1ere Spe Cialite Physique Chimie-2
1ere Spe Cialite Physique Chimie-2
1ere Spe Cialite Physique Chimie-2
En physique, comme en chimie, les thèmes de seconde sont prolongés. Leur étude sera poursuivie dans le
cadre de l’enseignement de spécialité de la classe de terminale, permettant ainsi à l’élève d’étudier
progressivement, dans la continuité et de manière approfondie, un nombre volontairement restreint de
sujets dont les vertus formatrices sont avérées pour une préparation efficace à l’enseignement supérieur. Les
savoirs et savoir-faire travaillés complètent, par ailleurs, ceux mobilisés dans le cadre du programme de
l’enseignement scientifique.
Dans l’écriture des programmes, chaque thème comporte une introduction spécifique indiquant les
objectifs de formation, les domaines d’application et un rappel des notions abordées dans les classes de
seconde ou du cycle 4. Elle est complétée par un tableau en deux colonnes identifiant, d’une part, les notions
et contenus à connaître, d’autre part, les capacités exigibles ainsi que les activités expérimentales support
de la formation. Par ailleurs, des capacités mathématiques et numériques sont mentionnées ; le langage de
programmation conseillé est le langage Python. La présentation du programme n’impose pas l’ordre de sa
mise en œuvre par le professeur, laquelle relève de sa liberté pédagogique. En classe de première, une
identification des capacités expérimentales à faire acquérir aux élèves dans le cadre des activités
expérimentales est établie.
Le niveau de maîtrise de ces compétences dépend de l’autonomie et de l’initiative requises dans les activités
proposées aux élèves sur les notions et capacités exigibles du programme. La mise en œuvre des
programmes doit aussi être l’occasion d’aborder avec les élèves la finalité et le fonctionnement de la
physique-chimie, des questions citoyennes mettant en jeu la responsabilité individuelle et collective, la
sécurité pour soi et pour autrui, l’éducation à l’environnement et au développement durable.
! Conseils didactiques
Le professeur est invité :
- à privilégier la mise en activité des élèves en évitant tout dogmatisme ;
- à permettre l'expression des conceptions initiales des élèves et à les prendre en charge ;
- à valoriser l’approche expérimentale ;
- à contextualiser les apprentissages pour leur donner du sens ;
- à procéder régulièrement à des synthèses pour expliciter et structurer les savoirs et savoir-faire et à
les appliquer dans des contextes différents ;
- à tisser des liens aussi bien entre les notions du programme qu’avec les autres enseignements,
notamment les mathématiques, les sciences de la vie et de la Terre, les sciences de l’ingénieur et
l’enseignement « Enseignement scientifique » ;
- à favoriser l'acquisition d'automatismes et à développer l'autonomie des élèves en proposant des
temps de travail personnel ou en groupe, dans et hors la classe.
Dès qu’elle est possible, une mise en perspective des savoirs avec l’histoire des sciences et l’actualité
scientifique est fortement recommandée. Le recours ponctuel à des « résolutions de problèmes » est
encouragé, ces activités contribuant efficacement à l’acquisition des compétences de la démarche
scientifique.
! Mesure et incertitudes
En complément du programme de la classe de seconde, celui de la classe de première introduit l’évaluation
de type B d’une incertitude-type, par exemple dans le cas d’une mesure unique effectuée avec un instrument
de mesure dont les caractéristiques sont données. Lorsqu’elle est pertinente, la comparaison d’un résultat
avec une valeur de référence est conduite de manière qualitative ; un critère quantitatif est introduit dans le
programme de spécialité physique-chimie de la classe de terminale.
Écriture du résultat. Valeur de Écrire, avec un nombre adapté de chiffres significatifs, le résultat
référence. d’une mesure.
Comparer qualitativement un résultat à une valeur de référence.
Contenus disciplinaires
! Constitution et transformations de la matière
1. Suivi de l’évolution d’un système, siège d’une transformation
L’objectif de cette partie est de poursuivre l’étude de la modélisation macroscopique de la transformation
chimique d’un système.
Les notions de masse molaire, volume molaire et concentration (en mol.L-1) sont introduites pour déterminer
la composition d’un système chimique. Pour décrire l’évolution d’un système, siège d’une transformation
chimique, des bilans de matière complets sont effectués en s’appuyant sur la notion d’avancement (en mol).
Les réactions d’oxydo-réduction, modélisant les transformations impliquant un transfert d’électron(s) entre
espèces chimiques, sont introduites puis réinvesties pour suivre l’évolution d’un système. Certaines de ces
réactions font intervenir des réactifs ou des produits colorés et permettent d’appréhender plus aisément
l’évolution d’un système au cours d’un titrage et de repérer l’équivalence.
Pour rendre plus concrète l’introduction de l’ensemble des nouveaux concepts, des exemples dans des
domaines variés seront proposés pour les transformations et les titrages : combustion, corrosion, détartrage,
contrôle qualité, analyse de produits d’usages courants, surveillance environnementale, analyses biologiques,
etc.
Absorbance, spectre d’absorption, Expliquer ou prévoir la couleur d’une espèce en solution à partir de
couleur d’une espèce en solution, loi de son spectre UV-visible.
Beer-Lambert. Déterminer la concentration d’un soluté à partir de données
expérimentales relatives à l’absorbance de solutions de
concentrations connues.
Proposer et mettre en œuvre un protocole pour réaliser une
gamme étalon et déterminer la concentration d’une espèce
colorée en solution par des mesures d’absorbance. Tester les
limites d’utilisation du protocole.
B) Suivi et modélisation de l’évolution d’un système chimique
Transformation modélisée par une À partir de données expérimentales, identifier le transfert
réaction d’oxydo-réduction : oxydant, d’électrons entre deux réactifs et le modéliser par des demi-
réducteur, couple oxydant-réducteur, équations électroniques et par une réaction d’oxydo-réduction.
demi-équation électronique. Établir une équation de la réaction entre un oxydant et un
réducteur, les couples oxydant-réducteur étant donnés.
Mettre en œuvre des transformations modélisées par des
Transformation modélisée par une À partir de données expérimentales, identifier le transfert
réaction d’oxydo-réduction : oxydant, d’électrons entre deux réactifs et le modéliser par des demi-
réducteur, couple oxydant-réducteur, équations électroniques et par une réaction d’oxydo-réduction.
demi-équation électronique. Établir une équation de la réaction entre un oxydant et un
réducteur, les couples oxydant-réducteur étant donnés.
Mettre en œuvre des transformations modélisées par des
réactions d’oxydo-réduction.
Évolution des quantités de matière lors Décrire qualitativement l’évolution des quantités de matière des
d’une transformation. espèces chimiques lors d’une transformation.
État initial, notion d’avancement (mol), Établir le tableau d’avancement d’une transformation chimique à
tableau d’avancement, état final. partir de l’équation de la réaction et des quantités de matière
Avancement final, avancement initiales des espèces chimiques.
maximal. Déterminer la composition du système dans l’état final en fonction
Transformations totale et non totale. de sa composition initiale pour une transformation considérée
Mélanges stœchiométriques. comme totale.
Déterminer l’avancement final d’une réaction à partir de la
description de l’état final et comparer à l’avancement maximal.
Déterminer la composition de l’état final d’un système et
l’avancement final d’une réaction.
Capacité numérique : Déterminer la composition de l’état final
d’un système siège d’une transformation chimique totale à l’aide
d’un langage de programmation.
Dissolution des solides ioniques dans Expliquer la capacité de l’eau à dissocier une espèce ionique et à
l’eau. Équation de réaction de solvater les ions.
dissolution. Modéliser, au niveau macroscopique, la dissolution d’un composé
ionique dans l’eau par une équation de réaction, en utilisant les
notations (s) et (aq).
Calculer la concentration des ions dans la solution obtenue.
Extraction par un solvant. Expliquer ou prévoir la solubilité d’une espèce chimique dans un
Solubilité dans un solvant. solvant par l’analyse des interactions entre les entités.
Miscibilité de deux liquides. Comparer la solubilité d’une espèce solide dans différents solvants
(purs ou en mélange).
Interpréter un protocole d’extraction liquide-liquide à partir des
valeurs de solubilités de l’espèce chimique dans les deux solvants.
Choisir un solvant et mettre en œuvre un protocole d’extraction
liquide-liquide d’un soluté moléculaire.
Modélisation d’une combustion par une Écrire l’équation de réaction de combustion complète d’un alcane
réaction d’oxydo-réduction. et d’un alcool.
Énergie molaire de réaction (J.mol-1), Estimer l’énergie molaire de réaction pour une transformation en
pouvoir calorifique (J.kg-1), énergie phase gazeuse à partir de la donnée des énergies des liaisons.
libérée lors d’une combustion (J). Mettre en œuvre une expérience pour estimer le pouvoir
Interprétation microscopique en phase calorifique d’un combustible.
gazeuse : modification des structures
moléculaires, énergie de liaison.
Combustions et enjeux sociétaux. Citer des applications usuelles qui mettent en œuvre des
combustions et les risques associés.
Citer des axes d’étude actuels d’applications s’inscrivant dans une
perspective de développement durable.
! Mouvement et interactions
La mécanique est un domaine très riche du point de vue de l'observation et de l'expérience, mais aussi du
point de vue conceptuel et méthodologique. Elle permet d'illustrer de façon pertinente la démarche de
modélisation. Deux caractéristiques inhérentes à l'apprentissage de la mécanique méritent d’être
soulignées :
- l'immédiateté et la familiarité des situations de mouvement et d'interactions qui ont permis
d'ancrer chez les élèves des raisonnements spontanés souvent opératoires et donc à déconstruire ;
- la nécessaire mise en place de savoirs et savoir-faire d’ordre mathématique dont la maîtrise
conditionne l’accès aux finalités et concepts propres à la mécanique.
Le programme de l’enseignement de spécialité de la classe de première complète les connaissances des
élèves à propos des modèles d’interaction ; les interactions gravitationnelles et électrostatiques permettent
aussi une première introduction à la notion de champ. Ensuite, la description d’un fluide au repos fournit
l'occasion de décrire les actions exercées par un fluide. Enfin, dans la continuité du programme de la classe
de seconde, un lien quantitatif entre la force appliquée à un système et la variation de sa vitesse est
construit, d’abord à travers une formulation approchée de la deuxième loi de Newton, puis, dans la partie
du programme dédiée au thème Énergie : conversions et transferts, en adoptant un point de vue
énergétique.
Si la rédaction du programme est volontairement concise et centrée sur les notions et méthodes de la
mécanique, il ne s’agit nullement de proposer aux élèves une présentation décontextualisée de la
mécanique. Au contraire, les situations d'étude ou d’application sont nombreuses dans des domaines aussi
variés que les transports, l’aéronautique, l’exploration spatiale, la biophysique, le sport, la géophysique, la
planétologie, l’astrophysique. Par ailleurs, l'étude de la mécanique fournit d'excellentes opportunités de
faire référence à l'histoire des sciences. Le fait de montrer qu’un même ensemble de notions permet de
traiter des situations et des phénomènes d’échelles très diverses constitue un objectif de formation à part
entière.
Lors des activités expérimentales, il est possible d’utiliser les outils courants de captation et de traitement
d'images, ainsi que les nombreux capteurs présents dans les smartphones. L'activité de simulation peut
également être mise à profit pour exploiter des modèles à des échelles d'espace ou de temps difficilement
accessibles à l'expérimentation. Ce thème est l’occasion de développer des capacités de programmation,
par exemple pour simuler et analyser le mouvement d'un système.
Au-delà des problématiques liées à la mise en place d’un modèle – s’appuyant ici sur la deuxième loi de
Newton – la mécanique permet d’illustrer la physique comme science de la description des systèmes
matériels en évolution.
Actions exercées par un fluide sur une Exploiter la relation F = P.S pour déterminer la force pressante
surface : forces pressantes. exercée par un fluide sur une surface plane S soumise à la pression
P.
Loi fondamentale de la statique des Dans le cas d’un fluide incompressible au repos, utiliser la relation
fluides. fournie exprimant la loi fondamentale de la statique des fluides :
P2-P1 = ρg(z1-z2).
Tester la loi fondamentale de la statique des fluides.
3. Mouvement d’un système
Lien entre la variation du vecteur Utiliser la relation approchée entre la variation du vecteur vitesse
vitesse d’un système modélisé par un d’un système modélisé par un point matériel entre deux instants
point matériel entre deux instants voisins et la somme des forces appliquées sur celui-ci :
voisins et la somme des forces - pour en déduire une estimation de la variation de vitesse entre
appliquées sur celui-ci. deux instants voisins, les forces appliquées au système étant
Rôle de la masse. connues ;
- pour en déduire une estimation des forces appliquées au
système, le comportement cinématique étant connu.
Réaliser et exploiter une vidéo ou une chronophotographie d’un
système modélisé par un point matériel en mouvement pour
construire les vecteurs variation de vitesse. Tester la relation
approchée entre la variation du vecteur vitesse entre deux instants
voisins et la somme des forces appliquées au système.
Capacité numérique : Utiliser un langage de programmation pour
étudier la relation approchée entre la variation du vecteur vitesse
d’un système modélisé par un point matériel entre deux instants
voisins et la somme des forces appliquées sur celui-ci.
Modèle d’une source réelle de tension Expliquer quelques conséquences pratiques de la présence d’une
continue comme association en série résistance dans le modèle d’une source réelle de tension continue.
d’une source idéale de tension Déterminer la caractéristique d’une source réelle de tension et
continue et d’une résistance. l'utiliser pour proposer une modélisation par une source idéale
associée à une résistance.
Forces non-conservatives : exemple Calculer le travail d’une force de frottement d’intensité constante
des frottements. dans le cas d’une trajectoire rectiligne.
! Ondes et signaux
1. Ondes mécaniques
Cette partie s'appuie sur les connaissances acquises en classe de seconde à propos des signaux sonores pour
décrire des ondes dans des domaines variés. Le rôle particulier joué par le modèle des ondes périodiques
permet d'introduire la double périodicité et la notion de longueur d'onde, comme grandeur dépendant à la
fois de la source et du milieu.
Les domaines d’application sont nombreux : musique, médecine, investigation par ondes ultrasonores,
géophysique, audiométrie, etc. Les activités expérimentales associées à cette partie du programme
fournissent aux élèves l'occasion d'utiliser des outils variés comme des capteurs, des microcontrôleurs, des
logiciels d’analyse ou de simulation d’un signal sonore, etc. L'emploi d’un smartphone comme outil
d’acquisition et de caractérisation d’un son peut être envisagé.
Le photon. Énergie d’un photon. Utiliser l’expression donnant l’énergie d’un photon.
Description qualitative de l’interaction Exploiter un diagramme de niveaux d'énergie en utilisant les
lumière-matière : absorption et relations λ = c/ν et ΔE = hν.
émission. Obtenir le spectre d’une source spectrale et l’interpréter à partir
Quantification des niveaux d’énergie du diagramme de niveaux d’énergie des entités qui la constituent.
des atomes.
Capacités expérimentales
Cette partie présente l’ensemble des capacités expérimentales que les élèves doivent acquérir dans le cadre
de l’enseignement de spécialité physique-chimie de la classe de première. La liste qui suit indique ce que les
élèves doivent savoir réaliser à l’issue de leur formation conduite dans le cadre des "Activités expérimentales
support de la formation". Ces capacités peuvent être mobilisées en abordant différentes parties du
programme et certaines d’entre elles peuvent être mises en œuvre plusieurs fois au cours de l'année. Elles se
veulent au service d’une part, de l’apprentissage des méthodes et concepts et d’autre part, de l’acquisition
des compétences de la démarche scientifique. Partie intégrante de l'activité de modélisation, cette maitrise
des capacités expérimentales relève principalement de la compétence "Réaliser" mais ne s'y limite pas.
La liste des capacités est organisée selon les thèmes du programme. Deux d'entre elles sont communes à
l’ensemble des thèmes :
- respecter les règles de sécurité liées au travail en laboratoire ;
- mettre en œuvre un logiciel de simulation et de traitement des données.
! Ondes et signaux
- Mettre en œuvre un dispositif expérimental permettant d'illustrer la propagation d'une perturbation
mécanique.
- Mettre en œuvre un dispositif expérimental permettant de collecter des données sur la propagation
d'une perturbation mécanique (vidéo, chronophotographie,…).
- Mettre en œuvre un dispositif permettant de mesurer la période, la longueur d'onde, la célérité d'une
onde périodique.
- Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour estimer la distance focale d'une lentille mince
convergente.
- Réaliser un montage optique comportant une lentille mince pour visualiser l'image d'un objet plan réel.
- Mettre en œuvre un dispositif pour illustrer la synthèse additive ou la synthèse soustractive.
- Mettre en œuvre un dispositif pour illustrer que la couleur apparente d'un objet dépend de la source de
lumière.
- Mettre en œuvre un protocole expérimental permettant d'obtenir un spectre d'émission.
- Respecter les règles de sécurité préconisées lors de l'utilisation de sources lumineuses.