Physique Chimie 1re STI2D-STL - Livre Professeur - Ed.2011

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re STI2D

STL

Physique
Chimie
Jean-Pierre Durandeau

Jean-Marie Bélières

Jean-Louis Berducou

Paul Bramand

Marie-Jeanne Comte

Jean-Claude Larrieu-Lacoste

Cédric Mazeyrie
Table des matières
1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 Comment fabriquer des molécules géantes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Comment se protéger du chaud et du froid ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4 Quelles énergies pour l’habitat ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5 Comment accumuler de l’énergie ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
6 Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
7 Comment chauffer avec des appareils électriques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
8 Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
9 Comment est distribuée l’énergie électrique ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
10 Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
11 Comment s’éclairer efficacement ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
12 Comment s’isoler des bruits de voisinage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
13 Quel est le principe d’une échographie ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
14 Antiseptiques et désinfectants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
15 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
16 Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
17 Comment mesurer une vitesse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
18 Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Couverture : npeg.fr
Maquette et mise en page : Nicolas Balbo
Schémas : Domino

© HACHETTE LIVRE 2011, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15


ISBN 978-2-01-181502-6
www.hachette-education.com
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes de l’article L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou
reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part,
que « les analyses et courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale
ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du centre français de
l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée
par les Articles 425 et suivants du Code pénal.
Avant-propos
Le livre du professeur, qui accompagne le manuel de • Tester ses capacités
l’élève, comporte les corrigés des activités et des exer- Ces exercices simples traitent des capacités énoncées
cices proposés dans chaque chapitre. dans le programme. Chaque exercice concernant une
seule capacité, l’élève peut en vérifier plus facilement
Les activités dans le manuel l’acquisition.
Nous n’avons pas choisi une méthode déductive fon-
• Applications technologiques
dée sur la présentation d’un cours préalable suivi
Les exercices concernés relèvent d’un niveau de dif-
d’exercices d’application, car le dogmatisme qu’elle
ficulté supérieur : il s’agit d’appliquer ses connais-
peut engendrer nous paraît inadapté dans les classes
sances et ses savoir-faire dans des contextes différents
d’enseignement technologique.
de ceux des activités et de l’essentiel du cours, en par-
La démarche adoptée privilégie la construction des
ticulier dans la vie professionnelle. Nous avons inté-
connaissances et des capacités à partir de situations
gré dans cette rubrique des exercices dont le thème
problèmes puisées dans l’environnement technique
est le « développement durable ».
de l’élève et formulées dans le langage courant.
• Le coin du chercheur
Les exercices Ces exercices demandent une plus grande autono-
Dans le livre du professeur, nous fournissons les solu- mie et davantage de recherche : le travail en groupes
tions des exercices figurant dans les cinq rubriques se prête particulièrement à la résolution de ces exer-
du manuel de l’élève. cices.

• Tester ses connaissances


Le livre du professeur constitue un outil indissociable
Cette forme de présentation et d’évaluation (Q.C.M.)
du manuel, au service des collègues pour le bénéfice
se répand de plus en plus et présente l’avantage de
de leurs élèves. Nous acceptons bien volontiers leurs
développer l’esprit critique. Cette rubrique permet à
suggestions et critiques.
chaque élève de tester rapidement les connaissances
fondamentales du chapitre.

• Apprendre à résoudre Pour aider le professeur dans sa tâche, le Livre


Cette rubrique comporte deux exercices portant sur numérique permet de projeter en permanence
le même thème ; le premier est progressif, le second, tous les documents (vidéos, animations.. ) néces-
plus direct, nécessite une plus grande initiative de saires à la mise en œuvre et à l’exploitation du
l’élève. manuel de l’élève.

3
1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ?

DOCUMENTS
■ Activité 1 : Comment connaître le matériau constituant un vêtement ?
1. Les étiquettes 1 et 3 correspondent à du lin et du coton, matières d’origine végétale.
2. L’étiquette 2 : le tissu est constitué de polyamide et d’élastanne, matières synthétiques.

■ Activité 2 : Comment distinguer différentes molécules ?


Quels atomes les composent ?
1. Ces molécules possèdent toutes des atomes de carbone et d’hydrogène.
2. Les molécules de la première ligne ne comportent que des liaisons simples, celles de la seconde
ligne possèdent une double liaison entre 2 atomes de carbone.
3. Les molécules de la 3e et de la 4e ligne possèdent d’autres atomes : azote ou oxygène.
4. Les molécules de la chimie organique contiennent essentiellement des atomes de carbone,
d’hydrogène, d’azote et d’oxygène.

■ Activité 3 : Comment repérer quelques groupes fonctionnels ?


1. Groupe « alcool » : le butan-2-ol et la thréonine ; groupe « acide carboxylique » : acide
propanoïque et thréonine ; groupe « amine : éthanamine et thréonine ; groupe « ester » : méthanoate
d’éthyle ; groupe « amide » : propanamide.
2. La thréonine possède un groupe acide carboxylique, un groupe alcool et un groupe amine : c’est
un acide aminé.

EXERCICES

Tester ses connaissances H H H H


| | | |
Q.C.M. H—C—C—C—C—H
| | | |
1 : A et C ; 2 : A ; 3 : B ; 4 : A ; 5 : A ; 6 : C ; 7 : A ; 8 : A et B ; H H H H
9 : A et B ; 10 : B et C.
Pentane

Apprendre à résoudre H
|
H H H H H—C—H
| | | |
Alcanes de même formule brute
H—C—C—C—C—H
H
|
H
| |
Niveau l COMPRENDRE |
H
|
|
|
H H
H—C—C—C—H
a. Le seul isomère du butane est le 2-méthylpropane : H—C—H
|
|
H H
|
|
H H H—C—H
|
|
H—C—H H
H
|
H
| | 2-méthylbutane 2,2-diméthylpropane
H—C—C—C—H Nommer les alcènes
| | |
H H H Niveau l APPLIQUER
a. Le propène, seul alcène à 3 atomes de carbone.
b. Le pentane ; le 2-méthylbutane et le 2,2-diméthyl- b. Le but-1-ène : CH3 — CH2 — CH = CH2
propane, de formules développées : et le but-2-ène : CH3 —CH = CH — CH3.

4 • CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ?


Tester ses compétences 8. Du modèle à la formule

1. Tissus des vêtements H H H


| | | H
U
Sont d’origine naturelle : la laine et la soie (origine H —C — C — C — N
animale), le coton et le lin (origine végétale). | | | U
H
a. H H H
2. Atome de carbone
a. Le carbone possède 4 électrons sur sa couche H O
externe, il emprunte donc 4 électrons aux atomes voi- | ||
H —C — C — O — H
sins pour compléter sa couche externe à 8 électrons. |
b. La valence du carbone est 4 : on dit que le carbone b. H
est tétravalent.
O H H
3. Modèle moléculaire du propène || | |
a. Valence du carbone : 4, valence de l’hydrogène : 1. H—C—O—C—C—H
| |
b. 4 liaisons lient chaque atome de carbone aux c. H H
atomes voisins, donc 8 électrons sont mis en com-
mun. 9. De la formule au modèle moléculaire
c. Les atomes d’hydrogène complètent leur couche
a.
externe à 2 électrons : cette mise en commun de 2
électrons s’appelle la règle du duet.

4. L’ammoniac
a. 4 doublets électroniques (dont 1 doublet non
liant) entourent l’atome d’azote.
b. Les 4 doublets d’électrons se repoussent et les 3
atomes d’hydrogène forment un triangle équilatéral,
base de la pyramide dont le 4e sommet est occupé par b.
le doublet non liant.
c. Le modèle a bien la forme d’une pyramide à
base triangulaire, dont le 4e sommet est occupé par
l’atome d’azote.

5. Le dichlore
La molécule de dichlore est linéaire.

c.

6. Formules semi-développées
Alcool : b et f ; acide carboxylique : d ; amine : c ; ester :
e ; amide :a.

7. Acide lactique
d.
L’acide lactique contient
une fonction
« alcool » et une fonction
« acide carboxylique ».

CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? • 5


Applications technologiques 13. Bois, coton
a. Dans la molécule de glucose, 5 fonctions alcool :
10. Solvants industriels
a. dichlorométhane
CH2OH glucose
Cl
| C O
H—C—H H H
| H
Cl C OH H C
b. 1,1,1-trichloroéthane
OH C C OH
Cl H
| | H OH
Cl — C — C — H
| |
Cl H b. Formule brute du glucose : C6H12O6 ;
c. trichloroéthène c. Formule brute du motif : C6H10O3.
d. M (motif ) = 6 × M(C) + 10 × M(H) + 3 × M(O)
Cl H = 130 g.mol– 1 ;
U U
C=C
U U Encadrement :
Cl Cl
130 000 g.mol– 1 < M(cellulose) < 455 000 g.mol– 1.
d. éthylènediamine
14. Acétate de cellulose
H H
H | | H a et b. Entourées en pointillé les fonctions ester, en
U U
N— C — C — N gris, les fonctions alcool :
U | | U
H H
H H O
C CH3
11. Tissus d’ameublement
a. Acide téréphtalique : 2 fonctions acide carboxy- O CH3 O C
lique ; éthylène glycol : 2 groupes alcool. CH2 O
O CH
HO CH
b. L’éthylène glycol est un dialcool, car il possède CH O CH
CH CH O
2 fonctions alcool – OH. O CH
CH CH
c. A gauche la partie provenant de l’acide, à droite la HO CH O C O
partie provenant du glycol : O C H3C O
C
CH3
O

15. Carburants de moteurs


a. Heptane :
CH3 —(CH2)5 — CH3
et 2,2,4-triméthylpentane :
CH3 — C(CH3)2 — CH2 — CH(CH3) — CH3.
12. Les mousses de polyuréthane
b. Hexadécane :
a. Les atomes C, N et O ont leur couche externe à 8
CH3 — (CH2)14 — CH3
électrons.
b. C établit 4 liaisons, N établit 3 liaisons et O, et 2,2,4,4,6,8,8-heptaméthylnonane :
2 liaisons. CH3 — C(CH3)2 — CH2 — C(CH3)2 — CH2 —
c. Les groupes « uréthane » –NH – COO – : CH(CH3) — CH2 — C(CH3)2 — CH3

O CH O 16. Le TFE
Formule développée du TFE :
O C N C C N C O CH2 CH2
F F
H HC CH H U U
C=C
U U
CH F F

6 • CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ?


17. Industrie : le reformage catalytique Le coin du chercheur
a. H3C – (CH2)5 – CH3 a. but-1-ène
→ H3C – CH(CH3) – CH2 – CH(CH3) – CH3
b. H3C – (CH2)4 – CH3 → C6H6 + 4H2 CH2 = CH — CH2 — CH3
c. et d. Cet alcane est obtenu à partir de l’heptane ; la b. but-2ène
réaction est celle du a. :
CH3 — CH = CH — CH3
H3C – (CH2)5 – CH3
Heptane c. 2-méthylprop-1-ène
→ H3C– CH(CH3) – CH2 – CH(CH3) – CH3. CH2 = CH — CH3
2,4-diméthylpentane |
CH3
18. Industrie : le vapocraquage
a. H3C – CH3 → CH2 = CH2 + H2 (déjà équilibrée) ; d. méthylcyclopropane
b. H3C – CH2 – CH2 – CH3 → 2CH2 = CH2 + H2 H3C CH
c. H3C – CH2 – CH2 – CH3 → CH3 – CH = CH2 + CH4
19. Préparation industrielle des alcools
a. H2C = CH2 + H2O → CH3 – CH2OH . H2C CH2
b. C’est le catalyseur ; il n’intervient pas dans la réac-
tion. e. cyclobutane
c. 1 mole d’éthanol formée pour 1 mole d’éthène H2C CH2
consommée.
d. M(éthène) = 28 g.mol– 1 ; M(éthanol) = 46 g.mol– 1
donc la masse d’éthène nécessaire est :
H2C CH2
m(éthène) = 12 × 28 ⁄ 46 = 7,3 tonnes.

CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? • 7


2 Comment fabriquer des molécules géantes ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment réaliser la polymérisation
et la dépolymérisation du plexiglas ?
1. Un liquide transparent se dépose dans le tube : le monomère du plexiglas appelé méthacrylate
de méthyle.
2. Dans cette expérience, le plexiglas est fondu (dépolymérisé) puis synthétisé à nouveau.
Cette récupération de matière est réalisable avec la plupart des matières des thermoplastiques.

■ Activité 2 : Comment synthétiser un nylon ?


1. Les deux liquides ne se mélangent pas : la phase la plus dense est la phase organique contenant
le dichlorure de sébaçoyle.
2. La réaction de polycondensation s’effectue à l’interface entre les deux liquides. On peut dérouler
le fil de polyamide jusqu’à épuisement d’un des deux réactifs.

■ Activité 3 : Comment synthétiser un polymère à partir


de substances naturelles ?
Dans le cas des bioplastiques, il n’y a pas d’utilisation de matières fossiles, la matière première est
renouvelable, les produits sont biodégradables (ils s’éliminent naturellement, assez rapidement). La
production est peu onéreuse.
Inconvénient : ces polymères possèdent des propriétés mécaniques moins intéressantes et sont
donc réservés aux emballages.

DOCUMENTS
■ La fabrication des composites
Répondre aux questions
1. Articles de sport en composite : raquettes, skis, surfs, planches à roulettes, cadres de vélo, coques
de chaussures de montagne, cannes à pêche…
2. Lors de la pultrusion, le composite est mis en forme dans la filière de préformage. La
polymérisation de la résine s’effectue dans la filière de durcissement. La cadence de la chaîne est
réglée par l’appareil de traction.
3. En 8 heures de fonctionnement soit 480 min, on forme 480 × 0,6 = 288 m de barres.
288 ÷ 0,75 = 384. On forme donc 384 barres.

8 • CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ?


EXERCICES

Tester ses connaissances 2. Interactions entre chaînes


Q.C.M. Les liaisons hydrogène relient les atomes d’hydro-
1 : A, B et C ; 2 : A et C ; 3 : A et C ; 4 : B et C ; gène avec les atomes d’oxygène les plus proches et
5 : A et C ; 6 : A. qui leur font face dans la chaîne voisine.

Apprendre à résoudre
Le PVC a c d
e f
Niveau l COMPRENDRE b
( CH2 — CHCl —
a. Le motif du PVC : — )
1 2 3 4 5 6 7
( CH2 — CHCl —
b. La formule du polymère est : — )n
c. Formule : CH2 = CHCl, le chlorure de vinyle ou
chloroéthène.
g m o p
Un polyamide, le nylon 4-6 n q
Niveau l APPLIQUER
a. HOOC – (CH2)4 – COOH et H2N – (CH2)4 – NH2 ; 8 9 10 11 12 13 14

O H
|| |
HO — C — (CH2)4 — C — OH H — N — (CH2)6 — N — H
|| |
O + H
acide 1,6-hexanedioïque hexane-1,6-diamine
Liaisons hydrogène établies entre : (b ; 2), (b ; 3),
O H (e ; 5), (e ; 6), (n ; 10), (n ; 11), (q ; 13), (q ; 14).
|| |
→ HO— C — (CH2)4 — C — N — (CH2)6 — N — H + H2O 3. Le polyéthène
|| |
O H a. …CH2 = CH2 + CH2 = CH2 + … → …. – CH2 – CH2 –
groupe amide eau CH2 – CH2 - ….
b. Motif du polymère : b. n(CH2 = CH2) → —( CH2 — CH2 —
) n

( OC — (CH2)4 — CO — NH — (CH2)6 — NH —
— ) 4. Le rilsan
a. H2N – (CH2)10 – COOH + H2N – (CH2)10 – COOH
c. Il y a expulsion de molécules d’eau. → H2N – (CH2)10 – CO – NH – (CH2)10 – COOH + H20
b. La fonction « amide » s’est formée :
Tester ses compétences O
||
1. Liaisons dans la chaîne
—C—N—
a. O |
|| H
1. — CH2 — CH2 — C — O —
c. Le polymère formé :
2. — CH2 — CH2 — ( HN — (CH2)10 — CO —
— ) n

O 5. Quel monomère ?
|| a. Le motif est: –CH2 – CH(CH3) – ;
3. — C — N — CH2 — CH2 — b. Simple liaison carbone-carbone ; on a donc une
|
polymérisation par addition ;
H
c. Le monomère est le propène :
b. Les liaisons sont assurées par les groupes
CH2 = CH – CH3.
d’atomes :
Le polymère est donc le polypropène appelé aussi
O O
|| || polypropylène dont le logo industriel est le n°5.
1. — C — O — 2. — CH2 — 3. — C — N —
| 6. Types de polymérisation
H Polyaddition : b ; polycondensation : a et c.

CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ? • 9


7. Le nylon 6-10 11. Préparation d’une fenêtre
a. Les logos des flacons de produits chimiques indi- a. Δl (PMMA) = l0. λ.Δt = 1 500 × 7 × 10– 5 × 50
quent des produits nocifs et corrosifs, donc on opère = 5,25 mm.
sous la hotte avec blouse, gants et lunettes. b. Δl (aluminium) = 1 500 × 2,2 × 10– 5 × 50 = 1,65 mm.
b. La diamine, moins dense, se place au-dessus du
c. Δl(PMMA) – Δl(aluminium) = 5,25 – 1,65 = 3,60 mm.
diacide. L’opérateur pince une partie de l’interface
Comme 3,6 mm < 5 mm, le jeu de 5 mm prévu par le
des deux liquides et étire un fil de nylon (polyamide)
constructeur est suffisant pour cet écart de tempéra-
autour d’un agitateur en verre.
ture.
Dessin :
12. Le caoutchouc naturel
a. La molécule contient 2 doubles liaisons ;
b. Le nom du monomère est : 2-méthylbuta-1,3-
diène ;
Fil de nylon c. Le motif du polymère est :

( H2C — C = CH — CH2 —
— )
Hexane, 1-6-diamine |
CH3

Dichlorure de sébacoyle Il comprend 5 atomes de carbone et 8 atomes d’hydro-


gène.
d. Les ponts soufrés s’installent au niveau d’un car-
bone lié par une double liaison : celle-ci disparaît. Les
8. Élimination des matières plastiques fibres sont reliées par des atomes de soufre et consti-
a. Le polyméthacrylate de méthyle, le polystyrène tuent un réseau : le polymère améliore ses propriétés
peuvent être dépolymérisés. mécaniques (élasticité) et reprend aisément sa forme
b. Les thermoplastiques en général, aux additifs initiale après un étirement.
près, sont recyclables.
13. Le kevlar
c.
a. La molécule A contient 2 groupes « amine » ; la
( CH2 — CHCl —
— )n + 5n⁄2 O2 (g) molécule B, 2 groupes « acide carboxylique ».
→ 2n CO2 (g) + n HCl (g) + n H2O (g)
b. La fonction « amide » assure la liaison entre les
Le gaz polluant est le chlorure d’hydrogène.
deux molécules.
c. n(COOH – C6H4 – COOH) + n(H2N – C6H4 – NH2)
Applications technologiques →—
( CO – C6H4 – CO – NH – C6H4 – NH —
) + 2n (H2O).
n
9. Analyse d’un monomère Le kevlar appartient à la famille des polyamides.
a. Masse molaire moyenne : 97 g.mol–1. d. Dans la conformation n° 1, il y a répulsion entre
b. Masses des différents atomes : C : 24 g ; H : 2 g ; les atomes d’hydrogène des deux cycles trop proches
Cl : 71 g. donc la conformation linéaire n° 2 est la plus fré-
La formule brute est : C2H2Cl2. quente.
c. Les deux différentes formules développées : e. Les nombreuses interactions entre les atomes
H Cl H Cl d’oxygène et ceux d’hydrogène de deux chaînes voi-
| | | | sines entraînent la forte solidité du polymère.
C = C ou C = C
| | | |
H Cl Cl H Le coin du chercheur
Les gouttes d’eau, de 1 à 4 mm de diamètre (20 000
10. Tissu de paysage de jardin fois plus grosses) ne traversent pas les pores d’une
a. À 25 °C, la limite d‘élasticité est de 36 kN.m– 2 ; membrane Windstopper ou Goretex qui ont eux-
à – 40 °C, de 54 kN.m– 2. Donc une bonne résistance mêmes un diamètre moyen de 0,2 mm.
à froid. À l’état gazeux, les molécules d’eau provenant de la
b. À 25 °C : 200 % soit 60 cm d’allongement ; à – 40 °C : transpiration, de diamètre 0,4 nm, sont 500 fois plus
20 % soit 6 cm d’allongement, donc un allongement petites que les pores ; elles traversent aisément la
10 fois plus faible. membrane.

10 • CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ?


3 Comment se protéger du chaud et du froid ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelle est la caractéristique des revêtements ou vêtements
qui protègent du froid ?
Trois canettes sont recouvertes de température (°C)
revêtements différents, on verse 40
simultanément, à l’aide d’entonnoirs,
250 mL d’eau chaude à 40 °C environ
dans chaque canette, on insère
les capteurs, on remue et on lance
l’acquisition.
On obtient :
– courbe 1, avec un emballage de
protection à bulles d’air (5 mm) ; 38
– courbe 2, avec un emballage de
protection en mousse (2 mm) ;
– courbe 3, avec un tissu en coton.
1. On peut classer la résistance des
revêtements à la perte de chaleur en 1
fonction de la chute de température
de l’eau des canettes. Plus la chute de
2
température est importante sur la durée 36
de l’expérience et moins le revêtement
résiste à la perte de chaleur. 3
Ainsi dans cette expérience le
classement des matériaux du plus
résistant au moins résistant est : 0 10
temps (min)
– l’emballage de protection à bulles d’air
(5 mm) ;
– l’emballage de protection en mousse (2 mm) ;
– le tissu en coton.
2. Le revêtement qui emprisonne le plus d’air est l’emballage de protection à bulles d’air (5 mm),
suivi de l’emballage de protection en mousse (2 mm) et celui qui en contient le moins est le tissu en
coton.
3. On remarque que plus le revêtement emprisonne de l’air et mieux il permet de garder la chaleur
de la canette. On en déduit que les vêtements qui protègent bien du froid emprisonnent de l’air.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 11


■ Activité 2 : Quelle est la caractéristique des revêtements ou vêtements
qui protègent de la chaleur due aux rayonnements solaires ?
Trois lampes identiques sont placées devant température (°C)
trois écrans (papier blanc, papier noir,
1
couverture de survie), à même distance. 100
Derrière chaque écran une sonde de
température est placée tout contre.
On enregistre l’évolution de la température
durant 15 minutes.
Carton noir
1. La couverture de survie est le
revêtement qui limite le mieux l’élévation
de température du capteur, avant le papier
blanc, et le carton noir.
50
2. La couverture de survie possède une
surface réfléchissante qui renvoie les
rayonnements lumineux de la lampe. Elle 2
Papier blanc
protège ainsi le capteur de température de
l’énergie lumineuse de la lampe.
Couverture 3
De même le papier blanc diffuse la lumière
de survie
de la lampe, alors que le carton noir
absorbe les rayonnements de la lampe, ce
qui provoque la forte augmentation de sa 0
température. 0 5 10 15
Pour se protéger de la lumière du Soleil, temps (min)
il faut utiliser des revêtements qui la
réfléchissent.

■ Activité 3 : Comment s’effectuent les transferts thermiques


d’un corps chaud vers un corps froid ?
Expérience 3
Une cuve de spectrophotomètre remplie d’encre noire, et placée dans une cloche à vide
(p ≈ 100 à 200 hPa, car en dessous le liquide risque de bouillir), est éclairée par une lampe de bureau
de 40 W, un condenseur concentre le faisceau sur la cuve. Une sonde de thermomètre électronique
plonge dans le liquide, un pressiomètre électronique permet de surveiller la pression et de remettre
en route, si nécessaire, la pompe à vide.
Pour atteindre l’équilibre thermique dans la cuve il faut attendre environ 45 minutes :
température (°C)
34

32

30

28

26

24

0 5 10 15 20 25 30 35 40
temps (min)

12 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ?


1. L’expérience 1 montre que la chaleur de l’eau, contenue dans le récipient métallique, est
conduite à travers les tiges vers leurs extrémités, ce qui provoque la fusion de la paraffine.
2. Pour la conduction thermique des matériaux courants testés les tables donnent, à titre
d’exemples :

Matériau Conductivité thermique (W.m– 1.K– 1)


cuivre 390
aluminium 237
carbone 129
zinc 116
fer 80
plomb 35
verre 1,2

3. L’expérience n° 2 illustre la convection ; elle montre que des courants d’eau se déplacent dans le
récipient chauffé. La chaleur se déplace avec la matière qui est chauffée.
4. L’eau chauffée se dilate, sa masse volumique diminue, et la poussée d’Archimède de l’eau
environnante plus froide, lui donne un mouvement ascendant.
5. Dans l’expérience n° 3 l’encre noire de la cuve est chauffée par la lumière émise par la
lampe. Cette lumière se propage dans la cuve vidée d’air, ce qui montre que les rayonnements
électromagnétiques transportent de l’énergie à travers le vide.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Mesure de la résistance thermique globale d’un corps chaud recouvert par
différents revêtements
Question préliminaire
θ +θ 
S.  2 1 − θext .  .∆ t
 2 
RG =
meau .ce au . (θ 2 − θ1 )
Dans cette relation (3) les grandeurs qui peuvent être connues ou fixées, déterminées avant
l’expérience, sont :
– la surface d’échange, S ;
– la température de la pièce, θext ;
– la masse de l’eau que l’on introduira, meau et ceau ;
– les températures θ1 et θ2.
Seules les durées de refroidissement des canettes seront données par l’expérience.

Réalisation expérimentale
1. Il est en effet possible d’utiliser deux capteurs de température et de suivre en même temps
l’évolution des températures des deux canettes.
2. Pour que la comparaison soit possible entre les deux situations (avec et sans couverture de
survie), il est nécessaire d’introduire les mêmes volumes d’eau chaude dans les deux canettes.
3. Le volume des canettes étant de 33 cL, on peut introduire dans chacune 250 mL d’eau. Il faut
donc chauffer un volume de 500 mL d’eau.
Pour simuler le refroidissement du corps humain la température de l’eau des canettes doit être
voisine au début de l’expérience de 37 °C. Il convient donc de chauffer l’eau à une température
supérieure à 40 °C pour qu’après son introduction dans les canettes la température de celles-ci
passe en décroissant par 37 °C.
4. Les volumes d’eau sont mesurés à l’aide de l’éprouvette graduée.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 13


5. On mesure le diamètre des canettes et leur hauteur.
6. Il faut un écart de 1 °C entre θ1 et θ2, qui peuvent être par exemple 38 °C et 37 °C.

Résultats de l’expérience
Ces résultats ont été obtenus avec une masse d’eau introduite dans les canettes de 250 g à une
température de 42 °C. La surface des canettes, de 50 cL, est :
S = 396 cm2 = 3,96 × 10– 2 m2.

température (°C)
42

40

Avec couverture de survie

38

Sans couverture de survie


36

34
0 10 20 30 40
temps (min)

Exploitation de l’expérience
1. Les durées obtenues, pour un refroidissement des canettes entre θ2 = 38,5 °C et θ1 = 37,5 °C, avec
une température de la salle θext = 22,1 °C, sont :
– pour le coton : t = 4,5 min = 270 s ;
– pour le coton + couverture de survie : t’ = 7,25 min = 435 s.

θ +θ 
S.  2 1 − θext .  .t
 2 
2. Avec RG = , on a :
meau .ce au . (θ 2 − θ1 )
– pour le coton seul RG ≈ 0,16 m2.°C.W– 1
– pour le coton plus la couverture de survie : R’G ≈ 0,26 m2.°C.W– 1.
3. L’augmentation relative de la résistance thermique due à la couverture de survie est égale à 63 %.
4. La canette munie de la couverture de survie met environ une demi-heure de plus pour atteindre
la température de 35 °C.

14 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ?


EXERCICES

Tester ses connaissances Tester ses compétences


Q.C.M.
1. De la neige au soleil
1 : A, B et C ; 2 : B et C ; 3 : A ; 4 : C ; 5 : B ; 6 : A et B ;
La boule de neige enveloppée d’aluminium est proté-
7 : B ; 8 : C.
gée de l’énergie des rayons solaires et, comme l’alumi-
nium est un bon conducteur thermique, elle reste à la
Apprendre à résoudre température de la neige du sol et ne devrait donc pas
Calcul de flux thermique fondre.
Niveau l COMPRENDRE À l’inverse l’écharpe de couleur noire absorbe les
a. S = 2 × L × l rayonnements solaires et réchauffe la boule de neige
L = 210 cm = 2,1 m et l = 70 cm = 0,7 m. qui devrait fondre assez rapidement. De plus comme
S = 2 × 2,1 × 0,7 = 2,94 ≈ 3 m2. l’écharpe de laine est un mauvais conducteur ther-
S.(θ i − θe ) mique, elle isole la boule de neige de la couche de
b. Φ = . neige au sol qui ne peut pas la refroidir.
RG
c. RG = 4 clo = 4 × 0,155 = 0,62 m2.°C.W– 1. 2. Deux tasses
3 × ( 2 8 − 1 5) a. Le polystyrène expansé a une très faible conductivité
d. Φ = ≈ 63 W.
0, 6
62 thermique, proche de celle de l’air, et comme l’épais-
e. La puissance thermique fournie par le corps de la seur des parois est importante, et que la boite est bien
personne pendant son sommeil est : fermée, elle ne permet pas ou très peu les échanges
P = 1,6 × 40 = 64 W. thermiques entre l’intérieur et l’extérieur de la boîte.
Cette puissance permet de compenser les pertes b. Le corps chaud transfère au corps froid de l’éner-
thermiques du sac de couchage, la personne ne res- gie thermique jusqu’à ce que l’équilibre thermique
sentira donc pas le froid. soit atteint.
c. Par convection et rayonnement. L’air, qui sépare
Calcul d’une résistance thermique
les deux tasses est un très mauvais conducteur ther-
de vêtements
mique.
Niveau l APPLIQUER
d. Comme les tasses sont identiques et contien-
a. Le flux thermique, Φ, qui doit être évacué par le
nent les mêmes quantités de boissons, on aurait pu
vêtement, doit être égal à la puissance thermique
attendre comme température d’équilibre la moyenne
totale, PT, que libère le corps du randonneur, pour
des deux températures initiales soit :
que la température interne du corps soit constante.
(90 + 20)⁄2 = 55 °C.
La puissance thermique totale libérée par le corps
La température d’équilibre observée est inférieure,
est :
45 °C. On peut en déduire que l’enceinte de polysty-
PT = PS . S.
rène a des pertes thermiques.
Le flux des pertes thermiques à travers les vêtements
e. Entre 15 et 20 minutes, alors que l’équilibre ther-
est donné par la relation :
mique est atteint entre les deux tasses, on peut noter
S.( θ i − θe )
Φ= . la baisse de leur température. L’enceinte de polysty-
RG rène perd bien de l’énergie thermique.
S.(θ i − θe )
Comme PT = Φ, on a : PS . S = . 3. La neige, un isolant thermique
RG
a. La conductivité thermique de la neige augmente
On en déduit :
avec sa densité.
( θ − θe ) (33 − ( − 25)) b. Plus la densité de la neige est faible, plus elle
RG = i = ≈ 0,48 m2.°C.W– 1.
PS 120 contient de l’air. Comme l’air est un bon isolant
b. La résistance thermique des vêtements exprimée thermique, plus la neige contient de l’air, moins elle
en unité clo est : conduit la chaleur.
0, 4
48 c. C’est la neige fraîche qui est le meilleur isolant.
RG = ≈ 3,1 clo.
0,155
4. Les pieds sur le tapis !
Il faut donc choisir une tenue polaire légère de 3 clo.
a. Le pied gauche sur le carrelage enregistre une sen-
sation de froid vif, ce qui n’est pas le cas du pied droit
sur le tapis.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 15


b. Tous les objets et les matériaux de la pièce sont en thermique ainsi que la convection. Le rayonnement
équilibre thermique, à la même température, 16 °C. thermique est arrêté par l’argenture sur les faces du
c. Comme les sensations de chaud et de froid dépen- verre par réflexion.
dent de la matière en contact avec la peau, et pas seu- c. Le bouchon est le point de moindre résistance
lement de sa température, le corps humain n’est pas thermique.
un bon thermomètre. d. On pourrait remplir le vase d’eau chaude et
d. La différence de sensation s’explique par la diffé- prendre une photographie infrarouge du vase, pour
rence de conductivité thermique des matériaux, la faire apparaître le lieu des pertes thermiques.
terre cuite conduit beaucoup mieux la chaleur que la
laine, qui contient de l’air entre ses fibres. Il en résulte 9. Le Fill power ou pouvoir gonflant
que le pied gauche cède plus rapidement sa chaleur a. Le cuin est par définition le rapport d’un volume
au carrelage que le pied droit au tapis. D’où la sensa- de duvet par sa masse. Ce qui correspond bien à l’in-
tion de froid ressentie par le pied gauche. verse d’une masse volumique obtenue en divisant la
masse par le volume.
5. Bon conducteur de la chaleur ou pas ?
b. Un duvet de 800 cuin a :
λ (W.m-1.°C– 1) Matériaux
– un volume :
λ < 0,05 Azote (gaz) (0,026) ; paille (0,04)
V = 800 × (1 inche)3 = 800 × (2,54)3 = 1,31 × 104 cm3 ;
Bois (0,1 à 0,4) ; Eau liquide (0,58) ; papier
0,5 < λ < 2, 0 – pour une masse : m = 28,35 g.
(0,13) ; huile de moteur (0,15)
100 < λ Aluminium (210) ; argent (406) Le volume massique de ce duvet est donc :
1, 3
311 × 104
6. Un igloo Vmassique = ≈ 4,62 × 102 cm3.g– 1.
28, 35
S.(θ i − θe )
a. Φ = c. La résistance thermique du duvet augmente
RG avec la quantité d’air qu’il emprisonne. Donc, plus
S.(θ i − θe )10 × (5 − ( − 4
40)) le volume massique du duvet sera grand, et mieux il
b. RG = = = 3 m2.°C.W– 1.
Φ 150 résistera aux pertes thermiques. La résistance ther-
e mique d’une couette est donc inversement propor-
c. La relation, R = donne : e = R . λ ;
λ tionnelle à la masse volumique du duvet.
e = 3 × 0,15 = 0,45 m. d. La qualité d’une couette est liée à son fill power
L’épaisseur des blocs de neige pour construire l’igloo qui augmente avec le volume massique du duvet.
doit donc être au minimum égale à 45 cm. Plus le volume de duvet est grand et plus sa masse est
petite et meilleure est la qualité du duvet. Contraire-
7. Des objets et des pratiques de tous les jours
ment à ce que l’on pourrait penser, il faut limiter la
a. Comme le bois est un mauvais conducteur de la
masse de duvet dans le sac de couchage, pour éviter
chaleur, une cuillère en bois permet d’éviter de se
de la tasser.
brûler.
b. Les faces externes des casseroles sont réfléchis- e. Le compartimentage permet d’éviter que le duvet
santes afin de limiter les pertes thermiques par ne glisse dans le sac de couchage, et n’assure plus la
rayonnement, entre l’intérieur et l’extérieur de la cas- protection contre le froid au niveau des surfaces les
serole. plus en hauteur du dormeur allongé.
c. Le couvercle permet de limiter le refroidissement f. C’est un avantage au niveau du poids, il est préfé-
de la soupe chaude par convection et par rayonne- rable de porter un sac léger.
ment.
10. Un congélateur
d. L’augmentation de la surface chaude du radiateur
a. La source chaude est la pièce et la source froide
augmente la surface rayonnante.
l’intérieur du congélateur. Le transfert d’énergie ther-
e. Les tentures devant les fenêtres piègent une épais-
mique s’effectue donc de la pièce vers l’intérieur du
seur d’air isolante entre la fenêtre froide et la pièce, et
congélateur.
constituent ainsi un bon isolant thermique.
f. Les volets font écran au rayonnement solaire qui b. Le congélateur ne perd pas de la chaleur, mais en
pénètre dans la maison à travers les vitrages. gagne, ce qui est un inconvénient. C’est donc un gain
d’énergie thermique et non une perte.
8. Le vase Dewar c. S = (2 × 1,2 + 2 × 0,6) × 0,8 + 2 × (1,2 × 0,6) = 4,32 m2.
a. Les trois modes de propagation de la chaleur sont :
S.(θ c − θ f ) 3 2 × ( 20
4, 32 20 − ( − 1
188) )
la conduction, la convection et le rayonnement. d. Φ = = ≈ 46 W.
b. Le vide entre les deux parois limite la conduction RG 3, 6

16 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ?


11. Mesure en laboratoire de la résistance Actualités techniques
thermique d’une moquette
13. Les revêtements thermiques
a. Le refroidissement est assuré par un courant d’eau
a. Un bouclier thermique permet de protéger les
froide.
pièces de l’avion, ou des engins spatiaux, qui ne sup-
b. L’échantillon est un carré de 300 mm de côté, soit
porteraient pas les hautes températures. De plus pour
0,3 m. S = 0,3 × 0,3 = 0, 09 m2.
ce qui concerne les engins spatiaux il assure la survie
c. L’épaisseur des échantillons ne doit pas dépasser des cosmonautes lors de la rentrée dans l’atmosphère
50 mm, soit 5 cm. terrestre.
S.(θ i − θe ) S.(θ i − θe ) b. Les céramiques ont une faible conductivité ther-
d. La relation, Φ = , donne RG = .
RG Φ mique, sont légères et résistent aux hautes tempéra-
Avec les valeurs données on a : tures.
0 9 × (1
0, 09 188, 4 ) c. Le rendement des moteurs d’avion, augmente
RG = ≈ 0,11 m2.°C.W– 1. avec leur température de fonctionnement. Donc la
15
e. La résistance thermique de la moquette est infé- consommation des moteurs d’avion diminue avec
rieure à la valeur maximum, 0,17 m2.°C.W– 1, et peut leur température de fonctionnement. Les céramiques
être utilisée sur un plancher chauffant. devront donc être capables de supporter des tempé-
ratures encore plus élevées.
12. Les fibres textiles
a. Les fibres creuses contiennent de l’air, qui pré- Le coin du chercheur
sente la résistance thermique la plus élevée possible. Photographie n° 1 : elle nous montre qu’une couche
Ces fibres résisteront donc mieux aux pertes de cha- de très faible épaisseur (150 mm) est capable de faire
leur que les fibres pleines qui auront une résistance chuter la température de 150 °C. Ce qui montre la
thermique plus faible. grande résistance thermique (ou la faible conducti-
b. La paraffine permet de capter la chaleur du corps vité) des céramiques.
si sa température est trop élevée, en cas d’efforts par Photographie n° 2 : elle nous montre l’orga-
exemple. Pour cela la paraffine solide change d’état : nisation tubulaire de la céramique, qui pour-
en passant de l’état solide à l’état liquide (fusion) elle rait ressembler à celle d’un tapis de laine, ou
emmagasine de l’énergie. Elle restitue cette chaleur d’une fourrure. Elle emprisonne de l’air entre
en repassant à l’état solide si la température du corps les tubes, ce qui diminue sa conductivité.
diminue, en le réchauffant.

CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 17


4 Quelles énergies pour l’habitat ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les énergies les plus utilisées dans l’habitat ?
1. Le chauffage est le plus important poste de dépense d’énergie puisqu’il représente à lui seul 65 %
de l’énergie consommée.
Le gaz est la source d’énergie la plus utilisée pour le chauffage (39,5 %), ce qui représente 26 % de
l’énergie totale consommée (0,395 × 0,65). Le gaz est de plus utilisé pour la cuisson et l’eau chaude
sanitaire.
L’électricité est la deuxième source d’énergie utilisée pour le chauffage, 31,3 %, soit 20,3 %
(0,313 × 0,65) de l’énergie totale. De plus l’électricité spécifique représente 16 % de la
consommation totale.
Le chauffage électrique et l’électricité spécifique représentent un pourcentage de 20,3 + 16 = 36,3 %
de l’énergie totale. De plus, l’électricité est aussi utilisée pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire.
Le pourcentage de l’électricité dans la consommation d’énergie de l’habitat est donc supérieur
à 36,3 %.
On peut donc dire que l’électricité est la source d’énergie la plus utilisée dans l’habitat
(chauffage + électricité spécifique + cuisson + ECS) suivie du gaz (chauffage + cuisson + ECS).

2. Le froid est produit par les congélateurs et les réfrigérateurs. L’énergie consommée par ces
appareils correspond à 25 % de l’électricité spécifique, soit à 4 % (0,25 × 0,16) de l’énergie totale
consommée.
Comme l’électricité correspond à environ 36,3 % de l’énergie totale consommée, la fraction de
l’énergie électrique utilisée pour la production de froid est égale à :
100 × (4 ⁄ 36,3) = 11 %.

■ Activité 2 : Quelle quantité d’énergie consommons-nous par an


dans l’habitat ?
Le site eco-watt.fr (http://www.eco-watt.fr/) permet d’effectuer les calculs à partir des
consommations d’énergies et de la surface habitable. C’est un moyen rapide de vérification des
calculs de conversion des énergies.

■ Activité 3 : Comment calculer l’énergie consommée par un appareil ?


1. La courbe E = f(t) est une droite passant par l’origine. C’est une relation linéaire et E est donc
proportionnel à t.
2. La pente de la droite permet de retrouver la puissance nominale que consomme l’appareil.
3. E = P . t

18 • CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ?


EXERCICES

Tester ses connaissances Tester ses compétences


Q.C.M.
1. Les énergies renouvelables pour quels
1. : A et B ; 2. : C ; 3. : B ; 4. : C ; 5. : A ; 6. : A.
usages ?
a.
Apprendre à résoudre Utilisation

Eau chaude

Production
Chauffage

Éclairage
sanitaire

de froid
central
Choix d’un congélateur armoire
Niveau l COMPRENDRE
Énergie
a. Ecoénergie = 263 – 234 = 29 kWh.an– 1.
Éolienne x x x
b. Ecofinancière = 29 × 0,13 = 3,77 euros.an– 1. Solaire photovoltaïque x x x
c. La différence des prix d’achat est : Solaire thermique x x
D = 372 – 234 = 138 euros. Bois x x
Le nombre d’années pour amortir cette somme est : Géothermie et aérothermie x x
n = 138 ⁄ 3,77 = 37 années.
d. Comme la durée d’amortissement excède de b. L’énergie électrique produite par une éolienne ou
beaucoup la durée de vie de l’appareil, il est préfé- par les panneaux solaires photovoltaïques permet, en
rable d’un point de vue financier, d’acheter l’appareil théorie, de satisfaire tous les usages de l’énergie dans
de classe A. la maison (chauffage, électroménager, éclairage…).
c. Les limites de la production de l’énergie électrique
e. L’économie financière de consommation d’élec- par l’éolien et le photovoltaïque sont liées au climat
tricité par an devrait être au minimum :
(vent et couverture nuageuse), à l’alternance jour/
Ecofinancière = 138 ⁄ 15 = 9,20 euros.
nuit. L’énergie n’est pas nécessairement disponible
Le prix du kWh correspondant est :
lorsque l’on en a le plus besoin. De plus la quantité
Prix = 9,2 ⁄ 29 = 0,32 euro par kWh.
d’énergie produite, en particulier par le photovol-
Soit environ deux fois et demie celui actuel.
taïque, est petite au regard des besoins pour le chauf-
Capteurs solaires pour l’eau chaude sanitaire fage d’une maison.
Niveau l APPLIQUER
2. Cuisson d’un poulet
a. Eap = 3 000 × 40 % = 1 200 kWh. a. E = P . t ; avec E en kW, et t en heures.
b. L’économie de consommation électrique annuelle b. P = 1 500 W = 1, 5 kW ; t = 1,25 h (15 minutes = ¼ h).
avec un chauffe-eau solaire est : E = P . t = 1,5 × 1,25 = 1,9 kWh.
Ec = 3 000 – 1 200 = 1 800 kWh. c. Le coût de la cuisson est : 1,9 × 0,13 = 0,25 euro.
Soit une économie financière par an de : 126 euros
3. Le moteur chauffe
(1 800 × 0,07).
a. Eélec. = P . t = 285 × 4 = 1 140 J.
Le surcoût d’achat et d’installation du chauffe-eau
b. Eméca. = Pu . t = 170 × 4 = 680 J.
solaire serait amorti au bout de :
c. r = Eméc. ⁄ Eélec. = 680 ⁄ 1 140 = 0,60 soit 60 %.
3 000 ⁄ 126 ≈ 24 ans.
d. L’énergie perdue, lors de la transformation d’éner-
c. C’est un investissement sur un long terme. gie (électrique en travail), se retrouve sous forme
C’est une attitude citoyenne pour limiter la consom- d’énergie thermique (énergie dégradée) qui chauffe
mation d’énergies non renouvelables et la production le moteur.
de CO2.
Le prix de l’énergie augmentera (et probablement 4. Puissances d’appareils domestiques
beaucoup) dans les prochaines années. Or l’énergie Chauffe-
Aspi- Ordi- Radio- Sèche-
solaire est gratuite. Appareil eau
rateur nateur réveil linge
instantané
Puissance 1 400 W 11 kW 100 W 5W 2,5 kW

5. Consommation des appareils


électroménagers et panneaux photovoltaïques
a. Consommation annuelle du lave-linge :
E = P . t = 48 × 4 × 1 = 192 kWh.an– 1.

CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? • 19


b. L’énergie consommée par semaine d’utilisation du Salon-Séjour – Salle à manger : P’ = 454 ⁄ 2 = 227 W ;
fer à repasser est E = 264 ⁄ 48 = 5,5 kWh par semaine. t’ = 135 050 ⁄ 227 ≈ 595 heures par an ; soit par jour :
Comme la puissance du fer à repasser est égale à 595 ⁄ 330 ≈ 1,8 h.
1 000 W soit 1 kW, le fer à repasser est utilisé 5,5 heures d. La consommation d’énergie des lampes à incan-
par semaine (t = E ⁄ P = 5,5 ⁄ 1). descence est, par an, égale à :
c. E = P . t = 0,5 × 335 × 4 = 670 kWh. E = 0,66 × 365 ≈ 241 kWh par an.
d. Pour produire cette énergie il faudrait une surface Cette consommation sera divisée par 5 avec les
de panneaux solaires voltaïques : lampes basse consommation soit :
S = 4 400 ⁄ 60 = 73 m2.
E’ = 241 ⁄ 5 ≈ 48 kWh.
Cette surface est trop grande pour pouvoir être instal-
L’économie serait alors de 193 kWh par an.
lée sur la toiture d’une maison de ville.
e. Consommation électrique moyenne par an des
ménages pour l’éclairage de leur logement en 2013 :
Applications technologiques
365 – 193 = 172 kWh par an.
6. Attention aux veilles !
a. Télévision, lecteur CD, décodeur ADSL, impri-
8. La consommation d’un lave-linge
mante, écran d’ordinateur… a. La résistance électrique est le siège d’une transfor-
b. L’énergie consommée est donnée par la relation : mation d’énergie électrique en chaleur, et le moteur
E = P.t d’énergie électrique en travail mécanique.
P = 60 W = 60 × 10– 3 kW ; b. Résistances électriques :
t = 1 an = 24 × 365 = 8,76 × 103 heures. t1 = 17 minutes = 17 ⁄ 60 ≈ 0,28 h.
E = 60 × 10– 3 × 8,76 × 103 ≈ 525 kWh. Moteur pour le lavage :
Le coût de cette consommation est : t2 = 43 minutes = 43 ⁄ 60 ≈ 0,72 h.
C = 525 × 0,13 = 68,25 euros par an. Moteur pour l’essorage :
c. La part de l’électricité consommée pour la veille t3 = 15 minutes = 15 ⁄ 60 = 0,25 h.
des appareils, par rapport à la consommation d’élec- c. E = P1.t1 + P2.t2 + P3.t3
tricité d’un ménage, est : = 1,7 × 0,28 + 0,13 × 0,72 + 0,17 × 0,25 ≈ 0,61 kWh.
525 d. L’énergie pour chauffer l’eau à 90 °C est bien supé-
p= × 100 ≈ 10 %.
5500 rieure à celle nécessaire pour la chauffer à 40 °C.
d. Comme il y a 27,6 millions de ménages en France,
e. ET⁄an = 242 × 0,66 = 160 kWh.
l’énergie électrique consommée par an pour la fonc-
Coût = 160 × 0,13 ≈ 21 €.
tion veille des appareils est :
Etotale = 27,6 × 106 × 525 × 103 = 14,5 × 1012 Wh 9. Le chauffage au bois
= 14,5 TWh. a. En tenant compte du rendement de la chaudière
La production d’énergie électrique éolienne ne per- la masse de bois est :
met pas de couvrir l’énergie des appareils en veille. 35000
e. Couper l’alimentation de ces appareils lorsque m= ≈ 9 115 kg.
4, 8 × 0, 8
80
l’on ne les utilise pas.
b. La masse volumique est donnée par la relation
7. L’éclairage du logement et les économies m m 9115
ρ= , d’où : V = = ≈ 14 m3.
d’énergie. V ρ 650
a. Les pièces qui consomment le plus d’énergie pour c. Il faut pouvoir disposer d’un espace important
l’éclairage sont dans l’ordre : pour pouvoir installer un silo de cette taille.
– Salon-Séjour- Salle à manger : 37 % ; d. Le chauffage de la maison consomme 9 115 kg de
– Cuisine : 17 %. bois. L’énergie primaire consommée au m2 pour le
b. L’énergie moyenne consommée pour l’éclairage chauffage au bois est donc :
d’un logement est de 365 kWh par an. Ce qui donne : 9115 × 4, 8 × 0, 6
Echauf. = ≈ 75 kWh.m– 2.an– 1.
– Salon - Séjour- Salle à manger : 0,37 × 365 = 135 kWh 350
par an ; Cette valeur est inférieure, mais très proche de la
– Cuisine : 0,17 × 365 = 62 kWh par an. limite de la norme BBC. La marge est faible pour per-
c. Cuisine : P = 148 ⁄ 2 = 74 W ; t = 62 000 ⁄ 74 mettre les autres consommations. L’isolation de la
≈ 840 heures par an ; soit par jour : maison doit donc être améliorée de manière à dimi-
840 ⁄ 330 ≈ 2,5 heures. nuer la consommation énergétique du chauffage.

20 • CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ?


Actualités techniques et l’eau chaude sanitaire est :
Epri. = 35 × 0,6 + 4,4 × 2,58 = 32,35 kWh.m– 2.an– 1.
10. La maison bioclimatique
e. Comme la maison consomme 32,35 kWh.m– 2.
a. Les énergies utilisées par la maison sont :
an– 1, il reste pour l’éclairage et la ventilation une
– l’énergie solaire (capteurs thermiques, cellules pho-
énergie primaire électrique,
tovoltaïques) ;
Epri’ = 50 – 32,35 = 17,65 kWh.m– 2.an– 1.
– la biomasse (le bois).
Ces deux sources d’énergie sont renouvelables. Ce qui correspond à une énergie finale par an pour
b. L’énergie finale bois pour le chauffage de la mai- l’éclairage et la ventilation :
son par an rapportée au m2 est : Efinale = 17,65 × 160 ⁄ 2,58 ≈ 1 100 kWh.an– 1.
Echauf. = 3,5 × 1 600 ⁄ 160 = 35 kWh.m– 2.an– 1.
c. Les capteurs thermiques apportent 75 % de l’éner- Le coin du chercheur
gie nécessaire au chauffage de l’eau chaude sanitaire. Le chauffage au bois contribue peu à l’effet de serre.
L’énergie électrique finale complémentaire néces- En effet, lorsqu’on brûle le bois, on produit du
saire est : dioxyde ce carbone qui contribue à l’effet de serre ;
E = 2 100 × 25 ⁄ 75 = 700 kWh.an– 1. mais lorsque la forêt se développe, elle consomme
Comme la surface de la maison est de 160 m2, la du dioxyde de carbone pour la synthèse chlorophyl-
valeur cherchée est lienne. Lors de la combustion du bois on recède le
E élec ECS = 700 ⁄ 160 = 4,4 kWh.m– 2.an– 1. dioxyde de carbone qui a été prélevé initialement à
d. L’énergie primaire consommée pour le chauffage l’atmosphère.

CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? • 21


5 Comment accumuler de l’énergie ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Des substances différentes accumulent-elles de la même façon
l’énergie ?
1. La substance qui accumule le plus d’énergie est l’eau. Celle qui en accumule le moins est le fer.
2. Dans la journée l’énergie du mur augmente car il reçoit de l’énergie, par rayonnement, du soleil.
Dans la nuit l’énergie du mur diminue car il cède de l’énergie à l’environnement, plus froid.
3. Le principe d’un mur à accumulation d’énergie est d’accumuler de l’énergie durant la journée
(rayonnement solaire) et de la restituer durant la nuit. Toutes les substances n’accumulent pas
l’énergie de la même façon.

■ Activité 2 : Comment varie la température d’un corps en fonction de


l’énergie reçue ?
1. Les résultats de l’expérience 1 permettent de justifier que Q est proportionnel à la variation de
température Δθ car la représentation graphique Q = f (Δθ) est une droite passant par l’origine.
2. Les résultats de l’expérience 2 permettent de justifier que Q est proportionnel à la masse m car le
rapport Q ⁄ m est constant.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Mesures des capacités thermiques massiques du fer et de la pierre
1. Problématique
Pour accumuler l’énergie entrant dans une maison, on construit des murs en pierre ou en brique.
Pourrait-on choisir un autre matériau, l’acier par exemple ?

2. Questions préliminaires
1. La relation liant ΔUe et la variation de température de l’eau est : ΔUe = m.ceau.Δt.
2. a) Eau : masse m ; capacité thermique massique : ceau ;
température initiale θ1 ; température finale θf.
Fer : masse m’ ; capacité thermique massique : cfer ; température initiale θ2 ; température finale θf.
ΔUe + ΔUfer = 0 entraîne : m.ceau.(θf – θ1) + m’.cfer .(θf – θ2) = 0.
b) L’expression précédente donne :
m (θ f − θ1 )
c fe r = ce au . . .
m’ (θ 2 − θ f )
c) La capacité thermique massique s’exprime en J.kg– 1.°C– 1.

3. Réalisation expérimentale
a) Mesure de la capacité thermique massique du fer
– La masse volumique de l’eau est égale à 1 g.mL– 1.Une masse de 400 g d’eau a donc un volume égal
à 400 mL. Le volume de 400 mL d’eau se mesure avec une éprouvette graduée.
– Le cylindre est amené à la température de 100 °C en le plongeant dans de l’eau en ébullition
durant quelques minutes.
Protocole
Placer le cylindre de fer dans un bécher contenant de l’eau en ébullition.
Verser le volume de 400 mL d’eau dans le calorimètre et mesurer sa température θ1.

22 • CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ?


Immerger le cylindre, agiter et lire la température finale θf dans le calorimètre, à l’équilibre
thermique.
Mesures obtenues avec le cylindre de fer :
m (kg) m’ (kg) θ1 (°C) θ2 (°C) θf (°C) θf − θ1 (°C) θ2 – θf (°C)
0,400 0,154 19,2 100 22,3 3,1 77,7

b) Mesure de la capacité thermique massique de la pierre


Mesures obtenues avec une pierre calcaire :
m (kg) m’ (kg) θ1 (°C) θ2 (°C) θf (°C) θf − θ1 (°C) θ2 – θf (°C)
0,400 0,092 19,4 100 22,6 3,2 77,4

4. Exploitation des expériences


meau (θ f − θ1 ) 0, 400 3,1
1. cfer = ceau . . = 4180 × × = 433 J.kg –1.°C–1.
m’fer (θ 2 − θ f ) 0,1
154
54 77, 7
meau ( θ f − θ1 ) 0, 400 3, 2
2. cpierre = ceau . . = 4180 × × = 751 J.kg –1.°C–1.
m’pierre ( θ 2 − θ f ) 0, 092 77, 4
3. La pierre possède une plus grande capacité thermique massique que le fer.
4. La pierre, la brique, le béton possèdent des capacités thermiques massiques élevées, supérieures
à 800 J.kg– 1.°C– 1, et permettent ainsi d’accumuler beaucoup d’énergie thermique. Ces matériaux
sont aussi plus légers, plus faciles à mettre en œuvre et moins onéreux que le fer.

EXERCICES

Tester ses connaissances Tester ses compétences


Q.C.M.
1. Liquéfaction du diazote de l’air
1 : A et C ; 2 : B ; 3 : B ; 4 : A ; 5 : C.
La relation entre la température absolue T et la tem-
pérature Celsius θ est :
Apprendre à résoudre
T = θ + 273 ;
Détermination de la capacité thermique Donc θ = T – 273 = ; θ = 77 – 273 = – 196 °C.
massique de l’huile
Niveau l COMPRENDRE 2. Température et agitation interne
1. 1 L d’huile a une masse de 0,8 kg et 0,5 L une masse a. Lorsqu’on refroidit un corps on diminue l’agita-
de 0,4 kg. tion des particules qui le constituent.
b. À 0 K soit – 273 °C.
2. a. Q = m . c . Δθ.
b. Q (J), m (kg), c (J.kg– 1.°C– 1), Δθ (°C). 3. Chauffage d’une tasse de café
3. a. c = Q ⁄ (m.Δθ). a. Le café s’échauffe car il reçoit de l’énergie (rayon-
b. 8,1 kJ = 8,1 × 103 J; c = 2,5 kJ.kg– 1.°C– 1. nement).
b. L’énergie reçue par le café est stockée sous forme
Détermination de la capacité thermique
d’énergie interne.
massique du lait
Niveau l APPLIQUER 4. Chauffage de l’eau
a. c = Q ⁄ (m. Δθ) = 3,7 kJ.kg– 1.°C– 1. Comme la variation de température est proportion-
b. Cette énergie est comparable à celle de l’eau, nelle à l’énergie reçue, on complète le tableau en uti-
4,18 kJ.kg– 1.°C– 1, inférieure de 10 % environ. lisant le « produit en croix ».

CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? • 23


Énergie
8 100 5 000 2 700 3 470 1 200 5 785 12. Chauffe-eau instantané
reçue (J)
a. En une minute le chauffe-eau peut fournir une
Variation de
énergie
température 21 13 7 9 3,1 15
E = P. Δt E = 6 × 103 × 60 = 360 kJ.
(°C)
b. L’élévation de température est donnée par :
5. Capacité thermique massique du béton E = m . c . Δθ ; Δθ = 25 °C.
a. La relation qui permet de calculer la capacité ther- La température de l’eau en sortie est de 40 °C.
mique massique du béton est : 13. Le lait dans l’industrie
c = Q ⁄ (m. Δθ). a. La capacité thermique c dépend de la tempéra-
b. La capacité thermique massique du béton est ture.
c = 880 J.kg– 1.°C– 1. b. c(60 °C) = 3 993 J.kg– 1.°C– 1 ;
c(80 °C) = 4 049 J.kg– 1.°C– 1 ;
Applications technologiques c. c = 4 021 J.kg– 1.°C– 1.
6. Refroidissement d’un appareil IRM d. Q = m . c . Δθ ; m = 103,6 kg ; Q = 8 331 kJ.
La relation entre la température absolue T et la tem- 14. De l’eau tiède
pérature Celsius θ est a. L’énergie thermique Q1 cédée par l’eau chaude est
T = θ + 273 ; Q1 = 0,5 × 4 180 × (θ – 15).
Donc θ = T – 273, θ = 4 – 273 = - 269 °C. b. L’énergie thermique Q2 reçue par l’eau froide est
7. Chauffe-eau Q2 = 0,2 × 4 180 × (60 – θ).
L’énergie thermique Q est donnée par : c. Q1 = Q2 implique θ = 27,9 °C.
Q = m . c . Δθ . 15. Capacité thermique d’un coutil
La masse m de 250 L est égale à 250 kg. a. L’énergie thermique Q cédée par l’eau lorsque sa
La variation de température de l’eau est température passe de 50 °C à 48 °C est donnée par :
Δθ = 40 – 16 = 24 °C. Q = m . c . Δθ = 75 240 J.
Donc Q = 25 080 × 103 J ≈ 25 × 106 J. b. L’énergie thermique Q’ reçue par le Coutil est don-
8. Lave-mains née par :
a. L’énergie thermique à fournir à l’eau en une Q’ = m . Cc . (θ – θ1) = 1,4 × Cc × 30,5 = 42,7 . Cc.
minute est : c. Q = Q’ implique Cc = 1 760 J.kg– 1.°C– 1.
Q = m . c . Δθ. 16. Détermination de la capacité thermique de
Avec m = 2 kg, c = 4 180 J.kg– 1.°C– 1, Δθ = 22 °C, on l’argent par calorimétrie
obtient a. Énergie thermique Q reçue par l’eau :
Q = 184 kJ. Q = 0,4 × 4 180 × 3 = 5 016 J.
b. La puissance fournie est P = Q ⁄ Δt b. Capacité thermique massique de l’argent :
avec Δt = 1 min = 60 s. C = 5 016 ⁄ ( 0,270 × 79) = 235 J.kg– 1.°C– 1.
P = 3 kW.
17. Rendement d’un système de chauffage
9. Chambre froide a. L’énergie thermique est donnée par : Q = m . c . Δθ ;
ΔU = Q = m . c . Δθ ; Δθ = 3 – 18 = – 15 °C. m = 0,120 kg ; Δθ = 190 °C.
La variation d’énergie interne sera donc négative. Q = 33, 3 kJ.
ΔU = – 4,7 × 102 kJ. b. L’énergie consommée est
10. Refroidissement d’une pièce en polystyrène E = P. Δt = 1 800 × 30 = 54 kJ.
L’énergie thermique Q cédée par la pièce lors du c. Le rendement du système est égal à
démoulage est donnée par 33, 3 ⁄ 54 = 0,62 soit 62 %.
Q = m . c . Δθ ; 18. Mur à accumulation d’énergie
m = 50 g = 0,050 kg ; Q = 10 720 J ≈ 11 kJ. 1. a. Le mur emmagasine l’énergie sous forme
11. Moulage d’une pièce en polystyrène d’énergie interne.
L’énergie thermique nécessaire à l’injection d’un b. La variation d’énergie interne du mur est :
réglet est donnée par : ΔU = Q = m . c . Δθ ; ΔU = 141 MJ.
Q = m . c . Δθ ; 2. a. L’énergie cédée par le mur
m = 15 g = 0,015 kg ; Δθ = 210 – 20 = 190 °C ; on trouve ΔU’ = Q’ = m . c . Δθ’ ; ΔU’ = 128 MJ.
Q = 3,8 kJ. b. P = 128 × 108 ⁄ (12 × 3 600) = 2,96 kW.

24 • CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ?


c. Ce transfert d’énergie thermique a lieu sous forme 23. Four de fusion de la fonte
de convection et rayonnement. a. La quantité de chaleur nécessaire pour élever la
température de la fonte est donnée par :
19. Vinification
a. L’énergie à apporter au contenu de la cuve est Q1 = m . c . Δθ ; Q = 38,4 MJ.
donnée par : b. Q2 = 16,3 MJ.
Q = m . c . Δθ ; Q = 87 780 kJ. c. Q = Q1 + Q2 = 54,7 MJ.
b. La durée du chauffage est Δt = Q ⁄ P = 87 780 s soit d. Δt = Q ⁄ P = 2 104 s ≈ 2,1 × 103 s.
24,4 h (un jour environ).
24. Pouvoir de congélation d’un congélateur
20. Centrale électrique
a. La quantité de chaleur Q1 cédée par les aliments
a. La quantité de chaleur évacuée, par seconde, dans
est :
le fleuve est donnée par :
Q1 = m . c . Δθ ; Q1 = 2 312 kJ.
Q = m . c . Δθ ;
m = 10 × 103 kg ; Δθ = 10 °C ; Q = 4,18 × 105 kJ. b. La quantité de chaleur Q2 cédée par les aliments
b. Quantité de fuel équivalente par seconde : lors de la congélation est :
4,18 × 105 ⁄ 37 400 = 11,2 L Q2 = 7 500 kJ.
soit 3,52 × 108 L par an soit environ 3 × 105 t. c. Q = Q1 + Q2 + Q3 ; Q3 = 988 kJ.
d. c = 592 kJ. kg– 1.°C– 1.
21. Chaleur de réaction
Les solutions contiennent 0,1 mole d’acide chlorhy- e. Δt = Q ⁄ P = 21 600 s soit 6 h.
drique et 0,1 mole d’hydroxyde de sodium. L’énergie f. 120 kg par 24 h.
thermique Q dégagée est donnée par :
Q = m . c . Δθ. Actualités techniques et
Avec m = 225 g ; Q = 5,74 kJ. professionnelles
L’énergie thermique Q dégagée par la neutralisation
d’une mole d’acide chlorhydrique par une mole d’hy- 25. Le capteur solaire
droxyde de sodium est donc 10 fois plus importante 1. L’énergie provient du rayonnement solaire.
soit 57,4 kJ.
2. Le serpentin échange de la chaleur avec l’eau du
22. Four électrique de cuisine réservoir de stockage.
a. ρ = 0,720 kg.m– 3 = 0,720 g. L– 1 ; 3. a. 1,70 MJ.
m = ρ . V = 0,720 × 54 = 39 g.
b. 472 W.
b. L’énergie thermique apportée par cette masse
d’air chaud est donnée par : 4. a. Perte d’énergie entre le capteur et l’extérieur.
Q = m . c . Δθ ; b. 57 %.
c = 1 000 J.kg– 1.°C– 1 = 1 J.g– 1.°C– 1 ; Q = 7 800 J.
c. 1. D = 120 L.min– 1 = 2 L.s– 1 = 2 × 10– 3 m3.s– 1. Le coin du chercheur
2. D = s . V ; s = 120 cm2 = 120 × 10– 4 m2 La mer ne gèle pas sur les côtes de Norvège, même
= 12 × 10– 3 m2 ; au-delà du cercle polaire, car le Gulf Stream constitue
V = 0,166 m.s– 1 soit 17 cm.s– 1. une source chaude.

CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? • 25


6 Comment limiter les pertes d’énergie
dans une habitation ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelle est l’influence du type de revêtement de sol sur le
transfert thermique ?
Revêtement Bois Stratifié Moquette Carrelage
Température (°C) 27,2 29,3 29,9 39,5
Le carrelage est le revêtement qui permet le meilleur transfert de chaleur. C’est donc lui qui est le
plus adapté.

■ Activité 2 : Quelle est l’influence de l’épaisseur d’une paroi sur sa


résistance thermique ?
Épaisseur (mm) 3 6 9 12
Température (°C) 37,4 33,7 30,1 27,6

1. Oui, l’épaisseur de la paroi influe sur le transfert de chaleur. Le transfert de chaleur diminue
lorsque l’épaisseur de la paroi augmente.
2. Les paramètres à prendre en compte sont :
– le type de matériau : ce doit être un mauvais conducteur de la chaleur ;
– l’épaisseur de ce matériau : plus elle sera grande, meilleure sera l’isolation.

■ Activité 3 : Pourquoi utiliser une caméra thermique ?


1. Les zones en orange sur l’image sont celles pour lesquelles les pertes thermiques sont les plus
importantes (fenêtres, garage).
2. Les zones bleu foncé sont les zones sont celles pour lesquelles les pertes thermiques sont les plus
faibles (toit, façade).
3. Pour améliorer l’isolation thermique de cette maison, le propriétaire pourrait :
– remplacer les fenêtres existantes par des fenêtres à double vitrage.
– isoler thermiquement le garage.

■ Activité 4 : Comment s’effectuent les transferts thermiques dans les gaz ?


1. La flamme de la première bougie est aspirée dans le tube.
2. Le chauffage de l’air à l’intérieur du tube engendre un mouvement de convection de l’air partant
du point le plus bas vers le point le plus haut. La flamme s’incline vers l’entrée du tube, sous l’effet
de ce mouvement d’air.
3. Dans une pièce chauffée l’air chaud se déplace par convection, il monte et est remplacé par l’air
froid qui descend pour se réchauffer à son tour au contact du plancher chauffant.

26 • CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ?


EXERCICES

Tester ses connaissances 3. Vrai ou faux


Q.C.M. a. La conduction thermique a lieu dans les solides.
1. C ; 2. C ; 3. A et B ; 4. B et C ; 5. A ; 6. C ; 7. A, B et C. b. Vrai
c. Un corps à la température ambiante émet un
Apprendre à résoudre rayonnement thermique.
d. Plus un corps est chaud, plus la puissance du
Améliorer l’isolation rayonnement qu’il émet est importante.
Niveau l COMPRENDRE e. Vrai.
1. Flux thermique Φ1 = 100 × 15 ⁄ 0,59
= 2 542 W ≈ 2,5 kW.
4. Au bureau
a. Sources de gain d’énergie thermique : appareils
2. a. R = 0,25 ⁄ 0,042 = 5,95 m².K.W– 1 ≈ 5,9 m².K.W– 1. bureautiques, métabolisme de Simon ;
b. Rt = 0,59 + 5,9 ≈ 6,5 m².K.W– 1 Pertes d’énergie thermique : flux thermique vers l’ex-
c. Flux thermique Φ2 = 100 × 15 ⁄ 6,5 = 0,23 kW. térieur à travers les murs et les vitres ; ventilation.
Aménagement du garage b. Flux thermique à travers le mur :
Niveau l APPLIQUER Φ = 3,5 × 14 ⁄ 2 ≈ 24 W.
Résistance thermique du mur non isolé : c. Flux thermique à travers les vitres :
R1 = 0,2 ⁄ 0,9 + 0,02 ⁄ 1,15 = 0,24 m².K.W– 1. Φvitres = 2,5 × 2,2 × 14 ⁄ 0,8 ≈ 96 W.
Résistance thermique du mur isolé : d. Puissance totale perdue :
Φtotal = 24 + 96 + 125 = 245 W.
R2 = 0,24 + 0,1 ⁄ 0,038 = 2,87 m².K.W– 1.
e. 180 W < 245 W donc nécessité de chauffer.
Flux thermique Φ1 à travers les murs non isolés :
Φ1 = Δθ.S ⁄ 0,24. 5. Rayonnement de l’aluminium
Flux thermique Φ2 à travers les murs isolés : a. L’émittance est la puissance rayonnée par unité
Φ2 = Δθ. S ⁄ 2,87. de surface. Elle s’exprime en watt par mètre carré
Φ1 ⁄ Φ2 = R2 ⁄ R1 = 2,87 ⁄ 0,24 = 12. (W.m– 2).
L’isolation thermique permettra de réduire sensible- b.
ment la facture énergétique puisque le flux thermique Température T (°C) 5 10 15 20 28
à travers les murs sera divisé par 12 avec l’isolation. Émittance M (W.m–²) 260 280 300 321 358
c. L’émittance d’un corps augmente avec sa tempé-
Tester ses compétences rature.
1. Échange par conduction
6. Influence de la température
a. La température du premier bloc décroît, car il cède
a. Pour T = 200 K, λmax200 = 15 mm, pour T = 300 K,
de la chaleur au deuxième bloc.
λmax300 = 10 mm, pour T = 1 000 K, λmax1000 = 3,5 mm.
La température du deuxième bloc croît, car il reçoit
b. La longueur d’onde de la lumière émise par un
de la chaleur du premier bloc.
corps diminue lorsque la température du corps aug-
b. Les températures tendent vers une valeur com- mente.
mune pour atteindre l’équilibre thermique. À ce
stade, il n’y a plus de transfert de chaleur entre les 7. Les couleurs de l’acier
deux blocs. a. Parmi ces trois couleurs, le rayonnement jaune a
c. Cette température s’appelle la température la plus petite longueur d’onde alors que le rouge a la
d’équilibre. plus grande.
b. La pièce en acier est d’abord rouge puis orange
2. Chauffe-eau solaire puis jaune.
a. Au niveau du panneau solaire, le transfert d’éner-
gie se fait sous forme de rayonnement. 8. Test comparatif
b. Entre le fluide caloporteur et l’eau chaude sani- a. Énergie reçue par l’air de la cavité 1 :
taire, le transfert d’énergie se fait par conduction Q1 = 35 × 10– 3 × 1 000 × (27-19) = 280 J.
thermique dans les tuyaux. Énergie reçue par l’air de la cavité 2 :
c. Au sein du ballon d’eau chaude, le transfert Q2 = 35x10– 3 × 1 000 × (20,5-19) = 52,5 J
d’énergie se fait par convection. b. L’isolant 2 est le meilleur, car Q2 < Q1.

CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? • 27


Applications technologiques Épaisseur (mm) U (W. m– 2.K– 1)
20 1,54
9. Quel vitrage ?
30 1,05
a. R = e ⁄ λ ; Rair = (4 × 10– 3 ⁄ 0,81) × 2 + 12 × 10– 3 ⁄ 0,025
40 0,80
= 0,49 m².K.W– 1 ;
50 0,67
Rargon = (4 × 10– 3 ⁄ 0,81) × 2 + 12 × 10– 3 ⁄ 0,018
60 0,56
= 0,68 m².K.W– 1.
c. U = 0,5 donc Rtot = 1 ⁄ U = 2 m2.W– 1.K.
b. L’argon permet d’améliorer l’isolation thermique
Rbéton + Rparpaings = 0,15 ⁄ 0,8 + 0,25 ⁄ 1,15
par conduction. (+39 %)
= 0,4 m2.W– 1.°C ;
c. Rtriple = (4 × 10– 3 ⁄ 0,81) × 3 + (12 × 10– 3 ⁄ 0,025) × 2 donc : RPSE = 2 – 0,4 = 1,6 m2.W– 1.K et
= 0,97 m².K.W– 1. UPSE = 1 ⁄ 1,6 = 0,62 W.m– 2.K– 1.
d. Le triple vitrage assure la meilleure isolation ther- D’après le tableau, l’épaisseur du PSE est comprise
mique parmi ces trois vitrages. entre 50 et 60 mm. On choisira une épaisseur de
e. La résistance thermique apportée par le verre est 60 mm pour avoir une meilleure isolation.
très négligeable devant celle apportée par le gaz. Aug- d. Rtot = Rbéton + RPSE = 0,15 ⁄ 0,8 + 0,3 ⁄ 0,042
menter l’épaisseur du verre n’aurait que très peu d’in- = 7,33 m2.K.W– 1 ; donc :
fluence sur la qualité de l’isolation thermique. Utot = 1 ⁄ 7,33 = 0,14 W.m– 2.K– 1.

10. Quel matériau ? 12. VMC double flux


a. Débit en kilogramme par seconde : 0,042 7 kg.s– 1.
a. λ représente la conductivité thermique du maté-
riau. b. Quantité de chaleur reçue chaque seconde par
l’air entrant :
b. Résistance thermique d’un mur classique :
Qentrant = 0,0427 × 1 000 × (15 – 2) = 555 J.
R = 0,2 ⁄ 0,9 + 0,1 ⁄ 0,035 = 3,1 m2.W– 1.K.
c. Quantité de chaleur reçue chaque seconde par
c. Épaisseur de béton cellulaire pour atteindre la l’air sortant :
même résistance thermique : Qsortant = 0,0427 × 1 000 × (19 – 5) = 598 J.
e = R . λ = 3,1 × 0,1 = 0,31 m d. Qentrant < Qsortant : Toute l’énergie perdue par l’air
soit 31 cm de béton cellulaire. sortant n’est pas captée par l’air entrant. Une partie
d. Pour λ = 0,1 W.m– 1.K– 1, de l’énergie est donc perdue.
e. Cette solution permet de limiter les pertes de cha-
à l’ordonnée R = 3,1 m2.W– 1.K correspond l’abs-
leur subies par l’air circulant dans les gaines et dans
cisse x = 31 cm environ.
l’échangeur.
R (m2.K.W –1) λ (W.m –1.K –1) f. En hiver, lorsque le flux d’air entrant passe par
0,03 0,05 0,08 un puits canadien il se réchauffe en captant, part
5,0 0,1
4,0 0,15
conduction avec la paroi intérieure du tube, la cha-
3,0 leur de la terre. Cet air entre donc moins froid dans
0,2
2,0 l’échangeur et de ce fait est plus chaud en sortie. Avec
0,3
0,4 ce type d’installation, la température de l’air entrant
0,5
0,8 0,6 dans la maison est souvent déjà à la température
0,6 0,8 ambiante.
0,5 1,0
0,4 1,2 En été, l’air chaud cède de la chaleur à la terre et se
0,3 1,4
2 rafraîchit avant de rentrer dans la maison.
0,2
3
13. Bilan thermique simplifié d’une salle de
0,1 classe
0,08
0,06 a. Surfaces des parois : plafond : 60 m2 ; murs : 41 m2 ;
0,05
0,04 fenêtres : 5 m2 ; portes : 4 m2 ; sol : 60 m2.
e (cm)
0,00 b. Flux thermique sortant pour chaque paroi : pla-
0 1,5 2 3 4 5 6 8 10 15 20 30 40 50
fond : 60 × (21-5) ⁄ 3 = 320 W ; murs : 328 W ; sol :
480 W ; fenêtres : 160 W ; portes : 49 W.
11. Épaisseur d’un isolant c. Débit de la ventilation en kilogramme par
a. R représente la résistance thermique d’une paroi seconde :
b. Coefficients de conduction surfacique U du PSE D = 400 × 1,2 ⁄ 3 600 = 0,133 kg.s– 1.

28 • CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ?


Quantité de chaleur effectuée chaque seconde par la d’où l’émissivité du miroir :
ventilation : ε = 500 ⁄ (5,67 × 10– 8 × 3274) = 0,77.
Q = 0,133 × 1 000 × (21-5) = 2 128 J.s– 1 soit Φ = 2 128 W. c. Le miroir chauffe également l’air par convection.
d. Flux thermique sortant total : d. Émittance du radiateur :
1 137 + 2 128 = 3 465 W. M = (500 ⁄ 0,77) × 0,86 = 558 W.m– 2.
e. Flux thermiques apportés : élèves :
Puissance rayonnée par le radiateur :
28 × 100 = 2 800 W ;
Pr = 558 × 1,72 = 960 W.
prof : 140 W ; éclairage : 30 × 18 = 540 W.
e. La puissance rayonnée représente
f. Soit un flux total apporté de 3 480 W.
g. Le bilan est quasiment équilibré. Les radiateurs 960 × 100 ⁄ 1 250 = 77 % de la puissance utile.
n’ont, selon cette étude, pas besoin de chauffer La majeure partie de la puissance restante est transfé-
durant le cours. rée par convection.

14. Solaire thermique


Le coin du chercheur
a. • Énergies quotidiennes pour chauffer l’eau :
1. Ces vitrages limitent grandement la pénétration
200 × 4,18 × (60-9) ⁄ 3 600 = 11,8 kWh ; 11,1 kWh ;
du rayonnement solaire dans la maison. Lors des
10,2 kWh ; 10,9 kWh.
périodes chaudes, cette caractéristique est intéres-
• Énergie fournie par un panneau, chaque jour :
sante. En revanche, lors des périodes froides, c’est un
1,41 × 2,15 = 3,03 kWh ; 9,20 kWh ; 11,6 kWh ; 5,7 kWh.
inconvénient.
• Donc il faudrait pour chaque mois : 4 ; 2 ; 1 ; 2 pan-
2. Le rôle de la face recouverte d’une feuille d’alu-
neaux.
minium est de limiter le transfert de chaleur par
b. Choisir 2 panneaux semble plus rentable.
rayonnement. Si l’isolation du faux plafond a pour
15. Miroir rayonnant objectif de limiter les pertes thermiques en hiver,
a. Émittance affichée par le constructeur : alors il faut mettre la feuille d’aluminium vers l’inté-
M = 500 W.m–². rieur. Si au contraire on souhaite limiter les transferts
b. T = 273 + 54 = 327 K thermiques de l’extérieur vers l’intérieur en été, il faut
M = 5,67 × 10– 8 × ε × T 4, mettre la feuille d’aluminium vers l’extérieur.

CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? • 29


7 Comment chauffer avec des appareils
électriques ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment déterminer la puissance électrique P reçue
par un thermoplongeur ?
1. Expérience 1 : La relation est P = U . I.
2. Expérience 2 : On a la même relation (U et I sont les valeurs efficaces de la tension et de
l’intensité).
3. En régime continu, la puissance d’un appareil chauffant est égale au produit de la tension par
l’intensité du courant qui le traverse. En régime sinusoïdal, elle est égale au produit des valeurs
efficaces de la tension et de l’intensité du courant.

■ Activité 2 : Quelle loi relie le couple (intensité-tension) d’une résistance ?


1. La caractéristique est un segment de droite passant par l’origine du repère.
2. La relation est U = R . I.
U2
3. On obtient P = R . I² et P = .
R
■ Activité 3 : Quelles sont les lois des intensités des courants dans un
circuit ? Quelles sont les lois des tensions ?
1. En continu, on a UAB = UAC + UCB et I = I1 + I2.
2. En régime sinusoïdal, on obtient les mêmes relations à l’aide des valeurs efficaces.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Comment chauffer avec des appareils électriques ?
1. Problématique
Comment faut-il associer trois conducteurs ohmiques pour obtenir la plus grande conversion de
puissance électrique en chaleur ?

2. Questions préliminaires
Pour ces trois résistances vitrifiées, l’énergie électrique reçue est dissipée par effet Joule sous forme
de chaleur. Pour déterminer la résistance ou l’association de résistances permettant de transférer
le plus de chaleur, on mesure pour différents montages (série ou parallèle) la puissance électrique
moyenne absorbée à l’aide d’un wattmètre ou en réalisant le produit U . I de la tension par l’intensité
du courant qui les traverse.
A
– Montage réalisé avec un ampèremètre et un voltmètre :
12 V G 68 Ω R V
– Avec R = 68 Ω, le sélecteur du voltmètre
est en mode alternatif sur le calibre 20 V et
l’ampèremètre, également en mode alternatif, sur
celui de 200 mA.
U
– On a R = .
I

30 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ?


3. Réalisation des expériences
Tableau de mesures complété avec les différents montages :

Groupement

U (V) 12,0 12,0 12,0 12,0 12,0


I (A) 0,176 0,088 0,059 0,353 0,530

U
R= (Ω) 68 136 203 34 22,6
I
P = U . I (W) 2,10 1,05 0,71 4,24 6,24

La résistance équivalente est plus faible lorsque les trois résistances sont montées en dérivation.

4. Exploitation des mesures


1. La résistance équivalente à un montage de conducteurs ohmiques en parallèle est plus faible que
celle de ces mêmes conducteurs ohmiques montés en série.
2. Pour un circuit alimenté à tension constante :
• lorsque la résistance augmente, la puissance transférée diminue ;
• pour des conducteurs ohmiques associés en parallèle, la puissance transférée est plus importante
que lorsqu’ils sont associés en série.

INFO DOC
■ La conduction électrique
Réponse aux questions
1. Le cuivre est meilleur conducteur que l’aluminium (σCu > σAl).
2. Le polyéthylène est meilleur isolant que le verre (σpolyéthylène < σverre).
3. Une solution aqueuse est conductrice lorsqu’elle contient des ions. Lors du passage du courant
dans la solution, les ions migrent vers les électrodes. Les cations, chargés positivement, se déplacent
alors dans le sens conventionnel du courant électrique.
4. Présent à près de 80 % dans l’air, l’azote est facile à liquéfier (150 K).

CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? • 31


EXERCICES

Tester ses connaissances b.


Q.C.M. 11 U (V)
1 : A et C ; 2 : A ; 3 : A, B et C ; 4 : A et B ; 5 : A et B. 10
9
8
Apprendre à résoudre 7
6
Chauffe-plats 5
4
Niveau l COMPRENDRE 3
2
a. Circuit complété : 1 I (A)
0
A 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25

La caractéristique est un segment de droite passant par


G V R l’origine du repère ; donc ce dipôle est ohmique. En uti-
lisant le tableur de la calculatrice, sa résistance est :
∆U
R= ≈ 47 Ω.
∆I
b. Caractéristique :
c. Valeurs à ne pas dépasser :
11 U (V) Umax = Pmax .R = 2, 5 × 47 ≈ 11 V
10
9 P
8 et Imax = ≈ 0,23 A.
R
7
6
5
Tester ses compétences
4 1. Circuit électrique
3
2 a. Le voltmètre est branché en dérivation et mesure
1 I (A) la tension UCD. L’ampèremètre est branché en série et
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 mesure l’intensité dans la branche EF.
b. Le sélecteur est positionné en mode alternatif.
et la résistance de ce dipôle ohmique c. On choisit les calibres 20 V et 20 A.
∆U d. Par exemple : A est un nœud ; CEF une branche ;
R= = 5,74 Ω et U = 5,74 . I.
∆I ACDBA une maille.
c. Valeurs à ne pas dépasser : 2. Puissance et énergie
Umax = Pmax .R = 25 × 5, 7 4 = 12,0 V. a. Le schéma du montage

Pmax 25 G
Imax = = = 2,08 A.
R 5, 7 4
Valeurs limites I U
I W U
Niveau l APPLIQUER
a. Le schéma :
R
A
P
b. Non car U = = 120 V et le générateur ne délivre
G V R I
que 12 V (P = 24 W).
c. Énergie convertie en chaleur :
E = P . t = 24 × 1,5 = 36 Wh soit 130 kJ.
Protocole expérimental : on fait varier la tension à
l’aide d’un générateur à tension réglable (ou d’un 3. Bilan énergétique
potentiomètre) et on relève les couples (I, U) avec a. On utilise un wattmètre pour mesurer la puis-
deux multimètres ; le produit U . I ne doit pas être sance P cédée par le générateur ainsi que celle reçue
supérieur à 2,5 W. par chacun des dipôles.

32 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ?


b. On vérifie que P = P1 + P2 + P3. 10. Alimentation stabilisée
U2 144
4. Tension sinusoïdale Avec R = 20 Ω, P = = = 7,2 W < 60 W :
R 20
a. Durée du balayage : 5 ms/DIV ; le branchement est possible.
1
période T = 5 × 4 = 20 ms ; fréquence f = = 50 Hz. U2 144
T Avec R = 1 Ω, P = = = 144 W > 60 W :
b. Sensibilité verticale : 5 V/DIV ; tension maximale : R 1
Umax = 15 V tension efficace U = 10,6 V. le branchement n’est pas possible.

11. Radiateurs électriques.


5. Maille et nœud
a. Ce sont des indications de la puissance nominale
a. Le schéma complété.
et de la tension nominale prévues par le constructeur.
UPA I3 b. Intensité efficace du courant :
P A B P 2500
I= = = 10,9 A.
I= 5A R1 I2 = 2,3 A
R3 U 230
U 2 230 2
+ UBC
c. Résistance du radiateur : R = = = 21,2 Ω.
P 2500
G UAE R2 C
d. Pour les alimenter sous leur tension nominale, il
Sens

du parcours R4 UCD faut les brancher en dérivation.
e. P = 2 × 2 500 W = 5 000 W.
N E D Intensité efficace du courant dans la ligne :
P
b. Au nœud A : I = I2 + I3 ; I3 = 5 – 2,3 = 2,7 A. I= = 21,7 A.
U
c. Loi de la maille ABCDEA :
f. Énergie consommée E = P . t = 5 000 × 6 = 30 000 Wh
UAB + UBC + UCD + UDE + UEA = 0 (UAB = UDE = 0) soit 30 kWh.
UBC = –UEA – UCD = UAE – UCD = 12 – 3 = 9 V Coût journalier : C = 30 × 0,13 = 3,90 €.
et UCB = – 9 V.
12. Salle de sport
a. À la fermeture de l’interrupteur :
Applications technologiques
P 75
6. Boîte de connexions Ifroid = = = 1,46 A.
Rf 35
a. Ia = 450 – (50 + 160) = 240 mA (part du nœud). Après la montée en régime :
b. Ib = 300 – (60 – 52) = 292 mA (part du nœud).
P 75
Inominal = = = 0,423 A.
7. Montage diviseur de tension Rc 35 × 12
a. Tension d’entrée UPN = 24 V. b. Avec 20 lampes sur la même ligne, le pic d’inten-
b. Intensité du courant traversant les résistances sité à la fermeture de l’interrupteur serait dans les fils
U PN 24 de ligne de 29,2 A. En les répartissant sur plusieurs
= = = 4,8 A. lignes, on limite ce phénomène.
R1 + R2 5
c. Tension de sortie : 13. Thermostat de four
UMN = R2 . I = 4 × 4,8 = 19,2 V ≈ 19 V. a. Les trois allures de chauffe sont obtenues en bran-
chant sur le secteur un dipôle ohmique, deux dipôles
8. Montage potentiométrique
ohmiques en série et deux dipôles ohmiques en déri-
a. Tension d’entrée UPN = 12 V.
vation.
b. Tension de sortie minimale b. La position « moyen » est obtenue avec un dipôle
U PN 12 ohmique de 53 Ω ; on a
UCN = × R2 = × 2, 2 = 2,16 V ≈ 2,2 V.
R1 + R2 12, 2 U 2 230 2
P1 = = = 1 000 W.
Tension de sortie maximale UCN = UPN = 12 V. R 53
La position « doux » est obtenue avec deux dipôles
9. Valeurs instantanées
ohmiques de 53 Ω en série, on a
a. Les deux courbes sont des sinusoïdes.
U 2 230 2
b. Le décalage est de 0 s. P2 = = = 500 W.
2R 106
c. Umax = 10 V ; U = 7,07 V ; T = 0,02 s ; f = 50 Hz. La position « fort » est obtenue avec deux dipôles
Imax = 0,30 A ; I = 0,21 A ; T = 0,02 s ; f = 50 Hz. ohmiques de 53 Ω en dérivation, on a
U U2 230 2
d. Résistance du dipôle R = = 33 Ω. P3 = = = 2 000 W.
I 0, 5R 26, 5

CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? • 33


14. Un chauffe-eau et une température θ telle que R0(1 + α . θ) < Rmax
a. Intensité efficace du courant : Rθ − R0 0, 396 − 0, 4
θ< = = – 2 ,5 °C,
210 R0 .α 0, 4 × 4 × 1 0 − 3
I= × 20 = 17,5 A.
240
θ < – 2 ,5 °C.
b. Chaleur nécessaire pour élever 200 L d’eau de 20°
à 70 °C : 16. Développement durable
Q = m . c . Δθ = 200 × 4 180 × (70 – 20) = 41,8 × 106 J. a. Consommation annuelle :
Q E = (150 × 4 + 10 × 20) × 365 = 292 × 103 Wh.
Énergie électrique appelée E = = 49,2 × 106 J.
η b. L’économie serait : 10 × 20 × 365 × 0,13 = 9,50 €.
E 49, 2 × 1 06 c. On peut également réaliser ce type d’économie
Durée du chauffage Δt = = = 13 388 s.
U .I 210 × 17, 5 avec des chaînes hi-fi, des ordinateurs, des impri-
soit 3 h 43 min.
mantes, des photocopieurs…
c. L’entrée de l’eau est placée de telle façon que l’eau
se réchauffe au contact de la résistance du thermo-
plongeur et s’élève par convection.
Le coin du chercheur
15. Pertes en ligne
Construction d’un chauffe–biberon de voyage.
a. En été,
a. Un verre ordinaire a une contenance d’environ
R35 = R0(1 + α . θ) = 0,4 (1 + 4 × × 35) = 0,456 Ω.
10– 3
15 cL (1 L contient 7 verres ; donnée non fournie).
En hiver, R– 20 = 0,4 (1 - 4 × 10– 3 × 20) = 0,368 Ω.
Deux verres correspondent à 30 cL de lait. Nous pre-
b. L’intensité de courant en ligne nons pour chaleur massique du lait celle de l’eau. Il
P 12000 en est de même pour la masse volumique.
I= = = 52,2 A.
U 230
m.c .∆ θ 0, 3 × 4180 × 17
En été la puissance perdue en ligne est : P= = ≈ 70 W.
t 300
Pp35 = R35 . I 2 = 0,456 × 52,2² = 1 240 W.
b. L’intensité qui traverse le chauffe-biberon est :
En hiver la puissance perdue en ligne est : P 70
I= = ≈ 6 A.
Pp– 20 = R-20 .I2 = 0,368 × 52,2² = 1 002 W. U 12
c. Puissance maximale pouvant être perdue : Cette intensité est tout à fait compatible avec les
9 performances de la batterie qui peut fournir des
Pmax = × 12000 = 1 080 W. intensités bien plus grandes lorsqu’on actionne le
100
démarreur.
Elle correspond à une résistance de Rmax = Pmax ⁄ I 2
c. Non ce n’est pas raisonnable ! L’intensité est de 6 A
1080
Rmax = = 0,396 Ω et le fusible du générateur coupe le circuit.
52, 22

34 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ?


8 Quel est le rendement des appareils
électriques non chauffants ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quel est le rendement d’une pile ?
1. Pour une pile plate du commerce, on obtient :
I (A) 0 0,050 0,150 0,250 0,350 0,450
UPN (V) 4,59 4,48 4,24 4,04 3,80 3,59

4,8 UPN (V)


4,6 U = 4,59 – 2,25 × I
4,4
4,2
4
3,8
3,6
3,4
3,2
I (A)
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5
Ce générateur est linéaire car la caractéristique U = f (I) est une droite.
2. F.E.M. de cette pile plate : U = E = 4,59 V.
∆U
3. Résistance interne r = = 2,25 Ω.
∆I
4. Le rendement d’une pile est le rapport de la puissance électrique disponible UPN . I par la
puissance chimique convertie E . I. Pour trois points de fonctionnement, on a par exemple :
I (A) 0,100 0,200 0,300
U PN
η= 0,95 0,90 0,85
E

■ Activité 2 : Quel est le rendement d’un moteur ?


Essai à vide : Uv = 12,2 V ; Iv = 0,25 A.
Résistance R du moteur : R = 3,2 Ω (valeur moyenne mesurée à l’ohmmètre).
Les pertes collectives :
Pc = Uv . Iv – R. I v2 = 12,2 × 0,25 – 3,2 × (0,25)2 = 2,85 W.
Essai en charge
Pour Uch = 12,2 V et Ich = 0,75 A, on a : Pe = Uch . Ich = 9,15 W
et Pm = Pe – (Pj + Pc) = 12,2 × 0,75 – (3,2 × 0,752 + 2,85) = 4,50 W.
Pm
1. Rendement d’un moteur : η = , Pm étant la puissance mécanique utilisable et Pe la puissance
Pe
électrique fournie au moteur.
2. Rendement du moteur étudié : η = 4,50 ⁄ 9,15 = 0,49.

CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 35


■ Activité 3 : Quelle est l’expression de la puissance reçue par un moteur en
régime sinusoïdal
1. Le produit U . I est supérieur à Pe.
2. Avec une alimentation 12 V – 50 Hz, on a T = 20 ms.
2π × θ
3. ϕ = ; avec θ = 2 ms, on a ϕ = 0,63 rad.
T
Pe
4. cos ϕ ≈ 0,81.
≈ cos
U .I
5. Les bobines du moteur sont à l’origine de ce déphasage.

EXERCICES

Tester ses connaissances b. La résistance de protection évite le court-circuit


Q.C.M. lorsque la résistance du rhéostat est nulle.
1 : B et C ; 2 : B ; 3 : A et C ; 4 : C ; 5 : B c. Caractéristique intensité - tension :

U (V)
Apprendre à résoudre 4,8

Batterie d’accumulateurs au plomb 4,6


Niveau l COMPRENDRE
On désire tracer la caractéristique d’un chauffe-plats. 4,4
La valeur maximale de la puissance qu’il peut rece-
4,25
voir est de 25 W. 4,2
a. Caractéristique intensité - tension :
0,24 I (A)
U (V)
13 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,5 0,35

12,6 F.E.M. de la batterie E = Uv = 4,60 V.


12,4 ∆U
12,2 Résistance interne : r = – = 1,50 Ω.
∆I
11,8 d. Pour une charge R = 17,4 Ω, on a I = 0,243 A
11,6 et U = 4,23 V.
11,4 U 4, 2 23
I (A) Le rendement η = = = 0,92 soit 92 %.
15,5 E 4, 6 60
0 4 8 12 16 20

b. F.E.M. de la batterie Uv = 12,4 V (I = 0)


Tester ses compétences
∆U 11, 8 − 12
1 2, 4 1. Conventions
Résistance interne r = – =− = 0,05 Ω.
∆I 12 − 0 a. Schémas
c. Caractéristique de la résistance (voir graphique).
N I P
d. Au point de fonctionnement, on a U = 11,6 V et A M
I = 15,5 A. com
U .I 11, 6 UPN
e. Rendement de la batterie η = = = 0,94 com
E .I 12, 4
soit 94 % V
Pile plate : 4,5 V N I P
Niveau l APPLIQUER I p A G
A
a. Schéma K com UPN
du montage : Pile Rh
plate V U com
V
N Rp

36 • CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ?


b. Modélisation Ejoule 425,5 Wh
fer
Le moteur Le générateur à repasser
Emécanique utilisable
Eenregistrée 690,6 Wh hachoir
UPN UPN 202,5 Wh

r. I E r. I E lampes
Epertes collectives 15 Wh
– + I – + I Compteur
Ejoule 12,5 Wh
N P N P
Ejoule 14 Wh Elumineuse 21,1 Wh
UPN = E + rI. UPN = E – rI.

2. Mesure de puissance
Applications technologiques
a. Schéma 6. Sèche-cheveux
a. 230 V : tension efficace nominale ; 50 Hz : fré-
quence nominale.
W b. Puissance électrique reçue par ce moteur
Pu
1200
Pe = = = 1 600 W.
η 0, 7
75
G M c. Intensité efficace :
Pe 1600
I= = = 8,09 A.
U .cos ϕ 230 × 0, 860
7. Anodisation de l’aluminium
b. Énergie consommée :
a. L’énergie électrique reçue Ee est égale à la somme
E = P . t = 1,6 × 0,25 = 0,4 kWh soit 1 440 kJ. de l’énergie chimique Ech obtenue et de l’énergie dis-
sipée par effet joule EJ (Ee = Ech + EJ).
3. Puissance d’une perceuse et d’un fer à souder
b. Pour la puissance chimique on a :
a. Puissance apparente : SA = U . IA = 752 VA ; E
Pch = ch = E . I
SB = 905 VA. ∆t
soit une f.e.m.
b. Le fer à souder correspond à l’appareil A (SA = PA). E 20, 8 × 1 06
E = ch = = 1,59 V.
La perceuse correspond à l’appareil B (SB > PB). I . ∆ t 200 × 18, 2 × 3600
c. Dans le fer à souder, la puissance électrique est c. Énergie dissipée sous forme thermique
convertie en chaleur. EJ = r . I 2 . t = 4 × 10– 3 × (2 × 102)2 × 18,2 × 3 600
= 10,5 × 106 J soit 10,5 MJ.
Dans la perceuse, la puissance électrique est conver-
d. Énergie électrique fournie à la cuve
tie en puissance mécanique disponible sur le man-
Ee = Ech + EJ = 20,8 + 10,5 = 31,3 MJ.
drin, en puissance perdue par effet joule dans les
bobines et en puissance perdue collectivement par 20, 8
e. Rendement de la cuve : η = = 0,66 soit 66 %.
frottements et magnétisme. 31, 3
8. Mini-perceuse
4. Déphasage intensité – tension a. Les pertes collectives peuvent se déterminer
à l’aide d’un essai à vide à la fréquence de rotation
a. Pour un balayage à 2 ms/DIV, on a T = 2 × 4 = 8 ms
nominale :
soit 8 × 10– 3 s.
Pc = Uv . Iv – R. I v2 .
b. Le décalage temporel θ est de 2 ms.
b.
2π × 2 π
Soit un déphasage de ϕ = = rad. Pe = 22,4 W MOTEUR
EN CHARGE Pem = 14,72 W Pméca = 12,62 W
8 2
c. C’est l’oscillogramme 2 qui représente la tension
en fonction du temps.

5. Énergie transférée Pi = 7,68 W Pe = 2,1 W

• Énergie consommée par chaque appareil E = P . t PJ = r . I 2 = 3 × 1,62 = 7,68 W


avec t = 0,5 h et P en watt. U = E + r . I ; E = 14 – 3 × 1,6 = 9,2 V
• L’énergie enregistrée par le compteur est la somme Pem = E . I = 14,72 W
des énergies appelées par chaque appareil. Pe = PJ + Pem = 7,68 + 14,72 = 22,4 W

CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 37


c. Puissance mécanique utilisable : Pméca = 12,62 W. 13. Adaptateur
Pmé ca 12, 62 a. Schéma :
Rendement de ce moteur : η = = = 0,56
Pe 22, 4 A D A P TAT E U R
soit 56 %.
P
9. Pompe hydraulique I sortie
a. Puissance hydraulique utilisable rhéostat
Entrée
10 − 2 230 V - V de charge
Pu = Q . p = × 0,6 × 105 = 10 W. 50 Hz
60
b. Puissance reçue par le moteur de la pompe :
P 10 A
Pe = u = = 33,3 W. N
η 0, 3 30 transformateur pont condensateur
abaisseur redresseur de lissage
c. Intensité du courant traversant le moteur :
P 33, 3 b. UPN = f (I)
I= = = 2,78 A.
U 12
U (V)
10. Énergie d’une bobine 20
19,6
a. Inductance de la bobine 19,5
19
2
L = µ0 N S = 4 × π × 1
100 − 7 × (10 10 − 4
1 03 )2 × 1 0 × 1
− 1 18,5
l 8 ×110 18
= 1,57 × 10– 3 H soit 1,57 mH. 17,5
1 1, 57 1 0 − 3 × (1
5 7 × 10 100)2 17
b. E = L . I 2 = = 79 × 10– 3 J
2 2 16,5
soit 79 mJ. 16 I (mA)
E 79 × 10 − 3
c. Puissance restituée P = = = 150 W. 0 100 200 300 400 500 600
∆ t 527 × 10 − 6
Cette lampe de 60 W n’est pas prévue pour recevoir ∆U
E = 19,6 V et r = − = 4,9 Ω.
une telle puissance. ∆I
c. Pour une puissance de sortie Ps = 7,80 W, on a
11. Démarrage d’un moteur
U . I = (E – r . I) × I = 7,8.
a. Charge d’un condensateur :
En remplaçant E et r, on obtient
Q = C . U = 330 × 10– 6 × 200 = 66 × 10– 3 C = 66 mC.
4,9I 2 – 19,6I + 7,8 = 0.
b. Énergie emmagasinée :
∆ = 19,62 – 4 × 4,9 × 7,8 = 231,28 > 0 donc 2 solutions.
1 1
E= C.U2 = × 330 × 10– 6 × (200)2 = 6,6 J. I1 = 3,55 A à rejeter et I2 = 448 × 10– 3 A que l’on retient.
2 2
La tension aux bornes de l’adaptateur est
c. Puissance fournie : U = E – r . I2 = 19,6 – 4,9 × 448 × 10– 3 = 17,4 V.
E 6, 6
P= = = 1 650 W = 1,65 × 103 W ;
∆t 4 × 10 −3
14. Moteur de visseuse bloqué
cette puissance aidera au démarrage du moteur.
a. Le moteur ne tourne pas : Pmec = 0 et E = 0.
12. Mini-système de levage b. Résistance interne : U = E + r . I devient U = r . I
a. Pour la charge du condensateur, K1 est fermé et K2 U 18
et r = = = 2,1 Ω.
est ouvert. Pour sa décharge, K1 est ouvert et K2 est I 8, 4
fermé. c. Dans les conditions nominales
b. Énergie libérée par le condensateur au cours de U = E + r . I et E = U – r . I = 18 – 2,1 × 3,2 = 11,28 V.
l’opération : d. Puissance mécanique :
1 Pm = E . I = 11,28 × 3,2 = 36,1 W.
ΔEe = Ec1 – Ec2 = C × (U12 − U 22 )
2 e. Puissance dissipée par effet joule :
1 PJ = r . I 2 = 2,1 × 3,22 = 21,5 W.
= × 500 × 10– 3 × (62 – 42) = 5 J.
2 f. Puissance électrique :
Cette énergie sert à entraîner le moteur. Pe = Pm + PJ = 36,1 + 21,5 = 57,6 W.
c. Énergie nécessaire pour lever la charge : g. Puissance utilisable :
ΔEp = m . g . h = 80 × 10– 3 × 10 × 1,50 = 1,2 J. Pu = U . I – Pe = 36,1 – 10 = 26,1 W.
∆ E p 1, 2 P 26,1
d. Rendement du système : η = = = 0,24 soit Rendement du moteur : η = u = = 0,45 soit
∆E e 5 Pe 57, 6
24 %. 45 %.

38 • CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ?


Le coin du chercheur
Pourquoi l’étincelle ? Pourquoi brancher le condensateur ?
Le circuit avait emmagasiné de l’énergie magnétique L’énergie magnétique du circuit se retrouve conver-
qui apparaît dans l’étincelle. On peut même aller plus tie en énergie électrique dans le condensateur et non
loin dans l’explication : on peut considérer que l’in- pas dans l’interrupteur qui est protégé. Le condensa-
terrupteur est un condensateur médiocre (de faible teur se décharge ensuite car il y a toujours des cou-
capacité) quand il est ouvert. L’énergie magnétique rants de fuites.
qui était dans le circuit s’est convertie en énergie Ce phénomène est bien connu des réparateurs et des
1 électroniciens amateurs.
électrique dans le condensateur : CU 2 et comme
2
C est très faible, U est grand et on atteint le champ
électrique disruptif de l’air qui devient conducteur,
d’où l’étincelle.

CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 39


9 Comment est distribuée l’énergie électrique ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment est transportée et distribuée l’énergie électrique ?
Expérience 1
La lampe (6 V ; 0,1 A) n’éclaire pas ; à ses bornes, on mesure une tension inférieure à 1 V.
Expérience 2
La lampe éclaire correctement, elle est soumise à une tension voisine de 4 à 5 V.
1. Le second circuit est le seul capable de faire fonctionner correctement la lampe car elle est
soumise à une tension légèrement inférieure à sa tension nominale (6 V). On peut approfondir le
rôle des deux transformateurs en branchant trois ampèremètres dans le circuit.
2. Dans le premier circuit, la puissance perdue par effet Joule dans les deux conducteurs
ohmiques simulant la résistance des lignes électriques est importante : la chute de tension dans les
conducteurs ohmiques entraîne une faible tension aux bornes de la lampe.
3. On transporte l’énergie électrique sous très haute tension, donc sous de faibles intensités de
courant, pour minimiser les pertes par effet Joule dans les lignes, pour de grandes distances.
D’autres paramètres entrent en compte pour expliquer les pertes : rendement des transformateurs,
inductance de la ligne qui influe sur le facteur de puissance…
Le second paramètre est la résistance du conducteur : le cuivre (résistivité : 1,7 × 10-8 Ω.m) est
trop onéreux et trop lourd. On le remplace par des associations : aluminium-acier ou aluminium-
magnésium-silicium (même si la résistivité est plus grande : 3,0 × 10-8 Ω.m).
Pour limiter les pertes, on n’hésite pas à doubler le nombre de lignes pour limiter l’intensité du
courant dans celles-ci.

■ Activité 2 : Comment fonctionne un transformateur ?


Interrupteur ouvert : le rapport de transformation est :
U 6, 3
m = 2,0 = = 0, 521 .
U1,0 12,1
Interrupteur fermé, les mesures et les calculs :

I1
Lampe I1 (A) I2 (A) U2 (V) U2 . I2 (VA)
I2

6V – 400 mA 0,47 0,38 6,20 2,36 1,237


6V – 1,0 A 0,68 0,96 5,92 5,68 0,708
6V – 1,5 A 0,81 1,44 5,88 8,47 0,563
I
Lorsque la puissance apparente U2 . I2 se rapproche de la valeur nominale de 10 VA, le rapport 1 se
I2
rapproche du rapport de transformation m = 0,521 du transformateur.

40 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ?


■ Activité 3 : À quelle condition un disjoncteur différentiel
protège-t-il les personnes ?
1. Expérience 1 : Sans prise de terre
Lorsque la main du mannequin est reliée
à la carcasse de la machine par un fil
conducteur, la DEL simulant le cœur IPH
IN
éclaire. Le disjoncteur différentiel peut
s’ouvrir avec du retard, il peut aussi
ne pas s’ouvrir : le temps de réponse
dépend du temps de fonctionnement
du dispositif différentiel et du temps de
coupure de l’organe associé ( ≈ 25 ms).
Le fonctionnement dépend également
de la résistance du corps humain, de la
résistance de contact avec la terre, ...
Ci-contre le trajet du courant électrique
lors de l’électrisation.
2. Expérience 2 : Avec prise de terre
Dès que le défaut apparaît, un courant de fuite rejoint le sol par le conducteur de protection
électrique du circuit (PE) connecté à la prise de terre. Dès que la différence entre les intensités des
courants dans le fil de phase et le fil de neutre dépasse la sensibilité du disjoncteur différentiel
(IPh – IN > IΔ), le disjoncteur ouvre le circuit. La personne ne court aucun danger car l’appareil n’est
plus sous tension.
3. Pour une sensibilité donnée, le disjoncteur différentiel ne peut jouer correctement son rôle
protecteur des personnes que s’il est associé à une bonne prise de terre par fil de protection
électrique.

INFO DOC
■ Transport et distribution de l’électricité
1. En 2010, nous avons acheté plus d’électricité que nous en avons vendue à trois pays :
– l’Allemagne : exportations : 9,4 TWh, importations : 16,1 TWh ;
– la Belgique : exportations : 3,9 TWh, importations : 4,8 TWh ;
– l’Espagne : exportations : 1,9 TWh, importations : 3,5 TWh.
2. Les centres d’interconnexion répartissent l’énergie électrique en fonction des besoins.
La demande varie constamment au cours de la journée en fonction des horaires de travail, de la
durée du jour, de la température… L’électricité produite ne se stocke pas. Pour ajuster la production
à la demande, le réseau s’appuie sur des « dispatchings », centres de répartition de l’électricité : en
France, il y a 1 dispatching national et 7 dispatchings régionaux.

■ Quels sont les effets physiologiques du courant électrique ?


1. Les effets d’un courant sont ressentis au-dessus de 0,5 mA. Ils sont dangereux seulement
au-dessus de 15 mA environ.
2. Un courant de 200 mA est dangereux pour une durée supérieure à 50 ms.
3. Si une personne est soumise à :
– un courant de 50 mA durant 500 ms : il y a perception du courant mais pas de danger ;
– un courant de 400 mA durant 50 ms : les effets ne sont pas mortels ;
– un courant de 1 A durant 20 ms : il y a risque de brûlures graves et de décès.
4. Une personne électrisée peut souffrir de brûlures lorsque les conditions d’intensité du courant et
de durée de passage correspondent à la zone rouge.

CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? • 41


EXERCICES

Tester ses connaissances 4. Zones de risque et effets physiologiques


Q.C.M. a. Pour I = 0,2 mA durant 5 s : aucun risque.
1 : A, B ; 2 : B ; 3 : A, C ; 4 : C ; 5 : A ; 6 : A, B et C ; b. Pour 0,2 A durant 2 s : risque de fibrillation ventri-
7 : A, B ; 8 : B, C. culaire.
c. « Fibrillation ventriculaire » : trouble du rythme
Apprendre à résoudre cardiaque qui entraîne souvent une perte de
Transformateur démontable conscience et la mort subite.
Niveau l COMPRENDRE d. Pour que le disjoncteur différentiel ouvre le cir-
a. Le rapport de transformation : cuit, le temps est de moins de 1 s.
m = 3,08 ⁄ 12,40 = 0,248.
5. Tensions dangereuses
b. Le transformateur est abaisseur de tension.
Une tension électrique appliquée entre les deux
c. U1 et U2 sont les tensions efficaces, N1 et N2 les
points du corps humain est dangereuse :
nombres de spires du primaire et du secondaire.
– en milieu sec, si elle est supérieure à 50 V ;
Transformateur de centrale électrique – en milieu humide, si elle est supérieure à 25 V.
Niveau l APPLIQUER
a. 98 MVA : puissance apparente au secondaire ; 6. Protection des installations, protection des
11,5 kV : tension efficace au primaire ; personnes
b. 136 kV : tension efficace au secondaire ; 50 Hz : fré- a. La protection des matériels et des installations est
quence du courant. assurée par : fusible, disjoncteur divisionnaire, isola-
c. Rapport de transformation : tion (gainage) des conducteurs, disjoncteur de bran-
m = 136 ⁄ 11,5 = 11,83 ; chement.
c’est un transformateur élévateur de tension, pour b. La protection des personnes est assurée par le
transporter l’électricité sous haute tension. disjoncteur différentiel, le conducteur de protection
d. On considère S = S1 = S2. électrique et la prise de terre. Ces matériels doivent être
S = U1 . I1 entraîne I1 = S ⁄ U1 = 98 × 106 ⁄ 11 500 choisis et associés convenablement.
= 8, 52 kA.
De même I2 = S ⁄ U2 = 98 × 106 ⁄ 136 000 = 720 A. Applications technologiques
Tester ses compétences 7. Pertes dans les lignes THT
a. I = P ⁄ U = 104 × 106 ⁄ (400 × 103) = 260 A ;
1. Identifier les éléments
G : alternateur de la centrale ; T1 ; transformateur élé-
b. La densité de courant :
vateur de tension ; L : lignes THT ; I ⁄ S = 260 ⁄ 500 = 0,52 A.mm– 2,
T2 : transformateur abaisseur de tension ; M : utilisa- bien inférieure à 0,8 A.mm– 2 : la ligne peut transpor-
teur (industriel ou client). ter davantage de courant.
On utilise des câbles en alliage d’aluminium car
2. Le réseau européen
l’aluminium est trois fois plus léger que l’acier et ne
a. Les zones THT : 225 à 400 kV ; les zones HT : 20 à
s’oxyde pas, pour une résistivité presque identique.
63 kV ; les zones BT : 230 à 400 V ;
c. Résistance totale de la ligne :
b. Grand transport : AB ; répartition : BC ; distribu-
tion : CD→ Client ; Rtotale = 2 × 400 × 0,06 = 48 Ω.
c. Les transformateurs élévateurs relient les zones : d. Puissance perdue par effet Joule :
centrale électrique → transport ; les transformateurs PJ = R . I 2 = 48 × 2602 = 3,25 × 106 W ;
abaisseurs, les zones : transport → répartition et les soit un taux de pertes :
zones : répartition → distribution. PJ 3, 2 5 × 1 06
25
= = 0, 0312
3. Rôle d’un transformateur P 104 × 106
a.Abaisseur de rapport de transformation : 0,02 ; soit 3,12 % de pertes, supérieures à la moyenne natio-
b.élévateur de rapport 100 ; nale.
c.abaisseur de rapport 0,0217 ; e. Si on double la ligne, I = 130 A et PJ = 1,62 × 106 W
d.ni abaisseur ni élévateur, de rapport 1 (transfor- (2 fois moins). Autre avantage : en cas de besoin, on
mateur de sécurité). peut transporter davantage de courant dans la ligne.

42 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ?


8. TP transport et distribution 2. Avec le moteur de 2,3 kW, de facteur de puissance
a. Puissance transmise au primaire de T1 : 0,5 :
P1 = U1 . I1 = 12 × 0,1 = 1,2 W. I = 20 A ; Pj = 400 W ; E = 2 700 Wh donc taux de
Puissance à la sortie de T1 : P’1 = 0,96 × 1,2 = 1,152 W.
E comptée 2300
b. Dans les lignes, I2 = P’1 ⁄ U’1 = 1,152 ⁄ 48 = 0,024 A. = = 0, 852 soit 85,2 %.
E consommée 2700
c. Puissance perdue par effet Joule :
PJ = R . I22 = 112 × 0,0242 = 0,065 W. Le distributeur d’électricité demande aux utilisa-
d. Puissance transmise à T2 : P2 = P’1 – PJ = 1,087 W. teurs de tels moteurs d’augmenter leur facteur de
e. A la sortie du secondaire de T2 : puissance cos ϕ à l’aide de condensateurs (valeur
P’2 = 0,96 × 1,087 = 1,044 W. conseillée supérieure ou égale à 0,93).
L’intensité dans la lampe : I3 = P’2 ⁄ U2 = 0,087 A. 12. Perte de tension
I3 > 0,08 A donc la lampe éclaire correctement.
a. I = P ⁄ U = 5 000 ⁄ 230 = 21,7 A ; la résistance de la
9. 120 V ou 230 V ? ligne :
a. En 120 V : I = P ⁄ U = 104 ⁄ 120 = 83,3 A ; R = 2 × 4 × 0,05 = 0,4 Ω.
Pj = R . I 2 = 0,5 × 83,32 = 3 472 W ≈ 3,5 kW. b. La chute de tension UR = 0,4 × 21,7 = 8,68 V ; d’où :
b. Chute de tension dans la ligne : Uhabitat = Uposte – UR = 221,3 V.
UR = R . I = 0,5 × 83,3 = 41,7 V
et la tension au poste de distribution : c. Pour P = 300 W : I = 1,30 A ; UR = 0,52 V d’où :
Uposte = U + UR = 162 V Uhabitat = 229,5 V ≈ 230 V.
(augmentation relative de 41,7 × 100 ⁄ 120 = 35 %). c. Lorsque plusieurs utilisateurs sont branchés sur
En 230 V : I = 104 ⁄ 230 = 43,5 A ; Pj = 946 W ; la chute de une même ligne, la chute de tension est significa-
tension : UR = 21,8 V et Uposte = 252 V augmentation tive (question a), il est donc nécessaire d’équiper les
relative de 21,8 × 100 ⁄ 230 = 10 %). appareils électroniques de régulateurs de tension.
L’augmentation de tension est plus sensible avec
120 V. 13. Risques d’électrisation
a. Contact direct en 2 (on estime qu’une échelle en
10. Choix d’un câble électrique
aluminium n’est pas un appareil électrique, donc ne
a. Intensité du courant dans le fil :
peut être munie d’une prise de terre : on assimile cet
I = P ⁄ U = 15 000 ⁄ 230 ≈ 65,2 A.
accident à un contact direct) et 3, contact indirect en
La chute de tension dans la ligne est : 1 et 4.
5
× 230 = 11, 5 V . b. Les parcours du courant : en 1, 2 et 4 le courant
100
passe du fil de phase dans la personne puis dans le sol
Elle correspond à une résistance de ligne de :
et rejoint le neutre par le conducteur de mise à la terre
U 11, 5
R= R = = 0,176 Ω . du neutre par le distributeur.
I 65, 2
En 3 : le courant passe du fil de phase dans le corps et
b. L’aire S de la section du fil est :
−8 revient par le fil neutre.
ρ.L 1, 6 × 10 × 100
S= = = 9,1 × 10 − 6 m 2 ou 9,1 mm2.
R 0,176 14. Sensibilité d’un disjoncteur
11. Utilisation d’un radiateur électrique ou d’un a. I ∆ 
UL
moteur RT
1. Avec le radiateur : UL 25
b. Il faut I ∆  donc I ∆  ; I ∆  0, 3 A .
a. Intensité du courant : I = P ⁄ U = 2 300 ⁄ 230 = 10 A. RT 80
b. Puissance perdue par effet Joule : Le disjoncteur de 30 mA qui déclenche à 30 mA est
Pj = R . I 2 = 1 × 102 = 100 W. adapté, car cette valeur est inférieure à la valeur
c. En 1 heure de fonctionnement, l’énergie fournie limite de 300 mA imposée par la sécurité.
par la société de distribution est :
50
E = 2 300 + 100 = 2 400 Wh. c. Pour un local sec UL = 50 V soit I ∆  ; I ∆  0, 6 A .
80
d. Pourcentage d’énergie comptabilisée :
Là encore la protection du disjoncteur différentiel de
E comptée
2300 500 mA est suffisante, car il disjonctera bien avant
= = 0, 958 ,
E consommée 2400 que l’intensité limite (dangereuse) de 600 mA soit
donc un pourcentage de 95,8 %. atteinte.

CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? • 43


15. Bonne ou mauvaise prise de terre b. Le rendement passe par un maximum pour
U I = 12 A.
Sa valeur est donnée par la relation : RT  L .
I∆ c. A vide, I2 = 0 et le rendement est nul.
a. Dans cette relation, UL est la tension limite de d. IN = 12 A.
sécurité et IΔ l’intensité du courant de déclenchement e. Lors des essais, la charge maximale était de 14 A ;
du disjoncteur. or la valeur à ne pas dépasser est de :
25 12 × 120 ⁄ 100 = 14,4 A.
b. RT  soit RT  833 Ω . On est resté en dessous de la valeur maximale et on a
0, 0
03
respecté la règle.
c. Pour UL = 50 V et RT = 833 Ω, le courant de fuite a
une intensité :
50
Le coin du chercheur
I= = 60 × 10– 3A = 60 mA.
833 La plaque à induction
Le disjoncteur différentiel de 500 mA ne déclenchera Une plaque à induction fonctionne comme un trans-
pas pour une telle intensité. La résistance de la prise formateur de rapport de transformation voisin de
de terre précédente ne convient pas, elle est trop N 1
m= 2 = .
importante (elle est environ 8 fois trop grande). N1 100
16. Projecteur immergé (d’après Bac Pro) La puissance électrique fournie au primaire se
a. C’est un transformateur abaisseur car la valeur retrouve à peu près au secondaire donc l’intensité du
efficace de la tension passe de 230 V à 12 V. courant dans la spire unique constituant le secon-
b. Rapport de transformation : m = 12 ⁄ 230 = 0,052. daire est 100 fois plus grande que celle du courant
c. Intensité du courant dans le corps : dans la bobine du primaire, ce qui engendre un effet
I = U ⁄ R = 12 ⁄ 1 000 = 12 mA. Joule important dans l’acier du récipient.
d. Avec U = 230 V l’intensité passe à 230 mA.
e. Avec 12 mA ; on ne ressent que des picotements.
Avec 0,23 A, fibrillations et risque de mort.

17. Valeurs nominales et rendement


a. Courbe :
η
1

0,8

0,6

0,4

0,2
I2 (A)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16

44 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ?


10 Quelle quantité d’énergie peut fournir
un combustible ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels sont les produits des combustions ?
1. La trompe à vide permet d’aspirer les produits de la combustion du gaz du briquet.
2. Le sulfate de cuivre anhydre passe d’une couleur blanche ou bleu pâle, à une couleur bleue de
plus en plus soutenue. Le test met en évidence la présence d’eau.
L’eau de chaux, limpide en début d’expérience, se trouble peu à peu. Le test met en évidence du
dioxyde de carbone.
3. Ces deux tests donnent les mêmes résultats avec la combustion du bois et de l’alcool à brûler.
4. La combustion d’un combustible ménager produit du gaz carbonique (CO2) et de l’eau (H2O).

■ Activité 2 : Comment bien alimenter une combustion ?


1. Seule la bouteille qui possède deux rangées d’orifices permet une combustion sans extinction de
la flamme, car elle permet un renouvellement de l’air par le bas et une évacuation des produits de la
combustion par le haut.
2. Pour avoir une bonne combustion la pièce qui contient l’appareil à combustion (chauffe-eau à
gaz, chaudière à gaz ou fioul…) doit disposer d’une entrée d’air suffisante pour son renouvellement,
et d’une évacuation vers l’extérieur des produits de la combustion.

■ Activité 3 : Quelle énergie dégage la combustion du butane ?


Valeurs et résultats de l’expérience réalisée avec des canettes de 33 cL
Température de la salle : 22 °C.
Masse des canettes vides = 14,5 g.
θi = 17 °C et θf = 27 °C.
Masse de gaz brûlé ≈ 0,23 g.
1. Qeau = ceau . meau. (θf – θi) = 4,18 × 200 × 10 = 8,36 × 103 J.
Qcan. = calu.. malu.. (θf – θi ) = 0,9 × 14,5 × 10 = 1,3 × 102 J
2. L’hypothèse formulée conduit à poser que l’énergie libérée par la combustion de 0,23 g de
butane fournit une énergie
E = Qeau + Qcan., soit E = 8,49 × 103J.
Une relation de proportionnalité nous permet de calculer l’énergie que libèrerait la combustion de
1000 g de butane :
E1kg = 8,49 × 103 × (1000 ⁄ 0,23) = 36,9 MJ.
3. Le résultat trouvé est inférieur d’environ 20 % par rapport à la valeur donnée par les tables.
Cet écart est dû aux pertes thermiques relativement importantes de ce dispositif simple, car de
la chaleur libérée par la combustion réchauffe l’air qui environne la canette au lieu de chauffer le
dispositif.

CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 45


TRAVAUX PRATIQUES
■ Quelle économie de combustible peut-on espérer en utilisant un couvercle
lorsque l’on chauffe de l’eau ?
3. Questions préliminaires
1. Les déperditions sont dues au rayonnement des surfaces externes chaudes de la casserole,
à la conduction à travers les parois de la casserole, et à la convection qui s’établit avec l’air qui
environne la casserole.
2. Le couvercle permet de limiter les pertes de chaleur par convection au-dessus de la surface de
l’eau.
3. Eu = m . ceau . Δθ.
4. L’énergie que libère un volume V de gaz durant sa combustion est E = PC . V.
Or V = D . Δt. D’où E = PC . D . Δt.
Eu . θ
m.ceau .∆
R= =
E PC .D.∆ t
5. On connait ceau, PC, D et on peut fixer m, et Δθ. L’expérience permettra de mesurer Δt.
4. Réalisation expérimentale
1. Compte tenu de la contenance de la boite de conserve utilisée, on peut introduire 400 mL d’eau
soit 400g. On pourra mesurer cette quantité d’eau à l’aide d’une éprouvette graduée.
2. En utilisant le papier d’aluminium et en lui donnant la forme d’un couvercle de dimension
adaptée à la boite de conserve.
3. En perçant un trou permettant d’insérer le capteur de température.
4. On peut penser que 5 minutes est une durée suffisante pour porter la température de l’eau de la
boite de conserve à ébullition avec le bec Bunsen, et il est toujours possible d’augmenter la durée de
saisie en cours de mesure si nécessaire. Sur cette durée on peut choisir une fréquence de l’ordre de
10 mesures par minute.

5. Exploitation des expériences


1. Les résultats donnés ici ont été obtenus avec une masse d’eau de 400g, et pour un écart de
température de 80 °C (16 °C à 96 °C). Ils sont donnés à titre indicatif car ils varient en fonction du
couvercle posé, du bec de gaz utilisé,… .
Sans couvercle Δt ≈ 2,85 min ; avec couvercle Δt’ ≈ 2,65 min.
2.
ceau = 4,18 J.g– 1.°C– 1 ; PC = 38,1 × 103J.L– 1 ; D = 1,8 L.min– 1 ; Δθ = 80 °C.
. θ
m.ceau .∆ 400 × 4,1 8 × 8 0
Sans couvercle : R = = ≈ 68 %.
PC .D.∆ t 38,1 × 1 03 × 1,8
, 8 × 2, 85
. θ
m.ceau .∆ 400 × 4,1 8 × 8 0
Avec couvercle : R’ = = ≈ 74 %.
PC .D.∆ t38,1 × 1 03 × 1,8
, 8 × 2, 65
Remarque : l’écart relativement faible, entre les deux situations, est dû au fait que l’ouverture d’une
boite de conserve est petite au regard de celui d’une casserole de grande taille.
3. L’économie de combustible est directement liée au temps du chauffage de l’eau.
8 5 − 2, 65
2, 85
%éco = x100 ≈ 7 %.
2, 8
85

46 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ?


EXERCICES

Tester ses connaissances La production d’un kWh à partir du fuel nécessite une
Q.C.M. masse :
1
1. A; 2. B ; 3. C ; 4. B ; 5. B ; 6.B mfuel = ≈ 0,086 kg = 86 g.
11, 6
Cette masse de fuel correspond à une quantité de
Apprendre à résoudre matière de C15H32 :
Combustion du méthane et production de mfuel 86
nfuel = = ≈ 0,41 mol.
dioxyde de carbone M (fuel)
(f 212
Niveau l COMPRENDRE L’équation de la combustion complète de C15H32 est :
1 C15H32 + 23O2 = 15CO2 + 16H2O.
a. 1 MJ = kWh. La combustion d’une mole de C5H12 produit 15 moles
3, 6
60
de CO2.
50,1
D’où : PCI = ≈ 13,9 kWh.kg– 1. Donc 0, 41 moles de C5H12 produisent 6,15 moles de
3, 6
60
CO2, soit une masse de dioxyde de carbone par kWh
b. Avec le PCI du méthane on obtient la masse de
produit :
méthane qui produit 1 kWh :
mCO2 = 44 × 6,15 = 270 g.kWh– 1.
E 1
mo = = = 7,2 × 10– 2 kg ≈ 0,072 kg = 72 g.
PC
PCI 13, 9
Tester ses compétences
m0
c. no = ; 1. Le pétrole lampant
M (CH
H4 )
a. C11H24 + 17O2 = 11CO2 + 12H2O
avec M(CH4) = 12 + 4 × 1 = 16 g.mol– 1.
b. C14H30 + 43 ⁄ 2O2 = 14CO2 + 15H2O
72
no = = 4,5 mol.
16 2. Le diester
d. CH4 + 2O2 = CO2 + 2H2O C19H34O2 + 53 ⁄ 2O2 = 19CO2 + 17H2O
e. D’après les coefficients stœchiométriques de la 3. Les briquets à gaz vendus dans le monde
réaction il se forme une mole de CO2 par mole de CH4 a. C4H10 + 13 ⁄ 2O2 = 4CO2 + 5H2O
brûlée. b. M(CH4) = 4 × 12 + 10 × 1 = 58 g.mol– 1.
La quantité de matière de gaz carbonique produit si mo 6
on brûle 4,5 moles de méthane est donc : no = = ≈ 0,10 mol.
M (CH4 ) 58
nCO2 = 4,5 mol.
c. Voir tableau en bas de page.
f. La quantité de matière de CO2 calculée à la ques- La quantité de dioxygène consommé est :
tion précédente correspond à celle qui est produite ni (O2) = 13⁄2 xf = 6,5 mol.
lors de la production de 1 kWh d’énergie PCI par le La quantité de dioxyde de carbone formé est :
méthane. n(CO2) = 0,4 mol.
La masse molaire de CO2 est : d. La masse molaire de dioxyde de carbone est
M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol– 1. M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol– 1.
La masse de CO2 recherchée est mCO2 = 44 × 4,5 = 198 g. La masse de CO2 produite chaque année par les bri-
Soit environ 200 g.kWh– 1. quets à gaz vendus dans le monde est :
m = 44 × 0,4 × 7 × 109 = 123 × 109 g = 1,23 × 105 tonnes.
Combustion du fuel et production de CO2
Le volume d’air nécessaire à cette combustion
Niveau l APPLIQUER
est cinq fois plus grand que le volume d’oxygène
Le PCI du fuel est en kWh.kg– 1 :
consommé, soit :
41, 8
PCI = ≈ 11,6 kWh.kg– 1. Vair = 5 × 6,5 × 24 × 7 × 109 = 5,5 × 1012 L = 5,5 × 109 m3.
3, 6

Tableau de l’exercice 3. c.
Équation de la réaction C4H10 (gaz) + 13 ⁄ 2 O2 (gaz) = 4 CO2 (gaz) + 5 H2O(gaz)
État initial (mol) x=0 0,10 ni (O2) 0 0
État intermédiaire (mol) x 0,10 – x ni (O2) – 13 ⁄ 2 x 4x 5x
État final (mol) xf = 0,10 0 0 0,40 0,50

CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 47


4. Quelle quantité de combustible pour – Ne pas obstruer les bouches d’aération.
chauffer de l’eau ? – Vérifier l’étanchéité des conduits de cheminée, et
a. Réchaud à gaz : vérifier qu’ils ne soient pas obstrués.
L’énergie consommée pour le chauffage de l’eau est : – Les appareils à combustions doivent être installés
Ebut. = P . t = 2800 × 3 × 60 = 5,04 × 105 J. dans des pièces ventilées.
Avec le PCI du butane on obtient la masse de butane – Les appareils de chauffage doivent être entretenus
brûlé pour fournir cette énergie : et aux normes de sécurité.
E 5, 0
044 x1 05
mbut. = = = 1,02 × 10– 2 kg ≈ 10 g.
PC
PCI 49, 5x1 06 Applications technologiques
Réchaud à alcool : 7. Le brûleur d’une cuisinière à gaz de ville
L’énergie consommée pour le chauffage de l’eau est : a. L’énergie libérée par la combustion de 295 L de gaz
Ealco. = P . t = 2000 × 7 × 60 = 8,4 × 105 J. de ville en une heure est :
Avec le PCI de l’alcool on obtient le volume d’alcool E = PC . VGaz.
brûlé pour fournir cette énergie : Le volume de gaz doit être exprimé en m3 :
E 8, 4 × 105 VGaz = 0,295 m3.
Valco. = = = 3,94 × 10– 2 L.
PCI 21, 3 × 1 06 E = 0,295 × 10,5 ≈ 3,1 kWh.
La masse volumique de l’alcool nous permet de Cette énergie étant libérée en une heure, la puissance
déterminer la masse d’alcool correspondante : maximale (nominale) du brûleur est de 3,1 kW
m b. Équation de la combustion :
ρ= ,
V CH4 (gaz) + 2O2 (gaz) → CO2 (gaz) + 2H2O (gaz).
d’où : m = ρ . V = 0,8 × 3,94 × 10– 2 ≈ 3,2 × 10– 2 kg = 32 g. L’équation de la réaction montre qu’elle consomme
b. Le rendement est obtenu en faisant le rapport de une quantité de matière de dioxygène double de celle
l’énergie utile par l’énergie consommée: du méthane brûlé.
E utile Comme les volumes de gaz sont proportionnels à leur
r =
E consommée quantité de matière,
Or : Eutile = 10 kcal = 41,8 kJ = 4,18 × 104 J. VO2 = 2 VGaz, et Vair = 5. VO2.
4,1
18 10 4
8 ×1 Vair = 5 × 2 × 0,295 ≈ 3 m3.
Pour le réchaud à gaz : rbut. = × 100 = 8,3 %. c. Les produits des combustions sont chauds et
5, 0
04 105
4 ×1
montent, ils doivent être évacués par le haut. L’entrée
Pour le réchaud à alcool :
d’air froid par la bouche d’aération basse permet de
4,1
18 10 4
8 ×1
ralco. = × 100 = 5,0 %. favoriser un courant de convection.
8, 4 × 105
d. Le brûleur utilisé a une puissance nominale de
Le réchaud le plus économique en énergie est celui 3,1 kW. Pour un fonctionnement d’une heure il pro-
dont le rendement est le plus élevé, soit le réchaud duit une énergie égale à 3,1 kWh. Le constructeur pré-
à gaz. conise donc pour ce brûleur un renouvellement d’air
égal à :
5. Explosion de gaz
Vair renouv. = 2 × 3,1 = 6,2 m3 par heure.
Pour qu’une explosion se produise, la proportion de
Soit le double de celui strictement nécessaire pour
gaz combustible dans l’air doit être comprise entre
renouveler l’oxygène brûlé.
ses limites, supérieure et inférieure, d’explosivité
(LSE, LIE). De plus il faut une étincelle électrique ou 8. Changement de combustible d’une cuisinière
un point chaud pour déclencher l’explosion. à gaz
Les conseils en ces de fuite de gaz suspectée dans une a. Avec une puissance de 3,1 kW, le brûleur produit
habitation : une énergie de 3,1 kWh en 1 heure.
– ne pas allumer de lampes ou tout appareil élec- La masse de butane pour produire cette énergie est :
trique ; E 3,1
m (butane) = = ≈ 0,227 kg.
– aérer au maximum l’appartement de manière à PC 13, 6
amener la proportion de gaz au dessous du seuil Le débit massique du brûleur, en butane, est donc
LIE ; voisin de 230 g par heure.
– fermer l’arrivée générale du gaz. b. Une masse de 230 g de butane correspond à une
quantité de matière :
6. Le monoxyde de carbone
m( buta ne) 230
– Ne pas laisser une voiture en marche dans un n(butane) = = ≈ 4,0 mol.
M ( buta ne) 58
garage.

48 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ?


Le débit volumique de butane est donc : Pour le charbon il faut d’abord rendre les unités
d = 4,0 × 24, 0 = 96 L.h– 1. homogènes : on exprime l’énergie en MJ :
Ce débit est bien inférieur à celui du méthane E = 30 kWh = 30 × 3,6 × 106 J = 108 MJ
(295 L.h– 1) d’où la nécessité de réduire le diamètre de 108
soit : m charbon = ≈ 3,3 kg.
l’orifice de l’injecteur de gaz du brûleur. 33
c. C4H10 + 13 ⁄ 2O2 → 4CO2 + 5H2O. b. L’énergie nécessaire au chauffage annuel de la
Les coefficients stœchiométriques de la réaction maison est 1000 fois supérieure à celle calculée à la
montrent que pour brûler une mole de butane il faut première question. Les masses de charbon et de bois
6,5 moles de dioxygène. calculées à la question 1 doivent donc être multi-
En une heure le brûleur consomme 96 litres de gaz pliées par 1000 :
butane, il faudra donc un volume de dioxygène m bois/an = 1000 × 7,1 = 7100 kg ;
V(O2) = 96 × 6,5 = 624 L ; m charbon/an = 1000 × 3,3 = 3300 kg.
et un volume d’air cinq fois plus grand soit : c. Comme la masse d’un stère de bois est de 500 kg,
V(air) = 5 × 624 ≈ 3120 L = 3,1 m3. le nombre de stères de bois à stoker pour le chauffage
Ce résultat est pratiquement identique à celui trouvé d’une année est
pour le méthane. Le changement de gaz ne nécessite 7100
donc pas de modifier la hauteur de réglage de l’entrée n stères = ≈ 14 stères.
500
d’air. Le volume minimum pour stoker cette quantité de
9. Une bûche de Noël bois est Vbois = 14 m3.
Le coût annuel pour l’achat du bois est :
PCI du bois (kWh par tonne) 14 × 60 = 840 euros.
5 000
d. L’encombrement du charbon est 5 fois moindre
4 000 que celui du bois pour une même quantité d’énergie,
donc
V
Vcharbon = bois ≈ 3 m3.
3 000 5
La masse de charbon exprimée en tonnes est
2 000 3300
m charbon/an = = 3,3 tonnes.
1000
1 000 Le coût annuel pour l’achat du charbon est :
3,3 × 256 ≈ 845 euros.
0 e. Coût des combustibles : identiques.
10 % 50 % Taux d'humidité du bois
Encombrement pour le stockage : net avantage au
a. Le PCI à 15 % d’humidité est égal à 4250 kWh par charbon (cinq fois moins).
tonne. L’énergie libérée par une bûche de 10 kg est Durée de chauffe : une chaudière remplie de charbon
donc : tiendra plus longtemps qu’avec du bois.
10 Production de gaz à effet de serre et d’émissions pol-
E = 4250 × = 42,5 kWh.
1000 luantes : net avantage au bois.
b. Pour un bois à 50 % d’humidité le PCI est environ Énergie renouvelable : seul le bois répond à ce cri-
égal à 2250 kWh par tonne. tère, le charbon bien qu’il soit encore abondant sur la
En utilisant ce bois à 50 % d’humidité, la perte relative Terre, est une énergie fossile.
d’énergie, par rapport à un bois à 15 % d’humidité,
est : 11. Les chaudières à condensation
p = 4250 − 2250 × 100 = 47 %. a. CH4 (g) + 2O2 (g) = CO2(g) + 2H2O(g)
4250
Une mole de méthane donne deux moles d’eau
c. Le PCI du bois est nul pour un taux d’humidité
Or la quantité de matière de 1 kg de méthane est :
égal à 90 %. Pour ce taux d’humidité l’énergie libérée
m(CH4 ) 1000
par la combustion du bois est juste suffisante pour n(CH4) = = = 62,5 mol.
assurer la vaporisation de l’eau contenue dans le bois. M (CH4 ) 16
La masse d’eau formée sous forme de vapeur est :
10. Chaudière bois – charbon m(H2O) = n(H2O). M(H2O) = 2 × 62,5 × 18 = 2250 g.
a. L’énergie consommée par la chaudière à pleine b. L’énergie qui sera libérée par la condensation de
puissance en une heure est : cette masse d’eau, liée à la combustion d’un kilo-
E = P . t = 30 × 1 = 30 kWh. gramme de méthane, est :
30 Econd. = m (H2O vap.) . L cond ;
Pour le bois il faut : m bois = ≈ 7,1 kg ;
4, 2

CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 49


Econd. = 2,25 × 2,26 ≈ 5,1 MJ par kilogramme de b. La pile à combustible transforme de l’énergie
méthane. chimique en énergie électrique.
c. Le PCS s’obtient en ajoutant l’énergie calculée à la c. Une pile à combustible de rendement de 50 %
question 2 au PCI. peut fournir une énergie électrique par kilogramme
PCS = PCI + Econd. = 50,1 + 5,1 = 55,2 MJ.kg– 1. de dihydrogène consommé :
Il faudrait rajouter à ce résultat l’énergie récupé- 1000
E = 0,5 × × 0,286 = 71,5 MJ
rée par le refroidissement des gaz de combustion 2
chauds, pour trouver la valeur donnée par les tables : 106
71, 5 × 1
soit en kWh : E= ≈ 20 kWh.
55,5 MJ.kg– 1. 3, 6 × 106
d. Le PCS est supérieur d’environ 10 au PCI % : c’est Actualités techniques et
la valeur de l’économie d’énergie qui peut être atten-
professionnelles
due
14. Le stockage du dihydrogène
12. La combustion du dihydrogène (H2) a. Pour liquéfier le dihydrogène il faut atteindre des
a. 2H2 (g) + O2 (g) = 2H2O(l) températures très basses et des pressions très élevées.
b. Cette combustion ne produit pas de gaz carbo- Ces solutions techniques sont très chères et présen-
nique. tent des risques.
c. Une masse de 1 kg de dihydrogène contient une b. Hydrure de magnésium, MgH2.
quantité de matière : c. On augmente la surface d’échange entre le
m(H2 ) 1000 magnésium et le dihydrogène, la fixation est ainsi
n(H2) = = = 495 mol. plus rapide.
M (H2 ) 2, 0 2
Le PCS du dihydrogène est donc : d. On augmente ou l’on diminue la pression du dihy-
PCS(H2) = 495 × 0,2858 = 141,5 MJ.kg– 1. drogène, par rapport à 5 bars.

d. Le PCS de l’hydrogène est environ 3,2 fois plus


grand que celui de l’essence
Le coin du chercheur
La production d’énergie électrique par les énergies
e. Pour une même énergie embarquée la masse de
renouvelables, éolienne ou photovoltaïque, dépend
carburant est 3,2 fois moindre avec l’hydrogène. Or
de facteurs climatiques qui ne correspondent
pour obtenir des économies de carburant la masse
pas toujours aux besoins en énergie. On pourrait
totale du véhicule (voiture, et plus encore fusée), avec
ainsi produire du dihydrogène par électrolyse aux
le carburant embarqué, doit être minimisée.
moments de forte production d’énergie renouvelable
13. La pile à combustible et de faible consommation. Lors de périodes de forte
a. En combinant les deux équations on a : consommation le dihydrogène permettrait de pro-
H2 + ½ O2 → H2O duire de l’électricité avec des piles à combustible.

50 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ?


11 Comment s’éclairer efficacement ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels facteurs influencent l’éclairement ?
Les résultats expérimentaux sont donnés dans le tableau :
E (lx) 2000 530 240 145 92 65
d (m) 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20

1
(m– 1) 5 2,5 1,67 1,25 1 0,83
d

1
(m– 2) 25 6,25 2,78 1,56 1 0,69
d2

E (lx) E (lx)
2 500 2 500

2 000 2 000

1 500 1 500

1 000 1 000

500 500
1 –2 1 –1
(m ) (m )
d2 d
0 0
0 5 10 15 20 25 30 0 1 2 3 4 5 6

1. L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre muni de sa cellule. Il se mesure en lux.


2. L’éclairement fourni par une lampe dépend de la puissance de la lampe et de la distance entre la
lampe et le point où est réalisée la mesure.
3. L’éclairement est inversement proportionnel au carré de la distance entre la source lumineuse et
la cellule du luxmètre.

■ Activité 2 : Quelle est l’influence de la température du filament d’une


lampe à incandescence sur son spectre lumineux d’émission ?
1. En augmentant la résistance du rhéostat, l’intensité du courant traversant la lampe diminue
donc la température du filament diminue également.
2. Le spectre d’émission de la lampe s’appauvrit en violet, bleu et vert pour se limiter au rouge
orangé.
3. La température du filament d’une lampe à incandescence influe sur la couleur de la lumière
émise.

■ Activité 3 : Quelle est l’influence du spectre d’émission d’une source


lumineuse sur la couleur des objets éclairés ?
1. Éclairé en lumière blanche, le cube est bleu, éclairé en lumière rouge, le cube est noir.
2. La couleur d’un objet dépend du spectre d’émission de la source lumineuse qui l’éclaire mais
aussi de la couleur de son revêtement et de l’œil qui l’observe.

CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 51


TRAVAUX PRATIQUES
■ Utiliser une photodiode pour déterminer un éclairement
1. Problématique
La photodiode est un transducteur photoélectronique de symbole
Branchée en sens inverse, elle se comporte comme un générateur de courant.
Comment réaliser un photomètre avec cette diode en utilisant le matériel du laboratoire ?

2. Questions préliminaires et propositions 6V


– L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre.
– Conversion : 50 mA = 5 × 10– 2 mA.

10 Ω
– Coordonnées : A (200 ; 200) et B (3 000 ; 2).
– Schéma du montage ci-contre.
– Protocole expérimental : A
Lorsque la photodiode est éclairée, elle se comporte comme un
générateur de courant dont l’intensité varie en fonction de
l’éclairement. Il suffit de faire varier la distance de la lampe à la
ϕ
photodiode pour faire varier l’éclairement de cette dernière (E = k L2 ).
d
On relève sur le microampèremètre, pour chaque valeur de
l’éclairement, les valeurs de l’intensité du courant traversant le circuit ;
ces couples de valeurs permettent de tracer la courbe représentant
I = f(E).

3. Réalisation expérimentale
– Le montage correspond au circuit ci-dessus.
– Tableau de mesures obtenu avec la photodiode de BPW 34 :
E (lx) 65 145 344 475 802
I (mA) 5 11 26 36 62
– Tracé de la courbe ci-contre. I (m A )(courant fonction de l'éclairement)
– La loi intensité - éclairement peut s’écrire : 103
I = 0,0773 E – 0,30
avec E en lux et I en microampère.
Sous le store, avec I = 490 mA, on a E = 6 300 lx. 102
Derrière les fenêtres, avec I = 210 mA,
on a E = 2 700 lx.
Dans la pièce, avec I = 20 mA, on a E = 260 lx. 101
Dans la cave, avec I = 0,7 mA, on a E ≈ 13 lx.

100

10 –1 1 E ( l x)
10 102 103 104

52 • CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ?


EXERCICES
Q.C.M. 3. Sensibilité spectrale
1 : B ; 2 : B ; 3 : B ; 4 : B et C ; 5 : C ; 6 : C ; 7 : C ; 8 : C a. La sensibilité lumineuse n’est pas identique pour
toutes les radiations. Elle est plus faible pour le violet
et le rouge.
Apprendre à résoudre b. L’œil est plus sensible pour une radiation de 555
nm : elle correspond au vert. Le rendement lumineux
Lampe à réflecteur
est alors de 683 lm.W– 1.
Niveau l COMPRENDRE
a. Intensité lumineuse : 4. Deux sources d’éclairage
I = E . d2 = 500 × 1,52 = 1 125 cd. a. Rendement énergétique :
b. Aire de la surface éclairée : 1800
Tangolux η = = 86 lm.W– 1 ;
π × D 2 π × (1, 2)22 21
S= = = 1,13 m2.
4 4 2500
Mazurlux η = = 25 lm.W– 1.
c. Flux lumineux émis par cette lampe : 100
Φ = E . S = 500 × 1,13 = 565 lm. Tangolux a le meilleur rendement énergétique.
d. Rendement lumineux : b. La lampe la plus économique est Tangolux.
Φ 565 c. La lampe émettant la lumière la plus froide est
k= = = 5,65 lm.W– 1. Tangolux. La teinte la plus rougeâtre est Mazurlux.
P 100
d. Celle qui a le meilleur rendu des couleurs est
Données catalogue Mazurlux.
Niveau l APPLIQUER
a. À 2 m de la lampe, l’éclairement est 450 lx et l’in- 5. Caractéristiques des sources lumineuses
tensité lumineuse est a) Éclairement en lux
I = E . d2 = 450 × 22 = 1 800 cd.
Soleil au zénith 105
π × D 2 π × (1, 007)2
b. La surface S = = = 0,899 m2. Rue d’une ville 20
4 4
Le flux lumineux émis par la lampe est Pièce d’habitation 300
Φ = E . S = 450 × 0,899 = 405 lm.
b) Température de couleur en K
Φ 405
Rendement lumineux k = = = 5,1 lm.W– 1. Soleil au zénith 5 800
P 80
Lampe fluocompacte 4 000

Tester ses connaissances Bougie 2 300

1. Le flux lumineux c) IRC conseillé pour l’éclairage


a. L’éclairement se mesure avec un luxmètre. Magasin 85
b. On peut utiliser une photopile.
Laboratoire 95
c. Le flux lumineux est Φ = E × S = 220 × 2 = 440 lm.
Entrepôt 80
2. Les longueurs d’onde
a. L’unité des longueurs d’onde utilisée est le nano- d) Rendement énergétique (lm.W– 1)
mètre. Bougie 1
b. Voir schéma ci-dessous.
Lampe fluocompacte 70
c. Les infrarouges ont la plus grande longueur
d’onde, les ultraviolets ont la plus grande fréquence. Lampe à DEL 120

UV IR λ (nm)

400 450 500 550 600 650 700 750 800

ultraviolet visible infrarouge


λ < 400 nm 400 nm < λ < 800 nm λ > 800 nm

CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 53


6. Lumière – matériaux et revêtement 8. Développement durable
a. En appliquant le principe de conservation de A. Réchauffement climatique
l’énergie, compléter le tableau suivant pour un flux 300 × 0,114
a. Nombre de centrales : n = = 7.
lumineux incident de 100 lm. 6
Flux (lm) absorbé transmis réfléchi b. Rendement global η = 0,33 × (1 – 0,12) × 0,07 = 0,02
Mur blanc brillant 10 0 90 soit 2 %.
Mur blanc mat 30 0 70 L’énergie perdue par ces conversions réchauffe l’at-
Mur avec couleur 0 90 10 mosphère.
foncée B. Ménages
Vitrage standard 10 80 10
a. Ce slogan traduit que la fonction d’une lampe est
Vitrage dépoli 25 35 40
l’éclairage et non le chauffage.
Mur en ciment 50 0 50
b. Le flux lumineux produit par les lampes à incan-
b. En peignant un mur en blanc, on obtient une descence est :
meilleure réflexion des radiations lumineuses. Φ = 500 × 13 = 6 500 lm.
c. Un mur blanc peut éblouir car la réflexion des c. Avec les lampes fluocompactes la puissance
radiations lumineuses est importante. On peut la nécessaire pour le même flux lumineux est de
diminuer avec des peintures mates. 100 W.
d. Un vitrage en verre dépoli transmet moins la d. Cette opération permet de faire des économies
lumière qu’un vitrage standard car il absorbe et réflé- d’énergie.
chit plus de flux lumineux.
C. Environnement
a. Énergie nécessaire à l’éclairage :
Applications technologiques 300 × 0,14 = 42 TWh.
7. Règle de Krüithof Pour une économie de 10 %, on réduit la consom-
a. Température de couleur adaptée : mation de 4,2 TWh soit 4,2 × 109 kWh.
– La diminution annuelle d’émission de CO2 serait
Salle de Chambre Salle de classe
Locaux de : 4,2 × 109 × 6 × 10– 2 = 2,52 × 108 kg
cinéma Séjour Self service
E (lx) 50 200 300 soit 2,52 × 105 tonnes.
Tc (K) 2 400 3 200 3 500 – La diminution annuelle d’émission de SO2 serait
de : 4,2 × 109 × 4 × 10– 4 = 1,68 × 106 kg
Laboratoire soit 1,68 × 103 tonnes.
Locaux Cuisine Couture Électronique
– La diminution de déchets nucléaires serait de
fine
4,2 × 109 × 1,67 × 10– 7 ≈ 670 m3.
E (lx) 500 700 1 300
Tc (K) 4 200 4 600 5 400
b. Lorsque les lampes fluocompactes sont usagées,
il faut les faire recycler car le mercure est un élément
b. Lampes adaptées aux locaux : toxique pour l’homme, la faune et la flore (voir, par
Salle de Chambre Salle de classe exemple, l’accident de Minamata en 1953 au Japon).
Locaux
cinéma Séjour Self service
E (lx) 50 200 300
9. Coefficient de réflexion
Tc (K) Lampe à Lampe Tube a. La couleur d’une surface a une influence sur la
sodium halogène fluorescent réflexion de la lumière (le jaune mat reflétera six fois
plus que le bleu outremer).
Laboratoire b. Une salle de classe peinte en violet reflétera peu
Locaux cuisine Couture Électronique
de lumière et nécessitera un flux lumineux beaucoup
fine
plus important qu’une salle peinte en blanc.
E (lx) 500 700 1 300
c. Le chêne naturel et la brique rouge répondent à ce
Tc (K) Lampe fluo- Tube Tube
critère.
compacte fluorescent fluorescent.
d. Le coefficient de réflexion d’un mur en béton (gris
c. – Plus l’éclairement est faible, plus la température clair) est de 45. Pour obtenir le coefficient convenable,
de couleur agréable est basse, la teinte de la lumière
il vaut mieux le peindre en jaune mat par exemple.
est rougeâtre et l’ambiance est chaude.
– Plus l’éclairement est élevé, plus la température 10. Absorption – réflexion – transmission
de couleur agréable est élevée, plus la teinte de la a. La conservation du flux lumineux peut s’écrire
lumière est bleutée et l’ambiance est froide. Φr + Φa + Φt = Φi

54 • CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ?


soit, en divisant par Φi, 12. Lampe au sodium
R + A + T = 1. a. La fréquence de la radiation est :
b. Le coefficient de réflexion de ce verre dépoli est
108
3×1
R = 0,40. f= = 5,1 × 1014 Hz.
590 × 10 − 9
c. Flux lumineux transmis
La lumière émise est jaune.
Φt = 0,22 × E . S = 0,22 × 1 000 × 0,04 = 8,8 lm.
Flux lumineux réfléchi b. La température de couleur T = 2000 K donne une
Φr = 0,40 × E . S = 0,40 × 1 000 × 0,04 = 16 lm. ambiance chaude. Le rendu des couleurs est très
d. Le flux absorbé se manifeste sous forme de cha- mauvais IRC = 25 (radiation monochromatique).
leur et ce luminaire est peu économique. c. Le rendement lumineux nominal est :

11. Classes d’efficacité énergétique des lampes 33000


k= = 183 lm.W– 1.
Lampe fluocompacte de puissance P = 7 W. On a : 180
d. La mise en régime nominal est effectuée en une
0,24 Φ + 0,0103 Φ = 16,2 W.
dizaine de minutes. Cette lampe ne convient pas
Ici P ⩽ 0,24 Φ + 0,0103Φ : La lampe est de classe A. pour un couloir qui ne doit s’allumer que pour le pas-
Lampe à incandescence de puissance P = 100 W. On a : sage des personnes.
0,24 Φ + 0,0103 Φ = 20,7 W.
La lampe n’est pas de classe A, car sa puissance est Le coin du chercheur
supérieure à 20,7 W.
1. Les tunnels sont équipés de lampes à vapeur de
Calcul de Pr = 0,88 Φ + 0,049 Φ = 89,3 W ; l’indice
sodium qui émettent une lumière jaune (λ = 589,0 nm
100 et 589,6 nm). La voiture bleue semble noire car elle
I= = 1,12 soit 112 %.
89, 3 absorbe la lumière jaune (vert + rouge).
La lampe est de classe F
Lampe halogène de puissance P = 60 W. On a : 2. L’éblouissement est une perte de la performance
visuelle en raison d’une luminance dans le champ
0,24 Φ + 0,0103Φ = 15,2 W.
visuel trop importante par rapport au niveau d’éclai-
La lampe n’est pas de classe A, car sa puissance est
rement auquel l’œil est adapté. (La luminance est le
supérieure à 15,2 W.
flux lumineux par unité de surface de la source lumi-
Calcul de Pr = 0,88 Φ + 0,049 Φ = 64,7 W ; l’indice neuse). Le jour, l’œil est adapté à un éclairement plus
60 important que la nuit et la luminance du filament de
I= = 0,93 soit 93 %.
64, 7 la lampe est mieux supportée car elle est plus proche
La lampe est de classe D. de celle des objets éclairés par la lumière naturelle.

CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 55


12 Comment s’isoler des bruits de voisinage ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques des sons qui peuvent nuire
à notre confort ?
Expérience 1
1. Un son est toujours un signal périodique. Lorsque le signal n’est pas périodique, il s’agit d’un
bruit.
2. Oui, lorsqu’une note plus grave est jouée, la fréquence du signal est modifiée (elle est diminuée).
3. Plus la fréquence d’un son est élevée, plus ce son est aigu. Plus la fréquence d’un son est basse,
plus le son est grave.
Expérience 2
1. Non le niveau sonore du silence n’est pas égal à 0 dB mais on mesure généralement 42 à 46 dB.
2. Le niveau sonore augmente lorsque le volume du son augmente.
3. Sa fréquence et son niveau sonore peuvent nuire à notre confort.

■ Activité 2 : Comment améliorer le confort acoustique


1. Ici, les résultats dépendent des matériaux utilisés.
L0, L1, L2, L3,
avec l’air comme isolation avec isolation avec PS isolation avec PS
isolant bois extrudé expansé
Son de fréquence 400 Hz 89 72 81 83
Son de fréquence 1 000 Hz 92 79 86 87

2. Il est possible de se protéger des sons en plaçant un matériau isolant phonique entre la source
sonore et l’oreille.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Absorption d’une onde sonore par différents matériaux
Questions préliminaires
1. Les ultrasons ne sont pas audibles. Ils peuvent donc être utilisés en laboratoire sans gêner les
manipulateurs.
2. Les ultrasons ont une fréquence supérieure à 20 kHz.
3. La loi de Descartes sur la réflexion indique que lors de la réflexion d’une onde sonore, l’angle
d’incidence i est égal à l’angle de réflexion r.

son
incident
émetteur

i
r

son
réfléchi

56 • CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ?


Réalisation de l‘expérience
– Réaliser un montage
similaire à celui de la
photo ci-contre.
– Placer différents
matériaux devant la
plaque en métal. Pour
chacun des matériaux,
relever l’amplitude
du signal reçu par le
récepteur. Le matériau le
plus absorbant est celui
pour lequel l’amplitude
est la plus faible.
– Les résultats obtenus
dépendent grandement des matériaux utilisés (état de surface, …) et des réglages des appareils.
Le tableau ci-dessous est donné à titre d’exemple.
Matériau Liège Polystyrène Plaque de plâtre
Umax 2,3 1,9 3,6

Dans ce cas, le polystyrène est le matériau le plus absorbant alors que la plaque de plâtre est le
matériau le plus réfléchissant.

EXERCICES
Q.C.M. e. Le niveau sonore est diminué de 6 décibels chaque
1. A, B, C ; 2. A, C ; 3. B, C ; 4. A, C ; 5. C ; 6. A, C ; 7. C. fois que la distance à la source sonore est multipliée
par deux.
Apprendre à résoudre Ainsi : – à 2 mètres, L2 = 49 – 6 = 43 dB ;
– à 4 mètres, L4 = 43 – 6 = 37 dB ;
Analyse d’un son
– à 8 mètres, L8 = 37 – 6 = 31 dB.
Niveau l COMPRENDRE
a. La période T se lit sur le graphique : T = 1,15 ms Analyse d’un son
Onde sonore
Niveau l APPLIQUER
U(V) a. La période du signal est T = 3 ms donc :
0,7 f = 1 ⁄ T = 333 Hz.
0,6
0,5 b. Le son produit est médium.
0,4
0,3
c. Il a mesuré le niveau sonore
0,2 d. Le niveau sonore se mesure en décibel (dB).
0,1 T
0 e. À 8 mètres, l’avion produit un son de :
- 0,1 0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 1,5 1,75 2 2,25 2,5 0,75 89 – (3 × 6) = 71 dB.
- 0,2 temps
- 0,3 (ms)
- 0,4
- 0,5
Tester ses compétences
- 0,6
1. Grandeurs acoustiques
b. f = 1 ⁄ T = 1 ⁄ (1,15 × 10– 3) = 869, 56. La fréquence est a. La pression acoustique, l’amplitude de l’onde,
d’environ 870 Hz. l’intensité sonore et le niveau d’intensité sonore indi-
c. Ce son a une fréquence comprise entre 300 Hz et quent si un son est fort.
1 500 Hz. Il est donc médium. b. La fréquence et la période d’une onde sonore sont
d. Il a mesuré un niveau sonore en décibel. liées à la hauteur d’un son.

CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? • 57


c. Pour mesurer le niveau d’intensité sonore, on uti- 9. Émergence
lise un sonomètre dirigé vers la source sonore. a. Le décibel A est une unité de mesure de niveau
d. T = 2,3 ms, f = 1 ⁄ T = 1 ⁄ (2,3 × 10– 3) = 435 Hz. sonore. Un niveau sonore mesuré en décibels A tient
e. T = 1 ⁄ f = 1 ⁄ 1 500 = 6,7 × 10– 4 s compte de la sensibilité de l’oreille humaine aux dif-
par conséquent T = 670 ms. férentes fréquences.
b. Le sonomètre permet de mesurer les niveaux
2. Un téléphone dans le vide sonores.
Pour se propager, une onde nécessite un milieu maté- c. Non il n’est pas permis d’émettre n’importe quel
riel. Par définition, le vide est l’absence de matière. Le son dans la journée. Pour un voisin, la différence
son ne peut donc pas se propager dans le vide. de niveau sonore entre une mesure avec la source
3. Célérités sonore gênante et sans cette source sonore ne doit
1. A ; 2. C ; 3. C ; 4. A pas dépasser 5 dB(A).

4. Recopier et corriger 10. Simple ou double vitrage


a. L’audibilité d’un son dépend de son intensité et de a. Placer une vitre entre la source sonore et le récep-
sa hauteur. teur fait diminuer le niveau sonore au niveau du
récepteur. Le verre est donc un isolant acoustique.
b. Plus l’intensité sonore d’un son est élevée, plus on
l’entend fort. b. Son 125 Hz : Double vitrage 4/10/4 ; Verre 4 mm ;
Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
c. La hauteur d’un son est liée à sa fréquence.
Son 500 Hz : Double vitrage 4/10/4 ; Verre 4 mm ;
d. Le niveau d’intensité sonore s’exprime en décibel.
Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
e. La période d’un son s’exprime en seconde et la fré-
Son 1 000 Hz : Verre 4 mm ; Double vitrage 4/10/4 ;
quence en hertz.
Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
5. Recopier et compléter Son 4000 Hz : Verre 4 ; Double vitrage 4/10/4 ; Verre
Au seuil d’audibilité d’un son de fréquence 1 000 10 mm ; Double vitrage 10/10/4.
hertz, le niveau sonore est égal à 0 dB. Ce seuil corres- c. On constate que le verre de 10 mm isole mieux que
pond à une intensité sonore I0 de 10– 12 W.m– 2. le double vitrage 4/10/4. Augmenter le nombre de
vitrage n’améliore pas systématiquement l’isolation
6. Formule et unités
phonique. Mieux vaut parfois augmenter l’épaisseur
a. L = 10 log ∙ II ∙ avec L le niveau sonore en déci-
0
du vitrage.

bel (dB), I l’intensité sonore en W.m– 2 et I0 l’intensité 11. Épaisseur du vitrage


sonore de référence en W.m– 2. a. Le verre isole mieux des sons aigus car l’atténua-
b. I0 = 10– 12 W.m– 2 tion est plus forte pour les sons de haute fréquence.
b. Plus l’épaisseur du verre augmente, plus l’atténua-
∙ ∙
10000 I 0
c. L = 10 log = 10 log (10 000) = 40 dB. tion phonique augmente.
I0
Dans ce cas, le niveau sonore est de 40 décibels. c. Pour un son de fréquence 2000 Hz et des vitrages
de 3,4 mm, l’atténuation est de 40 dB.
7. Écho
Lorsque Maxime parle face au double rideau, celui-ci 12. Temps de réverbération d’une salle de classe
absorbe une grande partie de l’onde sonore. Lorsqu’il avec son mobilier et ses occupants
parle face à la fenêtre, une grande partie de l’onde est 1. a. Calculs des aires équivalentes
réfléchie. La salle
Élément Aire d’absorption
CRB Surface (m²)
Applications technologiques absorbant équivalente (m²)
Sol (linoléum) 0,00 8 × 6 = 48 0,00 × 48 = 0,00
8. Calcul d’un niveau sonore : casque antibruit Portes 0,35 2 × 1,8 = 3,6 0,35 × 3,6 = 1,26
a. I ⁄ I0 = 10– 2 ⁄ 10– 12 = 1010. Vitrage 0,10 1,6 × 8 = 12.8 0,10 × 12,8 = 1,28

b. L = 10 log ∙ ∙
I
I0
.
Murs 0,40
((8 + 6) × 2 )
× 3 – 3,6 – 12,8
0,40 × 67,6
= 27,04
c. Taper sur la machine : 1 0 log 1 0 ^ 1 0 . = 67,6
Le niveau sonore est L = 100 dB. 0,50 × 48
Plafond 0,50 8 × 6 = 48
= 24,00
d. L’ouvrier doit porter un casque antibruit ou des
bouchons car au-delà de 85 dB, un son présente un b. Aire équivalente d’absorption de la salle est :
danger par le système auditif. Asalle = 1,26 + 1,28 + 27,04 + 24 = 53,58 m².

58 • CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ?


2. a. La durée de propagation du son entre les deux points
Le mobilier et les occupants A et B est de 11,4 ms.
Aire d’absorption b. V = d ⁄ t = 4 ⁄ (11,4 × 10– 3) = 351 m.s– 1.
Élément absorbant
équivalente (m²)
17. Vuvuzela
Tables des élèves 0,05 × 30 = 1,5
Chaises avec élèves 0,35 × 30 = 10,5 1. I = 10– 12 × 10(123⁄10) = 1,99 W.m²
Table du professeur 0,05 × 1 = 0,05 2. a. Avec 2 vuvuzelas, L2 = 126 dB,
Professeur debout 0,40 × 1 = 0,40 avec 3 vuvuzelas, L3 = 127,7 dB,
total = 12,45 m² avec 4 vuvuzelas, L4 = 129 dB.
b. Aire équivalente d’absorption de la salle, des occu- b. Si deux sources sonores émettent des sons de
pants et du mobilier est : même niveau sonore, le niveau d’intensité sonore
Atot = 53,58 + 12,45 = 66,03 m². total augmente de 3 dB.
3. La durée de réverbération après les travaux de cor- c. Le niveau sonore diminue de 6 dB chaque fois que
rection acoustique est : la distance double.
0,161 × 8 × 6 × 3 La différence entre 123 dB et 80 dB est de 43 dB, soit
Tr = = 0, 3
35 . un peu plus de 7 fois 6 dB. La distance du récepteur
66, 03
4. L’efficacité des travaux est due à une meilleure doit être sept fois multipliée par 2, soit :
absorption de l’énergie acoustique par les parois de D = 1 × 27 m = 128 m.
la salle qui diminue la réverbération. Il faudrait donc se trouver au-delà de 130 mètres
environ pour ne pas courir de risque auditif.
13. Explosion en mer
d. Il est très conseillé d’utiliser des protections indi-
a. La relation liant d, V1 et t1 est : d = V1 .t1.
viduelles contre le bruit (PICB) de type bouchons
b. La relation liant d, V2 et t2 est : d = V2 .t2.
d’oreille.
c. t1 – t2 = Δt = 3
d. V1 . t1 = V2 . t2 ; V1 . (3 + t2) = V2 . t2 ; 3. a. La fréquence s’exprime en hertz.
340 × (3 + t2) = 1 500 × t2 ; t2 = 0,879 s d’où b. 300 Hz est la limite entre les sons graves et les sons
d = 1 500 × 0,879 = 1 318 m. médium.

14. Fuite d’eau sur une canalisation c. Non ce paramétrage ne gêne en rien l’écoute des
commentaires car les fréquences des sons émis par la
OA + OB = 500 et OA – OB = V × Δt = 1 500 × 0,144 = 216,
voix humaine sont très supérieures à 300 hertz.
d’où OA = 358 m.

15. Échos 18. Les méfaits du bruit et les valeurs limites


a. Le phénomène d’écho est dû à la réflexion de d’exposition
l’onde sonore sur les parois. 1. a. Non la norme n’est pas respectée.
b. Le premier écho correspond à la réflexion du son b. Oui la norme est respectée.
sur la paroi la plus proche : 2. a. L’intensité sonore I est :
d1 = 340 × 0,147 ⁄ 2 = 25 mètres.
Le deuxième écho correspond à la réflexion du son I = 10– 12 × 10(85 ⁄ 10) = 3,16 × 10– 4 W.m².
sur la paroi la plus éloignée : b. La puissance sonore est :
d2 = 340 × 0,441 ⁄ 2 = 75 mètres. P = I × S = 3 × 10– 4 × 8 × 10– 5 = 2,4 × 10– 8 W.
Distance entre les deux parois : c. L’énergie reçue au cours de la journée de travail :
d = d1 + d2 = 100 mètres. E = P × t = 2,4 × 10– 8 × 8 × 3600 = 6,914 × 10– 4 J.
c. Le troisième écho correspond au son qui revient
après deux réflexions soit après avoir parcouru 200 Le coin du chercheur
mètres :
1. Après une averse, l’air est plus humide donc trans-
t3 = 200 ⁄ 340 = 588 ms.
met plus facilement les sons.
16. Mesure de la vitesse d’un son 2. Non on ne pourrait pas l’entendre car l’espace ne
a. Il y a 5,7 div entre l’émission et la réception. contient pas de matière (vide spatial) donc les sons ne
5,7 × 2 = 11,4. peuvent pas s’y propager.

CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? • 59


13 Quel est le principe d’une échographie ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques d’une onde mécanique
transversale le long d’une corde ?
1. Lorsqu’on diminue la fréquence des éclairs, la fréquence qui correspond à la première
immobilité relative de la corde est égale à la fréquence de vibration de la corde, c’est-à-dire à la
fréquence de l’onde mécanique qui se propage le long de la corde.
Dans l’expérience, on trouve une fréquence de 100 Hz.
2. λ = 5 cm, par exemple.
3. Célérité de l’onde : V = λ.f = 5 m.s– 1.
4. Dans l’expérience 2, le retard est Δt = 0,1 s avec deux photocapteurs distants de d = 50 cm.
La célérité de l’onde est V = d ⁄ Δt = 5m.s– 1.
5. Une onde mécanique est une perturbation qui se propage dans un milieu matériel. Si cette
perturbation est périodique, elle est caractérisée par sa fréquence (ou sa période), sa vitesse de
propagation et sa longueur d’onde.

■ Activité 2 : Quelles sont les caractéristiques d’une onde ultrasonore ?


1. La fréquence de ces ondes ultrasonores est d’environ 40 kHz.
2. La valeur de λ est de l’ordre de 8,5 mm.
3. Pour avoir une plus grande précision il faut mesurer une distance correspondant par exemple
à 10 λ.
4. V est de l’ordre de 340 m.s– 1.
5. La durée mise par la salve d’ultrasons pour parcourir 40 cm = 0,4 m est égale à 1,18 ms.
La célérité des ondes est : V = 0,4 ⁄ (1,18 × 10– 3) = 339 ≈ 340 m.s– 1. On trouve le même résultat.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Fabrication d’un échographe
2. Questions préliminaires
1. Les ultrasons ont des fréquences supérieures à 20 kHz. L’émetteur utilisé lors de ce TP fonctionne
sur une fréquence de 40 kHz.
2. On réalise le montage schématisé YA E
ci-contre : oscilloscope GBF YB
oscilloscope
R
L’oscilloscope permet de mesurer
la période des signaux sur l’émetteur
et sur le récepteur US. E émetteur US R recepteur US
On obtient la même période T.
La fréquence f est donnée par la formule : f = 1⁄T.

3. Réalisation des expériences


• Émission et réception des ultrasons
Période mesurée : T = 25 ms.
Fréquence calculée : f = 1⁄T = 40 kHz.

60 • CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ?


• Transmission, réflexion et absorption des ultrasons
Résultats obtenus
Écran carton toile de jute laine de verre
Transmission OUI NON OUI NON OUI NON

Écran carton laine de verre


Réflexion OUI NON OUI NON
Matériau absorbant : laine de verre.
• Réalisation d’un échographe simplifié
Pour la recherche de l’objet caché sous la toile de jute munie de son quadrillage, il faut placer
l’émetteur US un demi centimètre plus haut que la toile et ne pas hésiter à déplacer légèrement
l’émetteur pour avoir confirmation de la réflexion ou non sur l’objet car le signal peut se réfléchir
sur un des fils de la toile.

A B C D E F

2
L’ensemble des cases noires
représente le rectangle en 3
carton qui repose sur la laine
de verre.
4

Le carton réfléchit les ultrasons ; la toile de jute les transmet et la laine de verre les absorbe.

EXERCICES

Tester ses connaissances Niveau l APPLIQUER


Q.C.M. a. Cette onde est transversale.
1. A ; 2. B ; 3. B ; 4. B et C ; 5. A et B. b. La distance de 12 cm correspond à 5 longueurs
d’onde. λ = 12 ⁄ 5 = 2,4 cm.
Apprendre à résoudre La célérité est V = λ. f = 0,024 × 20 = 0,48 m.s– 1.
Détermination de la célérité d’une onde à la
surface de l’eau Tester ses compétences
Niveau l COMPRENDRE
1. Onde à la surface de l’eau
a. La distance entre deux rides consécutives repré-
sente la longueur d’onde. a. Ces ondes sont transversales.
b. La période de l’onde est T = 1 ⁄ f = 66,7 ms b. Le bouchon n’est pas entraîné par l’onde : il monte
c. La relation demandée est V = λ.f (λ en m, V en m⁄s et descend.
et f en Hz). c. Une onde sonore est une onde mécanique longi-
d. La célérité de l’onde est égale à 0,45 m.s– 1. tudinale.

CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? • 61


2. Onde se propageant le long d’une corde b. L’énergie apportée par ces ondes en 10 s est de
a. λ E = 3 × 25 × 10– 2 × 10 = 7,5 J.
c. f = V ⁄ λ = 1500 ⁄ 0,1 × 10– 3 = 15 MHz.
a
9. Recherche sur internet
a. L’ablathermie est le nom utilisé pour désigner le
traitement par Ultrasons Focalisés de Haute Intensité
(HIFU) du cancer de la prostate.
b. Les ultrasons, transportant de l’énergie et en étant
b. La période T = 1 ⁄ f = 0,01 s. focalisés sur la tumeur, vont produire une chaleur
c. La célérité de l’onde est : intense pendant une durée très courte, ce qui va pro-
V = λ . f = 0,15 × 100 = 15 m.s– 1. duire une nécrose du tissu visé et ainsi détruire ses
cellules.
3. Mesure de la célérité d’une onde ultrasonore
a. La distance mesurée correspond à dix longueurs 10. Mesure de l’épaisseur d’une pièce par
d’onde : λ = 8,3 mm. ultrasons
b. La relation demandée est V = λ .f (V en m.s– 1, λ en a. Δt = 2.e ⁄ V.
m et f en Hz). b. Δt = 2 × 3,35 × 10– 2 ⁄ 1500 = 44,7 ms.
c. V = 346 m.s– 1
11. Propagation de la houle
d. Cette vitesse ne diffère pas de celle des ondes
a. Amplitude : 15 m ; fréquence : f = 1⁄T = 67 mHz ;
sonores audibles.
célérité : V = λ . f = 350 × 67 × 10– 3 = 23 m.s– 1.
4. Mesure d’une distance par écho b. Longueur d’onde : λ’ = 350 × (20⁄15)2 = 620 m.
a. Les salves émises sont visualisées sur la voie A de Vitesse : V’ = λ’. f = 620 × 67 × 10– 3 ≈ 42 m.s– 1.
l’oscilloscope. c. L’eau de mer est un milieu dispersif.
b. Sur la voie B sont visualisées les salves réfléchies.
12. Propagation d’une onde sur une ficelle
c. Le décalage temporel Δt correspond à la durée
a. F = 50 × 10– 3 × 9,8 = 0,49 N ;
pour parcourir un aller-retour.
µ = 1,4 × 10– 3 ⁄ 1,2 = 1,17 × 10– 3 kg.m– 1 ;
d. Δt = 2 ms. 1
e . La relation est 2d = V.Δt.  0, 4
49 2
V=  −3 
= 20,5 m.s– 1.
f. d = 34 cm.  17 × 1
1,17 10 
5. Échographie b. λ = V ⁄ f ; f = 50 Hz ; λ = 0,41 m.
a. Le principe de l’échographie repose sur la réflexion c. d1 et d2 doivent vérifier la relation d2 – d1 = k.λ
et la transmission partielles des ondes ultrasonores (k entier).
dans les différents tissus du corps humain. d. Les cavaliers ne vibrent plus en phase car on
b. Les os et l’air des poumons réfléchissent ces modifie la célérité et donc la longueur d’onde.
ondes.
13. Propagation d’une vibration le long d’un
ressort
Applications technologiques a. L’onde est longitudinale.
6. Échographie du cœur b. Les dilations et les compressions des spires se pro-
a. Les ondes ultrasonores sont des ondes méca- pagent.
niques longitudinales. c. La distance d représente la longueur d’onde.
b. La relation demandée est λ = V ⁄ f . d. T = 1 ⁄ f = 10 ms.
c. λ = 0,75 mm. e. V = λ ⁄T = 12 × 10– 2 ⁄ 10 × 10–3 = 12 m.s– 1.
d. Célérité et longueur d’onde sont modifiées. 14. Contrôle de structures
7. Choix d’une fréquence d’ondes ultrasonores a. Voir cours
a. Pour réaliser une échographie des régions pro- b. Célérité, pouvoir de réflexion ou de transmission
fondes du corps humain on utilise des ultrasons de sont sensibles à une modification du milieu.
fréquence 3 MHz. c. Δt = 2.e ⁄ V ; e = V. Δt ⁄ 2 : e = 6 000. (10 × 10– 6) ⁄ 2
b. λ = V ⁄ f = 1500 ⁄ ( 3 × 106) = 0,5 mm. = 3 × 10– 2 m. La bulle est à 3 cm de la surface.
c. Ces ondes sont longitudinales. 15. Le télémètre à pointeur laser
8. Effets biologiques des ondes ultrasonores a. Les pics bleus correspondent à l’émetteur, les pics
a. « Élévation thermique des tissus ». rouges au récepteur.

62 • CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ?


b. On observe un décalage temporel de 5 ms. La célé- 2. Sur les courbes, on lit pour x = 2000 km,
rité des ultrasons est donc : tP = 7,5 min et tS = 4,5 min
V = 2d ⁄Δt = 2 × 0,85 ⁄ (5 × 10– 3) = 340 ms– 1. Les vitesses moyennes sont :
c. Le laser joue le rôle de pointeur. VP = 2000 ⁄ (7,5 × 60) = 4,4 km.s–1
et VS = 2000 ⁄ (4,5 × 60) = 7,4 km.s–1.
16. Principe du sonar
a. La durée entre l’émission de l’impulsion et la 3. a) L’onde P ; b) 6 min ;
détection de l’écho est de 27 ms. c) x ⁄ 4,4 – (x ⁄ 7,4) = 6 × 60 = 360
x ≈ 4 000 km.
b. d = V. Δt ⁄ 2 ; d ≈ 20 m
c. L’absorption des ondes sonores par le milieu 4. On est en 3 dimensions : il faut considérer l’inter-
limite la distance maximale de détection. section de 3 sphères.

17. Étude d’un fond marin 19. Le record de vitesse du TGV


a. 2d = V. τ. a. L’onde qui se propage le long de la caténaire est
b. Pour x = 50 m, d = 1500 × 0,08 ⁄ 2 = 60 m. transversale.
Pour x = 200 m, d = 225 m. b. Volume d’un câble de longueur L et de rayon R :
π.L.R2.
Pour x = 450 m, d = 120 m.
Masse de ce cable : m = ρ . π.L.R2.
c. Palier de 60 m de profondeur pour x < 100 ;
µ = m ⁄ L = ρ . π.R2
pour x = 100 m cassure brutale jusqu’à 225 m de pro-
µ = 8900 × π × (0,7 × 10– 2)2
fondeur.
µ = 1,37 kg.m– 1.
Palier à cette profondeur pour 100 m < x < 300 m ;
c. V = (2,6 × 10 ⁄ 1,37)0,5 = 138 m.s– 1, soit 497 km.h– 1.
4
puis pour 300 m < x < 400 m le fond remonte régu-
d. Pour une tension du câble de 4000 daN,
lièrement jusqu’à 120 m de profondeur où il y a un
V’ = 171 m.s– 1 soit 615 km.h– 1. On a bien 574,8 < 615.
nouveau palier.

18. Localisation de l’épicentre d’un Le coin du chercheur


tremblement de Terre L’échographie n’est pas utilisée pour obtenir une
1. Les vitesses ne sont pas constantes car les repré- image du cerveau car les ultrasons sont réfléchis par
sentations d = f (t) ne sont pas des droites. la boîte crânienne.

CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? • 63


14 Antiseptiques et désinfectants

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Que contient l’eau oxygénée ? Comment agit-elle ?
1. L’eau oxygénée contient de l’eau et du peroxyde d’hydrogène (H2O2).
2. Du dioxygène se dégage lors de l’expérience 2.
3. L’eau oxygénée est un produit oxydant, car elle libère du dioxygène.
4. L’eau oxygénée oxyde les bactéries et les détruit. C’est un antiseptique et un désinfectant. Le
dioxygène qui se dégage a aussi un effet mécanique, car il entraîne les impuretés.

■ Activité 2 : Que contient l’eau de Dakin ?


1. L’eau de javel est responsable de son odeur.
2. La longueur d’onde du maximum d’absorption est de l’ordre de 530 nm.
3. Le permanganate de potassium donne sa couleur rose à l’eau de Dakin.

■ Activité 3 : Que contient la Bétadine ?


La Bétadine contient du diiode.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Dosage par comparaison de l’eau oxygénée
2. Questions préliminaires
1. Le principe actif de l’eau oxygénée est le peroxyde d’hydrogène.
2. Le titre volumique d’une solution d’eau oxygénée est le volume de dioxygène (mesuré dans
les conditions normales de température et de pression : 0 °C et 1 013 hPa) se dégageant lors de la
décomposition d’un litre de cette solution.
3. La réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène s’écrit :
2H2O2 → 2H2O + O2.
Si t est le titre, la quantité de dioxygène qui peut se dégager lors de la décomposition d’1 L de
peroxyde est égal à t ⁄ 22,4 mol ; ceci correspond à la décomposition de
2 × (t ⁄ 22,4) = t ⁄ 11,2 mol de peroxyde.
La concentration en peroxyde d’hydrogène est :
c = t ⁄ 11,2 mol.L– 1, d’où t = 11,2c.
4. Dans le tube à essais contenant 5 mL d’une solution « vieille » d’eau oxygénée à 2 volumes,
la solution de permanganate de potassium acidifiée ne se décolore pas, car le permanganate de
potassium est en excès.
5. Une vieille solution d’eau oxygénée devient inefficace, car le peroxyde d’hydrogène s’est déjà
partiellement décomposé.

3. Dosage par étalonnage


Réalisation
La réaction de dosage s’écrit :
2MnO4− + 6H+ + 5H2O2 → 2Mn2+ + 5O2 + 8H2O.
On peut ainsi calculer les différents volumes V’ de permanganate de potassium de concentration
c’ à verser pour obtenir la décoloration pour chaque volume v de solution d’eau oxygénée de
concentration c :

64 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants


cv ⁄ 5 = c’V’ ⁄ 2, d’où V’ = 2cv ⁄ 5c’ avec c = t ⁄ 11,2, v = 10mL ; c’ = 0,2 mol/L.
V’ = 2tv ⁄ 56c’ = 20t ⁄ 11,2.
Solution S1 S2 S3 S4 S5 Sx
t 2 4 6 8 10 x
V’ (cm3) 3,6 7,1 10,7 14,3 17,8

4. Exploitation des expériences


1. Schéma du montage

burette contenant la solution


de permanganate de potassium

erlenmeyer contenant l'eau oxygénée

agitateur

2. La courbe d’étalonnage, t = f (V’) est une droite passant par l’origine.


t
12

10

6
x
4

2
V'
0
0 5 V'x 10 15 20

3. Pour déterminer graphiquement le titre x de la solution Sx on repère sur la droite le point


d’abscisse V’x et on lit son ordonnée qui donne la valeur de ce titre.
4. Le titre de la solution d’eau oxygénée débouchée est inférieur à 10.
Cette eau oxygénée est bien moins efficace.

CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants • 65


EXERCICES

Tester ses connaissances – Rincer le récipient et l’entonnoir, l’eau de rinçage


Q.C.M. allant dans la fiole.
1. B et C ; 2. A et C ; 3. B et C ; 4. C ; 5. A – Remplir la fiole à moitié avec de l’eau distillée.
– Agiter jusqu’à dissolution complète du solide.
Apprendre à résoudre – Compléter la fiole avec de l’eau distillée, jusqu’au
trait de jauge.
Eau de Javel – Boucher puis retourner deux fois la fiole pour
Niveau l COMPRENDRE homogénéiser le mélange.
a. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore
gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut 3. Préparation d’une solution de concentration
produire, dans les conditions normales de tempé- molaire donnée par dilution
rature et de pression, au cours de la transformation À partir d’une solution, S0, d’eau oxygénée à 10
chimique d’équation de réaction : volumes, on désire préparer par dilution, 100,0 mL
de 5 solutions, de titre en volume t, indiqué dans le
Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l )
tableau.
b. 1 L de cette eau de Javel peut libérer 12 L de a. Volume de solution S0 à utiliser :
dichlore soit une quantité de matière de : t0 .VS0 = t . v avec t0 = 10 et v = 100 cm3 ;
12 ⁄ 22,4 = 0,536 mol.L–1. d’où VS0 = t × 100 ⁄ 10 = t × 10.
c. La concentration molaire en ions hypochlorite de b.
cette eau de Javel est de 0,536 mol.L–1.
d. La nouvelle concentration en ions hypochlorite Solution S1 S2 S3 S4 S5
est égale à : t 2 4 6 8 10
(0,536 × 0,1) ⁄ 0,6 = 0,089 mol/L. VS0 (cm3) 20 40 60 80 100
Le titre chlorométrique est égal à :
4. L’éosine
22,4 × 0,089 = 2.
a. Quantité de matière d’éosine néo nécessaire pour
Degré chlorométrique préparer la solution :
Niveau l APPLIQUER néo = 1,2 × 10– 3 × 50 × 10– 3 = 6 × 10– 5 mol.
a. La relation entre la concentration molaire des ions b. Volume Vp de la solution de départ à prélever :
hypochlorite c et le degré chlorométrique t d’une eau néo = C1 × Vp ; Vp = néo ⁄ C1 = 6 × 10– 5 ⁄ 3 × 10– 3
de Javel est t = 22,4 × c. = 2 × 10– 2 L ; Vp = 20 mL.
b. La concentration molaire en ions hypochlorite c. À l’aide de la pipette de 20 mL, prélever 20 mL de
ClO– d’un tel extrait est : la solution de départ ; introduire les 20 mL dans la
c = 48 ⁄ 22,4 = 2,14 mol.L–1. fiole jaugée de 50 mL ; compléter avec de l’eau dis-
c. La concentration molaire en ions hypochlorite des tillée jusqu’au trait de jauge.
produits courants titrant 12° est :
5. Dosage du Lugol (TIC)
c = 12 ⁄ 22,4 = 0,54 mol.L– 1.
a. Schéma du montage utilisé pour ce dosage :
Tester ses compétences
1. Désinfectant et antiseptique
a. Un désinfectant : l’eau de Javel ; un antiseptique
usuel : l’eau oxygénée
b. Le principe actif de l’eau de Javel est l’ion hypo-
chlorite et celui de l’eau oxygénée, le peroxyde d’hy-
burette : solution
drogène. de thiosulfate
de sodium
2. Préparation d’une solution de concentration
solution de diiode
molaire donnée par dissolution + empois d'amidon
a. La masse m de permanganate de potassium à
peser est m = 0,05 g. agitateur
magnétique
b. Peser précisément 0,05 g de permanganate de
potassium.
– Introduire le solide dans la fiole jaugée de 100 mL.

66 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants


b. Courbe C = f (V) : e. Quantité d’ions hypochlorite : 0,54 mol.
C (mol/L) 10. L’eau oxygénée
0,07
a. Le principe actif de l’eau oxygénée est le peroxyde
0,06
d’hydrogène.
0,05
0,044 b. Le volume de dioxygène gazeux que peut libé-
rer un volume v = 125 mL de cette solution dans les
0,04
conditions normales de température et de pression
0,03 est :
0,02 10 × 125 ⁄ 1 000 = 1,25 L.
Équation de réaction de la transformation chimique
0,01
correspondante :
17,5 V (mL)
0 2H2O2 → 2H2O + O2.
5 10 15 20 25 30
c. Quantité de matière n en peroxyde d’hydro-
c. Concentration C en diiode du Lugol : 0,044 mol.L– 1. gène contenue dans le volume v = 125 mL de cette
solution :
Applications technologiques n = nO2 × 2 = 1,25 × 2 ⁄ 22,4 = 0,11 mol.
6. Préparation d’une solution de permanganate d. Concentration molaire en peroxyde d’hydrogène :
de potassium 0,11 × 1 000 ⁄ 125 = 0,89 mol.L– 1.
Concentration massique : 0,25 ⁄ 2,5 = 0,10 g. L– 1 ; e. Masse m de peroxyde d’hydrogène contenu dans
concentration molaire : 125 mL d’eau oxygénée :
0,10 ⁄ 158,04 = 6,3 × 10 – 4 mol.L– 1. m = 34 × 0,11 = 3,7 g.
7. Solution de Ramet Dalibour 11. Utilisation de l’eau de Javel
a. Formules du sulfate de cuivre : CuSO4 et du sulfate
a. L’eau de Javel est un désinfectant dont le principe
de zinc : ZnSO4.
actif est l’ion hypochlorite.
b. Concentration du sulfate de cuivre :
b. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore
(0,1 ⁄ 159,5) × 10 = 6,3 × 10– 3 mol.L– 1.
gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut
Concentration du sulfate de zinc :
produire au cours de la transformation chimique
(0,35 ⁄ 161,4) × 10 = 2,17 × 10– 2 mol.L– 1.
d’équation de réaction :
8. Préparation d’une solution diluée d’eau de
Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ).
Javel
a. Il faut diluer la solution d’eau de Javel de la dose c. Lorsqu’en suivant les indications de l’étiquette, on
recharge 10 fois. prépare un flacon de 2 L d’une solution d’eau de javel,
b. La pipette jaugée de 10 mL sert à prélever 10 mL on réalise une dilution.
d’eau de Javel à 48 °chl. d. Le degré chlorométrique de la solution obtenue
c. On utilise une propipette car l’eau de Javel est un est 24° car on a dilué deux fois.
produit corrosif. e. Il s’agit de dichlore.
d. On effectue la dilution dans une fiole jaugée de
100 mL. 12. Préparation de l’eau de Javel.
a. L’eau de Javel contient des ions hypochorite, chlo-
9. Degré chlorométrique de l’eau de Javel
rure et sodium.
a. Le gaz toxique qui se dégage est du dichlore.
b. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore
b. Le titre chlorométrique est le volume de dichlore
gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut
gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut
produire au cours de la transformation chimique
produire au cours de la transformation chimique
d’équation de réaction :
d’équation de réaction :
Cl–(aq) + ClO–(aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ). Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ).

c. Titre chlorométrique de l’eau de Javel contenue c. Le volume de dichlore, dans les conditions nor-
dans le berlingot : males de température et de pression, nécessaire pour
12 × 4 = 48° chlorométrique. préparer ce berlingot de 250 mL est : 48 ⁄ 4 = 12 L.
d. Quantité de matière de dichlore qui s’est dégagée : d. L’ion responsable des propriétés désinfectantes de
n = 12 ⁄ 22,4 = 0,54 mol. l’eau de Javel est l’ion hypochlorite.

CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants • 67


13. Dosage par spectrophotométrie du diiode d. Concentration molaire c en permanganate de
dans le Lugol potassium de l’eau de Dakin :
1. Matériel nécessaire pour préparer S’0 : fiole jaugée c = n ⁄ V = m ⁄ (M . V)
de 100,0 mL, pipette jaugée de 10,0 mL, bécher de soit c = 0,0010 ⁄ (158 × 0,100) = 6,33 × 10– 5 mol.L– 1.
250 mL.
Écart relatif :
2. a. La concentration molaire en diiode de la solu-
tion S’0 est : (cexp – c) ⁄ c = (6,4 – 6,33) ⁄ 6,33 = 0,011 soit 1,1 %.
[I2] = 4,0 × 10– 3 mol.L– 1. 2. Détermination de la masse de chlore actif.
b. La concentration molaire cL en diiode du Lugol est a. La teneur en chlore actif est le pourcentage qui
cL = 4,0 × 10– 2 mol.L– 1. représente la masse de dichlore qui peut se dégager à
c. Il a été nécessaire de diluer le Lugol car la solu- partir de 100 g d’eau de Javel.
tion est trop concentrée et son absorbance est supé-
b. Le dichlore est beaucoup moins soluble dans l’eau
rieure à :
salée que dans l’eau pure.
Amax = 2,00.
c. Masse de dichlore recueillie :
14. Étude de l’eau de Dakin m = M . n = M . V ⁄ VM = 35,5 × 2 × 0,170 ⁄ 24 = 0,503 g.
1. Dosage par spectrophotométrie du permanga- (mexp – m) ⁄ m = (0,503 – 0,5) ⁄ 0,5 = 6 × 10– 3
nate de potassium en solution.
soit 0,6 %.
a. Masse de permanganate de potassium solide ;
n0 = c0 . V0 et m = M. n0 = M. c0 . V0 ;
m = (39 + 55 + 16 × 4) × 1,0 × 10– 2 × 0,5 = 0,79 g. Le coin du chercheur
b. On obtient une droite. Il ne faut pas mélanger de l’eau de Javel et le produit
c. La concentration molaire cexp en permanganate de Harpic qui contient de l’acide chlorhydrique car il y
potassium apporté par l’eau de Dakin est aurait dégagement de dichlore toxique.
cexp = 6,4 × 10– 5 mol.L– 1.

68 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants


15 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment le fer réagit-il avec le sulfate de cuivre ?
1. Les ions mis en évidence par le test à la soude sont les ions fer II.
2. Les ions cuivre II ont disparu.
3. Le métal cuivre s’est déposé sur le fer.
4. Il y a eu une réaction entre le sulfate de cuivre de la bouillie bordelaise et le métal fer de
l’arrosoir. Du métal cuivre rouge s’est déposé sur les parois de l’arrosoir.

■ Activité 2 : Comment agit un antiseptique ?


Expérience 1
1. La couleur de la solution aqueuse de diiode est jaune-brun. La coloration prise par la solution de
diiode en présence de thiodène est bleue-violacée.
2. Quand on verse du thiodène dans le filtrat il ne bleuit pas. Le diiode a disparu.
3. Quand on verse de la soude dans le filtrat un précipité vert apparaît. Des ions fer II se sont
formés.
Expérience 2
4. Le produit formé lors de la transformation chimique et mis en évidence par le thiodène est le
diiode.
5. Le diiode provient des ions iodure.
Expérience 3
6. Les ions permanganate et les ions fer II ont disparu.
7. Des ions fer III se sont formés lors de la transformation chimique.

EXERCICES

Tester ses connaissances 2MnO4− + 16H + + 10Cl– → 2Mn 2+ + 5Cl2 + 8H2O.


1. A ; 2. Aucune bonne réponse ; 3.A et B ; 4.A ; 5.C.
Préparation du dioxygène
Niveau l APPLIQUER
Apprendre à résoudre
a. Demi-équations électroniques :
Préparation du dichlore H2O2 = O2 + 2H+ + 2e–
Niveau l COMPRENDRE −
MnO4 + 8H + + 5e– = Mn 2+ + 4H2O.
a. Demi-équations électroniques :
b. Dans cette réaction d’oxydoréduction, l’oxydant
MnO4– + 8H+ + 5e– = Mn2+ + 4H2O
est l’ion permanganate et le réducteur le peroxyde
2Cl– = Cl2 + 2e–.
d’hydrogène.
b. Dans cette réaction d’oxydoréduction, l’ion per-
c. L’équation de réaction de cette transformation
manganate est réduit. L’ion chlorure est oxydé.
chimique s’écrit:
c. Il faut multiplier la demi-équation concernant le
couple MnO4–/Mn2+ par 2 et celle relative au couple 2MnO4− + 16H + + 5H2O2
Cl2/Cl– par 5. → 2Mn2+ + 5O2 + 8H2O + 10H +
d. L’équation de réaction de cette transformation soit :
chimique s’écrit : 2MnO4− + 6H+ + 5H2O2 → 2Mn 2+ + 5O2 + 8H2O

CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? • 69


Tester ses compétences c. L’agent actif de l’eau de Javel est l’ion hypochlorite
qui est un oxydant.
1. Reconnaître l’oxydant et le réducteur de
couples oxydant/réducteur
Applications technologiques
a. Dans le couple ion mercure II/mercure métal-
lique, Hg2+(aq)/Hg(l), l’oxydant est l’ion Hg2+(aq) et le 7. Établir l’équation d’une réaction
réducteur, Hg(l). d’oxydoréduction
La demi-équation électronique correspondante Équation de la réaction qui se produit en milieu acide
s’écrit : entre :
Hg2+ (aq) + 2e– = Hg(l). a. Le fer métallique et les ions fer III, Fe 3+ (aq) :
b. Les trois couples oxydant/réducteur sont: Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq): Fe3+ (aq) + e– = Fe2+ (aq);
Mg2+(aq) / Mg (s) ; Al3+(aq)/ Al (s) ; H+(aq)/ H2 (g). Fe2+ (aq) / Fe (s) : Fe2+ (aq) + 2e– = Fe (s)
c. La demi-équation électronique correspondant à 2Fe3+ (aq) + Fe (s) → 3Fe2+ (aq).
chaque couple s’écrit :
b. Le diiode, I2 (aq), et le dioxyde de soufre, SO2 (aq) ;
Mg2+(aq) + 2e– = Mg (s)
I2 (aq) / I – (aq) : I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq)
Al3+(aq) + 3e– = Al (s)
SO42– (aq) / SO2 (aq) :
2H+(aq) + 2e– = H2 (g).
SO42– (aq) + 4H+ + 2e– = SO2 (aq) + 2H2O
2. Compléter les phrases I2 (aq) + SO2 (aq) + 2H2O → 2I– (aq) + SO42– (aq) + 4H+.
a. L’ion cuivre II, Cu2+ est un oxydant car il capte
c. Les ions nitrate, NO3– (aq), et le cuivre métal, Cu.
2 électrons au cours de la transformation.
Le métal fer est un réducteur car il cède des électrons Cu2+ (aq) / Cu (s) : Cu2+ (aq) + 2e– = Cu(s).
au cours de la transformation. NO3– (aq) / NO (g) :
b. L’ion Ag+ est un oxydant car il capte un électron au NO3– (aq) + 4H+ + 3e– = NO (g) + 2H2O
cours de la transformation alors que le métal cuivre 3Cu(s) + 2NO3 (aq) + 8H+ → 3Cu2+ (aq)+ 2NO (g) + 4H2O.

est un réducteur car il cède des électrons au cours de


8. Préparation de l’eau de Javel
la transformation.
Cl2 + 2e– = 2Cl–
3. Écrire des demi-équations électroniques Cl2 + 4OH– = 2ClO– + 2H2O + 2e–.
Les demi-équations électroniques sont : a. Couples redox : Cl2 / Cl– ; ClO– / Cl2
a) Zn 2+ (aq) / Zn (s) : Zn 2+ (aq) + 2e– = Zn (s) b. En ajoutant membre à membre les deux demi-
b) I2 (aq) / I– (aq) : I 2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) équations et en divisant par 2, on retrouve l’équation
c) Al3+ (aq) / Al (s) : Al 3+ (aq) + 3e– = Al (s) chimique de la synthèse de l’eau de Javel.
d) Cl2 (aq) / Cl – (aq) : Cl2 (aq) + 2e– = 2Cl–(aq). c. Cette réaction chimique est la dismutation du
dichlore, car il est à la fois oxydant et réducteur.
4. Action de l’aluminium sur le nitrate de cuivre
a. Demi-équations électroniques : 9. Précautions d’emploi de l’eau de Javel
Al3+(aq) + 3e– = Al (s) a. Demi-équations électroniques :
Cu2+ (aq) + 2e– = Cu (s). 2ClO–(aq) + 2e– + 4H+(aq) = Cl2(g) + 2H2O(l)
b. Équation d’oxydoréduction représentant la trans- 2Cl–(aq) = Cl2(g) + 2e–
formation : b. On obtient l’équation chimique
3Cu2+(aq) + 2Al (s)→ Cu (s) + Al3+(aq). 2ClO–(aq) + 4H+(aq) + 2Cl–(aq) → 2Cl2(g) + 2H2O(l)
soit
5. Action du diiode sur le thiosulfate de sodium ClO–(aq) + 2H+(aq) + Cl–(aq) → Cl2(g) + H2O(l).
a. Demi-équations électroniques : c. Il se dégage du dichlore.
I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) d. Il s’est dégagé 48 × 0,25 = 12 L de dichlore.
S4O62–(aq) + 2e– = 2S2O32–(aq).
10. Principe de l’éthylotest
b. Équation de la réaction :
Demi-équations électroniques :
I2 (aq) + 2S2O32–(aq) →2I– (aq) + S4O62–(aq).
Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr 3+ + 7H2O (× 2)
6. Action de l’eau de Javel sur les ions iodure CH3CH2OH + H2O = CH3COOH + 4H+ + 4e– (× 3)
a. Demi-équation électronique mettant en jeu le On obtient l’équation chimique
couple I2/I– : 2Cr2O72– + 28H+ + 3CH3CH2OH + 3H2O
I2 + 2e– = 2I–. → 4Cr 3+ + 14H2O + 3CH3COOH + 12H+
b. Équation de réaction de la transformation : 2Cr2O72– + 16H+ + 3CH3CH2OH
2I– + ClO– + H2O → Cl– + I2 + 2OH–. → 4Cr 3+ + 11H2O + 3CH3COOH

70 • CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?


11. Un polluant, l’acide oxalique f. La formule du dichromate de potassium solide est
Demi-équations électroniques : K2Cr207 (s)
Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr 3+ + 7H2O g. Masse molaire du dichromate de potassium :
H2C2O4 = 2CO2 + 2H+ + 2e– ( × 3) M (K2Cr207) = 2 × 39 + 2 × 52 + 7 × 16 = 294 g. mol– 1.
On obtient l’équation chimique : Masse de dichromate de potassium contenue dans le
tube :
Cr2O72 – + 14H+ + 3H2C2O4
2 × 3,62 × 10– 6 × 294 = 2, 13 × 10– 3 g ≈ 2, 1 mg.
→ 2Cr3+ + 7H2O + 6CO2 + 6H+
Cr2O72 – + 8H+ + 3H2C2O4 →2Cr3+ + 7H2O + 6CO2. 14. La vitamine C
1. L’acide ascorbique a des propriétés réductrices.
Demi-équations électroniques :
2. Le diiode a été réduit en ion iodure.
Cr2O72 – + 14H+ + 6e– = 2Cr3+ + 7H2O
Fe2+ = Fe3+ + e– ( × 6) 3. Demi-équations électroniques des couples :
On obtient l’équation chimique C6H8O6 (aq) = C6H6O6 (aq) + 2H+ (aq) + 2e–
Cr2O72– + 14H+ + 6Fe2+ → 2Cr 3+ + 7H2O + 6Fe3+ I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq).
12. Oxydation de l’alcool dans l’organisme 4. Équation de la transformation chimique entre la
a. La demi-équation électronique du couple faisant vitamine C et le diiode :
intervenir l’éthanol est : C6H8O6 (aq) + I2 (aq) → C6H6O6 (aq) + 2I– (aq) + 2H+aq (aq).
CH3–CH2–OH = CH3–CHO + 2H+ + 2e–. 5. a. Quantité de matière de diiode ajoutée :
b. La demi-équation électronique du couple faisant 0,25 × 11 × 10– 3 = 2,75 × 10– 3 mol.
intervenir l’enzyme s’écrit : b. Quantité de matière d’acide ascorbique ayant
NAD+ + H+ + 2e– = NADH. réagi : 2,75 × 10– 3 mol.
c. L’équation de réaction de la transformation c. M(C6H8O6) = 176 g.mol– 1.
chimique de l’éthanol en éthanal dans l’organisme Masse d’acide ascorbique :
s’écrit :
2,75 × 10– 3 × 176 = 0,48 g ≈ 0,5 g.
CH3–CH2–OH + NAD+ → CH3–CHO + NADH + H+.
d. L’équation de réaction de la transformation 15. Obtention de l’indigo à partir du pastel
chimique du méthanol en méthanal dans l’orga- a. Une réaction d’oxydo-réduction est une réaction
nisme : chimique au cours de laquelle se produit un transfert
NAD+ + H+ + 2e– = NADH d’électrons entre une espèce chimique, appelée oxy-
CH3–OH = HCHO + 2H+ + 2e– dant, qui capte les électrons et celle qui les cède,
CH3–OH + NAD+ → HCHO + NADH + H+. appelée réducteur.
b. Un oxydant est une espèce chimique qui capte des
13. Les dangers de l’alcool électrons.
a. Demi-équations d’oxydoréduction :
c. Demi-équation électronique pour le couple
Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr3+ + 7H2O (× 2)
O2/H2O : O2 + 4H+ + 4e– = 2H2O.
CH3–CH2–OH + H2O = CH3–COOH + 4H+ + 4e– (× 3)
d. La demi-équation électronique du couple
b. Équation de la réaction chimique entre l’éthanol
indoxyle-indigo est :
et les ions dichromate :
O
2Cr2O72– + 28H+ + 3CH3–CH2OH + 3H2O H H
→ 4Cr3+ + 14H2O + 3CH3COOH + 12H+ N
= N
N + 4H+ + 4e–
2
2Cr2O72– + 16H+ + 3CH3–CH2OH H
OH
→ 4Cr3+ + 11H2O + 3CH3COOH. O

c. Le troisième réactif nécessaire est de l’acide sulfu- soit : 2C8H7ON = C16H10O2N2 + 4H+ + 4e–.
rique. e. L’oxydant du couple indoxyle-indigo est l’indigo.
d. Dans l’air expiré, la valeur maximale de la masse
d’alcool est : 16. Le Tardyferon
0,5 ⁄ 2000 = 2,5 × 10– 4 g.L– 1. a. Demi-équations électroniques :
e. Pour 3 moles d’alcool, il faut 2 moles de dichro- Fe3+ + e– = Fe2+ ; Ce4+ + e– = Ce3+.
mate de potassium. b. Équation de la réaction d’oxydoréduction entre le
Quantité d’alcool dans 1 L d’air expiré : sulfate de fer II et le sulfate de cérium IV :
2,5 × 10 – 4 ⁄ (24 + 16 + 6) = 5,43 × 10– 6 mol. Fe2+ + Ce4+ → Fe3+ + Ce3+.
Quantité de dichromate de potassium nécessaire : c. Quantité de matière d’ions cérium IV introduite :
2 × 5,43 × 10– 6 ⁄ 3 = 3,62 × 10– 6 mol. n(Ce4+) = 0,10 × 14,3 × 10– 3 = 1,43 × 10– 3 mol.

CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? • 71


d. Quantité de matière en ion fer II, contenue dans 18. Dosage du dioxyde de soufre SO2 dans un
un comprimé : vin mousseux
n( Fe2+) = n( Ce4+) = 1,43 × 10– 3 mol. 1. Demi-équations électroniques :
e. Masse d’élément fer présente dans un comprimé SO2 (aq)+ 2H2O = SO42– (aq)+ 4H+ + 2e– : oxydation de SO2.
de Tardyferon : I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) : réduction du diiode
m = 1,43 × 10– 3 × 55,8 = 79,8 × 10– 3 g = 79,8 mg. 2. Équation de la réaction chimique qui se produit
entre le diiode et le dioxyde de soufre :
17. La Bétadine I2 (aq) + SO2 (aq) + 2H2O(l) → 2I– (aq) + SO42– (aq) + 4H+.
1. Les deux demi-équations électroniques sont :
3. a. Quantité de matière de diode :
Oxydation: I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq)
n(l2) = 17,0 × 10– 3 × 2,00 × 10– 3 = 3,40 × 10– 5 mol.
Réduction: 2S2O32– (aq) = S4O62–(aq) + 2e– Quantité de matière de dioxyde de soufre :
2. L’oxydant est le diiode et le réducteur est l’ion n(SO2) = 3,40 × 10– 5 mol dans 20,0 mL.
thiosulfate. L’équation de la réaction chimique qui se b. Concentration molaire en SO2 de ce vin :
produit entre le diiode et les ions thiosulfate s’écrit : 3,40 × 10– 5 ⁄ 20,0 × 10– 3 = 1,70 × 10– 3 mol.L– 1.
I2 (aq) + 2S2O32 – (aq) → 2I– (aq) + S4O62 – (aq). Concentration massique en SO2 du vin :
1,70 × 10– 3 × 64,1 = 0,109 g.L– 1
3. a. Calcul de la quantité de matière d’ions thiosul- = 109 mg.L– 1 = 0,109 g.L– 1.
fate ayant réagi:
4. Ce vin respecte les normes car
n(S2O32–) = C’ . V’,
0,109 g.L– 1 < 0,225 g.L– 1.
n(S2O32–) = 1,0 × 10– 1 × 8,2 × 10– 3 = 8,2 × 10– 4 mol.
b. Calcul de la quantité de matière de diiode qui a Le coin du chercheur
réagi avec le thiosulfate de sodium : L’encre sympathique
n(I2) = ½ . n(S2O32–), n(I2) = 4,1 × 10– 4 mol. Le diiode oxyde l’acide ascorbique du citron
selon l’équation de réaction :
c. Calcul de la concentration molaire en diiode de la
C6H8O6 + I2 → C6H6O6 + 2I–.
Bétadine:
L’expéditeur obtient une solution incolore : l’écriture
C = n(I2) ⁄V = 4,1 × 10– 4 ⁄ (10 × 10– 3) est invisible.
C = 4,1 × 10– 2 mol.L– 1. L’eau oxygénée oxyde les ions iodure à l’état de diiode
d. Masse de polyvidone iodée : qui fait virer au bleu l’empois d’amidon : l’écriture
4,1 × 10– 2 × 100 × 10– 3 × 2362,8 = 9,69 g. réapparaît pour le destinataire.

72 • CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ?


16 Quel est le rôle des ondes
électromagnétiques pour la santé ?

ACTIVITÉ
■ Activité 1 : Quelles sont les propriétés d’un laser ? Quelles consignes de
sécurité faut-il respecter lors de son utilisation ?
1. Les diamètres d des taches observées :
– avec un laser :
Distance Laser He-Ne Laser à diode
À 20 cm d = 1 mm d = 4 mm
À1m d = 1 mm d = 4 mm
– avec une lampe torche munie d’un carton : à 20 cm : d = 12 cm, à 1 m : d = 60 cm.
2. Puissance nominale du laser He-Ne : 2 mW.
Aire de la section du faisceau à sa sortie :
S = π × R2 = π × (0,5 × 10– 3)2 = 7,85 × 10– 7 m2.
D’où la puissance émise par unité de surface : P ⁄ S ≈ 2,5 kW.m– 2.
Cette valeur est bien supérieure à la densité d’énergie solaire moyenne reçue par la Terre : 340 W.m– 2.
3. Un rayonnement laser est dangereux pour les yeux d’une personne. Il faut donc éviter de le
recevoir dans les yeux, soit directement, soit après réflexion sur un objet métallique : d’où les
consignes de sécurité.

■ Activité 2 : Quels sont les rayonnements émis par la lumière blanche ?


1. En déplaçant un thermomètre sensible (à 0,1 °C), on mesure une élévation de quelques dixièmes
de degré dans la zone voisine des radiations rouges : les radiations infrarouges ont donc des
longueurs d’onde supérieures à 800 nm.
Remarques expérimentales
a. On peut observer la trace du rayonnement infrarouge projetée sur la table, derrière la diapo
contenant le réseau, avec le viseur d’un appareil photo numérique ou d’un caméscope.
b. On peut aussi détecter la présence des infrarouges à côté des radiations rouges avec un circuit
électronique comprenant une photodiode infrarouge (BPW 34 centrée à 900 nm ou BP 104 centrée
à 925 nm) montée « en inverse », un voltmètre étant branché aux bornes de la résistance du circuit.
c. On peut observer la lumière émise par une télécommande IR quand on l’active, sur l’écran d’un
appareil photo numérique. Cette lumière est invisible à l’œil.

2. L’écran fluorescent, ou un détecteur électronique d’UV mettent en évidence les ultraviolets dans
la zone voisine des radiations violettes : les radiations ultraviolettes ont donc des longueurs d’onde
inférieures à 400 nm.
Remarque : Le verre de l’optique du projecteur arrête une grande partie des radiations UV.
On obtient une grande quantité d’UV en brûlant un ruban de magnésium (placer un écran pour
éviter d’observer la lumière émise).

3. Le rayonnement laser et les radiations ultraviolettes sont des rayonnements lumineux


transportant de l’énergie.
Le rayonnement laser est dans le visible (500 nm pour les lasers verts, 600 à 750 nm pour les lasers
rouges) alors que les radiations UV sont invisibles.

CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 73


■ Activité 3 : Comment se protéger du rayonnement UV ?
Les pastilles sensibles aux UV distribuées par l’agence Sécurité solaire, 3 rue Jean Varenne 75018
PARIS, ont la particularité de prendre une couleur bleue d’autant plus intense que la quantité de
rayonnement UV reçue est importante.
1. On observe que les verres de lunettes de vue ou de lunettes de soleil de qualité arrêtent
parfaitement les UV, ainsi que le tissu si la toile est assez dense.
2. En haute montagne, il est prudent de revêtir intégralement son corps, d’enduire le visage et les
mains de crème solaire d’indice élevé et de porter des lunettes d’indice 4 très enveloppantes.
Remarque : En montagne, les rayonnements sont moins filtrés par l’atmosphère et la quantité d’UV
augmente de 4 % tous les 300 m. De plus, la neige réfléchit 85 % des UV (80 fois plus que l’herbe et
4 fois plus que l’eau).

INFO DOC
■ Le laser en médecine
1. On fait varier l’énergie lumineuse transmise aux tissus en agissant sur trois paramètres :
– la longueur d’onde de la lumière (l’énergie est d’autant plus importante que la longueur d’onde
est faible) ;
– la puissance du laser ;
– la durée d’exposition, soit en continu, soit intermittente (laser pulsé).
2. La coagulation est effectuée à des températures plus basses et pour des durées d’exposition plus
importantes que la vaporisation.

Coagulation Vaporisation
Température 50 °C à 100 °C Supérieure à 100 °C
Durée 1 seconde 1⁄10 de seconde

3. Les globules rouges sont chauffés sélectivement car la lumière est davantage absorbée par
l’oxyhémoglobine des globules que par l’épiderme.
4. Lors des nouvelles opérations, les deux étapes (découpe de la cornée et remodelage du cristallin)
sont réalisées par deux lasers distincts et ne nécessitent plus d’opération mécanique.

EXERCICES

Tester ses connaissances c. λ =


c
=
3, 0
000 × 1 08
= 5, 0 0 × 1 0 − 10 m.
Q.C.M. ν 6, 0000 × 1 017
1 : A, et B ; 2 : A ; 3 : A ; 4 : B ; 5 : B et C ; 6 : C ; 7 : B. Les radiations visibles sont comprises entre 400 nm et
800 nm. (1 nm = 10– 9 m). La longueur d’onde utilisée
Apprendre à résoudre en radiographie X est donc bien plus petite que celle
du domaine visible, elle appartient aux RX.
Radiographie pulmonaire
Niveau l COMPRENDRE Rayons X
a. La lettre c désigne la vitesse de propagation de la Niveau l APPLIQUER
lumière dans le vide. C’est une constante universelle c
de valeur a. On obtient, en appliquant la relation λ =
8 ν
c = 3,00 × 108 m.s– 1. c 3, 0 × 10
λmax = = = 1, 2 5 × 1 0 − 8 m ;
b. Dans la relation, la longueur d’onde λ est en mètre, ν min 2, 4 × 1016
la fréquence ν en hertz, et la vitesse de la lumière c en c 3, 0 × 108
λmin = = = 6, 0 × 10 − 12 m.
m.s– 1. ν max 5, 0 × 1019

74 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ?


b. L’irradiation prolongée du corps par des rayons X pourquoi il ne faut pas trop multiplier ce type d’exa-
est très dangereuse et peut conduire à des cancers. men dans un laps de temps court.
c. Les rayons X sont utilisés en radiographie, et pour d. Calcul de la fréquence :
le traitement du cancer avec les rayons X durs (de λ = 632,8 nm = 6,328 × 10– 7 m ;
courte longueur d’onde). c 2, 998 × 108
ν= = ≈ 4, 738 × 1014 Hz.
λ 6, 328 × 10 − 7
Tester ses compétences Calcul de l’énergie d’un photon :
Ephoton = h.ν = 6,62 × 10– 34 × 4,738 × 1014
1. Domaines des ondes électromagnétiques
≈ 3,14 × 10– 19 J.
Voir schéma en bas de page.
La puissance du laser est de 2 mW. En une seconde
2. Fréquence et longueur d’onde l’énergie lumineuse, due aux photons, qui arrive sur
1° Ligne : λ = 10 mm = 10– 5 m ; l’écran est :
c 3, 0 × 108 E = P × t = 2 × 10– 3 × 1 = 2,00 × 10– 3 J.
ν= = = 3, 0 × 1013 Hz.
λ 10 − 5 Le nombre de photons nécessaires à l’obtention de
2° Ligne : ν = 6,0 × 1014 Hz ; cette énergie est :
c 3, 0 × 108 E 2, 0
000 × 10 −3
λ= = = 5, 0 × 10 − 7 m = 500 nm. n= = ≈ 6, 3 7 × 1 015.
ν 6, 0 × 1014 E photon 3,114 4 × 1 0 − 19
Cette radiation appartient au domaine visible. Plus de six millions de milliards de photons en une
3° Ligne : λ = 0,1 nm = 10– 10 m ; seconde.
c 3, 0 × 108
ν= = = 3, 0 × 1018 H z. 4. Absorption d’une onde
λ 10 − 10 a. L’absorption des rayons X dépend de la nature et
Domaine de l’épaisseur des tissus. Les os qui contiennent des
Longueur
d’appartenance de l’onde Fréquence éléments de numéro atomique plus élevés que les tis-
d’onde
électromagnétique sus mous absorbent davantage les RX. Le cliché radio-
IR 3,0 × 1013 Hz 10 mm graphique obtenu après la traversée de la région du
Domaine visible 6,0 × 1014 Hz 500 nm corps humain observée, par le faisceau de RX, montre
une image du squelette en blanc et des organes et tis-
RX 3,0 × 1018 Hz 0,1 nm
sus en teinte grise plus ou moins sombre.
b. On peut se protéger des rayons X et gamma à
3. Énergie des ondes électromagnétiques
l’aide d’écrans en plomb.
a. Les ondes électromagnétiques les plus énergé-
c. L’absorption de la lumière provenant du Soleil
tiques sont les ondes gamma. Elles correspondent aux
augmente avec l’épaisseur d’eau traversée.
ondes de fréquences les plus élevées et de longueurs
Les formes de vies favorisées par la lumière solaire
d’onde les plus courtes. Elles sont très pénétrantes
(en particulier la synthèse chlorophyllienne) ne sont
et elles peuvent provoquer de graves dommages aux
donc plus possibles au-delà d’une certaine profon-
cellules et engendrer des cancers, des leucémies…
deur.
b. Les longueurs d’ondes des radiations bleues sont
d. Non, car les ondes hertziennes seront réfléchies
plus courtes que celles des radiations rouges, et
par les parois métalliques qui entourent le récepteur
leurs fréquences plus élevées. Comme l’énergie d’un
radio, et celui-ci ne pourra pas les recevoir.
photon est proportionnelle à la fréquence de l’onde
électromagnétique, les photons bleus sont plus éner- 5. Expérience avec un laser
gétiques que les photons rouges. a. Ces expériences montrent que le faisceau laser
c. Les examens de scanographie utilisent les rayons X transporte de l’énergie qui permet dans l’une de
qui sont dangereux à forte dose d’exposition. C’est chauffer suffisamment la tête de l’allumette pour

Schéma de l’exercice 1

10 – 13 10 – 12 10 – 11 10 – 10 10 – 9 10 – 8 10 – 7 10 – 6 10 – 5 10 – 4 10 – 3 10 – 2 10 – 1 1 101 10 2 10 3 λ (en m)

A B C E F G
rayons γ rayons X UV D IR micro-ondes ondes hertziennes
visible

CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 75


3, 0
00 108
0 ×1
l’enflammer, ou de chauffer le gaz dans le ballon en E = 6,63 × 10– 34 × ≈ 6,02 × 10– 19 J ;
provoquant une augmentation de pression suffisante 10 − 9
330, 3 × 1
pour le faire éclater. 6, 0
02 10 − 19
2×1
E= ≈ 3,76 eV.
b. Le faisceau laser ne doit pas être dirigé vers la peau 1, 6 × 10 − 19
et surtout vers les yeux d’une personne. Il est aussi d. Ce sont les rayonnements UV, rayonnements ioni-
recommandé de ne pas porter d’objets réfléchissants sants, qui provoquent les cancers de la peau, en cas
lorsque l’on manipule un appareil laser (montre, de surexposition prolongée à ces rayons.
bijoux…). Les UV sont produits par le soleil, source naturelle, ou
par des lampes UV, comme les lampes de bronzage.
6. Laser médical
a. Les applications médicales de ce laser sont nom- 9. Photon et laser
breuses, ORL, pneumologie,…, d’où sa polyvalence. a. La fréquence est donnée par la relation
b. La longueur d’onde de ce laser, 1,34 mm, est située c 3, 0 0 × 1 08
00
ν= = ≈ 3,70 × 1014 Hz.
dans l’infrarouge. Ces radiations ne sont pas visibles λ 810 × 10 − 9
et n’ont donc pas de couleur pour l’œil humain. Cette radiation se situe dans les IR, tout près de la
c. Une fibre optique, flexible, permet de conduire le frontière du visible (800 nm).
faisceau laser à l’intérieur du corps humain. c. L’énergie du photon est donnée par la relation
d. Le nombre d’impulsions laser durant 5 secondes E = h.ν ; soit :
est : Ephoton = 6,63 × 10– 34 × 3,70 × 1014 = 2,45 × 10– 19 J.
n = 5 × 30 = 150. 2, 4
455×1 10 − 19
Comme chaque impulsion dure 200 ms, la durée d’ap- En eV : Ephoton = ≈ 1,53 eV.
1, 6 × 10 − 19
plication du faisceau laser est :
c. L’énergie fournie par le tir laser est :
Δt = 200 × 10– 6 × 150 = 3 × 10– 2 s.
E = P.t = 10 × 0,01 = 0,1 J.
d. Le nombre de photons est :
Applications technologiques 0,1
N= ≈ 4,1 × 1017.
7. Ondes radio 45 × 1
2, 45 10 − 19
a. La longueur d’onde est donnée par la relation : 10. Radiographie
c a. L’énergie du photon est donnée par la relation
λ=
ν E = h.ν, soit :
Pour ν = 87,5 MHz = 8,75 × 107 Hz on obtient : Ephoton = 6,63 × 10– 34 × 5,00 × 1017 = 3,32 × 10– 16 J.
λ1 = 3,43 m. b. La vitesse de la lumière dans le vide est
Pour ν = 108 MHz = 1,08 × 108 Hz on obtient : c = 3,00 × 108 m.s– 1.
λ2 = 2,78 m. c
Comme ν = , on en déduit :
b. Les ondes radio se situent à l’extrémité du spectre λ
des OEM, du côté des plus grandes longueurs c 3, 0
000 × 1 08
d’ondes, après les IR et les micro-ondes. λ= = ≈ 6,00 × 10– 10 m = 0,600 nm.
ν 5, 0 000 × 1 017
8. Les mélanomes cutanés c. Le domaine des radiations visibles est compris
a. entre 400 nm et 800 nm. Cette longueur d’onde utili-
sée en radiographie n’est pas du domaine visible, elle
UV visible IR appartient à celui des RX.
400 800 λ (en nm) d. Les zones blanches de la plaque de radiographie
correspondent aux parties du corps qui ont absorbé
Le domaine visible a des longueurs d’ondes com-
les rayons X, donc les os, qui contiennent des atomes
prises entre 400 nm et 800 nm, il est encadré par les
de calcium, de numéro atomique élevé, et qui donc
UV (λ plus courtes) et les IR (λ plus grandes).
absorbent plus les RX que les chairs.
b. c = 300 000 km.s– 1. Le texte propose donc deux e. Les manipulateurs en radiographie utilisent des
valeurs exactes :
tabliers contenant des feuilles de plomb, dont le
c = 3 × 105 km.s– 1 et 3 × 108 m.s– 1.
numéro atomique est élevé, pour se protéger des
c. L’énergie d’un photon est donnée par les rela- rayons X.
tions :
c c 11. Le four à micro-ondes
E = h. ν soit E = h. car ν = .
λ λ c 3, 0
000 × 1 08
a. λ = = ≈ 1, 2 2 × 1 0 − 1 m = 1 2, 2 cm.
D’où : υ 2, 4
455 × 1 09

76 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ?


b. Les micro-ondes se situent entre les IR et les ondes d’ondes (rouge et infrarouge).
hertziennes. b. Les photographies montrent que les mains de
c. E (J) = h.ν = 6,63 × 10– 34 × 2,45 × 109 ≈ 1,62 × 10– 24 J. la personne cachées dans un sac noir ne sont pas
E(( J) 10 − 24
1, 6 2 × 1 visibles par l’œil. En photographie infrarouge les
E (eV) = = 10 − 5 eV .
≈ 1, 0 1 × 1
1, 6 × 10 − 19
1, 6 × 10 − 19 mains, à la température du corps, émettent un rayon-
d. L’énergie des micro-ondes est absorbée par les nement infrarouge qui traverse le sac. Elles sont bien
molécules d’eau, ce qui provoque une élévation de la visibles en infrarouge. Cette mise en scène montre
température. l’intérêt de ce rayonnement pour observer les objets
e. Les tissus du corps humain contiennent de l’eau de l’univers qui se trouvent derrière des nuages de
qui absorberait les micro-ondes émises par le four. Il gaz interstellaires (nébuleuses) qui nous les mas-
y a donc un risque d’échauffement des tissus qui peut quent dans le domaine de la lumière visible.
être dangereux pour la santé. c. D’après la loi de Wien : λm. T = A, soit : λm = A ⁄ T
T = – 270 + 273,15 = 3,15 K.
12. L’action mutagène des UV Numériquement :
344 × 103 λm = 2 898 × 10– 6 ⁄ 3,15 = 9,2 × 10– 4 m soit 0,92 mm.
a. El (J) = ≈ 5,71 × 10– 19 J
6, 0
02 10 23
2×1 Ce rayonnement se situe à la frontière des IR et des
5,71 × 10-19 micro-ondes (1 mm).
El (eV) = ≈ 3,57 eV.
1, 6 × 10 − 19 d. La fréquence d’une radiation est reliée à sa lon-
b. gueur d’onde dans le vide par la relation :
c 3, 0 0 × 1 08 ν=
c
λ = h. = 6, 6 3 × 1 0 − 34 × ≈ 3,48 × 10– 7 m ; ; avec c = 3,00 × 108 m.s– 1
E 5, 7 1 × 1 0 − 19 λm
soit 348 nm. et λm = 9,2 × 10– 4 m.
c. Cette radiation appartient aux UV. Numériquement :
ν = 3,00 × 108 ⁄ 9,2 × 10– 4 = 3,26 × 1011 Hz = 326 GHz.
13. Le traitement des cancers
a. La cible de tungstène permet de freiner les élec- e. Partant des deux questions précédentes, on
obtient :
trons, ce qui génère le rayonnement électromagné-
tique. c A A.ν
λm = ; T= = .
b. Les mâchoires métalliques permettent de limiter ν λm c
la forme du faisceau à celle de la tumeur à traiter. Numériquement :
Ainsi les tissus sains ne sont pas exposés aux rayon- 2898 × 10 − 6 × 30 × 109
– pour 30 GHz : T = ≈ 0, 29
29 K ;
nements. 3, 0
00 108
0 ×1
c. L’énergie du photon est, en joules : – pour 857 GHz :
E = 1,6 × 10– 19 × 20 × 106 = 3,2 × 10– 12 J. 2898 × 10 − 6 × 857 × 109
D’où : T’ = ≈ 8, 28
28 K .
3, 0
000 ×1108
c 3, 0 0 × 1 08
λ = h. = 6, 6 3 × 1 0 − 34 × ≈ 6,22 × 10– 14 m. La température la plus froide de l’univers qui peut
E 3, 2 × 10 − 12 être observée est voisine de 0,3 K.
d. Ce rayonnement appartient au domaine des f. Le rayonnement émis par l’appareil d’optique lui-
rayons gamma. même, du fait de sa température, ne doit pas pertur-
Pour illustrer cet exercice on peut utiliser le site ber les observations. Or les rayonnements que sonde
suivant qui donne une simulation d’un accéléra- le télescope correspondent à des températures mini-
teur linéaire : http://www.sciences.univ-nantes.fr/ males de 0,3 K. L’appareil doit être plus froid que cette
physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/linac.html température.

14. L’univers en infrarouge 15. Laser He-Ne de laboratoire


a. L’observation de l’univers en infrarouge présente a. La puissance du laser est de 2 mW.
trois intérêts principaux : b. S = π.r2 = π × (0,75 × 10– 3 ⁄ 2)2 ≈ 4,42 × 10– 7 m2.
– il permet de « voir » des objets froids qui n’émettent c. Psurfacique = P ⁄ S = 2 × 10– 3 ⁄ 4,42 × 10– 7 = 4 500 W/m2.
pas de lumière visible ; d. La puissance surfacique de la lumière laser est
– les IR traversent mieux, que les autres domaines cinq fois plus importante que celle du Soleil. On
des radiations électromagnétiques, les nuages de comprend que, alors qu’il ne faut pas regarder direc-
poussières ; tement le faisceau laser, la lumière laser serait très
– la lumière des galaxies se décale, du fait de l’ex- dangereuse si elle atteignait accidentellement la
pansion de l’univers, vers les grandes longueurs rétine de l’œil.

CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 77


16. Observation des étoiles rayons X augmente avec l’épaisseur de matière tra-
a. Longueur d’onde : λ = 0,532 mm = 532 nm ; versée.
le faisceau de lumière est de couleur verte. c. La troisième expérience montre que la longueur
b. d2 = D . tan(θ) = 5tan (α ⁄2) = 3 × 10– 3 m ou 3 mm ; d’onde influe aussi sur la transmission des rayons X.
d’où le diamètre du faisceau : Plus la longueur d’onde est petite plus les rayons X
c. 3 + 2 + 3 = 8 mm. sont pénétrants.
d. Non, seule une partie du faisceau pénètre dans On pourrait dire aussi que la matière absorbe d’au-
l’œil car 8 mm > 6 mm. tant mieux les rayons X que leur longueur d’onde est
e. Sur un disque de 8 mm de diamètre, arrive une grande.
puissance de 200 mW = 0,2 W.
0, 2 Le coin du chercheur
Puissance surfacique = 4 000 W.m– 2.
π × (4 × 1
100 − 3 )2 Les téléphones portables émettent et reçoivent, pour
L’œil capte l’énergie : E = 4000 × π × (3 × 10– 3)2
= 0,11 J communiquer, des ondes électromagnétiques cen-
timétriques. Ces ondes transportent de l’énergie qui
Ce faisceau laser est très énergétique et dangereux
peut être absorbée par l’eau des tissus humain, en
pour les yeux.
particulier le cerveau, et provoquer ainsi une éléva-
17. Absorption des RX tion de la température. Dans le cas de longues expo-
a. L’expérience 1 montre que l’absorption des sitions cumulées à ces ondes, leur nocivité n’est pas
rayons X augmente avec le numéro atomique du exclue, avec des risques pour la santé.
métal. Avec le plomb (Z élevé) on note que la plaque C’est pourquoi il est conseillé d’utiliser le téléphone
photographique après révélation est noire, elle n’a portable avec des écouteurs en tenant l’appareil éloi-
donc pas été touchée par des rayons X. À l’inverse gné des zones sensibles du corps (cerveau, ovaires
l’aluminium (Z petit) a été traversé par les rayons X. pour les femmes, testicules pour les hommes), et sur-
b. L’expérience 2 montre que l’absorption des tout de limiter leur usage par les enfants.

78 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ?


17 Comment mesurer une vitesse ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Comment mesurer une vitesse et une accélération ?
1. Ce mouvement rectiligne est accéléré.
2. Δt = 200 ms = 0,200 s.
3. On détermine la vitesse moyenne (km.h– 1) d’un coureur cycliste lors d’une étape en calculant le
rapport entre la longueur (km) et la durée (h) de l’étape.
On détermine la vitesse d’un coureur lors de son passage sur la ligne d’arrivée en calculant la vitesse
moyenne de ce coureur sur les quelques mètres qui précèdent la ligne.

■ Activité 2 : Comment mesurer la vitesse de rotation d’un moteur ?


1. La valeur de la tension sur la voie 1 lorsque le photocapteur est éclairé par la diode est de 15 V.
Lorsque le photocapteur ne reçoit pas de lumière la tension est nulle.
2. La tension aux bornes de la résistance est périodique car le photocapteur est périodiquement
éclairé.
3. Les deux périodes sont égales.

TRAVAUX PRATIQUES
■ Étude d’un mouvement de rotation
2. Questions préliminaires
α
1. La relation (1) permettant de calculer la vitesse angulaire ω de la roue est : ω =
∆t
ω en rad.s– 1 ; α en rad et Δt en seconde.
2. La relation (2) entre la vitesse linéaire v(A), dans le référentiel vélo, d’un point A du pneu, le
rayon OA et la vitesse angulaire ω est :
v(A) = R . ω
v(A) en m.s– 1, R en m et ω en rad.s– 1.

3. Réalisation expérimentale
Enregistrement des mouvements
Enregistrement 1
La trajectoire de O est une droite, celle de A une cycloïde.
Enregistrement 2
La trajectoire de O est un point (O est fixe), celle de A un cercle de centre O.

4. Exploitation des enregistrements


A. Étude des trajectoires : enregistrements 1 et 2
1. Les trajectoires d’un même point sont différentes : la trajectoire dépend du référentiel.
2. La trajectoire de A est circulaire dans le référentiel du vélo
La trajectoire de A est une cycloïde dans le référentiel terrestre.
La trajectoire de O est une droite dans le référentiel terrestre.
O est immobile dans le référentiel du vélo.
B. Mesure de la vitesse angulaire de la roue
1. L’angle α dont tourne le rayon OA entre deux prises de vue est constant.

CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? • 79


2. La durée Δt entre deux prises de vue est de 1⁄25 s soit 0,040 s.
3. On mesure α, en degré, à l’aide d’un rapporteur. Par la relation (1) on a ω en degré.s– 1.
360° = 2.π rad donc 1° = 2.π ⁄ 360 rad.
En multipliant donc la valeur de ω (en degré.s– 1) par 2.π ⁄ 360 on obtient ω en rad.s– 1.
C. Mesure directe de la vitesse linéaire de A
1. L’échelle d’enregistrement est :
E = (mesure de OA sur l’enregistrement) ⁄ (mesure de OA sur la roue).
2. AA’ (en vraie grandeur) = AA’ (sur l’enregistrement) ⁄ E.
3. La vitesse linéaire de A est : v(A) = AA’ (en vraie grandeur) ⁄ Δt.
Avec AA’ (en vraie grandeur) en m et Δt = 0,040 s.
D. Mesure indirecte de la vitesse linéaire de A
1. On calcule v(A) à partir de la relation v(A) = R.ω.
Les valeurs de R ( en m) et de ω (en rad.s– 1) ont été déterminées précédemment.
2. La valeur trouvée précédemment est compatible à la valeur trouvée directement.

EXERCICES

Tester ses connaissances a(A3) = (0,78 – 0,70) ⁄ (80 × 10– 3) = 1,0 m.s– 2.
Q.C.M. a(A4) = [ v(A3) – v(A5)] ⁄ 2Δt
1. B et C ; 2. B ; 3. B ; 4. C ; 5. A et C. v(A3) = 0,78 m.s– 1.
v(A5) = 0,55 m.s– 1.
Apprendre à résoudre a(A3) = (0,78 – 0,55) ⁄ (80 × 10– 3) = 2,88 m.s– 2.

Calculer une vitesse moyenne 2. Calculer une vitesse et une accélération


Niveau l COMPRENDRE On utilise les relations du cours. Pour les écritures des
durées sous forme décimale, voir l’exercice précédent
a. v = d ⁄ Δt. Si d est en kilomètre (km) et Δt en heure
« Apprendre à résoudre - Comprendre ».
(h), v est en km.h– 1.
1. 6,33 h ; 73,3 km.h– 1 .
b. 32 min = 32 ⁄ 60 h = 0,53 h.
2. a. 2,67 h; b. 587 km.
c. La durée de cette étape est de 5,53 h.
3. a. a = [v(t) –v(0)] ⁄ 2Δt
d. v = 187 ⁄ 5,53 = 33,8 km.h– 1.
v(t) = 100 km.h– 1 = 27,8 m.s– 1 ; v(0) = 0 m.s– 1
Calculer une vitesse moyenne a = 27,8 ⁄ 4,1 ≈ 6,8 m.s– 2.
Niveau l APPLIQUER 4. a. d = ½ a. Δt2 + v(t0). Δt.
Δt = 4 h 03 min = 4 + 3 ⁄ 60 h = 4,05 h. b. d = 43 m.
v = 199 ⁄ 4,05 = 42,98 ≈ 43,0 km.h– 1. c. v = a . Δt + v(t0).
d. 28,7 m.s– 1 = 103 km.h– 1.
Tester ses compétences 3. Vitesse de rotation d’un turbocompresseur
1. Mesurer une vitesse et une accélération a. Relation entre la vitesse linéaire et la vitesse angu-
a. Le mouvement est décéléré. laire : v = R . ω (v en m.s– 1, R en m, ω en rad.s– 1).
b. Vitesse en A3 : b. ω = 3 333 tr.s– 1 = 20 944 rad.s– 1.
v(A3) = A2A4 ⁄ 2 Δt = 6,2 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,78 m.s– 1. c. R = 0,02 m.
d. v = R . ω = 0,02 × 20 994 = 419 m.s– 1 ≈ 4,2 × 102 m.s– 1.
v(A5) = A4A6 ⁄ 2 Δt = 4,4 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,55 m.s– 1.
v(A6) = A5A7 ⁄ 2 Δt = 3,1 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,39 m.s– 1. 4. Angle et vitesse de rotation
c. a(A3) = [v(A2) – v(A4)] ⁄ 2Δt a. 70 tr.min– 1 = 70 ⁄ 60 = 1,17 tr.s– 1 = 7,33 rad.s– 1.
v(A2) = A1A3 ⁄ 2 Δt = 6,2 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,78 m.s– 1. b. En 0,5 s une pale tourne de 7,33 × 0,5 = 3,67 rad soit
v(A4) = A3A5 ⁄ 2 Δt = 5,6 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,70 m.s– 1. 210° (2π rad = 360°).

80 • CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ?


Applications technologiques b. Les graphiques A et D sont associés à un mouve-
ment rectiligne uniformément accéléré.
5. Camion toupie
Le point A de la toupie est animé d’un mouvement 13. Turbine Pelton
de rotation uniforme dans le référentiel du camion. a. Vitesse angulaire de rotation :
50 tr.s– 1 = 50 × 2 × π = 314 rad.s– 1.
6. Qui court le plus vite ? b. Les points de la périphérie ont la plus grande
24,5 m.s– 1 = 24,5 × 3,6 = 88,2 km.h– 1. L’antilope court
vitesse linéaire.
plus vite que le lion.
c. Vitesse linéaire maximale : v = R . ω
7. En scooter v = 0,75 × 314 = 235 m.s– 1.
a. La durée entre 2 images consécutives est :
14. Éolienne
1 ⁄ 25 s = 40 ms.
a. Vitesse angulaire ω = v ⁄ R = 63 ⁄ 14 = 4,5 rad.s– 1
b. Le mouvement est rectiligne uniforme.
ω = 4,5 × 60 rad.min– 1 = 4,5 × 60 ⁄ 2π = 43 tr.min– 1.
c. Le motard parcourt 1 m en 80 ms.
b. Une pale tourne chaque seconde de 4,5 rad
v = 1 ⁄ (80 × 10– 3) = 12,5 m.s– 1.
= 4,5 × 180 ⁄ π = 258°.
v = 12,5 × 3,6 = 45 km.h– 1.
15. Scie circulaire
8. Course de F1 au circuit de Monza, GP d’Italie, a. ω = 640 ⁄ 60 = 10,67 tr.s– 1 = 10,67 × 2π = 67 rad.s– 1.
2010
b. v = R . ω = D .ω ⁄ 2. v en m.s– 1, D en m, ω en rad.s– 1.
5,793 × 53 ⁄ 248 = 1,238 h = 1 h 14 min.
v = 20 m.s– 1.
9. La kawasaki ER 6n c. La scie devrait tourner à ω = 2v ⁄ D, soit
a. Valeur de la vitesse en m.s– 1 : ω = 2 × 30 ⁄ 0,60 = 100 rad.s– 1
v = 100 ⁄ 3,6 = 27,8 m.s– 1. ω = 100 ⁄ 2π = 15,9 tr.s– 1 = 15,9 × 60 = 955 tr.min– 1.
b. Accélération au démarrage :
16. Rapport de boîte de vitesse
a = Δ v ⁄ Δt = 27,8 ⁄ 3,7 = 7,5 m.s– 2.
a. ω = 3000 ⁄ 3,6 = 833 tr.min– 1
c. Distance parcourue pendant la phase de démar-
ω = 833 ⁄ 60 = 13,9 tr.s– 1 = 13,9 × 2π = 87,3 rad.s– 1.
rage : d = ½. a . Δt2 = 51,3 m.
b. v = R . ω = D . ω ⁄ 2 = 26,2 m.s– 1
10. Peugeot 3008 = 26,2 × 3,6 = 94 km.h– 1.
a. 12 ⁄ 60 = 0,2 h.
17. Lave linge
b. Distance parcourue par le véhicule :
a. ω = 1200 tr.min– 1 = 1200 ⁄ 60 tr.s– 1 = 20 tr.s– 1.
195 × 0,2 = 39 km.
ω = 20 × 2π = 125,7 rad.s– 1.
c. Vitesse après 9,7 s : 100 ⁄ 3,6 = 27,8 m.s– 1.
d. v = R . ω = 31,4 m.s– 1.
Accélération au démarrage :
a = Δ v ⁄ Δt = 27,8 ⁄ 9,7 = 2,9 m.s– 2. 18. Fenêtre de toit
d. Distance parcourue pendant la phase de démar- a. L’ouverture de la fenêtre correspond à une rotation
rage : d = ½. a . Δt2 = ½ × 2,9 × 9,72 = 136 m environ. de : 36 ⁄ 360 = 1 ⁄ 10e de tour.
b. ω2 = 0,1 ⁄ 5 = 0,02 tr.s– 1 = 1,2 tr.min– 1 = 0,126 rad.s– 1.
11. Démarrage d’un motard c. Réduction de vitesse :
a. Mouvement accéléré.
ω2 ⁄ ω1 = 1,2 ⁄ 1500 = 8 × 10– 4 = 1 ⁄ 1250.
b. 3 cm sur le schéma correspondent à 1 m.
d. v = 6,3 cm.s– 1.
Vitesse moyenne entre le premier et le dernier cliché :
AG ⁄ 6Δt. 19. Transmission d’un mouvement par courroie
Sur le schéma AG = 6,1 cm. Distance réelle parcou- a. ω1 = 3,14 rad.s– 1.
rue : 1 × 6,1 ⁄ 3 = 2,03 m. b. v = D . ω1 ⁄ 2 = 0,785 m.s– 1.
v = 2,03 ⁄ (6 × 0,1) = 3,4 m.s– 1. c. Vitesse linéaire de la courroie : 0,785 m.s– 1.
c. Distance CE = 1 × 2 ⁄ 3 = 0 ,67 m : d. Vitesse linéaire d’un point de la circonférence de
v(D) = CE ⁄ 0,2 = 0,67 ⁄ 0,2 = 3,35 m.s– 1. la petite poulie : 0,785 m.s– 1.
Distance EG = 1 × 3,1 ⁄ 3 = 1,03 m : e. ω2 = v ⁄ R = 0,785 ⁄ 0,06 = 13,1 rad.s– 1 = 125 tr.min– 1.
v(F) = EG ⁄ 0,2 = 5,15 m.s– 1.
20. Roue mal équilibrée
d. Accélération en E :
a. Vitesse du véhicule :
a (E) = [v(F) – v(D)] ⁄ 2Δt = (5,15 – 3,35) ⁄ 0,2 = 9 m.s– 2.
v = 90 km.h– 1 = 90 ⁄ 3,6 = 25 m.s– 1.
12. Graphiques Vitesse angulaire de la roue : ω = v ⁄ R = 2π . f .
a. Les graphiques B et C sont associés à un mouve- La fréquence de rotation des roues est f = v ⁄ (2πR).
ment uniforme. f = 25 ⁄ (2π × 0,30) = 13,27 Hz.

CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? • 81


b. Vitesse angulaire de la roue : ment 2, la tension U signal appliquée au circuit de
ω = 18 tr.s– 1 = 18 × 2 × π = 113 rad.s– 1. commande est égale à 3,2 V.
c. Vitesse du véhicule : c. Vitesse angulaire des roues :
v = R. ω = 0,3 × 113 = 34 m.s– 1. ω = v ⁄ Rroue = 30 ⁄ 3,6 ⁄ 0,13 = 64,1 rad.s– 1
d. v = 34 × 3,6 = 122 km.h– 1. = 612 tr.min– 1.

21. Cycliste 23. Actualité professionnelle : le disque dur


a. Vitesse angulaire de la roue arrière : d’un ordinateur
ω = v ⁄ Rroue = 13 ⁄ 0 ,35 = 37,14 rad.s– 1. 1. Les pistes sont circulaires.
b. La vitesse angulaire ω2 du pignon est celle de la 2. b) Vitesses angulaires en radian par seconde :
roue arrière : 4 000 tr.min– 1 = 4 000 × 2π ⁄ 60 = 419 rad.s– 1.
ω2 = 37,14 rad.s– 1. 15 000 tr.min– 1 = 1 571 rad.s– 1.
c. La vitesse linéaire de la chaîne et v2 = r. ω2. 3. c) v = R . ω : lorsque R augmente, la vitesse v aug-
v2 = 0,05 × 37,14 = 1,857 m.s– 1. mente.
d. La vitesse angulaire du plateau est : ω1 = v2 ⁄ R. d) v = 1571 × 0,03 = 47,1 m.s– 1.
ω1 = 1,857 ⁄ 0,16 = 11,6 rad.s– 1.
e. Vitesse de rotation du plateau : Le coin du chercheur
ω1 = 11,6 × 60 ⁄ 2π = 111 tr.min– 1.
Ce satellite est fixe dans un référentiel terrestre. Dans
22. Le Scoot’Elec de Peugeot un référentiel qui aurait pour origine le centre de la
a. Le document 2 représente la vitesse de rotation du Terre et des axes gardant des directions fixes par rap-
moteur, en tr.min– 1, en fonction de la tension U du port aux étoiles (référentiel géocentrique), ce satel-
signal. lite tourne à la même vitesse angulaire que la Terre
b. D’après le document 3, la vitesse de rotation du (vitesse de rotation de la Terre autour de l’axe de ses
moteur est égale à 2 000 tr.min– 1. D’après le docu- pôles).

82 • CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ?


18 Qu’est-ce que l’énergie mécanique ?

ACTIVITÉS
■ Activité 1 : Quels paramètres influent sur l’énergie cinétique d’un
mobile ?
1. Plus la vitesse augmente, plus l’énergie cinétique augmente (le déplacement de l’obstacle est
plus important lorsque la vitesse du mobile augmente).
De même, plus la masse augmente, plus l’énergie cinétique augmente.
2. Lorsque la caisse à savon se déplace, elle possède de l’énergie cinétique qui dépend de sa vitesse
et de sa masse.

■ Activité 2 : L’énergie cinétique et l’énergie potentielle d’un mobile


peuvent-elles s’échanger ?
Masse de la bille : m = 17 g.

Vitesse v 1
Altitude z (m) Epp = m.g.z (J) Ec = m.v 2 (J) Em = Ec + Epp ΔEpp (J) ΔEc (J)
(m.s– 1) 2
0,70 0 0,117 0 0,117
0,50 1,98 0,083 0,033 0,116 – 0,034 +0,033
0,40 2,43 0,067 0,050 0,116 – 0,050 +0,050
0,30 2,80 0,050 0,066 0,116 – 0,067 +0,066
0,20 3,13 0,033 0,083 0,116 – 0,084 +0,083

1. Au cours du mouvement, l’énergie mécanique de la bille est constante et égale à 0,116 joule.
2. Au cours de ce type de mouvement, la variation de l’énergie potentielle est l’opposée de celle
de l’énergie cinétique. Tout se passe comme s’il y avait un échange entre un réservoir d’énergie
potentielle et un réservoir d’énergie cinétique. La quantité totale d’énergie est la même. Seule la
répartition dans les réservoirs varie.
3. La course de caisse à savon se fait sur une route en pente. Lorsqu’elle perd de l’altitude en
prenant de la vitesse, l’énergie potentielle de pesanteur de la caisse à savon diminue et se convertit
en énergie cinétique.

■ Activités 3 : Qu’est-ce que l’énergie potentielle élastique ?


Inclinaison du plan incliné : α = 7,5°.
x (cm) l (cm) h = l.sin α (m) m.g.h (J) (m.g.h) ⁄x²
10 41 0,0535 0,3353 33,526
9 33 0,0431 0,2698 33,314
8 25,5 0,0333 0,2085 32,580
7 19 0,0248 0,1554 31,707
6 14 0,0183 0,1145 31,800

1. Le ressort comprimé est capable de projeter la bille : il possède donc de l’énergie, l’énergie
potentielle élastique.
m.g .h
2. Le rapport est quasiment constant. On peut donc dire que l’énergie acquise par le ressort
x2
lorsqu’on le comprime est proportionnelle à x².

CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 83


TRAVAUX PRATIQUES
■ L’aérodynamisme des voitures
2. Questions préliminaires
1. a. L’énergie cinétique d’un solide est l’énergie liée à son mouvement. Pour un solide animé d’un
mouvement de translation, l’expression de l’énergie cinétique est :
Ec = ½ .m . v².
b. L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie liée à son altitude par rapport à une
altitude de référence. Son expression est :
Epp = m . g . z
avec z l’altitude en mètre, m la masse en kg et g l’intensité de la pesanteur (9,81 N.kg– 1).

2. L’énergie mécanique est égale à la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle.


3. Lors du freinage d’un véhicule, l’énergie mécanique du véhicule ne se conserve pas, car une
partie de l’énergie se dissipe par effet joule.

4. Dans ce cas, les frottements entre le solide et le liquide visqueux expliquent la diminution de
l’énergie mécanique au cours du mouvement.

5. À l’aide d’un dispositif exao ou d’une caméra et d’un logiciel d’analyse vidéo, il faut déterminer
la vitesse et la variation de hauteur du mobile à différents instants du mouvement de chute. En
utilisant les formules notées ci-dessus, il est alors possible de déterminer l’énergie cinétique et
l’énergie potentielle de pesanteur et donc de calculer l’énergie mécanique.

3. Réalisation de l‘expérience
Ces résultats dépendent du matériel et du liquide utilisés. Les tableaux ci-dessous sont donnés à
titre d’exemple, la masse des trois solides étant égale à 40 g.
Résultats pour la bille
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s– 1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,675 – 1,96 × 10– 02 9,11 × 10– 03 – 1,05 × 10– 02
10 0,85 – 3,92 × 10– 02 1,45 × 10– 02 – 2,48 × 10– 02
20 0,9 – 7,85 × 10– 02 1,62 × 10– 02 – 6,23 × 10– 02
40 0,9 – 15,7 × 10– 02 1,62 × 10– 02 – 14,1 × 10– 02

Énergie (J)
0,04
0,02
0
– 0,02
– 0,04 Epp
– 0,06 Ec
– 0,08
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)

84 • CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ?


Résultats pour le cube
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s– 1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,55 – 1,96 × 10– 02 0,605 × 10– 02 – 1,36 × 10– 02
10 0,68 – 3,92 × 10– 02 0,925 × 10– 02 – 3,00 × 10– 02
20 0,74 – 7,85 × 10– 02 1,10 × 10– 02 – 6,75 × 10– 02
40 0,75 – 15,7 × 10– 02 1,13 × 10– 02 – 14,6 × 10– 02

Énergie (J)
0,02
0
– 0,02
– 0,04
– 0,06 Epp
– 0,08 Ec
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)

Résultats pour le parallélépipède rectangle lâché avec la plus petite surface vers le bas :
Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s– 1) Epp (J) Ec (J) Em (J)
0 0 0 0 0
5 0,82 – 1,96 × 10– 02 1,34 × 10– 02 – 0,62 × 10– 02
10 0,97 – 3,92 × 10– 02 1,88 × 10– 02 – 2,04 × 10– 02
20 1,02 – 7,85 × 10– 02 2,08 × 10– 02 – 5,77 × 10– 02
40 1,02 – 15,7 × 10– 02 2,08 × 10– 02 – 13,6 × 10– 02

Énergie (J)
0,04
0,02
0
– 0,02
– 0,04 Epp
– 0,06 Ec
– 0,08
– 0,1 Em
– 0,12
– 0,14
– 0,16
– 0,18
0 10 20 30 40 50
Altitude ∆z (en cm)

4. Exploitation
1. Dans les trois cas, l’énergie cinétique varie. Donc le mouvement n’est pas uniforme.
L’énergie mécanique est nulle à t = 0. La variation d’énergie mécanique est donc égale à la valeur de
l’énergie mécanique à la fin du mouvement :
pour la bille ΔEm = – 14,1 × 10– 2 J,
pour le cube ΔEm = – 14,6 × 10– 2 J,
et pour le parallélépipède ΔEm = – 13,6 × 10– 2 J.

CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 85


2. Oui la forme du solide a une influence, car elle modifie l’énergie perdue par frottement.
3. Le parallélépipède minimise les frottements.
4. Une voiture ayant un bon Cx consomme moins de carburant, donc pollue moins.

EXERCICES
Tester ses connaissances Marteau-pilon
Q.C.M. Niveau l APPLIQUER
1. A ; 2. C ; 3. A, B ; 4. B, C ; 5. B, C ; 6. B. a. ΔEp = m . g . Δz = 1 200 × 9,81 × (– 1,6)
= – 18 835 J ≈ – 1,88 × 104 J.
Apprendre à résoudre b. L’énergie mécanique se conserve donc
ΔEc = – ΔEp = 18 835 J ≈ 1,88 × 104 J.
Chute libre c. La vitesse finale théorique vf est :
Niveau l COMPRENDRE
2 × Ec
a. Ec : Énergie cinétique ; Epp : Énergie potentielle de vf = = 5,6 m.s– 1.
pesanteur ; Em : Énergie mécanique. m
Ec = ½ . m . v² avec Ec en joule, m la masse en kg et v la d. La vitesse finale réelle est :
vitesse en m.s– 1. vf 2 = 5,6 × 0,75 = 4,2 m.s– 1.
Epp = m . g . z avec Epp en joule, m la masse en kg, g l’in- L’énergie mécanique ne se conserve pas ; sa valeur
tensité de la pesanteur en N.kg– 1 et z l’altitude en m. finale se confond avec l’énergie cinétique :
Em = Ec + Epp Ecf = Emf = ½ × m × v 2f 2 = 10 584 J.
b. La diminution de l’énergie mécanique est égale
t (s) v (m.s– 1) z (m) Ec (J) Epp (J) Em (J) à 18 835 – 10 584 = 8 251 J.
ΔEm = 8 251 J ≈ 8,25 × 103 J.
0 0 7,00 0 824 824
0,2 1,96 6,80 23 800 823
Tester ses compétences
0,4 3,92 6,20 92 730 822
0,6 5,89 5,20 208 612 820 1. Énergie cinétique de quelques solides en
translation
0,8 7,85 3,85 370 453 823
Ec = ½ m . v2
1 9,81 2,10 577 247 824
a. Ec1 = 4000 J ≈ 4,0 kJ.
c. b. Ec2 = 344 kJ ≈ 3,4 × 105 J.
Énergie (J) c. Ec3 = 6,25 MJ.
900 d. Ec4 = 3549 MJ ≈ 3,5 × 109 J.

800 2. Énergie cinétique de quelques solides en


rotation
700 Ec = ½ J . ω2. Pour un cylindre : J = ½ m . R2
a. Ec1 = 15 kJ.
600 b. Ec2 = 1228 J ≈ 1,2 kJ.
c. Moment d’inertie : J = 0,04 kg.m2
500
Ec3 = 312,5 J ≈ 0,31 J.
Epp
d. Moment d’inertie : J = 0,049 kg.m2
400 Ec
Ec4 = 107,5 kJ ≈ 0,11 MJ.
Em
300 3. Q.C.M.
Dans chaque cas, les réponses justes sont :
200 1. b, c ; 2. a, c ; 3. b, c

100 4. A la montagne
a. La conversion de son énergie potentielle en éner-
temps (en s)
0 gie cinétique va lui permettre de prendre de la vitesse.
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
b. v = . ( z1 − z 2 ) en fait v = 2.g.
2 .g .( gh

86 • CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ?


c. v = 2 × 9, 81 × 20 = 19,8 m.s– 1 se fait donc sans frottement ou avec des frottements
soit, environ, 71 km.h– 1. négligeables.

5. Énergie mécanique 11. Mouvement dans l’huile


a. La vitesse initiale vi = 0 ; a.
b. Em0 = 1 167 kJ, Em10 = 1 084 kJ, Em20 = 1 001 kJ, Ep (10– 3 J) Ec (10– 3 J) Em (10– 3 J)
Em30 = 624 kJ. Au cours du mouvement, l’énergie 29,4 0,0 29,4
mécanique diminue. 26,5 2,0 28,5
c. L’énergie perdue : 1 167 – 624 = 543 kJ, ΔE = – 543 kJ. 22,5 4,8 27,3
Puissance moyenne perdue : P = 543 ⁄ 30 = 18,1 kW.
19,6 4,8 24,4
6. Système masse ressort 14,7 4,8 19,5
a. La courbe b car dans ce cas, l’énergie mécanique b. L’énergie mécanique diminue, donc il n’y a pas
reste constante dans le temps. conservation de l’énergie mécanique.
b. P = E ⁄ t = 14 × 10–3 ⁄ 0,19 = 73,7 mW ≈ 74 mW. c. Le frottement de l’huile sur la bille produit cette
c. Le mouvement doit s’effectuer avec des frotte- diminution de l’énergie mécanique.
ments.
12. Mouvement d’une luge
7. Énergie cinétique d’un véhicule 1. Au départ, Eci = 0 et Eppi = 0 donc Emi = 0.
a. L’énergie cinétique Ec du véhicule vaut : 2. L’expression de h en fonction de L est :
Ec = ½ m . v² = ½ × 30 000 × (90 ⁄ 3,6)² = 9,4 MJ. h = L × sin 27°.
L’expression de Epp est donc
2 × Ec 2 × 9, 4 × 1
10 6
b. v = = = 137 m.s– 1 soit, envi- Epp = – m × g × L × sin 27°.
m 1000
3. a. C’est un mouvement avec conservation de
ron, 500 km.h– 1.
l’énergie mécanique (Em = Cte = 0), donc sans frotte-
c. Par la déformation de la voiture et des obstacles,
ment.
par la production de chaleur, bruit, par des lésions
3. b. Ec = – Epp ; or Epp = – m . g . h. Donc ½ m . v² = m . g . h ;
sur les passagers.
v= 2.gg .h = 27 ° .
2 .g .L.s in 2
8. Chariot élévateur
a. La variation d’énergie potentielle ΔEp est égale à : 3. c. vf = 21,1 m.s– 1, soit vf = 76 km.h– 1.
ΔEp = m . g . Δh = 100 × 9,8 × 5 = 4 900 J. 13. Descente d’un skieur
b. Calcul de la puissance utile P : a. Au départ, Eci = 0 et Eppi = 0 donc Emi = 0.
P = E ⁄ t = 4 900 ⁄ 12,5 = 392 W. b. Après une descente de 700 mètres de dénivelé
c. Calcul de la puissance absorbée Pa : (z = – 700) :
Pa = Pu ⁄ η = 392 ⁄ 0,8 = 490 W. Eppf = m . g . z = 90 × 9,81 × (– 700) = – 618 kJ.
c. L’énergie cinétique finale Ecf est égale à :
9. Énergie potentielle élastique
Ecf = ½ × 90 × (108 ⁄ 3,6)² = 40,5 kJ.
a. Epe : Énergie potentielle élastique en joule (J), d. Emf = – 618 + 40,5 = – 577,5 kJ ≈ – 5,8 x 105 J.
k : constante de raideur du ressort en newton par L’énergie cinétique ne s’est pas conservée au cours du
mètre (N.m– 1), x : allongement ou compression du mouvement, donc lors de cette descente, les frotte-
ressort en mètre (m). ments n’ont pas été négligeables.
b. Epe1 = 3,15 × 10–4 J ; k2 = 20 kN.m– 1 ; x3 = 7,9 cm ;
x4 = 12,7 mm ; Epe5 = 67500 J. 14. Catapultage
a. Calcul de la valeur de l’énergie cinétique Ec :
10. Étude d’un mouvement Ec = ½ × 14 000 × (250 ⁄ 3,6)² = 33,8 MJ.
a. Ep = m . g . h d’où b. Calcul de la puissance P transférée :
m = Ep ⁄ (g . h) = 3,7 ⁄ (9,81 × 1,08) = 0,349 kg P = E ⁄ t = 33,8 MW.
soit m ≈ 0,35 kg. c. Dans un tel système, l’énergie potentielle élas-
b. À l’instant t = 0,46 s, Ep = 0 donc la durée t de la tique Epe serait égale à l’énergie cinétique. Par consé-
chute est donc égale à : t = 0,46 s. quent :
c. À t = 0, Ec = 0 donc vi = 0. 2 × E pe 2 × 333 3, 8 × 106
2 × E cff k= = = 1,2 × 104 N.m– 1.
2 × 3, 7 x 2
752
d. À t = 4,6 s, Ec = 3,7 J. vf = =
m 0, 3
35

= 4,6 m.s . 1
15. Chaîne d’emballage
e. Au cours du mouvement l’énergie mécanique Em a. En O, Em est sous forme d’énergie cinétique, en +a,
est constante donc Em se conserve. Le mouvement sous forme d’énergie potentielle élastique.

CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 87


b. L’énergie cinétique en O est égale à l’énergie c. L’énergie réellement fournie est :
potentielle en +a. Efournie = 8,8 × 0,85 = 7,5 MWh.
EcO = ½ m . v² = ½ × 1,8 × 2² = 3,6 J ;
Epea + = ½ .k . x² = 3,6, 18. Presse à forger
2 × 3, 6 a. Calcul du moment d’inertie J :
d’où k= = 4,5 kN.m– 1. J = ½ .m . R² = ½ × 400 × 0,6² = 72 kg.m2.
04 2
0, 0
c. L’énergie potentielle élastique en + a serait alors b. Calcul de l’énergie cinétique initiale :
égale à : Eci = ½ . J . ω² = ½ × 72 × (2π × 300 ⁄ 60)² = 35530 J.
Epe2 = 1⁄2 × 5 200 × 0,04² = 4,16 J. L’opération nécessite 12 kJ donc l’énergie cinétique
L’énergie cinétique en O est EcO = 3,6 J : finale vaut :
ΔE = 3,6 – 4,16 = – 0,56 J. Ecf = 35 530 – 12 000 = 23 530 J.
L’énergie est perdue en raison des frottements. On en déduit donc la vitesse de rotation à la fin de
l’opération d’emboutissage :
16. Démolition d’un bâtiment
1. L’expression de l’altitude de la boule est : 2 × E cff 2×2 23530
ωf = = = 25,6 rad.s– 1
z = 15 × (1 – cos α). J 72
2. On en déduit l’expression de l’énergie potentielle soit 4,02 tr.s– 1 = 240 tr.min– 1.
de pesanteur : c. Le nombre de tours N nécessaire pour gagner
Epp = m . g . z = 2 400 × 9,81 × 15 × (1 – cos α) l’énergie (12 kJ) consommée est :
= 353 160 × (1 – cos α). N = 12 000 ⁄ 190 = 63, 2 soit 64 tours.
3. a. Pour α = 40° : Epp40 = 82 623 J ≈ 83 kJ.
3. b. Pour α = 5° : Epp5 = 1343 J, L’énergie potentielle 19. Développement durable : Consommation
disparue s’est transformée en énergie cinétique de carburant
donc : a. Ec110 = 560 kJ ; Ec130 = 782 kJ.
Ec5 = 82 623 – 1 343 = 81 280 J ≈ 81 kJ. b. 130 ⁄ 110 ≠ 782 ⁄ 560. La variation d’énergie ciné-
4. Calcul de la vitesse lors de l’impact (α = 5°) : tique est proportionnelle au carré de la vitesse.
2 × E c5 c. Les frottements de l’air sur la voiture, donc l’aéro-
v5 = = 8,2 m.s– 1. dynamisme, influent sur la consommation.
m
17. Centrale électrique d. À 130 km.h– 1 la consommation est de 12 litres pour
a. Calcul du moment d’inertie J pour un disque : 100 km alors qu’à 110 km.h– 1 elle est d’environ 8 litres
J = ½ .m . R² = ½ × 900 × 0,5² = 112,5 kg.m². pour 100 km.
b. L’énergie stockée par chaque disque est maximale
lorsque le disque tourne à sa vitesse maximale : Le coin du chercheur
Ec1 = ½ .J . ω² = ½ × 112,5 × (2π × 16 000 ⁄ 60)² La bouteille pleine possède un moment d’inertie plus
= 158 × 106 J soit 44 kWh. important. Pour une même vitesse angulaire de lan-
L’énergie maximale stockée par les 200 disques de la cement, son énergie cinétique est plus grande que
centrale est égale à : celle de la bouteille vide. Elle roulera plus longtemps,
Ectot = 200 × 44 = 8 800 kWh soit 8,8 MWh. donc elle ira plus loin à frottements égaux.

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