Minkoulou Okah Marie Remie
Minkoulou Okah Marie Remie
Minkoulou Okah Marie Remie
DEDICACE :
REMERCIEMENTS :
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui
ont contribué à sa réalisation. Nos remerciements vont particulièrement à :
Pr DESOBGO Steve Carly pour son encadrement durant toute cette année scolaire ;
MINKOULOU MBALLA Auguste pour ses nombreux conseils et son soutien durant
toute l’année ;
MBOUE Barbare Yvette pour ses grands conseils et son soutien au quotidien ;
Tous mes frères Suzie, Bertille, Emilienne, Thomas, Darcelle et Marie- Florette pour les
moments de joies partagés ;
Aux grandes familles ETOUNDI Blaise, ELOMO, EKOA, AKONO ZEE pour tout
l’encadrement dont ils m’ont fait part
Tous mes camarades de GBIO promotion 16 pour les fous rires et l’entraide partagé
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1-HISTORIQUE DE L’ENTREPRISE
1.2- Objectifs
Mettre à la disposition des clients des installations de bonne qualité et à moindre coût
Logo
DELTA CORPORATION
Siege Social Yaoundé (Immeuble Kouam face boulangerie Calafatas)
Unité de production Douala (PK-12)
Capital 10.000.000 FCFA
Adresse BP : 14586
Email : [email protected]
Tel : 698 23 46 79/670 16 74 85
Secteur d’activité Production et commercialisation d’eau en sachet (MONEAU)
Production et commercialisation des eaux embouteillées (SURE)
Production et commercialisation des eaux en Bonbonne (SURE)
Forage des eaux souterraines pour une alimentation individuelles.
Forme juridique SARL (Société A Responsabilité Limite)
Actionnariat Société Unipersonnelle
Slogan Produits de qualité pour un client de qualité
(Source : DELTA CORPORATION)
La société DELTA CORPORATION est une société divisée en deux sous-groupe, un groupe
qui s’occupe de la production de l’eau de table et un autre groupe qui s’occupe du creusage des
forages dans les chantiers. Pour ce fait l’organigramme de la société est comme suit ;
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AU POINT D’UN PLAN HACCP
Directeur général
Agent 1 Agent 2
2-SITUATION GEOGRAPHIQUE
Ecole Publique
Building 2
Building 1
Usine de Production
Habitation
Habitation
3-STATUT FONCTIONNEL
REVUE DE LA LITTERATURE
Les entreprises agroalimentaires ont pour caractéristique de produire des biens destinés à
l’alimentation humaine ou animale .De ce fait la préoccupation essentielle des industriels de
l’alimentation est évidemment la sécurité du consommateur. Si la démarche qualité est la même
pour tous les produits ; des contraintes spécifiques s’attachent aux produits alimentaires. Les
éléments pouvant rendre un produit alimentaire toxique sont nombreux; mais il apparait
aujourd’hui que le risque microbiologique soit le plus difficile à maitriser. la maitrise de la
qualité microbiologique est un soucis majeur et permanent dans les industries alimentaires
.L’autocontrôle par l’analyse des produits finis; pour intéressant qu’il soit ; semble toutes fois
insuffisant si nous nous plaçons dans un contexte de gestion de la qualité . En effet les résultats
de l’analyse des produits finis ne suffisent pas à garantir la qualité hygiénique d’une production
dans la mesure où ils ne peuvent servir à corriger ou à prévenir les erreurs survenues en cours
de fabrication . C’est en 1985 que l’on peut situer le véritable point de départ de l’utilisation
par le secteur agroalimentaire des concepts et méthodes décrites par les normes internationales
relatives à la qualité (Wallace ; 2015)
I.1.1.1-Définition
La norme ISO 9000 :2000, la norme de référence du vocabulaire qualité des systèmes
de management de la qualité la définit ainsi comme l'« aptitude d'un ensemble de
caractéristiques intrinsèques d'un objet (produit, service...) à satisfaire des exigences »
(Tatsadjieu, 2018).
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AU POINT D’UN PLAN HACCP
La norme ISO 8402-94 quant à elle, définit la qualité comme « l'ensemble des
caractéristiques d’une entité qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou
implicites » (Tatsadjieu, 2018).
La qualité est un terme définit par l'ISO (International Organisation for Standardisation),
organisme constitué par de nombreux pays occidentaux dont chaque pays est représenté par son
institut national de normalisation (AFNOR pour la France et ANOR pour le Cameroun). Les
missions de l'ISO sont de développer des normes internationales et de les publier. D'après la
définition de la qualité, il faut satisfaire le client. La qualité correspond à l'aptitude à satisfaire
le client. Les besoins du client sont extrêmement variables selon le type de client, selon son
intérêt ce qui implique de définir parfaitement les besoins implicites et explicites du client pour
le satisfaire. Cependant, l'ISO développe des normes générales permettant de mettre en place
des systèmes de management de l'entreprise qui satisfont la grande majorité des clients quel
que soit son type. Puis, en fonction d'exigences spécifiques, d'autres normes ISO peuvent
permettre de répondre à des exigences plus particulières du client
(http://fdanieau.free.fr/cours/bts/A1/stbi/chapitre1/chap1-Qualite.php).
• La qualité attendue par le client se construit autour de ses besoins mais aussi de son
expérience antérieure du produit ou service ;
• La qualité perçue est celle qu’expérimente le client. Elle dépend à la fois de la qualité
attendue et de la qualité délivrée ;
• La qualité conçue est formulée par l’entreprise sous forme de critères explicites à partir
desquels il est possible d’apprécier la conformité de la qualité délivrée ;
• La qualité réalisée est celle que reçoit réellement le client (Canard, 2009)
- La sécurité des aliments (food safety) : elle garantit l’innocuité des aliments, l’absence
d’effet néfaste pour la santé du consommateur quand ils sont préparés et/ou consommés
conformément à l’usage auquel ils sont destinés ; (Samb et al., 2011).
SECURITE SALUBRITE
Présence : Présence :
De salmonelle, De trace de moisissures,
D’aiguilles… D’odeur ammoniaquée…
INSECURITE INSALUBRITE
D’après Quittet et Nelis (1999), si un établissement se lance dans l’analyse des dangers
et des mesures préventives qui doivent y être associées sans avoir mis en place au préalable les
bonnes pratiques d’hygiène et les bonnes pratiques de fabrication, trop de dangers sont
identifiés, et une liste interminable de mesures préventives à mettre en place doit être réalisée.
Les bonnes pratiques d’hygiène (encore appelées « programme pré requis » ou PRP par
l’ISO 22000) sont les conditions et activités de base nécessaires pour maintenir tout au long de
la chaîne alimentaire un environnement hygiénique approprié à la production, à la manutention
et à la mise à disposition des produits finis sûrs et des denrées alimentaires sûres pour la
consommation humaine (Annexe C de l’ISO 22000 : 2005). Il est indispensable de les connaître
et de les transposer à son activité et de les respecter (Larpent, 1997). Elles sont un ensemble de
mesures à prendre depuis le stade de la production primaire jusqu’au consommateur pour
assurer la salubrité des denrées alimentaires. Tous les intervenants de la chaine alimentaire sont
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tenus de respecter ces mesures de prévention afin de rendre le secteur agro-alimentaire plus
performant, salubre, sain et compétitif (qualité, prix et quantité) (CAC/RCP, 2003). Elle
englobe la conformité des locaux, le plan de lutte contre les nuisibles, le contrôle des
fournisseurs, la politique de santé du personnel, l'hygiène des mains et le plan de nettoyage.
Les bonnes pratiques de fabrication sont des procédés qui relèvent du simple bon sens
et dont l’objet est de créer des conditions permettant de prévenir, réduire ou maitriser les risques
de contamination microbienne, chimique et physique dans le secteur de la production
alimentaire (Anonyme, 2004). Le principe directeur des BPF, est que la qualité est intégrée au
produit et non pas seulement testée dans un produit fini. Par conséquent, l’assurance de la
qualité signifie non seulement que le produit répond aux spécifications définitives, mais aussi
qu’il a été obtenu par les mêmes méthodes et dans les mêmes conditions chaque fois qu’il est
fabriqué (OMS, 1997). On cite la technologie du froid, du chaud et formulation des aliments,
L’autocontrôle bactériologique.
La méthode HACCP est internationale et issue du codex Alimentarius. Elle correspond à une
démarche vigoureuse, organisée, spécifique et responsable. Cette approche permet de garantir
l’innocuité à tous les maillons de la chaine lors de la production, de la transformation et de la
distribution.
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AU POINT D’UN PLAN HACCP
Ainsi, par la méthode HACCP, il est possible de prouver, par des enregistrements, que la
production élaborée est sure et que les risques pour la sécurité alimentaire ont fait l’objet de
mesures préventives appropriées. La démarche HACCP rallie plusieurs objectifs, dont la
satisfaction des besoins implicites des consommateurs et des organismes réglementaires.
Pour certains mots utilisés dans la conception de la méthode HACCP nous avons les définitions
suivantes :
Point critique de maîtrise (critical control point-CCP) : tout point, lieu, personnel, opération
ou protocole pour lequel par perte de la maîtrise peut entraîner un risque inacceptable pour
la qualité du produit. Il s’agit de tout produit, étape ou opération pour lequel la maitrise doit
être assurée et tout danger peut être éliminé, prévenu ou réduit à un niveau acceptable;
Limite critique (critical limit) : critères ou paramètres qui doivent être éliminé, prévenu ou
réduit à un niveau acceptable ;
Action corrective (corrective action) : procédure à suivre quand une déviation a lieu et que
la surveillance révèle que le CCP n’est pas maîtrisé ;
Mesure préventive (preventive action) : ensemble des techniques, des méthodes, des actions
qui devrait permettre d’éliminer le danger ou de réduire le risque à un niveau acceptable ;
Plan HACCP (HACCP plan) : document qui décrit les procédures formalisées à suivre en
accord avec les principes généraux du système HACCP.
Les textes fondamentaux relatifs à l’hygiène des denrées alimentaires, notamment l’HACCP,
ont été adoptés par la Commission du Codex Alimentarius en 1997 et 1999. Les lignes
directrices relatives à la mise en place de l’HACCP ont été révisées en 2003 (CAC, 2003). Le
système HACCP peut être appliqué de la production primaire jusqu’à la consommation et
consiste à suivre sept principes :
Il s’agit d’identifier les dangers associés à une production alimentaire, à tous les stades de
celle-ci, d’évaluer la probabilité d’apparition de ces dangers et enfin, d’identifier les mesures
préventives nécessaires.
Principe 2 : Déterminer les points critiques pour la maîtrise (CCP) des risques préalablement
identifiés.
Principe 3 : Fixer le ou les seuil(s) critiques(s) (valeurs limites, niveaux cibles, tolérances).
Principe 5 : Déterminer les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu’un
CCP donné n’est pas maîtrisé.
Principe 6 : Appliquer des procédures de vérification afin de confirmer que le système HACCP
fonctionne efficacement.
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AU POINT D’UN PLAN HACCP
Principe 7 : Constituer un dossier dans lequel figurera toutes les procédures et tous les relevés
concernant ces principes et leur mise en application
La mise en application des sept principes de la méthode HACCP passe par la réalisation d’une
série d’activités se succédant dans un ordre logique et correspondant à un véritable « plan de
travail » comprenant, selon l’indication du Codex Alimentarius, 12 étapes de base mais ce
pendant on pourrait ajouter deux étapes qui consistent à la révision de ce plan. L’ensemble des
étapes doit apparaître et être intégralement détaillée dans le manuel HACCP qui constitue la
preuve et le support de la mise en œuvre de la démarche. Il devra à tout moment être remis à
jour et pourra être consulté par les services de contrôles et les clients (BOUTOU, 2008).
2- Constituer de l’équipe ;
3- Décrire le produit ;
7-Conduire une analyse des dangers : identification des dangers, appréciation du risque et
description des mesures préventives ;
Il est noté ici que la treizième et la quatorzième étape son des étapes qui ne sont pas des étapes
constitutives de la mise en place de la méthode d’un plan HACCP mais néanmoins elles sont
nécessaires.
La mise en œuvre d’un système HACCP au sein d’une entreprise comporte de nombreux
avantages tel que :
Amélioration des relations de l’entreprise avec les services officiels Les agents de l’état ne
viendront plus pour contrôler les produits et chercher les produits non conformes, mais
viendront s’assurer que l’ensemble des points critiques est maitrisé.
marchés. Dans bien des cas, les exigences des acheteurs obligent les entreprises à mettre en
œuvre le HACCP pour maintenir leur part du marché ou obtenir l’accès à des marchés
auparavant inaccessibles. Le HACCP peut également permettre à une entreprise d’avoir
accès de nouveau à un marché qu’elle avait perdu.
Les entreprises agro-alimentaires, après avoir mis en place un système essentiel pour la
prospérité de l’entreprise, doivent impérativement suivre et auditer pour évaluer son efficacité.
L’objectif de l’évaluation est de :
Le système documentaire :
- Diagrammes de fabrication
- Enregistrements.
Le plan de surveillance
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- composition de l’équipe
- organisation, programmation
- modalités d’utilisation.
- critères retenus
- justifications éventuelles
- obligations réglementaires
- Temps
- Température
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- pH
Etape 10 10.1 Définir des actions correctives à mettre en œuvre en cas de perte
de maîtrise (déviation des valeurs surveillées)
d’Hygiène. Plus les bonnes Pratiques d’Hygiène sont prises en compte et plus la solidité de
l’assise est effective. Plus les bases sont solides, plus les fondamentaux de l’hygiène sont
acquis, plus la méthode HACCP est aisée à mettre en œuvre et opérationnelle.
MATERIELS ET METHODE
II.1- MATERIELS
Dans cette partie il est question de présenter le matériel utilisé dans la réalisation de cette étude.
Pour mener à bien ce travail il est essentiel de présenter d’abord l’environnement.
DELTA CORPORATION qui était le premier matériel et c’est l’environnement qui a fait l’objet
de cette étude.
II.1.2-Plan HACCP :
C’est un document préparé en conformité avec les principes HACCP en vue de maîtriser les
dangers qui menacent la salubrité des aliments dans le segment de chaîne alimentaire à l’étude
(CAC, 2003).
Ce document nous permet de vérifier si les étapes du système sont en adéquation avec le
codex. En effet, il s’agit de s’assurer que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour
garantir et maintenir la conformité aux critères définis dans le plan HACCP.
A l’aide des documents établis dans le plan HACCP, une surveillance du système a été effectuée
à chaque étape de ce dernier surtout au niveau des CCP. Les documents utilisés sont des fiches
de surveillance des CCP comme indiqués en annexes.
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AU POINT D’UN PLAN HACCP
QQOQCP : sert à identifier le problème dans son ensemble à partir de six questions ;
Check List : fiche de prise en compte des exigences d’un référentiel ; C’est un outil
qui permet d’évaluer la conformité d’un système ou d’un processus par rapport aux
exigences d’un referentiel connu ou d’évaluer les points clés de la matrise d’un système
ou d’un processus.
Dans le cardre de notre travail la check List est évaluer selon le guide des bonnes pratiques
d’hygiènes ;
Cette check List a été organisée afin d’évaluer la non-conformité des prérequis de la
structure en fonction des 5M (Milieu, Main d’œuvre, Matériel, Matière première,
Méthode) ;
II.1.5-Les logiciels :
II.2- METHODE
Pour améliorer les bonnes pratiques d’hygiènes, de fabrication et mettre sur pied un
plan HACCP sur la chaine de traitement des eaux et du conditionnement de celle-ci dans des
sachets en plastiques, il incombe de suivre un schéma synoptique. La figure ci-après présente
les étapes du travail effectué :
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Observations visuelles
Check-lists Niveau d’application
ETATS DES LIEUX des BPH et BPF
Documentation
Entretiens
Evaluation de
AMELIORATTION DES
l’application des BPH
BPH/ BPF
et BPF
EVALUATION DU
FONCTIONNEMENT
DU PLAN HACCP
L’état des lieux ici constitue à l’analyse de l’existant. Il sera question à cette étape de
vérifier le niveau d’application des bonnes pratiques d’hygiènes et de fabrication, de les
améliorer, ensuite mettre sur pied un système HACCP, rechercher les causes de non
conformités, proposer les actions correctives et évaluer ces actions correctives dans la chaine
de traitement des eaux de la société DELTA CORPORATION. Il est à noter qu’il y’aura
également une étude approfondie sur le les points critiques.
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II.2.1.1- Observations
Lors de cette analyse, des observations visuelles ont été faites sur la chaîne de
fabrication étape par étape. Une prise de contact a été faite pour observer le comportement
des opérateurs à leur poste respectif. Une check-list a été utile pour vérifier que les conditions
à remplir sont respectées dans le cadre des BPH, BPF.
Egalement, la mise en œuvre effective du système sera évaluée par une check-list
basée sur les exigences relatives aux douze étapes du système HACCP. Il en ressortira des
non-conformités qui peuvent se répercuter sur le produit fini. Pour obtenir les pourcentages
des différents cadres, les formules ci-après ont été utilisées :
%S =
%PS =
%NS =
Grille de notation
S : satisfaisant = 100%
NS : non satisfaisant = 0%
II.2.1.2-Entretiens
questions relatives aux méthodes de travail, aux pratiques d’hygiène ont été posées aux
employés.
II.2.2.1.1-L'environnement extérieur
L’implantation et l’orientation des bâtiments doivent être choisies de façon à limiter le plus
possible les pollutions extérieures et les nuisances de toutes sortes. Par exemple, ils doivent être
situés à grande distance : ¾ de zones polluées, ¾ de zones sujettes à inondation, ¾ de zones
sujettes à des infestations de ravageurs, ¾ de zones où les déchets ne peuvent être facilement
évacués.
Une attention toute particulière concernant la conception des locaux, le matériel, les
installations sera portée à la zone de conditionnement qui concentre des risques plus graves et
plus fréquents liés à l’environnement (hommes, air…).
Séparer les différents ateliers de l’usine à savoir la salle de production, la salle de stockage des
produits fini...
Privilégier des locaux suffisamment spacieux pour les opérations à effectuer. Leur implantation
doit tenir compte : ¾ de la facilité de circulation, notamment en ce qui concerne les mouvements
du personnel, ¾ de l'accessibilité aux machines nécessaires aux opérations de nettoyage et de
maintenance, ¾ de la compatibilité avec les activités ou fabrications voisines (les locaux doivent
être réservés à l’ensachage de l’eau, et l’embouteillage), ¾ des risques de contamination croisée
pendant et entre les opérations.
Les différentes étapes de production doivent se dérouler dans des locaux situés selon un ordre
logique. Cet ordre doit correspondre à la succession des opérations. Le niveau d’hygiène et les
règles convenant à l'ensachage de l'eau doivent être fixés (conditions thermiques, conditions
hygrométriques, qualité d’air environnant, contraintes de rangement, de nettoyage)
Une attention toute particulière doit être apportée aux emballages en retour (bouteilles,
bonbonnes).
Entretenir et maintenir les locaux en bon état. Les travaux d’entretien et d’extension doivent
être réalisés sans provoquer d’altération de la qualité de l’eau. Les locaux doivent être propres,
rangés et nettoyés selon des procédures spécifiques à chacun, indiquant : les endroits à nettoyer,
les méthodes, le matériel et les produits à utiliser, la fréquence des nettoyages. Le matériel de
nettoyage ne doit pas être à l’origine d’une contamination du local nettoyé ou d’un local voisin.
-Les canalisations : Repérer les canalisations amenant les différents fluides. Les rendre
accessibles pour permettre en cas de nécessité des interventions faciles et non polluantes.
-Sols, murs, plafonds : Prévoir des moyens de nettoyage appropriés pour des plafonds de grande
hauteur (supérieurs à 3 mètres).
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AU POINT D’UN PLAN HACCP
Choisir de préférence des couleurs claires pour les sols, les murs et des plafonds ceci pour des
raisons de repérages de salissures et d’éclairage, particulièrement dans la zone de
conditionnement.
Pour les angles : Eviter les corps creux aux jonctions des deux faces (mur - mur, mur - sol et
mur-plafond). Privilégier les angles arrondis qui facilitent le nettoyage.
- Les portes et les fenêtres : équiper les fenêtres contre des écrans de protection contre les
insectes facilement amovibles pour le nettoyage. Lorsque l'ouverture des fenêtres entraînerait
une contamination, les fenêtres doivent rester fermées et verrouillées pendant la production.
Privilégier les portes et les fenêtres métalliques ou en matériaux plastiques par rapport au bois.
Privilégier les portes à fonctionnement automatique. Remplacer les vitres par des systèmes de
protection (verre Sécurit, films, remplacement du verre par le polycarbonate) dans les zones à
risques.
- La ventilation : Il doit y avoir une ventilation adéquate et suffisante, qu'elle soit naturelle ou
mécanique. Il importe d'éviter tout flux d'air pulsé d'une zone contaminée vers une zone propre.
Les systèmes de ventilation doivent être conçus de manière à permettre d'accéder aisément aux
filtres et aux autres pièces devant être nettoyées ou remplacées.
Chaque équipement doit faire l’objet d’une identification des dangers et d’une étude des risques
généraux (fragments, graisses, joints…) et des risques particuliers à sa fonction.
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AU POINT D’UN PLAN HACCP
Prévoir un plan de contrôle des produits finis pour détecter une anomalie éventuelle et soudaine,
la situer et mettre en place des actions correctives rapidement. Par ailleurs, ce plan de contrôle
peut permettre de repérer des tendances et mettre en place des actions préventives.
Différencier les contenants qui ne sont pas destinés aux produits alimentaires par une
identification facilement reconnaissable pour éviter tout risque d'erreur.
Agencement :
Pour assurer l’évacuation des récipients refusés sans risque de contamination des autres. Les
arrivées d’eau à embouteiller/conditionner, les récipients, les bouchons, les sachets en plastique
seront soigneusement protégés de tout risque de contamination (tuyauteries fermées,
convoyeurs protégés, air filtré etc.)
Privilégier l'emplacement des vestiaires et des toilettes sans accès direct dans les zones de
réception, stockage, conditionnement et stockage des produits finis : déterminer le nombre et
l'emplacement des toilettes en fonction des zones de travail et de l'effectif en personnel afin
qu’elles soient en nombre suffisant. Elles doivent être équipées d'une chasse d'eau et raccordées
à un système d'évacuation efficace.
Installer dans les vestiaires en nombre suffisant, des placards individuels. Il est recommandé
qu’ils comportent une séparation propre/sale. Il peut s'agir de placards différents.
Le lavage des mains : Un nombre suffisant de lavabos judicieusement situés (à la sortie des
toilettes, des vestiaires, à proximité des points critiques …) et destinés au lavage des mains doit
être disponible. Les lavabos destinés au lavage des mains doivent être équipés d'eau courante
et propre ainsi que de matériel pour le nettoyage, voire la désinfection et pour le séchage
hygiénique des mains (rouleau de papier ou tissu à usage unique). Des panneaux inciteront les
opérateurs à se laver les mains et rappelleront les règles d’hygiène élémentaires.
Privilégier des lavabos à commande de robinet non manuelle : commande au pied, ou par
détecteur automatique.
Indiquer au personnel par des panneaux de se laver les mains après usage des toilettes, après
avoir déjeuné... Le personnel amené à manipuler les produits doit avoir les mains propres.
Les interventions humaines présentant un risque pour la qualité du produit et pour la santé du
consommateur doivent être limitées. Dès la conception du procédé ou lors de remises à niveau,
tous les moyens susceptibles de limiter les interventions humaines seront mis en place. Par
exemple, des actions automatisées seront développées chaque fois que cela sera possible.
Ces interventions humaines présentant un risque pour la qualité du produit et pour la santé du
consommateur seront réalisées par des opérateurs sélectionnés et habilités.
susceptible d'être transmise par les aliments ou porteuse d'une telle maladie, ou souffrant, par
exemple, de plaies infectées, d'infections ou lésions cutanées ou de diarrhée ne doit être
autorisée à manipuler les denrées alimentaires et à pénétrer dans une zone de manutention de
denrées alimentaires, à quelque titre que ce soit, lorsqu'il existe un risque de contamination
directe ou indirecte des eaux embouteillées/ conditionnées. Toute personne atteinte d'une telle
affection qui est employée dans une entreprise du secteur alimentaire et est susceptible d'entrer
en contact avec les denrées alimentaires informe immédiatement l'exploitant du secteur
alimentaire de sa maladie ou de ses symptômes, et, si possible, de leurs causes. Toute plaie ou
coupure doit être protégée par un pansement propre, régulièrement renouvelé, étanche et très
visible de préférence bleu.
Disposer d'une infirmerie ou d'une armoire à pharmacie pour les soins d'urgence.
L’hygiène individuelle
Les formations, si elles sont bien acquises, seront formalisées. Cette formation doit être
renouvelée en cas de nécessité et adaptée à chaque fonction dans l’entreprise.
Privilégier des vêtements de travail adaptés aux activités et exiger, selon le cas, le port d'autres
protections.
Choisir les vêtements en fonction des ateliers et des services (zone d'utilisation, durée,
fréquence de change).
Faire respecter, par le personnel, une fréquence minimale de change, en mettant à sa disposition
un jeu de vêtements.
Afficher un règlement intérieur concernant l'utilisation de ces locaux et l'accès dans les zones
propres ou zones de production. S’assurer de sa connaissance et du respect des règles d’hygiène
par tout le personnel.
Proscrire dans les zones de production : nourriture, tabac…et en rappeler l'obligation par des
affiches ou panneaux.
Le personnel ne doit jamais utiliser d’emballages primaires (bouteilles, boîtes, bouchons) pour
un autre usage que l’embouteillage. Cette infraction peut conduire à des contaminations directes
ou indirectes de l’eau / recyclage des matières plastiques par exemple.
Obliger à un lavage fréquent des mains et systématique après toute action souillante (passage
aux toilettes, manipulation de cartons, etc.…).
Les entreprises extérieures et les visiteurs Pour les entreprises extérieures : Veiller à ce que le
personnel d'intervention ait des vêtements de travail adaptés, soit informé des règles
fondamentales d'hygiène et de sécurité en vigueur dans l'entreprise et les respecte.
Pour les visiteurs : Prévoir des vêtements adaptés aux activités de l'entreprise pour les visiteurs
amenés à pénétrer en zone de production.