Module IV Le Bourgeois Gentilhomme (M. BENLAMKADDEM)
Module IV Le Bourgeois Gentilhomme (M. BENLAMKADDEM)
Module IV Le Bourgeois Gentilhomme (M. BENLAMKADDEM)
Compétences :
▪ Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
▪ Etudier dans la pièce :
- La structure et les caractéristiques de la comédie
- Les personnages, l’espace et le temps
- Le langage théâtral
- Les types du comique
▪ Etudier la Poésie Libre
❖ Séquence 1 :
Lecture Acte II, scène 4 « Le bourgeois - Reconnaître et repérer le comique dans une
1h
méthodique gentilhomme », Molière scène.
❖ Séquence 3 :
❖ Séquence 5 :
I. La Biographie du dramaturge :
Molière dont le vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est né à Paris en 1622, il a fait ses études
secondaires chez les Jésuites puis des études de Droit à Orléans.
A l’âge de 21, il a renoncé à tout pour le théâtre. Prenant le nom de Molière, après la rencontre
et la fascination des Béjart, une troupe d’acteurs, il s’est laissé entraîner à leur suite, puis il a fondé avec
Madeleine Béjart l’Illustre –Théâtre. A force de la concurrence à Paris, la troupe est allée se produire en
province, menant l’existence itinérante de comédiens ambulants, pendant treize ans (1645-1658). Il est mort
à Paris en 1673.
Les œuvres de Molière :
-1653 : sa première comédie l’Etourdie ; -1665 : Don Juan
-1666 : Le Médecin malgré lui ; -1671 : Les Femmes savantes
-1673 : Le Malade imaginaire
II. Le théâtre :
Le théâtre est un genre littéraire comme le roman et la poésie et l’essai. Comme dans un roman une
œuvre théâtrale comporte des évènements, mais qui ne sont pas racontés : l’histoire est reproduite à travers
le dialogue des personnages. L’œuvre intégrale est distinguée par des dialogues entre les personnages. Ce
genre comprend différents sous genres, à savoir : la comédie, la tragédie, le drame romantique.
La comédie est un genre dramatique structuré en 3 ou 5 actes. Elle met en scène des personnages
ordinaires (bourgeois, valets, maîtres…) dans des situations de la vie quotidienne (mariage, amour,
vengeance…). Elle met en œuvre également des différents procédés et formes du comique : le quiproquo,
le comique de mots, de gestes, de caractères…etc.
▪ Comédie/ tragédie :
Comédie Tragédie
- Sujet - Puisé dans la vie quotidienne (mariage, - Inspiré da la Mythologie
argent…)
- Personnages - Ordinaires (bourgeois, valets...) - Nobles (princes, héros, rois…)
- Thèmes - Santé, argent, vie de famille… - Fatalité, mort….
- Tonalité - Comique - Tragique, pathétique
- Lieu - Plusieurs lieux - Lieu unique
- Temps - Une journée maximum - Une journée maximum
- Style - Familier - Soutenu
- Dénouement - Heureux - Malheureux
- Auteurs - Molière, Beaumarchais, Marivaux… - Racine, Corneille…
I. Observation :
- (Donner aux élèves des extraits de pièces de théâtre à observer et leur demander de les lire.)
- Poser des questions qui orientent les élèves à dégager les caractéristiques du langage théâtral et
demander aux élèves de donner une définition.
1. Quel est le type de ces extraits ? Il s’agit de genre théâtral.
2. Comment appelle-t-on celui qui écrit une pièce théâtrale ? C’est un dramaturge.
3. De quoi se compose une pièce de théâtre, au niveau formel ? Elle est composée d’actes et de
scènes.
4. Comment appelle-t-on l’échange de paroles entre les personnages ? C’est le dialogue.
5. Comment appelle-t-on le texte prononcé par chaque personnage ? C’est la réplique.
6. Est-ce que ces textes prononcés ont la même longueur ? Non, il y a des longs et de courts textes.
7. Comment appelle-t-on chacun ? Les longs textes sont : des tirades. Les courts textes sont : des
répliques.
8. Comment appelle-t-on cette écriture écrite en italique ? Les didascalies.
- Demander aux élèves s’ils connaissent d’autres caractéristiques. Les écrire au tableau et l’expliquer.
II. Conceptualisation :
• Le dramaturge : L’auteur d’une pièce théâtrale.
• L’acte : La division d’une pièce en grandes parties.
• La scène : La division d’un acte, elle signale l’entrée et la sortie des personnages.
• Les didascalies : Les indicateurs scéniques, situés avant et entre les répliques, elles informent sur le
décor, le lieu, les personnages. Etc.
• Le dialogue : Un échange de paroles entre les personnages d’une pièce de théâtre.
• La réplique : Une partie de dialogue/Un texte dit par un personnage.
• La tirade : Une longue réplique dite par un personnage.
• La répartie : Une très courte réplique.
• L’aparté : Une parole dite par un personnage à part, pour que les autres personnages ne l’entendent
pas, elle est adressée au public. Elle est caractérisée par (à part/seul).
• Le monologue : Un long discours d’un personnage seul sur scène, adressé à soi-même.
• La stichomythie : Succession de réplique de longueur égale où à peu près égale.
• Exposition : elle se situe au début de la pièce et suppose que le spectateur ignore tout. Elle lui présente
donc les informations nécessaires sur les personnages, le problème posé, etc.
• Le nœud : après l’exposition, des conflits s’installent entre les personnages et débouchent sur un
nœud dont la progression dramatique est assurée par une série de péripéties.
• Dénouement : c’est la phase finale de la pièce, celle où les problèmes trouvent une solution
heureuse dans la comédie, malheureuse dans la tragédie.
III. Application :
Exercice 1 :
- Demander aux élèves de repérer le champ lexical du théâtre en les regroupant en deux : Lexique
verbal (C’est un texte prononcé par les personnages) et Lexique non verbal (Ce sont des
informations pour caractériser la mise en scène).
- Rappeler la fonction de chaque terme :
Lexique verbal Lexique non verbal
Tirade, Réplique, Répartie, Monologue, Didascalies, Actes, Scènes
I. Présentation du sujet :
« Transformer la scène d’exposition ‘ Le bourgeois gentilhomme’ à un incipit d’une nouvelle »
• Lecture magistrale du sujet
• Explication du mots clés
❖ Questions d’ordre général :
- Qu’est-ce qu’une scène d’exposition ?
- Quelle est la fonction de la scène d’exposition ? Qu’est- ce qu’elle présente ?
- Relevez les éléments communs entre l’initiale de la scène d’exposition et l’incipit de la nouvelle.
▪ Le lieu où se déroule l’action
▪ Le temps ou l’époque de l’histoire
▪ Les personnages (portraits, caractères…)
▪ Les relations entre les personnages
▪ L’événement principal
Dans Le Bourgeois Gentilhomme, les éléments qui nous servirons à rédiger l’incipit sont :
▪ Le lieu : Paris, maison de M. Jourdain
▪ Le temps : la journée
▪ Les personnages : maître de musique, maître à danser, musiciens, danseurs.
▪ L’événement principal : préparatifs pour une sérénade qui va se faire dans la soirée dans la
maison de M. Jourdain.
II. Trace écrite :
A Paris, dans une salle à la maison de M. Jourdain, un riche bourgeois, un groupe de personnages
comprend le maître de musique, le maître à danser, des musiciens et des danseurs qui se préparent
pour une sérénade commandée par M. Jourdain et qui se déroulera dans la soirée. Les deux maîtres
de musique et à danser discutent à propos de l’art et de l’argent, ainsi que de M. Jourdain en tant que
bourgeois qui aspire, par tous ses moyens, à la noblesse et à la galanterie.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Lecture
Support : Acte II, scène IV
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie).
Objectifs :
- Reconnaître et repérer le comique dans une scène.
I. Identification du texte :
▪ Genre : Extrait d’une comédie
▪ Type : didactique ; explicatif ; argumentatif.
▪ Personnages : M. Jourdain, Maitre de philosophie.
II. Situation de passage :
- Qui sont les personnages en présence dans cette scène ? M. Jourdain et le maitre de philosophie.
- Que veut savoir M. Jourdain ? Il veut apprendre l’orthographe puis l’almanach
Monsieur Jourdain reçoit le maître de philosophie pour lui apprendre l’orthographe et l’almanach.
III. Hypothèses de lecture :
- Description de M. Jourdain.
- Critique de maître de philosophie.
- Le comique de la scène.
IV. Axes de lecture :
a. Description de M. Jourdain :
- Comment est-il décrit M. Jourdain ? Relevez les indices qui le montrent.
▪ Ignorant :
- « Ce latin- là a raison », « Quelles sont ces trois opérations de l’esprit »
- « Qu’est-ce qu’elle dit cette morale »
- « J’enrage que mon père et ma mère ne m’aime pas fait étudier »
▪ Naïf et sans personnalité :
- Il reconnaît son ignorance « Apprenez- moi l’orthographe ».
Molière l’abaisse au niveau d’un petit enfant.
▪ Coléreux : Bilieux ; j’enrage
▪ Romantique : « Pour savoir quand il y a de la lune »
▪ Traître, infidèle : « il aime Dorimène même s’il sait que son ami Dorante en est amoureux »
- Qu’est-ce que le maitre apprend à M. Jourdain sur la répartition des lettres ?
Il lui apprend qu’elles sont divisées en consonnes et en voyelles.
- Est-ce difficile ? Est-ce nouveau ?
Non. C’est enfantin. D’ailleurs le bourgeois comprend cela aisément.
- Le cours de phonétique est-il utile ? Non, le maitre se moque en quelque sorte de son élève.
- Cela va-t-il permettre à M. Jourdain de devenir un homme de qualité ? Pas du tout.
Synthèse partielle : il veut devenir savant pour être comme les nobles. Mais il est simple et il veut
apprendre ce qui est simple : l’orthographe
Ecrire un billet à Dorimène ; la femme qu’il aime.
b. Critique de maître de philosophie :
▪ Pédantisme : citation latine- mots techniques
La complexité : toute sa philosophie ne sert à rien. C’est Monsieur Jourdain qui a trouvé la
meilleure phrase pour le billet : c’est l’expression la plus simple
Inutile des formules savantes
Synthèse partielle : Molière fait d’une part une caricature de la philosophie et de ses pensé et
d’autre part de Monsieur Jourdain et de son ignorance.
c. Le comique de la scène :
- Sur quoi repose le comique dans cette scène ?
Le comique des mots, comique de gestes, comique de situations, comique de caractère.
▪ La caricature du philosophe pédant # Naïveté et l’ignorance de M. Jourdain
Le contraste des deux personnages suscite le rire du public
M. Jourdain ne comprend pas le langage de maître de philosophie
M. Jourdain apprend la prononciation des voyelles(C) / (O) comme si c’était un jeu et comme s’il
apprenait une langue étrangère.
- Quel est le secret du comique chez Molière ?
C’est l’union de toutes ces formes de comiques.
V. Synthèse :
Dans ce texte, Molière montre que la philosophie est initiale pour une personne normale et simple
comme M. Jourdain. En effet pour ce dernier, il est préférable de savoir bien s’exprimer. Il s’agit
ici d’une satire des philosophes et de leur pédantisme.
Niveau : Tronc Commun
Module I : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : Les subordonnées circonstancielles de cause et de conséquence
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Etudier la Subordonnée circonstancielle de Cause et de Conséquence.
- Reconnaître les conjonctions de cause et de conséquence.
I. Observation :
1. Les routes sont impraticables parce qu’il neige depuis plusieurs jours. (La cause)
2. Comme il est malade, il ne s’est pas présenté à l’examen. (La cause)
3. Il neige depuis plusieurs jours si bien que les routes sont impraticables. (La conséquence)
4. L’eau est trop fraîche pour que l’on se baigne. (La conséquence)
❖ Compréhension :
- Les phrases ci-dessous sont-elles simples ou complexes ?
Ce sont des phrases complexes qui comportent chacune deux propositions.
- Soulignez dans la phrase 1 et 2 la proposition qui indique la cause du fait évoqué.
- Soulignez dans la phrase 3 et 4 la proposition qui indique la conséquence du fait évoqué.
- Relevez les conjonctions de subordination ? Parce que, Comme, Si bien que, pour que.
II. Conceptualisation :
La subordonnée conjonctive circonstancielle de cause (ou subordonnée causale) indique l’origine,
la raison d’un fait ou d’une action. Elle est introduite par une conjonction de subordination (parce
que, puisque, comme, attendu que, vu que, étant donné que, sous prétexte que, non que, soit que…
soit que…). Exemple : Prends un parapluie parce qu’il pleut.
▪ Son mode est généralement l’indicatif. On trouve le subjonctif après les conjonctions de
subordination non que et soit que… soit que qui présentent non pas une cause réelle, mais une cause
envisagée.
Exemple : Il ne viendra pas nous voir [non qu’il ne le veuille pas] mais [parce qu’il n’en a pas le
temps]
La subordonnée conjonctive circonstancielle de conséquence (ou subordonnée consécutive)
indique le résultat, la conséquence d’un état ou d’une action. Elle est introduite par une conjonction
de subordination (si bien que, de sorte que, de manière que, au point que…).
▪ Les conjonctions de subordination que et pour que sont annoncées dans la principale par un corrélatif
: si… que, tellement… que, tant… que, tel… que, assez… pour que, suffisamment… pour que, trop…
pour que.
Exemple : Il a tant travaillé qu’il est fatigué.
▪ Son mode est généralement l’indicatif. On trouve le subjonctif après assez… pour que,
suffisamment… pour que, trop… pour que.
Exemple : Cette épreuve sportive est trop difficile pour que je puisse la réussir.
III. Application :
Exercice 1 : Délimitez par des crochets les causales et entourez les conjonctions de
subordination.
1. [Sous prétexte qu’il est fatigué], Ahmed ne sort plus.
2. [Comme les pluies ont été abondantes], les routes sont inondées.
3. [Puisque ta mère le veut bien] et [que cela te fait plaisir], nous sortirons ce soir.
4. Je ne viendrai pas aujourd’hui, [non pas que je sois malade], mais [parce que je suis trop occupé].
Support :
▪ Acte II, scène IV : « Que voulez-vous donc que je vous apprenne ? » jusqu’à la fin de la scène.
▪ (Il faut donner la scène à apprendre une semaine à l’avance).
Démarche :
▪ Pour les élèves faibles, faire lire la scène par deux élèves.
▪ Faire jouer la scène par les groupes qui l’auront apprise.
▪ Corriger au fur et à mesure la prononciation et le jeu de scène.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : L’amitié
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Rédiger un texte argumentatif.
I. Présentation du sujet :
« L’amitié est-elle nécessaire dans la vie des gens ? Qu’est-ce que vous en dites ? »
• Ecriture du sujet sur le tableau
• Lecture magistrale et individuelle
• Explication des mots clés
I. Identification du texte :
- Quel est le genre littéraire du texte et son sous genre ? C’est une pièce théâtrale s’inscrivant dans
la comédie (plus précisément la comédie ballet).
- Quel est son auteur ? Molière
- Dans quelle époque le texte a été écrit ? Le XVII -ème siècle
Il s’agit de l’Acte III, scène 12 de la pièce théâtrale « Le Bourgeois gentilhomme » écrite par
Molière au XVIIème siècle.
Les trois personnages ont utilisé des procédés divers dans leur argumentation tel que : la politesse,
les valeurs positives, les questions rhétoriques et les exemples de la réalité.
V. Synthèse :
Cette scène présente deux positions opposées où chacun des deux côtés essaie de convaincre
l’autre par son point de vue : le refus de Monsieur JOURDAIN la demande du mariage et sa faible
argumentation, et l’enthousiasme, le réalisme, la solidité des arguments de Madame JOURDAIN,
CLEONTE, ET NICOLE.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : Les subordonnées circonstancielles de temps et de but
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Etudier la Subordonnée circonstancielle de temps et de but.
- Reconnaître les conjonctions de temps et de but et leurs valeurs.
I. Observation :
1. Avant qu’il ne vienne, [nous jouons aux cartes.]
2. Après qu’il a mangé, [il va dormir.]
3. Pendant que les enfants dorment, [nous travaillons.]
4. [Il travaille bien] pour que l’on soit fier de lui.
5. [Elle travaille] afin qu'elle puisse entrer à l'école de médecine.
❖ Compréhension :
- Quel est le type de ces phrases ? Des phrases complexes
- Pourquoi ? Elles se constituent de deux propositions (deux verbes conjugués)
- Soulignez les subordonnées et encadrez les principales.
- Qu’est-ce qu’elles précisent les subordonnées dans les phrases 1,2,3 ? Elles précisent le moment
où l’action a eu lieu.
- L’action de la principale se passe avant, après ou au même temps de celle de la subordonnée ?
o L’action de la principale se passe avant celle de la subordonnée : antériorité.
o L’action de la principale se passe après celle de la subordonnée : postériorité.
o Les deux actions se passent en même temps : simultanéité.
- Les verbes de la subordonnée sont conjugués à quel mode ? Indicatif, Subjonctif
- Qu’est-ce qu’elles expriment la phrase 4 et 5 ? Elles expriment le but.
- Relevez les conjonctions de but ? Pour que, Afin que.
- Les verbes de la subordonnée sont conjugués à quel mode ? Le Subjonctif
II. Conceptualisation :
La subordonnée circonstancielle de temps indique si l’action de la principale se passa avant
(antériorité), en même temps (simultanéité) ou après (postériorité) l’action de son propre verbe. Elle
répond aux questions quand ? depuis quand ? jusqu’à quand ? …
Indicatif
Passé composé/
Après que, dès que,
présent Dès qu’on eut ouvert la porte, il se
Postériorité aussitôt que, quand,
Futur antérieur/ futur précipita à l’intérieur.
lorsque, à peine + inversion
simple
du sujet+ que
Plus-que-parfait/
imparfait
Une proposition subordonnée circonstancielle de but est une proposition qui précise le but de l'action
de la proposition principale. Une proposition subordonnée circonstancielle de but est souvent
introduite par une conjonction. On l'appelle alors proposition subordonnée circonstancielle
conjonctive de but.
▪ Pour que, afin que : un but à atteindre
▪ De crainte que, de peur que : un but à éviter
III. Application :
Exercice 1 : Mettez entre crochets les propositions temporelles et conjuguez le verbe entre
parenthèses au temps et au mode qui conviennent.
1. [Lorsqu’il le (vouloir)……voudra…,] nous partirons ensemble en vacances.
2. Téléphone-moi [avant que je……parte…. (Partir).]
3. Je vais me promener [en attendant que tu (Finir)……finisses……tes devoirs.]
4. [Tandis que Leila (Regarder)……regardait……la télévision,] sa sœur dessinait.
Exercice 2 : Précisez dans chaque phrase si l’action de la subordonnée en gras indique une
antériorité, une postériorité, une simultanéité par rapport à celle de la principale .
1. Alors qu’il se produisait sur scène, l’artiste eut un malaise. …La simultanéité...
2. Envoie-nous un message dès que tu seras arrivée. …L’antériorité……
3. Il est resté chez lui jusqu’à ce qu’il soit rétabli. …La postériorité….
4. Tandis que le ciel devenait sombre, des éclairs apparurent. …La simultanéité…
Support : Acte III, scène 12 « Touchez là, monsieur ……… C’est une chose que j’ai résolue. »
o MONSIEUR JOURDAIN. - Touchez là, monsieur : ma fille n’est pas pour vous.
o CLEONTE. - Comment ?
o MONSIEUR JOURDAIN. - Vous n’êtes point gentilhomme, vous n’aurez pas ma fille.
o MADAME JOURDAIN. - Que voulez-vous donc dire avec votre gentilhomme ? Est-ce que nous
sommes, nous autres, de la côte de saintLouis 1.
o MONSIEUR JOURDAIN. - Taisez-vous, ma femme : je vous vois venir.
o MADAME JOURDAIN. - Descendons-nous tous deux que de bonne bourgeoisie ?
o MONSIEUR JOURDAIN. - Voilà pas le coup de langue !
o MADAME JOURDAIN. - Et votre père n’était-il pas marchand aussi bien que le mien ?
o MONSIEUR JOURDAIN. - Peste soit de la femme ! Elle n’y a jamais manqué. Si votre père a été
marchand, tant pis pour lui ; mais pour le mien, ce sont des malavisés qui disent cela. Tout ce que
j’ai à vous dire, moi, c’est que je veux avoir un gendre gentilhomme.
o MADAME JOURDAIN. - Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre, et il vaut mieux pour elle
un honnête homme riche et bien fait qu’un gentilhomme gueux et mal bâti.
o NICOLE. - Cela est vrai. Nous avons le fils du gentilhomme de notre village, qui est le plus grand
malitorne2 et le plus sot dadais 3que j’aie jamais vu.
o MONSIEUR JOURDAIN. - Taisez- vous impertinente. Vous vous fourrez toujours dans la
conversation. J’ai du bien assez pour ma fille, je n’ai besoin que d’honneur, et je la veux marquise.
o MADAME JOURDAIN. - Marquise ?
o MONSIEUR JOURDAIN. - Oui, marquise.
o MADAME JOURDAIN. - Hélas ! Dieu m’en a gardé !
o MONSIEUR JOURDAIN. - C’est une chose que j’ai résolue.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : Produire une scène
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Produire une scène.
- Susciter l’invention de l’apprenant.
II. Démarche :
▪ Faire imaginer de petits dialogues sur des thèmes choisis par les élèves.
▪ Prévoir la mise en situation : Qui, Où, Quand, Quoi ?
▪ Prévoir les didascalies.
▪ Donner à la scène une tonalité comique.
▪ Faire rédiger le dialogue de manière individuelle ou en groupe.
▪ Corriger les productions obtenues
I. Identification :
▪ Genre : Extrait de la pièce de théâtre « Le bourgeois gentilhomme »
▪ Personnages : Dorante, Co vielle
▪ Dramaturge : Molière
▪ Date de publication : 1670
V. Synthèse :
Grace à Co vielle l’action est relancée dans cette scène, ce renversement de situation est appelé
le rebondissement. L’auteur dans cette scène ridiculise M. Jourdain à travers l’utilisation du quiproquo.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : L'accord du participe passé
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Maîtriser l’emploi, les fonctions du participe passé et les règles de l’accord.
I. Observation :
1. Elle avait éprouvé un grand froid.
2. Les deux chevaliers étaient blessés.
3. La décision que j'ai prise était la bonne.
4. Elles se sont résolues à rentrer à pied.
5. Les écailles imbriquées des armures.
II. Conceptualisation :
- Pourquoi dans P1 le participe n'a pas été accordé et dans P2 il y a l'accord ?
Dans P1, le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir" donc pas d'accord alors que dans
P2 il est conjugué avec l'auxiliaire "être". Il y a l'accord en genre en nombre.
- Qu'est-ce que vous remarquez dans P3 ?
Le participe passé a pris l'accord alors qu'il est conjugué avec l'auxiliaire "avoir".
- Pourquoi à votre avis ?
Parce que le complément d'objet direct est placé avant le verbe dans ce cas il s'accorde en genre
en nombre.
- Comment appelle-t-on le genre de verbe utilisé dans P4 ?
C'est un verbe pronominal.
- Avec quel type d'auxiliaire les verbes pronominaux se conjuguent ils ?
Avec l'auxiliaire "être".
- Dans P4 déterminez la valeur du participe passé "imbriquées" ?
Le participe passé à la valeur d'un adjectif s'accordant en genre en nombre avec le nom auquel il
se rapporte.
Le participe passé s’emploie avec les auxiliaires « avoir » et « être » dans les temps composés. Le
participe passé indique une action passée par rapport au moment où l'on parle. Les terminaisons les
plus courantes du participe passé sont :
• 1er groupe « er » → « é » Ex : Chanter → Chanté.
• 2 groupe « ir » → « i »
ème
Ex : Finir → Fini
• 3 groupe «re, ir, oir » → « is, it, ert, eint »
ème
Ex : Mettre → mis ; Dire → dit ;
Ouvrir → ouvert ; Peindre → peint.
En général, le participe passé ne s'accorde jamais avec l'auxiliaire "avoir". Il s'accorde en genre et
en nombre avec le nom auquel il dépend dans les cas suivants :
▪ L'auxiliaire "être"
▪ Les verbes pronominaux
▪ Lorsque le complément d'objet direct est placé avant le verbe.
III. Application :
- Accordez correctement les participes passés des verbes suivants :
1. Il s'est (réveillé) très tôt le matin.
2. Ils ont (vu) le film qu'ils adorent.
3. La nouvelle que j'ai (entendue) m'a réchauffé le cœur.
4. Ses yeux avaient une couleur (nuancée).
5. Des phénomènes étrangers s'étaient (produits) dans la nuit.
6. Elle et moi, nous sommes (allés) aider Siham à déménager.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Oral
Titre : Débat « »
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Prendre la parole en public.
- Exprimer et défendre un point de vue.
- S’exprimer correctement à l’oral.
I. Présentation du sujet :
« Dans l’Acte III, scène 12 de la pièce de théâtre : Le bourgeois gentilhomme de Molière, Cléonte
demande la main de Lucille mais M. Jourdain a refusé parce que Cléonte n’est pas un gentilhomme. »
- La valeur d’un homme est-elle relative à son statut social ? argumentez.
• Lecture du sujet
• Compréhension
II. Débat et discussion :
- Pourquoi Cléonte ne mérite-t-il pas Lucille ?
- Y a-t-il une injustice dans cette situation ? Pourquoi ?
- Cette discrimination existe -e-elle à notre époque ? Justifiez
- La valeur d’un homme est-elle liée à sa richesse ?
▪ Laisser les élèves s’exprimer ouvertement en répondant aux questions et en défendant leurs points
de vue.
III. Synthèse :
- Les élèves essayent de faire une synthèse concernant le sujet abordé.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : Le schéma actanciel
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Reconnaitre le schéma actanciel.
- Appliquer le schéma actanciel sur la pièce.
Le schéma actanciel :
▪ Il vise à dégager les forces agissantes dans le récit et qui se présentent comme suit :
o Le destinateur : il commande l’action du sujet, l’envoie à la recherche de l’objet.
o Le destinataire : il bénéficie de l’action menée par le sujet ; il reçoit l’objet.
o Le sujet : c’est le personnage principal qui accomplit l’action.
o L’objet : c’est ce que le sujet cherche à obtenir ; il constitue le but principal de l’action.
o L’opposant : il essaie d’empêcher le sujet d’obtenir l’objet qu’il poursuit.
o L’adjuvant : il aide le sujet à accomplir l’action et à entrer en possession de l’objet convoité.
Compréhension :
- Identifier les forces agissantes dans la pièce :
- Comment appelle-t-on le rôle que joue Lucille et Cléonte dans cette pièce ?
Cléonte veut épouser Lucille donc Cléonte est le sujet cependant Lucile est la destinataire.
- Quelle est la quête de Cléonte ?
Il veut se marier avec Lucile, donc le mariage est l’objet de la quête du héros.
- Qu’est-ce qui pousse Cléonte à vouloir épouser Lucile ?
C’est son amour envers elle qui le pousse l’épouser alors son amour pour elle est le destinateur.
- Qui s’oppose à ce mariage ?
Monsieur Jourdain ne se préoccupe pas du bonheur de sa fille ; tout ce qui l’intéresse c’est le titre de
noblesse. Donc M. Jourdain est un opposant.
- Quels sont les personnages qui interviennent pour la célébration de ce mariage ?
Mme Jourdain, Nicole, Co veille, Dorante et Dorimène sont les adjuvants car ils aident et encouragent
le héros.
Rédaction du schéma actantiel dans le cas de Cléonte :
Destinateur : Destinataire :
L’amour Lui-même, Lucile
Sujet :
Cléonte
Objet :
Epouser sa bien-aimée
Lucile
Adjuvants :
Madame. Jourdain, Opposants :
Co vielle, Dorante, Monsieur Jourdain
Dorimène, Nicole
Destinateur : Destinataire :
Sa richesse, son snobisme Lui-même
Sujet :
Monsieur Jourdain
Objet :
Devenir un gentilhomme
Opposants :
Adjuvants : Sa femme Mme. Jourdain,
Dorante, les Maitres Nicole
• Lecture magistrale du
• Lecture individuelle
• Compréhension géné
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Lecture
Support : Acte V, scène 5 et 6 (dernière scène)
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Identifier le dénouement.
- Identifier la fonction critique de la comédie.
I. Identification du texte :
▪ Genre : comédie.
▪ Type : dialogue.
▪ Les personnages : Lucile, M. Jourdain, Dorante, Dorimène, Cleonte, Co vielle, Mme Jourdain.
- Si on veut commenter les deux tableaux, quelles morales peut-on tirer en fin de compte ?
▪ L’amour est par-dessus toute avidité et tout autre intérêt.
▪ Il ne faut pas chercher à acquérir un titre social aux dépens de notre famille.
▪ Il faut être réaliste et ne pas trop rêver.
V. La synthèse :
L’extrait nous propose un dénouement fort intéressant. M. Jourdain ; un bourgeois qui veut
devenir gentilhomme, est finalement dupé par tout le monde. Il accepte le mariage de sa fille avec le
seigneur turc sans se rendre compte de la ruse qui a été nouée : Cléonte, le mari que M. Jourdain a
déjà refusé, est déguisé en turc. Ainsi apparaît le rôle de la comédie dans la vie : critiquer la société
de l’époque en confrontant les classes sociales et en faisant rire les uns aux dépens des autres.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Langue
Titre : Les figures de style : L’euphémisme, La litote, L’hyperbole, La gradation
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Reconnaitre quelques figures de style.
Mise en situation :
- C’est quoi une figure de style ?
- Quelles sont les figures de style que nous avons étudiées ?
I. Observation :
1. Il est temps que je me repose. (V. Hugo)
2. « Va, je ne te hais point. » (Corneille)
3. Non, rien ! Moins qu’une minute, moins qu’une seconde, et la chose est faite.
4. Je n’ai qu’une pensé, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort !
5. Je meurs de soif !
❖ Compréhension :
- Quel est l’objectif de l’auteur dans l’exemple 1 ? Adoucir une réalité cruelle.
- De quelle figure de style s’agit-il ? L’euphémisme.
- Identifiez dans l’exemple 2 le sens désiré par l’auteur.
Va, je ne te hais point. = je t’aime toujours
- Pourquoi a-t-il recourt à ce procédé ? dire moins pour signifier plus.
- De quelle figure de style s’agit-il ? La litote
- Qu’est-ce que vous remarquez dans l’exemple 3 et 4 ?
Exemple 3 : Il s’agit d’une gradation décroissante (minute, seconde)
Exemple 4 : Il s’agit d’une gradation croissante (pensée, conviction, certitude)
- De quelle figure de style s’agit-il ? La gradation
- Quelle l’intention de l’auteur dans le dernier exemple ? L’exagération
- De quelle figure de style s’agit-il ? L’hyperbole
II. Conceptualisation :
▪ L’euphémisme : Elle consiste à atténuer l’expression d’une idée, d’un sentiment (pour ne pas déplaire
ou choquer). Exemple : Il nous a quittés. (= Il est mort)
▪ La litote : Elle consiste à dire moins pour faire entendre plus.
Exemple : Je ne dis pas non (= J'accepte volontiers)
La litote et l’euphémisme sont des figures d’atténuation.
▪ La gradation : C’est une énumération de termes organisée de façon croissante ou décroissante.
Exemple : Il mange, dévore, avale.
▪ L’hyperbole : Elle consiste à exagérer. Elle donne du relief pour mettre en valeur une idée, un
sentiment. Exemple : Des torrents de larmes inondèrent le visage.
La gradation et l’hyperbole sont des figures d’amplification ou d’insistance.
III. Application :
Exercice : Identifiez les différentes figures de style utilisées dans les énoncés suivants :
a. Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment. …Gradation décroissante….
b. Il est parti. …Euphémisme…………….
c. Sur ses lèvres flottait un éternel sourire. … Hyperbole……………….
d. Il s’en va, s’éloigne, disparaît. …Gradation croissante…….
e. Les non-voyants. … Euphémisme ……………
f. Une mer de tètes sur la place. …Hyperbole……………….
g. Cet homme ne manque pas de courage. …Litote…………………….
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Oral
Titre : Visionner la pièce
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Regarder la représentation de la pièce.
- Dégager les éléments de différence entre le texte et la représentation.
Déroulement de la séance :
- Visionner la pièce du Bourgeois gentilhomme.
- Poser des questions pour identifier les différences entre la pièce lue, et la pièce jouée.
1. Est-ce que le metteur en scène a respecté le nombre de personnages ?
Oui, car on trouve dans la pièce jouée tous les personnages de l’œuvre écrite.
2. Est-ce qu’il peut y avoir des changements entre le texte intégral et les répliques des personnages ?
Le texte peut être modifié selon les situations de la mise en scène.
3. Que pensez –vous du rôle des didascalies ?
Les didascalies sont indispensables pour orienter le metteur en scène en lui indiquant le changement
du décor. Ainsi elles désignent les gestes des personnages joués et interprétés par les acteurs. Et les
apartés sont mieux compris.
4. Comparez le degré du comique dans la pièce jouée et celui de la pièce écrite ?
Quand la pièce est jouée, elle nous présente avec fidélité les effets du comique créés par Molière dans
la mesure où les gestes des acteurs, leurs voix, leurs regards, leurs tons ironiques, leurs attitudes sur
scène… transcrivent profondément les caractères complexes de la nature humaine tels que le
personnage de M. Jourdain, Dorante, Mme Jourdain, Cléonte….
5. Quelle est la différence entre le lecteur et le spectateur par rapport à la pièce ?
Le lecteur est celui qui lit la pièce tandis que le spectateur assiste à la pièce présentée et jouée sur scène.
Or au niveau de la double énonciation, qui est propre au théâtre, il n y a aucune différence entre le
lecteur et le spectateur parce que la double énonciation présente le dialogue des personnages entre eux
et à travers ces dialogues, Molière s’adresse au lecteur et au spectateur.
6. Comment le ballet est-il représenté ?
On comprend le sens du mot ballet quand on voit les tableaux et les chansons du ballet chantées sur
scène car ces tableaux donnent au spectateur une idée plus claire de la définition du ballet.
Synthèse :
Quelle soit lue ou jouée, la pièce : Le bourgeois gentilhomme est une comédie à traits de
divertissement, d’apprentissage, et de critique des vices et des caractères d’une société du 17ème siècle
qui présente l’image même de la société moderne.
Ce qui prouve que l’œuvre de Molière est un tableau social vicieux à qui l’homme doit faire
attention et en tirer une morale. Ainsi la pièce fait rire plus quand elle est jouée car le degré du comique
en ce moment est plus élevé. De plus, Le lecteur ou le spectateur reçoit les messages implicites de
Molière moraliste avec intelligence à travers les dialogues des personnages ou d’acteurs.
De cela on pourra avancer que Le bourgeois gentilhomme est une œuvre qui met en valeur le
succès du maître de la langue française et du fondateur de la comédie –ballet Jean Baptiste Poquelin dit
Molière.
Niveau : Tronc Commun
Module : IV Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Production écrite
Titre : Rédiger la fiche de lecture de la pièce
Compétence : Lire et étudier une pièce de théâtre (une comédie)
Objectifs :
- Elaborer une fiche de lecture.
- Consolider les acquis.
Phase I :
▪ Procéder par des questions générales portant sur l’œuvre (genre, dramaturge, histoire, personnages,
temps, lieu, thèmes…)
▪ Expliquer aux élèves l’utilité de la fiche de lecture et leur donner ses composantes :
▪ La fiche de lecture : c’est une carte d’identité de l’œuvre, elle comprend l’essentiel à retenir de cette
œuvre (titre, auteur, date de publication, résumé…). Elle aide à mieux mémoriser et elle facilite la
recherche.
Phase II :
▪ Ecrire aux tableau les composantes de la fiche de lecture, puis demander aux élèves de les remplir à
l’aide de l’œuvre intégrale (leur accorder quelques minutes).
Phase III :
Fiche de lecture :
Arthur Rimbaud
• Lecture magistrale par le professeur
• Lecture silencieuse par les apprenants
• Lecture individuelle par quelques apprenants
I. Identification de texte :
- Quel est le genre de ce texte ? Justifiez.
C'est un poème. La forme du texte (les strophes, les vers…)
- Qui a écrit ce poème ? Arthur Rimbaud
- De combien de strophes se composent ce poème ? Comment on appelle cette forme ?
Deux quatrains et deux tercets. Le sonnet.
C'est un sonnet (deux quatrains et deux tercets) écrit par Arthur Rimbaud.
4
- Vieux vêtements troués. Le mot désigne ici les plaques de lumière.
5
- Plante herbacée et comestible dont les pétales sont disposés en croix.
6
- Le mot vient du latin gladius qui signifie glaive (épée). Il s’agit dans le poème d’une plante à grandes fleurs longues et
pointues disposées en épi.
II. Situation de texte :
- Qu'est- ce qu'il fait le poète dans ce texte ?
Le poète décrit la nature où se trouve le corps d’un soldat allongé.
b. La description du soldat :
▪ Les parties décrites du corps du soldat : bouche, tête, nuque, les pieds, sa narine, dormeur, la main,
poitrine.
▪ La description : dort, dormeur, souriant, jeune pâle
▪ La comparaison : souriant comme souriait un enfant malade.
▪ La répétition du pronom « il » : il fait une somme, il dort, il a froid étonne et fait alerter le lecteur
de la réalité cachée.
On remarque un jeune homme est dans la nature, il est imbriqué dans cette nature, c'est un
soldat. Il est présenté dans un état d'abandon total. Il a deux trous rouges au côté droit, il est mort.
c. La mort :
▪ La mort est l’un des éléments importants quant à l’analyse de ce poème.
▪ Dans le v1 le mot ‘trous’ fait écho avec le v14, les haillons reflètent quelque chose de détruit.
▪ La bouche ouverte est une caractérisation de la mort. Sa tête est nue car son casque a roulé par
terre, la nuque baignant v6 dans le sang, c'est-à-dire le sang sur l’herbe, rouge signifie le sang.
▪ Les glaïeuls évoquent les fleurs que l’en pose sur une tombe.
Le caractère jeune du soldat qui et en sommeil, au milieu de la verdure près du val, cache la
réalité de sa mort qui ne s’annonce que vers la fin du poème : Tranquille, il a deux trous rouges au
côté droit.
V. Synthèse :
Le sonnet annonce la mort d’un soldat. Une mort qui est révélée progressivement et surtout
dans la chute tragique du poème. L’association de la mort et de la nature vivante montre que la
guerre interrompe et met fin à la vie de êtres humains. Le poète dénonce la cruauté de la guerre.
Niveau : Tronc Commun
Module IV : Le Bourgeois gentilhomme" Molière".
Activité : Lecture
Support : Poème libre « le pont Mirabeau », Guillaume Apollinaire, Alcools 1913.
Compétence : Etudier un genre littéraire (Poésie)
Objectifs :
- Reconnaître la Poésie Libre.
- Identifier les caractéristiques de la Poésie Libre.
Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.