Physique Chimie 1re STI2D-STL - Livre Professeur - Ed.2011
Physique Chimie 1re STI2D-STL - Livre Professeur - Ed.2011
Physique Chimie 1re STI2D-STL - Livre Professeur - Ed.2011
STL
Physique
Chimie
Jean-Pierre Durandeau
Jean-Marie Bélières
Jean-Louis Berducou
Paul Bramand
Marie-Jeanne Comte
Jean-Claude Larrieu-Lacoste
Cédric Mazeyrie
Table des matières
1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Comment fabriquer des molécules géantes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Comment se protéger du chaud et du froid ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4 Quelles énergies pour l’habitat ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5 Comment accumuler de l’énergie ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
6 Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
7 Comment chauffer avec des appareils électriques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
8 Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
9 Comment est distribuée l’énergie électrique ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
10 Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
11 Comment s’éclairer efficacement ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
12 Comment s’isoler des bruits de voisinage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
13 Quel est le principe d’une échographie ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
14 Antiseptiques et désinfectants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
15 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
16 Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
17 Comment mesurer une vitesse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
18 Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Couverture : npeg.fr
Maquette et mise en page : Nicolas Balbo
Schémas : Domino
3
1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ?
DOCUMENTS
■ Activité 1 : Comment connaître le matériau constituant un vêtement ?
1. Les étiquettes 1 et 3 correspondent à du lin et du coton, matières d’origine végétale.
2. L’étiquette 2 : le tissu est constitué de polyamide et d’élastanne, matières synthétiques.
EXERCICES
Apprendre à résoudre H
|
H H H H H—C—H
| | | |
Alcanes de même formule brute
H—C—C—C—C—H
H
|
H
| |
Niveau l COMPRENDRE |
H
|
|
|
H H
H—C—C—C—H
a. Le seul isomère du butane est le 2-méthylpropane : H—C—H
|
|
H H
|
|
H H H—C—H
|
|
H—C—H H
H
|
H
| | 2-méthylbutane 2,2-diméthylpropane
H—C—C—C—H Nommer les alcènes
| | |
H H H Niveau l APPLIQUER
a. Le propène, seul alcène à 3 atomes de carbone.
b. Le pentane ; le 2-méthylbutane et le 2,2-diméthyl- b. Le but-1-ène : CH3 — CH2 — CH = CH2
propane, de formules développées : et le but-2-ène : CH3 —CH = CH — CH3.
4. L’ammoniac
a. 4 doublets électroniques (dont 1 doublet non
liant) entourent l’atome d’azote.
b. Les 4 doublets d’électrons se repoussent et les 3
atomes d’hydrogène forment un triangle équilatéral,
base de la pyramide dont le 4e sommet est occupé par b.
le doublet non liant.
c. Le modèle a bien la forme d’une pyramide à
base triangulaire, dont le 4e sommet est occupé par
l’atome d’azote.
5. Le dichlore
La molécule de dichlore est linéaire.
c.
6. Formules semi-développées
Alcool : b et f ; acide carboxylique : d ; amine : c ; ester :
e ; amide :a.
7. Acide lactique
d.
L’acide lactique contient
une fonction
« alcool » et une fonction
« acide carboxylique ».
O CH O 16. Le TFE
Formule développée du TFE :
O C N C C N C O CH2 CH2
F F
H HC CH H U U
C=C
U U
CH F F
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment réaliser la polymérisation
et la dépolymérisation du plexiglas ?
1. Un liquide transparent se dépose dans le tube : le monomère du plexiglas appelé méthacrylate
de méthyle.
2. Dans cette expérience, le plexiglas est fondu (dépolymérisé) puis synthétisé à nouveau.
Cette récupération de matière est réalisable avec la plupart des matières des thermoplastiques.
DOCUMENTS
■ La fabrication des composites
Répondre aux questions
1. Articles de sport en composite : raquettes, skis, surfs, planches à roulettes, cadres de vélo, coques
de chaussures de montagne, cannes à pêche…
2. Lors de la pultrusion, le composite est mis en forme dans la filière de préformage. La
polymérisation de la résine s’effectue dans la filière de durcissement. La cadence de la chaîne est
réglée par l’appareil de traction.
3. En 8 heures de fonctionnement soit 480 min, on forme 480 × 0,6 = 288 m de barres.
288 ÷ 0,75 = 384. On forme donc 384 barres.
Apprendre à résoudre
Le PVC a c d
e f
Niveau l COMPRENDRE b
( CH2 — CHCl —
a. Le motif du PVC : — )
1 2 3 4 5 6 7
( CH2 — CHCl —
b. La formule du polymère est : — )n
c. Formule : CH2 = CHCl, le chlorure de vinyle ou
chloroéthène.
g m o p
Un polyamide, le nylon 4-6 n q
Niveau l APPLIQUER
a. HOOC – (CH2)4 – COOH et H2N – (CH2)4 – NH2 ; 8 9 10 11 12 13 14
O H
|| |
HO — C — (CH2)4 — C — OH H — N — (CH2)6 — N — H
|| |
O + H
acide 1,6-hexanedioïque hexane-1,6-diamine
Liaisons hydrogène établies entre : (b ; 2), (b ; 3),
O H (e ; 5), (e ; 6), (n ; 10), (n ; 11), (q ; 13), (q ; 14).
|| |
→ HO— C — (CH2)4 — C — N — (CH2)6 — N — H + H2O 3. Le polyéthène
|| |
O H a. …CH2 = CH2 + CH2 = CH2 + … → …. – CH2 – CH2 –
groupe amide eau CH2 – CH2 - ….
b. Motif du polymère : b. n(CH2 = CH2) → —( CH2 — CH2 —
) n
( OC — (CH2)4 — CO — NH — (CH2)6 — NH —
— ) 4. Le rilsan
a. H2N – (CH2)10 – COOH + H2N – (CH2)10 – COOH
c. Il y a expulsion de molécules d’eau. → H2N – (CH2)10 – CO – NH – (CH2)10 – COOH + H20
b. La fonction « amide » s’est formée :
Tester ses compétences O
||
1. Liaisons dans la chaîne
—C—N—
a. O |
|| H
1. — CH2 — CH2 — C — O —
c. Le polymère formé :
2. — CH2 — CH2 — ( HN — (CH2)10 — CO —
— ) n
O 5. Quel monomère ?
|| a. Le motif est: –CH2 – CH(CH3) – ;
3. — C — N — CH2 — CH2 — b. Simple liaison carbone-carbone ; on a donc une
|
polymérisation par addition ;
H
c. Le monomère est le propène :
b. Les liaisons sont assurées par les groupes
CH2 = CH – CH3.
d’atomes :
Le polymère est donc le polypropène appelé aussi
O O
|| || polypropylène dont le logo industriel est le n°5.
1. — C — O — 2. — CH2 — 3. — C — N —
| 6. Types de polymérisation
H Polyaddition : b ; polycondensation : a et c.
( H2C — C = CH — CH2 —
— )
Hexane, 1-6-diamine |
CH3
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelle est la caractéristique des revêtements ou vêtements
qui protègent du froid ?
Trois canettes sont recouvertes de température (°C)
revêtements différents, on verse 40
simultanément, à l’aide d’entonnoirs,
250 mL d’eau chaude à 40 °C environ
dans chaque canette, on insère
les capteurs, on remue et on lance
l’acquisition.
On obtient :
– courbe 1, avec un emballage de
protection à bulles d’air (5 mm) ; 38
– courbe 2, avec un emballage de
protection en mousse (2 mm) ;
– courbe 3, avec un tissu en coton.
1. On peut classer la résistance des
revêtements à la perte de chaleur en 1
fonction de la chute de température
de l’eau des canettes. Plus la chute de
2
température est importante sur la durée 36
de l’expérience et moins le revêtement
résiste à la perte de chaleur. 3
Ainsi dans cette expérience le
classement des matériaux du plus
résistant au moins résistant est : 0 10
temps (min)
– l’emballage de protection à bulles d’air
(5 mm) ;
– l’emballage de protection en mousse (2 mm) ;
– le tissu en coton.
2. Le revêtement qui emprisonne le plus d’air est l’emballage de protection à bulles d’air (5 mm),
suivi de l’emballage de protection en mousse (2 mm) et celui qui en contient le moins est le tissu en
coton.
3. On remarque que plus le revêtement emprisonne de l’air et mieux il permet de garder la chaleur
de la canette. On en déduit que les vêtements qui protègent bien du froid emprisonnent de l’air.
32
30
28
26
24
0 5 10 15 20 25 30 35 40
temps (min)
3. L’expérience n° 2 illustre la convection ; elle montre que des courants d’eau se déplacent dans le
récipient chauffé. La chaleur se déplace avec la matière qui est chauffée.
4. L’eau chauffée se dilate, sa masse volumique diminue, et la poussée d’Archimède de l’eau
environnante plus froide, lui donne un mouvement ascendant.
5. Dans l’expérience n° 3 l’encre noire de la cuve est chauffée par la lumière émise par la
lampe. Cette lumière se propage dans la cuve vidée d’air, ce qui montre que les rayonnements
électromagnétiques transportent de l’énergie à travers le vide.
TRAVAUX PRATIQUES
■ Mesure de la résistance thermique globale d’un corps chaud recouvert par
différents revêtements
Question préliminaire
θ +θ
S. 2 1 − θext . .∆ t
2
RG =
meau .ce au . (θ 2 − θ1 )
Dans cette relation (3) les grandeurs qui peuvent être connues ou fixées, déterminées avant
l’expérience, sont :
– la surface d’échange, S ;
– la température de la pièce, θext ;
– la masse de l’eau que l’on introduira, meau et ceau ;
– les températures θ1 et θ2.
Seules les durées de refroidissement des canettes seront données par l’expérience.
Réalisation expérimentale
1. Il est en effet possible d’utiliser deux capteurs de température et de suivre en même temps
l’évolution des températures des deux canettes.
2. Pour que la comparaison soit possible entre les deux situations (avec et sans couverture de
survie), il est nécessaire d’introduire les mêmes volumes d’eau chaude dans les deux canettes.
3. Le volume des canettes étant de 33 cL, on peut introduire dans chacune 250 mL d’eau. Il faut
donc chauffer un volume de 500 mL d’eau.
Pour simuler le refroidissement du corps humain la température de l’eau des canettes doit être
voisine au début de l’expérience de 37 °C. Il convient donc de chauffer l’eau à une température
supérieure à 40 °C pour qu’après son introduction dans les canettes la température de celles-ci
passe en décroissant par 37 °C.
4. Les volumes d’eau sont mesurés à l’aide de l’éprouvette graduée.
Résultats de l’expérience
Ces résultats ont été obtenus avec une masse d’eau introduite dans les canettes de 250 g à une
température de 42 °C. La surface des canettes, de 50 cL, est :
S = 396 cm2 = 3,96 × 10– 2 m2.
température (°C)
42
40
38
34
0 10 20 30 40
temps (min)
Exploitation de l’expérience
1. Les durées obtenues, pour un refroidissement des canettes entre θ2 = 38,5 °C et θ1 = 37,5 °C, avec
une température de la salle θext = 22,1 °C, sont :
– pour le coton : t = 4,5 min = 270 s ;
– pour le coton + couverture de survie : t’ = 7,25 min = 435 s.
θ +θ
S. 2 1 − θext . .t
2
2. Avec RG = , on a :
meau .ce au . (θ 2 − θ1 )
– pour le coton seul RG ≈ 0,16 m2.°C.W– 1
– pour le coton plus la couverture de survie : R’G ≈ 0,26 m2.°C.W– 1.
3. L’augmentation relative de la résistance thermique due à la couverture de survie est égale à 63 %.
4. La canette munie de la couverture de survie met environ une demi-heure de plus pour atteindre
la température de 35 °C.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les énergies les plus utilisées dans l’habitat ?
1. Le chauffage est le plus important poste de dépense d’énergie puisqu’il représente à lui seul 65 %
de l’énergie consommée.
Le gaz est la source d’énergie la plus utilisée pour le chauffage (39,5 %), ce qui représente 26 % de
l’énergie totale consommée (0,395 × 0,65). Le gaz est de plus utilisé pour la cuisson et l’eau chaude
sanitaire.
L’électricité est la deuxième source d’énergie utilisée pour le chauffage, 31,3 %, soit 20,3 %
(0,313 × 0,65) de l’énergie totale. De plus l’électricité spécifique représente 16 % de la
consommation totale.
Le chauffage électrique et l’électricité spécifique représentent un pourcentage de 20,3 + 16 = 36,3 %
de l’énergie totale. De plus, l’électricité est aussi utilisée pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire.
Le pourcentage de l’électricité dans la consommation d’énergie de l’habitat est donc supérieur
à 36,3 %.
On peut donc dire que l’électricité est la source d’énergie la plus utilisée dans l’habitat
(chauffage + électricité spécifique + cuisson + ECS) suivie du gaz (chauffage + cuisson + ECS).
2. Le froid est produit par les congélateurs et les réfrigérateurs. L’énergie consommée par ces
appareils correspond à 25 % de l’électricité spécifique, soit à 4 % (0,25 × 0,16) de l’énergie totale
consommée.
Comme l’électricité correspond à environ 36,3 % de l’énergie totale consommée, la fraction de
l’énergie électrique utilisée pour la production de froid est égale à :
100 × (4 ⁄ 36,3) = 11 %.
Eau chaude
Production
Chauffage
Éclairage
sanitaire
de froid
central
Choix d’un congélateur armoire
Niveau l COMPRENDRE
Énergie
a. Ecoénergie = 263 – 234 = 29 kWh.an– 1.
Éolienne x x x
b. Ecofinancière = 29 × 0,13 = 3,77 euros.an– 1. Solaire photovoltaïque x x x
c. La différence des prix d’achat est : Solaire thermique x x
D = 372 – 234 = 138 euros. Bois x x
Le nombre d’années pour amortir cette somme est : Géothermie et aérothermie x x
n = 138 ⁄ 3,77 = 37 années.
d. Comme la durée d’amortissement excède de b. L’énergie électrique produite par une éolienne ou
beaucoup la durée de vie de l’appareil, il est préfé- par les panneaux solaires photovoltaïques permet, en
rable d’un point de vue financier, d’acheter l’appareil théorie, de satisfaire tous les usages de l’énergie dans
de classe A. la maison (chauffage, électroménager, éclairage…).
c. Les limites de la production de l’énergie électrique
e. L’économie financière de consommation d’élec- par l’éolien et le photovoltaïque sont liées au climat
tricité par an devrait être au minimum :
(vent et couverture nuageuse), à l’alternance jour/
Ecofinancière = 138 ⁄ 15 = 9,20 euros.
nuit. L’énergie n’est pas nécessairement disponible
Le prix du kWh correspondant est :
lorsque l’on en a le plus besoin. De plus la quantité
Prix = 9,2 ⁄ 29 = 0,32 euro par kWh.
d’énergie produite, en particulier par le photovol-
Soit environ deux fois et demie celui actuel.
taïque, est petite au regard des besoins pour le chauf-
Capteurs solaires pour l’eau chaude sanitaire fage d’une maison.
Niveau l APPLIQUER
2. Cuisson d’un poulet
a. Eap = 3 000 × 40 % = 1 200 kWh. a. E = P . t ; avec E en kW, et t en heures.
b. L’économie de consommation électrique annuelle b. P = 1 500 W = 1, 5 kW ; t = 1,25 h (15 minutes = ¼ h).
avec un chauffe-eau solaire est : E = P . t = 1,5 × 1,25 = 1,9 kWh.
Ec = 3 000 – 1 200 = 1 800 kWh. c. Le coût de la cuisson est : 1,9 × 0,13 = 0,25 euro.
Soit une économie financière par an de : 126 euros
3. Le moteur chauffe
(1 800 × 0,07).
a. Eélec. = P . t = 285 × 4 = 1 140 J.
Le surcoût d’achat et d’installation du chauffe-eau
b. Eméca. = Pu . t = 170 × 4 = 680 J.
solaire serait amorti au bout de :
c. r = Eméc. ⁄ Eélec. = 680 ⁄ 1 140 = 0,60 soit 60 %.
3 000 ⁄ 126 ≈ 24 ans.
d. L’énergie perdue, lors de la transformation d’éner-
c. C’est un investissement sur un long terme. gie (électrique en travail), se retrouve sous forme
C’est une attitude citoyenne pour limiter la consom- d’énergie thermique (énergie dégradée) qui chauffe
mation d’énergies non renouvelables et la production le moteur.
de CO2.
Le prix de l’énergie augmentera (et probablement 4. Puissances d’appareils domestiques
beaucoup) dans les prochaines années. Or l’énergie Chauffe-
Aspi- Ordi- Radio- Sèche-
solaire est gratuite. Appareil eau
rateur nateur réveil linge
instantané
Puissance 1 400 W 11 kW 100 W 5W 2,5 kW
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Des substances différentes accumulent-elles de la même façon
l’énergie ?
1. La substance qui accumule le plus d’énergie est l’eau. Celle qui en accumule le moins est le fer.
2. Dans la journée l’énergie du mur augmente car il reçoit de l’énergie, par rayonnement, du soleil.
Dans la nuit l’énergie du mur diminue car il cède de l’énergie à l’environnement, plus froid.
3. Le principe d’un mur à accumulation d’énergie est d’accumuler de l’énergie durant la journée
(rayonnement solaire) et de la restituer durant la nuit. Toutes les substances n’accumulent pas
l’énergie de la même façon.
TRAVAUX PRATIQUES
■ Mesures des capacités thermiques massiques du fer et de la pierre
1. Problématique
Pour accumuler l’énergie entrant dans une maison, on construit des murs en pierre ou en brique.
Pourrait-on choisir un autre matériau, l’acier par exemple ?
2. Questions préliminaires
1. La relation liant ΔUe et la variation de température de l’eau est : ΔUe = m.ceau.Δt.
2. a) Eau : masse m ; capacité thermique massique : ceau ;
température initiale θ1 ; température finale θf.
Fer : masse m’ ; capacité thermique massique : cfer ; température initiale θ2 ; température finale θf.
ΔUe + ΔUfer = 0 entraîne : m.ceau.(θf – θ1) + m’.cfer .(θf – θ2) = 0.
b) L’expression précédente donne :
m (θ f − θ1 )
c fe r = ce au . . .
m’ (θ 2 − θ f )
c) La capacité thermique massique s’exprime en J.kg– 1.°C– 1.
3. Réalisation expérimentale
a) Mesure de la capacité thermique massique du fer
– La masse volumique de l’eau est égale à 1 g.mL– 1.Une masse de 400 g d’eau a donc un volume égal
à 400 mL. Le volume de 400 mL d’eau se mesure avec une éprouvette graduée.
– Le cylindre est amené à la température de 100 °C en le plongeant dans de l’eau en ébullition
durant quelques minutes.
Protocole
Placer le cylindre de fer dans un bécher contenant de l’eau en ébullition.
Verser le volume de 400 mL d’eau dans le calorimètre et mesurer sa température θ1.
EXERCICES
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelle est l’influence du type de revêtement de sol sur le
transfert thermique ?
Revêtement Bois Stratifié Moquette Carrelage
Température (°C) 27,2 29,3 29,9 39,5
Le carrelage est le revêtement qui permet le meilleur transfert de chaleur. C’est donc lui qui est le
plus adapté.
1. Oui, l’épaisseur de la paroi influe sur le transfert de chaleur. Le transfert de chaleur diminue
lorsque l’épaisseur de la paroi augmente.
2. Les paramètres à prendre en compte sont :
– le type de matériau : ce doit être un mauvais conducteur de la chaleur ;
– l’épaisseur de ce matériau : plus elle sera grande, meilleure sera l’isolation.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment déterminer la puissance électrique P reçue
par un thermoplongeur ?
1. Expérience 1 : La relation est P = U . I.
2. Expérience 2 : On a la même relation (U et I sont les valeurs efficaces de la tension et de
l’intensité).
3. En régime continu, la puissance d’un appareil chauffant est égale au produit de la tension par
l’intensité du courant qui le traverse. En régime sinusoïdal, elle est égale au produit des valeurs
efficaces de la tension et de l’intensité du courant.
TRAVAUX PRATIQUES
■ Comment chauffer avec des appareils électriques ?
1. Problématique
Comment faut-il associer trois conducteurs ohmiques pour obtenir la plus grande conversion de
puissance électrique en chaleur ?
2. Questions préliminaires
Pour ces trois résistances vitrifiées, l’énergie électrique reçue est dissipée par effet Joule sous forme
de chaleur. Pour déterminer la résistance ou l’association de résistances permettant de transférer
le plus de chaleur, on mesure pour différents montages (série ou parallèle) la puissance électrique
moyenne absorbée à l’aide d’un wattmètre ou en réalisant le produit U . I de la tension par l’intensité
du courant qui les traverse.
A
– Montage réalisé avec un ampèremètre et un voltmètre :
12 V G 68 Ω R V
– Avec R = 68 Ω, le sélecteur du voltmètre
est en mode alternatif sur le calibre 20 V et
l’ampèremètre, également en mode alternatif, sur
celui de 200 mA.
U
– On a R = .
I
Groupement
U
R= (Ω) 68 136 203 34 22,6
I
P = U . I (W) 2,10 1,05 0,71 4,24 6,24
La résistance équivalente est plus faible lorsque les trois résistances sont montées en dérivation.
INFO DOC
■ La conduction électrique
Réponse aux questions
1. Le cuivre est meilleur conducteur que l’aluminium (σCu > σAl).
2. Le polyéthylène est meilleur isolant que le verre (σpolyéthylène < σverre).
3. Une solution aqueuse est conductrice lorsqu’elle contient des ions. Lors du passage du courant
dans la solution, les ions migrent vers les électrodes. Les cations, chargés positivement, se déplacent
alors dans le sens conventionnel du courant électrique.
4. Présent à près de 80 % dans l’air, l’azote est facile à liquéfier (150 K).
Pmax 25 G
Imax = = = 2,08 A.
R 5, 7 4
Valeurs limites I U
I W U
Niveau l APPLIQUER
a. Le schéma :
R
A
P
b. Non car U = = 120 V et le générateur ne délivre
G V R I
que 12 V (P = 24 W).
c. Énergie convertie en chaleur :
E = P . t = 24 × 1,5 = 36 Wh soit 130 kJ.
Protocole expérimental : on fait varier la tension à
l’aide d’un générateur à tension réglable (ou d’un 3. Bilan énergétique
potentiomètre) et on relève les couples (I, U) avec a. On utilise un wattmètre pour mesurer la puis-
deux multimètres ; le produit U . I ne doit pas être sance P cédée par le générateur ainsi que celle reçue
supérieur à 2,5 W. par chacun des dipôles.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quel est le rendement d’une pile ?
1. Pour une pile plate du commerce, on obtient :
I (A) 0 0,050 0,150 0,250 0,350 0,450
UPN (V) 4,59 4,48 4,24 4,04 3,80 3,59
EXERCICES
U (V)
Apprendre à résoudre 4,8
r. I E r. I E lampes
Epertes collectives 15 Wh
– + I – + I Compteur
Ejoule 12,5 Wh
N P N P
Ejoule 14 Wh Elumineuse 21,1 Wh
UPN = E + rI. UPN = E – rI.
2. Mesure de puissance
Applications technologiques
a. Schéma 6. Sèche-cheveux
a. 230 V : tension efficace nominale ; 50 Hz : fré-
quence nominale.
W b. Puissance électrique reçue par ce moteur
Pu
1200
Pe = = = 1 600 W.
η 0, 7
75
G M c. Intensité efficace :
Pe 1600
I= = = 8,09 A.
U .cos ϕ 230 × 0, 860
7. Anodisation de l’aluminium
b. Énergie consommée :
a. L’énergie électrique reçue Ee est égale à la somme
E = P . t = 1,6 × 0,25 = 0,4 kWh soit 1 440 kJ. de l’énergie chimique Ech obtenue et de l’énergie dis-
sipée par effet joule EJ (Ee = Ech + EJ).
3. Puissance d’une perceuse et d’un fer à souder
b. Pour la puissance chimique on a :
a. Puissance apparente : SA = U . IA = 752 VA ; E
Pch = ch = E . I
SB = 905 VA. ∆t
soit une f.e.m.
b. Le fer à souder correspond à l’appareil A (SA = PA). E 20, 8 × 1 06
E = ch = = 1,59 V.
La perceuse correspond à l’appareil B (SB > PB). I . ∆ t 200 × 18, 2 × 3600
c. Dans le fer à souder, la puissance électrique est c. Énergie dissipée sous forme thermique
convertie en chaleur. EJ = r . I 2 . t = 4 × 10– 3 × (2 × 102)2 × 18,2 × 3 600
= 10,5 × 106 J soit 10,5 MJ.
Dans la perceuse, la puissance électrique est conver-
d. Énergie électrique fournie à la cuve
tie en puissance mécanique disponible sur le man-
Ee = Ech + EJ = 20,8 + 10,5 = 31,3 MJ.
drin, en puissance perdue par effet joule dans les
bobines et en puissance perdue collectivement par 20, 8
e. Rendement de la cuve : η = = 0,66 soit 66 %.
frottements et magnétisme. 31, 3
8. Mini-perceuse
4. Déphasage intensité – tension a. Les pertes collectives peuvent se déterminer
à l’aide d’un essai à vide à la fréquence de rotation
a. Pour un balayage à 2 ms/DIV, on a T = 2 × 4 = 8 ms
nominale :
soit 8 × 10– 3 s.
Pc = Uv . Iv – R. I v2 .
b. Le décalage temporel θ est de 2 ms.
b.
2π × 2 π
Soit un déphasage de ϕ = = rad. Pe = 22,4 W MOTEUR
EN CHARGE Pem = 14,72 W Pméca = 12,62 W
8 2
c. C’est l’oscillogramme 2 qui représente la tension
en fonction du temps.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment est transportée et distribuée l’énergie électrique ?
Expérience 1
La lampe (6 V ; 0,1 A) n’éclaire pas ; à ses bornes, on mesure une tension inférieure à 1 V.
Expérience 2
La lampe éclaire correctement, elle est soumise à une tension voisine de 4 à 5 V.
1. Le second circuit est le seul capable de faire fonctionner correctement la lampe car elle est
soumise à une tension légèrement inférieure à sa tension nominale (6 V). On peut approfondir le
rôle des deux transformateurs en branchant trois ampèremètres dans le circuit.
2. Dans le premier circuit, la puissance perdue par effet Joule dans les deux conducteurs
ohmiques simulant la résistance des lignes électriques est importante : la chute de tension dans les
conducteurs ohmiques entraîne une faible tension aux bornes de la lampe.
3. On transporte l’énergie électrique sous très haute tension, donc sous de faibles intensités de
courant, pour minimiser les pertes par effet Joule dans les lignes, pour de grandes distances.
D’autres paramètres entrent en compte pour expliquer les pertes : rendement des transformateurs,
inductance de la ligne qui influe sur le facteur de puissance…
Le second paramètre est la résistance du conducteur : le cuivre (résistivité : 1,7 × 10-8 Ω.m) est
trop onéreux et trop lourd. On le remplace par des associations : aluminium-acier ou aluminium-
magnésium-silicium (même si la résistivité est plus grande : 3,0 × 10-8 Ω.m).
Pour limiter les pertes, on n’hésite pas à doubler le nombre de lignes pour limiter l’intensité du
courant dans celles-ci.
I1
Lampe I1 (A) I2 (A) U2 (V) U2 . I2 (VA)
I2
INFO DOC
■ Transport et distribution de l’électricité
1. En 2010, nous avons acheté plus d’électricité que nous en avons vendue à trois pays :
– l’Allemagne : exportations : 9,4 TWh, importations : 16,1 TWh ;
– la Belgique : exportations : 3,9 TWh, importations : 4,8 TWh ;
– l’Espagne : exportations : 1,9 TWh, importations : 3,5 TWh.
2. Les centres d’interconnexion répartissent l’énergie électrique en fonction des besoins.
La demande varie constamment au cours de la journée en fonction des horaires de travail, de la
durée du jour, de la température… L’électricité produite ne se stocke pas. Pour ajuster la production
à la demande, le réseau s’appuie sur des « dispatchings », centres de répartition de l’électricité : en
France, il y a 1 dispatching national et 7 dispatchings régionaux.
0,8
0,6
0,4
0,2
I2 (A)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels sont les produits des combustions ?
1. La trompe à vide permet d’aspirer les produits de la combustion du gaz du briquet.
2. Le sulfate de cuivre anhydre passe d’une couleur blanche ou bleu pâle, à une couleur bleue de
plus en plus soutenue. Le test met en évidence la présence d’eau.
L’eau de chaux, limpide en début d’expérience, se trouble peu à peu. Le test met en évidence du
dioxyde de carbone.
3. Ces deux tests donnent les mêmes résultats avec la combustion du bois et de l’alcool à brûler.
4. La combustion d’un combustible ménager produit du gaz carbonique (CO2) et de l’eau (H2O).
Tester ses connaissances La production d’un kWh à partir du fuel nécessite une
Q.C.M. masse :
1
1. A; 2. B ; 3. C ; 4. B ; 5. B ; 6.B mfuel = ≈ 0,086 kg = 86 g.
11, 6
Cette masse de fuel correspond à une quantité de
Apprendre à résoudre matière de C15H32 :
Combustion du méthane et production de mfuel 86
nfuel = = ≈ 0,41 mol.
dioxyde de carbone M (fuel)
(f 212
Niveau l COMPRENDRE L’équation de la combustion complète de C15H32 est :
1 C15H32 + 23O2 = 15CO2 + 16H2O.
a. 1 MJ = kWh. La combustion d’une mole de C5H12 produit 15 moles
3, 6
60
de CO2.
50,1
D’où : PCI = ≈ 13,9 kWh.kg– 1. Donc 0, 41 moles de C5H12 produisent 6,15 moles de
3, 6
60
CO2, soit une masse de dioxyde de carbone par kWh
b. Avec le PCI du méthane on obtient la masse de
produit :
méthane qui produit 1 kWh :
mCO2 = 44 × 6,15 = 270 g.kWh– 1.
E 1
mo = = = 7,2 × 10– 2 kg ≈ 0,072 kg = 72 g.
PC
PCI 13, 9
Tester ses compétences
m0
c. no = ; 1. Le pétrole lampant
M (CH
H4 )
a. C11H24 + 17O2 = 11CO2 + 12H2O
avec M(CH4) = 12 + 4 × 1 = 16 g.mol– 1.
b. C14H30 + 43 ⁄ 2O2 = 14CO2 + 15H2O
72
no = = 4,5 mol.
16 2. Le diester
d. CH4 + 2O2 = CO2 + 2H2O C19H34O2 + 53 ⁄ 2O2 = 19CO2 + 17H2O
e. D’après les coefficients stœchiométriques de la 3. Les briquets à gaz vendus dans le monde
réaction il se forme une mole de CO2 par mole de CH4 a. C4H10 + 13 ⁄ 2O2 = 4CO2 + 5H2O
brûlée. b. M(CH4) = 4 × 12 + 10 × 1 = 58 g.mol– 1.
La quantité de matière de gaz carbonique produit si mo 6
on brûle 4,5 moles de méthane est donc : no = = ≈ 0,10 mol.
M (CH4 ) 58
nCO2 = 4,5 mol.
c. Voir tableau en bas de page.
f. La quantité de matière de CO2 calculée à la ques- La quantité de dioxygène consommé est :
tion précédente correspond à celle qui est produite ni (O2) = 13⁄2 xf = 6,5 mol.
lors de la production de 1 kWh d’énergie PCI par le La quantité de dioxyde de carbone formé est :
méthane. n(CO2) = 0,4 mol.
La masse molaire de CO2 est : d. La masse molaire de dioxyde de carbone est
M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol– 1. M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol– 1.
La masse de CO2 recherchée est mCO2 = 44 × 4,5 = 198 g. La masse de CO2 produite chaque année par les bri-
Soit environ 200 g.kWh– 1. quets à gaz vendus dans le monde est :
m = 44 × 0,4 × 7 × 109 = 123 × 109 g = 1,23 × 105 tonnes.
Combustion du fuel et production de CO2
Le volume d’air nécessaire à cette combustion
Niveau l APPLIQUER
est cinq fois plus grand que le volume d’oxygène
Le PCI du fuel est en kWh.kg– 1 :
consommé, soit :
41, 8
PCI = ≈ 11,6 kWh.kg– 1. Vair = 5 × 6,5 × 24 × 7 × 109 = 5,5 × 1012 L = 5,5 × 109 m3.
3, 6
Tableau de l’exercice 3. c.
Équation de la réaction C4H10 (gaz) + 13 ⁄ 2 O2 (gaz) = 4 CO2 (gaz) + 5 H2O(gaz)
État initial (mol) x=0 0,10 ni (O2) 0 0
État intermédiaire (mol) x 0,10 – x ni (O2) – 13 ⁄ 2 x 4x 5x
État final (mol) xf = 0,10 0 0 0,40 0,50
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels facteurs influencent l’éclairement ?
Les résultats expérimentaux sont donnés dans le tableau :
E (lx) 2000 530 240 145 92 65
d (m) 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20
1
(m– 1) 5 2,5 1,67 1,25 1 0,83
d
1
(m– 2) 25 6,25 2,78 1,56 1 0,69
d2
E (lx) E (lx)
2 500 2 500
2 000 2 000
1 500 1 500
1 000 1 000
500 500
1 –2 1 –1
(m ) (m )
d2 d
0 0
0 5 10 15 20 25 30 0 1 2 3 4 5 6
10 Ω
– Coordonnées : A (200 ; 200) et B (3 000 ; 2).
– Schéma du montage ci-contre.
– Protocole expérimental : A
Lorsque la photodiode est éclairée, elle se comporte comme un
générateur de courant dont l’intensité varie en fonction de
l’éclairement. Il suffit de faire varier la distance de la lampe à la
ϕ
photodiode pour faire varier l’éclairement de cette dernière (E = k L2 ).
d
On relève sur le microampèremètre, pour chaque valeur de
l’éclairement, les valeurs de l’intensité du courant traversant le circuit ;
ces couples de valeurs permettent de tracer la courbe représentant
I = f(E).
3. Réalisation expérimentale
– Le montage correspond au circuit ci-dessus.
– Tableau de mesures obtenu avec la photodiode de BPW 34 :
E (lx) 65 145 344 475 802
I (mA) 5 11 26 36 62
– Tracé de la courbe ci-contre. I (m A )(courant fonction de l'éclairement)
– La loi intensité - éclairement peut s’écrire : 103
I = 0,0773 E – 0,30
avec E en lux et I en microampère.
Sous le store, avec I = 490 mA, on a E = 6 300 lx. 102
Derrière les fenêtres, avec I = 210 mA,
on a E = 2 700 lx.
Dans la pièce, avec I = 20 mA, on a E = 260 lx. 101
Dans la cave, avec I = 0,7 mA, on a E ≈ 13 lx.
100
10 –1 1 E ( l x)
10 102 103 104
UV IR λ (nm)
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques des sons qui peuvent nuire
à notre confort ?
Expérience 1
1. Un son est toujours un signal périodique. Lorsque le signal n’est pas périodique, il s’agit d’un
bruit.
2. Oui, lorsqu’une note plus grave est jouée, la fréquence du signal est modifiée (elle est diminuée).
3. Plus la fréquence d’un son est élevée, plus ce son est aigu. Plus la fréquence d’un son est basse,
plus le son est grave.
Expérience 2
1. Non le niveau sonore du silence n’est pas égal à 0 dB mais on mesure généralement 42 à 46 dB.
2. Le niveau sonore augmente lorsque le volume du son augmente.
3. Sa fréquence et son niveau sonore peuvent nuire à notre confort.
2. Il est possible de se protéger des sons en plaçant un matériau isolant phonique entre la source
sonore et l’oreille.
TRAVAUX PRATIQUES
■ Absorption d’une onde sonore par différents matériaux
Questions préliminaires
1. Les ultrasons ne sont pas audibles. Ils peuvent donc être utilisés en laboratoire sans gêner les
manipulateurs.
2. Les ultrasons ont une fréquence supérieure à 20 kHz.
3. La loi de Descartes sur la réflexion indique que lors de la réflexion d’une onde sonore, l’angle
d’incidence i est égal à l’angle de réflexion r.
son
incident
émetteur
i
r
son
réfléchi
Dans ce cas, le polystyrène est le matériau le plus absorbant alors que la plaque de plâtre est le
matériau le plus réfléchissant.
EXERCICES
Q.C.M. e. Le niveau sonore est diminué de 6 décibels chaque
1. A, B, C ; 2. A, C ; 3. B, C ; 4. A, C ; 5. C ; 6. A, C ; 7. C. fois que la distance à la source sonore est multipliée
par deux.
Apprendre à résoudre Ainsi : – à 2 mètres, L2 = 49 – 6 = 43 dB ;
– à 4 mètres, L4 = 43 – 6 = 37 dB ;
Analyse d’un son
– à 8 mètres, L8 = 37 – 6 = 31 dB.
Niveau l COMPRENDRE
a. La période T se lit sur le graphique : T = 1,15 ms Analyse d’un son
Onde sonore
Niveau l APPLIQUER
U(V) a. La période du signal est T = 3 ms donc :
0,7 f = 1 ⁄ T = 333 Hz.
0,6
0,5 b. Le son produit est médium.
0,4
0,3
c. Il a mesuré le niveau sonore
0,2 d. Le niveau sonore se mesure en décibel (dB).
0,1 T
0 e. À 8 mètres, l’avion produit un son de :
- 0,1 0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 1,5 1,75 2 2,25 2,5 0,75 89 – (3 × 6) = 71 dB.
- 0,2 temps
- 0,3 (ms)
- 0,4
- 0,5
Tester ses compétences
- 0,6
1. Grandeurs acoustiques
b. f = 1 ⁄ T = 1 ⁄ (1,15 × 10– 3) = 869, 56. La fréquence est a. La pression acoustique, l’amplitude de l’onde,
d’environ 870 Hz. l’intensité sonore et le niveau d’intensité sonore indi-
c. Ce son a une fréquence comprise entre 300 Hz et quent si un son est fort.
1 500 Hz. Il est donc médium. b. La fréquence et la période d’une onde sonore sont
d. Il a mesuré un niveau sonore en décibel. liées à la hauteur d’un son.
b. L = 10 log ∙ ∙
I
I0
.
Murs 0,40
((8 + 6) × 2 )
× 3 – 3,6 – 12,8
0,40 × 67,6
= 27,04
c. Taper sur la machine : 1 0 log 1 0 ^ 1 0 . = 67,6
Le niveau sonore est L = 100 dB. 0,50 × 48
Plafond 0,50 8 × 6 = 48
= 24,00
d. L’ouvrier doit porter un casque antibruit ou des
bouchons car au-delà de 85 dB, un son présente un b. Aire équivalente d’absorption de la salle est :
danger par le système auditif. Asalle = 1,26 + 1,28 + 27,04 + 24 = 53,58 m².
14. Fuite d’eau sur une canalisation c. Non ce paramétrage ne gêne en rien l’écoute des
commentaires car les fréquences des sons émis par la
OA + OB = 500 et OA – OB = V × Δt = 1 500 × 0,144 = 216,
voix humaine sont très supérieures à 300 hertz.
d’où OA = 358 m.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques d’une onde mécanique
transversale le long d’une corde ?
1. Lorsqu’on diminue la fréquence des éclairs, la fréquence qui correspond à la première
immobilité relative de la corde est égale à la fréquence de vibration de la corde, c’est-à-dire à la
fréquence de l’onde mécanique qui se propage le long de la corde.
Dans l’expérience, on trouve une fréquence de 100 Hz.
2. λ = 5 cm, par exemple.
3. Célérité de l’onde : V = λ.f = 5 m.s– 1.
4. Dans l’expérience 2, le retard est Δt = 0,1 s avec deux photocapteurs distants de d = 50 cm.
La célérité de l’onde est V = d ⁄ Δt = 5m.s– 1.
5. Une onde mécanique est une perturbation qui se propage dans un milieu matériel. Si cette
perturbation est périodique, elle est caractérisée par sa fréquence (ou sa période), sa vitesse de
propagation et sa longueur d’onde.
TRAVAUX PRATIQUES
■ Fabrication d’un échographe
2. Questions préliminaires
1. Les ultrasons ont des fréquences supérieures à 20 kHz. L’émetteur utilisé lors de ce TP fonctionne
sur une fréquence de 40 kHz.
2. On réalise le montage schématisé YA E
ci-contre : oscilloscope GBF YB
oscilloscope
R
L’oscilloscope permet de mesurer
la période des signaux sur l’émetteur
et sur le récepteur US. E émetteur US R recepteur US
On obtient la même période T.
La fréquence f est donnée par la formule : f = 1⁄T.
A B C D E F
2
L’ensemble des cases noires
représente le rectangle en 3
carton qui repose sur la laine
de verre.
4
Le carton réfléchit les ultrasons ; la toile de jute les transmet et la laine de verre les absorbe.
EXERCICES
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Que contient l’eau oxygénée ? Comment agit-elle ?
1. L’eau oxygénée contient de l’eau et du peroxyde d’hydrogène (H2O2).
2. Du dioxygène se dégage lors de l’expérience 2.
3. L’eau oxygénée est un produit oxydant, car elle libère du dioxygène.
4. L’eau oxygénée oxyde les bactéries et les détruit. C’est un antiseptique et un désinfectant. Le
dioxygène qui se dégage a aussi un effet mécanique, car il entraîne les impuretés.
TRAVAUX PRATIQUES
■ Dosage par comparaison de l’eau oxygénée
2. Questions préliminaires
1. Le principe actif de l’eau oxygénée est le peroxyde d’hydrogène.
2. Le titre volumique d’une solution d’eau oxygénée est le volume de dioxygène (mesuré dans
les conditions normales de température et de pression : 0 °C et 1 013 hPa) se dégageant lors de la
décomposition d’un litre de cette solution.
3. La réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène s’écrit :
2H2O2 → 2H2O + O2.
Si t est le titre, la quantité de dioxygène qui peut se dégager lors de la décomposition d’1 L de
peroxyde est égal à t ⁄ 22,4 mol ; ceci correspond à la décomposition de
2 × (t ⁄ 22,4) = t ⁄ 11,2 mol de peroxyde.
La concentration en peroxyde d’hydrogène est :
c = t ⁄ 11,2 mol.L– 1, d’où t = 11,2c.
4. Dans le tube à essais contenant 5 mL d’une solution « vieille » d’eau oxygénée à 2 volumes,
la solution de permanganate de potassium acidifiée ne se décolore pas, car le permanganate de
potassium est en excès.
5. Une vieille solution d’eau oxygénée devient inefficace, car le peroxyde d’hydrogène s’est déjà
partiellement décomposé.
agitateur
10
6
x
4
2
V'
0
0 5 V'x 10 15 20
c. Titre chlorométrique de l’eau de Javel contenue c. Le volume de dichlore, dans les conditions nor-
dans le berlingot : males de température et de pression, nécessaire pour
12 × 4 = 48° chlorométrique. préparer ce berlingot de 250 mL est : 48 ⁄ 4 = 12 L.
d. Quantité de matière de dichlore qui s’est dégagée : d. L’ion responsable des propriétés désinfectantes de
n = 12 ⁄ 22,4 = 0,54 mol. l’eau de Javel est l’ion hypochlorite.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment le fer réagit-il avec le sulfate de cuivre ?
1. Les ions mis en évidence par le test à la soude sont les ions fer II.
2. Les ions cuivre II ont disparu.
3. Le métal cuivre s’est déposé sur le fer.
4. Il y a eu une réaction entre le sulfate de cuivre de la bouillie bordelaise et le métal fer de
l’arrosoir. Du métal cuivre rouge s’est déposé sur les parois de l’arrosoir.
EXERCICES
c. Le troisième réactif nécessaire est de l’acide sulfu- soit : 2C8H7ON = C16H10O2N2 + 4H+ + 4e–.
rique. e. L’oxydant du couple indoxyle-indigo est l’indigo.
d. Dans l’air expiré, la valeur maximale de la masse
d’alcool est : 16. Le Tardyferon
0,5 ⁄ 2000 = 2,5 × 10– 4 g.L– 1. a. Demi-équations électroniques :
e. Pour 3 moles d’alcool, il faut 2 moles de dichro- Fe3+ + e– = Fe2+ ; Ce4+ + e– = Ce3+.
mate de potassium. b. Équation de la réaction d’oxydoréduction entre le
Quantité d’alcool dans 1 L d’air expiré : sulfate de fer II et le sulfate de cérium IV :
2,5 × 10 – 4 ⁄ (24 + 16 + 6) = 5,43 × 10– 6 mol. Fe2+ + Ce4+ → Fe3+ + Ce3+.
Quantité de dichromate de potassium nécessaire : c. Quantité de matière d’ions cérium IV introduite :
2 × 5,43 × 10– 6 ⁄ 3 = 3,62 × 10– 6 mol. n(Ce4+) = 0,10 × 14,3 × 10– 3 = 1,43 × 10– 3 mol.
ACTIVITÉ
■ Activité 1 : Quelles sont les propriétés d’un laser ? Quelles consignes de
sécurité faut-il respecter lors de son utilisation ?
1. Les diamètres d des taches observées :
– avec un laser :
Distance Laser He-Ne Laser à diode
À 20 cm d = 1 mm d = 4 mm
À1m d = 1 mm d = 4 mm
– avec une lampe torche munie d’un carton : à 20 cm : d = 12 cm, à 1 m : d = 60 cm.
2. Puissance nominale du laser He-Ne : 2 mW.
Aire de la section du faisceau à sa sortie :
S = π × R2 = π × (0,5 × 10– 3)2 = 7,85 × 10– 7 m2.
D’où la puissance émise par unité de surface : P ⁄ S ≈ 2,5 kW.m– 2.
Cette valeur est bien supérieure à la densité d’énergie solaire moyenne reçue par la Terre : 340 W.m– 2.
3. Un rayonnement laser est dangereux pour les yeux d’une personne. Il faut donc éviter de le
recevoir dans les yeux, soit directement, soit après réflexion sur un objet métallique : d’où les
consignes de sécurité.
2. L’écran fluorescent, ou un détecteur électronique d’UV mettent en évidence les ultraviolets dans
la zone voisine des radiations violettes : les radiations ultraviolettes ont donc des longueurs d’onde
inférieures à 400 nm.
Remarque : Le verre de l’optique du projecteur arrête une grande partie des radiations UV.
On obtient une grande quantité d’UV en brûlant un ruban de magnésium (placer un écran pour
éviter d’observer la lumière émise).
INFO DOC
■ Le laser en médecine
1. On fait varier l’énergie lumineuse transmise aux tissus en agissant sur trois paramètres :
– la longueur d’onde de la lumière (l’énergie est d’autant plus importante que la longueur d’onde
est faible) ;
– la puissance du laser ;
– la durée d’exposition, soit en continu, soit intermittente (laser pulsé).
2. La coagulation est effectuée à des températures plus basses et pour des durées d’exposition plus
importantes que la vaporisation.
Coagulation Vaporisation
Température 50 °C à 100 °C Supérieure à 100 °C
Durée 1 seconde 1⁄10 de seconde
3. Les globules rouges sont chauffés sélectivement car la lumière est davantage absorbée par
l’oxyhémoglobine des globules que par l’épiderme.
4. Lors des nouvelles opérations, les deux étapes (découpe de la cornée et remodelage du cristallin)
sont réalisées par deux lasers distincts et ne nécessitent plus d’opération mécanique.
EXERCICES
Schéma de l’exercice 1
10 – 13 10 – 12 10 – 11 10 – 10 10 – 9 10 – 8 10 – 7 10 – 6 10 – 5 10 – 4 10 – 3 10 – 2 10 – 1 1 101 10 2 10 3 λ (en m)
A B C E F G
rayons γ rayons X UV D IR micro-ondes ondes hertziennes
visible
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment mesurer une vitesse et une accélération ?
1. Ce mouvement rectiligne est accéléré.
2. Δt = 200 ms = 0,200 s.
3. On détermine la vitesse moyenne (km.h– 1) d’un coureur cycliste lors d’une étape en calculant le
rapport entre la longueur (km) et la durée (h) de l’étape.
On détermine la vitesse d’un coureur lors de son passage sur la ligne d’arrivée en calculant la vitesse
moyenne de ce coureur sur les quelques mètres qui précèdent la ligne.
TRAVAUX PRATIQUES
■ Étude d’un mouvement de rotation
2. Questions préliminaires
α
1. La relation (1) permettant de calculer la vitesse angulaire ω de la roue est : ω =
∆t
ω en rad.s– 1 ; α en rad et Δt en seconde.
2. La relation (2) entre la vitesse linéaire v(A), dans le référentiel vélo, d’un point A du pneu, le
rayon OA et la vitesse angulaire ω est :
v(A) = R . ω
v(A) en m.s– 1, R en m et ω en rad.s– 1.
3. Réalisation expérimentale
Enregistrement des mouvements
Enregistrement 1
La trajectoire de O est une droite, celle de A une cycloïde.
Enregistrement 2
La trajectoire de O est un point (O est fixe), celle de A un cercle de centre O.
EXERCICES
Tester ses connaissances a(A3) = (0,78 – 0,70) ⁄ (80 × 10– 3) = 1,0 m.s– 2.
Q.C.M. a(A4) = [ v(A3) – v(A5)] ⁄ 2Δt
1. B et C ; 2. B ; 3. B ; 4. C ; 5. A et C. v(A3) = 0,78 m.s– 1.
v(A5) = 0,55 m.s– 1.
Apprendre à résoudre a(A3) = (0,78 – 0,55) ⁄ (80 × 10– 3) = 2,88 m.s– 2.
ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels paramètres influent sur l’énergie cinétique d’un
mobile ?
1. Plus la vitesse augmente, plus l’énergie cinétique augmente (le déplacement de l’obstacle est
plus important lorsque la vitesse du mobile augmente).
De même, plus la masse augmente, plus l’énergie cinétique augmente.
2. Lorsque la caisse à savon se déplace, elle possède de l’énergie cinétique qui dépend de sa vitesse
et de sa masse.
Vitesse v 1
Altitude z (m) Epp = m.g.z (J) Ec = m.v 2 (J) Em = Ec + Epp ΔEpp (J) ΔEc (J)
(m.s– 1) 2
0,70 0 0,117 0 0,117
0,50 1,98 0,083 0,033 0,116 – 0,034 +0,033
0,40 2,43 0,067 0,050 0,116 – 0,050 +0,050
0,30 2,80 0,050 0,066 0,116 – 0,067 +0,066
0,20 3,13 0,033 0,083 0,116 – 0,084 +0,083
1. Au cours du mouvement, l’énergie mécanique de la bille est constante et égale à 0,116 joule.
2. Au cours de ce type de mouvement, la variation de l’énergie potentielle est l’opposée de celle
de l’énergie cinétique. Tout se passe comme s’il y avait un échange entre un réservoir d’énergie
potentielle et un réservoir d’énergie cinétique. La quantité totale d’énergie est la même. Seule la
répartition dans les réservoirs varie.
3. La course de caisse à savon se fait sur une route en pente. Lorsqu’elle perd de l’altitude en
prenant de la vitesse, l’énergie potentielle de pesanteur de la caisse à savon diminue et se convertit
en énergie cinétique.
1. Le ressort comprimé est capable de projeter la bille : il possède donc de l’énergie, l’énergie
potentielle élastique.
m.g .h
2. Le rapport est quasiment constant. On peut donc dire que l’énergie acquise par le ressort
x2
lorsqu’on le comprime est proportionnelle à x².
4. Dans ce cas, les frottements entre le solide et le liquide visqueux expliquent la diminution de
l’énergie mécanique au cours du mouvement.
5. À l’aide d’un dispositif exao ou d’une caméra et d’un logiciel d’analyse vidéo, il faut déterminer
la vitesse et la variation de hauteur du mobile à différents instants du mouvement de chute. En
utilisant les formules notées ci-dessus, il est alors possible de déterminer l’énergie cinétique et
l’énergie potentielle de pesanteur et donc de calculer l’énergie mécanique.
3. Réalisation de l‘expérience
Ces résultats dépendent du matériel et du liquide utilisés. Les tableaux ci-dessous sont donnés à
titre d’exemple, la masse des trois solides étant égale à 40 g.
Résultats pour la bille
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s– 1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,675 – 1,96 × 10– 02 9,11 × 10– 03 – 1,05 × 10– 02
10 0,85 – 3,92 × 10– 02 1,45 × 10– 02 – 2,48 × 10– 02
20 0,9 – 7,85 × 10– 02 1,62 × 10– 02 – 6,23 × 10– 02
40 0,9 – 15,7 × 10– 02 1,62 × 10– 02 – 14,1 × 10– 02
Énergie (J)
0,04
0,02
0
– 0,02
– 0,04 Epp
– 0,06 Ec
– 0,08
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)
Énergie (J)
0,02
0
– 0,02
– 0,04
– 0,06 Epp
– 0,08 Ec
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)
Résultats pour le parallélépipède rectangle lâché avec la plus petite surface vers le bas :
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s– 1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,82 – 1,96 × 10– 02 1,34 × 10– 02 – 0,62 × 10– 02
10 0,97 – 3,92 × 10– 02 1,88 × 10– 02 – 2,04 × 10– 02
20 1,02 – 7,85 × 10– 02 2,08 × 10– 02 – 5,77 × 10– 02
40 1,02 – 15,7 × 10– 02 2,08 × 10– 02 – 13,6 × 10– 02
Énergie (J)
0,04
0,02
0
– 0,02
– 0,04 Epp
– 0,06 Ec
– 0,08
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)
4. Exploitation
1. Dans les trois cas, l’énergie cinétique varie. Donc le mouvement n’est pas uniforme.
L’énergie mécanique est nulle à t = 0. La variation d’énergie mécanique est donc égale à la valeur de
l’énergie mécanique à la fin du mouvement :
pour la bille ΔEm = – 14,1 × 10– 2 J,
pour le cube ΔEm = – 14,6 × 10– 2 J,
et pour le parallélépipède ΔEm = – 13,6 × 10– 2 J.
EXERCICES
Tester ses connaissances Marteau-pilon
Q.C.M. Niveau l APPLIQUER
1. A ; 2. C ; 3. A, B ; 4. B, C ; 5. B, C ; 6. B. a. ΔEp = m . g . Δz = 1 200 × 9,81 × (– 1,6)
= – 18 835 J ≈ – 1,88 × 104 J.
Apprendre à résoudre b. L’énergie mécanique se conserve donc
ΔEc = – ΔEp = 18 835 J ≈ 1,88 × 104 J.
Chute libre c. La vitesse finale théorique vf est :
Niveau l COMPRENDRE
2 × Ec
a. Ec : Énergie cinétique ; Epp : Énergie potentielle de vf = = 5,6 m.s– 1.
pesanteur ; Em : Énergie mécanique. m
Ec = ½ . m . v² avec Ec en joule, m la masse en kg et v la d. La vitesse finale réelle est :
vitesse en m.s– 1. vf 2 = 5,6 × 0,75 = 4,2 m.s– 1.
Epp = m . g . z avec Epp en joule, m la masse en kg, g l’in- L’énergie mécanique ne se conserve pas ; sa valeur
tensité de la pesanteur en N.kg– 1 et z l’altitude en m. finale se confond avec l’énergie cinétique :
Em = Ec + Epp Ecf = Emf = ½ × m × v 2f 2 = 10 584 J.
b. La diminution de l’énergie mécanique est égale
t (s) v (m.s– 1) z (m) Ec (J) Epp (J) Em (J) à 18 835 – 10 584 = 8 251 J.
ΔEm = 8 251 J ≈ 8,25 × 103 J.
0 0 7,00 0 824 824
0,2 1,96 6,80 23 800 823
Tester ses compétences
0,4 3,92 6,20 92 730 822
0,6 5,89 5,20 208 612 820 1. Énergie cinétique de quelques solides en
translation
0,8 7,85 3,85 370 453 823
Ec = ½ m . v2
1 9,81 2,10 577 247 824
a. Ec1 = 4000 J ≈ 4,0 kJ.
c. b. Ec2 = 344 kJ ≈ 3,4 × 105 J.
Énergie (J) c. Ec3 = 6,25 MJ.
900 d. Ec4 = 3549 MJ ≈ 3,5 × 109 J.
100 4. A la montagne
a. La conversion de son énergie potentielle en éner-
temps (en s)
0 gie cinétique va lui permettre de prendre de la vitesse.
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
b. v = . ( z1 − z 2 ) en fait v = 2.g.
2 .g .( gh