Mémoire Finale - 1
Mémoire Finale - 1
Mémoire Finale - 1
Thème
Mr A.BENATILLAH Encadreur
ncadreur Professeur
Professeur- Université - Adrar
Bibliographie ......................................................................................................................................15
Bibliographie ......................................................................................................................................29
CONCLUSION GENERALE................................................................ 47
SOMMAIRE
Figure I.1: Facteur de mérite réduit des matériaux thermoélectriques de type n en fonction de la
température…………………………………………………………………………………………….6
Figure I.2: Facteur de mérite réduit des matériaux thermoélectriques de type p en fonction de la
température…………………………………………………………………………………………….6
………………………………………………………………………………………………………..12
Tableau II.1: Valeurs des grandeurs thermoélectriques, à température ambiante pour : isolants,
semi-conducteurs et métaux…………………………………………………………………………27.
Introduction Générale
Les problématiques de production d’énergie et de protection de l’environnement se révèlent
parmi les enjeux majeurs de ce début de XXIème siècle. La production d’énergie actuelle se base
principalement sur l’exploitation des énergies fossiles qui sont polluantes, émettrices de gaz à
effet de serre et dont les ressources s’épuiseront dans quelques décennies. Parmi les autres sources
d’énergies possibles, la filière nucléaire, qui semblerait être la seule à pouvoir permettre de répondre
à une demande massive en énergie, voit actuellement son essor mondial fortement limité suite à
l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi (Japon) en mars 2011.
Il faut aboutir à une stratégie énergétique où toutes les forces vives du pays participent (les
départements ministériels, les universités, les organisations syndicales, la société civile au sens
large). La mise en place d’un bouquet énergétique permettra d’une part, de créer de la richesse en
développant à marche forcée les énergies renouvelables, notamment le solaire thermique et
photovoltaïque, la géothermie et l’éolien.
Actuellement, la majorité des dispositifs existant concernent des modèles réalisés à partir de
matériaux à base de Bi2Te3 solides et de ses dérivés. Mais ces matériaux ne sont à la fois ni
biocompatibles (matériaux toxiques), ni intégrables à petite échelle.
Boire de l’eau est vitale pour l’homme et dans les régions chaude et surtout en été deviens
une nécessité instantané de boire d’eau fraiche, qui est pour les pluparts est impossible vue leurs
mode de vie (les nomades bédouins) ou leurs système et lieu de travail.
Dans le premier chapitre nous présentons l’historique des matériaux thermoélectriques ; les
technologies actuelles ainsi que les technologies de conversion thermique.
Le troisième chapitre, deux expériences ont été réalisées pour permettre d’extraire ou de
calculer les grandeurs physique d’un module Peltier en Basent sur les théories et lois qui agisse sur la
thermoélectricité et nous avons discutés les résultats de notre expérience.
Le quatrième chapitre a été consacré à concevoir une glacière (fontaine fraiche) qui refroidie
l’eau et de le conserver à une température acceptable avec un module Peltier de faible puissance.
Enfin une conclusion générale clôture ce mémoire de master.
Chapitre I :
ETAT DE L’ART DE LA THERMOELECTRICITE
I.1. Introduction:
Mais ce n’est qu’en 1821 que Thomas Johann Seebeck, physicien allemand, met en évidence
la différence de potentiel qui se crée à la jonction entre deux matériaux lorsqu’ils sont soumis à un
gradient de température [1]. Composé d’un simple anneau de moitié bismuth et de moitié cuivre, son
expérience montra qu’en chauffant la jonction entre ses deux métaux, un courant apparaît et circule
dans l’anneau, capable de déviée une aiguille aimantée [2]. Bien qu’il attribue faussement ce résultat
à l’apparition d’un champ magnétique, il venait d’inventer la pile thermoélectrique utilisant un
nouvel effet qui prendra plus tard son nom: l’effet Seebeck.
En 1834, un horloger et inventeur français installé à Genève, Jean Peltier, découvre le second
effet thermoélectrique : une différence de température apparaît aux jonctions de deux matériaux de
natures différentes soumis à un courant électrique.
En 1838, un physicien germano balte, Heinrich Lenz, montre que de la chaleur est absorbée
ou libérée à une jonction thermoélectrique suivant le sens du courant.
En 1851, un physicien anglais, William Thomson, (Lord Kelvin) montre que les effets
Seebeck et Peltier sont liés [3]: un matériau soumis à un gradient thermique et parcouru par un
courant électrique échange de la chaleur avec le milieu extérieur. Réciproquement, un courant
électrique est généré par un matériau soumis à un gradient thermique et parcouru par un flux de
chaleur. La différence fondamentale entre les effets Seebeck et Peltier considérés séparément et
l’effet Thomson est l'existence de ce dernier pour un seul matériau et l'inutilité d’une jonction.
En 1949, un académicien et chercheur russe A.F. IOFFE a développé une théorie sur les
semi-conducteurs thermoélectriques [4].En 1956, le même auteur a conçu l’idée de l’alliage, ou
former des solutions solides, semi-conducteurs isomorphes dans le but de réduire la conductivité
thermique des matériaux thermoélectriques [5].
Du fait d’une absence de progrès jusque dans les années 1970, il a été postulé qu’un ZT de 1
était une sorte de barrière d’efficacité thermoélectrique. Cette limite empirique a altéré grandement
l’intérêt porté aux recherches dans le domaine de la thermoélectricité, sachant qu’un ZT d’au moins
3 est nécessaire pour concurrencer les systèmes de réfrigération classiques utilisant des fluides
caloporteurs.
Au début des années 1990, l’espoir renaît avec les travaux théoriques de Hicks et Dresselhaus
[6,7] qui proposent d’utiliser des matériaux présentant des structures de basse dimensionnalité. Selon
leurs calculs, l’utilisation de Tellure de Bismuth (Bi2Te3) avec une structure de type multi-puits
quantiques permettrait de multiplier par 13 le facteur de mérite du Bi2Te3 massif [6]. De même, un
ZT spectaculaire de 1.4 est prédit pour des fils quantiques à base de Bi2Te3[7]. De telles prédictions à
l’époque même où les nanotechnologies explosent ont donc provoqué un regain d’intérêt pour la
recherche en thermoélectricité. Cependant, il faut attendre le début des années 2000 pour voir
apparaître les premiers matériaux thermoélectriques nanostructurés, présentant des ZT dépassant la
limite empirique de 1. Venkatasubramanian et al. [8] mettent en avant en 2001 des super réseaux
constitués de couches minces de Bi2Te3 et de Tellure d’Antimoine (Sb2Te3) présentant un ZT record
de 2,4 à température ambiante. L’année suivante Harman et al. Présentent des super-réseaux à boîtes
quantiques à base de PbSeTe comportant un ZT de 1,6 à température ambiante [9]. Plus tard, en
2004, Hsu et al. Proposent un matériau massif à base de AgPbmSbTe2+m comportant des inclusions
nanométriques riches en Ag-Sb avec un ZT~2,2 à la température de 800K [10]. Bien que cette
température soit trop élevée pour Bien que cette température soit trop élevée pour envisager des
applications en réfrigération, ce type de matériau peut tout de même être intéressant pour la
génération d’énergie électrique.
De nos jours, la recherche dans ce domaine se concentre autour d’une optimisation du facteur
de mérite, qui a pris toute son ampleur depuis le début des années 2000 avec le développement
fulgurant des nanotechnologies et plus particulièrement des techniques de nano-fabrication. La nano-
structuration permet effectivement de moduler les propriétés des matériaux indépendamment les
unes des autres et apporte donc, en ce sens, un renouveau dans le domaine de recherche de la
thermoélectricité [13].
Le premier choc pétrolier de 1973 n’avait rien changé à cette situation. Aux États-Unis, la
NASA avait cependant encore produit quelques thermopiles pour le domaine spatial, tandis qu'en
France, trois petites entités s’occupaient encore de thermoélectricité,
Ainsi, aujourd’hui, soit un demi-siècle après Abram Ioffé, on enregistre plusieurs centaines
de demandes de brevets à l’INPI, chaque année pour la thermoélectricité, alors qu’avant 1996, les
demandes étaient réduites à une ou deux unités par an et le plus souvent, à aucune !
À présent, la thermoélectricité est à nouveau enseignée, y compris dans les écoles les plus
prestigieuses de par le monde. Pour l’instant, il n’existe pas d’explication prouvée pour ce regain
d’intérêt, mais par contre on sait que cette renaissance a bien démarré en France si l'on se base sur le
nombre de brevets déposés et sur le nombre de thèses universitaires réalisées.
Cette partie a pour objectif de présenter les principaux matériaux thermoélectriques selon leur
intervalle de température d'application mais aussi de justifier le choix de ceux qui seront utilisés
et développés par la suite dans ce manuscrit, les siliciures de germanium. Les matériaux
thermoélectriques n'ont de bonnes performances thermoélectriques que dans un intervalle de
température restreint, où leur facteur de mérite réduit atteint un maximum et reste à peu près
constant. Ainsi, la température moyenne d'application impose le choix du matériau thermoélectrique
[14]. Il est donc souhaitable de considérer les matériaux thermoélectriques en fonction d’une gamme
de température. Pour cela, des graphiques, comme ceux de C. Godart en 2009 [15], répertorient les
évolutions de ZT en fonction de la température des principaux matériaux thermoélectriques de type n
(Figure I.1) et de type p (Figure I.2).
Figure I.1: Facteur de mérite réduit des matériaux thermoélectriques de type n en fonction de la
température [15]
Figure I.2: Facteur de mérite réduit des matériaux thermoélectriques de type p en fonction de la
température [15]
A. Basses températures :
Le matériau le plus étudié à l'heure actuelle est Bi2Te3 (alliage de bismuth et de tellure). Il est
utilisé dans l'ensemble des systèmes fonctionnant au voisinage de la température ambiante, ce qui
inclut la majorité des systèmes de réfrigération thermoélectrique. Les meilleures performances sont
obtenues quand il est allié à Sb2Te3 (alliage d'antimoine et de tellure) qui possède la même structure
cristalline [17]. Des échantillons de type p comme de type n peuvent être obtenus par de petites
variations de composition au voisinage de la stœchiométrie. Dans les deux cas, des valeurs du facteur
de mérite ZT proches de 1 sont obtenues au voisinage de la température ambiante [18]. Ces bonnes
valeurs de ZT sont obtenues en partie grâce à la très faible conductivité thermique λ, proche de 1 W.
m-1. K-1 dans les meilleurs matériaux.
C. Températures intermédiaires :
Pour une utilisation à moyenne température (550 K-750 K à peu près), le matériau le plus
utilisé est le tellure de plomb PbTe et ses alliages (PbSn) Te (Sn = étain). Les deux composés PbTe
et SnTe peuvent former une solution solide complète ce qui permet d'optimiser le gap (bande
interdite du semi-conducteur) à la valeur désirée. Les meilleurs matériaux obtenus ont des facteurs de
mérite proches de l'unité autour de 700 K [19]. Cependant, ces valeurs sont obtenues seulement dans
les matériaux de type n. PbTe ne peut par conséquent pas à l'heure actuelle former à lui seul les deux
branches d'un thermo-élément. La branche p est par conséquent le plus souvent constituée d'un
matériau de type TAGS (pour Tellure-Antimoine-Germanium-Argent), qui quant à lui permet
d'obtenir des facteurs de mérite supérieurs à l'unité à 700 K seulement en type p[20]. Il apparaît par
conséquent essentiel de développer un nouveau matériau qui puisse être utilisé à la fois en type p et
en type n dans cette gamme de température. Il est en effet plus facile industriellement d'utiliser le
même type de matériau pour les deux branches (et cela permettrait de plus d'éliminer
le tellure fortement toxique). [21]
D. Hautes températures :
génération d'électricité dans le domaine spatial [22], [23]. Ce sont surtout des alliages de ce type qui
sont utilisés pour l'alimentation en électricité de la sonde Voyager.
A. Skutterudites :
Les skuterrudites ont une structure cubique (de type CoAs3) composée de 8 octaèdres TX6
(avec T = Co, Rh, Ir et X = P, As, Sb) qui sont liés entre eux par les sommets (figure I.3) Les
vibrations de l’atome inséré dans le site vacant va permettre de diminuer la conductivité thermique
du matériau par diffusion des phonons et permet d’améliorer ainsi les performances
thermoélectriques du matériau [24] Plus l’atome inséré est petit et lourd, plus les amplitudes de
vibration de l’atome seront importantes et conduiront à une diminution significative de la
conductivité thermique de réseau.
La figure de mérite ZT atteint une valeur proche de 1,4 pour des températures supérieures à
900°C [25] L’inconvénient majeur de ces composés demeure leur instabilité en raison de la
sublimation de l’élément Sb à haute température.
L’atome hôte se situe dans la structure verte, entourée d’atomes jaunes (éléments Bi, Sb, As,
P ou N). Les sites métalliques sont représentés en bleu. L’environnement octaédrique de ces sites est
représenté en bleu dans la partie inférieure de la figure [26].
B. Clathrates :
Les clathrates sont des solides périodiques dans lesquels des atomes (typiquement Si, Ge ou
Sn), reliés entre eux sous forme de tétraèdres, vont former un réseau de cages dans lesquelles
peuvent être insérés d’autres types d’atomes [27] figure I.4 En effet, ces matériaux présentent une
conductivité thermique très faible, un remplissage total ou partiel de la structure est possible. Ceci
permet de contrôler le taux de dopage et ainsi ajuster le facteur de puissance du matériau.
Le réseau atomique est représenté en bleu tandis les atomes hôtes sont représentés en orange
et violet en fonction de la cage qu’il occupe [26]
De ce fait la chimie de ces composés est également très riche car il est possible de moduler
les propriétés thermoélectriques de ces matériaux en fonction de la nature des atomes remplisseurs
mais aussi de travailler sur des substitutions atomiques pour optimiser les propriétés de transport
électrique [28]. L’une des valeurs de ZT les plus élevées observées dans ce type de matériaux a été
reportée pour le composé Ba8Ga16Ge30(ZT = 1,35 à 900 K)[29].Cependant, le contrôle de la
stœchiométrie du composé est difficile et peut engendrer l’apparition de phases secondaires. De plus,
les clathrates présentent une résistance à la corrosion insuffisante dans l’air et leur point de fusion est
bas [30].
C. Phases de Zintl :
Parmi les différents matériaux «PGEC» actuellement développés, les composés ternaires poly
cristallins de type p dérivés des phases de Zintl Yb14MnSb11se révèlent parmi les plus prometteurs.
Ces composés sont d’ailleurs très étudiés par la NASA afin d’être intégrés dans des thermo-
générateurs RTG car leurs performance thermoélectrique à haute température (>900k) sont quatre
fois supérieurs à celles des alliages Siege actuellement utilisé [31].
De par leur mode d’utilisation, les modules sont extrêmement fiables car ils ne possèdent
aucune pièce mobile. Ces dispositifs sont totalement silencieux car leur fonctionnement n’entraîne
aucune vibration.
Jusqu’à récemment, ces dispositifs ont été utilisés dans des secteurs de niche du fait de leur
coût élevé (procédé d’élaboration, composés utilisés). De plus, la faible performance de ces systèmes
limita leur emploi aux domaines où il n’y avait pas d’autre source d’énergie alternative (notamment
dans le domaine du spatial).
Les performances actuelles des dispositifs thermoélectriques sont bien adaptées à leur
utilisation en réfrigération (réfrigérateurs alimentaires (figure I.5), containeurs utilisés pour le
transport d’organes).
Les modules à effet Peltier disponibles dans le commerce sont très utilisés pour le
refroidissement de composants et systèmes électroniques (microprocesseurs sur-cadencés (figure
I.5), diode laser,....) afin de limiter l’échauffement des composants et ainsi augmenter leurs
performances et durée de vie. Ces dispositifs thermoélectriques sont également utilisés pour le
refroidissement de systèmes électroniques où la génération de vibrations doit être évitée
(autodirecteur de missiles air-air infrarouges) [33].
Les industriels travaillent actuellement à l’utilisation de l’effet Peltier pour créer des systèmes
de climatisations. Dans le secteur automobile, cette technologie particulièrement fiable conduirait à
la réalisation de systèmes climatiseurs réversibles plus performants que ceux actuellement utilisés.
De plus, ces systèmes thermoélectriques sont plus compacts et plus simples à fabriquer que
les systèmes actuels. Enfin, ceux-ci n’utilisent aucun gaz réfrigérant (impact sur l’effet de serre) [34].
Dans ce domaine, la société Amerigon commercialise depuis 1999 un modèle de siège automobile
chauffant ou refroidissant basé sur l’utilisation de dispositifs thermoélectriques.
Enfin, les modules offrant un contrôle très précis de la température (thermo-stabilisation), ils
sont donc utilisés dans certains appareils de mesure où la température doit être parfaitement ajustée
et stabilisée (polarimètre par exemple) [36].
Les thermo générateurs les plus connus sont les Radio-isotopes Thermoélectrique
Générateurs (RTG) [37]. Ces dispositifs utilisent le rayonnement naturel de la décomposition d’un
élément radioactif (238Pu, 90Sr ou 210Po par exemple) comme source de chaleur (1000°C). Ces
systèmes ont été développés pour l’alimentation électrique d’équipements requérant une source
d'énergie stable et fiable, sur plusieurs années et sans maintenance.
Ces générateurs sont utilisés par exemple, pour l’alimentation électrique de systèmes placés
dans des environnements isolés ou inaccessibles (phares et balises de navigation [38], stations météo
[39], ou encore, de manière surprenante, dans certains pacemakers [40]).
L’utilisation la plus connue des RTG concerne les sondes spatiales (figure 6) [41]. Dans ce
cas précis, l’utilisation de ce type de générateurs est impérative car, lorsqu’une sonde est envoyée au-
delà de Mars, les panneaux solaires ne reçoivent plus assez de rayonnement solaire pour
l’alimentation des instruments de la sonde. Les thermogénérateurs RTG ont prouvé la grande fiabilité
des dispositifs thermoélectriques. En effet, nous pouvons citer l’exemple de la sonde spatiale
américaine Voyager qui a été lancée en 1967 et qui continue à transmettre des informations depuis
les confins du système solaire, plus de 40 ans après son lancement.
Des prototypes équipés de ces dispositifs (BMW, GM) roulent actuellement et les tests ont
montré qu’à 125 Km/h le dispositif génère suffisamment d’électricité pour se passer d’un alternateur,
entraînant ainsi une économie de carburant d’environ 5%.Les thermogénérateurs permettront donc de
diminuer la consommation en carburant et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
En utilisant la différence de chaleur entre le corps humain et l’air ambiant il devient possible
de réaliser des appareils autoalimentés en énergie. L’exemple le plus connu est la montre Thermique
de Seiko (figure I.8) [44]. Le gradient de température entre le poignet et l’air ambiant est de 1 K. Des
modules implantés dans la montre délivrent au maximum 22μW sous 300mV et un amplificateur de
tension est donc utilisé pour augmenter la tension à 1,5 V. De cette manière, il devient possible
d’alimenter la batterie de la montre.
Différents travaux portent également sur la réalisation de textiles thermoélectriques. Pour les
militaires, la possibilité d’équiper les soldats du futur de «vêtements thermoélectriques» permettrait
d’alimenter l’ensemble de l’équipement tactique de combat porté par les soldats (GPS, système de
transmission d’informations, ...). En utilisant ces textiles, un gain de poids (jusqu’à 30%) est espéré
car l’utilisation de ces thermogénérateurs permettrait de se passer des batteries habituellement
utilisées pour l’équipement tactique. Dans le domaine civil, l’utilisation de ces textiles permettrait la
création de «vêtements intelligents» permettant le rechargement d’un téléphone portable par
exemple.
I.6. Conclusion :
Apres les recherches de A.F. IOFFE en 1956 sur les semi-conducteurs thermoélectriques. Le
domaine de la thermoélectricité a passé une dure période où aucun progrès a été signalé, jusqu’à les
années 90 ou un intérêt internationale inexpliqué donnent à la thermoélectricité sa renaissance par la
découverte de nouveaux matériaux thermoélectrique augmentant le facteur de mérite a des valeurs
dépassent 1.
Bibliographie
[2] - Thomas Seebeck, Magnetische polarisation der metalle und erze durch tremperaturdifferenz, ,
1895disponible en version numérisée sur [http://libcoll.mpiwg berlin.mpg.de/libview? url=/ mpi wg
/online/permanent/einstein_exhibition/sources/7X568YX0/index.meta&pn=1&mode=texttool]
[3] - William Thomson, la théorie dynamique de la chaleur. Sér. I, 17, (1852), page 209-252
Disponible on version numérisée [http://visualiseur.bnf.fr/ConsulterElementNum?O
=NUMM16396&Deb=217&Fin=260&E=PDF]
[5] - A. F. Ioffe, Semiconductor thermoelements and thermoelectric cooling, Info search London
(1957)
[6] - L.D. Hicks and M.S. Dresselhaus, ‘Effect of quantum-wellstructures on the thermoelectric
figure of merit’, Physical Review B, 1993, 47, 12727-12731.
[7] - L.D. Hicks and M.S. Dresselhaus, ‘Thermoelectric figure of merit of a one-dimensional
conductor’, Physical Review B, 1993, 47, 16631-16634.
[8] - R. Venkatasubramanian, E. Siivola, T. Colpitts and B. O’Quinn, ‘Thin-film thermoelectric
devices with high room-temperature figures of merit’, Nature, 2001, 413, 597-602
[9] - T.C. Harman, P.J. Taylor, M.P. Walsh and B.E. LaForge, ‘Quantum dot superlattice
thermoelectric materials and devices’, Science, 2002, 297, 2229-2232
[10] - K.F. Hsu, S. Loo, F. Guo, W. Chen, J.S. Dyck, C. Uher, T. Hogan, E.K. Polychroniadis and
M.G. Kanatzidis, ‘Cubic AgPbmSbTe2+m: bulk thermoelectric materials with high figure of merit’,
Science, 2004, 303, 818-821
[11] - A.I. Boukai, Y. Bunimovich, J. Tahir-Kheli, J.-K. Yu, W.A. Goddard III and J.R.
Heath, ‘Silicon nanowires as efficient thermoelectric materials’, Nature, 2008, 451, 168-171.
[12] J.S Heron, T. Fournier, N. Mingo and O. Bourgeois, ‘Mesoscopic size effects on the thermal
conductance of silicon nanowires’, Nano Letters, 2009, 6, 1861-1865.
[13] - H. Kim, I. Kim, H.-J. Choi and W. Kim, ‘Thermal conductivities of Si 1-x Gex nanowires with
different germanium concentrations and diameters’, Applied Physics Letters, 2010, 96, 233106.
[14] R.D.ABELSON, "Space missions and applications", in Thermoelectrics Handbook: macro to
nano, CRC/Taylor & Francis, D. M. Rowe, p. 56.1-56.29, (2006).
[15] C.GODART, "Matériaux à effets thermoélectriques", Techniques de l'ingénieur,
Référence N1500, (2009).
[16] -W. M. Yim and A. Amith, Bi-Sb alloys for magneto-thermœlectric and thermomagnetic
cooling, Solid-State Electron., Vol. 15, No. 10 (1972), pp. 1141.
[32] - D. M. Rowe, CRC Handbook of Thermoelectrics, CRC Press, Boca Raton, FL, (1995)
[33] - H. J. Goldsmid, Electronic Refrigeration, Pion Limited, London, 1986
[34] - J.H. Yang, FR Stabler, Automotive Applications of Thermoelectric Materials, Journal of
Electronic Materials, 38 [7] (2009) 1245
[35] - S. Chatterjee, thermoelectrically heated/cooled wheeled stretcher, Proceedings: 6th European
Conference on Thermoelectrics, ECT2008, Paris, France
[36] - L.B. Ershova, G.G. Gromov, Optimal thermoelectric cooling in laser diode sub-assemblies,
Proceedings: 6th European Conference on Thermoelectrics, ECT2008, Paris, France, p. O-18,
4-6 jul. 2008
[37] - R.C. O’Brien, R.M. Ambrosi, N.P. Bannister, S.D. Howe, H.V. Atkinson, Safe
radioisotopes thermoelectric generators and heat sources for space applications, Journal of Nuclear
Materials,377[3](2008) 506
[41] - R.C. O’Brien, R.M. Ambrosi, N.P. Bannister, S.D. Howe, H.V. Atkinson, Safe
radioisotopes thermoelectric generators and heat sources for space applications, Journal of Nuclear
Materials,377[3](2008) 506
Chapitre II :
FORMULATION MATHEMATIQUE DE LA THERMOELECTRICITE
II.1. Introduction :
Dans ce chapitre nous exposons les lois mathématiques permettant de décrire les
performances d’un dispositif thermoélectrique lors de son fonctionnement, en réfrigération ou en
production d’énergie électrique, puis les lois décrivant les propriétés de transport électrique et
thermique au sein des matériaux. Ce paragraphe abordera notamment l’expression de la figure de
mérite sans dimensions ZT qui est utilisée dans la caractérisation et la comparaison des performances
thermoélectriques des matériaux.
Les effets thermoélectriques les plus connus sont l’effet Seebeck qui permet de transformer
un gradient de température dT en gradient de potentiel électrique dV, et l’effet inverse, l’effet Peltier,
qui transforme dV en dT. Ces deux effets permettent des applications dans le domaine de la
récupération d’énergie ou pour le refroidissement. Ces effets thermoélectriques sont également
d’excellentes sondes des propriétés électroniques des matériaux, très sensibles à la structure de
bande, au dopage, ou aux transitions magnétiques.
Les matériaux thermoélectriques sont caractérisés par ces paramètres essentiels, suivants :
Notée σ il est l'inverse de la résistivité électrique (ρ). Elle correspond à la conductance d'une
portion de matériau de 1 m de longueur et de 1 m2 de section. Parmi les meilleurs conducteurs, il y a
les métaux (comme le cuivre ou l'aluminium) pour lesquels les porteurs de charge sont les «
électrons libres ». Certains matériaux, comme les semi-conducteurs, ont une conductivité qui dépend
d'autres conditions physiques, comme la température ou l'exposition à la lumière.
Une différence de température dT entre les jonctions de deux matériaux A et B implique une
différence de potentiel Electrique dV selon l’équation suivante :
(eq.II.1)
Les coefficients Seebeck des deux matériaux sont reliés au coefficient Seebeck du couple
selon l’équation:
(eq.II.2)
Explication du phénomène
Lorsqu’un métal est soumis à un gradient de température ∆T, l’énergie moyenne des électrons
étant plus élevée du côté chaud que du côté froid, il en résulte un gradient énergétique. Celui-ci va
donner naissance à une force qui va entrainer la diffusion des électrons du côté chaud vers le côté
froid. Cette diffusion entraine la polarisation du matériau (accumulation des porteurs majoritaires
négatifs du côté froid et les porteurs majoritaires positifs du côté chaud) qui induit un champ
électrique E dont l’effet est d’aider les électrons froids à diffuser vers le coté chaud [2,3].
Dans le cas de l’effet Peltier, un courant électrique I est imposé à un circuit composé
de deux matériaux, ce qui entraîne une libération de chaleur Q à une jonction et une absorption de
chaleur à l’autre jonction, selon l’équation suivante :
(eq.II.3)
Explication du phénomène
Lorsque les porteurs de charge passent d’un niveau de basse énergie à un niveau d’énergie
plus élevé e (par exemple lors du passage d’un matériau de type p à un matériau de type n), ils
reçoivent de l’énergie de la part du système avec lequel ils interagissent. Or ce système ne peut être
que le réseau cristallin sur lequel ils effectuent des collisions. Ainsi, le réseau cristallin cède de
l’énergie aux porteurs de charge et par conséquent l’effet Peltier se traduit par un refroidissement de
la jonction. Si au contraire, les porteurs de charge passent d’un niveau de haute énergie à un niveau
de basse énergie quand ils traversent une jonction, l’énergie perdue est cédée au réseau et l’effet
Peltier se traduit par un échauffement de la jonction. C’est donc la différence de nature entre les
matériaux a et b et le sens du courant qui les traverse qui sont les causes d’un gradient de
température dans l’échantillon (Voir Figure II-2) [5].
(eq.II.4)
• dQS : représente la quantité de chaleur émise (comptée en positif) ou absorbée (comptée en négatif)
par unité de surface à l’une des deux jonctions (en W.m-2).
Contrairement aux coefficients Seebeck et Peltier, le coefficient Thomson peut être défini
directement pour un seul matériau. Lorsque sont présents simultanément un gradient de température
et un courant électrique, il y a génération ou absorption de chaleur dans chaque segment de matériau
pris individuellement.
Le gradient de flux thermique au sein du matériau est alors sous la forme suivante :
(eq.II.5)
Avec :
• dQv : représente la quantité de chaleur émise (comptée en positif) ou absorbée (Comptée en négatif)
par unité de volume du matériau (en W.m-3).
• r : le point.
Le physicien Lord Kelvin est également à l’origine des deux lois qui relient les trois
coefficients thermoélectriques entre eux : les relations de Kelvin. Ces trois coefficients sont
effectivement interdépendants. La première relation fait un lien entre le coefficient Seebeck et
le coefficient Peltier d’une jonction de deux matériaux conducteurs (A et B). Pour une
jonction standard A/B,
(eq.II.6)
La seconde relation de Kelvin fait le lien entre les coefficients Seebeck et Thomson :
(eq.II.7)
Avec :
• βA et βB : sont les coefficients Thomson respectifs des matériaux A et B formant la jonction (V/K)
[8].
Le couplage entre les phénomènes électriques et thermiques ouvre la voie à deux applications
possibles, à savoir la réfrigération et la génération électrique. La réfrigération est rendue possible par
le flux de chaleur qui s’établit suite à l’imposition de courant électrique aux bornes d’un matériau.
Ce flux permet d’évacuer la chaleur d’un Corps à réfrigérer vers une zone ou la chaleur est dissipée
vers le milieu ambiant.
La génération de courant peut se produire quand une chaleur extérieure impose une différence
de température aux extrémités du matériau. Une tension électrique s’établit et elle peut être exploitée
pour générer un courant dans une résistance de charge.
La première correspond à la chaleur transférée par effet Peltier. Sur la face froide, la chaleur prélevée
Est (eq.II.8)
Est (eq.II.9)
Il faut ensuite considérer la chaleur due à l’effet Joule qui va s’appliquer sur les 2 faces du module et
qui va augmenter avec l’alimentation de celui-ci. La chaleur prélevée côté froid est donc à diminuer
De (eq.II.10)
Enfin, il faut également tenir compte de la conduction thermique qui s’oppose à l’effet voulu il faut
donc diminuer la chaleur prélevée en face froide
De, (eq.II.11)
(eq.II.12)
Cette expression est difficilement exploitable, d’autant plus que les coefficients, , varient en fonction
de la température. Pour pouvoir utiliser correctement les modules Peltier, les fabricants fournissent
des courbes donnant la différence de température en fonction du courant appliquée et de la chaleur
transférée.
(eq.II.13)
Soit (eq.II.15)
En voie que la Chaleur absorbée et chaleur produite par le module lui-même et non homogène [9].
(eq.II.15)
Dans le cas où le système est disposé dans un gradient de température, celui-ci génère alors
un courant du fait du déplacement des porteurs de charges dans les branches p et n. Le générateur
thermoélectrique peut alors être caractérisé par son rendement énergétique ƞ (inférieur à l’unité):
(eq.II.16)
(eq.II.17)
(eq.II.18)
Le coefficient Zpn est appelé le Facteur de Mérite du thermocouple (exprimé en K-1) et est décrit par
la relation:
(eq.II.19)
• λ : sa conductivité thermique.
Lorsque l’on s’intéresse aux propriétés thermoélectriques d’un matériau donné, il faut alors
prendre uniquement en compte le Facteur de Mérite thermoélectrique pour ce seul matériau:
(eq.II.20)
Le paramètre définit PF=S2σ le Facteur de Puissance qui indique la puissance utile libérée par
le matériau lorsque celui-ci génère du courant. Le facteur Z étant dépendant de la température, on le
représente le plus souvent sous la forme ZT, le Facteur de Mérite adimensionnel. Donné par la
relation
(eq.II. 21)
- Une bonne conductivité électrique σ pour minimiser les pertes de chaleur par effet joule donc
pour augmenter le courant qui traverse la charge
Les trois coefficients S, λ et σ interviennent dans la définition du facteur de mérite ZT, ils ne
sont pas indépendants les uns des autres.
La recherche des matériaux de grand facteur de mérite consiste donc à trouver des composés
qui répondent simultanément aux trois exigences [12].
Toutefois, cette mission n’est pas simple puisque les propriétés déterminant le facteur de
mérite sont mutuellement liées, et ce de manière défavorable [13].
D’après la Figure II.5, il en résulte que ni les métaux, ni les isolants n’ont des facteurs de
mérite appropriés car, pour les premiers, malgré leur excellente conductivité électrique σ, le
coefficient Seebeck S est très faible et la conductivité thermique λ est très élevée [15].
Les isolants, au contraire, ont des faibles conductivités thermiques et des grands coefficients
Seebeck, mais ceci ne suffit pas pour compenser leurs trop faibles conductivités électriques. Il
apparaît donc clairement que seuls les semi-conducteurs peuvent atteindre des bons facteurs de
mérite Z [16]. De plus, dans le cas des semi-conducteurs, il est possible de contrôler la concentration
des porteurs de charge en ajustant la dose de dopage.
Les meilleurs facteurs de mérite sont obtenus pour des concentrations de porteurs de charge
de 1019à 1021cm−3, ce qui correspond aux semi-conducteurs fortement dopés [17]. La capacité d’un
matériau d’être dopé pour atteindre ces valeurs de concentration de charge, aussi bien pour les
porteurs du type p, que du type n, est donc considérée comme un critère important du point de vue de
l’optimisation du facteur de mérite. Le Tableau II.1 indique les valeurs typiques des grandeurs
thermoélectriques pour les trois catégories des matériaux : isolants, semi-conducteurs et métaux [18].
Tableau II.1: Valeurs des grandeurs thermoélectriques, à température ambiante pour : isolants,
semi-conducteurs et métaux.
Ainsi, le facteur de mérite est lié à la structure des bandes, à la dynamique du réseau
(diffusion des phonons), ainsi qu’aux mécanismes de diffusion des porteurs déchargé. La complexité
d’optimisation du facteur de mérite réside dans l’interdépendance entre le transport des porteurs de
charge et celui des phonons.
En effet, la conductivité thermique est composée de deux contributions: d’une part, celle des
phonons et, d’autre part, celle des électrons [20] :
(eq.II.22)
II.6.Conclusion :
Ainsi, H. J. Goldsmid [21] a montré en 1986 que les semi-conducteurs sont les matériaux
thermoélectriques les plus adaptés, car ils ont une grande mobilité de porteur, une grande masse
effective, et une faible conductivité thermique.
Bibliographie
[1] M. Beekman, G. S. Nolas Synthesis and thermal conductivity of type II silicon clathrates Physica
B, Vol.383, pp.111, (2006).
[4] T. Kajikawa,« Thermoelectric Power Generation System Recovering Industrial Waste Heat », in
Thermoelectrics handbook: macro to Nano, CRC/Taylor & Francis., D. M. Rowe, 2006, p. 50.1-
50.28.
[6] B. C. Sales, « Novel thermoelectric materials », Current Opinion in Solid State and Materials
Science, vol. 2, no. 3, p. 284-289, 1997.
[7] A. F. Ioffe, Semiconductor thermoelements, and thermoelectric cooling. Info search, ltd., 1957.
[8] M. Kishi et al.,« Micro thermoelectric modules and their application to wristwatches as an
energy source », in 18th International Conference on Thermoelectrics, 1999, p. 301-307.
[11] G. S. Nolas, J. Sharp, et H. J. Goldsmid, Thermoelectrics: basic principles and new materials
developments. Springer, 2001.
[12] G. L. Bennett, « Space Nuclear Power: Opening the Final Frontier », 4th International Energy
Conversion Engineering Conference and Exhibit (IECEC), 26-29 June 2006, San Diego, California,
USA.
[14] T. M. Tritt, Thermal conductivity: theory, properties, and applications. Springer, 2004.
[16] M. Quiret,« Quand la chaleur se mue en électricité », Echos, no. 19818, p. 14,2006
[17] F. J. DiSalvo, « Thermoelectric Cooling and Power Generation », Science, vol. 285, no. 5428, p.
703 -706, 1999.
[18] L. Bell, « Cooling, heating, generating power, and recovering waste heat with
Chapitre III :
ETUDE EXPERIMENTALE D’UN MODULE THERMOELECTRIQUE
III.1. Introduction :
Dans les chapitres précédents nous avons pris connaissance sur le phénomène de la
thermoélectricité théoriquement ainsi quelque applications des modules thermoélectrique et les types
des éléments thermoélectrique et leurs évolution.
Basent sur ces théories et lois qui agisse sur la thermoélectricité on peut concevoir une ou
plusieurs expériences qui permet d’extraire ou de calculer les grandeurs physique d’un module
Peltier.
Les résultats obtenus vont nous donner le potentielle qui peut avoir ce module pour prévoir
une application qui sera présenté au chapitre IV.
III.2.1. Introduction :
La fiche technique du module TE du constructeur chinois (voir figure III.2) représente des
critères déterminer selon des paramètres idéals avec des modules bien choisi, ainsi les graphes donné
sont difficilement exploitable, donc l’utilisation de ces données technique peut nous conduire à des
fausses résultats.
Tc Tf
U (v) I (A) If (A) Us (V)
K °C K °C
1 0,23 0,12 299 26 294,1 21,1 0,23
2 0,4 0,25 299,1 26,1 289,4 16,4 0,507
3 0,56 0,38 299,1 26,1 285,3 12,3 0,738
4 0,73 0,52 299,1 26,1 281,3 8,3 0,931
5 0,91 0,67 299,2 26,2 276,9 3,9 1,117
6 1,13 0,85 299,1 26,1 272,8 -0,2 1,309
7 1,29 0,99 299 26 270,1 -2,9 1,45
8 1,32 1,17 299 26 267,2 -5,8 1,603
9 1,64 1,34 299 26 264,8 -8,2 1,761
10 1,733 1,41 298,5 25,5 262,9 -10,1 1,727
11 1,987 1,61 298,5 25,5 261,1 -11,9 1,742
12 1,976 1,79 298,5 25,5 259,5 -13,5 1,802
13 2,49 2 298,4 25,4 258,1 -14,9 1,982
14 2,72 2,2 298,4 25,4 257,2 -15,8 1,967
15 2,87 2,4 298,4 25,4 256,5 -16,5 2,077
16 2,98 2,6 298,4 25,4 256,3 -16,7 2,063
17 3,41 2,71 296,8 23,8 257,7 -15,3 2,04
18 3,58 2,94 296,4 23,4 257,4 -15,6 2,146
19 3,5 3,09 296,3 23,3 258,3 -14,7 2,216
Valeur d’entrée :
U : tension en volte.
Valeurs mesurées :
I : intensité du courant en ampère (le premier courant marqué à la mise sous tension).
Tmoy ΔT S
U (v) Ram(Ω) Rv(Ω) P (W) Qc (W) Qf (W) COP Ec ƞ(%)
(°C) (°C) (V/K)
1 4,35 8,33 0,12 23,55 4,9 0,05 1,68 1,65 13,80 60,02 23,00
2 5,00 8,00 0,5 21,25 9,7 0,05 3,90 3,78 7,56 29,84 25,35
3 5,36 7,89 1,14 19,2 13,8 0,05 6,07 5,79 5,09 20,67 24,60
4 5,48 7,69 2,08 17,2 17,8 0,05 8,13 7,65 3,68 15,80 23,28
5 5,49 7,46 3,35 15,05 22,3 0,05 10,04 9,29 2,77 12,42 22,34
6 5,31 7,06 5,1 12,95 26,3 0,05 12,65 11,54 2,26 10,37 21,82
7 5,43 7,07 6,93 11,55 28,9 0,05 14,85 13,41 1,94 9,35 20,71
8 6,06 6,84 9,36 10,1 31,8 0,05 17,63 15,75 1,68 8,40 20,04
9 5,49 6,72 12,06 8,9 34,2 0,05 20,63 18,27 1,51 7,74 19,57
10 5,77 7,09 14,1 7,7 35,6 0,05 20,41 17,98 1,28 7,38 17,27
11 5,54 6,83 17,71 6,8 37,4 0,05 22,38 19,57 1,11 6,98 15,84
12 6,07 6,70 21,48 6 39 0,05 24,68 21,46 1,00 6,65 15,02
13 5,22 6,50 26 5,25 40,3 0,05 29,35 25,38 0,98 6,40 15,25
14 5,15 6,36 30,8 4,8 41,2 0,05 31,34 27,01 0,88 6,24 14,05
15 5,23 6,25 36 4,45 41,9 0,05 35,50 30,51 0,85 6,12 13,85
16 5,37 6,15 41,6 4,35 42,1 0,05 38,01 32,65 0,78 6,09 12,89
17 4,99 6,27 46,07 4,25 39,1 0,05 41,96 36,43 0,79 6,59 12,00
18 5,03 6,12 52,92 3,9 39 0,06 47,95 41,64 0,79 6,60 11,92
19 5,43 6,15 58,71 4,3 38 0,06 53,39 46,54 0,79 6,80 11,66
Valeurs calculées
Ram: resistance a temperature ambiante Ram = U/I (Ω).
Rv: resistance a temperature Tmoy Rv = U/If (Ω).
P: puissance électrique fournée P = U* If (W).
Tmoy: température moyenne Tmoy = (Tc+Tf)/2 (°C).
ΔT : différence de température ΔT = Tc -Tf (°C).
3,5
2,5
intensité (A)
1,5
0,5
0
0 5 10 15 20
tension (v)
߂ܷ ଵଽିଷ
Donc Ram= ߂= ܫ = 5.44 Ω.
ଷ.ହି.ହ
Cette valeur représente la résistance du module à une Température ambiante moyenne de 25 °C.
On tracer le graphe de la résistance variable Rv qui varie selon la Température moyenne Tmoy
de la face chaude et froide du module TE.
9
8
7
Résistance Rv Ω
6
5
4
3
2
1
0
0 5 10 15 20 25
Temperature moyenne Tmoy °C
߂ܴ ଼.ଷଷି.
Donc V= ߂ܶ = = 0.105 Ω/°C.
ଶଷ.ହହିଵଵ.ହହ
Pendant les tests on a remarqué qu’il y a une tension généré par le module quand on coupe la
source d’alimentation, cela est dû à la réversibilité du système, et puisque les deux faces du module
sont à une température différente le module génère du courant électrique.
2,5
1,5
Us (V)
0,5
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
ΔT (k)
Figure III.6: Tension Us en fonction dT
Cette tension est enregistrée dans le tableau III-1 mentionnée Us, permettent cette dernier de calculer
le pouvoir thermoélectrique du module TE.
En trace la courbe tension de Seebeck en fonction de différence de température en les deux faces
Cette valeur représente coef Seebeck pour 128 couples de la jonction P-N qui comporte le module
6
0.049∗10
Scouple = = 387.44 µV/K.
128
La courbe de tension en fonction de la température est une courbe linéaire de 4.9 °C à 34.2°C
Mais après cet intervalle la courbe perturbe : on déduit que le coefficient de Seebeck S du matériau
est sensible à la température (T).
50
40
Chaleur Q Q(W)
30
chaleur libérée
chaleur absorbée
20
10
0
0 5 10 15 20
Tension U (V)
Figure III.7: Courbes chaleur en fonction de la tension
Les deux courbes se suivent qui veut dire qu’il y a une quantité de chaleur transféré de la face
froide vers la face chaude, le décalage entre les deux courbes qui augmente avec l’augmentation de
la tension représente la quantité de chaleur libérée par effet joule.
70,00
60,00
50,00
40,00
COP et Ec
COP
30,00
Efficacité de carnot
20,00
10,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Tension
Figure III.8: Le COP et Ec en fonction de la Tension
Une pompe à chaleur ne peut pas avoir un rendement supérieur à celui d'un cycle de Carnot.
Et comparé ce dernier a notre pompe à chaleur on voit qu’il est loin de sa valeur max cela est dû au
caractéristique physique du module ainsi de la résistance thermique du système qui défavorise le coef
de performance.
Dans le graphe qui se suit nous évaluent notre pompe à chaleur par rapport à l’efficacité de
Carnot en utilisons l’équation suivante
30
25
20
15
(%)
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Tension (V)
ΔT favorise le transport de chaleur à contre-courant du transport fait par effet Peltier donc
plus la différence de température est grande plus le retour de chaleur est grand.
Le carré du courant intervient dans l’effet joule qui est une chaleur généré par la résistance
interne du module et a pour effet d’augmenté la température de la face froide donc un rendement
plus faible.
III.3.1. Introduction :
Pour avoir un bon rendement d’un module TE et dans le cas de refroidissement, l’évacuation
parfaite de la chaleur libéré par la face chaude est nécessaire.
Le refroidissement à l’eau est le meilleur moyen pour absorbé la chaleur libéré par le
système, mais l’encombrement que représente ce mode de refroidissement le rend impossible de
l’appliquer à notre application désirée.
L’utilisation d’un dissipateur de chaleur avec ventilation forcé pour augmenter la convection
(selon le débit d’air injecté), est la solution la moins encombrante mais représente un rendement
faible comparé à celle avec l’eau.
Le but de cette expérience est de déterminer l’efficacité qui peut avoir un dissipateur de chaleur avec
ventilation forcé contre un refroidissement à l’eau, et l’influence de la puissance de ventilation sur le
rendement du dissipateur.
Valeur d’entrée :
U : tension en volte.
Valeurs mesurées :
I : intensité du courant en ampère (le premier courant marqué à la mise sous tension).
- Valeurs calculées
On utilise le même module TE pour que la comparaison soit limité au niveau de paramètre
énergie, mais il est nécessaire de vérifier que les caractéristiques physique du module n’ont pas
changé.
On tracer les deux graphes de la résistance a température ambiante des deux expériences.
7,00
6,00
5,00
4,00
Ram (Ω)
3,00
Ram exp A (25°C)
2,00
Ram exp B (23°C)
1,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
U(V)
Les deux courbes ont la même allure avec un décalage moyenne de 0.9 Ω (prendre en
considération la différence de la température ambiante), cela est dû à la forte charge mécanique et
physique qui a subit le module sachant que L’expérience (B) était faite en premier avant l’expérience
(A) donc les charger qui a subit le module ont fait augmenté sa résistance interne et la tension max
conseillé par le constructeur est de 15V.
On trace les deux courbes représentant le coefficient Seebeck en fonction de la tension des
deux expériences.
0,07
0,06
0,05
0,04
S (V/K)
0,03
Exp A
0,02
EXP B
0,01
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
U (V)
D’une vue générale les deux courbe se suive sauf dans quelque points ou on remarque la
diminution de l’espacement formé entre les deux courbe.
Puisque le coef de Seebeck est influé par la température, et la température interne du module
est moins stable (libération faible de la chaleur vers l’extérieur) comparé à la première expérience,
cela justifie l’allure perturbée de la courbe
50
45
40
35
30
Qf(W)
25
20
15 Exp A
10 Exp B
5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
U(V)
Ainsi on trace les deux courbes représentant le coefficient de performance des deux expériences
16,00
14,00
12,00
10,00
COP
8,00
6,00
Exp (A)
4,00
Exp (B)
2,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
U(V)
Les deux courbes dans les deux graphes se superposent malgré qu’on doive avoir la courbe de
l’expérience (A) plus haute que l’autre courbe, mais l’énergie qu’on devra gagne en plus dans
l’expérience (A) comparé à l’expérience (B) (le refroidissement à l’eau est plus efficace) est perdue
par effet joule puisque la résistance de l’expérience (A) est plus grande.
25
20
15
ƞ
Exp (A)
10
Exp (B)
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
U(V)
Figure III.16 : Remdement des deux système
Dans ce graphe on remarque bien que dans l’intervalle 1V-8V le rendement de l’exp (B) est
meilleur que celui de l’exp (A) puisque il a l’avantage d’avoir une faible résistance et faible
température ambiante, ici le rôle du type de refroidissement n’a pas encore apparaitre car la quantité
de chaleur libéré et celle généré par l’effet joule est petite par rapport à la capacité des deux type de
refroidissement.
20 Vitesse 1
15 Vitesse 2
10
5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
U(v)
Figure III.17: Impact de la vitesse de refroidissement
La première vitesse de ventilation est alimentée avec 12V, 1.68W et la deuxième vitesse avec
15V, 2.1W (on utilise le même ventilateur).ΔT est la différence entre la température ambiante et la
température de la face froide.
Mais la remarque la plus importante de ce graphe est qu’il y a une plage de tension (U =12V
à 15V) qui représente un meilleur apport de température, cela nous permettre de limité notre choix de
tension pour l’alimentation du prototype prévue.
III.4. Conclusion :
Les résultats obtenus des expériences sont très significative et logique malgré certains
paramètres qu’on n’a pas pu les garder constante entre les deux expériences comme la résistance
interne du module et la température ambiante, ces dernier ont influé sur l’interprétation de certaine
résultats, mais cette imprévu nous a permet de conclure deux point :
- La résistance interne et la température ambiante sont des paramètres major dans le système.
- Le module TE est très fragile mécaniquement et physiquement et ces dernier peuvent
engendrer la dégradation de ces caractéristiques physique ou même la destruction du module
(notre module est claqué lors d’une expérience complémentaire).
Le système de refroidissement à l’eau est la méthode la plus idéal pour un bon rendement
d’un module Peltier, mais il n’est pas pratique pour notre application (système complexe et
dépendant), ce qui limite notre choix à un refroidissement forcé à l’air.
- Les sondes thermiques qui ne sont pas professionnelle (précision et temps de repense).
- Le contrôle de la température ambiante.
On conclut de ce chapitre que le module Peltier peut être le candidat idéal pour la réalisation
d’un prototype expérimentale, malgré son rendement faible comparé à une pompe à chaleur
classique il a l’avantage d’être moins volumineux et absence de pièce mobile ainsi très pratique dans
les petites applications.
Chapitre IV :
CONCEPTION ET REALISATION D’UNE FONTAINE FRAICHE
THERMOELECTRIQUE
IV.1. Introduction :
Avoir de l’eau fraiche tout le temps et en été est impossible surtout là où la température
atteint des valeurs extrême, comme le cas de la ville d’Adrar (sud d’Algérie) ou la température peut
monter à des valeurs extrêmes jusqu’à 55 en été.
La préoccupation des individus est de boire de l’eau fraiche là où ils sont, au lieu de travail
(bureau, chantier, chauffeur, zone agricole…Ets), dans leurs résidence (chambre des étudiants,
camping...Ets).
Généralement on procure de l’eau fraiche soit d’un réfrigérateur ou d’une fontaine fraiche qui
fonctionne avec une pompe à chaleur classique, ces deux représentent l’inconvénient d’être lourdent
et volumineux (pas possible de l’avoir là où on veut), soit d’une glacière qui on les trouve à plusieurs
formes et volumes et ils sont portatives mais il ne produise pas du froid, il le conserve seulement.
Dans ce chapitre nous proposons une solution à cette difficulté qui consiste à concevoir une
glacière (fontaine fraiche) qui refroidie l’eau et de la conserver à une température acceptable avec un
module Peltier de faible puissance, qui peut être alimenté avec plusieurs sources (prise 12V d’une
voiture, prise 220V du réseau publique, et même d’un panneau photovoltaïque).
IV.2. Définitions :
C’est une eau qui est légèrement froide ou qui donne une sensation de froid modéré.
En moyenne on recommande 30 ml par kilo de poids corporel, soit 1 litre à 1,5 litres d’eau
auxquels s’ajoute l’eau des aliments comme les fruits et légumes (qui apportent en moyenne 1 litre
d’eau par jour). A cela, il faut ajouter un demi-litre de plus par jour, pour chaque degré au-dessus de
38°C.
Les recommandations officielles les plus récentes sur les besoins en eau ont été publiées en
2010 par les Autorités de Santé Européennes (EFSA – Européen Food Safety Authority).
Cette revue scientifique exhaustive a permis de définir des besoins en eaux appropriés, en se
basant sur la consommation de boissons en Europe, les niveaux d’osmolarité urinaire souhaités et les
apports énergétiques. Ces valeurs de référence sont valables pour un climat tempéré et un niveau
modéré d’activité physique.
Donc à 40°C l’adulte consomme 2.5 L/jour soit 0.14 L/heure ou un verre d’eau chaque 2 heure.
- le projet est une fontaine fraiche qui assure le besoin en eau fraiche d’un seul individu.
- au minimum la quantité d’eau fraiche qui assure l’appareil est d’un verre d’eau (250 ml) chaque ½
heure.
- la température de l’eau fraiche doit être inférieure de plus de 10°C de la température ambiante.
- l’appareil doit comporter deux enceint une pour l’eau froide appelé réservoir froid et l’autre pour
l’eau de réserve appelé réservoir chaud.
- l’alimentation de l’appareil doit être assurée par trois sources comme suite.
- l’appareil doit avoir une belle allure et une simplicité de manipulation et portatif.
Nous utilisons les valeurs calculées dans chapitre III (tableau III.4) pour définir d’une façon
approximative la capacité du module pour refroidir un litre d’eau dans un système adiabatique et
isotrope.
Les tensions d’alimentation idéal du module est entre 12V à 15V (voir figure III.17) avec une
quantité de chaleur absorbée de la face froide on ordre égale à 23.24W à 32.02W.
= ܥ (eq IV.2)
୫ ∗
Cp : Capacité thermique massique (J /kg-K)
E : énergie (j)
ΔT : différence de température (k)
Des deux formules précédentes on a
େ୮∗୫ ∗
=ݐ (eq IV.3)
Donc la capacité de la pompe peut être inferieur a la valeur déjà calculer. Le teste finale de la
fontaine peut nous donner une idée sur le rendement du système.
Φ180 mm
Figure IV.1: Glacière bonbonne choisi
Le constructeur ne précise
pas le niveau d’isolation de
la glacière, pour ça on
procède à une expérience
qui permet de calculer les
pertes thermiques de la
glacière.
- Le réservoir froid doit contenir 1 litre d’eau sans présence d’air et à une température inférieur à
celui de l’ambiant et le réservoir chaud et vide.
- La sonde thermique a pour rôle de mesurer la température de l’eau en fonction du temps pour cela
un enregistrement vidéo et nécessaire.
- La séparation est construite en matière isolante.
- Les résultats sont présentés dans tableau suivant.
Tableau IV.2 :
t (s) 0 341 541 1134 1653 2343 2773 3418 3692 4108
Tc (°C) 16,90 17,00 17,1 17,2 17,3 17,40 17,50 17,60 17,70 17,80
t : temps (s)
Tc : température du réservoir froid (°C).
Tam : température ambiante égale à 23.3°C.
Calcule
De l’équation (eq IV.3) on a
େ୮∗୫ ∗
ܲ= (W) (eq IV.5)
௧
A.N :
P = (4180*1*0.9)/4108 = 0.91W.
Donc nous avons un flux de chaleur de 0.91W pour une différence de température ΔT= Tam-Tc = 6°C
୮
On peut écrire Qp = W/°C (eq IV .6)
௱்
A.N :
Qp = 0.91/6 = 0.15 W/°C.
Pour bien comprendre l’influence des pertes sur le rendement du système on tracer le graphe suivant
Qf = f (ΔT) et Qp = f (ΔT)
On conclue du graphe que le flux de chaleur perdue à travers les parois est une fonction
linière qui dépend de la différence de température entre le réservoir froid et le milieu extérieur, plus
ΔT est grand plus la chaleur perdue est grande, par contre le flux de chaleur absorbée par le module
est constante et indépendante du ΔT (dans des conditions idéal, ce qui ne donne un rendement
globale du système décroissent plus ΔT augmente. Qp n’influe pas beaucoup sur le rendement du
système pour des différences de température petite
25
20
10 Qp (W)
5 Qab (W)
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25
ΔT (°C)
Figure IV.3: Influence des pertes thermique sur le
systeme
Pour intégrer le module Peltier dans la bonbonne il faut ouvrir une fenêtre dans la partie
inferieur de l’enceinte là où on va avoir le réservoir froid.
Les dimensions de la fenêtre sont de 40*40mm dans la couche intérieur blanche de l’enceinte
et 70*90mm dans la couche d’isolation et la couche externe rouge en plastique.
Ensuite on installe l’absorbeur de chaleur (en matière d’aluminium) d’une façon de garantir
une bonne fixation et étanchéité, on utilise pour ça une plaque de fixation avec vis et joint
d’étanchéité comme illustré dans figure et photo qui suit.
L’étape suivante est de poser le module Peltier sur la face apparente de l’absorbeur et sur
l’autre face du module on pose le dissipateur de chaleur, tous le système doit être bien fixé pour
assurer un bonne contact, et pour diminuer la résistance thermique entre les surface en ajoute de la
pâte thermique entre le surfaces de contacte.
En fin en monte le ventilateur qui pour rôle de dissiper rapidement la chaleur dégagée par le
module. La figure suivant schématise le montage du système.
Pour valider le bon fonctionnement de l’appareil nous procédons à des tests pour comparer
les donné théorique avec résultats expérimentale et exploiter ces résultats pour ajusté le prototype
avec le cahier de charge du projet.
- Enregistrement vidéo de la température de l’eau dans la fontaine fraiche (une sonde thermique est
installé dans le réservoir) ainsi la température ambiante.
IV.4.5.2. Résultats :
30
25
Température (°C)
20
15
T = 20°C
10 T = 27.6°C
0
0 5000 10000 15000
Temps (S)
Figure IV.8 : T = f(t)
Puisque le système est adiabatique (dans le cas idéal), qui contient 1 litre d’eau est refroidi
par un flux thermique constant négatif sur une surface déterminé (voir figure IV.4), le
refroidissement de l’eau peut suivre la loi de refroidissement de newton (énoncée : le taux de perte
de chaleur d'un corps est proportionnel à la différence de température entre le corps et le milieu) ici
le corps est l’eau et le milieu est l’absorbeur de chaleur.
Donc d’après cette loi le graphe de la température en fonction du temps prend l’allure d’une
décroissance exponentielle, cela justifie l’allure des courbes obtenues (Figure IV.8).
Le taux de décroissance de la courbe est fonction de la température ambiante plus elle est
grande plus le taux de décroissance est petit puisque il influe directement sur le flux thermique du
module, cela justifie le décalage entre les deux courbes.
En plus il y a les pertes déjà citées dans la partie (IV.4.1) et la diffusion de la chaleur dans
l’eau qui rend le temps de refroidir 1 litre d’eau plus long que celui estimé théoriquement.
IV.5.1. Séparateur :
Les résultats obtenus dans la partie précédente qui est un refroidissement de moins 10°C dans
un temps moyen d’une heure et demi est long si on estime que l’individu cherche à boire d’eau frais
chaque une heure. Par contre pour d’autre individu ce temps peut allez jusqu’à deux heures ou plus
selon plusieurs critères (température ambiante, activité de l’individu, physiologie de la
personne,…..).
Pour cela le choix du volume du réservoir froid est très difficile.la solution possible à ce
problème est d’avoir un volume variable allons d’un demi litre jusqu’à volume totale de la bonbonne
(dans le cas où on veut conserver la température d’une eau déjà froid).
Séparateur
La figure précédente montre le dispositif de séparation entre les deux réservoirs, ce séparateur
joue le rôle d’un isolant thermique et on change sa position dans la bonbonne on va changer le
volume des deux réservoirs, et puisque le séparateur dans sa position base nous donne un volume
d’un litre on ajoute un volume en plastique (photo à droite) qui peut être démontable, ce qui limitera
le volume a 0.6 litre
Chaque individu aime boire de l’eau froide à une température bien précise et pour permettre à
l’utilisateur de savoir la température de l’eau on installe une sonde thermique avec afficheur digitale
comme illustré sur la photo suivante, de cette manière l’utilisateur peut ajuster le volume idéal pour
son utilisation.
Sonde thermique
IV.6.Conclusion :
Dans ce chapitre on a pu avoir fait la conception et la réalisation d’une fontaine fraiche qui
fonction avec un module Peltier de faible puissance à l’aide des données récolter des expériences
faites au chapitre III.
Un cahier des charges a été dressé sur des critères visant l’efficacité et la mobilité de
l’appareil ainsi le confort de l’utilisateur, ces conditions étaient tous rempli sauf dans le cas où la
température ambiante dépasse les 30°C le temps de refroidissement de l’eau sera plus longue mais ça
n’empêche pas de l’utiliser.
Parmi les problèmes rencontrés pendant la réalisation de la fontaine fraiche sont l’étanchéité
au niveau de la fixation de l’absorbeur de chaleur et le bruit du ventilateur ainsi le manque du
matériel de travail (colle spéciale non toxique, outil de confection,………).
Conclusion générale
Les travaux décrits dans le présent mémoire ont trait à l’étude de la thermoélectricité afin
d’aboutir à la conception et la réalisation d’une application pratique utile dans la vie courante de
l’individu. Ainsi, après avoir donné, dans un premier chapitre, un état de l’art de la thermoélectricité,
passant également en revue les propriétés physiques et chimiques des matériaux thermoélectriques et
les applications thermoélectriques actuelles, on s’est intéressé a réalisé des expériences sur le module
thermoélectrique pour exploité ces données expérimentales à la réalisation d’une fontaine fraiche
thermoélectrique.
Nos expériences sont basées sur l’étude de la thermoélectricité, ainsi que les effets
thermoélectriques tels que l’effet Seebeck, l’effet Peltier. On s’est intéressée principalement à
l’optimisation de plusieurs paramètres, dont la tension d’alimentation du module Peltier afin d’avoir
un bon rendement du système à effet Peltier, en plus le choix d’une meilleur manière de transférer de
la chaleur des deux faces du module.
Un bon matériau thermoélectrique doit posséder aussi un bon coefficient Seebeck ou Peltier,
une bonne conductivité électrique afin d’éviter les pertes par effet Joule et une faible conductivité
thermique pour garder une différence de température appréciable aux bornes du matériau.
Les expériences faites sur le module thermoélectrique nous a permet de conclure que :
La fontaine fraiche réalisée fonctionnée bien malgré qu’il demande plus d’expérience dans
plusieurs environnements et températures pour détecter les problèmes qui peut Surgis et étudier une
solution possible pour arriver à la fin a un produit qui peut être commercialisé.
اﻟﮭﺪف ﻣﻦ ﻋﻤﻠﻨﺎ ھﻮ دراﺳﺔ ﺗﺠﺮﯾﺒﯿﺔ ﻟﻤﻀﺨﺔ ﺣﺮارﯾﺔ ﻛﮭﺮوﺣﺮارﯾﺔ ﻟﻨﺨﻠﺺ اﻟﻰ اﻧﺠﺎز ﻧﺎﻓﻮرة ﺑﺎردة ﻣﺤﻤﻮﻟﺔ
وذﻟﻚ ﺑﻌﺪ أن ﻗﺪﻣﻨﺎ اﻟﻤﻔﺎھﯿﻢ اﻷﺳﺎﺳﯿﺔ.ﻛﮭﺮوﺣﺮارﯾﺔ ﺗﻌﻤﻞ ﺑﻄﺎﻗﺔ ﻣﻨﺨﻔﻀﺔ ﻣﻦ ﺑﯿﻦ ﻣﺼﺎدر ﺗﻐﺬﯾﺘﮭﺎ طﺎﻗﺔ ﻣﺘﺠﺪدة
،ﻟﻠﻜﮭﺮﺑﺎء أﻟﺤﺮارﯾﺔ و ﺑﺎﺳﺘﻌﺮاض اﻟﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﻔﯿﺰﯾﺎﺋﯿﺔ واﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ﻟﻠﻤﻮاد اﻟﺤﺮارﯾﺔ واﻟﺘﻄﺒﯿﻘﺎت اﻟﺤﺮارﯾﺔ اﻟﺤﺎﻟﯿﺔ
Abstract
A renewed interest in thermoelectricity emerged in the early 1990s despite its
discovery two centuries ago, due in particular to the emergence of environmental
concerns about gases used in refrigeration and greenhouse gas emissions, as well as
the desire to develop alternative sources of energy.
The objective of our work is the experimental study of a thermoelectric heat pump to
lead to the realization of a cool portable thermoelectric fountain of low power among
his power source is renewable. Thus, after presenting the basic notions of
thermoelectricity, also reviewing the physical and chemical properties of
thermoelectric materials and current thermoelectric applications,
Résumé
Un regain d’intérêt à la thermoélectricité est apparu au début des années 1990 malgré
sa découverte deux siècles passés, dû en particulier à l’émergence des préoccupations
environnementales concernant les gaz utilisés en réfrigération et les émissions de gaz
à effet de serre ainsi que la volonté de développer des sources d’énergies alternatives.