Chap 5 Ses

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SES. Chapitre 5 : Comment est structurée la société française actuel ?

Intro :

« Structurée » : référence à la hiérarchisation + reflète les inégalités socio-économique


Déf inégalités : Lorsque deux acteurs ont des accès à ressources valorisées socialement.

I. Quels sont les facteurs de structuration de l´espace social (à l´origine d´inégalités


socio-économique)

1er facteur : économique  inégalités de revenus, inégalités de patrimoine, inégalités de


professions, inégalités de statut social.

2ème facteur : niveau d´éducation inégalités de diplôme, inégalités d’opportunités,


inégalités d’emplois, chômage, inégalités de revenus.

3ème facteur : âge et place dans le cycle de vie pas accès à l´emploie, chômage, inégalités
de revenu, inégalités.

4ème facteur : genre inégalités de diplôme, inégalités d´emplois, inégalités conciliation vie
pro / privée, inégalités revenus (les femmes gagnent 30% de moins que les homme).

5ème facteur : composition familiale (immigration ? nombre d’enfants ? monoparental ?)


Inégalités de revenus (3x plus de pauvre qui sont monoparental), inégalité éducation,
inégalités diplôme, inégalités accès à l´emplois.

6ème facteur : lieu de résidence(centre-ville/ périphérie, urbain/rural) inégalités accès à l


´emploie, inégalités espérance de vie.

7ème facteur : origine social inégalités capital, inégalités réussite, inégalités réussite
scolaire.

Les inégalités économique source d´inégalités sociales, Les inégalités social source d
´inégalités économique= elles se cumulent

II. Les théories de classe sociales Karl Marx et max Weber

L´outil statistique qui permet d´illustrer la structure de la société social aujourd´hui c´est le
PCS (l´INSEE) qui s´appuie sur les multicritère de Max Weber. Il mesure les professions, les
statuts= salarier ou indépendant et les intellectuel ou manuel.
Différentes professions :
Les agriculteurs exploitants = indépendants
Artisans commercent chef d´entreprise= indépendants
Cadre, PIS (profession intermédiaire sup) = salariés
PI (Profession intermédiaire) = salariés
Employés qualifiés, non qualifiés = salariés
Ouvriers qualifiés, non qualifiés= salariés
Les groupes ne sont donc pas complètement homogène.

Cadre théorique :

Marx et Weber donnent une grille d´analyse de la structure social eet démontrent les
inégalités de leur époque.

Karl Marx :
 Marx soutenait que la structure sociale était fondée sur des relations de pouvoir et
de domination économiques. Selon lui, les inégalités sociales et économiques étaient
le résultat de la propriété privée des moyens de production, qui permettait à une
classe dominante (les capitalistes) d'exploiter une classe opprimée (les travailleurs).
 Selon lui, l'histoire de l'humanité était caractérisée par des luttes de classes, c'est-à-
dire des conflits entre les détenteurs du pouvoir économique et les travailleurs.
 En conséquence, Marx a appelé à la révolution pour renverser la structure sociale
existante et instaurer une société communiste dans laquelle les moyens de
production seraient détenus collectivement et où les inégalités économiques seraient
éliminées.
 Enfin, Marx a également souligné l'importance de la conscience de classe dans la
lutte pour l'émancipation sociale. Selon lui, les travailleurs devaient prendre
conscience de leur position de classe et s'organiser pour faire avancer leurs intérêts
collectifs.

Max Weber :
1. La classe sociale : Weber a analysé la structure sociale en termes de classes sociales.
Pour lui, la classe sociale est déterminée par la position des individus sur le marché
économique, c'est-à-dire par leur capacité à accéder aux ressources matérielles
(notamment le capital, le travail et les biens de consommation). Weber a proposé
une typologie des classes sociales, qui distingue notamment les propriétaires
d'entreprises, les salariés et les professions libérales.
2. Les groupes de statut : Weber a également analysé la structure sociale en termes de
groupes de statut. Pour lui, le statut social est déterminé par des critères culturels et
symboliques, tels que la profession, l'éducation, la religion ou la nationalité. Les
groupes de statut se distinguent donc des classes sociales, qui sont basées sur des
critères économiques. Selon Weber, les groupes de statut peuvent être source
d'avantages ou de désavantages sociaux, indépendamment des ressources
économiques des individus.
3. Les partis politiques : enfin, Weber a analysé la structure sociale en termes de partis
politiques. Pour lui, les partis politiques sont des groupes d'individus qui cherchent à
obtenir le pouvoir politique en représentant des intérêts particuliers ou en proposant
des programmes politiques. Selon Weber, les partis politiques sont des acteurs clés
de la structure sociale, car ils reflètent les conflits et les compromis entre les
différents groupes sociaux. Weber a développé une typologie des partis politiques,
qui distingue notamment les partis de masse, les partis de cadres et les partis de
notables.

S’il y a classe sociale c´est qu´il y a des inégalités, il n´y a pas d´homogénéité au sein d’une
classe, une conscience de classe
La classe sociale chez Karl Marx et Max Weber est seulement économique.

III. Aujourd´hui est-ce la fin des classes sociales ?

Si on part du principe qu´il n´y a pas de classes sociales : Il y a donc moins d´inégalités socio-
éco, diminution de conscience de classe, homogénéité dans le mode de vie.

A) Effacement des frontières de classes

- Les classes sociales disparaissent car il y a une homogénéisation sociale cad une
diminution des distances interclasses à partir de la période des 30 glorieuse. En effet,
on remarque une baisse d´inégalités socio-éco et une progression de la mobilité
sociale + niveau d´éducation de la population augmente fortement + la société de
consommation pour la population populaire devient possible.
Ex : 9/10 des personnes en France sont salariées parce qu´ils ont un salaire régulier
 diminution des distances interclasse

- John Goldthorpe est le premier à parler de l´embourgeoisement de la classe ouvrière


et du rapprochement de son mode de vie avec la classe moyenne. En effet on assiste
à la baisse de la classe ouvrière qui représentent aujourd´hui 19% de la pop active
avec la désindustrialisation (moins d´industrie en France).

- Donc Mendras développe le concept de moyennisation car possibilités accrues de


mobilités sociales en raison de multiplication des emplois donc ça donne une vaste
classe moyenne diversifié symbolisant l´effacement des barrières de classes sociales.

- Augmentation des distances intra classes qui remettent en cause la théorie de Marx
Quand il disait qu´il y avait une homogénéité à l´intérieure des classes sociales.
Ex : si on fait la différence entre ouvrier qualifiés et non qualifiés on remarque qu´ils
n’ont pas le même accès à un emploi stable (CDI), à l´exposition au chômage, au
risque de pauvreté ou encore au travail difficile = éclatement de la classe ouvrière.

B) Un affaiblissement des identités de classe


- La montée de l´individualisation = développement de l´autonomie des individus dans
nombreuses sphère de la vie sociale (famille, travail, politique etc.) ça a donc affaibli
la référence aux identités collective. De plus en plus de contrat précaire (CDI) cela a
donc briser les collectifs sur les lieux de travail. Mérite et efforts de chacun s´est
progressivement imposé. Ces mutations ont donc particulièrement touché les
ouvriers et leurs capacités de défendre leurs propres intérêts baisse de nombres
de jours de grèves

C) Des facteurs de différentiation multiples

- La place des individus dans l´espace sociale semble dépendre de plus en plus de
facteurs qui ne sont pas liés aux classes sociales : le genre montre qu´il existe des
inégalités entre femmes et hommes. Même s’il y a eu des améliorations on reconnait
tout de même que les femmes occupent une position dominée dans les sphères
domestiques (répartition des taches ménagères par exemple). L´origine ethnique
dans les années après-guerre aux états unis, montre qu´il existait des discriminations
spécifiques qui transcendent les classes. En France on remarque cette discrimination
dans les désavantages importants d´être étrangers et d´avoir un nom étranger pour l
´accès d´un emploi.

IV. Des classes sociales qui résistent ?

- Diminution des distances interclasses la forte croissance de la classe moyenne n´a


pas fait disparaitre les inégalités (distance interclasse) et elles ont tendances à
progresser dans certains de domaine depuis 1980. Louis Chauvel parle même de
« retour des classes sociales ». En effet les ouvriers représentent encore 1 actif sur 5
en France. Les employés qui eux sont de plus en plus nombreux ont une situation
aussi misérable que les ouvriers : en termes de rémunération et conditions de travail
et ils sont exposés aux risques du chômage et à la précarité de l´emploi.
Leurs modes de vie n´est pas non plus aussi simple que les autres groupes sociaux :
faible revenu et patrimoines, médiocres conditions de logements, espérance de vie
inférieure de 6 ans à celles des cadres. On peut parler de « classes populaires » en y
ajoutant les employés et les ouvriers non qualifiés.
Ex : covid- inégalités vues que c´est les classes populaires par leurs modes de vie
qui ont été confrontée aux formes mortelles de la maladie. Les « classes
dominantes » n´ont pas non plus disparus, si on reprend la définition de Bourdieu :
un groupe social qui occupent une place dominante c´est parce qu´elle a différent
capital à sa disposition= économique, culturel, social, et symbolique (haut revenus,
patrimoine, pratiques culturel etc.). Les « classes moyennes » sont également
caractériser par leur mode de vie, leurs valeurs etc.

- La conscience de classe qui résiste L´identification des classes sociales et la lutte de


celles-ci á pas disparus, la conscience de classe est encore vive. On peut le voir lors
des conflits sociaux comme les retraites, les gilets jaunes donc la référence aux
identités reste forte. La classe qui semble avoir le mieux conservé sa conscience de
classe reste la grande bourgeoisie : Ils existent encore des stratégies pour s´enrichir
encore plus (le mariage forcée). Ils partagent des lieux de résidence inaccecible aux
autres catégories sociales et leur capital est essentiel pour préserver l´avenir
professionnel de leurs enfants.

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