Memoire de Batchana Final Ok
Memoire de Batchana Final Ok
Memoire de Batchana Final Ok
MEMOIRE
LICENCES PROFESSIONNELLE
SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
Mention sciences de Gestion
Spécialité Gestion Logistique et Transport
Thème :
BATCHANA Faradjé
Après sa formation, tout étudiant, a l’obligation de faire un stage de deux à trois mois en
entreprise afin de rédiger un mémoire de fin de formation pour l’obtention de son diplôme de
licence professionnelle.
C’est conformément à cette prescription que nous rédigeons le présent mémoire dans le cadre de
ma formation en licence professionnelle en gestion Logistique - transport. Ces diplômes ne sont
délivrés qu’aux étudiants qu’après leur réussite aux épreuves écrites, orales voire pratiques et la
soutenance des travaux de synthèses devant un jury. C’est dans cette optique que nous avons
effectué un stage de quinze semaines (15 semaines) à la Direction des Transports Routiers et
Ferroviaires plus précisément au BUREAU DE FRET, basé dans la zone portuaire.
i
DEDICACE
Je dédie ce mémoire
ii
REMERCIEMENTS
- Nous remercions Allah, le tout puissant, le miséricordieux, de nous avoir appris ce que nous
ignorions, de nous avoir donné la santé et tout dont nous nécessitions pour l’accomplissement
de ce mémoire ;
- Professeur AKOE EGA AGBODJI, directeur de l’Ecole des Cadres, le corps professoral
pour la qualité de l’enseignement ;
- Monsieur TOGBONOU Semegnon, Directeur de mémoire pour son orientation, sa rigueur,
ses conseils et suivi de mon mémoire ;
- Monsieur SEBABE Alourou, Maitre de stage pour son aide, ses conseils et son
encouragement durant ma période de stage ;
- A tous les collaborateurs du bureau de fret, merci pour votre soutien, votre aide, vos
conseils et surtout l’encadrement professionnel ;
- Son excellence Monsieur le Ministre FOLI-BAZI Katari pour ses multitudes conseils et
aide ;
- Monsieur DERMANE Tadjudini, Directeur des transports routiers et Ferroviaires pour son
acceptation de stage au sein de son entreprise ;
- Monsieur GNONDJA Blaise, Chef du Bureau de fret pour son acceptation au sein de son
institution et ses multitudes conseils ;
- Monsieur HAALIDE-TRAORE HAADY ; mon oncle pour les encouragements et les
conseils ;
- Ma Grand-mère MAMA T. HAATIKATOU ; pour le soutien ;
- Ma famille ; pour leur affection et leur amour ;
- Tous mes camarades de ma promotion avec ceux que nous avons eu à travailler dans une
ambiance
iii
SOMMAIRE
INTRODUCTION......................................................................................................................... 1
1.7.Objet du transport……………………………………………………………………………9
1.13. Code de la route et des transports pour l’Afrique de l’ouest (Le Togo) ………………. 16
2.1.Notion du transit……………………………………………………………………………. 19
iv
2.5.La maîtrise des différentes procédures de dédouanement…………………………………. 27
SHEMA CONCEPTUELLE……………………………………………………………………29
CONCLUSION…………………………………………………………………………………56
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………….......58
ANNEXE I ……………………………………………………………………………………..59
ANNEXE II …………………………………………………………………………………….63
ANNEXE III ……………………………………………………………………………………64
ANNEXE IV …………………………………………………………………………………...65
ANNEXE V …………………………………………………………………………………….66
TABLES DES MATIERES……………………………………………………………………..86
v
COMPTE RENDU DES OPERATIONS DE STAGE
vi
DEFINITIONS DES ABREVIATIONS
vii
INTRODUCTION
1
Le transport est l'une des activités qui occupe plus de place dans la vie active, les échanges
commerciaux, le travail de bureau, l'industrie etc. Donc c'est la base du développement
économique. La ville de Lomé disposant d’un port en eau profondeur, étant le grand centre
d'intérêt de tous, le transport des marchandises par la mobilité des hommes et des biens à la
surface de la terre a toujours été assurée par les moyens de transport sans lesquels la vie
économique et sociale ne serait possible. C’est à partir de là que le transport est devenu une
activité indispensable pour le commerce. Il joue un rôle primordial dans une entreprise ou dans
une institution étatique, c’est le moyen de déplacement que ce soit pour les personnes ou bien
pour les marchandises (matière première, produit fini, etc.). Il permet l’acheminement des
marchandises des lieux de production aux lieux de transformation puis des lieux de
transformation vers les lieux de consommation. Aussi, l’importance du transport est inséparable
des échanges et n’est plus à démontrer dans une économie basée sur une multitude d’échanges
tant sur le plan intérieur qu’avec l’extérieur. Dans la mesure où le bon fonctionnement des
activités de production et de marché se heurte à l’obstacle de la distance que seul le transport
permet de surmonter. En effet le transport permet l’expansion des échanges, étend les activités de
production et contribue à la création des richesses. Il est donc création d’utilités et constitue au
sens économique une activité de production.
C’est dans cette optique que la section fret (Bureau de fret) qui est une institution étatique chargé
de respecter l’application des conventions et accords routiers signés entre le Togo et les autres
pays de l’hinterland. Il contrôle les conditions d’accès des véhicules affectés aux transports
publics routiers de marchandises et il établit aussi des lettres de voiture. De cela il reçoit des
transitaires, affréteurs et commissionnaires de transport, toutes les offres de transport qu’il prend
en charge au départ de Lomé et en transit pour le Togo. Il est tenu de satisfaire les offres et les
demandes qui lui sont proposées dans la mesure des possibilités d’appairage.
Dans le cadre de notre formation en licence Professionnelle nous avons effectué un stage de trois
(03) mois aux seins de la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires plus précisément dans
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la section Bureau Fret basé au port autonome de Lomé. Notre stage au sein de cette institution
étatique nous a permis de relever quelques difficultés qui entravent la facilitation du transport et
du transit routier au Togo précisément sur le corridor Lomé – Cinkassé.
Ainsi ce présent document est structuré en deux parties essentielles dont la première partie est
basée sur le concept et la perception de différents auteurs et la deuxième constitue la partie
empirique qui sera scindés en deux.
3
PREMIERE PARTIE : PARTIE CONCEPTUELLE
4
Chapitre 1 : SECTEUR DU TRANSPORT
Dans cette section, il s’agira de parler du transport en générale. A cet effet, elle trace l’historique
du transport, la définition des concepts, les différents acteurs de transport, la règlementation du
transport de fret, du transport de marchandise, son objet, les différents modes de transport dont y
compris le règlement émis par l’OHADA en matière de transport de marchandise, le tarif
extérieur commun puis le code de la route et des transports pour le Togo.
Le transport a toujours existé. Il y a des milliers d’années, avant la domestication des animaux,
l’homme a toujours eu besoin de transporter sa nourriture, ses objets personnels pour vivre.
L’homme a d’abord porté lui-même tout ce dont il a besoin. Puis au fil du temps, l’homme a
appris à se servir des animaux pour transporter. En inventant la roue, les premiers véhicules à
traction animale ont vu le jour. Ainsi, des bêtes comme des chevaux, des bœufs, des ânes, des
mules, des lamas, des éléphants, des dromadaires, des chameaux, et des chiens sont utilisés pour
tirer des charrettes de marchandises, des instruments agricoles et même des chars, roulettes, avec
des personnes dessus.
Durant des centaines d’années, le transport s’est fait au moyen de la force humaine ou animale.
Mais le développement de la machine à vapeur au XVIIe siècle révolutionne les modes de
transport. Au tout début du XIXe siècle, la révolution industrielle débute la locomotive apparait
et le chemin de fer se développe. L’automobile fait ensuite peu à peu son apparition. Au cours du
XXe siècle, on assite au développement du transport aérien.
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1.3 Définitions de quelques concepts
1.3.1 Définitions
Le fret transport se définit par l’ensemble des étapes et des moyens qui encadrent le transport de
marchandises. Par exemple, la logistique déployée, l’acheminement ou les moyens pour parvenir
jusqu’à la destination de livraison. Son rôle notable influe directement sur les échanges
commerciaux à l’intérieur d’un territoire ou sur le plan international. L’impact sur l’économie
mondiale est donc réel.
En fonction des infrastructures en place, le fret transport est assuré par différents moyens et voies.
Cela inclut le transport routier et ferroviaire ainsi que les voies maritimes et aériennes. Pris
individuellement, le terme fret peut également définir la marchandise en elle-même ou l’activité
connexe au transport. Par exemple, le fret aérien ou le fret ferroviaire.
Désigne quant à lui le transport par ses propres moyens ou par des moyens sous traités, de la
marchandise appartenant à autrui.
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En d’autre part, comme le fret peut être aussi une somme d’argent payer pour le transporteur on
distingue deux autres frets qui sont : le fret du port dû et le fret du port payer.
a) Le fret du port dû /freight prepaid : C’est une somme d’argent payer pour le transporteur
avant son départ de livraison de la marchandise.
b) Le fret du port payer/freight collect : C’est une somme d’argent payer pour le transporteur
dès son arriver à destination.
1.5 La réglementions du transport de fret
La complexité du transport de marchandises requiert une législation couvrant tous les aspects du
fret.
Cette législation peut être très complexe. Par conséquent, pour pouvoir exercer son activité en
toute légalité, il est nécessaire de bien se renseigner avant d’initier un transport.
Pour encadrer le transport de fret, on met en place un contrat de transport de marchandises entre
les principaux acteurs, à savoir l’expéditeur (aussi appelé chargeur), le transporteur et le
destinataire. Ce contrat est matérialisé par différents documents selon le mode de transport choisi.
Ces documents permettent de consigner toutes les particularités du transport en question. Ainsi
la description de la marchandise, les tarifs pratiqués ainsi que les délais et lieux de livraisons y
sont inscrits. Ils lient les différentes parties prenantes et sa présence est obligatoire lors du
transport.
Ainsi, qu’il s’agisse de transport aérien, transport routier, transport ferroviaire, les acteurs sont
très nombreux d’où le monde de la logistique internationale est d’une rare complexité.
En effet, on compte des agents, des experts, des ouvriers en grand nombre. De plus ces acteurs
sont actifs dans des domaines variés : énergie, matières premières, négoce, industrie et services
internationaux divers.
Pour cette raison, un certain nombre de documents sont nécessaires lors du transport. Cependant,
ils diffèrent selon le mode de transport utilisé.
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Pour le transport routier, il existe la lettre de voiture dont nous avons déjà parlé. Mais d’autres
documents sont nécessaires tels que la déclaration de chargement, un protocole de sécurité pour
le chargement et le déchargement ainsi que des consignes de sécurité ; sans oublier les documents
douaniers en cas de sortie de territoire.
Quel que soit le mode de transport, les documents doivent justifier de la nature de la cargaison et
de l’existence d’une commande.
Transport de marchandises est une activité à l’origine du commerce qui consiste à acheminer des
flux d’un point A vers un point B, partout dans le monde et selon des délais. Cela est rendu
possible grâce à plusieurs modes de transport : routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien.
1.6.1 Transporter
1.6.2 Déplacer
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1.6.3 Conduire
De son côté, conduire vient du latin cum (déformé en con en français), qui signifie avec
et ducere, qui signifie donner le chemin, diriger. De la même étymologie : Duc (Dux, Ducis :
celui qui conduit ou qui montre le chemin, comme le Duc en français et Duce, en
italien), aqueduc (qui conduit l'eau), oléoduc (qui conduit l'huile et par assimilation, les
huiles pétrolifères), conduire (conduire un véhicule, ou conduire le courant électrique).
Les pompiers, les sauveteurs en mer, la sécurité civile, la gendarmerie et d'autres encore,
transportent des personnes et des équipements, dans le but d'apporter des secours
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Toutes les armes (armée de terre, armée de l'air, marine, gendarmerie) disposent de moyens
de transports, pour transporter leurs personnels, leurs armes et leurs munitions. Outre leurs
moyens propres, le service du train et le génie interviennent dans la logistique (transports,
entreposage) pour stocker, transporter et détruire, améliorer ou construire des infrastructures.
Un mode de transport est une forme particulière de transport qui se distingue principalement
par un moyen de transport utilisé, et par conséquent par l’infrastructure qu’il met en œuvre.
Ainsi ces modes de transport sont :
Le transport routier est un mode de transport très utiliser.il permet de réaliser non seulement
des trajets courts, mais aussi de parcourir de longue distance si besoin. Les camions se
chargent et déchargent de manière simple et rapide, bien plus qu’un avion par exemple.
Le navire possède la plus grosse capacité en tonnes-kilomètre au niveau mondial. Les bateaux
peuvent transporter des marchandises très lourdes et volumineuses sur de très longues
distances à un prix très bas. Toutefois, la durée du transport est généralement plus longue et
implique une immobilisation de la marchandise durant plusieurs jours. Il est souvent qualifié
de peu flexible car difficile à modifier au dernier moment.
Il désigne le transport via des cours d’eaux navigables. Peu coûteux, il consomme moins
d’énergie qu’un train ou qu’un camion. C’est aussi un mode de transport peu bruyant et peu
polluant, permettant de transporter de grosses quantités de marchandises. En revanche,
dépendant des conditions météorologiques, il ne peut être utilisé en cas de crue et est
beaucoup plus long que le transport routier ou aérien.
Le train est utilisé pour les transports terrestres de plus de 1000 km. Peu coûteux, il présente
le meilleur rapport qualité/prix. Il est également plus flexible, les marchandises pouvant être
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réparties sur plusieurs wagons de plusieurs trains. Cependant, cela implique d’effectuer le
trajet vers des destinations proches de gares ou de prévoir un trajet supplémentaire par
camions.
Le transport aérien est une activité économique et réglementée qui regroupe toutes les opérations
de transport de personnes, marchandises de toutes sortes de volume en avion à la fois au niveau
interne et au niveau international. Le transport aérien est caractérisé par sa rapidité, par son niveau
de sécurité, par sa régularité et sa fiabilité.
Le caractère rapide du transport aérien veut dire que ce transport est le moyen le plus rapide pour
les livraisons à longue distance et aussi l’acheminement des personnes et marchandises dans un
laps de temps.
Pour la sécurité, signalons qu’il est le mode de transport très sûr et fiable qui procèdes des mesures
visant à réduire les risques aériens.
Pour sa fiabilité et régularité, le transport aérien se conforme aux règles de la navigation aérienne.
Il est un mode de transport de lux.
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-Rapidité, sécurité pour la
marchandise (manutention
horizontale)
-Prix élevés qui proscrit
-Régularité et fiabilité du l’envoi de marchandises
transport denses ou de faible valeur.
-Rapport vitesse/prix
avantageux
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-Fluidité du trafic et respect -Inadapté aux distances
des délais en toute sécurité courtes
Le transport de marchandise est un processus complexe. Pour cette raison, les acteurs sont
multiples et indispensables au bon déroulement du transport.
Le rôle d’un commissionnaire de transport est d’organiser le transport des marchandises avec les
transporteurs en échange d’une commission. Pour ce faire, il choisit les modes de transport qui
lui semblent les plus adaptés. L’intérêt est de gagner du temps et de déléguer à un professionnel
si on pense ne pas maîtriser tous les rouages du fret international.
Il assure l’entretien et la bonne conversation des marchandises confiés ; il ne doit révéler l’identité
du commettant ; il doit rendre compte sa mission au commettant ; il ne peut réaliser l’opération
pour son propre compte (sauf convention contraire).
1.10.3. Le transitaire
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Le transitaire ou le Commissionnaire en Douane est une personne morale ou une entreprise
mandatée par l'expéditeur ou le destinataire d'une marchandise qui doit subir plusieurs transports
successifs. C’est un acteur social qui intervient dans une chaine d’acheminement de transaction
commerciale, jouant un rôle d’intermédiation. De plus c’est un agent chargé d’effectuer les
opérations de dédouanement, qui veut dire des déclarations de douane pour le compte d’autrui,
éventuellement des déclarations complémentaires particulières, pour le compte des expéditeurs,
des transporteurs, des commissionnaires au des destinataires. C’est un auxiliaire du commerce
international
Au Togo, le métier des transitaires est régi par la convention 8798 de l’OIT dans le domaine du
transport et qui donne aux membres de ce corps, le droit de s’organiser en syndicat avec des
statuts, règlements etc. Il existe deux catégories de transitaires au Togo, les Agréés et les non
Agréés.
Les chargeurs au Togo sont regroupés au sein du Conseil National des Chargeurs du Togo
(CNCT). C’est une association ou organisme professionnel qui soutient, représente et protège les
intérêts des chargeurs (importateurs et exportateurs).
Créé par ordonnance n°80-11 bis du 09 janvier 1980 avec pour objectif de représenter les Intérêts
des chargeurs et de l’armement togolais, le Conseil National des Chargeurs du Togo
(CNCT) avait pour mission essentielle : la répartition du trafic maritime, la négociation des taux
de fret et la promotion du secteur maritime, l’assistance aux chargeurs, la formation et
l’information des chargeurs.
1.11. Les règles émises par l’OHADA en matière du transport routier de marchandises
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Pour règlementer le contrat de transport routier de marchandises, l’AUCTMR prévoit des
obligations à la charge des parties qui, si elles sont régulièrement exécutées, permettant d’éviter
les dommages aux marchandises. L’AUCTMR contient aussi des normes relatives à la
responsabilité du transporteur.
En effet si l’expéditeur est libre du choix des emballages, ceux choisis doivent être aptes à
conserver la marchandise au cours du transport. L’emballage doit assurer la protection de la
marchandise non seulement au chargement mais aussi tout au long du transport et au
déchargement.
L’expéditeur fournit au transporteur toutes les informations qui lui permettront une bonne
exécution du transport.
Les objets de cette obligation de renseignement sont les informations et instructions utiles pour
le déplacement, celles relatives au destinataire, à l’expéditeur, au lieu, à la date, éventuellement
aux conditions d’exécutions des transports et à la marchandise.
Depuis les années 2000, pour tous les produits importés dans les États membres en provenance
des pays tiers, les pays de l’UEMOA appliquent leur propre Tarif extérieur commun (TEC). Pour
une même marchandise originaire d’un pays tiers, les droits et les taxes qui la frappent ainsi que
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les taux de ces droits et les taxes sont les mêmes quel que soit le point d’entrée sur le territoire de
l’Union (I. Yonlihinza Abdou ; O. Sigué). Le TEC vise à protéger les marchés intérieurs des pays
de l’Union mais au-delà de l’UEMOA, il existe un code de la route et des transports pour
l’Afrique de l’ouest.
1.13. Code de la route et des transports pour l’Afrique de l’ouest (le Togo)
Le code de la route de la CEDEAO est un ensemble de réglementations qui définit les conditions
dans lesquelles les véhicules doivent circuler.
Par exemple, selon I. Yonlihinza Abdou (op.cit.), les véhicules doivent se conformer aux
réglementations fiscales en vigueur dans le ou les États d’immatriculation. Ils sont cependant
exonérés de toute taxe fiscale à l’égard des autres États membres.
À l’instar de ce code, il y a désormais une réglementation pour la durabilité des routes pour toute
l’Afrique de l’ouest.
1.13.1. Le contrôle du respect des limitations relatives aux véhicules de transport routier de
marchandise
Le législateur UEMOA ne se limite pas à poser des limitations aux véhicules assurant le transport
de marchandise, il s’assure que des vérifications soient effectuées. Ces vérifications s’effectuent
à quatre (4) périodes à savoir avant la mise en circulation, pendant la période de circulation, au
chargement et au cours de transports de marchandises.
Une vérification sera faite sur les dimensions et le poids du véhicule à vide avant sa mise en
circulation sans intérêt. Non seulement ce contrôle permettra de s’assurer que le véhicule respecte
les dimensions autorisées visées à l’article 4 du règlement N° 14 /2005/CM/UEMOA avant de
circuler mais le poids vide de la charge supporté par le véhicule en cours de transport. La
délivrance d’un certificat de réception attestera la conformité du véhicule aux dispositions du
règlement. Pendant toute sa période de circulation, le véhicule fera l’objet de contrôle technique.
La périodicité de ce contrôle est au moins de six mois. La conformité aux limitations visées par
le règlement constitue un des objectifs de ce contrôle technique. A ce niveau, il faut s’assurer
qu’en dehors des transports routiers de marchandises, le véhicule reste toujours conforme aux
limitations de dimensions ; cette vérification n’est pas sans intérêt.
16
Au chargement, des vérifications s’imposent. Une lettre de voiture est imposée à tout véhicule
transportant un lot de marchandises d’un poids de plus de sept (07) tonnes. Cette exigence devrait
être généralisée et concerner à peu près tous les véhicules transportant des marchandises.
Le règlement exige de toute grande agglomération urbaine émettant en sortie un trafic routier
annuel de marchandises par véhicules lourds, de plus de 39 Acte uniforme relatif au contrat de
transport de marchandise par route, OHADA, Yaoundé, 22 Mars 2003.
Deux cent mille tonnes (200.000 tonnes) de permettre à tout transporteur par véhicule lourd de
faire vérifier la conformité de son véhicule chargé, aux normes de limitations de gabarit, de poids
et de charge à l’essieu.
Au cours du transport, le véhicule fera l’objet de contrôles sur la route. Le règlement fait
obligation à chaque Etat membre de se doter de système de postes fixes de contrôle sur route des
véhicules routiers lourds et d’équipements mobiles de contrôle homologués. A ce niveau, si les
dimensions du véhicule sont contrôlées, ce qui marque l’intérêt d’un tel contrôle qui est le respect
des limitations des poids.
Le véhicule, transportant les marchandises, les autorités étatiques s’assurent du strict respect des
limitations de poids et empêchent toute mention ou déclaration fausse sur le poids de la part des
exploitants de plateforme au profit de leur véhicule. Pour faciliter l’application des règles émises
par l’UEMOA en la matière, plusieurs organes de mise en ouvrent interviennent.
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désormais tous les pays de la CEDEAO (V. Zoma, op.cit.). La figure ci-dessous montres des
dimensions des véhicules autorisés à circuler sur les corridors de la région.
Selon ce règlement 14, les poids maximal de charge à l'essieu d'un véhicule à moteur se résument
comme suit: essieu simple avant (6 tonnes); essieu simple intermédiaire ou arrière avec roue
unique (11,5 tonnes); essieu simple intermédiaire ou arrière avec roues jumelée (12 tonnes);
essieu tandem intermédiaire ou arrière, tandem de type 1 (11,5 tonnes); essieu tandem
intermédiaire ou arrière, tandem de type 2 (16 tonnes); essieu tandem intermédiaire ou arrière,
tandem de type 3 (18 tonnes); essieu tandem intermédiaire ou arrière, tandem de type 4 (20
tonnes) et la remorque, essieu simple avant (6 tonnes).
Le respect des dimensions présentées dans cette figure est nécessaire pour circuler sur les routes
de la région car l’objectif du règlement 14 de l’UEMOA est de favoriser la durabilité des réseaux
routiers et le développement national par ces réseaux routiers.
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Chapitre 2 : SECTEUR DU TRANSIT ROUTIER AU TOGO
Dans cette section, il est question de zoomer sur le concept de transit routier et ses différents
régimes, aussi nous allons parler ainsi que le processus de transit mise en place au Togo et les
différents acteurs (services) impliqués.
Le transit est la faculté de transporter des marchandises sous douane soit à destination, soit au
départ d’un point déterminer du territoire.
En principe toutes les marchandises sont admises au régime du transit. Il existe toutes fois les
exclusions classiques du transit qui sont les substances psychotropes, les armes et les munitions.
Le régime de transit est ouvert à tous les modes de transport, la marchandise n’étant plus sous
surveillance de la douane, pendant qu’elle est en transit, il convient de prendre toutes les
précautions en vigueur en matière de régime à savoir :
- Les mesures destinées à permettre le recouvrement des droits et taxes et pénalités en cas de
disparition des marchandises.
- L’obligation pour l’expéditeur de représenter la marchandise au service des douanes du point
de destination avant l’expiration du délai imparti.
- La mesure d’identification permettant de s’assurer que la marchandise représentée est bien
celle qui a été admise au régime suspensif (scellement).
2.1.2. La douane
C’est une autorité étatique chargée du contrôle des frontières d'un pays, et en particulier de la
régulation des personnes et marchandises qui entrent et sortent, et d'y percevoir les droits de
douane imposés sur ces marchandises. Ses missions varient beaucoup d'un État à l'autre, mais
elle est presque toujours une institution économique et financière à caractère fiscal et sécuritaire.
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2.1.3. Bureau de Contrôle
La personne habilitée par la douane à recevoir des marchandises directement dans ses locaux
sans devoir les présenter au bureau de destination ;
La personne habilitée par la douane à expédier des marchandises directement de ses locaux sans
devoir les présenter au bureau de départ ;
Le régime douanier sous lequel sont placées des marchandises transportées sous contrôle
douanier d’un bureau de douane à un autre bureau de douane.
20
commerciaux. Très souvent, elle se traduit par la création de communautés économiques, ce qui
implique de la part des Etats membres des engagements relativement poussées jusqu’à l’abandon
de souveraineté. Le dynamisme et l’efficacité des échanges commerciaux sont des éléments
cruciaux de cette intégration.
De tous les modes de transport présents en Afrique (routier, maritime, fluvial, ferroviaire, et
aérien), la route représente de loin le moyen privilégie de transport de marchandises et de
personnes et suivant les pays, entre 60% et 90% du commerce international s’effectue par voie
routière. De plus les pays enclavés sont particulièrement tributaires du transport par voie routière,
car le manque d’accès direct à la mer les éloigne d’avantage du marché mondial et les rends
dépendants des pays voisins pour le transport par voie maritime de leurs marchandises.
Malgré l’existence des deux conventions le secteur souffre des infrastructures, de leur mauvais
entretien et des barrières non physiques qui entravent la fluidité du trafic, renchérissant les couts
de transports et allongeant les délais acheminement des marchandises.
Le principe de base du transit douanier est de permettre la circulation des marchandises sous le
contrôle de la douane, entre deux bureaux de douane sur le même territoire douanier ou dans deux
territoires douaniers différents, sans percevoir d’impôts ou de taxes, et sans appliquer de
restrictions ou interdictions commerciales ou toute autre mesure de politique commerciale. La
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Convention de Kyoto révisée (CKR) définit le transit douanier comme étant « le régime douanier
sous lequel les marchandises sont transportées sous le contrôle de la douane entre deux bureaux
de douane ». Les directives de la CKR définissent le transit douanier national et le transit douanier
international comme suit :
b) Transit douanier international : lorsque les mouvements de transit appartiennent à une seule
opération de transit douanier au cours de laquelle une ou plusieurs frontières sont traversées
conformément à un accord bilatéral ou multilatéral. Cet accord définit généralement la forme
de la déclaration de marchandises pour le transit douanier et, au besoin, une garantie
acceptable dans chacune des administrations concernées par cet accord.
Dans le système douanier deux régimes sont particulièrement étudiés pour couvrir les opérations
liées à l’organisation et aux contraintes de la fonction logistique internationale :
- Le transit sous différentes formes couvre le mouvement des marchandises en suspension des
droits et taxes ;
- L’entrepôt est conçu pour le stockage des marchandises soit à l’appui de leur
commercialisation
L’intérêt de ses deux régimes est de permettre à des marchandises de circuler ou séjourner sous
douane sur un territoire où elles ne sont pas destinées à être immédiatement ou directement
commercialisées. Elles bénéficient donc d’une suspension des droits et des taxes normalement
exigibles à l’importation.
Le transit et l’entrepôt s’articulent autour d’une même logique liée aux risques et aux enjeux des
mesures de suspension.
22
c) Le transit national
Selon la CKR, le transit douanier national peut être subdivisé en trois types de transport, comme
suit :
- Transit d’importation (transport d’un bureau d’entrée vers un bureau de douane intérieur) ;
- Transit d’exportation (transport d’un bureau de douane intérieur vers un bureau de sortie) ;
- Transit interne (transport entre deux bureaux de douane intérieurs).
Le transit national est applicable chaque fois qu’une marchandise circule entre deux bureaux de
douane d’un même pays. Dans un certain nombre de pays, les déclarations d’entrée et de sortie
du territoire ne font pas seulement au passage de la frontière mais peuvent être effectuées dans
un bureau intérieur, le plus souvent celui qui est le plus proche des locaux de l’opérateur.
- Le transit avec l’extérieur ; permet alors de couvrir les marchandises, soit en provenance de
l’étranger, pendant leurs trajets entre ce bureau intérieur et la frontière ou vice-versa.
- A l’importation ; il en est ainsi pour une marchandise entrée sur le territoire par un bureau
de douane mais dont la mise à la consommation ne sera effectuée qu’à destination ; elle
circule sous transit national.
- Le transit intérieur ; s’applique quant à lui, a la mise en circulation sous douane entre deux
bureaux intérieurs. Par exemple lorsque marchandise est extraite d’un entrepôt d’importation
pour être transférée dans un autre entrepôt ; entre les deux lieux de stockage, elle reste sous
contrôle de l’administrions et doit être couverte par un titre de transit.
Cette solution a l’intérêt d’assurer une continuité dans la suspension des droits et taxes.
Enfin, on désigne par « transit direct » le fait qu’une marchandise traverse un territoire, en
provenance d’un pays étranger et à destination d’un autre pays étranger. Ce régime couvre donc
le trajet entre deux bureaux frontières. C’est une situation très courante dans les échanges
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internationaux ; mais dans la pratique on utilise plutôt le régime du transit international qui a
l’avantage de réduire le nombre de déclarations.
SOURCE : www.google.com
Il permet de faciliter la circulation des marchandises d’un point à un autre du TDU (Territoire
Douanier de l’Union Européenne).
Il permet de faciliter la circulation des marchandises entre les parties contractantes à la convention
de Transit Commun du 20 Mai 1987 : pays de l’Association Européenne de Libre Echange
(Islande, Suisse, Norvège).
Il permet de faciliter la circulation des marchandises entre les parties contractantes à la convention
TIR de Genève du 14 Novembre 1975, entrée en vigueur en 1978.
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Cette convention offre aux opérateurs la possibilité d’acheminer des marchandises avec un
minimum de contraintes, tout au long d’un trajet international une ou plusieurs frontières, tout en
offrant un maximum de garanties aux administrations douanières de chaque pays de transit :
habilitation d’un operateur à utiliser le régime TIR, véhicule agrée au transport sous régime TIR.
Autorité :
Acteurs Organismes chargés de la réglementation aux frontières par
exemple : Douane, autre autorité publique telle que santé,
Immigration, services vétérinaires, agriculture.
Client :
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Fonctionnement Commence lorsque les marchandises arrivent au bureau de douane de départ
- Avant le début de l’opération de transit douanier, le transporteur ou l’agent
déclare toutes les marchandises aux fins du régime du transit douanier
À l’autorité (bureau de douane de départ) au moyen de la déclaration de
marchandises et des documents commerciaux exigés, par exemple, facture,
liste de colisage ou document de transport.
- L’autorité (douane) confirme la réception de la déclaration
26
2.5 La maîtrise des différentes procédures de dédouanement
Son rôle est d’assurer l’interface entre les services transit et comptable des entreprises clientes et
la douane. Il établit le montant des droits et taxes et communique à la douane tous les
renseignements concernant les marchandises. Les pièces (factures commerciales, assurances)
sont fournies par le client. Il vérifie leur conformité à la réglementation douanière en vigueur
avant de signer le dossier et de le remettre à la douane.
Selon la marchandise, la déclaration comprend des documents exigés (facture fournisseur, facture
fret, assurance, déclaration préalable à l’importation, certificats sanitaires). Pour se faire des
compétences en technique tarifaire, procédure de dédouanement, contentieux douanier, régimes
économiques et en particulier le code des douanes sont indispensables. Les déclarants doivent
avoir une connaissance approfondie de la législation ainsi que des techniques de transit (import,
export). Aussi à l’heure des nouvelles technologies, de l’information et de la communication ; les
démarches administratives vont de pair avec la maitrise des outils informatiques.
Le début du 21ème a en effet consacré au service des douanes, une évolution technologique sans
précédent avec l’information de la plupart des bureaux de 1ème catégorie.
Le déclarant en douane est désormais astreint à l’application de logiciels spécifiques pour la saisie
de la déclaration des marchandises.
Sa responsabilité est dès lors engagée sur les éventuelles irrégularités qui viendraient à être
constatées par le service des douanes ou par leurs clients. Ceci a donné un véritable progrès dans
l’utilisation des technologies de l’information et de la communication au niveau du service des
douanes. C’est l’ère de la déclaration en douane unique qui consacre l’utilisation de codifications
nouvelles et appropriées par les utilisateurs. Reste à concrétises l’interconnexion des sociétés de
transit avec l’administration douanières. Ceci permettra très certainement de mettre fin aux
infractions de tout genre par des personnes n’ayant reçu aucune qualification pour exercer la
profession d’autre part.
27
2.6 État des infrastructures de transport de transit au Togo
De surcroit, l’exigence de transit rend les pays sans littoral tributaires des infrastructures de
transport de leurs voisins, augmentant les coûts de transaction et nuit à leur compétitivité
internationale En général, les infrastructures de transport sont en médiocre état et se détériorent,
tandis que des goulots d'étranglement non physiques importants entravent la fluidité du trafic de
transit dans les principaux corridors de transit des régions. Le mauvais état des infrastructures de
transport empêche également une grande partie de la population de participer à l'économie
moderne.
28
SCHEMA DU CADRE CONCEPTUELLE
29
AMELIORATION DU TRANSPORT ET DU TRANSIT
ROUTIER AU TOGO
TRANSIT TRANSPORT
30
Source : Nous même
Explication :
Ce model conceptuel ci-dessus résume l’ensemble des parties abordées dans ce présent
document.
Au centre nous avons le transport et le transit routier qui forment la tête du schéma qui est
l’amélioration du transport et du transit routier au Togo. La partie transit regroupe ses activités
auxiliaires qui sont (la déclaration de fret, les maisons de transit, la déclaration de douane unique
et le dédouanement des marchandises et la partie transport a aussi des activités auxiliaires qui la
constitue (enregistrement des camions, transporteurs, les infrastructures). Tous ses activités citées
sont issues d’une digitalisation qui renseignent le déroulement et les détails de ses activités
(application GestFret) ; l’ensemble de tous ce processus repose sur le port autonome de Lomé.
31
DEUXIEME PARTIE : PARTIE EMPIRIQUE
32
CHAPITRE 3 : ANALYSE DU POSITIONNEMENT DE
L’ENTREPRISE : CAS DU BUREAU DE FRET DU PORT
AUTONOME DE LOME
Le Bureau de Fret du Port Autonome de Lomé est chargé de l’application des conventions et
accords signés entre le Togo et les autres pays. Il contrôle les conditions d’accès des véhicules
affectés aux transports publics routiers internationaux de marchandise.
Principal canal d’échanges du pays avec l’extérieur, le Port Autonome de Lomé (PAL) est au
service de l’économie nationale et de celle de la sous-région ouest africaine depuis 1967, année
de sa mise en service.
Le Mali, le Burkina-Faso et le Niger trois pays de l’Hinterland représentent à eux seuls 30% du
Traffic annuel du port Autonome de Lomé considéré comme un bras de fer ouvert sur la sous-
région.
Pour mener à bien ses activités le Bureau de Fret travail ou collabore avec :
Le Port de Lomé représente l’élément moteur de l’activité économique du Togo. Plus de 80% des
échanges commerciaux y transitent. En outre, la diversité de ses activités, toutes créatrices de
richesses et génératrices d’emplois, ainsi que les possibilités considérables de développement
dont il dispose, permettent d’apprécier son positionnement dans son environnement et son poids
économique. Pour les pays sans littoral tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, le Port de
Lomé est le Port de transit par excellence, remplissant ainsi sa vocation d’outil d’intégration
économique sous régionale.
33
et maritime. Par ailleurs, elle conserve la manutention de certaines catégories de marchandises,
notamment le blé, le clinker et les hydrocarbures.
3.2.2 L’UNATROT
3.2.3 Le SEGUCE
(Société d’exploitation du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur) qui est une plateforme
de haute technologie conçue pour gérer tous les mouvements des marchandises quel que soit le
type d’acheminement et aussi simplifier et raccourcir le dédouanement des marchandises.
3.2.4 La DOUANE
C’est une autorité étatique chargée du contrôle des frontières d’un pays, et en particulier de la
régulation des personnes et marchandises qui entrent et sortent, et d’y percevoir les droits de
douane imposés sur ces marchandises. Elle permet la facilitation et la sécurisation des échanges
en matière de commerce extérieur
3.2.5 La FUTRB
(Faîtière Unique des Transporteurs Burkinabè) qui est une association de transporteur routier
ayant pour objectif la défense des intérêts moraux, matériels économiques et professionnels de
ses membres
La matrice SWOT est un outil d'analyse de marketing stratégique. Elle combine l'étude des forces
et des faiblesses d'une option avec celle des opportunités et des menaces de son environnement
34
afin d'aider à la prise de décision entre plusieurs solutions marketing possibles d’où tel est le cas
du Bureau de fret. C'est un outil qui contribue à l'étude de la pertinence et de la cohérence d'une
action future pour une société.
FORCES FAIBLESSES
-Absence de groupe électrogène pour pallier
-Satisfaction de la clientèle
les délestages du courant
-Enregistrement des camions.
-Faible connexion ralentissant le processus
-Disposition d’une base de données intégrées
d’enregistrement des dossiers
de toutes les entreprises de transports de
-Défaillance de l’application métier : une
marchandises
erreur d’enregistrement ou de saisie ne peut
-Règlement des inquiétudes des clients
plus être corriger.
OPPORTUNITES MENACES
-Tendances et développent de la société
-Activité économique faible
-Relation publique
-Modifications des lois et règlements
-Partenariats stratégique
-Retraite des employés
L’outil d’analyse PESTEL est utilisé pour évaluer chaque facteur de l’environnement large (ou
macro-économique) dans lequel évolue l’entreprise. Cet environnement externe, propre à chaque
entreprise (Bureau de fret) exerce nécessairement une influence sur ses activités. Il est constitué
d’opportunités et de menaces qui sont susceptibles de l’impacter, directement ou indirectement,
favorablement ou négativement.
Pour être performante dans le temps, une entreprise doit s’intégrer à son environnement, s’adapter
et trouver son positionnement.
Donc PESTEL a six composants qui sont : Politique, Economique, Socioculturel, Technologique,
Environnemental et Légal. D’où nous allons utiliser ses composants sur notre entreprise Bureau
de Fret.
35
Politique
- Sécurité de la
marchandise
Legal -Protection de la
mise en
consommation à la
-Application des accords et population Economique
conventions pour
l’harmonisation du transport Developpement du
de marchandises par route Transport Roitier, donc
l'économie nationale
-Entité légal et étatique
BUREAU Socioculturel
FRET Personnel
Ecologique dynamique et
Transport qualifé
durable ou Technologique
transport verte
-Utilisation du
logiciel
-Connexion Wifi
excellente
Le Port Autonome de Lomé (PAL) a connu ces dix (10) dernières années, une mutation
progressive de ses infrastructures, qui s’affichent, aujourd’hui, comme les plus modernes de la
sous-région ouest africaine et faisant partie des meilleurs sur le plan continental. Au sein du
service des transports Routiers une section Fret dénommée Bureau de Fret du Port Autonome de
Lomé crée le 28 Octobre 1976 de la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires qui opte à
livrer ses prestations de services tout en tenant compte de la satisfaction de ces clients.
Le bureau de fret est chargé de l’application des conventions et accords routiers signés entre le
Togo et les autres pays de l’hinterland qui sont le Niger, le Mali, et le Burkina-Faso.
36
Le bureau de fret inscrit au fur à mesure dans l’ordre sur des fiches les offres qui lui parviennent
en mentionnant.
Pour mener à bien ses activités qui sont le contrôle des conditions d’accès des véhicules affectées
aux transports publics routier internationaux de marchandises, le partage des camions, le bon de
chargement, l’enregistrement SEGUCE et aussi établissement des lettres de voiture.
Le bureau de fret a pour objectif de respecter les accords en matière de transport des
marchandises et de satisfaire sa clientèle.
Le Bureau de Fret une entité publique, essentiellement baser sur la gestion du fret routier de
marchandise sauf les hydrocarbures. Il est régi de l’arrêter N°76-15 du Ministre du Commerce,
de l’Industrie et des Transports. Son siège se trouve à AKODESSEWA, BP : 1295 LOME-TOGO
L’entreprise est constituée de plusieurs départements travaillant avec une étroite collaboration.
Pendant mon stage au Bureau Fret j’ai dû voir le fonctionnement de tout un chacun dans
l’entreprise ainsi nous allons essayer de décrire un peu le département fret.
3.5.1 La Direction
L’un des organes qui constituent une société, au même titre que le conseil d'administration ou le
conseil de surveillance, par exemple. Son rôle est de diriger l'entreprise de prendre les décisions,
de mettre des stratégies en place pour satisfaire les clients, faire le contrôle et le suivis des
activités. Ainsi le département fret dispose d’un Chef de section qui supervise tout ceci enfin de
mener à bien les activités.
37
Sous sa responsabilité se trouve le secrétariat qui se charge de la rédaction des courriels, du
classement des correspondances, et de la gestion du courrier (archiver, trier) ainsi que des mises
à jour des dossiers clients.
Elle constituée d'individus aux talents différents les uns des autres et chacun d'entre nous remplit
un ou plusieurs rôles.
Elle gère aussi la base de données de l’application et des activités du bureau de fret ; elle est très
indispensable pour l’entreprise.
3.5.3 La caisse
Cette partie traduit l’ensemble des opérations réalisées par l'entreprise dans le cadre de son
activité courante encaissements, décaissement de tout ce qui et sors du bureau de fret.
Enfin, ils représentent le bureau de fret auprès de ses clients et gère les aléas relatifs au transport.
38
La Direction
Centrale
Chef Section
fret
39
CHAPITRE 4 : CONFRONTATION DU MODEL
CONCEPTUEL A LA REALITE DU TERRAIN
Le monde de transport représente un des secteurs économiques les plus complexes et les plus
importants dans le développement global d’une nation. Les échanges sont intimement liés aux
déplacements des personnes, des marchandises et l’impact du transport sur l’espace sont
incontournables.
Ainsi pour accompagner cette activité, le bureau de fret s’est donné pour mission de faire
respecter les accords de coopération en matière de transport de marchandises, de l’harmonisation
des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des
véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de la CEDEAO issue du
règlement N°14 /2005/CM/UEMOA dans le seul but de satisfaire les acteurs de la chaine de
transport et transit routier.
Ainsi pendant le stage aux seins du bureau de fret nous avons relevés certaines difficultés qui
entrave la facilitation du transport et transit routier au Togo notamment (i) le non-respect des
normes de chargement des camions en transit (le tonnage des marchandises, limitation des
charges à l’essieu ), (ii) la non-digitalisation de certains services (la délivrance des déclarations
de fret, la non-interconnexion des maisons de transit ) ; (iii) les tracasseries routières que
connaissent les conducteurs routiers sur les corridors tels que (les mauvaises états
d’infrastructures et le temps de climat défavorables).
Afin de bien mener cette étude et atteindre les objectifs assignés qui consiste à trouver des
éléments ou des solutions permettant la facilitation du transport et du transit routier au Togo, il
est nécessaire de chercher des réponses aux questions ci-dessous.
4.1.2 Questions
Quels sont les causes qui empêche la facilitation du transport et du transit routier au Togo ? Telle
est la question principale de notre recherche.
40
- Quels sont les facteurs sur lesquels le bureau de fret s’appuie-t-il pour bien mener ses
activités ?
- Quels sont les différents goulots d’étranglements qui freinent les procédures, du Transport et
du Transit Routier au Togo ?
- Quels solutions adéquates pour améliorer le système de transport et transit routier au Togo
mettre en place pour améliorer le système du transport et transit routier au Togo ?
4.1.3 Hypothèses
Afin de bien mener notre étude, nous avons émis des hypothèses aux questions ci-dessus
évoquées. Comme hypothèse centrale le transport et transit routier au Togo où le transport routier
de marchandises au Togo vers les pays de l’Hinterland (Mali, Niger, Burkina-Faso) connait
aujourd’hui des difficultés qui entravent sa facilitation.
Hypothèses secondaires :
- Le transport et transit routier du fret au Togo fait appelle à plusieurs acteurs notamment les
douanes, les transitaires, les transporteurs, les conducteurs, les commissionnaires, la police
gendarmerie et le service des transports routiers (Bureau de Fret). De plus le bureau de fret
s’appuie sur les textes écrits en matière de transport de marchandise pour pouvoir être en
coopération surtout avec le Burkina-Faso.
- La non-professionnalisation de certains acteurs (transporteurs, conducteurs, des transitaires),
non-interconnectivité des bases des services impliqués (SEGUCE, OTR, BUREAU DE
FRET, CBC, SAFER) ; non-informatisation de certains services (UNATROT, FUTRB,
FP2TR), la non-utilisation de SIGMAT par les douanes togolaises et burkinabais, les pratiques
anormales des PDG sur le corridor seraient des problèmes qui entravent la facilitation du
transport et du Transit Routier au Togo.
- L’informatisation de tous les services impliques l’utilisation effective de SIGMAT par les
douanes togolaises et burkinabais et la mise en place d’un système intégrée de transport
intelligent (SITI) sur le corridor serait une solution adéquate pour améliorer le transport et
transit au Togo.
4.1.4 Objectifs :
Cette étude vise de façon générale d’amener à une faciliter du transport et du transit routier au
Togo.
41
De façon spécifique, il s’agira de :
Elle nous a permis de réunir quelques documents ayant trait à notre thème de mémoire. Les
sources documentaires ont concerné les documents officiels, les mémoires et des rapports de
services que nous avons trouvés dans les services d’archivage des documents. Ils nous ont permis
non seulement de bien cerner l’historique de l’activité de transport et le concept, mais aussi de
nous imbiber des connaissances antérieures ayant rapport avec notre thème.
Nous avons effectué notre stage de trois (03) mois à la Direction des Transports routiers et
ferroviaires plus précisément dans la section fret.
Il s’est agi d’une collecte de données numérique. Un questionnaire de collecte ciblant tous les
acteurs de la chaine logistique a été élaboré et paramétré en KoboCollect. Le lien a été mis à
disposition des contacts enregistrés lors de notre séjour au bureau fret.
Malheureusement, la perception des transporteurs et conducteurs n’a pas été capté compte tenu
de leur incapacité de renseigner le questionnaire. Ainsi nous avons eu que 100 personnes de sexes
féminins comme masculins ayant répondu à nos questionnaires.
Après l’étape de la collecte, les données quantitatives, elles ont été analysées à l’aide des outils
de statistiques descriptives avec les logiciels SPSS et XLSTAT. Les résultats sont traduits par des
données chiffrées et calculées en pourcentage. Ces données sont utilisées à leur tour pour établir
42
des tableaux. Cela nous a permis de clarifier les problèmes, de prévoir les relations entre les
données et de choisir le traitement graphique le plus approprié.
Commentaires : Notre étude révèle que sur 115 personnes nous avons 65 personnes de sexes
masculins et 50 personnes de sexes féminins dont la plus grande partie est le sexe masculin avec
un taux de 57% contre 43% du sexe féminin.
43
Source : Enquête quantitative
Commentaire : L’étude montre que 69% des enquêtes ont une tranche d’âge varient de 16 à 36
ans, ceux de 22% varient de 37 à 47 ans et 9% qui ont plus de 47 ans mais représentant un faible
pourcentage d’âge.
44
Source : Enquête quantitatives
Commentaires : Notre étude nous montre que 4,35% de nos enquêtes se sont consacrées à des
lieux de résidences suivantes : France, Adidogomé, Dakar, Agoe-demakpoe, Casablanca, Lomé
Agbalpédo, Sokodé, Lomé-Totsi ; 8,70% pour deux lieux de résidence Agoè et Togo et la plus
grande partie du lieu de résidence c’est Lomé représentant 47,83%.
Commentaires : Notre étude révèle que 21,74% de personnes exerce l’activité d’administration
publique ou parapublique, 73,91% désigne les personnes qui ont des activités autre à préciser et
4,35% sont des transitaires.
45
e) Autres activités citées par les enquêtés
Commentaires : Notre étude révèle que les activités citées par les enquêtes sont : GRH, ingénieur
civil, comptabilité et contrôle audite, ingénieur télécom, enseignant, logisticien, commerçant,
Militaire, Système d’information, Opératrice de saisie ont un pourcentage de 6,25% contre
18,75% d’une grande partie des Étudiants et Étudiantes.
Malheureusement nous n’avons pas eu des réponses des transporteurs et conducteurs faute de
quoi parce qu’ils ne sont pas des professionnelles (la majorité illettrée et est incapable de
renseigner le questionnaire).
4.2.4. Ci-dessous les problèmes qui entravent la facilitation du transport et transit routier
évoqués par les enquêtés
46
N° Problèmes qui entravent la facilitation du transport et transit routier cités par
les enquêtés
Excès du nombre de commissionnaires, les chargements Hors gabarits. Et le manque
1
du fret national
47
La fatigue, des troubles du sommeil, de l'inattention, de l'agressivité, voire des troubles
15
psychologiques
Le non-respect des textes en vigueur par les transporteurs ; La multiplicité des postes
18 de contrôle routier et le rançonnement
Le trafic routier conjoncturel sans cesse croissant au fil des années, L’insécurité sur les
19
voies routières
4.2.5. Ci-dessous les solutions adéquates selon aux problèmes qui entravent la facilitation
de transport et transit routiers au Togo selon les enquêtés
48
N° Approche de solution selon les enquêtés
1 Mettre en place une autoroute à l'extérieur des villes
2 Privatiser la gestion des routes et autoroute pour un permanent entretien
49
17 Réglementation des chargements.
Le contrôle de l'état des camions.
Limiter les contrôles sur les routes
18 Accélérer ou diminuer les temps de transit
Aménagement/réparation des routes menant au pays de l'hinterland
Mise en place d'un guichet unique élargir les postes de contrôle de Point de
départ
Jusqu’au point de sortie du corridor organiser des sensibilisations sur le
19 transport
Améliorer le système d'interconnexion entre Les pays. Suppression de la
perception de BESC
Promouvoir le transport routier, Facilité et accès aux routes etc.
Respect des normes standards en matière de transport routier
20 Respecter les accords de L'UEMOA
Surveiller plus les agents de contrôle
Un programme de maintenance routière régulière pour récupérer et combler
21 les nids de poule existants
Revoir l'état des véhicules ou acheter de nouveaux, former les conducteurs à
respecter les codes routiers, informatiser le système pour éviter les questions
de corruption entre les douaniers et les personnes.
50
4.2.6. Statistique du Fret routier vers les pays de l’hinterland sur 05 ans
Statistiques du Fret routier par pays Chargé au PAL par destination au cours des 5 dernières
années
Pays
2017 2018 2019 2020 2021 2022 Total %
destination
Côte d'Ivoire - 8626 19840 5080 4673 4 160 42379 0,9%
Ghana 12760 8042 18200 11360 9883 4 880 65125 1,4%
Nigéria 7080 3884 7200 75360 2233 1 368 97125 2,1%
Bénin 22120 49005 59680 26560 20080 20960 198405 4,2%
Mali 39720 50356 87480 52040 40183 60960 330739 7,0%
Togo 65120 65306 83346 61680 48880 38840 363172 7,7%
Niger 45840 51126 125040 27200 64591 71520 385317 8,2%
Burkina-Faso 275600 297344 614120 536840 444520 1 117480 3 285904 69,5%
Total général 468240 525063 995066 791040 630370 1316008 4 725787 100,0%
1,200,000
1,000,000
800,000
600,000
400,000
200,000
-
2017 2018 2019 2020 2021 2022
SOURCE : Base de données statistiques du Bureau de fret du port Autonome de Lomé sur
05 ans.
L’entretien est un dialogue qui permet un échange d’informations ; par cela nous avons posés
certaines questions au chef de section fret pour comprendre plus le mécanisme du Bureau de fret.
Question 1 : Quels sont les acteurs qui interviennent dans le transit de marchandises ?
51
Question 4 : Quels sont les documents qu’il faut pour enregistrer un camion (SEGUCE) ?
Réponse 2 : Le Bureau de fret, pour le bon fonctionnement de son service, travaille avec
l’UNATROT, la CBC, SEGUCE, puis aussi avec le Port Autonome de Lome. Pour bien mener
ses activités elle a conçu une application de tableau de bord qui est gestfret qui lui permet de faire
les bons de chargement et enregistrement des camions.
Réponse 4 : Les documents qu’il faut pour enregistrer un camion pour le compte de transport de
marchandise ou pour le SEGUCE : la carte d’assurance, le permis de conduire du chauffeur, la
carte grise du camion, la pesée, la carte de visite technique, inter-États.
Réaliser un mémoire, cela demande beaucoup de vigilance et cette réalisation n’a pas été du tout
facile. Cependant, nous n’avons pas tellement rencontrés des difficultés pour pouvoir étoffée
notre questionnement.
Les collaborateurs du Bureau de Fret étaient prêts à nous fournir plus d’information possible.
Au cours de notre passage au sein de la section fret (Bureau de fret) nous avons observé quelques
faiblesses.
52
Au vu de ces difficultés et pour le bon fonctionnement, de bien harmoniser ses activités et
d’anticiper à la facilitation du transport et transit des marchandises nous proposons certaines
solutions suivantes :
- Organiser des ateliers de dissémination des rapports de l’OPA afin d’attirer l’attention de
l’opinion publique et des politiques sur les impacts des tracasseries routières sur l’activité de
transport et transit routier ;
- Organiser des campagnes de sensibilisation auprès des acteurs de la chaine des transports sur
la nécessité de la suppression des pratiques anormales ;
- Adopter un mécanisme de répression et de sanction sur les cas avérés de pratiques anormales.
- Accentuer les plaidoyers auprès des Etats pour la prise de mesures efficaces et pérennes de
luttes contre les pratiques anormales ;
- Organiser régulièrement des ateliers régionaux de disséminations des rapports de l’OPA, afin
de partager les meilleures pratiques et les expériences nationales en matière de lutte contre
les tracasseries routières ;
- Initier de manière régulière au profit de leurs membres, des séances de formations, et les
encourager à la professionnalisation de leurs activités ;
- Sensibiliser les membres à l’adoption de comportements civiques sur les routes et aux
respects des réglementations.
53
- Étudier d’éventuelles solutions dont la possibilité de se conformer aux normes
communautaires de postes de contrôles (03) pour un corridor reliant deux pays de l’Union
(un contrôle au départ, un autres aux frontières et le dernier au point de formalités effectives) ;
- Étudier d’éventuelles solutions dont la possibilité d’avoir aux postes de contrôles des corps
mixtes ou conjoints (douane, police, gendarmerie, forestier, militaire) ;
- Étudier d’éventuelles solutions de patrouilles mobiles et inopinées sur le Corridor jugées plus
efficaces et dissuasives ;
- Envisager l’utilisation des drones pour la surveillance ; Informer et sensibiliser les agents
préposés au poste de contrôle sur l’impact des tracasseries routières ;
- Harmoniser les contrôles de sécurité pour éviter les sorties inopinées et multiples des agents
de la DSR.
54
• A l’endroit de la faitière patronale togolais des transporteurs routiers
- Informer et sensibiliser les transporteurs et conducteurs sur les documents exigés pour le
transit des marchandises dans l’espace UEMOA ;
- Informer et sensibiliser les transporteurs et les conducteurs sur les règles de circulation et de
transport inter-Etat ;
- Informer et sensibiliser les transporteurs et les conducteurs sur la lutte contre les pratiques
anormales.
55
CONCLUSION
56
Au sein du service des transports Routiers une section Fret dénommée « Bureau de Fret » sis dans
la zone portuaire est créé le 28 Octobre 1976 ; dans la mesure de satisfaire les offres et les
demandes de acteurs. Le bureau de fret est charge de l’application des conventions et accords
routiers signés entre le Togo et les autres pays de l’hinterland qui sont le Niger, le Mali, et le
Burkina-Faso.
Pour parvenir à faire un bon travail et trouver des solutions nous avons posés des questions au
personnels du département, nous avons aussi procéder par une enquête et des recherches
documentaires. Nous nous sommes fixés pour objectif de contribuer à l’amélioration du transport
et du transit routier au Togo.
Ce stage a été une expérience formatrice qui nous a permis d'acquérir des compétences techniques
et professionnelles et surtout sur le plan personnel d’avoir plus une ouverture d’esprit sur les
activités, la confiance et le travail en équipe.
57
BIBLIOGRAPHIE
Sadeck OROU GUIDOU, Lieutenant-Colonel des Douanes Béninoises,
Messan LIHOUSSOU, enseignant-chercheur à l’IUT de l’Université de Parakou, chercheur
associé à l’UMR 6266 du CNRS Idées-Le Havre Normandie
« La performance des corridors au cœur du processus de retournement territorial : cas du
corridor Cotonou-Niamey (Afrique de l’Ouest) »
Vincent Zoma Université Ouaga Joseph KI-ZERBO « Transport et intégration régionale dans
l’espace UEMOA : défis et perspectives du transit routier du Mali et du Niger via le Burkina
Faso » 15 pages.
KANE Oumar Seydou, 2008, « Les États-nations face à l’intégration régionale en Afrique de
l’Ouest. Le cas du Burkina Faso, Karthalala » France, 229 pages
58
ANNEXE I
Q1 Nom et prénoms
☐ Masculin
Q2 Sexe
☐ Féminin
☐ Moins de 16 ans
☐ 16 à 36 ans
Q3 Age
☐ 37 à 47 ans
☐ Plus de 47 ans
☐ Primaire
☐ Secondaire 1
Q5 Niveau d’étude
☐ Secondaire 2
☐ Universitaire
☐ Burkina Faso
☐ Mali
Q6 Vous êtes de quel pays ? ☐ Niger
☐ Togo
☐ Autre à préciser
☐ Transporteur (1)
Si 1 aller à Q8
☐ Conducteurs (2) Si 2 aller à Q12
☐ Transitaire (3) Si 3 aller à Q17
Q7 Quelle activité exercez-vous ?
☐ Administration publique ou Si 4 aller à Q26
parapublique (4) Si 5 aller à Q27
59
Code Questions Variables Saut
☐ 11 à 15 ans
☐ Plus de 15 ans
☐ Moins de 3 véhicules
☐ Plus de 10 véhicules
☐ Burkina Faso
☐ Autres à préciser
☐ 1 voyage
Combien de tours en moyenne
☐ 2 voyages
Q11 fait un de tes véhicules dans le
☐ 3 voyages
mois ?
☐ Plus de 3 voyages
☐ Moins de 5 ans
☐ Plus de 15 ans
☐ Burkina Faso
☐ 1 voyage
☐ Plus de 3 voyages
60
Code Questions Variables Saut
☐ Moins de 1 jour
☐ Plus de 3 jours
☐ Moins de 1 jour
☐ Plus de 3 jours
☐ Moins de 5 ans
☐ Plus de 15 ans
Avez-vous une idée des
☐ Oui
Q18 formalités pour charger un
☐ Non
camion au PAL
Si Oui, veuillez les décrire
Q19
brièvement
☐ Moins de 1 jour
☐ 1 jour
Combien de temps ça peut
Q20 ☐ 2 jours
prendre en moyenne ?
☐ 3 jours
☐ Plus de 3 jours
Avez-vous une idée des
formalités pour la traverser des ☐ Oui
Q21
frontières (PCJ Cinkassé ☐ Non
surtout)
61
Code Questions Variables Saut
☐ 1 jour
Combien de temps ça peut
Q23 ☐ 2 jours
prendre en moyenne ?
☐ 3 jours
☐ Plus de 3 jours
Transporteur
Etes-vous membres d’un ☐ Oui
Q24 Conducteur
syndicat ou association ? ☐ Non
Transitaire
☐ Commerce (SEGUCE)
☐ Autres à préciser
Quel rôle joué vous dans le
Q27 processus de transit routier au
Togo
Trois (03) Problèmes maximum
selon vous qui entravent la
Q28
facilitation du transport et
transit routier au Togo ?
Que suggérez-vous comme
Q29 actions à mener pour
améliorer le transit routier ?
62
ANNEXE II
DIRECTION DES TRANSPORTS ROUTIERS ET FERROVIAIRES
SECRETARIAT PARTICULIER
SECTION DES
SECTION TECHNIQUE 2 SECTION DE LA EXAMENS DES SECTION
SECTION SECTION DE
L’IMMATRICULATION ROUES REGLEMENTATION PERMIS TECHNIQUE
ADMINISTRATIVE
SECTION ENTREE
SECTION SECTION DU DES DONNEES SECTION DU
PRODUCTION FICHIER CENTRAL CONTRÔLE ROUTIER
TECHNIQUES
SECTION DE LA
COMPTABILITE
DIRECTION REGIONALE DE
KARA
DIVISION REGIONALE DE LA
CENTRALE : SOKODE
PLATEAUX OUES :
ATAKPAME
DIVISION REGIONALE DES 63
PLATEAUX
PLATEAUX EST : KPALIME
ANNEXE III
64
ANNEXES IV
65
ANNEXES V
66
FICHE DE LECTURE 1
Résume
La chaine de valeur mondiale intégrée pour les pays en voie de développent est très utile et
favorise le processus productif tout en ayant une connaissance de la technologie du marché
mondiale. Ses pays en voie de développent sont handicapes par les obstacles tarifaires et
administratives à la frontière ; les coûts de passages et manque d’information. Selon une étude le
produit intérieur brut mondial augmentera si et seulement si on élimine ses obstacles ; d’où
l’espace portuaire se trouve confronte à un contexte de mondialisation et de libéralisation.
Selon Hummels et Yi la spécialisation verticale contribue entre 20% et 40% pour les petits pays.
67
Cependant en 2006 Daudin, Monperrus, Riffart et Schweisguth confirme que pour la France elle
représente 21% du commerce global et qui permet de baisser les déficits commerciaux.
En somme la libéralisation des échanges dans le monde ont permis d’éliminer les obstacles
tarifaires et non tarifaires ; de plus le progrès de la technologie et de l’apparition des nouvelles
pratiques de gestion de l’information qui ont facilité les échanges de biens.
II. Apport de la facilitation des échanges dans l’intégration des pays dans la CVM
Le passage douanier et portuaire favorise le bon fonctionnement des CVM et ses par eux la
facilitation des échanges se font constituant un maillon dans la chaine d’approvisionnement. C’est
aussi un sujet très important pour les pays et pour les organisations internationales : OCDE, FMI,
CNUCED, OMD, OMC.
Elaborer par l’OMS en Novembre 2013 à Bali AFE incite aux pays d’assurer 03 mesures : la
transparence, la facilitation des procédures et la fluidité du commerce mondial. L’inclusion du
digital dans des procédures douanières devienne une obligation et non plus un choix raison ; de
plus la gestion des frontières est primordiale pour l’OMD d’où cette approche d’intelligence
collective fait intervenir les parties prenantes pour atteindre un objectif commun.
68
Source : CNUCED
Selon les experts de la CNUCED le PCS est une plate-forme électronique neutre et ouverte
permettant un échange sécurisé d'informations entre les parties prenantes afin d’améliorer la
position concurrentielle des communautés portuaires.
Figure 2
69
Figure 3 : le guichet unique pour un commerce plus efficace et plus compétitif
Conclusion
Après avoir parcourue cet article nous avons remarqué que la dématérialisation des procédures a
bouleversé et bouleversera encore l’univers de l’EDI au niveau des ports.
Aujourd’hui l’ensemble des parties prenantes de l’espace portuaire sont invités à relever le défi
organisationnel du télétravail et de tester leurs maturités digitales ainsi que leur ligne managériale,
et de trouver un juste équilibre entre le travail physique et à distance afin de laisser une grande
70
marge de manœuvre pour les pays en voie de développement de tirer profit de la segmentation
des activités de production des biens.
FICHE DE LECTURE 2
Résumé
Le modèle de "technology acceptance model" ou bien TAM a été développée par Davis en 1986,
peut être considéré comme modèle issu de la théorie de l’action raisonnée. Ce modèle souligne
qu’une technologie soit acceptée, il faut d’abord qu’elle assure deux conditions à savoir l’utilité
et la manipulation facile.
Selon une étude de la Banque mondiale en 2012, la cause principale des retards prolongés dans
les ports d'Afrique subsaharienne (ASS), c’est l’absence des investissements dans des projets qui
favorisent la facilitation des échanges qui améliorent la logistique portuaire.
Selon le cabinet de McKinsey, le digital peut être considéré comme la façon dont les organisations
dirigent leurs affaires, afin qu’elle assure deux objectifs principaux à savoir :
• Création de la valeur
• Optimisation des processus qui affectent directement l'expérience client
72
CONCLUSION :
Aujourd’hui l’ensemble des parties prenantes de l’espace portuaire sont invités à relever le défi
organisationnel du télétravail et de tester leurs maturités digitales ainsi que leur ligne managériale,
et de trouver un juste équilibre entre le travail physique et à distance afin de laisser une grande
marge de manœuvre pour les pays en voie de développement de tirer profit de la segmentation
des activités de production des biens.
73
FICHE DE LECTURE 3
Résumé
74
1. Postes de Contrôle Juxtaposés de Malanville (PCJ)
En tant qu’outil de facilitation du commerce installé aux frontières, le concept de PCJ favorise
une approche coordonnée et intégrée pour faciliter les échanges, la circulation des personnes et
améliorer la sécurité. Le concept élimine le besoin, pour les voyageurs et les marchandises, de
s’arrêter à deux reprises pour entreprendre les formalités de passage des frontières.
Pour faire face au volume de plus en plus croissant des marchandises en transit et garantir les
intérêts du Trésor Public, l’Administration des douanes, dans le cadre de sa politique de
modernisation, a engagé plusieurs réformes afin d’améliorer ses prestations et ses performances.
75
Cette figure montre la procédure de pose de balise et du laisser-passer ainsi que le système de
suivi électronique des marchandises. L’exécution de ce système est assurée par la douane
Béninoise et Bénin Control SA. Ainsi, le tracking permet de respecter le temps de voyage de
suivre le corridor (ne pas quitter la route), de veiller à ce que les camions stationnent uniquement
dans les parcs autorisés.
76
Redevance de Sécurisation du 30 000
Corridor (RSC)
Redevance Informatique par 10 000
déclaration (RI)
Bénin Control Tracking 74 945
Cargaison (BCT)
Redevance Tracking Douane 15 000
(RTD)
Plomb (PPD) 7 000
Travail Extra Légal (TEL) 750
Travail Extra Légal Brigade 0
(TSB)
Bénin Control Scanning (BCS) 70 800
TOTAL 148 495
Long de 1060 km, le corridor béninois qui mène du port de Cotonou à Niamey, offrait la
possibilité d'utiliser un transport combiné rail/route Cotonou-Parakou sur une distance de 438 km
par le rail et la route de Parakou à Niamey, sur 622 km. Mais, depuis la défaillance des rails, le
corridor n’offre uniquement que le transport routier de bout en bout entre Cotonou et Niamey,
avec ou sans rupture de charge. Au départ de Cotonou, les camions chargés de marchandises
empruntent l'itinéraire suivant : Cotonou-Allada-Bohicon-Dassa-Savè-Kilibo-Tchaourou-
Parakou-N'dali-Bèmbèrèkè-Kandi-Malanville au Bénin puis Gayâ-Dosso-Niamey au Niger.
77
Un indicateur pertinent de mesure de la fluidité du corridor logistique en Afrique au sud du Sahara
est le poids des pratiques anormales périodiquement étudiées au niveau de l’UEMOA par
l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA). Lihoussou (2017) a montré que même si les
mesures de l’OPA sont indispensables pour évaluer la santé des corridors logistiques sub-
sahariens, il y a des écarts non négligeables entre les réalités sur le terrain et les chiffres publiés.
C’est pourquoi dans le cadre de cette contribution, des travaux de terrain ont permis de corriger
selon le cas les données de l’OPA pour présenter la figure ci-dessous :
Le corridor performant nourrit les territoires qu’il traverse en valeurs, richesses et pouvoir de
négociation. Il contribue à la promotion des activités socio-économiques et à un aménagement
harmonieux, durable et résilient. Le rayonnement socioéconomique du corridor est différencié
suivant les espaces considérés.
78
Conclusion :
Le corridor Cotonou-Niamey en plus d’être le plus fluide en matière de tracasseries routières,
demeure le moins long en termes de distance à parcourir 1 060 km, même, si on considère la ville
minière de Arlit à 2 033 km de Cotonou. Ainsi le processus de retournement territorial sous
l’angle des chaînes logistiques agricoles dans le département du Borgou au Bénin. Elle permet
de préciser l’importance de la fécondité des territoires dans le processus du retournement qui
améliore le pouvoir de négociation des acteurs, conduisant donc à une performance globale qui a
réellement du sens.
FICHE DE LECTURE 4
79
Résumé :
Le Burkina Faso, malgré sa situation de pays sans façade maritime, est une zone de transit pour
le transport international de marchandises du Mali. Le transit de ce pays via le territoire burkinabè
passe par les deux communes frontalières de Faramana et de Koloko. Pourtant, les territoires
frontaliers souffrent souvent de leur éloignement car ils sont souvent considérés comme étant à
la marge, du fait de leur situation à l’extrémité d’un pays (G. Hamez et F. Morel-Doridat, 2017,
p. 2017). Il est alors important de cerner l’impact du transit routier de marchandises du Mali au
Burkina Faso sur le développement local de ces communes frontalières. Le présent article vise à
analyser l’impact du transit routier du Mali sur le développement à la base des communes
frontalières de Koloko et de Faramana.
Malgré leur situation géographique de communes frontalières et traversées par des corridors
utilisés pour le transit de marchandises du Mali, Faramana et Koloko demeurent des localités très
peu développées. Dans ces deux communes, l’accès à l’eau potable demeure insuffisant même si
les autorités communales signalent que tous les villages ont accès à l’eau des pompes. Par ailleurs,
en ce qui concerne les effets néfastes du transit du Mali à Faramana et à Koloko, il est difficile
de parler d’inconvénients car ils sont mineurs. Il s’agit essentiellement des nuisances sonores.
Les accidents de la circulation sont très rares en dehors parfois des jours de marché ou de fêtes
où les populations empruntent en masse le corridor. Les accidents sont aussi limités à cause de
l’existence de trois postes de contrôle (la douane, la gendarmerie et la police) à l’intérieur de
chaque commune ; les conducteurs sont obligés de ralentir avant de stationner.
80
du Bénin à 1 880 km tandis que les ports ivoiriens. Les communes de Faramana et de Koloko
sont loin d’être actuellement des périphéries nationales au regard de leur développement qui est
en partie la résultante du faible transit du Mali via le 13 Burkina Faso. Ces deux communes
demeurent pour le moment des espaces à faible dynamisme ou des espaces dits alternatifs car les
activités qui s’y développement n’ont pas encore favorisé le développement local mais plutôt
témoignent juste d’un effet couloir.
Conclusion :
La présente étude consacrée à l’analyse de l’impact du transit routier de marchandises du Mali à
travers le Burkina Faso sur le développement local des deux communes frontalières de Faramana
et de Koloko révèle d’une part que ces deux communes occupent un rôle stratégique dans le
transport international du Mali via le territoire burkinabè.
FICHE DE LECTURE 5
81
Résumé
Le transport routier devrait être l’un des moyens capitaux pour le renforcement du processus
d’intégration régionale en cours dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA) en général et particulièrement pour les pays sans littoral de l’Union que sont le
Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le transit routier de marchandises fait face à de multiples
contraintes qui entravent le processus d’intégration régionale. L’objectif de la présente recherche
est d’analyser les principales entraves du transit routier de marchandises de ces deux pays via le
Burkina Faso en vue du renforcement de l’intégration de l’UEMOA. Ainsi, à travers une revue
de littérature, complétée par des entretiens et une enquête de terrain (réalisée auprès des
conducteurs de poids-lourds concernés par ce transit à travers le Burkina Faso), l’étude fait
ressortir les principales entraves de ce transit. Elle permet également d’appréhender des mesures
envisagées ou qui devraient être davantage mises en œuvre pour relever le défi du renforcement
de l’intégration régionale de l’UEMOA grâce au transport international routier de marchandises.
Le transport routier fait face à des contraintes qui entravent l’intégration régionale de l’UEMOA.
Parmi ces obstacles figure la non-application des textes communautaires
82
1.2 Tracasseries routières : véritable fléau de l’intégration régionale
Les tracasseries routières sont une conséquence de la non-application des textes en matière de
facilitation du transport régional. Contrairement à l’Union Européenne (UE) où la libre
circulation des marchandises est l'une des quatre libertés fondamentales sur lesquelles repose le
marché unique, sur les corridors de l’UEMOA, l’application de ce dispositif souffre des
tracasseries routières. Elles sont matérialisées par la corruption, les nombreux barrages de
contrôle ou de sécurité qui se transforment souvent en des barrages de racket ; selon l’étude d’I.
A. Yonlihinza (2005) 67% des tracasseries des nigériens se résument au transit via le Burkina
Faso.
2.3 Délais d’acheminement des marchandises encore long et coût élevé du transport
Il existe une relation de cause à effet entre l’ampleur des tracasseries routières et l’augmentation
des frais dépensés dans le transport routier. Le corridor où on note un montant élevé de
perceptions est le corridor Abidjan-Bamako (157 314 FCFA par camion et par voyage). Le second
corridor où le montant de perceptions illicites reste élevé, est le corridor Tema-Ouagadougou avec
un montant de 44 011 FCFA. Le corridor qui connait un faible montant de perception illicite est
le corridor Bamako-Dakar via Moussala avec un montant de 5 991 FCFA. Selon I. A. Yonlihinza
et O. Sigué les marchandises au Port Autonome de Cotonou font l’objet d’une succession
d’opérations depuis l’arrivée du navire jusqu’au transport de la cargaison.
Pour consolider l’intégration régionale il faut l’engagement politique à la tête des États,
l’utilisation des technologies de la communication, le renforcement des capacités des acteurs et
83
la combinaison entre les approches institutionnelles et par le bas de l’intégration régionale de
l’UEMOA.
84
3.4 Promouvoir le chemin de fer et combiner les approches « institutionnelles » et « par
le bas » de l’intégration régionale
Au regard du faible dynamisme des échanges intracommunautaires de l’UEMOA dans le secteur
du transport routier de marchandises, il est judicieux de promouvoir le transport multimodal dans
les échanges transnationaux en accordant une priorité au chemin de fer qui permet de transporter
plus de marchandises que les camions. Il aura également un faible impact sur la dégradation de
l’environnement et provoquera moins d’accidents ; pour parvenir au renforcement de
l’intégration régionale, il est nécessaire d’accorder une grande attention à l’enjeu transfrontalier
car les projets de construction des postes de contrôles juxtaposés pour la facilitation des échanges
entre les pays sont prévus aux frontières.
Conclusion :
L’intégration régionale qui devrait être un socle pour le développement des pays sans littoral,
grâce notamment au secteur du transport international routier de marchandises demeure encore
un mythe. L’absence d’une véritable volonté politique des États de l’UEMOA à veiller à
l’application des conventions régionales qu’ils ont librement ratifiées est à la base de
l’amplification et de la persistance du fléau des tracasseries routières dont le corolaire est
l’augmentation du coût de revient du transit routier de marchandises. Cette augmentation va
contribuer à l’affaiblissement du dynamisme des échanges intracommunautaires pourtant
indispensable pour le renforcement de l’intégration régionale grâce au transport routier.
85
TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION......................................................................................................................... 1
1.2.Historique…………………………………………………………………………………….5
1.3.Définition de quelques concepts……………………………………………………………...6
1.6.Transport de marchandise…………………………………………………………………… 8
1.6.1. Transporter……………………………………………………………………………….8
1.6.2. Déplacer………………………………………………………………………………… 8
1.6.3. Conduire………………………………………………………………………………… 9
1.7.Objet du transport…………………………………………………………………………… 9
86
1.8. Les modes de transport …………………………………………………………………….10
1.13. Code de la route et des transports pour l’Afrique de l’ouest (le Togo) …………………16
1.13.1. Le contrôle du respect des limitations relatives aux véhicules de transport routier de
marchandise……………………………………………………………………………. 16
1.13.2. Règlement 14 de l’UEMOA et désormais pour toute la CEDEAO……………………...17
87
2.1.9. Transit douanier…………………………………………………………………………20
2.2.Les principes du transit……………………………………………………………………...20
2.2.1. Circulation sous douane………………………………………………………………...21
a) Transit douanier……………………………………………………………………………..22
b) Transit international………………………………………………………………………...22
c) Transit National……………………………………………………………………………..23
2.3. Les différents régimes de transit……………………………………………………………24
2.3.1. Transit de l’union……………………………………………………………………….24
2.3.2. Transit commun…………………………………………………………………………24
2.3.3. Transit international-routier…………………………………………………………….24
2.4. Processus opérationnel pour le transit ……………………………………………………..25
2.5. La maîtrise des différentes procédures de dédouanement ………………………………….27
2.6. Etat des infrastructures de transit routier au Togo…………………………………………..28
2.6.1. La non-application des textes en matière de facilitation du transport régional …………28
SCHEMA CONCEPTUELLE………………………………………………………………….29
88
3.4. Historique et positionnement de l’entreprise……………………………………………...36
3.4.1. Historique du Bureau de fret…………………………………………………………….36
3.4.2. Objectifs et activités…………………………………………………………………….37
3.4.3. Statut juridique et positionnement géographique……………………………………….37
3.5. Organisation structurelle………………………………………………………………….37
3.5.1. La direction …………………………………………………………………………….37
3.5.2. L’équipe technique ……………………………………………………………………..38
3.5.3. La caisse………………………………………………………………………………...38
3.5.4. Agents de terrains ……………………………………………………………………...38
4.1.Contour de la problématique………………………………………………………………..40
4.1.2. Questions………………………………………………………………………………..40
4.1.3. Hypothèses……………………………………………………………………………...41
4.1.4. Objectifs………………………………………………………………………………...41
4.2. Méthodologie de recherche……………………………………………………………….42
4.2.1. Recherche documentaire………………………………………………………………..42
4.2.2. Observations des faits…………………………………………………………………...42
4.2.3. Entretiens et questionnaires d’enquêtes…………………………………………………42
a) Répartitions des enquêtés par sexe………………………………………………………….43
b) Répartitions des enquêtés par tranches d’âges………………………………………………43
c) Répartitions des enquêtées par lieu de résidence…………………………………………… 44
d) Répartitions des enquêtés par activités……………………………………………………...45
e) Autres activités citées par les enquêtés……………………………………………………...46
4.2.4. Ci-dessous les problèmes qui entravent la facilitation du transport et transit routier
évoqués par les enquêtés………………………………………………………………...46
4.2.5. Ci-dessous les solutions adéquates selon aux problèmes qui entravent la facilitation de
transport et transit routiers au Togo selon les enquêtés………………………………….48
4.2.6. Statistique du Fret routier vers les pays de l’hinterland sur 05 ans……………………...51
4.3. Les difficultés rencontrées………………………………………………………………...52
4.4. Suggestions des cas……………………………………………………………………….52
CONCLUSION…………………………………………………………………………………56
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………….......58
ANNEXE I ……………………………………………………………………………………..59
89
ANNEXE II …………………………………………………………………………………….63
ANNEXE III ……………………………………………………………………………………64
ANNEXE IV …………………………………………………………………………………...65
ANNEXE V ……………………………………………………………………………………66
90