Diagnostic Orthodontique
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Diagnostic orthodontique
E. Lejoyeux
La plupart des patients consultent pour des raisons esthétiques. Tous les praticiens sont devenus
conscients de l’environnement parodontal, musculaire et articulaire de la denture. Ils disposent des
ressources quasi illimitées offertes par la conjonction de techniques orthodontiques, orthopédiques et
chirurgicales diverses et performantes. Si, comme nous le croyons actuellement, 75 % du succès d’un
traitement orthodontique repose sur la qualité du diagnostic, une large part de leur temps doit être
consacrée à l’étude des cas. L’idée d’une telle primauté n’est pas nouvelle puisqu’on peut en retrouver la
trace dès les années 1950 dans les publications orthodontiques françaises. Qu’est donc devenu le
diagnostic orthodontique ? Il a connu une évolution profonde, tout en conservant une base traditionnelle
incontournable. Après avoir réfléchi à sa nature, il est intéressant d’en parcourir les principales étapes,
d’évoquer les domaines où il s’applique, les moyens dont il dispose pour reconnaître et identifier les
anomalies, et les buts qu’on peut lui assigner. Quels sont les référentiels utilisables ? Existe-t-il un langage
particulier pour formaliser les conclusions ? Qu’appelle-t-on aujourd’hui un « bon diagnostic » ?
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davantage. Son importance est capitale ; il est bien évident que incisives et préparation par une éducation fonctionnelle pour
sans un diagnostic complet et précis, il ne saurait exister de neutraliser l’enveloppe musculaire, en particulier labiale.
bonne thérapeutique. » Traditionnellement, l’examen du visage de face a été plutôt
sous-estimé. Seul Ricketts [7] avait développé une mise en
relation de la largeur de la bouche avec celle du nez (Fig. 3).
La codification s’étend des bouches étroites, dont la largeur
■ Étapes du diagnostic est presque identique à la distance internarinaire, aux bouches
Le bilan orthodontique, puisque tel est le nom que donnent larges indiquant un traitement sans extractions pour éviter des
la plupart des auteurs à cet « état des lieux », résulte d’une angles vides au niveau des commissures. Nanda [8], dans son
enquête sémiologique qui comporte deux grandes parties : dernier ouvrage, complète l’étude en faisant intervenir la largeur
l’examen du patient et l’étude du dossier. des yeux. La dimension transversale du visage est divisée en six
parties par le tracé de plans verticaux passant par les angles
externes des yeux, les commissures de la bouche et les ailes du
Ce que nous apprend le patient nez (Fig. 4).
L’équilibre du sourire dépend de la position de la denture par
Examen général rapport aux lèvres. Même non exposée, la denture contribue à
Il débute dès la première consultation, par le choix des l’aspect (statique), à l’expression (dynamique) du visage par son
questions qui doit permettre d’appréhender le contexte général volume et sa position (3D).
dans lequel évolue le patient et de commencer à se familiariser Elle « remplit » un sourire, mais peut l’appauvrir lorsqu’elle
avec sa personnalité : est mal placée ou n’a pas un volume en adéquation avec celui
de la face. Les repères pour le positionnement de la denture
• le motif de la visite doit être clairement précisé par le patient
sont tridimensionnels. Cette fonction primordiale de la denture
lui-même s’il s’agit d’un adolescent ou d’un adulte, par les
ne peut pas être idéalisée en fin de traitement si elle n’a pas été
parents dans le cas d’un enfant ;
prise en compte dès le départ. Il faut noter la valeur du corridor
• les antécédents familiaux : pathologies héréditaires, anomalies
buccal, la visibilité des incisives maxillaires et mandibulaires,
dentaires, maladies parodontales ;
l’orientation du plan occlusal et l’exposition de la gencive
• l’état de santé passé et présent doit être précisé par la (Fig. 5).
communication du carnet de santé, s’il s’agit d’un enfant ;
• le niveau scolaire ou la vie professionnelle doivent être
évoqués.
Examen endobuccal
Avant même que le patient ne s’installe sur le fauteuil, Là encore, l’œil enregistre des observations allant du général
posture et démarche révèlent certains traits de personnalité et au spécifique, tandis que la palpation précise certaines particu-
complètent l’appréciation du contexte de la consultation : larités (voussures gingivales ou palatines, épaisseur et tonicité
imposée par l’entourage, acceptée de bonne grâce ou mal vécue, linguale et jugale) :
attendue avec crainte ou optimisme... Tous ces éléments • chemin d’ouverture : forme et amplitude ;
définissent la capacité de coopération du patient et donc le • état buccodentaire (hygiène, état gingival, présence de caries
niveau possible des objectifs de traitement. soignées ou non, etc.) ;
L’examen clinique proprement dit débute alors. Tous les • stade de dentition ;
auteurs accordent une importance primordiale à cette étape et • formule dentaire ;
insistent sur la nécessité de recourir à une méthode. Château [1] • forme générale des arcades et signes d’encombrement ;
évoque l’examen neurologique comme modèle idéal, « car il est • insertion des freins : lèvres, langue, muscles des joues ;
systématique et toujours mené dans le même ordre ». • rapports d’occlusion
Ces éléments sont ainsi successivement évalués et les appré-
Examen exobuccal ciations sont notées sur la fiche d’examen.
C’est l’examen de la fonction occlusale dans sa dimension
Regard posé sur le visage, tantôt de face, tantôt de profil, qui cinétique qui domine cette phase. Les rapports interdentaires
analyse les formes et au-delà, le praticien tente d’attribuer aux sont évalués dans leur double rôle de « centrage » et de « gui-
structures faciales qu’il examine une valeur fonctionnelle et dage ». On commence par les deux positions mandibulaires de
plastique en considérant : référence : intercuspidation maximale et relation « centrée ». Où
• leurs rapports généraux : symétrie des structures bilatérales, se situent les contacts ? Comment passe-t-on d’une position à
proportions verticales et sagittales, forme générale du profil ; l’autre ? Le décalage est-il uniquement sagittal ou incorpore-t-il
• leurs caractères propres : longueur et épaisseur des lèvres, une composante transversale ? Quelle est son amplitude ? Quels
forme du nez et des narines, développement des muscles sont les versants cuspidiens impliqués ?
élévateurs, etc. ; Dans un second temps, on étudie les déplacements mandibu-
• leur tonus, en s’aidant d’une palpation complémentaire ; laires antérieur et latéraux. Qui prend en charge le guidage ? Le
• leur posture habituelle au repos, avec une attention particu- groupe incisivocanin ou les dents cuspidées ? La fonction
lière portée à l’inocclusion labiale. Les lèvres sont-elles repose-t-elle sur une ou plusieurs unités ? Les trajectoires sont-
courtes ? La denture est-elle sujette aux risques de traumatis- elles régulières, symétriques ? Les questions s’enchaînent. Les
mes ? Le mode ventilatoire est-il nasal, buccal ou mixte ? réponses déterminent certaines priorités dans les objectifs du
(Fig. 1) ; traitement et font varier le degré de difficulté réel de la
• leur mode fonctionnel, en particulier les mimiques, en malocclusion anatomique.
essayant de discerner ce qui se maintiendra parce que d’ori-
gine structurelle, donc génétique, et ce qui pourra évoluer car
secondaire aux dysharmonies squelettiques et occlusales qui Ce que révèle le dossier
seront corrigées, aux obstacles ventilatoires ou aux forces Le dossier orthodontique est constitué de documents systé-
déformantes qui seront supprimés (Fig. 2). matiquement enregistrés auxquels doivent s’ajouter des docu-
On doit s’attacher principalement à l’évaluation esthétique ments complémentaires choisis selon l’âge du patient et les
qui est l’élément clé dans le choix des objectifs de traitement. besoins particuliers mis en évidence par l’examen clinique.
La bouche est-elle protrusive ? Les lèvres se ferment-elles avec
effort ? La nécessité de faire reculer la denture s’impose à l’esprit
Documents incontournables
et avec elle surgissent ses éventuels moyens, dont la décision
d’extractions qui oriente tout le plan de traitement. Est-elle Ce sont les modèles d’étude, les photographies du visage face
rétrusive ? On pense alors repositionnement vestibulaire des et profil auxquelles s’ajoute maintenant une vue souriante de
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A B
C D
A B
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Figure 3.
A. Étude de la largeur de la bouche selon Ricketts.
B. Les commissures sont plus proches de la largeur des ailes du nez,
ce qui indique une bouche étroite.
A B
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A B C D
E F
G H I J
Figure 5. Différents cas illustrant les principaux défauts de sourire et leur correction orthodontique.
A à D. Exposition de gencive.
E, F. Retrait des incisives maxillaires.
G, H. Malpositions des incisives latérales maxillaires.
I, J. Corridors buccaux larges.
A B
Figure 6. Évaluation de la forme de l’arcade et de sa symétrie (A), de la profondeur de la courbe de Spee (B).
propose l’analyse de Bjork [11] permet d’évaluer la typologie relative du maxillaire et de la mandibule, la forme de la cloison
faciale, indiquant simultanément mode de développement mais nasale et le développement des cornets (Fig. 9).
aussi équilibre musculaire et résistance osseuse. De face, on L’étude des tissus mous muqueux du couloir aérien postérieur
apprécie la symétrie des structures craniofaciales, la largeur permet d’apprécier le volume des végétations adénoïdes, des
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A B C D
Figure 7. Analyse esthétique et fonctionnelle du visage (A à D).
A B
Figure 9.
A. Téléradiographie de profil montrant une typologie brachyfaciale modérée de la mandibule, un carrefour aérien postérieur largement ouvert et une
inocclusion labiale avec interposition de la lèvre inférieure et projection de la lèvre supérieure. Les lèvres apparaissent longues et hypotoniques.
B. Téléradiographie de face du même patient montrant des fosses nasales encombrées avec déviation de la cloison et hypertrophie des cornets du côté gauche
favorisant la ventilation orale.
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A B
C D
Figure 10.
A, B. Diagnostic téléradiographique et clinique d’amygdales volumineuses entraînant une obstruction basse pharyngée.
C, D. Projection antérieure de la langue dans un cas de biproalvéolie avec infraclusion antérieure.
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68,26 %
0,3413 0,3413
0,0215 0,0215
0,1359 0,1359
α = 2,5 % α = 2,5 % –3 –2 –1 0 +1 +2 +3
Norme clinique
m
1δ 1δ Norme biologique
A
–2δ ± 66 % 2δ Anomalie clinique
y
95 %
Figure 11. Distribution des probabilités selon la loi normale (courbe de
Gauss).
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Classifications
« Sans classification, seul le chaos » écrivent Horowitz et
Hixon [3]. Une fois encore, l’idée n’est pas nouvelle. Schange [23]
3 a déjà observé qu’il existe « de fort nombreuses anomalies et
variétés du système dentaire » et que « pour les saisir plus
aisément, et les rendre plus applicables » au traitement ortho-
dontique, il est nécessaire de les regrouper par genres. Les
classifications modernes sont construites autour des variations
situées en deçà et au-delà d’une situation d’équilibre considérée
comme idéale. Elles comportent donc en général trois classes
principales qui sont subdivisées en fonction de l’intensité de la
déviation par rapport à la classe centrale.
La plus ancienne et la plus universelle est, sans contestation
possible, celle d’Angle [16] qui codifie « les relations mésiodista-
les des dents, des arcades et des mâchoires » qui s’expriment par
Figure 13. Les trois plans d’orientation. le rapport entre les premières molaires maxillaires et mandibu-
laires (Fig. 14). La classe I représente la normalité. « La cuspide
mésiovestibulaire de la première molaire maxillaire est reçue
dans le sillon vestibulaire de la première molaire mandibu-
n’évoque en principe, aucune idée d’étiologie, de pathogénie ou laire. ». Les dents antérieures et postérieures aux premières
de traitement ». Les termes les plus couramment utilisés sont molaires présentent les mêmes relations. La classe II caractérise
constitués : l’inversion progressive de cette relation de la forme « modérée »
• de préfixes : pro-rétro, endo-exo, infra-supra, auxquels on ou « pointe à pointe » à la forme « sévère » ou « totale » et se
peut ajouter micro-macro, dolicho-brachy pour la description trouve divisée selon que les incisives maxillaires sont vestibulo-
des anomalies de volume ; versées (division 1) ou linguoversées (division 2). La classe III est
• de radicaux d’origine grecque ou latine : chéilie, génie, glossie celle de l’exagération des rapports avec perte progressive du
pour les tissus mous, gnathie et alvéolie pour les mâchoires, surplomb incisif maxillaire qui passe du « bout à bout » dans la
position et clusion pour les dents. forme « modérée » à l’inversion dans la forme « sévère ». Le
• de qualificatifs : maxillaire-mandibulaire, supérieur-inférieur caractère asymétrique d’une malocclusion s’exprime en ajoutant
pour le siège, modéré et sévère pour l’intensité. la mention « subdivision ».
l ll A
ll B lll
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A B C D E
Figure 16. Classification simplifiée des anomalies fonctionnelles du comportement labial selon Ricketts [28].
A. Inocclusion labiale.
B. Tension labiale.
C. Contraction mentonnière.
D. Succion de la lèvre inférieure.
E. Contraction sous-labiale.
Le profil squelettique est décrit, selon un modèle équivalent, concentré sur les dysfonctions labiomentonnières (Fig. 16). Les
par Ballard [24]. Le décalage des bases maxillomandibulaires est sujets sont regroupés en trois grandes catégories selon :
évalué en fonction des variations de l’angle ANB établies par les • que la dysfonction est limitée aux lèvres (classe 1) :
travaux de la Northwestern University de Chicago. La classe I C (A) lèvres courtes ;
est celle du profil normal, légèrement convexe, avec une valeur C (B) prochéilie supérieure ;
moyenne de l’angle de 2°77 chez les enfants et 2°04 chez les C (C) éversion de la lèvre inférieure ;
adultes, la classe II correspond à l’exagération de la convexité et • qu’elle s’accompagne d’une hyperactivité de la musculature
la classe III à l’inversion de la tendance en direction de la mentonnière (classe 2), en rapport :
concavité. C (A) avec une protrusion dentaire ;
De nombreuses classifications très utilisées actuellement C (B) avec une augmentation de la HEI ;
concernent la typologie squelettique, élément de pronostic et
C (C) avec une protrusion dentaire et une augmentation de
d’évaluation du degré de difficulté. La face est jugée « courte »
la HEI ;
ou « longue », selon l’évaluation du rapport variable des
• ou qu’elle met en jeu des contractions péribuccales (classe 3) :
composantes verticale et horizontale de sa croissance. Le
vocabulaire varie selon les auteurs qui parlent d’hypo- ou C (A) hyperactivité des fibres du dépresseur du menton (carré
hyperdivergence [19], de type brachy- ou dolichofacial [25], de inférieur) d’origine génétique ;
deep-bite ou d’open-bite [26], mais toutes dérivent des travaux de C (B) aspiration de la lèvre inférieure sous les incisives
Bjork [27] qui décrit, autour d’un type équilibré, des « rotations » maxillaires ;
antérieure et postérieure de la face et de la mandibule par C (C) contraction périorale associée à une déglutition
rapport au crâne (Fig. 15). atypique.
L’équilibre fonctionnel a fait lui aussi l’objet de recherches, Si les classifications demeurent un outil utile de description et
parmi lesquelles on peut citer celles de Ricketts [28, 29] qui s’est de communication en orthodontie, elles ont des limites que
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Lejoyeux E. Diagnostic orthodontique. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Médecine buccale,
28-610-G-10, 2011, Odontologie/Orthopédie dentofaciale, 23-465-A-10, 2011.
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