La Concordance Des Temps
La Concordance Des Temps
La Concordance Des Temps
La concordance des temps en français, c’est quoi? Retrouve ici des explications claires et simples pour
comprendre ce point important de la conjugaison française!
● La concordance des temps concerne donc les phrases complexes, c’est-à-dire les phrases dans
lesquelles on trouve une proposition principale et une proposition subordonnée.
Dans cette phrase, “je pense” est la proposition principale et “qu’il fera beau demain” est la
proposition subordonnée.
● Le verbe de la subordonnée doit concorder avec le verbe de la principale, selon qu’on exprime
l’antériorité, la simultanéité ou la postériorité.
Ici, le verbe de la principale est au présent de l’indicatif. Dans la subordonnée, on utilise logiquement
le futur simple de l’indicatif, car l’action est postérieure (“il sera trop tard après“)
● Cependant, pour respecter la concordance des temps, il faut respecter non seulement la
logique de la chronologie (action antérieure, simultanée ou postérieure), mais aussi certaines
règles grammaticales. C’est le cas notamment quand le verbe de la principale est au passé.
Ici, le verbe de la principale est au passé, plus précisément à l’imparfait. Dans la subordonnée, il est
impossible grammaticalement d’utiliser le futur simple.
Pour respecter la concordance des temps, il est donc nécessaire de mettre dans cette subordonnée le
conditionnel présent, qui fonctionne ici comme un futur dans le passé.
● Pour commencer, voici des phrases où la subordonnée exprime une action antérieure à la
principale.
Bien sûr, il existe bien d’autres possibilités d’exprimer l’antériorité, mais ces structures-là sont les plus
fréquentes.
● Maintenant, voyons des phrases dans lesquelles la subordonnée exprime une action
simultanée à la principale.
Remarquons que dans la seconde phrase, le temps de la principale est l’imparfait. Si on avait mis un
autre temps du passé, comme le passé composé ou le passé simple, le verbe dans la subordonné
serait aussi resté à l’imparfait, car ce temps sert à exprimer la simultanéité dans le passé:
Là encore, il existe d’autres possibilités d’exprimer la postériorité en français, mais il ne s’agit pas
d’être exhaustif ici, il s’agit simplement d’expliquer comment fonctionne la concordance des temps!
● Le subjonctif étant un mode qu’on utilise essentiellement dans des propositions subordonnées,
son emploi dépend du verbe de la principale. Par exemple, si on utilise le verbe VOULOIR dans
la proposition principale, il est nécessaire de mettre le subjonctif dans la subordonnée:
Il en est de même avec de nombreux verbes exprimant le souhait, le désir, le doute, la nécessité, etc.
Pour plus de détails, je te renvoie à cet article sur le subjonctif.
● Cependant, la concordance des temps avec le subjonctif ne se fait plus toujours selon les
règles grammaticales traditionnelles. En effet, en théorie, si le temps de la principale est au
passé, il faudrait utiliser le subjonctif imparfait pour marquer la simultanéité ou la postériorité,
comme dans cette phrase:
Mais comme le subjonctif imparfait n’est plus utilisé aujourd’hui (sauf dans la littérature), on emploie
désormais le subjonctif présent dans la subordonnée, même si le temps de la principale est au passé.
Pour conclure, on peut donc dire que la concordance des temps au subjonctif se fait désormais de
manière partielle en français. Seuls le subjonctif présent et le subjonctif passé sont utilisés. Les
autres temps du subjonctif (imparfait et plus-que-parfait) sont réservés à un langage littéraire ou très
soutenu.
En français, on exprime l’hypothèse et la condition à l’aide de subordonnées introduites par SI. Pour
qu’elles soient correctement construites, il faut donc respecter des règles de concordance des temps.
● Pour les hypothèses irréalisables, qui concernent un passé qu’on ne peut pas changer, on doit
utiliser le plus-que-parfait dans la subordonnée, selon le modèle suivant:
À noter qu’on peut aussi utiliser le conditionnel présent dans la principale si la conséquence s’inscrit
dans le présent:
● Pour les hypothèses réalisables, qui concernent le présent, on emploie l’imparfait dans la
subordonnée:
Voici un exemple:
On peut également employer le conditionnel passé dans la principale, si la conséquence s’inscrit dans
le passé:
Si tu as le temps, appelle-moi!
Le choix du verbe dans la principale (impératif, présent ou futur simple) dépend du sens de la phrase.
En revanche, le temps dans la subordonnée doit impérativement être ici le présent de l’indicatif, en
raison justement de la concordance des temps!
J’espère que toutes ces explications t’auront permis de comprendre ce point important mais parfois
complexe de la grammaire française!
Pour compléter cet article, je t’invite maintenant à regarder cette vidéo sur le conditionnel en
français.
On commence. Donc, la concordance des temps, c'est quoi ? La concordance des temps, c'est une règle grammaticale
qui va régir la correspondance entre le temps verbal de la proposition principale et le temps verbal de la proposition
subordonnée. Donc, évidemment, dans une phrase complexe. En d'autres termes, elle concerne donc l'accord des
temps verbaux dans une phrase. Mais le mieux, c'est de voir immédiatement un exemple. « Je pense qu'il est tard. »«
Je pense qu'il est tard. » Donc présent de l'indicatif dans la proposition principale, « Je pense qu'il est tard » , présent
de l'indicatif dans la subordonnée. Tout ceci est logique puisque « je pense » c'est le présent, « qu'il est tard » c'est
aussi le présent. Tout se passe au même moment, si on veut. Maintenant, si je veux passer cette phrase au passé, à la
place de « je pense », on va cette fois-ci utiliser, par exemple, l'imparfait « je pensais ». Dans ce cas-là, je ne peux plus
dire « Je pensais qu'il est tard » car « je pensais » c'était avant et « qu'il est tard » c'est maintenant, ça n'a pas de
sens. Et donc, pour que la phrase ait un sens, je dois dire « Je pensais qu'il était tard. » Imparfait, imparfait. On aurait
pu dire aussi « J'ai pensé », passé composé, « qu'il était tard. » C'est possible aussi. Voyons un autre exemple. Si je dis
la phrase suivante « Je pense qu'il sera tard. » C'est-à-dire présent de l'indicatif dans la principale et futur de
l'indicatif dans la subordonnée. Je pense qu'il sera tard quand on aura fini, par exemple, ce devoir. Eh bien cette
fois-ci, si je veux passer cette phrase dans le passé, comment est-ce que je dois transformer les temps verbaux ?
Facile, « je pensais ». On va utiliser l'imparfait. Mais comment est-ce que je vais transformer le futur pour que la
phrase ait le même sens dans le passé ? Eh bien, attention ! Cette fois-ci, le futur ne va pas rester un futur de
l'indicatif. On va le transformer, non pas en un imparfait, mais en un conditionnel. Donc le futur va se transformer en
conditionnel. Et donc ça va être : « Je pensais qu'il serait tard. » Exactement. Donc, à travers cet exemple, nous avons
traité en partie le passage d'une phrase complexe au présent vers le passé. Et donc, on a respecté la concordance des
temps.
Maintenant, il y a plusieurs cas typiques dans la concordance des temps. Celui du passé, comme on vient de voir,
mais il y a par exemple, tous les cas du subjonctif. Eh bien oui, quand il faut mettre un subjonctif dans la
subordonnée, ce n'est pas par hasard, c'est justement pour respecter des règles de concordance des temps. Je vais
dire, par exemple, « Je pense qu'il est tard », mais je vais dire « je ne pense pas qu'il soit tard. » En effet, avec le
verbe « penser », par exemple, quand il est à la forme négative, on va utiliser dans la subordonnée le subjonctif, alors
que quand il est à la forme affirmative, on va utiliser l'indicatif. C'est un autre exemple de concordance des temps.
Mais aujourd'hui, je voudrais m'attarder un petit peu plus sur un cas extrêmement classique qui pose énormément
de problèmes aux étudiants de français. C'est le cas de l'hypothèse et de la condition.
Il y a deux cas d'hypothèses possibles dans la grammaire française, l'hypothèse irréalisable et l'hypothèse réalisable.
Quand elle est irréalisable, c'est que c'est fini, c'est passé, et on ne peut plus revenir sur les événements. Dans ce
cas-là, on va construire cette hypothèse irréalisable de la manière suivante. Si j'avais étudié, j'aurais eu de bonnes
notes. Donc, dans notre première partie, après le « si », on va utiliser un plus-que-parfait. Et attention, on ne doit pas
utiliser autre chose. Un plus-que-parfait, c'est-à-dire le temps composé de l'imparfait. « Si j'avais étudié. » Dans la
deuxième partie de la phrase, on va utiliser encore un temps composé. Il s'agit du conditionnel passé. On peut aussi
l'appeler le conditionnel composé, si vous préférez. Donc, « si j'avais étudié, j’aurais eu de meilleures notes à l'école
», par exemple. Et je ne peux plus revenir dans le passé pour le changer. C'est pour ça qu'on appelle ça l'hypothèse
irréalisable et qu'on utilise ces deux temps composés. C'est souvent pour exprimer un regret. Voyons maintenant
l'hypothèse réalisable. Cette fois-ci, on va pouvoir revenir dessus et, par exemple, corriger ses erreurs ou ses actes.
« Si j'étudiais davantage, j'aurais de meilleures notes. « Dans ce cas-là, nous avons utilisé l'imparfait et le conditionnel
présent, c'est-à-dire deux temps simples, qui ne sont pas composés. Cela suppose que jusqu'à présent, je ne le fais
pas, je n'étudie pas assez, mais que je vais pouvoir changer cela. C'est ce qu'on appelle l'hypothèse réalisable. Voyons
Je ne peux pas ici le traiter de manière exhaustive, mais si vous êtes intéressés par la conjugaison et les verbes en
français, nous avons un cours extrêmement complet. Je vous laisse évidemment le lien dans la description. Et si vous
préférez commencer par un petit cours gratuit, nous en avons un pour les débutants et un autre pour les niveaux
intermédiaires et avancés. Je vous embrasse très fort et on se retrouve dans une prochaine vidéo. À bientôt. Au
revoir.