Exposé Sur La Congrégation de Jésuité

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expose sur la compagnie de jesus (jesuite)

ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL

Présenter dans le cadre d’accompagnement


Spirituel par BINJA MASUMBUKO Elie
Accompagner Spirituellement par le père Chiza SJ

Année d’accompagnement 2023-2024


TABLE DES MATIERES
I. Introduction.......................................................................................................................2
A. Présentation générale de la Compagnie de Jésus........................................................2
B. Brève introduction de son fondateur, Ignace de Loyola.............................................2
1

II. Fondation et histoire précoce........................................................................................4


A. La conversion d'Ignace de Loyola et ses motivations pour la fondation..................4
B. Approbation par le pape Paul III en 1540...................................................................5
C. Les premières années de la Compagnie de Jésus et ses premières missions.............6
III. Engagement éducatif.....................................................................................................7
A. La fondation des institutions éducatives par les Jésuites en Afrique et ailleurs......7
B. L'approche pédagogique et l'influence sur l'éducation supérieure...........................8
C. L'héritage éducatif des Jésuites à travers les siècles...................................................9
IV. Missions mondiales......................................................................................................10
A. L'expansion des missions des Jésuites en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud
…………………………………………………………………………………………10
B. Les activités missionnaires clés et les figures emblématiques..................................11
C. L'impact des missions des Jésuites sur les cultures et les sociétés locales...............12
V. Controverses et persécutions..........................................................................................13
A. Les controverses autour des activités des Jésuites pendant la Contre-Réforme....13
B. La persécution et la suppression de la Compagnie de Jésus dans certains pays....14
C. La résilience et la renaissance de la Compagnie de Jésus après les périodes
difficiles................................................................................................................................15
VI. Héritage et influence contemporaine.........................................................................16
A. L'engagement actuel des Jésuites dans l'éducation, les missions et l'action sociale
…………………………………………………………………………………………16
B. L'influence des Jésuites sur la pensée théologique et intellectuelle contemporaine
…………………………………………………………………………………………17
C. L'héritage durable des Jésuites dans le monde d'aujourd'hui................................18
VII. Conclusion....................................................................................................................20
A. Récapitulatif des contributions majeures de la Compagnie de Jésus à travers
l'histoire................................................................................................................................20
B. Soulignement de l'importance continue des Jésuites dans le monde moderne......21
C. Réflexion sur l'impact global et l'héritage de la Compagnie de Jésus....................22
Bibliographie...........................................................................................................................24

I. Introduction
A. Présentation générale de la Compagnie de Jésus

La Compagnie de Jésus, également connue sous le nom de Société de Jésus, est une société
religieuse catholique fondée en 1540 par Ignace de Loyola, un soldat espagnol converti au
2

christianisme. La compagnie a été approuvée par le pape Paul III et son objectif principal était
de propager la foi catholique à travers l’éducation, la mission et la spiritualité.

La Compagnie de Jésus est largement reconnue pour son engagement envers l’éducation. Elle
a établi de nombreuses écoles, collèges et universités à travers le monde, offrant une
éducation de qualité à des milliers d’étudiants. Parmi les institutions les plus célèbres figurent
l’Université pontificale grégorienne à Rome, l’Université de Georgetown à Washington, D.C.
et l’Université Loyola à Chicago (Jesuits : Society of Jesus).

En outre, la Compagnie de Jésus est également active dans les missions, fournissant une
assistance humanitaire et spirituelle aux populations défavorisées à travers le monde. Les
missionnaires jésuites sont connus pour leur engagement envers la justice sociale et leur
travail auprès des communautés marginalisées (Society of Jesus).

Sur le plan spirituel, les membres de la Compagnie de Jésus sont souvent reconnus pour leur
engagement envers la contemplation, la prière et la recherche de Dieu dans toutes choses. Ils
suivent les Exercices spirituels de saint Ignace, un guide pour approfondir la relation avec
Dieu à travers la méditation, la réflexion et la prière.

En conclusion, la Compagnie de Jésus est une société religieuse catholique engagée dans
l’éducation, les missions et la spiritualité. Son influence s’étend à travers le monde, touchant
des millions de vies grâce à son engagement envers la foi, l’éducation et la justice sociale.

B. Brève introduction de son fondateur, Ignace de Loyola


Ignace de Loyola, également connu sous le nom de saint Ignace, était un soldat espagnol du
XVIe siècle qui a fondé la Compagnie de Jésus. Né en 1491, ou peut-être en 1495, d'une des
plus nobles familles du Guipuscoa, l'une des provinces les plus catholique de l'Espagne,
Ignace de Loyola fut, suivant sa propre expression, "jusqu'à l’âge de 26 ans, adonné aux
vanités du monde, se plaisant surtout à l'exercice des armes, avec un grand désir d'y gagner de
l'honneur".

La valeur dont il donna les preuves dans la défense de Pampe lune, en 1521, aurait pu en effet
le conduire à la gloire mais, durant le repos auquel une grave blessure le contraignit, des
lectures faites par hasard dans la vie de Jessus-Christ et des Saints, provoquèrent des
réflexions sérieuses, qui bientôt changèrent complètement ses aspirations.

N'ambitionnant plus que de marcher sur les traces des grands saints, le brillant chevalier se
fait pauvre mendiant ; il soumet son corps aux plus rudes pénitences, en même temps qu'il
3

plonge son âme dans la méditation des vérités éternelles. Tour à tour ravi en d'ineffables
consolations et torturé par de pénibles épreuves, inondé de clartés célestes et oppressé
d'angoissantes obscurités, il observe et étudie avec soin ces états si divers.

Son but, d'abord, n'est que de reconnaître et d'accomplir parfaitement ce que Dieu veut de lui.
Puis il coordonne ses expériences, et quand il sortira de la grotte de Manrèse, totalement
transformé, il sera en possession d'une méthode spirituelle, qui lui permettra d'opérer une
transformation analogue chez beaucoup d'autres.

Il est vraisemblable que, dans ses contemplations du Règne de Notre-Seigneur et des deux
Étendards, le guerrier d'hier a conçu le désir de faire partie d'une milice combattant les
ennemis de Dieu sous la bannière de Jésus-Christ. Toutefois ces deux contemplations
n'invitent pas à un état de vie déterminé, ni par conséquent à la Compagnie : ce sont deux
échelons principaux de l'ascension vers le but suprême des Exercices, la conformité parfaite
de sentiments et d'aspirations avec Jésus-Christ (O’Malley, John W., 1993).

Mais, de fait, cette conformité est aussi l'idéal que saint Ignace a voulu exprimer dans ses
Constitutions et que tous ses disciples doivent tendre à réaliser dans leur vie. Ainsi les
Exercices, qui ont donné à la Compagnie à peu près tous ses membres, lui ont donné avant
tous son Fondateur, et avec lui l'âme de son Institut.

Une preuve que les visions de Manrèse ne lui avaient pas encore apporté la claire conscience
de sa mission, c'est qu'il partit alors pour Jérusalem, « fermement résolu, comme il nous
l'apprend, d'y demeurer, en visitant assidûment les lieux saints, et avec l'intention, en outre de
cette dévotion, d'aider les âmes ». Apparemment il ne pensait pas i fonder sa Compagnie en
Palestine. Il fît son pèlerinage, mais fut empêché par les Franciscains de s'arrêter en Terre
sainte (O’Malley, John W., 1993).

De retour à Barcelone (1524), il délibéra s'il entrait dans un ordre religieux ; mais (c'est
encore par ses communications au P. Gonzalve que nous le savons) « quand lui venaient des
pensées d'entrer en religion, aussitôt lui survenait le désir d'entrer dans un ordre déchu peu
régulier, afin d'y trou- ver davantage à souffrir ; pensant d'ailleurs que peut-être Dieu les
aiderait », c'est-à-dire, sans doute, espérant, avec l'aide de Dieu, amener ses j confrères
relâchés à se réformer.
4

On a fait observer à ce propos que d'autres fondateurs d'ordres se sont acquis ce titre en
réformant des ordres préexistants : saint Pierre d'Alcantara et sainte Thérèse en sont d'illustres
exemples. Mais, si de là on peut conjecturer qu'en 1524 Ignace se sentait déjà appelé à une
manière de fondation religieuse, assurément celle qu'il réalisera en effet n'était pas encore
présente à son esprit avec des contours arrêtés.

Concluons, comme la suite le fera mieux voire encore, que Dieu a voulu préparer Ignace à son
rôle de fondateur graduellement, par des tâtonnements réitérés, qui ont formé son expérience,
avant l'aboutissement providentiel.

II. Fondation et histoire précoce


A. La conversion d'Ignace de Loyola et ses motivations pour la fondation
La conversion d’Ignace de Loyola a été un tournant majeur dans sa vie. Après avoir été blessé
au combat en 1521, Ignace a passé de longs mois de convalescence. Pendant cette période, il a
commencé à lire des livres religieux et à réfléchir profondément sur sa vie et son avenir.

Ses réflexions l’ont conduit à une profonde conversion spirituelle, où il a ressenti un appel
intérieur à se consacrer à Dieu et à suivre le Christ de manière plus authentique. Cette
expérience a profondément transformé Ignace et l’a motivé à abandonner son ancienne vie
pour se consacrer à une vie de service et de dévotion (The Vatican).

La fondation de la Compagnie de Jésus par Ignace de Loyola était directement liée à sa


conversion et à sa nouvelle vision de la vie chrétienne. Après sa conversion, Ignace a entrepris
des études théologiques approfondies et a rassemblé un groupe de compagnons dévoués, dont
François Xavier et Pierre Favre. Ensemble, ils ont fondé la Compagnie de Jésus en 1540, avec
pour mission de servir Dieu, l’Église et l’humanité (O’Malley, John W., 1993).

La Compagnie de Jésus était basée sur les idéaux de service, d’éducation, de mission et
d’engagement social, et elle est rapidement devenue l’un des ordres religieux les plus
influents de l’Église catholique.

B. Approbation par le pape Paul III en 1540


L’approbation de la Compagnie de Jésus par le pape Paul III en 1540 a été un événement
crucial dans l’histoire de l’ordre religieux fondé par Ignace de Loyola. Après avoir rassemblé
ses premiers compagnons et développé les idéaux et les règles de la Compagnie de Jésus,
Ignace a cherché la reconnaissance officielle de l’Église pour son ordre nouvellement formé.
5

Le 27 septembre 1540, le pape Paul III a publié la bulle papale « Regimini militantis
Ecclesiae », approuvant officiellement la Compagnie de Jésus. Cette bulle pontificale a
reconnu la validité de l’ordre et lui a accordé des privilèges spéciaux, notamment celui de
pouvoir élire son propre supérieur général sans l’approbation des évêques locaux, ce qui
conférait à la Compagnie une certaine indépendance par rapport aux autorités ecclésiastiques
régionales (O’Malley, John W., 1993). Avec cette Formule furent donc approuvés, dès 1540,
les éléments essentiels de l'organisation de la Compagnie. Parmi les plus saillants qui donnent
à l’Ordre sa nouveauté, il faut signaler d'abord le caractère pour ainsi dire militaire, marqué
dans ce début : « Quiconque voudra être membre de notre Société, que nous désirons être
appelée du Nom de Jésus, et y combattre pour Dieu sous l’étendard de la Croix ».

Puis : universalité du but, qui est de travailler au bien des âmes par toutes les œuvres de zèle
et de charité; forme du gouvernement, qui doit être exercé par un Supérieur Général élu, avec
l'autorité la plus étendue; quatrième vœu d'obéissance spéciale au Souverain Pontife pour les
Missions; pauvreté très stricte, n'admettant aucune sorte de revenus fixes, excepté dans les
maisons qui pourront être fondées pour l'instruction des jeunes candidats de la Société ; enfin
absence d'obligation du chœur pour la récitation de l'office divin. Bientôt apparut la nécessité
d'une addition. La formule approuvée en 1540 suppose la nouvelle Société toute composée de
profès des quatre vœux solennels, pour qui elle exige, entre autres qualités, une science peu
ordinaire. Avec son recrutement ainsi limité, le personnel de la Compagnie restait par trop au-
dessous des besoins et de la demande d'ouvriers.

Un remède se présentait à la pensée d'Ignace et de ses compagnons : c'était de faire entrer


dans leur corps, à titre de coopérateurs ou de coadjuteurs., des sujets qui, sans atteindre aux
conditions de la profession solennelle des quatre vœux, pourraient avoir assez de piété, de
prudence et même de doctrine, pour servir utilement le prochain dans l'administration des
sacrements, la prédication, l'enseignement de la doctrine chrétienne et d'autres fonctions.

Ils en demandèrent la permission à Paul III, qui la leur accorda par bref du 5 juin 1546,
autorisant en même temps le Général à communiquer toutes les facultés des profès à vingt des
coadjuteurs prêtres. Cette concession fut renouvelée par le même Pape, sans limite de nombre
pour la communication des pouvoirs, le 18 octobre 1549.

Les brefs comprennent également la faculté de s'adjoindre des coadjuteurs non clercs pour les
offices domestiques et les choses temporelles (O’Malley, John W., 1993). Les coadjuteurs des
6

deux catégories devaient, après les épreuves convenables, faire les trois vœux de pauvreté, de
chasteté et d'obéissance non solennels, et pouvaient être admis, suivant que le Supérieur
Général le jugerait bon, à la participation de toutes les faveurs spirituelles octroyées aux
profès.

L’approbation papale a donné à la Compagnie de Jésus une légitimité officielle au sein de


l’Église catholique, lui permettant de poursuivre sa mission de service, d’éducation et
d’évangélisation avec l’appui de l’autorité ecclésiastique. Cette reconnaissance a également
ouvert la voie à une expansion rapide de l’ordre, lui permettant d’établir des institutions
éducatives, des missions et des œuvres caritatives dans le monde entier (The Jesuit Curia in
Rome).

C. Les premières années de la Compagnie de Jésus et ses premières


missions
Les premières années de la Compagnie de Jésus ont été marquées par une croissance rapide et
une expansion mondiale, grâce à l’engagement passionné de ses membres envers la mission
évangélique. Ignace de Loyola et ses premiers compagnons se sont consacrés à la formation
spirituelle, à l’éducation et à l’évangélisation, en mettant l’accent sur la contemplation, la
prière et le service. La Compagnie a rapidement attiré des hommes talentueux et dévoués, qui
ont contribué à son expansion.

En 1542, Ignace de Loyola a envoyé François Xavier, un des membres fondateurs de la


Compagnie, en mission en Asie. Xavier a joué un rôle clé dans l’évangélisation du Japon, de
l’Inde et de certaines régions d’Asie du Sud-Est. Sa vision missionnaire et son zèle pour la
conversion des non-chrétiens ont été des facteurs importants dans l’établissement des
premières communautés chrétiennes dans ces régions (O’Malley, John W., 1993).

Pendant ce temps, d’autres membres de la Compagnie se sont rendus en Amérique latine pour
participer à la colonisation espagnole et portugaise. Ils ont établi des missions parmi les
peuples autochtones, cherchant à les convertir au christianisme tout en défendant leurs droits
et leur dignité humaine. Cette approche missionnaire a été influencée par le désir de protéger
les populations autochtones des abus commis par les colons européens (James Brodrick).
7

III. Engagement éducatif


A. La fondation des institutions éducatives par les Jésuites en Afrique et
ailleurs
Les Jésuites ont joué un rôle majeur dans la fondation d’institutions éducatives à travers le
monde, y compris en Afrique. Leur engagement envers l’éducation a été un élément central de
leur mission depuis les premières années de la Compagnie de Jésus. En Afrique, les Jésuites
ont établi des écoles, des collèges et des universités pour offrir une éducation de qualité aux
jeunes, en mettant l’accent sur le développement intellectuel, spirituel et humain.

En 1868, les Jésuites ont fondé le Collège Sainte-Marie à Alexandrie, en Égypte, qui est
devenu un centre d’excellence éducative dans la région. Plus tard, en 1929, ils ont établi
l'Université Saint-Joseph à Beyrouth, au Liban, qui est devenue l’une des institutions les plus
prestigieuses du Moyen-Orient. Ces établissements ont contribué à la formation de
nombreuses générations de leaders africains et du Moyen-Orient, tout en promouvant les
valeurs de justice sociale, de dialogue interreligieux et de service (O’Malley, John W., 1993).

En dehors de l’Afrique, les Jésuites ont également fondé des institutions éducatives
renommées dans d’autres régions du monde. Par exemple, ils ont établi le Collège Saint-
Ignace à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1549, qui est devenu l’une des premières institutions
d’enseignement supérieur en Amérique latine. De même, l’Université pontificale grégorienne
à Rome, fondée en 1551 par Ignace de Loyola lui-même, est devenue un centre d’études
théologiques et philosophiques de premier plan (Robert Bireley, 2003).

Ces institutions éducatives ont été influencées par la vision éducative des Jésuites, qui met
l’accent sur l’excellence académique, la formation intégrale de la personne et le service aux
autres. Leur engagement envers l’éducation a eu un impact durable sur de nombreuses régions
du monde, en formant des leaders et en promouvant la justice sociale et le dialogue
interculturel.

B. L'approche pédagogique et l'influence sur l'éducation supérieure


L’approche pédagogique des Jésuites, connue sous le nom de Ratio Studiorum, a eu une
influence significative sur l’éducation supérieure à travers le monde. Élaboré au XVIe siècle,
ce plan d’études détaillé mettait l’accent sur l’excellence académique, la formation intégrale
de la personne et le développement de compétences intellectuelles, spirituelles et morales. Les
8

Jésuites ont mis en place un programme d’études rigoureux comprenant des cours de langues,
de sciences, de philosophie, de théologie et de littérature classique, visant à former des
individus bien équilibrés capables de contribuer à la société. Cette approche pédagogique a
été adoptée dans de nombreuses institutions éducatives fondées par les Jésuites, influençant
ainsi l’éducation supérieure dans diverses régions du monde (O’Malley, John W., 1993).

Une référence clé pour comprendre l’approche pédagogique des Jésuites est le « Ratio
Studiorum », un document fondateur qui a établi les principes directeurs de l’enseignement
jésuite. Rédigé en 1599, ce plan d’études détaillé a été utilisé dans les écoles et les universités
jésuites pendant des siècles, influençant profondément l’éducation supérieure. Il mettait
l’accent sur l’importance de la formation intellectuelle, morale et spirituelle, ainsi que sur le
développement des compétences oratoires et du discernement. Ce document a contribué à
façonner les programmes d’études et les méthodes pédagogiques dans de nombreuses
institutions jésuites à travers le monde (Robert Bireley, 2003).

En outre, l’influence des Jésuites sur l’éducation supérieure peut être observée dans la
création d’institutions renommées telles que l’Université pontificale grégorienne à Rome.
Fondée en 1551 par Ignace de Loyola lui-même, cette université a joué un rôle crucial dans la
formation des futurs prêtres, théologiens et intellectuels catholiques. L’approche pédagogique
des Jésuites, axée sur l’excellence académique et la formation intégrale de la personne, a été
intégrée dans le programme d’études de cette université, influençant ainsi le développement
de l’éducation supérieure dans le domaine théologique et philosophique (Rendler G., et Paul
F., 2002).

En somme, l’approche pédagogique des Jésuites a eu une influence durable sur l’éducation
supérieure à travers le monde, en mettant l’accent sur la formation intégrale de la personne, le
développement intellectuel et moral, ainsi que sur l’excellence académique. Cette approche a
été codifiée dans le Ratio Studiorum et mise en œuvre dans des institutions éducatives
renommées telles que l’Université pontificale grégorienne, contribuant ainsi à façonner les
normes et les pratiques éducatives dans divers domaines d’études.

C. L'héritage éducatif des Jésuites à travers les siècles


L’héritage éducatif des Jésuites s’est étendu sur plusieurs siècles, laissant une empreinte
durable sur l’éducation supérieure à travers le monde. L’approche pédagogique des Jésuites,
telle que codifiée dans le Ratio Studiorum, a joué un rôle crucial dans la formation de
9

générations d’étudiants et a influencé de nombreuses institutions éducatives (Rendler G., et


Paul F., 2002).

Une référence clé pour comprendre l’approche pédagogique des Jésuites est le « Ratio
Studiorum », un document fondateur qui a établi les principes directeurs de l’enseignement
jésuite. Rédigé en 1599, ce plan d’études détaillé a été utilisé dans les écoles et les universités
jésuites pendant des siècles, influençant profondément l’éducation supérieure. Il mettait
l’accent sur l’importance de la formation intellectuelle, morale et spirituelle, ainsi que sur le
développement des compétences oratoires et du discernement (O’Malley, John W., 1993).

L’influence des Jésuites sur l’éducation supérieure peut être observée dans la création
d’institutions renommées telles que l’Université pontificale grégorienne à Rome. Fondée en
1551 par Ignace de Loyola lui-même, cette université a joué un rôle crucial dans la formation
des futurs prêtres, théologiens et intellectuels catholiques. L’approche pédagogique des
Jésuites, axée sur l’excellence académique et la formation intégrale de la personne, a été
intégrée dans le programme d’études de cette université, influençant ainsi le développement
de l’éducation supérieure dans le domaine théologique et philosophique (Robert Bireley,
2003).

En somme, l’approche pédagogique des Jésuites a eu une influence durable sur l’éducation
supérieure à travers le monde, en mettant l’accent sur la formation intégrale de la personne, le
développement intellectuel et moral, ainsi que sur l’excellence académique. Cette approche a
été codifiée dans le Ratio Studiorum et mise en œuvre dans des institutions éducatives
renommées telles que l’Université pontificale grégorienne, contribuant ainsi à façonner les
normes et les pratiques éducatives dans divers domaines d’études.

IV. Missions mondiales


A. L'expansion des missions des Jésuites en Asie, en Afrique et en
Amérique du Sud
L’expansion des missions des Jésuites en Asie a été marquée par leur arrivée en Chine au
XVIe siècle, où ils ont joué un rôle clé dans l’introduction du christianisme et de l’éducation
occidentale. Des missionnaires tels que Matteo Ricci ont adopté une approche d’inculturation,
cherchant à comprendre et à s’adapter à la culture chinoise tout en partageant les
enseignements du christianisme. Leur présence a eu un impact significatif sur l’éducation en
10

Chine, contribuant à l’introduction de nouvelles connaissances scientifiques et philosophiques


(O’Malley, John W., 1993).

En Afrique, les Jésuites ont également entrepris des missions éducatives et religieuses,
notamment dans des régions telles que l’Éthiopie et le Congo. Leur engagement envers
l’éducation a été manifeste dans la création d’écoles et de centres d’apprentissage, visant à
transmettre les connaissances académiques et religieuses aux populations locales. Cette
expansion des missions jésuites a contribué à l’établissement d’un réseau éducatif à travers
l’Afrique, laissant un héritage durable dans le domaine de l’éducation (Lamin Sanneh, 1610).

En Amérique du Sud, les missions des Jésuites ont été particulièrement influentes, notamment
dans les régions de l’actuelle Argentine, du Paraguay et du Brésil. Les Jésuites ont établi des
réductions, des communautés autonomes où les Amérindiens étaient évangélisés et éduqués.
Ces réductions ont joué un rôle crucial dans la préservation des cultures indigènes et dans la
diffusion de connaissances agricoles, artisanales et éducatives. L’engagement des Jésuites
envers l’éducation a laissé une empreinte durable en Amérique du Sud, contribuant à la
formation intellectuelle et spirituelle de nombreuses générations (Sabine MacCormack, 1570).

C’est ainsi que, l’expansion des missions des Jésuites en Asie, en Afrique et en Amérique du
Sud a eu un impact significatif sur l’éducation et la diffusion des connaissances. Leur
engagement en faveur de l’éducation a laissé un héritage durable dans ces régions, contribuant
à la transmission de connaissances académiques et religieuses, ainsi qu’à la préservation des
cultures locales.

B. Les activités missionnaires clés et les figures emblématiques


En Chine, l’arrivée des missionnaires jésuites au XVIe siècle a été marquée par des figures
emblématiques telles que Matteo Ricci. Ricci a joué un rôle crucial dans l’introduction du
christianisme en Chine, adoptant une approche d’inculturation qui visait à comprendre et à
s’adapter à la culture chinoise (O’Malley, John W., 1993).

En Afrique, les missionnaires jésuites ont entrepris des activités missionnaires clés dans des
régions telles que l’Éthiopie et le Congo. Leur engagement envers l’éducation a été manifeste
dans la création d’écoles et de centres d’apprentissage (Lamin Sanneh, 1610).

En Amérique du Sud, les missions jésuites ont été caractérisées par la création de réductions,
des communautés autonomes où les Amérindiens étaient évangélisés et éduqués. Ces
11

réductions ont été le résultat d’activités missionnaires clés menées par des figures
emblématiques telles que les prêtres jésuites (Sabine MacCormack, 1570).

En somme, les activités missionnaires clés des Jésuites en Chine, en Afrique et en Amérique
du Sud ont été marquées par des figures emblématiques telles que Matteo Ricci, ainsi que par
leur engagement en faveur de l’éducation et de la diffusion des connaissances. Ces activités
sont étudiées et documentées dans une variété d’ouvrages académiques, offrant un aperçu
détaillé de l’impact des missions jésuites sur l’éducation et la préservation des cultures dans
ces régions.

C. L'impact des missions des Jésuites sur les cultures et les sociétés
locales
La Compagnie de Jésus, également connue sous le nom de Jésuites, est une société religieuse
catholique fondée en 1540 par Ignace de Loyola. Son objectif principal est de promouvoir
l’éducation, la recherche, la justice sociale et l’évangélisation à travers le monde. Les Jésuites
sont reconnus pour leur engagement envers l’éducation, et ils ont établi de nombreuses
institutions éducatives renommées à travers le monde, y compris des collèges, des lycées et
des universités (Lamin Sanneh, 1989).

Les Jésuites sont caractérisés par leur engagement envers l’éducation et la recherche, et ils ont
joué un rôle clé dans le développement de nombreuses disciplines académiques, y compris les
sciences, les arts et les sciences humaines. Ils ont également été impliqués dans des réformes
sociales et politiques à travers l’histoire, travaillant pour promouvoir la justice, les droits de
l’homme et la solidarité avec les populations marginalisées (John W. O’Malley, 1999).
12

La Compagnie de Jésus continue d’être active dans de nombreux pays à travers le monde,
travaillant dans des domaines aussi divers que l’éducation, la pastorale des jeunes, les
missions, les réfugiés, la lutte contre la pauvreté, la justice environnementale et bien d’autres
(O’Malley, John W., 1993).

Ils sont également impliqués dans des initiatives de dialogue interreligieux et de


réconciliation, cherchant à promouvoir la paix et la compréhension entre les différentes
communautés religieuses (O’Malley, John W., 1993).

En résumé, la Compagnie de Jésus est une société religieuse catholique qui se consacre à la
promotion de l’éducation, de la recherche, de la justice sociale et de l’évangélisation à travers
le monde. Leur engagement envers l’éducation, la justice sociale et la réconciliation en fait
une force influente dans de nombreux pays à travers le monde. Ils continuent d’être des
acteurs importants dans les domaines de l’éducation, de la recherche, de la pastorale, de
l’action sociale et de la spiritualité, et leur travail continue d’avoir un impact significatif sur
de nombreuses communautés.

V. Controverses et persécutions
A. Les controverses autour des activités des Jésuites pendant la Contre-
Réforme
Pendant la Contre-Réforme, les activités des Jésuites ont été au cœur de nombreuses
controverses en raison de leur engagement dans des domaines tels que l’éducation, la
théologie et la mission. L’une des principales controverses entourant les Jésuites pendant cette
période était leur approche de l’éducation et de l’instruction. Certains critiques les accusaient
d’endoctriner les jeunes esprits avec des idées catholiques et de promouvoir une vision étroite
de la connaissance (Robert A., 2010).

Une autre controverse majeure concernait la théologie et la spiritualité jésuites, en particulier


leur adoption de la doctrine de la casuistique. Cette approche éthique complexe visait à
appliquer des principes moraux à des situations concrètes, mais a été critiquée pour sa
propension à justifier des comportements moralement douteux (Stefania Tutino, 2014).

En outre, les activités missionnaires des Jésuites ont également suscité des controverses, en
particulier en ce qui concerne leur interaction avec les cultures non-chrétiennes. Certains
critiques ont accusé les Jésuites d’adopter des pratiques synchrétistes ou de compromis dans
13

le but de faciliter la conversion, ce qui a entraîné des tensions avec les autorités religieuses et
civiles (Lamin Sanneh, 1989).

En résumé, les activités des Jésuites pendant la Contre-Réforme ont été entourées de
nombreuses controverses, en particulier en ce qui concerne l’éducation, la théologie et la
mission. Ces débats ont contribué à façonner la compréhension et l’appréciation des activités
des Jésuites à cette époque, comme en témoignent les travaux de Maryks, Tutino et Sanneh.

B. La persécution et la suppression de la Compagnie de Jésus dans


certains pays
La Compagnie de Jésus, ou les Jésuites, a été confrontée à des persécutions et à des
suppressions dans plusieurs pays au cours de son histoire. L’une des périodes les plus notables
de persécution a eu lieu en France au XVIIIe siècle, lorsque la Compagnie a été expulsée du
pays en 1764. Cette expulsion a été précédée par une campagne de diffamation et de
propagande dirigée contre les Jésuites, qui a finalement conduit à leur expulsion par le
Parlement français (John W. O’Malley, 1999).

En Espagne, la Compagnie de Jésus a également été soumise à des persécutions et à une


suppression temporaire. En 1767, le roi Charles III d’Espagne a ordonné l’expulsion des
Jésuites du pays, arguant qu’ils étaient une menace pour l’autorité royale (Charles W. Arnade,
2015).

Enfin, la Compagnie de Jésus a également été supprimée par le pape Clément XIV en 1773.
Cette suppression a été le résultat de pressions politiques exercées par les monarchies
européennes, qui voyaient les Jésuites comme une menace pour leur autorité. Cette décision
papale a eu des répercussions majeures sur la Compagnie de Jésus et a suscité un débat
considérable au sein de l’Église catholique (John Patrick Donnelly, 1995).
14

En somme, la Compagnie de Jésus a été confrontée à des persécutions et à des suppressions


dans plusieurs pays, notamment en France, en Espagne et au niveau de l’Église catholique
elle-même. Ces événements ont profondément marqué l’histoire des Jésuites et ont influencé
leur rôle et leur impact dans la société.

C. La résilience et la renaissance de la Compagnie de Jésus après les


périodes difficiles
Après les périodes difficiles de persécution et de suppression, la Compagnie de Jésus a fait
preuve d’une incroyable résilience et a réussi à se relever pour connaître une renaissance
remarquable. En France, après leur expulsion en 1764, les Jésuites ont continué à travailler
dans d’autres pays et ont maintenu un réseau mondial d’institutions éducatives et
missionnaires. Leur persévérance a finalement conduit à leur rétablissement en France au
XIXe siècle, et ils ont depuis lors joué un rôle important dans l’éducation et la pastorale en
France (Charles W. Arnade, 2015).

En Espagne, malgré leur expulsion en 1767, les Jésuites ont continué à exercer leur influence
à l’étranger et ont maintenu des liens avec des fidèles en Espagne. Leur résilience s’est
manifestée dans leur capacité à maintenir leurs réseaux internationaux et à préserver leur
héritage éducatif et missionnaire. Après leur retour en Espagne au XIXe siècle, les Jésuites
ont contribué de manière significative à la vie intellectuelle et religieuse du pays, démontrant
ainsi leur capacité à rebondir après des périodes difficiles.

La suppression de la Compagnie de Jésus par le pape Clément XIV en 1773 a également été
suivie d’une période de résilience et de renaissance. Malgré cette décision dévastatrice, les
Jésuites ont continué à travailler dans l’ombre, souvent sous d’autres noms ou dans des
structures clandestines. Leur persévérance a finalement conduit à leur rétablissement en 1814
par le pape Pie VII, marquant ainsi une renaissance remarquable de la Compagnie de Jésus.
15

En définitive, la Compagnie de Jésus a su faire preuve d’une résilience extraordinaire après


avoir été confrontée à des périodes difficiles de persécution et de suppression. Leur capacité à
surmonter ces défis et à connaître une renaissance témoigne de la force et de la vitalité de
l’ordre jésuite, ainsi que de son impact durable sur la société.

VI. Héritage et influence contemporaine


A. L'engagement actuel des Jésuites dans l'éducation, les missions et
l'action sociale
L’héritage durable des Jésuites dans le monde d’aujourd’hui est vaste et multiforme,
imprégnant de nombreux aspects de la société contemporaine. Leur tradition éducative
demeure l’une des pierres angulaires de cet héritage.

Depuis la fondation de la première école jésuite par Ignace de Loyola en 1548, les Jésuites ont
placé l’éducation au centre de leur mission, insistant sur l’importance de la formation
intellectuelle, spirituelle et morale. Cette emphase sur l’éducation a perduré, avec les
institutions jésuites qui sont aujourd’hui parmi les établissements d’enseignement les plus
renommés dans le monde, tels que l’Université Pontificale Grégorienne à Rome, l’Université
de Georgetown aux États-Unis et bien d’autres.

En outre, l’héritage des Jésuites s’étend également à leur engagement social et leur plaidoyer
en faveur de la justice. L’ordre des Jésuites a été à l’avant-garde des initiatives visant à
promouvoir la justice sociale, à lutter contre la pauvreté et à défendre les droits humains. Leur
engagement envers les marginalisés et les opprimés trouve des échos dans les nombreuses
organisations et programmes sociaux qu’ils ont lancés, et qui continuent de prospérer de nos
jours.

Un autre aspect crucial de l’héritage jésuite est leur engagement dans le dialogue
interreligieux et leur promotion d’une réflexion intellectuelle approfondie. Les Jésuites ont
joué un rôle significatif dans le rapprochement entre les différentes traditions religieuses et
dans la promotion d’une approche réfléchie envers les enjeux contemporains. Leur héritage
intellectuel perdure à travers des institutions telles que l’Institut Biblique Pontifical à Rome et
de nombreux autres centres d’études et de recherche à travers le monde.
16

Enfin, l’héritage des Jésuites se manifeste également à travers leur engagement envers la
mission environnementale. Dans un monde confronté à des défis cruciaux tels que le
changement climatique, les Jésuites ont fait preuve d’une sensibilité particulière envers les
questions environnementales, développant des programmes de sensibilisation, de recherche et
d’action pour promouvoir la protection de la planète.

En somme, l’héritage durable des Jésuites dans le monde d’aujourd’hui se déploie à travers
leur tradition éducative, leur engagement social et leur plaidoyer pour la justice, leur
promotion du dialogue interreligieux et de la réflexion intellectuelle, ainsi que leur mission
environnementale. Ces diverses manifestations de leur héritage continuent d’avoir un impact
profond et global dans la société contemporaine.

B. L'influence des Jésuites sur la pensée théologique et intellectuelle


contemporaine
L’influence des Jésuites sur la pensée théologique et intellectuelle contemporaine est profonde
et diversifiée, reflétant un héritage riche et dynamique. Au cœur de cette influence se trouve
leur tradition intellectuelle et théologique, qui s’étend sur des siècles et continue de façonner
les débats et les développements actuels dans ces domaines.

La méthode jésuite d’enseignement et d’étude, souvent désignée sous le nom de Ratio


Studiorum, a joué un rôle crucial dans la formation intellectuelle dans le monde occidental.
Cette approche pédagogique, basée sur la rigueur intellectuelle, l’érudition et la maîtrise des
langues anciennes, a contribué à façonner la tradition des humanités et de l’éducation libérale.
Cette influence perdure dans de nombreuses institutions éducatives où l’approche jésuite
continue d’inspirer les programmes d’études et les méthodes d’enseignement.

Parallèlement, les théologiens jésuites ont été des leaders dans le développement de la pensée
théologique contemporaine, apportant des contributions significatives à des domaines tels que
la théologie morale, la théologie politique, la christologie, et la théologie interreligieuse. Des
penseurs tels que Karl Rahner, Teilhard de Chardin et Henri de Lubac ont laissé leur
empreinte indélébile sur la théologie contemporaine, influençant un large éventail de débats
théologiques et éthiques.

En outre, l’engagement des Jésuites dans le dialogue interreligieux a également eu un impact


significatif sur la pensée théologique contemporaine. Leurs contributions à une
17

compréhension plus profonde des traditions religieuses non-chrétiennes, ainsi que leur
plaidoyer en faveur d’un dialogue respectueux et constructif entre les différentes confessions,
ont contribué à élargir les horizons théologiques et à encourager des approches plus inclusives
de la réflexion théologique.

Enfin, l’influence des Jésuites sur la pensée théologique contemporaine se manifeste


également à travers leur engagement avec les enjeux sociaux et éthiques. Leur réflexion sur
des questions telles que la justice sociale, la défense des droits humains, et la responsabilité
environnementale a enrichi le discours théologique, en mettant en lumière les dimensions
éthiques et sociales de la foi.

Dans l’ensemble, l’influence des Jésuites sur la pensée théologique et intellectuelle


contemporaine est profonde et durable, façonnant les débats et les développements dans ces
domaines à travers leur tradition intellectuelle, leurs contributions théologiques, leur
engagement dans le dialogue interreligieux, et leur réflexion sur les enjeux éthiques et
sociaux.

C. L'héritage durable des Jésuites dans le monde d'aujourd'hui


L’héritage durable des Jésuites dans le monde d’aujourd’hui est vaste et multiforme,
imprégnant de nombreux aspects de la société contemporaine. Leur tradition éducative
demeure l’une des pierres angulaires de cet héritage.

Depuis la fondation de la première école jésuite par Ignace de Loyola en 1548, les Jésuites ont
placé l’éducation au centre de leur mission, insistant sur l’importance de la formation
intellectuelle, spirituelle et morale. Cette emphase sur l’éducation a perduré, avec les
institutions jésuites qui sont aujourd’hui parmi les établissements d’enseignement les plus
renommés dans le monde, tels que l’Université Pontificale Grégorienne à Rome, l’Université
de Georgetown aux États-Unis et bien d’autres.

En outre, l’héritage des Jésuites s’étend également à leur engagement social et leur plaidoyer
en faveur de la justice. L’ordre des Jésuites a été à l’avant-garde des initiatives visant à
promouvoir la justice sociale, à lutter contre la pauvreté et à défendre les droits humains. Leur
engagement envers les marginalisés et les opprimés trouve des échos dans les nombreuses
organisations et programmes sociaux qu’ils ont lancés, et qui continuent de prospérer de nos
jours.
18

Un autre aspect crucial de l’héritage jésuite est leur engagement dans le dialogue
interreligieux et leur promotion d’une réflexion intellectuelle approfondie. Les Jésuites ont
joué un rôle significatif dans le rapprochement entre les différentes traditions religieuses et
dans la promotion d’une approche réfléchie envers les enjeux contemporains. Leur héritage
intellectuel perdure à travers des institutions telles que l’Institut Biblique Pontifical à Rome et
de nombreux autres centres d’études et de recherche à travers le monde.

Enfin, l’héritage des Jésuites se manifeste également à travers leur engagement envers la
mission environnementale. Dans un monde confronté à des défis cruciaux tels que le
changement climatique, les Jésuites ont fait preuve d’une sensibilité particulière envers les
questions environnementales, développant des programmes de sensibilisation, de recherche et
d’action pour promouvoir la protection de la planète.

En somme, l’héritage durable des Jésuites dans le monde d’aujourd’hui se déploie à travers
leur tradition éducative, leur engagement social et leur plaidoyer pour la justice, leur
promotion du dialogue interreligieux et de la réflexion intellectuelle, ainsi que leur mission
environnementale. Ces diverses manifestations de leur héritage continuent d’avoir un impact
profond et global dans la société contemporaine.
19

VII. Conclusion
A. Récapitulatif des contributions majeures de la Compagnie de Jésus à
travers l'histoire
La Compagnie de Jésus, fondée par Ignace de Loyola au XVIe siècle, a laissé une empreinte
indélébile à travers l’histoire, apportant des contributions majeures dans des domaines aussi
variés que l’éducation, la théologie, la pensée intellectuelle, les missions, et l’action sociale.
Tout d’abord, l’éducation a été l’un des piliers fondamentaux de l’engagement des Jésuites,
avec la création d’un vaste réseau d’institutions éducatives d’excellence à travers le monde,
influençant des générations d’étudiants et de chercheurs. Des universités renommées telles
que Georgetown, Fordham, et la Gregoriana à Rome attestent de cet héritage éducatif.

Ensuite, la pensée théologique et intellectuelle a été profondément marquée par les


contributions des Jésuites, avec des penseurs tels que Pierre Teilhard de Chardin, Karl Rahner,
et Henri de Lubac, qui ont laissé une empreinte durable sur la théologie contemporaine,
influençant des domaines aussi variés que la christologie, la théologie morale, et le dialogue
interreligieux.

De plus, l’engagement des Jésuites dans les missions à travers le monde, souvent dans des
contextes difficiles et parmi des populations marginalisées, a été une manifestation vivante de
leur dévouement à servir les autres, apportant des soins médicaux, éducatifs, et spirituels à
ceux dans le besoin.

Enfin, l’action sociale a été un autre domaine clé où les Jésuites ont laissé leur marque,
plaidant en faveur de la justice sociale, des droits humains, et de la dignité de chaque individu,
à travers des organisations telles que le Service Jésuite des Réfugiés et d’autres initiatives
humanitaires.

En conclusion, la Compagnie de Jésus a apporté des contributions majeures à travers


l’histoire, laissant un héritage durable dans les domaines de l’éducation, de la pensée
20

théologique et intellectuelle, des missions, et de l’action sociale, marquant ainsi de manière


significative le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

B. Soulignement de l'importance continue des Jésuites dans le monde


moderne
Dans le monde moderne, l’importance continue des Jésuites se manifeste à travers leur
engagement dynamique dans des domaines clés tels que l’éducation, la théologie, les
missions, et l’action sociale. Leur héritage intellectuel et éducatif se perpétue à travers des
institutions renommées telles que l’Université Loyola à Chicago, l’Université Georgetown, et
d’autres établissements qui incarnent les valeurs jésuites dans leur mission éducative. Ces
institutions continuent à influencer la formation des étudiants et la recherche académique,
perpétuant ainsi l’impact des Jésuites dans le domaine de l’éducation.

De plus, l’engagement des Jésuites dans les missions à travers le monde continue d’apporter
une aide humanitaire, des services de santé, et du développement communautaire dans des
régions où les besoins sont importants, témoignant de leur dévouement à servir les plus
vulnérables de la société.

En outre, leur influence théologique reste pertinente, avec des théologiens contemporains qui
s’appuient sur l’héritage intellectuel des Jésuites pour aborder des questions théologiques et
éthiques contemporaines. Des penseurs tels que Jon Sobrino, James Martin, et d’autres
continuent à contribuer au dialogue théologique mondial, en s’appuyant sur l’approche érudite
et la vision sociale des Jésuites.

Enfin, l’action sociale demeure un pilier central de l’engagement des Jésuites, à travers des
initiatives visant à promouvoir la justice sociale, la solidarité, et à défendre les droits humains.
Des organisations telles que le Réseau Jésuite pour les Réfugiés, le Centre jésuite pour la Foi
et la Justice, et d’autres initiatives continuent de plaider en faveur de la dignité humaine et de
la justice à travers le monde, soulignant ainsi l’importance continue des Jésuites dans le
monde moderne.

En somme, l’engagement continu des Jésuites dans l’éducation, la théologie, les missions, et
l’action sociale témoigne de leur pertinence et de leur impact continu dans le monde moderne,
incarnant ainsi les valeurs d’excellence intellectuelle, de service altruiste, et d’engagement
pour la justice qui ont marqué leur histoire.
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C. Réflexion sur l'impact global et l'héritage de la Compagnie de Jésus.


L’impact global et l’héritage de la Compagnie de Jésus se révèlent à travers une influence
profonde dans des domaines aussi variés que l’éducation, la théologie, les missions, et l’action
sociale. Leur empreinte intellectuelle et éducative perdure à travers des institutions telles que
l’Université Georgetown, l’Université Loyola à Chicago, et d’autres établissements, où
l’approche éducative jésuite continue à façonner des esprits et à encourager l’excellence
académique. Ces institutions incarnent l’héritage de l’engagement des Jésuites à la fois envers
l’intellect et envers le service désintéressé, perpétuant ainsi leur influence à travers les
générations.

De plus, leur impact dans le domaine des missions est indéniable, avec un engagement
continu auprès des communautés marginalisées et défavorisées à travers le monde, offrant une
aide humanitaire, des services de santé, et des efforts de développement durable. Des missions
jésuites telles que celles en Amérique latine ont laissé un héritage durable en matière de
service communautaire et de plaidoyer pour la justice sociale.

En ce qui concerne la théologie, l’influence des Jésuites se manifeste à travers des


contributions majeures à la pensée théologique contemporaine, avec des théologiens tels que
Karl Rahner, Teilhard de Chardin, et d’autres, dont les travaux continuent à nourrir le dialogue
théologique mondial et à façonner la réflexion sur des questions éthiques et spirituelles
cruciales.

Enfin, leur action sociale et leur plaidoyer en faveur de la justice demeurent un legs
significatif, avec des organisations telles que le Service Jésuite des Réfugiés et le Réseau
Jésuite pour les Réfugiés qui continuent à œuvrer pour la protection et la dignité des
personnes déplacées à travers le globe.

En somme, l’impact global et l’héritage de la Compagnie de Jésus se perpétuent à travers leur


engagement continu dans l’éducation, les missions, la théologie, et l’action sociale, reflétant
ainsi l’importance durable de leur influence à travers le monde. Ces contributions, façonnées
par un dévouement inébranlable à la justice, à la compassion, et à l’intellect, attestent de
l’impact profond et positif de la Compagnie de Jésus dans l’histoire et le monde
contemporain.
22

QUELQUE QUESTIONS

1. Pourquoi quand il s’agit de nos soucis, de nos problèmes et nos pênes on veut que tout le
monde soit concerné en nous aidant à le résoudre, mais quand il s’agit des problèmes des
autres on se dit de ne pas être concerner ?
2. Comment quelqu’un peut-il prétendre être chrétien si, ayant suffisamment d’argent pour
vivre à l’aise et voyant nos frères dans le besoin, on ne l’aide pas ?
3. Que devrions nous faire pour nous rapprocher plus de Dieu ? Serait-il le fait de respecter
ses commandements à la lettre ? Où seulement de croire en lui et de nous aimer les uns et
les autres ?
4. Pourquoi le seigneur Dieu qui connaît chacune des nos actes nous laisse souvent tomber
dans les péchés ? Est-il parce qu’il nous a laisser libre de prendre nos propres choix dans
la vie ? Or comme nous appartenons réellement à Dieu et qu’on à déjà gagné les combats
dès le début, contre ceux qui s’opposent au christ vu que nos cœurs sont habités par celui
qui est le plus fort que les méchants de ce monde ?
5. Pourquoi nous les humains nous avons toujours eu ce sentiment de pouvoir obtenir ce
qu’on veut avoir et au moment où on ne l’obtient pas directement on se met en colère
contre tout les monde voir même contre Dieu ?
6. Si le bonheur de croire en Jésus-Christ est d’appartenir à la vraie église, comment faire
pour connaitre la vraie église ?
7. Pourrions-nous dire que la conscience que nous avons en nous qui nous interpelle à aller
vers la miséricorde de Dieu, ce nous qui la maintenons en nous ou pas ? Si oui, pourquoi
alors Dieu qui est miséricordieux a-t-il accepté la perte de ses enfants ? Si non, pourquoi
alors Dieu a-t-il laisser ses enfants prendre des mauvaises décisions ?
8. Comme le seigneur Dieu nous a créée à son image et lui seul connais nos vies plus que
nous même ainsi qu’il est le celle à avoir des projets pour nos vies. Pensez-vous que Dieu
a créée l’homme en étant mauvais dès le départ ? Si oui, pourquoi alors Dieu n’agit pas
pour nous aidez vu qu’il a des projets merveilleux pour nous ? Si non, alors doit-on dire
que ce l’homme lui-même qui dévient mauvais par ses propres choix ? Et quand est-il
pour Judas escariote lui qui avant sa naissance, Dieu avait déjà prévu qu’il le trahira ?
9. Est-ce que Judas escariote auras le pardon de Dieu, lui qui s’est suicidé après l’voir trahit
comme c’était écrit dans les saintes écritures ?
23

10. Comment devrions-nous connaitre sérieusement et pratiquement le commencement de la


sagesse ?

Bibliographie

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Secreta and the Spanish Inquisition » .
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24

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loyola_en.html

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