Mycoses Buccales Oral Mycosis S. Agbo-Godeau, A. Guedj
Mycoses Buccales Oral Mycosis S. Agbo-Godeau, A. Guedj
Mycoses Buccales Oral Mycosis S. Agbo-Godeau, A. Guedj
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Mycoses buccales
Oral mycosis
S. Agbo-Godeau *, A. Guedj
Département de pathologie de la muqueuse buccale, service de stomatologie et chirurgie maxillofaciale,
Professeur J.-Ch. Bertrand, Hôpital Pitié-Salpêtrière, 83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France
MOTS CLÉS Résumé Les mycoses buccales sont extrêmement fréquentes, habituellement dues à la
Mycoses buccales ; prolifération de Candida albicans, germe saprophyte devenant opportuniste lorsque les
Candidoses buccales ; conditions locales deviennent favorables à sa croissance. Les candidoses buccales ont le
Candida albicans ;
plus souvent une évolution bénigne et répondent bien aux traitements antifongiques
Mycoses exotiques ;
Antifongiques locaux. Cependant, dans certaines situations d’immunodépression locale ou générale,
l’infection peut évoluer sous une forme extensive, chronique et parfois systémique.
Certaines mycoses exotiques peuvent se développer sur les muqueuses buccales dans
certaines situations d’immunodépression, d’autres sont des mycoses importées qu’il est
important de ne pas méconnaître. Dans tous les cas, le diagnostic de certitude repose sur
la mise en évidence et l’identification du germe. Le traitement, le plus souvent médical,
est ensuite adapté à chaque type de mycose buccale. Si le pronostic des candidoses
buccales est le plus souvent favorable, il n’en est pas de même pour certaines mycoses
profondes ou exotiques ayant des potentiels évolutifs agressifs.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
KEYWORDS
Abstract Oral mycosis is a very frequent affection, due generally to the proliferation of
Oral mycoses; Candida albicans, a saprophyte germ that becomes opportunistic when local conditions
Oral candidoses; promote its growth. Oral candidoses have, most of the time, a benign course and are well
Candida albicans; controlled by local antimycotic treatments. However, in local or general immunosuppres-
Exotic mycoses; sive contexts, the infection may evolve and become extensive, chronic, and some of the
Antimycotic agents times systemic. Some exotic mycoses may develop on oral mucous membranes in some
situations of immunosuppression; some others are imported mycoses that have to be
recognized. In any case, ascertained diagnosis is based on evidence of the germ and its
identification. The treatment is most of the time pharmacological; it is then specifically
adapted to the type of oral mycosis. Most of the time, oral candidoses have a favourable
prognosis but this is not the case for some deep or exotic mycoses which may be evolving
and aggressive.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
* Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (S. Agbo-Godeau).
1769-6844/$ - see front matter © 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
doi: 10.1016/j.emcsto.2005.01.006
Mycoses buccales 31
Cryptococcus Histoplasmoses
Ce genre comprend 19 espèces différentes ; seul Les deux organismes responsables d’infection hu-
Cryptococcus neoformans, en raison de sa tempé- maine sont Histoplasma capsulatum variété capsu-
rature de croissance à 37 °C, est pathogène. Il latum et variété duboisii.
existe deux variétés : neoformans (fientes de pi- • Variété capsulatum est rencontrée aux États-
geons et autres oiseaux), gattii (bois d’essences Unis, en Amérique Centrale et du Sud, aux An-
tropicales). La contamination se fait par voie respi- tilles, en Afrique du Sud, Asie et Océanie. C’est
ratoire et la dissémination sanguine ou lymphatique un champignon dimorphique ; la forme sapro-
peut atteindre les muqueuses. phyte est filamenteuse alors que la forme para-
Mycoses buccales 33
Paracoccidioïdomycose (blastomycose
sud-américaine)
Les atteintes buccales sont dues à Paracoccidioides Figure 1 Muguet de la joue gauche.
brasiliensis, micro-organisme se développant sous
Cette forme est très sensible au traitement et
la forme d’une levure multibourgeonnante. Elles
guérit sans séquelles. Non traitée, elle guérit sou-
sont localisées en Amérique du Sud, et le mode de
vent, mais il existe un risque de passage à la chro-
contamination n’est pas parfaitement connu (pro- nicité et/ou d’extension.
bablement aérien, observé chez des travailleurs C’est la forme la plus fréquemment rencontrée,
agricoles malnutris). surtout chez les jeunes enfants et les personnes
âgées. Elle affecte également les patients traités
Coccidioïdomycoses par radio- et/ou chimiothérapie pour leucémies et
Elles sont dues à Coccidioides immitis, champignon tumeurs solides. Elle est présente aussi chez les
dimorphique vivant à la surface des sols des régions patients atteints de sida ou d’autres immunodéfi-
désertiques du sud-ouest des États-Unis. La conta- ciences.
mination se fait par inhalation d’arthrospores vola- Cette forme est à différencier des autres lésions
tiles et virulentes (agriculteurs, ouvriers du bâti- blanches de la muqueuse buccale. Il peut s’agir
ment, archéologues). d’une lésion blanche héréditaire (white sponge
naevus), d’un lichen plan, d’une leucoplasie sou-
vent tabagique, voire d’un carcinome épidermoïde.
Formes cliniques des candidoses
buccales Forme aiguë atrophique
Il s’agit d’une glossite dépapillante diffuse (Fig. 2)
Elles sont variées, superficielles (cutanéomuqueu- qui débute au niveau du sillon médian puis s’étend
ses) ou profondes, aiguës ou chroniques et plus ou à toute la langue. Cette forme est souvent due à la
moins sévères.6,7 prise d’antibiotiques à large spectre ou à l’associa-
tion de plusieurs antibiotiques.
Les signes cliniques sont plus marqués, car il
Candidoses aiguës
existe de nombreuses érosions sur une intense in-
flammation.
Forme pseudomembraneuse ou « muguet »
Le muguet s’annonce par une sensation de brûlure, Candidoses chroniques
de goût métallique ou de sécheresse buccale suivis
de l’apparition de macules rouges réalisant une Formes chroniques atrophiques
stomatite érythémateuse diffuse. La gencive est le Cette forme apparaît chez les personnes âgées
plus souvent respectée. Puis apparaissent, vers le porteuses de prothèses mobiles. Elle dépend de
2e ou 3e jour, des efflorescences blanchâtres plus l’état de la muqueuse couverte par la prothèse.
ou moins épaisses, qui vont confluer (Fig. 1). L’aspect clinique est une plage rouge vif dont la
Le raclage léger à l’abaisse-langue les détache surface est veloutée ou cartonnée avec une légère
facilement sans faire saigner la muqueuse. Cette kératinisation en surface. Dans les cas sévères, on
forme peut être discrète ou diffuse avec, à des peut voir des petites vésicules confluentes et des
stades avancés, un feutrage pseudomembraneux de érosions. Il faut distinguer ces formes érythémateu-
la cavité buccale. ses de candidose buccale des érythèmes sous pla-
Dans la plupart des cas, les symptômes associés ques prothétiques par simple hyperpression
sont minimes. Dans les cas sévères, il existe des (Fig. 3), souvent attribués, à tort, à une surinfec-
douleurs, des brûlures et une dysphagie. tion mycosique.
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Cryptococcose
(VIH). Elle est responsable d’infections pulmonaires cation buccosinusienne et surtout dépassement
et de méningoencéphalite mettant en jeu le pro- apical de pâte. L’oxyde de zinc utilisé dans les
nostic vital. Les lésions buccales sont rares, à type pâtes d’obturation favoriserait la croissance du
de papules ou nodules végétants, violacés, doulou- champignon : Aspergillus fumigatus.
reux, pouvant se nécroser. Elles siègent sur les La sinusite peut être aiguë ou chronique, se
lèvres, les joues et les amygdales. Le diagnostic manifestant par une fièvre associée ou non à des
repose sur la mise en évidence du champignon. signes de sinusite ou de rhinite chronique. Les
Chez le patient VIH positif, la mise en évidence de symptômes unilatéraux et des douleurs chroniques
l’antigène sérique (dans le liquide céphalorachi- font évoquer le diagnostic. Des lésions cutanées
dien ou dans les urines) est un signe précoce. nasales ou en regard du sinus maxillaire sont possi-
Le traitement est urgent chez le patient VIH bles. L’atteinte infectieuse peut s’étendre vers les
positif : amphotéricine B associée à la 5-fluoro- structures de voisinage (œil, cerveau) et devient
cytosine. alors de très mauvais pronostic. Dans certains cas,
la découverte radiologique est fortuite. La radio-
Mucormycose graphie des sinus permet une première approche
diagnostique visualisant, soit une opacité unilaté-
C’est une infection fongique touchant essentielle- rale d’un sinus, soit un corps étranger intrasinusien
ment des patients immunodéprimés ou diabétiques d’allure métallique (Fig. 10), soit des microcalcifi-
mal équilibrés. La porte d’entrée est respiratoire, cations. Sur un orthopantomogramme dentaire, un
par inhalation de spores. Les hyphes prolifèrent dépassement apical peut être objectivé au niveau
dans la paroi des artères et des veines entraînant d’une dent « sinusienne ». La tomodensitométrie va
des thromboses vasculaires, provoquant des infarc- apporter des précisions : présence d’un corps
tus, des lésions d’artérite et des phénomènes de étranger ou de microcalcifications, aspect hétéro-
nécrose. La maladie débute habituellement au ni- gène des opacités intrasinusiennes, comblement
veau de la cavité nasale puis s’étend aux cavités partiel ou total d’un sinus. Pour certains auteurs, la
sinusiennes puis orbitaires. L’extension cérébrale présence d’un corps étranger d’origine dentaire est
est de mauvais pronostic (méningoencéphalite, ab- évocatrice d’une sinusite caséeuse souvent fongi-
cès, thromboses, hypertension intracrânienne). que.
À partir de l’atteinte nasale, l’extension peut L’examen anatomopathologique est systémati-
également se faire en bas vers le palais osseux. que, effectué sur la masse caséeuse ou sur la mu-
C’est d’abord un œdème de la muqueuse secondai- queuse infectée. Les colorations spéciales (acide
rement érosif suivi d’une ulcération nécrotique périodique Schiff [PAS], Gomori-Grocott) visuali-
d’origine ischémique (Fig. 9). Cette atteinte fongi- sent les filaments mycéliens et permettent parfois
que peut s’étendre aux structures voisines par d’identifier le champignon sur la présence de têtes
contiguïté : gencives, langue, lèvres, mandibule. aspergillaires.
L’examen mycologique visualise les filaments
Aspergillose nasosinusienne mycéliens sur l’examen direct ; la culture, incons-
tamment positive, permet l’identification formelle
Localisée le plus souvent dans le sinus maxillaire, du champignon.
elle est en majorité d’étiologie dentaire : granu-
lome apical, suite d’extraction dentaire, communi- Histoplasmose
res ovoïdes intracellulaires de très petite taille à adénopathies sont fréquentes, des atteintes osseu-
l’examen direct ; la culture peut être lente (2 à ses sont possibles. Le diagnostic est mycologique
4 semaines) et ne doit pas retarder la mise en route avec la mise en évidence de levures multibourgeon-
d’un traitement. Les examens immunologiques nantes à l’examen direct ; la culture est longue (2 à
peuvent permettre le diagnostic : immunodiffu- 3 semaines). L’examen anatomopathologique met
sion, test cutané et sérologie (apparition des anti- en évidence le champignon.
corps sériques après 4 à 8 semaines).
Coccidioïdomycose
Candidoses systémiques
Elle évolue en deux phases. La phase primaire est
Candida albicans est la principale espèce responsa-
pulmonaire d’allure pseudogrippale et guérit spon-
ble d’infection fongique profonde. La dissémina-
tanément sans séquelles en 2 à 3 semaines. Elle
tion hématogène est favorisée par l’immuno-
passe souvent inaperçue (60 % des cas). L’évolution
dépression, mais peut survenir sans déficit
vers une phase secondaire correspond soit à une
immunitaire dans le cadre d’infections nosocomia-
forme pulmonaire résiduelle, soit à une dissémina-
les souvent à partir d’un cathéter intravasculaire
tion systémique favorisée par un état d’immuno-
(grands brûlés, aplasie médullaire prolongée, chi-
suppression sous-jacent ou une prédisposition gé-
rurgie digestive...). Le tableau est celui d’un syn-
nétique. Les manifestations cutanées sont
drome septique, cliniquement non spécifique, dont
quasiment constantes et souvent faciales dans la
le taux de mortalité, par défaillance multiviscé-
région nasolabiale. Elles sont polymorphes, à type
rale, est élevé.
de papules verruqueuses, pustules, ulcérations, et
parfois d’érythème polymorphe. Le diagnostic est
Paracoccidioïdomycose (blastomycose
souvent rétrospectif : calcifications pulmonaires,
sud-américaine)
intradermoréaction à la coccidioïdine.
L’infection peut se présenter sous trois formes cli-
niques : forme pulmonaire asymptomatique, forme
aiguë ou subaiguë (altération de l’état général, Diagnostic positif des mycoses buccales
adénopathies, foyer pulmonaire), forme chronique
(oro-cutanéo-pulmonaire). Les lésions buccales siè- Le diagnostic repose sur un examen mycologique
gent sur les gencives, les lèvres, le palais et la spécifique avec la mise en évidence du champignon
langue. Ce sont des ulcérations douloureuses et des et la reconnaissance de l’espèce. Il nécessite un
lésions papulaires, nodulaires ou verruqueuses. Les prélèvement mycologique.
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Figure 11 Filaments et spores de Candida albicans à l’examen Figure 12 Filaments et spores dans la couche cornée d’un
direct d’un frottis après coloration à l’acide périodique Schiff. épithélium sur une coupe histologique.
Mycoses buccales 39
inflammatoire est de type chronique avec cellules ratory Standards (NCCLS), en centre spécialisé.11,12
géantes et histiocytes. Elle peut être envisagée dans certaines situations :
L’étude histologique permet de distinguer selon septicémie à Candida, mycose profonde et durable,
leur morphologie des levures (cryptocoques), des mycoses récidivantes au cours du sida, échec des
levures et pseudofilaments (Candida), et des fila- traitements. Pour les candidoses buccales, la dé-
ments mycéliens (champignons filamenteux). Dans termination de l’espèce oriente déjà le choix de
la mucormycose, le diagnostic repose sur l’examen l’antifongique en se basant sur l’expérience clini-
histologique, d’une part parce que les lésions sont que. Le traitement doit également tenir compte
spécifiques, d’autre part parce que la culture de ce des éventuels traitements antérieurs, de l’espèce
champignon est difficile. On retrouve des filaments de Candida, de l’état général du patient et des
courts, très larges, non cloisonnés et ramifiés à autres traitements en cours.
angles droits. Les hyphes envahissent la paroi des La plupart des mycoses buccales cosmopolites
vaisseaux, avec thromboses vasculaires et infarctus traitées ont un pronostic favorable. Le traitement
tissulaire. est curatif, mais il doit également être préventif
quand le terrain fait craindre des récidives.
Interprétation des résultats
Antifongiques
Le diagnostic de mycose buccale repose sur la
confrontation des données cliniques et paraclini- Deux familles sont principalement utilisées pour
ques. Il faut rester critique sur les résultats des traiter les mycoses buccales : les polyènes (agissant
cultures en raison de la présence saprophyte de sur la perméabilité membranaire) et les dérivés
Candida sur les muqueuses buccales.8 azolés.
La quantification des colonies sur la culture peut
aider à la décision thérapeutique. En dessous de Polyènes
30 colonies, on peut considérer la présence de Ce sont des molécules issues des actinomycètes.
Candida comme « normale » à l’état saprophyte de • Amphotéricine B (Fungizone®) : administrée per
la cavité buccale. Au-dessus de 30, on s’accorde à os, elle ne traverse pas la muqueuse digestive et
reconnaître une mycose buccale qu’il faut traiter. a une action topique. Son spectre antifongique
Certains résultats mentionnent « nombreuses co- est large, comprenant les levures, les champi-
lonies », ce qui correspond à un comptage de plus gnons filamenteux et les champignons dimorphi-
de 100 colonies. ques (gallis). Elle est utilisée par voie intravei-
Le diagnostic des mycoses profondes nécessite neuse pour traiter les mycoses systémiques ou
des techniques d’identification plus poussées (im- profondes, sa toxicité est alors rénale.
munofluorescence, intradermoréaction, etc.). • Nystatine (Mycostatine®) : cet antifongique a
une absorption digestive quasi nulle, ce qui en
fait un traitement de choix pour les mycoses
Traitement des mycoses buccales buccales pouvant être étendues au restant du
tube digestif.
Le traitement des candidoses buccales est envisagé • Ampholiposomes (Ambisome®) : utilisés par voie
en présence d’une symptomatologie évocatrice intraveineuse, ils sont devenus les traitements
confirmée par la présence de plus de 30 colonies à de première intention dans les mycoses profon-
l’examen mycologique qui précisera également des (aspergillose, cryptococcose, mucormycose)
l’espèce en cause. L’étude de la sensibilité des en raison de sa moindre toxicité rénale.
souches isolées grâce à un antifongigramme9 n’est
pas de pratique courante et n’a pas actuellement Dérivés azolés
d’indication pour les candidoses cutanéomuqueu- Ce sont des molécules synthétiques, utilisées en
ses ; de plus, la sensibilité in vitro n’est pas tou- applications locales ou par voie systémique ; elles
jours corrélée à la sensibilité in vivo et ne préjuge trouvent leurs indications aussi bien dans les myco-
pas du résultat thérapeutique.10 Une méthode, ses superficielles que profondes.
commercialisée et réalisable par les laboratoires (E
test), consiste à déterminer, grâce à la diffusion sur Imidazolés
une bandelette imprégnée d’un gradient de l’anti- • Le miconazole (Daktarin®) en applications topi-
fongique, une concentration minimale inhibitrice ques buccales est une alternative aux polyènes.
(CMI) sur la souche isolée. Pour certains champi- • Le kétoconazole (Nizoral®) a été le premier
gnons, l’antifongigramme doit être effectué par la dérivé azolé actif par voie systémique, réservé
technique de National Committee for Clinical Labo- aux mycoses buccales sévères ou résistant aux
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autres thérapeutiques. Il est hépatotoxique et prélèvement de contrôle peut être effectué 1 mois
contre-indiqué pendant la grossesse et l’allaite- après le début du traitement. Il faut éviter les
ment. Depuis la découverte de molécules moins traitements au long cours parfois prescrits à titre
toxiques, son indication dans les mycoses bucca- préventif, car ils pourraient induire des résistan-
les n’existe plus. ces.