E3a Psi 2007 Maths 1 Corrige
E3a Psi 2007 Maths 1 Corrige
E3a Psi 2007 Maths 1 Corrige
un corrigé
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2 Quelques propriétés de la matrice J(0).
1. Les n − 1 premières colonnes de J(0) sont clairement indépendantes. La dernière est nulle et
donc combinaison des n − 1 premières. Le rang de J(0) vaut donc n − 1.
2.1. Soit j l’endomorphisme canoniquement associé à J et (u1 , . . . , un ) la base canonique de Cn .
On a alors
∀l ∈ [1..n − 1], j(el ) = el+1 et j(en ) = 0
On en déduit alors, en itérant, que pour k ∈ [1..n − 1],
On remarque que cei est encore valable si k = 0 (on obtient alors la matrice In ).
On en déduit aussi que j n (el ) = 0 pour tout l et que donc J(0)n = On et donc (on continue à
multiplier par J(0) et on obtient toujours la matrice nulle) :
∀k ≥ n, J(0)k = On
2.2. Soit k ≥ 1 (l’énoncé oublie de préciser que l’exposant n’est pas nul). (J(0)k )n = J(0)nk = On
car nk ≥ n. J(0)k est donc nilpotente.
3. Dans la somme définissant α(J(0)), il n’y a qu’un nombre fini de matrices non nulles et on vient
de les calculer :
1 0 ... 0
.. ..
1!1 .
0 si i ≤ j − 1
.
α(J(0)) =
.. .. .. = (vi,j ) avec vi,j =
1
. . . 0 (i−j)! si i ≥ j
1 1
(n−1)! . . . 1! 1
U = α(J(0)) − In est la même matrice où l’on a remplacé les 1 diagonaux par des zéros.
4. Soient A et B deux matrices nilpotentes qui commutent. On peut trouver des entiers p et q tels
que Ap = B q = On . Soient α, β deux scalaires. Comme A et B commutent, on peut utiliser la
formule du binôme pour obtenir
p+q
p+q
X p+q
(αA + βB) = αk β p+q−k Ak B p+q−k
k
k=0
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5. On a
n
X 1 k
U= J
k!
k=1
qui est une combinaison linéaire de matrices nilpotentes qui commutent deux à deux. Avec la
question précédente, U est nilpotente.
Les n − 1 premières colonnes de U sont indépendantes (famille “échelonnée” dans la base cano-
nique de Cn ) et la dernière est nulle (et donc combinaison des précédentes). U est donc de rang
n − 1.
ker(ui ) ⊂ ker(ui+j )
2. En particulier, la suite (ker(um ))m∈N est croissante au sens de l’inclusion et, en passant aux
dimension, la suite (tm )m∈N est croissante. Comme elle est majorée par la dimension de E, elle
converge. Et comme elle est constituée d’entiers, elle est stationnaire à partir d’un certaine rang.
Il existe donc un entier m0 tel que tm0 = tm0 +1 et l’ensemble {m ∈ N/ tm = tm+1 } est donc
non vide. Comme il est inclus dans N, il possède un minimum (ce qui est mieux qu’une borne
inférieure). On peut poser
r = min{m ∈ N/ tm = tm+1 }
3. Par définition de r, si m < r alors tm 6= tm+1 . On a donc ker(um ) ⊂ ker(um+1 ) et les sous-
espaces n’ayant pas même dimension, l’inclusion est stricte.
r étant un minimum, on a tr = tr+1 . Comme ker(ur ) ⊂ ker(ur+1 ) et comme on a égalité des
dimensions, on a donc ker(ur ) = ker(ur+1 ).
Enfin, on montre par récurrence sur l’entier m que l’affirmation
ker(um ) = ker(um+1 )
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1.3. D’après le théorème du rang,
Comme ker(v) est de dimension 1 et comme le résultat est vrai au rang i, on a donc
dim(ker(v i+1 )) ≤ i + 1
Pour que ces inégalité puissent avoir lieu, on doit nécessairement avoir
∀i ∈ [1..n], dim(ker(v i )) = i
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5 Résolution de l’équation J(µ) = α(X).
1. L’application M 7→ P −1 M P est continue (par exemple, elle est linéaire et on est en dimension
finie. On en déduit que
k k
!
−1 −1
X Mm X P −1 M m P
P α(M )P = P lim P = lim
k→+∞ m! k→+∞ m!
m=0 m=0
Or, P −1 M m P = (P −1 M P )m (résultat connu que l’on retrouve sans peine par récurrence sur m)
et donc
P −1 α(M )P = α P −1 M P
α(sIn ) = es In = µIn
4.3. Avec les notations de la partie 2, µ(α(J(0)) − In ) = µU et on a vu que cette matrice est
nilpotente. Elle est aussi de rang n − 1 car U l’est et µ 6= 0.
4.4. µ(α(J(0)) − In ) = α(J(s)) − µIn est nilpotente de rang n − 1 et donc semblable à J(0). Il
existe donc une matrice inversible Q telle que
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7.1. On est dans le cas n = 2. Dans ce cas, µU = µJ(0) et Q = diag(1, µ) convient. On a aussi
T1 = t J(i) et on est dans le cas µ = i et on peut prendre s = iπ/2. D’après la question 6, la
matrice
X1 = t (diag(1, µ)α(J(iπ/2))diag(1, 1/µ))
est solution de α(X) = T1 . Le calcul donne
iπ/2 −1
X1 =
0 iπ/2
7.2.1 On est dans le cas n = 2 et µ = −1. Q = diag(1, −1) convient et le même calcul qu’à la
question précédente donne
−1 1 iπ −1
α(B1 ) = avec B1 =
0 −1 0 iπ
7.2.3 On a trouvé en question I.3 une matrice P telle que P −1 AP = α(H). On a donc A =
P α(H)P −1 = α(P HP −1 ). On peut donc choisir
ln(2) iπ − ln(2) −iπ + ln(2)
X2 = P HP −1 = iπ − ln(2) −1 − ln(2) iπ + 1 − ln(2)
iπ − ln(2) −iπ − 1 + ln(2) 2iπ + 1 − ln(2)