étude dans les pays de l’Union
européenne, certains n’étant encore qu’à l’étape de la réflexion tandis que d’autres sont déjà
mis en œuvre, en Italie notamment depuis 2000.[11]

I.9.4.1 Présentation d’un modèle de système de comptage évolué [12] :


Le système de comptage évolué est l’un des concepts clés des réseaux intelligents
puisqu’il permet de communiquer sur les données de consommations avec les équipements en
aval et en amont du compteur, il implique d’une part, la mise en place de compteurs
communicants capables de stocker les informations résultant des mesures et, d’autre part,
l’établissement de systèmes de transmission de données permettant la circulation rapide et
fiable des informations contenues dans les compteurs entre les utilisateurs, les gestionnaires
de réseaux et les fournisseurs.

Figure I.7: Schéma d’un modèle couramment retenu pour un système de comptage évolué en
électricité.

03
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

Dans les faits, le compteur est doté de capacités de communication bidirectionnelle


(transmission et réception des informations) et permet la relève à distance ainsi que le pilotage
de la fourniture d’énergie.
Comme le montre le schéma ci-dessus, la communication s’effectue entre un ensemble
de compteurs installés chez les utilisateurs et un concentrateur localisé à proximité dans le
poste de distribution, via la technologie du Courant Porteur en Ligne (CPL), qui rassemble ces
données pour les transmettre au gestionnaire de réseaux. A chaque compteur et concentrateur
est associé un modem CPL qui code et décode les données en un signal électrique et les
superpose au courant électrique à 50 Hz.
Ensuite, au niveau des concentrateurs, les données sont codées sous format numérique,
puis transmises au système informatique du gestionnaire de réseau par l’intermédiaire du
réseau de téléphonie GPRS.
Le système informatique du gestionnaire de réseaux est accessible par les fournisseurs
d’énergie qui reçoivent régulièrement les données de comptage de leurs clients pour la
facturation de l’énergie.

I.9.4.2 Avantages et inconvénients des compteurs intelligents:


a) Avantage:
Les promoteurs de ces compteurs visent à inciter les clients à moins consommer, par
l'établissement de prix différenciés en temps réel, aux heures de crêtes (surtarification)
prévisibles selon les heures de la journée et la saison. Cela est censé encourager les clients à
consommer moins d'énergie et permettre des économies globales d'énergies dans une
perspective de développement durable. En effet, en permettant un suivi de consommation, ces
systèmes permettraient de réaliser des économies d’énergie de 5 à 15 %, en favorisant de
meilleures pratiques. Ces compteurs permettent également de couper à distance avec l’accord
des clients l’alimentation de certains équipements, pour éviter les surcharges du réseau en
période de pointe.
Les compteurs intelligents permettent également d’effectuer certaines opérations à
distance, sans qu’un technicien se déplace et que le client soit présent. En éliminant les tâches
manuelles de relève, de changement de puissance, de coupure ou de remise en service, ces
compteurs sont censés à terme permettre une diminution des coûts de distribution de l'énergie
et des délais d’intervention.
Ces compteurs permettront en outre d'avoir une facture basée sur une consommation
en temps réel, plutôt que sur une alternance de relevés sur site et d'estimations.

04
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

b) Inconvénient:
La précision de ces compteurs et la liaison constante qu'ils entretiennent avec le
fournisseur d'électricité sont jugées préoccupantes en raison des possibles atteints à la vie
privée qu'ils permettent. Ainsi, le l’inquiète des dérives possibles en matière policière et
commerciale : « Le gestionnaire peut savoir, en théorie, minute par minute dans quelle pièce
vous vous trouvez et ce que vous y faites ! » Un chiffrage des données transmises devrait
néanmoins éviter les piratages et les fournisseurs devraient se voir imposer des règles strictes
dans l’usage de ces informations, quant à la nécessité de garantir la confidentialité des
données, compte tenu du fait qu'à terme ces compteurs permettront de savoir « beaucoup de
choses sur les occupants d'une habitation, comme leur horaire de réveil.
En outre, l'utilisation du CPL (courant porteur en ligne) suscite une interrogation du
fait de la pollution électromagnétique en ondes à hautes fréquences associée à cette
technologie lorsqu'elle est utilisée sans blindage des câbles. Outre des problèmes
d'interférence pour les utilisateurs professionnels d'ondes HF, généralisées par le caractère
systématique de l'installation des nouveaux compteurs, les hautes fréquences sont susceptibles
de poser un sérieux problème de santé publique.

I.10 Quels sont les avantages des réseaux intelligents?[13]:


Les réseaux intelligents sont particulièrement précieux pour le consommateur. En
effet, ce dernier deviendra progressivement un acteur de la production d’énergie électrique au
même titre que le fournisseur d’électricité. À moyen terme, il est prévu que l’énergie produite
par les parcs éoliens de particuliers soient injectés dans le circuit énergétique de leur maison
et serve à recharger les batteries de voitures électriques. Qui plus est, les compteurs
intelligents permettent de connaître exactement la consommation d’un usager. Les
fournisseurs d’énergie peuvent donc proposer des factures de forfait d’électricité plus exactes.

C’est d’autant plus important qu’actuellement, il arrive que les clients utilisant les
procédés de distribution d’énergie classique paient le même prix d’électricité, quelle que soit
la période de l’année. Or, la demande et l’utilisation baissent durant certaines périodes de
l’année. C’est grâce aux compteurs intelligents qu’on peut déterminer les pics de
consommation et les périodes mortes, afin d’adapter son offre et payer exactement le juste
prix.

Un dernier avantage non négligeable : les nouvelles technologies permettent de


détecter plus rapidement les pannes sur le réseau. De fait, même les opérations de

05
Chapiter I Généralités Sur Le Smart Grid

maintenance s’opèrent parfois à distance. Avec un peu de formation, les clients sont capables
de réaliser même de petites réparations qui ne présentent pas de risques pour leur santé.

I.11 Conclusion:

Dans ce contexte et compte tenu des enjeux, les réseaux électriques actuels doivent
absolument s’adapter pour devenir plus intelligents, c’est-à-dire intégrer les nouvelles
technologies de l’information et de la communication. Plus réactifs et communicants, ils
permettront de répondre aux défis que constituent l’intégration de la production électrique
d’origine renouvelable, la maîtrise de la demande énergétique, la gestion de la pointe de
consommation, le développement de l’usage de la voiture électrique et, évidemment,
l’ouverture du marché.

En résumé, les réseaux électriques intelligents :

• faciliteront l’intégration de la production de sources renouvelables et décentralisée,

• rendront actif le consommateur au sein du système électrique,

• fourniront au consommateur la connaissance suffisante permettant un pilotage efficace


de sa consommation,

• participeront à l’élaboration d’un système électrique décarbone.

Afin d’appliquer cette étude ou système mentionné ci-dessus, nous devons aborder
l’étude et les détails du système SCADA, que nous aborderons dans le chapitre suivant.

06
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

II.1 Introduction:

Le système SCADA (supervisory control and data acquisition) est un système de


télégestion à grande échelle réparti au niveau des mesures et des commandes. Des systèmes
SCADA sont employés pour surveiller ou commander le produit chimique ou pour transporter
des processus, dans les systèmes municipaux d'approvisionnement en eau, pour commander la
génération d'énergie électrique, la transmission et la distribution, les canalisations de gaz et de
pétrole, et d'autres protocoles industriels.

Dans ce chapitre, nous commence par définir la notion du système SCADA, son
fonctionnement et leur architecture ainsi simuler application.

II.2 Supervision dans un environnement SCADA

Le système SCADA fonctionne par l’acquisition de données provenant de l’installation


Ces dernières sont affichées sur une interface graphique sous un langage très proche de
langage humain, ces opérations sont exécutées en temps réel, ainsi les systèmes SCADA
donnent aux opérateurs le maximum d’information pour une meilleure décision, ils permettent
un très haut niveau de sécurité, pour le personnels et pour l’installation et permettent aussi la
réduction des couts des opérations , les avantages qu’offre le SCADA sont obtenus avec la
combinaison des outils softs et hard[10] .

II.3 Définition du SCADA :

SCADA est un acronyme qui signifie le contrôle et la supervision par acquisition de


données (en anglais : Supervisory Control and Data Acquisition) permettant la centralisation
des données, la présentation souvent semi-graphique sur des postes de « pilotage », le système
SCADA collecte des données de divers appareils d’une quelconque installation, puis transmit
ces données à un ordinateur central ,que ce soit proche ou éloigné, qui alors contrôle et
supervise l’installation , ce dernier est subordonné par d’autres postes d’opérateurs.[11]

19
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

Figure II.1: Schéma général d’un système SCADA

II.4 Eléments du système SCADA:


Principalement un système SCADA se compose de (voir figure II.2):
II.4.1 RTU (Remote Terminal Unit):
Il sert à collecter les informations à partir de l’instrumentation du terrain et les
transmettre au MTU à travers le système de communication.
II.4.2. MTU (Master Terminal Unit):
Il recueille les données provenant des RTU, les rendre accessibles aux opérateurs via
l’HMI et transmet les commandes nécessaires des opérateurs vers l’instrumentation du terrain.
II.4.3. Système de communication :
Moyen de communication entre MTU et les différents RTU, la communication peut
être par le biais de l'Internet, réseaux sans fil ou câblé, ou le réseau téléphonique public…etc.
[12], [13], [14].

20
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

Figure II.2 : Eléments d’un système SCADA

II.5 Protocoles de communication d’un système SCADA :

Les protocoles de communication dans un environnement SCADA évoluent suite à la


nécessité d'envoyer et de recevoir des données jugées critiques généralement pour de longues
distances et en temps réel, cette optique a donné naissance de plusieurs protocoles dont on va
développer les plus utilisés [12].

II.5.1 Le Protocol Modbus :

Marque déposée par Modicon est un protocole de communication utilisé pour des
réseaux d'automates programmables. Le protocole MODBUS est un protocole de transmission
de données régissant le dialogue entre une station “Maitre” et des stations “Esclaves".
L'échange Maitre-Esclave s’effectue par l’envoi de trames MODBUS le format de base est le
suivant (voir figure II.3) [13]:

Contrôlede
Champ Adresse Champ Fonction Champ Données
Redondance Cyclique

❖ Le champ adresse correspond à l’adresse de la station Esclave destinatrice de la requête.


❖ Le champ fonction détermine le type de commande (lecture mot, écriture mot, etc. ...).
❖ Le champ de données contient l’ensemble des paramètres et informations liés à la requête.
❖Le contrôle de redondance cyclique (CRC) permet à la station destinatrice de vérifier

21
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

l’intégrité de chaque trame.

Figure II.3: Communication par le Protocole Modbus.

II.5.2.Modbus RTU

Modbus RTU est un protocole ouvert qui transmet les données en série utilisant
des câbles (RS-232 ou RS-485) dérivés de l'architecture maître/esclave. C’est un protocole
largement accepté en raison de sa facilité d'utilisation. Ce protocole est utilisé dans les
systèmes de gestion de bâtiment, ainsi que dans les systèmes automatiques industriels [15-16].

Le message de Modbus RTU se compose d’une architecture 16-bits. La


simplicité de cette architecture est d'assurer la fiabilité de transmission des messages. Ce
protocole peut être utilisé pour transférer des virgules flottantes, des Tableaux, des textes
ASCII, des files d'attente, et d'autres données non liées. Le Tableau 1 présente le type de
communication entre le maitre et l’esclave.

22
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

Tableau 1 : Méthode de communication entre le maitre et l'esclave en utilisant le Modbus


RTU

II.5.3 Modbus ASCII

C’est un autre type de mode de transmission Modbus, qui utilise le même support
physique de communication de mode RTU.

Lorsque les automates sont configurés pour communiquer sur un réseau utilisant le
mode Modbus ASCII (American Standard Code for Information Interchange), le message est
transmis en deux caractères ASCII pour chaque octet. Le mode ASCII permet d’éviter de
générer des erreurs par sa transmission ultra-rapide des données (intervalle de temps allant
jusqu'à une seconde pour délivrer un message) [17]

II.5.4 Le protocole DNP3

Est construit sur le profil EPA (Enhanced Performance Architecture) qui est une
version simplifiée du modèle OSI (Open System Interconnection). Le protocole DNP3 [18]
est un protocole de communication multipoint qui permet d'échanger des informations entre
un système de conduite (superviseur ou RTU) et un ou plusieurs équipements électroniques
intelligents (IED : Intelligent Electronic Device) (voir figure II.4).

23
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

Figure II.4: Communication par le Protocole Modbus

II.5.5 Modbus TCP/IP

Le Transmission Control Protocol (TCP) et l’Internet Protocol (IP) sont des protocoles
fiables qui utilisent la couche de transport du modèle OSI. Ces protocoles sont utilisés
conjointement. Lorsque des informations sur Modbus sont envoyées en utilisant ces
protocoles, les données sont transmises à TCP puis envoyées dans une adresse IP. Ensuite, IP
place les données dans un paquet (ou datagrammes) et le transmet dans un dispositif de
réception.

Ce protocole fonctionne avec le mode Client / Serveur. Les clients sont tous actifs, le
serveur est complètement passif. Chaque client a le droit de lire et écrire dans le serveur. Les
trames à envoyer contiennent une fonction et une instruction à traiter : écriture et/ou lecture.
Chaque serveur possède sa propre adresse IP [19].

La performance d'un réseau Modbus TCP dépend fortement du type et de la conception


du réseau Ethernet. Ce dernier utilise les performances des processeurs dans les interfaces de
communication pour les dispositifs respectifs. Modbus TCP est une approche pragmatique qui
utilise Ethernet comme un moyen de transmission de données pour les applications
d’automatisation [19].

24
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

II.5.6 Protocole DH/DH+/DH-485

Ce sont des protocoles principalement utilisés par des automates de type Allen
Bradley.

protocole DH signifie « Data High ». Il offre une communication demi-duplex avec


l’utilisation du réseau local « LAN ». Le protocole de communication DH+ signifie « Data
high plus » qui est le même que DH protocole, mais il dispose d’une limitation du système,
également appelé « maître flottant ». Le protocole DH+ utilise le modèle EPA.

DH-485 est un protocole propriétaire qui assure la communication entre le système


informatique (PC) et les dispositifs de terrain. La communication est assurée par un réseau
local « LAN » à l’aide le connecteur RS-485.

II.6 Architecture du SCADA

Les systèmes SCADA ont évolués en parallèle avec la croissance et la sophistication


des technologies de l’information. Dans cette partie on va traiter de l’évolution des systèmes
scada et fournir une description des trois (03) générations suivantes :

II.6.1 Première génération: «monolithique»

Dans la première génération, le concept d’informatique était en général appliqué par


une unité centrale. Les réseaux n’existait pas et chaque système centralisé était seul, ainsi les
systèmes scada était autonome avec pratiquement aucune connexion à un autre système.

Les réseaux étendu WAN (wide area networks) qui ont était implanté pour
communiquer avec les RTU (remote terminal unite) ont étaient conçue avec le seule but de
communiquer avec les postes locaux et rien d’autre, les protocoles de communication ont
étaient développé par le fournisseur des RTU.
La redondance dans ces systèmes de première génération a été accomplie par
l’utilisation de deux unités centrales identiquement équipés, une première et une sauvegarde.
La fonction première de cette sauvegarde est de prendre le relai en l’éventualité d’une
défaillance détectée. Cette figure décris la première génération SCADA.

25
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

Figure II.5: architecture SCADA de première génération

II.6.2 Deuxième génération: «distribué»

La deuxième génération à profiter des développements dans le domaine de la


miniaturisation et de la technologie des réseaux locaux pour répartir le traitement entre
plusieurs stations reliées par un réseau local et partager l’information en temps réel.

Chaque station est responsable d'une tâche particulière rendant ainsi la taille et le coût
de chaque station inférieure à celle utilisée dans la première génération.

La répartition des taches de fonctionnement du système à toutes les stations


connectées au réseau ne sert pas seulement à l’augmentation de la puissance de traitement
mais aussi permet d’améliorer la redondance et la fiabilité dans le système. Plutôt que d’avoir
un système de basculement de secours qui est utilisé dans la plus part des systèmes de
première génération, l’architecture distribué garde toutes les stations en ligne tout le temps,
donc si on a une défaillance sur une station IHM, une autre prendra le relais sans attendre le
basculement du système primaire.

Comme était le cas pour l’architecture de première génération, la seconde génération


des systèmes scada est limitée du côté matériel, logiciel et des équipements périphériques qui
sont fournis ou sélectionnés par le fournisseur du système scada.

26
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

Figure II.6: architecture SCADA de deuxième génération

II.6.3 Troisième génération: «en réseau»

La génération actuelle adopte une architecture réseau, qui est étroitement lié à
l’architecture distribué sauf que l’architecture réseau offre une ouverture à un environnement
autre que celui conditionné par le fournisseur. L’amélioration majeure dans la troisième
génération vient de l’utilisation des protocoles WAN comme le protocole internet (IP) pour la
communication entre la station maître et les équipements de communication.

Cela permet à la portion de la station maître responsable de la communication avec les


appareils de terrain d’être séparé de la station maitre et cela par le biais du réseau WAN.
En raison de l'utilisation de protocoles standards et le fait que de nombreux systèmes
SCADA réseau sont accessibles à partir d'Internet, les systèmes sont potentiellement
vulnérables à distance cyber-attaques.

27
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

Figure II.7: architecture SCADA de troisième génération.

II.7 L’interface Homme Machine(HMI):

Le logiciel d’interface homme/Machine SCADA fournit à la fois des vues graphiques


de l’état des terminaux à distance et leurs historiques d’alarmes. Il permet de visualiser
l’ensemble des données du procédé et d’intervenir à distance sur les machines. Il génère des
rapports d’exploitation et de contrôle de données environnementales. Il archive la synthèse
des données dans ses bases d’historiques.

Les fonctions principales d’un logiciel SCADA sont les actions suivantes :

 La visualisation des données d’exploitation à travers la totalité des installations.


 L’acquisition, le stockage et l’extraction des données d’exploitation importantes avec
les commentaires saisis par l’opérateur.
 La visualisation des tendances en temps réel à partir de données temps réel ou depuis
les bases d’archivage
 L’amélioration de la disponibilité des installations et la fourniture des informations
fiables.
 La capture des notifications d’alarme adressées au personnel d’exploitation et de
maintenance par message texte ou par voie vocale.

• La génération des rapports d’exploitation et les rapports réglementaires régulièrement

28
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

• La gestion la sécurité des processus et des procédés à travers l’ensemble des installations et
l’administration des authentifications et les habilitations pour l’accès des personnels.

En plus l’interface graphique doit faciliter aux opérateurs toute ces taches citées,
l’HMI du SCADA est très important pour le bon déroulement de la procédure d’aide à la
décision, il est le seul point d’interaction entre l’opérateur et les algorithmes d’aide à la
décision, ainsi, il aide l’opérateur dans sa tâche d’interprétation et de prise de décision, en lui
offrant une très bonne visibilité sur l’état et l’évolution de l’installation, avec l’affichage en
différentes couleurs des résidus, des alarmes et des proposition sur l’action à entreprendre.
[20],[21].

Figure II.8: Exemple d’interface HMI

II.8 Domaines d'application

II.8.1 Le pilotage de grandes installations industrielles automatisées:


❖ Métallurgie (laminoir) production pétrolière (distillation).
❖ Production et stockage agroalimentaire (lait, céréales...).
❖ Production manufacturière (automobile, biens de consommation...).

II.8.2 Le pilotage d'installations réparties:

❖ Alimentation en eau potable.


❖ Traitement des eaux usées.

29
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

❖ Gestion des flux hydrauliques (canaux, rivières, barrages...).


❖ Gestion de tunnels (ventilation, sécurité).

II.8.3 La gestion technique de bâtiments et gestion technique centralisée (GTC):

❖ Gestion des moyens de chauffage et d'éclairage (économies d'énergie).


❖ Gestion des alarmes incendies.
❖ Contrôle d'accès, gestion des alarmes intrusion.

II.9 Avantages du SCADA :

Parmi les avantages du SCADA en retrouve :


1. Le suivi de près du système ; voire l’état du fonctionnement de procédé dans des écrans
même s’il se situe dans une zone lointaine.
2. Le contrôle et l’assurance que toutes les performances désirées sont atteintes ; de visualiser
les performances désirées du système a chaque instant, et s’il y aurait une perte de
performance, une alarme se déclenchera d’une manière automatique pour prévenir
l’opérateur.
3. Produire une alarme lorsqu’une faute se produit et visualise même la position où situé la
faute et l’élément défectueux, ce qui facilite la tâche du diagnostic et de l’intervention de
l’opérateur.
4. Donne plusieurs informations sur le système ainsi aide l’opérateur à prendre la bonne
décision, et ne pas se tromper dans son intervention.
5. Diminue la tâche du personnel en les regroupant dans une salle commande.
6. Elimination ou réduction du nombre de visite aux sites éloignés; avec une interface
graphique, on peut suivre l’état de l’installation à chaque instant, ainsi on n’aura pas besoin de
faire des visites de contrôles [20], [21].

30
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

II.10 application de supervision :

La figure II.9 suivante présente un exemple simulé à savoir le contrôle de la plant


mixer. Et la figure II.10 présente le contrôle de réseaux électrique

Figure II.9: La face-avant de l'application est son interface utilisateur

Figure II.10: La face- avant de l'application

31
Chapitre II Système de supervision et de contrôle SCADA

II.11 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons étudié le système SCADA en détaillant ses éléments en
passant par les protocoles de communication les plus utilisés dans un tel système en terminant
avec ses logiciels et ses avantages.

Le système SCADA est un outil qui permet de réaliser une supervision à distance,
c’est-à-dire que l’installation à superviser pourrait se trouver à des milliers de kilomètres du
poste de pilotage, ce type de supervision est très utile pour les villes intelligentes et les
industries à hauts risques, telles que les industries chimiques et nucléaires car il évite des
pertes humaines si jamais un accident survient et aussi réduit énormément le nombre de visite
au site.

Le chapitre suivant est consacré à la hardware et software utilisé par la simulation de


notre projet SCADA.

32
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.1 Introduction :
Lors de notre étude du côté des applications, nous avons utilisé plusieurs périphériques
(hardware) et programmes (software). Dans ce chapitre, nous examinerons la définition, les
caractéristiques et la fonction de chaque

III.2 Automate programmable :


Un automate programmable industriel (API) est une machine électronique spécialisée
dans la conduite et la surveillance en temps réel de processus industriels et tertiaires. Il
exécute une suite d'instructions introduites dans ses mémoires sous forme de programmes, et
s'apparente par conséquent aux machines de traitement de l'information. Trois caractéristiques
fondamentales le distinguent des outils informatiques tels que les ordinateurs utilisés dans les
entreprises et le tertiaire :

- Il peut être directement connecté aux capteurs et pré-actionneurs grâce à ses entrées/sorties
industrielles.

Il est conçu pour fonctionner dans des ambiances industrielles sévères (Température,
vibrations, microcoupures de la tension d'alimentation, parasites, etc…).

Enfin, sa programmation à partir de langages spécialement développés pour le


traitement de fonctions d'automatisme facilite son exploitation et sa mise en œuvre.[26]

Figure III.1 : Automate programmable TM221Schneider-électrique.

34
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.2.1 Critères de choix d’un automate :

Le choix d'un automate programmable est en premier lieu le choix d'une société
ou d'un groupe et les contacts commerciaux et expériences vécues sont déjà un point de
départ. Les grandes sociétés privilégieront deux fabricants pour faire jouer la concurrence et
pouvoir se retourner en cas de perte de vitesse de l'une d'entre elles. Le personnel de
maintenance doit toutefois être formé sur ces matériels et une trop grande diversité des
matériels peut avoir de graves répercussions. Un automate utilisant des langages de
programmation de type GRAFCET est également préférable pour assurer les mises au point et
dépannages dans les meilleures conditions. La possession d'un logiciel de programmation est
aussi source d'économies (achat du logiciel et formation du personnel). Des outils permettant
une simulation des programmes sont également souhaitables. Il faut ensuite quantifier les
besoins :
- Nombre d'entrées / sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le nombre de
racks dès que le nombre d'entrées / sorties nécessaires devient élevé.
- Type de processeur : la taille mémoire, la vitesse de traitement et les fonctions spéciales
offertes par le processeur permettront le choix dans la gamme souvent très étendue.
- Fonctions ou modules spéciaux : certaines cartes (commande d'axe, pesage ...) permettront
de soulager le processeur et devront offrir les caractéristiques souhaitées (résolution, ...).
- Fonctions de communication : l'automate doit pouvoir communiquer avec les autres
systèmes de commande (API, supervision ...) et offrir des possibilités de communication avec
des standards normalisés (Profibus ...).

III.2.2 Avantages des automates programmables

 Evolutivité : très favorable à l’évolution. Très utilisé en reconstruction d’armoire.


 Fonctions : assure les fonctions Conduites, Dialogue, Communication et Sûreté.
 Taille des applications : gamme importante d’automate.
 Vitesse : temps de cycle de quelque ms.
 Modularité : haute modularité, présentation modularité en rack.
 Architecture de commande : centralisée ou décentralisée avec l’apparition d’une offre
importante en choix de réseaux, bus de terrain, blocs E/S déportées.[22]

III.2.3 Langage de programmation pour API :

Les programmes utilisés avec les API peuvent être écrits dans différents formats. Pour
que les ingénieurs ayant peu de connaissances en programmation puissent élaborer des

35
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

programmes pour les API, le langage à contacts a été conçu. La plupart des fabricants
d’automates ont adopté cette méthode d’écriture des programmes. Toutefois, puisque chacun
a eu tendance à développer ses propres versions, une norme internationale a été établie pour le
langage à contacts et, par voie de conséquence, pour toutes les méthodes de programmation
employées avec les API [23].

La norme IEC 1131-3 définit cinq langages qui peuvent être utilisés pour la
programmation des automates programmables industriels. Ces cinq langages sont :

III.2.3.1 Le langage LD (Ladder Diagram) :

C’est une représentation graphique d’équations booléennes combinant des contacts


(en entrée) et des relais (en sortie). Il permet la manipulation de données booléennes, à l’aide
de symboles graphiques organisés dans un diagramme comme les éléments d’un schéma
électrique à contacts. Les diagrammes LD sont limités à gauche et à droite par des barres
d’alimentation.

III.2.3.2 Le langage ST (StructuredText) :

Un langage textuel de haut niveau dédié aux applications d’automatisation. Ce langage


est principalement utilisé pour décrire les procédures complexes, difficilement modélisables
avec les langages graphiques. C’est le langage par défaut pour la programmation des actions
dans les étapes et des conditions associées aux transitions du langage SFC. Un programme ST
est une suite d’énoncés. Chaque énoncé est terminé par un point-virgule (« ; »). Les noms
utilisés dans le code source (identificateurs de variables, constantes, mots clés du langage...)
sont délimités par des séparateurs passifs ou des séparateurs actifs, qui ont un rôle
d’opérateur. Des commentaires peuvent être librement insérés dans la programmation.

III.2.3.3 Le langage IL (Instruction List) :

Un langage textuel de bas niveau. Il est particulièrement adapté aux applications de


petite taille. Les instructions opèrent toujours sur un résultat courant (ou registre IL).
L’opérateur indique le type d’opération à effectuer entre le résultat courant et l’opérande. Le
résultat de l’opération est stocké à son tour dans le résultat courant. Un programme IL est une
liste d’instructions. Chaque instruction doit commencer par une nouvelle ligne, et doit
contenir un opérateur, complété éventuellement par des modificateurs et, si c’est nécessaire
pour l’opération, un ou plusieurs opérandes, séparés par des virgules (’,’). Une étiquette suivie
de deux points (’:’) peut précéder l’instruction. Si un commentaire est attaché à l’instruction,

36
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

il doit être le dernier élément de la ligne. Des lignes vides peuvent être insérées entre des
instructions. Un commentaire peut être posé sur une ligne sans instruction [24].

III.2.3.4 Le langage FBD (Function Block Diagram) :

C’est est un langage graphique. Il permet la construction d'équations complexes à


partir des opérateurs standards, de fonctions ou de blocs fonctionnels. Les principales
fonctions sont :

- L’énonce RETURN (peut apparaître comme une sortie du diagramme, si liaison connectée
prend l’état booléen TRUE, la fin du diagramme n’est pas interprétée.

- Les étiquettes et les sauts conditionnels sont utilisés pour contrôler l’exécution du
diagramme. Aucune connexion ne peut être réalisée à droite d’un symbole d’étiquette ou de
saut.
- Saut à une étiquette (le nom de l’étiquette est « LAB »).

III.2.3.5 Le langage SFC (Sequential Function Chart), ou GRAFCET :

C’est un langage graphique utilisé pour décrire les opérations séquentielles. Le


procédé est représenté comme une suite connue d’étapes (états stables), reliées entre elles par
des transitions, une condition booléenne est attachée à chaque transition.

Les actions dans les étapes sont décrites avec les langages ST, IL, LD ou FBD. Les
principales règles graphiques sont :

 un programme SFC doit contenir au moins une étape initiale.


 une étape ne peut pas être suivie d’une autre étape.
 une transition ne peut pas être suivie d’une autre transition.

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

L’automate utilisé dans notre projet appartient à la gamme Modicon MT221CE24R de


Schneider.

Figure III.2 : Automate Schneider TM221CE24R

III.2.4 Présentation du TM221CE24R :

Les fonctionnalités suivantes sont intégrées au contrôleur logique TM221CE24R :

Figure III.3 : Les différents composants des contrôleurs logiques

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

9- 2 entrées analogiques17- Logement de la


1- Voyants d'état
pile

2- Bornier de sorties débrochable 10-Interrupteur Run/Stop

3- Système de verrouillage encliquetable pour 11-Bornier débrochable d'entrée et


rail oméga (DIN)de 35 mm (1,38 in.) alimentation intégrée utiliséspour la
connexion des capteurs aux entrées.

4- Port Ethernet / connecteur RJ45 12-Connecteur d'extension d'E/S

5-Alimentation 100 à 240 VCA 13-Emplacement de la cartouche

6- Port de programmation USB mini-B / Pour 14-Capot de protection (emplacement de la


le raccordement desbornes à un ordinateur de carte SD, interrupteurRun/Stop et port de
programmation (SoMachine Basic) programmation USB mini-B)

7- Port de ligne série 1 / connecteur RJ45 15-Crochet de verrouillage


(RS-232 ou RS-485)

8-Emplacement de la carte SD 17-Cache amovible pour entrées analogiques

Tab III.1 : Caractéristique automate Schneider tm221ce24r

III.2.5 Structure interne des automates programmables :

La structure matérielle interne d’un API obéit au schéma ci-dessous.

Figure III.4 : Structure interne d’un API.

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

Détaillons successivement chacun des composants qui apparaissent sur ce schéma.

III.2.5.1 Le processeur :

Le processeur a pour rôle principal le traitement des instructions qui constituent le


Programme de fonctionnement de l’application. Mais en dehors de cette tâche de base, il
réalise également d’autres fonctions :

 Gestion des entrées/sorties.


 Surveillance et diagnostique de l’automate par une série de tests lancés à la mise sous
tension ou cycliquement en cours de fonctionnement.
 Dialogue avec le terminal de programmation aussi bien pour l’écriture et la mise au
point du programme qu’en cours d’exploitation pour des réglages ou des vérifications
de données.

Le processeur est organisé autour d’un certain nombre de registres, ce sont des
mémoires rapides permettant la manipulation des informations qu’elles retiennent, ou leur
combinaison avec des informations extérieures. [22]

Les principaux registres existants dans un processeur sont :

III.2.5.2 Les mémoires

Un système de processeur est accompagné par un ou plusieurs types de mémoires. Elles


permettent :

 De stocker le système d'exploitation dans des ROM ou PROM.


 Le programme dans des EEPROM.
 Les données système lors du fonctionnement dans des RAM. Cette dernière est
généralement secourue par pile ou batterie. On peut, en règle générale, augmenter la
capacité mémoire par adjonction de barrettes mémoires type PCMCIA. [22]

III.2.5.3 Les modules d’entrées/sorties

Ils assurent le rôle d'interface entre la CPU et le processus, en récupérant les


informations sur l'état de ce dernier et en coordonnant les actions. Plusieurs types de modules
sont disponibles sur le marché selon l'utilisation souhaitée :

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

 Modules TOR (Tout Ou Rien):

L’information traitée ne peut prendre que deux états (vrai/faux, 0 ou 1 ...). C'est le type
d'information délivrée par une cellule photoélectrique, un bouton poussoir ...etc.
La module que nous avons ajoutée à notre travail est : ExpansionTM2DRA8RT

Figure III.5: expansion TM2DRA8RT

Tab III.2 : Caractéristique expansion TM2DRA8RT

 Modules analogiques :

L’information traitée est continue et prend une valeur qui évolue dans une plage bien
déterminée. C'est le type d'information délivrée par un capteur (débitmètre, capteur de niveau,
thermomètre...etc.).

III.2.5.4 L’alimentation

Elle a pour rôle de fournir les tensions continues nécessaires aux composants avec de
bonnes performances, notamment face aux microcoupures du réseau électrique qui constitue
la source d’énergie principale. La tension d’alimentation peut être de 5V, 12V ou 24V.
D’autres alimentations peuvent être nécessaires pour les châssis d’extension et pour les
modules entrées/sorties. Un onduleur est nécessaire pour éviter les risques de coupures non
tolérées. [22]

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.3 Les contacteurs [8]:

Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le


passage de l'énergie électrique (c'est sa fonction). Il a donc un pouvoir de coupure non nul.

Figure III.6: contacteur Schneider

III.4 Centrale de mesure :

III.4.1 Définition :

Une centrale de mesure est un organe électrotechnique servant à mesurer et à analyser


un réseau électrique. Une centrale de mesure concentre les fonctions de plus d'une dizaine
d'outils électriques tels que les wattmètres, ampèremètres, etc. Au cœur de la politique de
Smart Grid, une centrale de mesure s'intègre dans une politique de gestion de l'énergie,
principalement dans le secteur de l'industrie.

La centrale de mesure utilisée dans notre projet appartient à la gamme Power Logic
PM8000 de Schneider.

Figure III.7 : Centrale de mesure PM8000

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.4.2 Les Composants de PM 8000 :

Tableau III.3: Les composant de centrale de mesure PM8000

III.4.3 Principe fonctionnement de PM8000 :

Notre PM8000 fournit des mesures sur une seconde et sur une demi-période, par

phase et totales pour de nombreuses valeurs.

• Tension et courant.

• Puissance apparente (kVA), puissance active (kW) et puissance réactive (kvar).

• Facteur de puissance et fréquence.

• Déséquilibre de tension et de courant. [25]

43
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

Également fournir Notre PM8000 fournit des mesures, des enregistrements et des
valeursen temps réel de distorsion harmonique pour toutes les entrées de tension et de courant.

• Harmoniques individuels (amplitude et angle de phase notamment) jusqu'au 63e rang.

Dans les cas où il ne faut mesurer que des courants alternatifs, la solution la plus
simple est généralement de considérer un transformateur de courant. Le conducteur traversé
par le courant principal à mesurer passe dans un tore (anneau), un circuit secondaire fournira
un courant proportionnel au courant principal mais avec une valeur plus petite.

Figure III.8:Transformateurs de courant

III.4.4 Communication de centrale de mesure PM8000 par PC:

Centrale de mesure gamme PM8000 supporté deux type de communication :

III.4.4.1/ Modbus RTU RS-485 :

L’appareil prend en charge les communications série via le port RS-485.


Sur un réseau RS-485, il y a un appareil maître, généralement une passerelle Ethernet vers
RS-485. Ce maître permet la communication RS-485 avec de nombreux appareils esclaves
(par exemple, des appareils).
Pour les applications dans lesquelles un seul ordinateur communique avec les
appareils esclaves, un convertisseur USB vers RS-485 peut être utilisé pour la connexion à
l'appareil maitre.

44
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

Vous pouvez connecter jusqu’à 32 appareils sur un même bus RS-485.

Figure III.10 Communication par Modbus TCP Ethernet

III.4.4.2 Modbus TCP Ethernet :

Pour utiliser les communications Ethernet, nous devons conducteur les


paramètres IP de l’appareil.

Nous devons entrer les informations réseau pour tous les serveurs Ethernet utilisés par
l’appareil (par exemple, serveur de messagerie). [26]

Figure III.10 : Communication par Modbus TCP Ethernet.

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.5logiciel SoMachine :

III.5.1Définition :

SoMachine Basic est un outil de programmation graphique conçu pour faciliter la


configuration, le développement et la mise en service de programmes pour des Logic
Controller.

Les modes de marche permettent de contrôler le développement, le débogage, la


surveillance et la modification de l'application lorsque le contrôleur est connecté ou non à
SoMachine Basic.

SoMachine Basic peut fonctionner dans les modes suivants :

- Mode hors ligne.

- Mode en ligne.

- Mode simulateur.

 Mode hors ligne :SoMachine Basic fonctionne en mode hors ligne lorsqu'aucune
connexion physique à un Logic Controller n'a été établie.
En mode hors ligne, vous configurez SoMachine Basic en fonction des composants
matériels que nous ciblez, puis vous développez notre application.
 Mode en ligne :SoMachine Basic fonctionne en mode en ligne lorsqu'un Logic
Controller est connecté physiquement au PC.

En mode en ligne, vous pouvez charger votre application dans le Logic


Controller (le chargement et le téléchargement d'une application ne sont pas possibles
en mode simulateur, car l'application est directement enregistrée dans le Logic
Controller simulé). Ensuite, SoMachine Basic synchronise l'application dans la
mémoire du PC avec la version stockée dans le Logic Controller, ce qui vous permet
de la déboguer, de la surveiller et de la modifier.

 Mode simulateur :SoMachine Basic fonctionne en mode simulateur lorsqu'une


connexion a été établie avec un Logic Controller simulé. En mode simulateur, aucune
connexion physique à un Logic Controller n'est établie. SoMachine Basic simule une
connexion à un Logic Controller et aux modules d'extension pour exécuter et tester le
programme.

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.5.2 Vue du So Machine :

Une fois que Nous avons sélectionné un projet, SoMachine Basic affiche la fenêtre
principale.
Dans la partie supérieure de la fenêtre, une barre d'outils contient des icônes qui
nous permettent d'effectuer des tâches courantes, comme revenir à la fenêtre Page de
démarrage.
A côté de la barre d'outils, la barre d'état affiche des messages sur l'état actuel de
la connexion au Logic Controller .Sous cette barre d'outils, la fenêtre principale est divisée en
plusieurs modules.
Chaque module contrôle une étape différente du cycle de développement. Pour y
accéder, cliquons sur un onglet en haut de la zone des modules. Pour développer une
application, utilise les modules de la gauche vers la droite :
 Propriétés:
L'onglet Propriétés nous permet de spécifier des informations sur le projet et de
protéger ce dernier
Par mot de passe :
- Détails concernant le développeur et la société qui développe le projet.
- Informations sur le projet lui-même. [27]

Figure III.11 : La fenêtre propriétés de SoMachine

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

1-La partie de gauche s’affiche la liste des propriétés disponibles.

2-La partie de droite affiche les propriétés de l'élément sélectionné dans la partie de
gauche.

 Configuration:

Utilisons la fenêtre Configuration pour recréer la configuration matérielle du Logic


Controller et des modules d'extension ciblés par le programme.

Figure III.12 : La fenêtre configuration de SoMachine

1-Arborescence du matériel : vue structurée de la configuration matérielle.

2-Configuration : un contrôleur logique et des modules d'extension.

3- Références des composants matériels (contrôleur logique et modules d'extension) pris


en charge et figurant dans le catalogue. Pour ajouter un composant à la configuration
matérielle.

48
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

4- Propriétés du composant sélectionné dans la configuration, ou propriétés de l'élément


sélectionné dans l’arborescence du matériel

 Programmation :

Nous développons Notre programme dans l'un des langages de programmation pris en
charge. L'onglet Programmation se divise en trois parties :

1-L'arborescence de programmation nous permet de sélectionner les propriétés du


programme et de ses objets, les fonctions ainsi qu'un certain nombre d'outils permettant de
surveiller et déboguer le programme.

2- La partie centrale supérieure correspond à l'espace de travail de programmation, dans


lequel nous entrez le code source du programme..

Figure III.13 : La fenêtre programmation de SoMachine

3- La partie centrale inférieure nous permet d'afficher et de configurer les propriétés de


l'élément sélectionné dans l'espace de travail de programmation ou l'arborescence de
programmation.

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

 Mise en service :

La fenêtre Mise en service nous permet d'effectuer les opérations suivantes :

- connexion à un Logic Controller (ou déconnexion de celui-ci) ;

- mise à niveau (ou retour à une version antérieure) du micro logiciel du Logic Controller ;

- gestion de la mémoire du Logic Controller (par exemple, à l'aide d'opérations de sauvegarde


et de restauration) ;

- affichage d'informations sur le Logic Controller, le module d'expansion (références et, pour
les modules d'expansion TM3, versions de micro logiciel) et les cartouches auxquelles nous
êtes connecté. [27]

Figure III.14 : La fenêtre Mise en service de SoMachine

III.6 logiciel Vijeo-Citect :


III.6.1 Définition :

Un programme est-il utilisé pour surveiller et contrôler les installations et équipements


industriels où il affiche les données collectées à partir de l'équipement industriel est envoyé
par la salle de contrôle. Ce programme est capable d’enregistrer des processus en usine
S'assurer que tout fonctionne correctement et avertit l'opérateur des modifications pouvant
entraîner des problèmes pour le système. Ces les données peuvent être regroupées ou
affichées dans des graphiques. Nous pouvons alors leur envoyer des rapports Gestion pour
aider dans les exemples d'opérations dans l'usine. [28]

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Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.6.2 Caractéristiques :

- Donner à l'opérateur la possibilité de contrôler tout ou partie du système via une interface
graphique et une facilité de travail Plusieurs pages.

-La possibilité d'ajouter du mouvement à l'interface graphique pour devenir proche de la


réalité en performance.

- Contrôle et surveillance et accès à l'information.

Vijeo Citect est divisé en deux parties principales :

III.6.2.1 Partie de configuration :utilisé par le concepteur de système (programmeur)Il se


compose de :

 Citect Explorer :Est un outil pour la création et la conception de projets et contrôle


l’environnement de préparation, à travers lequel la construction de l’interface
graphique et le fonctionnement de l’éditeur de projet et quand il est en cours
d’exécution, l’éditeur de projet et l’interface graphique ainsi que lorsqu’il est fermé
sont fermés

Figure III.15 : La fenêtre de Citect Explorer

51
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

 Project Editor : Est un outil d'édition utilisé pour gérer la base de données de
configuration, qui est liée aux interfaces graphiques et à sa connexion aux
périphériques de contrôle, à travers lequel tous les enregistrements du projet
sont affichés

Figure III.16 : La fenêtre de Project Editor

 Graphic Builder : C'est un outil d'édition qui nous permet de construire des
interfaces graphiques et d'y ajouter du mouvement et de créer des pages
d'exploitation pour faciliter l'opération

Figure III.17 : La fenêtre de Graphic Builder

52
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.6.2.1 Partie de Runtime : Utilisé par L’opérateur final, l’ingénieur de maintenance et le


responsable s’en occupent Qui affiche les données d'exploitation et les situations de travail.
C’est l’interface graphique de la conception que nous avons réalisée dans l’environnement de
configuration que nous allons utiliser pour contrôler et Surveillance

Figure III.18: La fenêtre de Partie de Runtime

III.7 logiciel schémaaplic

III.7.1 Définition de logiciel schémaaplic:

Schémaplic est un logiciel d'édition et de simulation de schémas électrotechniques,


pneumatiques et énergétiques. Elle s'adresse aussi bien à des professionnels qu'à des étudiants
ou formateurs. L’interface utilisateur a été repensé afin d'améliorer l'expérience utilisateur lors
des conceptions et simulations .Schémaplic offre une bibliothèque de composants très riches
(moteurs, relais ,contacteurs ,éléments pneumatiques etc..)[29]

Figure III.19: Logiciel de schémaplic

53
Chapitre III Le Matériel et le Logiciel utilisé pour Smart Grid

III.7 Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons présenté les définitions, les caractéristiques et le


principe de fonctionnement des appareils et des programmes utilisés. Dans le prochain
chapitre, nous discuterons de la méthode de communication entre Hardware et software.
Réaliser l’équivalence entre les sources d'énergie et la consommation.

54
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

IV. Introduction
Dans ce chapitre, nous avons appliqué le processus du système de réseau intelligent,
dans lequel nous avons utilisé les technologies modernes de collecte de données et
d’information, de traitement et de surveillance de la production, du transport et de la
consommation. L'élément essentiel à ce système c'est automate programmable qui devient
communicant.

En cas d'incident, ces points de commande permettent de rétablir le courant à distance


en à peine quelques minutes.

Ainsi nos équipes, sans gêner le client, pourtant rapidement réparer le réseau.

L'objectif est aujourd'hui d’accroître l’efficacité et la fiabilité du réseau, c’est-à-dire


réduire les pannes de courant des consommateurs.

Grace au "smart-gride" on pourra détecter une surtension et y apporter immédiatement


la meilleure solution.

Dans ce chapitre, nous expliquerons le principe de fonctionnement du projet et la


coordination entre le software et hardware.

IV.2 Système de commande et d’acquisition de donneés :

La figure suivante montre le système à appliquer et fait l’objet de notre étude qui se
compose de quatre parties.

65
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

Figure IV.1: synoptique global du système accusation

Partie 01: Il est responsable de la production d’énergie.

Partie 02: C’est le cerveau de ce système, responsable de la distribution de l’électricité qui lie
les consommateurs, mais aussi de l’ouverture et de la fermeture les contacteurs, tant du côté
de la production d’énergie que du consommateur.

Partie 03: C'est une groupes pour les consommateurs de toutes les catégories, qu'il s'agisse
"d'usines ou de maisons…..etc

Partie 04: Elle est représentée dans les lignes de transmission, grandes, moyennes ou petites,
et les coupeurs responsables de l’ouverture et de la fermeture de l’énergie électrique.
On peut partager la system globale a 2 partie principale partie hardware et software:

IV.2.1 Partie hardware :


IV.2.1.1 les sources d’énergie:
1. Le groupe électrogène :
Est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité. La plupart des groupes sont
constitués d'un moteur thermique qui entraine un alternateur. Leur taille et leur poids peuvent

65
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines de tonnes. La puissance d'un groupe


électrogène s'exprime en VA (voltampère), kVA (kilo voltampère) ou MVA (méga
voltampère) selon la puissance. Les unités les plus puissantes sont mues par des turbines à gaz
ou de gros moteurs Diesel [1].
2. Générateur photovoltaïque:
La transformation de l’énergie solaire en énergie électrique est basée sur les trois
mécanismes suivants

• absorption des photons (dont l'énergie est supérieure au gap) par le matériau constituant le
dispositif ;

• conversion de l'énergie du photon en énergie électrique, ce qui correspond à la création de


paires électron/trou dans le matériau semi-conducteur ;

• collecte des particules générées dans le dispositif.[2]

3. Centrale turbine vapeur:


Les turbines peuvent fonctionnées en utilisant plusieurs types de combustibles: le gaz
naturel, charbon, fuel, bois, gasoil…l’eau chimique des combustibles se transforme en énergie
calorifique dans une grande chaudière ; cette énergie chauffe l’eau qui se transforme alors en
vapeur, la vapeur fait tourner la turbine et sa rotation produit de l’énergie mécanique, laquelle
fait tourner à son tour l’alternateur (3000 tour/min) qui produit à son tour de l’énergie
électrique.[3]

IV.2.1.2 Les défirent type de charge Utilisé

1. Charge résistif:
Une résistance peut être fabriquée selon plusieurs méthodes. Dans les circuits
électroniques de petite puissance, elle est de petite taille et généralement à film métallique ou
à couche de carbone. En électricité basse tension (< 1000 [V]) et dans les circuits de
puissance, elle est réalisée au moyen d'un fil conducteur qui est souvent enroulé sur un
support (résistance bobinée). La longueur ainsi que les caractéristiques du fil utilisé
détermineront la valeur et la puissance de la résistance.[4]

65
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

2. Charge inductif
Une charge inductive, c'est une charge pour laquelle:
- en alternatif, le courant qui la traverse est en retard de phase sur la tension appliquée à ses
bornes.
- plus généralement, le courant qui la traverse augmente d'autant plus vite que la tension
appliquée à ses bornes est élevée.
C'est généralement une bobine, ou un dispositif qui en comporte un (relais
électromécanique, moteur électrique, etc.). Plus rarement, ce peut être un circuit sans bobine,
mais plus complexe [5].
3. Charge capacitive
Un condensateur peut être fabriqué selon plusieurs méthodes, ce qui définira sa forme
et sa valeur. Dans les circuits électroniques, sa taille doit être la plus petite possible. La taille
du condensateur est fortement dépendante de sa valeur (sa capacité).
Il est composé de deux armatures ou deux surfaces conductrices placées l’une en face
de l’autre et séparées par un isolant. La qualité de l’isolant, la distance entre les armatures et
la surface des armatures vont déterminer la capacité du condensateur.[6]

IV.2.2 Partie Software :

IV.2.2.1 Configuration entre centrale de mesure (PM8000) et automate (TM221):

Nous pouvons configurer les paramètres de configuration série de base de l’appareil


par le biais de l’afficheur et aussi automate.

Avant de configurer les paramètres série, nous assurons que nous avez un ID d'unité
unique pour l'appareil et que nous connaissez les paramètres de réseau série (protocole,
vitesse de transmission, parité et bits d'arrêt)

65
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

Figure IV.2:interface de configuration

Figure IV.3: configuration de central du mesure

IV.2.2.2 Configuration entre automate (TM221) et PC:

Il existe plusieurs types de communication entre M221 et le PC et la méthode utilisée


est: Modbuc TCP/IP (Ehernet).

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Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

Figure IV.4:configuration Ethernet en somachime

Figure IV.5:configuration Ethernet en pc

IV.3. Synoptique du programme réalise :


L’interface utilisateur qui permet la supervision et la control est fait par (Vijeo-Citect et
Somachine) et l’automate programmable il peut acquis le donne pour système Smart gride et
contrôle la système en temps real come système SCADA.

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Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

Figure IV.6: face arrière Program réalisé

Figure IV.7: face avant Program réalisé

IV.4. Schéma de câblage utilisateur dans le système applicable:


Ce Schéma montre comment câblage le système au programme "Schéma applique"

56
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

56
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

Ce diagramme est composé de deux parties :

IV.4.1 Circuit de commande:

1- Ce circuit consiste en un redresseur qui convertit le courant alternatif en un courant


constant qui charge la batterie pour que celle-ci alimente l'automate.

2 -Notre onduleur convertit le courant continu en courant alternatif qui alimente la bobine
responsable pour ouvrir et fermer les contacteurs.

IV.4.2 Circuit de puissance:

Le circuit de puissance est constitué des éléments de base : Les sources d’énergie, les
charges, les Contacteurs et Boite noire.

Le rôle des contacteurs D7, D8, D9 Assurer la continuité de l'énergie en cas


d'accident sur les lignes de transmission et de distribution.

Le rôle de la boîte noire est de réaliser la synchronisation entre les trois sources d'énergie.

IV.5. Projet réalisé du micro smart-gride


Après on a foi la conception de notre système on programmation des automates
modicon TM221 et câblage le schéma on nous avons eu notre projet suivent:

Figure IV.8: Projet réalise

56
Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

IV.5.1 Principe fonctionnement de system utilisée :

Lorsque nous exécutons le système, nous avons deux modes de fonctionnement.

Fonctionné manuellement et fonctionné automatique

 Fonctionné automatique :

Lorsque les sources d’énergie alimentent le système, un appareil multimètre


enregistre les valeurs de courant, de tension et de puissance et envoie des données à PLC
M221 afin que cet appareil traite et formate ces données conformément au programme
écrit dans Logiciel SoMachine.

Après le traitement, l’automate ordonne aux sources d’énergie et aux consommateurs


d’ouvrir et de fermer le contacteur responsable.

 Fonctionné manuellement :

Lorsqu'un appareil centrale de mesure lit à la fois les valeurs de tension et le


courant de sortie des sources d'énergie. Par les valeurs précédentes Autorise à un
utilisateur de contrôler le système.

Dans notre projet, nous avons utilisé le réseau local comme principale source d'énergie
(centrale électrique).

Les sources groupe électrogène et l’énergie solaire sont considérés comme des sources
d’énergie secondaires en cas de défaillance, que ce soit dans les lignes de transport ou la
source principale.

Les objectives: Le but des sources multiples est de maintenir la continuité énergétique.

Le diagramme suivant montre comment ce système fonctionne

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Chapitre IV Réalisation d’un micro smart Grid par Automate programmable M221

Figure IV.9 : Organigramme de notre Project

IV.7.Conclusion:
Dans ce chapitre, nous présentons un véritable micro-projet sur le système de réseau
intelligent.

Nous avons adopté Dans contrôler pleinement le système Par logiciel de supervision
qui travaille en temps réel et dans un environnement SCADA.

Nous avons réussi à coordonnant et en réalisant l'équivalence entre les sources de


d'énergie et charge.

55
230V

230V

230V

230V

230V

230V

230V

230V

230V
Conclusion Générale

Conclusion générale:

L’étude des Smart Grids constitue un sujet important pour la planification et


l’exploitation des réseaux électriques, comme nous l’avons pu le constater tout le long de
notre mémoire, ce nouveau mode de gestion des réseaux d’énergie a vu le jour grâce à la
rencontre du monde de l’énergie et de celui des TIC.

Le premier chapitre à été consacré aux technologies des Smart Grids, où de nombreux
points sont à Définition et caractéristiques de Smart Grids ,La différence entre réseaux actuels
et smart grids , la simplicité des données, le développement d’outils de visualisation simples
et adaptés à chaque acteur, pour atteindre le bon déploiement du réseau intelligent, de plus, il
est nécessaire de pouvoir agir à distance sur le réseau pour accroître la puissance, stocker
l’énergie ou piloter un équipement Ces décisions d’intervention seront automatisées et
devront être très rapides.

La supervision dans un environnement SCADA, est très efficace et très utilisée dans
les milieux à hauts risque tels que les centrales nucléaires et chimiques et réseaux électrique ,
à cause de sa possibilité de contrôle et de superviser des installations à partir d’un poste de
pilotage qui se trouve à des milliers de kilomètres, cette technique est réalisée avec un logiciel
sur lequel on développe une interface graphique de notre installation et à partir de laquelle on
peut superviser et contrôle les paramètres de l’installation. Dans le deuxième chapitre, Nous
avons présenté une vue globale sur l’environnement SCADA et les protocoles de
communication les plus utilisés dans un tel système en terminant avec ses avantages et ses
exemple de système SCADA.

Dans le troisième chapitre, nous avons présenté les définitions, les caractéristiques et
le principe du travail des périphériques (hardware) et des logiciels (software), que nous avons
utilisés dans notre travail et qui existent dans n’importe quel système SCADA.

Dans le dernier chapitre, nous avons pu constater l’intérêt que peut apporter
l’estimation d’état pour les Smart Grids, en mettant en Principe de fonctionnement et
repartions de puissance afin de donner le niveau de confiance qui permet de quantifier la
qualité de l'ajustement du modèle aux données de mesure. Ensuite, les conditions de
fonctionnement du système peuvent être validées.

67
bibliographie

bibliographie

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Doctorat de l'Institut Polytechnique de Grenoble, 13 Décembre 2010.

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[35] https://www.google.com/search?q=TM2DRA8RT&tbm=isch&tbs=rimg

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