04 Partie 3
04 Partie 3
04 Partie 3
Elle commence par décrire comment l’action est introduite (soit par
déclaration ou par requête introductive) et à quel greffe il faut déposer
à cette fin le document introductif.
Elle traite ensuite des actions introduites par déclaration, des délais de
signification du document introductif et des choix ouverts au défendeur.
SECTION 1
Actions en justice et lieu du procès
Complément d’information
Les règles régissant les instances en matière familiale sont énoncées à la partie 15.
Les règles régissant les actions introduites par déclaration sont énoncées à la section 2.
Les règles prescrivant le contenu des déclarations, des défenses et des autres documents
connexes (appelés plaidoiries), ainsi que les règles applicables aux affidavits, sont
énoncées à la partie 13.
Les règles régissant les actions introduites par requête introductive et les règles
prescrivant le contenu des requêtes introductives sont énoncées à la section 3.
Choix de centre judiciaire – loi intitulée Adult Guardianship and Co-decision-making Act
3-4 Lorsque l’instance consiste en une requête formée en application de la loi intitulée
The Adult Guardianship and Co-decision-making Act, le centre judiciaire qui convient
est l’un des suivants :
a) celui qui est le plus près du lieu où se trouve tout ou partie des biens de l’adulte
à charge;
b) celui le plus près du lieu de résidence de l’adulte à charge.
Demandes immobilières
3-5 Par dérogation à toute entente contraire ou à toute disposition d’une hypothèque
immobilière ou d’une convention de vente immobilière, les actions en forclusion ou vente
au titre d’une hypothèque, en exercice du privilège du vendeur ou en exécution en nature,
en résiliation, en annulation ou en rescision d’un contrat immobilier sont introduites et,
sauf ordonnance contraire, continuées et jugées au centre judiciaire le plus près du lieu
où se trouve tout ou partie du bien-fonds.
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 7
Complément d’information
Pour déterminer quel est le centre judiciaire le plus près, se reporter à l’article 23 de
la Loi sur la Cour du Banc de la Reine de 1998.
SECTION 2
Actions introduites par déclaration
Sous-section 1
La déclaration
Contenu de la déclaration
3-9 La déclaration :
a) est établie à l’aide de la formule 3-9;
b) comporte l’avis au défendeur sur la première page;
c) indique les noms des parties et leurs lieux de résidence;
d) énonce la demande en justice et son fondement;
e) énonce toute réparation particulière sollicitée;
f) doit être conforme aux règles régissant les plaidoiries, énoncées à la section 3
de la partie 13.
Sous-section 2
Délai de signification de la déclaration
Complément d’information
Sous-section 3
Défense en réponse à une déclaration, réplique à la défense et
demande de notification
Complément d’information
La règle régissant la demande de notification est la règle 3-18. La règle régissant l’avis
d’intention de déposer une défense est la règle 3-15(5).
(3) Sur requête présentée en vertu de la présente règle, la Cour peut rendre toute
ordonnance qu’elle estime juste, y compris une ordonnance rendue en vertu de la Loi
sur la compétence des tribunaux et le renvoi des instances portant renvoi de l’instance.
(4) Si une requête est présentée en vertu de la présente règle, le demandeur ne peut,
sauf avec l’autorisation de la Cour, progresser dans l’instance contre le requérant que 5
jours ou plus après qu’il a été statué sur la requête.
Défense
3-15(1) La défense que dépose un défendeur :
a) est établie à l’aide de la formule 3-15A;
b) doit être conforme aux règles régissant les plaidoiries, énoncées à la section 3
de la partie 13.
(2) Dans le délai applicable qui suit la signification de la déclaration, le défendeur
signifie sa défense au demandeur et la dépose.
(3) Le délai applicable est le suivant :
a) 20 jours, si le défendeur a reçu signification en Saskatchewan;
b) 30 jours, si le défendeur a reçu signification ailleurs au Canada ou aux
États-Unis d’Amérique;
c) 40 jours, si le défendeur a reçu signification ailleurs dans le monde.
(4) Malgré le paragraphe (3), une défense peut être signifiée et déposée tant qu’il n’y a
pas eu constatation du défaut.
(5) Malgré le paragraphe (2), le défendeur qui entend opposer une défense à l’action
peut, dans le délai prévu pour signifier et déposer sa défense, signifier et déposer un avis
d’intention de présenter une défense établi à l’aide de la formule 3-15B.
(6) Le défendeur qui dépose un avis d’intention de présenter une défense en vertu du
paragraphe (5) :
a) a 10 jours de plus que le délai visé au paragraphe (3) pour signifier et déposer
sa défense;
b) est réputé avoir reconnu la compétence de la Cour.
Complément d’information
Complément d’information
Les règles relatives aux avocats commis au dossier sont énoncées à la section 4 de
la partie 2.
Sous-section 4
Défaut de présenter une défense
Complément d’information
Complément d’information
La Loi de 2016 sur les petites créances s’applique aux demandes en recouvrement
d’une créance ou d’une somme déterminée qui ne dépassent pas la limite pécuniaire
réglementaire, calculée sans tenir compte des intérêts ou des dépens. À l’heure
actuelle, la limite pécuniaire réglementaire est de 30 000 $.
Réclamation d’une créance ou d’une somme déterminée et pour dommage pécuniaire ou rétention
d’objets
3-24 Lorsque le demandeur poursuit à la fois, d’une part, en recouvrement d’une créance
ou d’une somme déterminée et, d’autre part, pour dommage pécuniaire ou pour rétention
d’objets avec ou sans réparation pour dommage pécuniaire, et que le défendeur ou l’un
d’eux omet de signifier et de déposer une défense, le demandeur peut :
a) faire après dépôt d’un affidavit établi à l’aide de la formule 3-22, inscrire
jugement définitif pour la créance ou la somme déterminée, majorée des intérêts
s’ils ont été réclamés, ainsi que pour les dépens adjugés contre le ou les défendeurs
défaillants;
b) quant au reste de la demande en justice :
(i) faire constater le défaut conformément à la règle 3-21,
(ii) procéder conformément à la règle 3-23.
Modification. Gaz. 22 février 2019.
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 15
Sous-section 5
Demandes entre défendeurs : Demandes visant des codéfendeurs
(ii) à défaut d’une demande conjointe, dans les 10 jours qui suivent la
signification d’une requête d’ordonnance prescrivant la tenue d’une conférence
préparatoire au procès,
(iii) à tout moment, moyennant l’autorisation de la Cour.
(3) En outre, la demande entre défendeurs :
a) est signifiée aux autres parties à l’action;
b) est déposée dans le délai prévu pour sa signification au codéfendeur.
(4) Sous réserve des autres dispositions de la présente règle, les règles relatives à la
mise en cause s’appliquent aux demandes entre défendeurs.
(5) Les règles régissant les demandes entre défendeurs s’appliquent, avec les adaptations
qui s’imposent :
a) aux demandes entre défendeurs reconventionnels réagissant à la même demande
reconventionnelle;
b) aux demandes entre tiers défendeurs réagissant à la même mise en cause.
Sous-section 6
Mises en cause
Complément d’information
Concernant les tiers, se reporter à l’article 32 de la Loi de 1998 sur la Cour du Banc
de la Reine.
Certains textes peuvent contenir des procédures de mise en cause différentes de
celle prévue par les présentes règles. Par exemple, l’article 7 de la loi intitulée The
Contributory Negligence Act exige l’autorisation de la Cour pour ajouter un tiers
défendeur. Voir également : la loi intitulée The Automobile Accident Insurance
Act, au paragraphe 45(6); la loi intitulée The Saskatchewan Insurance Act, aux
paragraphes 210(14) à (16); et la loi intitulée The Municipalities Act, à l’article 349.
(4) Malgré le paragraphe (3), la défense du tiers défendeur peut être signifiée et déposée
tant qu’il n’y a pas eu constatation de défaut de sa part.
(5) Malgré le paragraphe (2), le tiers défendeur qui entend opposer une défense à la
mise en cause peut, dans le délai prévu pour signifier et déposer sa défense, signifier et
déposer un avis d’intention de présenter une défense établi à l’aide de la formule 3-15B.
(6) Le tiers défendeur qui délivre un avis d’intention de présenter une défense en vertu
du paragraphe (5) :
a) a 10 jours de plus que le délai visé au paragraphe (3) pour signifier et déposer
sa défense;
b) est réputé avoir reconnu la compétence de la Cour.
(7) Le tiers défendeur qui dépose une défense peut exercer un ou plusieurs des choix
suivants :
a) former une demande en justice contre un tiers codéfendeur, en conformité avec
la règle 3-30;
b) former une demande reconventionnelle, en conformité avec la règle 3-42(2);
c) former une mise en cause contre une autre personne, que celle-ci soit ou non
déjà partie à l’action.
a) le tiers défendeur et toutes les autres parties qui ont déposé une adresse aux
fins de signification se signifient toutes les plaidoiries et tous les actes de procédure
ultérieurs dans l’action;
b) le tiers défendeur et le défendeur ont le droit de s’interroger réciproquement
au préalable;
c) sauf directives contraires, le tiers défendeur est assujetti à tout jugement rendu
en faveur du demandeur contre le défendeur sur la base des plaidoiries.
(4) Lorsque le tiers défendeur signifie et dépose une défense à mise en cause,
lui-même et toute autre partie ayant un intérêt opposé au sien ont le droit de s’interroger
réciproquement au préalable.
c) est signifiée au tiers défendeur et à chacune des autres parties et déposée dans
les 8 jours suivant la signification au demandeur ou au tiers demandeur, selon le
cas, de la défense du tiers défendeur.
Protection du demandeur
3-41(1) Une mise en cause ne doit ni causer de préjudice au demandeur, ni retarder
inutilement sa cause.
(2) La Cour donne toutes les directives nécessaires, assorties au besoin de conditions
ou autres modalités, pour prévenir préjudices ou retards au demandeur sans causer
d’injustice au défendeur ou au tiers.
Sous-section 7
Demandes reconventionnelles
Complément d’information
Défense reconventionnelle
3-44(1) Le défendeur reconventionnel peut déposer une défense reconventionnelle.
(2) La défense reconventionnelle que dépose le défendeur reconventionnel :
a) est établie à l’aide de la formule 3-15A;
b) doit être conforme aux règles régissant les plaidoiries, énoncées à la section 3
de la partie 13;
c) est signifiée au demandeur reconventionnel et à toutes les autres parties et
déposée dans les 20 jours suivant la signification de la demande reconventionnelle
au défendeur reconventionnel par le demandeur reconventionnel.
Demande en compensation
3-47(1) Une prétention soutenable par voie de demande en compensation peut faire
l’objet d’une demande reconventionnelle ou d’une défense en compensation, ou des deux.
(2) Le défendeur peut plaider pour une compensation entre sa prétention et celle du
demandeur dans les cas suivants :
a) les parties se trouvent débitrices l’une envers l’autre;
b) l’une des parties agissant en qualité de représentant, le représenté et l’autre
partie se trouvent débiteurs l’une envers l’autre;
c) la prétention – visant une somme déterminée ou indéterminée – émanant du
défendeur découle de la même opération ou du même événement donnant lieu à la
prétention du demandeur.
(3) La prétention du défendeur visée au paragraphe (2) doit être plaidée selon les
principes qui régiraient la plaidoirie de sa prétention s’il avait qualité de demandeur.
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 25
SECTION 3
Actions introduites par requête introductive
Sous-section 1
Règles générales
(ii) soit d’un texte, d’un décret en conseil, d’un arrêté municipal ou d’une
résolution de conseil municipal;
e) la déclaration d’un intérêt foncier ou d’une charge foncière, y compris la nature
et la portée de cet intérêt ou de cette charge ou les limites du bien-fonds, ou la
détermination du rang des intérêts ou des charges;
f) l’homologation d’un arrangement ou d’un compromis, d’un achat, d’une vente,
d’une hypothèque, d’un bail ou de la modification d’une fiducie;
g) la révision judiciaire d’une décision, d’un acte ou d’une omission émanant d’une
personne ou d’un organisme;
h) un recours sous le régime de la Charte canadienne des droits et libertés;
i) une réparation concernant toute question non contentieuse quant aux faits
déterminants.
(2) Une action peut être introduite par requête introductive chaque fois qu’un texte ou
les présentes règles autorisent ou prescrivent le recours à une requête, à une requête
introductive, à un avis introductif d’instance, à une assignation introductive d’instance
ou à un avis de motion.
(3) Une action peut être introduite par requête introductive chaque fois qu’un texte
prévoit l’obtention d’une réparation, d’un certificat, d’une directive, d’un avis ou d’une
ordonnance auprès de la Cour, sans indiquer la procédure à suivre.
(4) La requête introductive :
a) est établie à l’aide de la formule 3-49;
b) énonce la prétention et son fondement;
c) énonce la réparation sollicitée;
d) indique quels affidavit ou autres moyens de preuve seront employés à l’appui
de la requête introductive.
Complément d’information
Les règles régissant les affidavits sont énoncées à la partie 13. Voir la règle 13-30 et
suivantes.
Complément d’information
Complément d’information
Complément d’information
Se reporter aux règles 13-23.1, 6-12 et 6-15 pour savoir à quel moment déposer les
affidavits à la Cour.
Complément d’information
Complément d’information
Preuves admissibles à l’occasion d’une requête introductive (autre qu’en révision judiciaire)
3-55 Saisie d’une requête introductive autre qu’en révision judiciaire, la Cour ne peut
examiner que les éléments de preuve suivants :
a) la preuve par affidavit, y compris l’affidavit d’un expert;
b) tout document admissible en preuve qui est joint comme pièce à un affidavit;
c) tout ce qui est recevable en vertu d’une autre règle ou d’un texte;
d) la preuve présentée dans une autre action, à condition que la partie qui souhaite
la présenter ait donné à chacune des autres parties un avis minimal de 5 jours de
son intention et ait obtenu l’autorisation de la Cour à cette fin;
e) des preuves orales présentées, moyennant l’autorisation de la Cour, de la même
manière qu’à un procès.
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 29
Sous-section 2
Règles propres aux requêtes introductives en révision judiciaire
Complément d’information
Généralement, l’ordonnance :
- de mandamus force l’exécution d’une obligation publique ou d’origine législative;
- de prohibition oblige un organisme décisionnaire de se dessaisir d’une affaire
qui outrepasse les limites de sa compétence;
- de certiorari enjoint à un organisme décisionnaire de délivrer le procès-verbal
de sa décision à la Cour pour révision, afin qu’elle puisse décide s’il y a lieu de
l’annuler;
- de quo warranto enjoint à un officiel de justifier de l’autorité de sa charge;
- d’habeas corpus fait amener une personne devant la Cour pour un contrôle de
la légalité de sa détention ou de son emprisonnement;
- en annulation de procédure rend une procédure ou une décision nulle et sans
effet.
Voir la Loi de 1998 sur la Cour du Banc de la Reine :
- l’article 11 portant sur les jugements et ordonnances déclaratoires;
- l’article 51 portant sur les injonctions liées à un conflit de travail;
- l’article 65 portant sur les injonctions et mandamus interlocutoires;
- l’article 66 portant sur l’attribution de dommages-intérêts en plus ou au lieu
d’une injonction.
La Cour peut accorder la qualité d’intervenant à d’autres personnes en vertu de la
règle 2-12. Lorsque le procureur général de la Saskatchewan est mentionné, il faut
comprendre le ministre de la Justice et procureur général de la Saskatchewan.
Complément d’information
Se reporter à la règle 10-25 pour ce qui a trait à l’exécution forcée des mandamus
ou des injonctions rendus par la Cour.
Se reporter aux règles 10-26 et 10-29 en ce qui a trait à l’exécution forcée par
emprisonnement.
Se reporter à la section 3 de la partie 6 en ce qui a trait aux ordonnances interlocutoires
en matière de mandamus, d’injonctions, etc.
Application des règles aux demandes et requêtes régies par le Code criminel
3-62 Les règles de la présente sous-section sont adoptées, avec les adaptations qui
s’imposent, comme règles régissant les demandes et requêtes auxquelles le Code criminel
s’applique.
Sous-section 3
Règles propres aux requêtes introductives en révision
judiciaire : habeas corpus
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 33
Complément d’information
Souvent, mais non nécessairement, l’ordonnance d’habeas corpus fait amener une
personne devant la Cour pour que celle-ci contrôle la légalité de sa détention ou de
son emprisonnement.
(6) Sur requête de libération sous caution visée au paragraphe (5), sauf si la détention
du détenu se justifie pour autre raison, la Cour peut le libérer sous caution jusqu’à ce
qu’il soit statué sur la validité de sa détention.
(7) En cas de présentation d’une requête introductive sous le régime de la présente règle,
la Cour peut, sans statuer sur la validité de la détention de la personne :
a) ordonner son maintien en détention;
b) permettre ou ordonner au chef de l’établissement où elle est détenue ou à toute
autre personne de prendre d’autres mesures que la Cour estime justes.
(8) À la suite des débats sur la requête sollicitant une ordonnance d’habeas corpus
ad subjiciendum, la Cour peut ordonner la mise en liberté de la personne, auquel cas
l’ordonnance vaut mandat au gardien de la prison ou à toute autre personne de la mettre
en liberté.
(9) L’ordonnance de mise en liberté rendue en vertu du paragraphe (8) est établie à
l’aide de la formule 3-64B.
Complément d’information
Complément d’information
Application des règles aux demandes et requêtes régies par le Code criminel
3-70 Les règles énoncées dans la présente sous-section s’appliquent, avec les adaptations
qui s’imposent, aux demandes et requêtes auxquelles le Code criminel s’applique.
SECTION 4
Demande de précisions, modification des plaidoiries et clôture
des plaidoiries
Demande de précisions
3-71(1) Une partie à qui est signifiée une plaidoirie peut, avant la mise au rôle de
l’action, signifier à la partie qui a signifié la plaidoirie une demande de précisions sur le
contenu de la plaidoirie.
(2) Si la partie qui demande des précisions ne reçoit pas de réponse suffisante dans
les 8 jours suivant la signification de sa demande, elle peut demander une ordonnance à
la Cour enjoignant à la partie qui a signifié la plaidoirie de fournir ces précisions.
(3) Lorsque la Cour ordonne à une partie de fournir des précisions, elle peut imposer
les conditions, notamment en ce qui concerne les dépens, qu’elle estime justes.
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 36
(4) La partie qui demande des précisions dispose, après la délivrance des précisions,
du même délai pour présenter sa plaidoirie que celui dont elle disposait au moment où
elle a présenté sa demande de précisions.
Complément d’information
La section 3 de la partie 13 énonce de façon générale les précisions que doit contenir
une plaidoirie.
Complément d’information
(3) La modification est soulignée ou marquée d’autre façon pour la distinguer du libellé
original.
Frais de justice
3-75 Les frais de justice, le cas échéant, découlant de la modification d’une plaidoirie
sont à la charge de la partie qui dépose la modification, sauf dans les cas suivants :
a) la modification est en réponse à une plaidoirie modifiée;
b) la Cour ordonne autre chose.
Complément d’information
Le délai de signification et de dépôt de la réplique est prévu dans des dispositions
antérieures de la présente partie. Par exemple, la règle 3-17 exige que la réplique
du demandeur soit déposée et signifiée au défendeur dans les 8 jours suivant la
signification de la défense au demandeur. Voir également la règle 3-39(2).
SECTION 5
Rajustement des demandes en justice et changement de parties
Sous-section 1
Jonction et disjonction des demandes et des parties
3-77(1) Sauf ordonnance contraire de la Cour, une partie peut joindre plusieurs
demandes en justice dans une action.
(2) Une partie peut poursuivre ou être poursuivie en différentes qualités dans une
même action.
(3) S’il y a plusieurs défendeurs ou intimés, il n’est pas nécessaire que chacun soit
intéressé :
a) par toutes les réparations sollicitées;
b) par toutes les demandes formées dans l’action.
Complément d’information
(ii) il n’est pas clair de combien chaque personne peut avoir à répondre;
e) leur participation à l’instance peut faciliter une bonne administration de la
justice.
Complément d’information
La règle 3-33(3) dispose que les mises en cause doivent être jugées en même temps
que l’action principale ou immédiatement après, sauf ordonnance contraire de la Cour.
Complément d’information
a) que plusieurs personnes se joignent à une action à laquelle elles n’auraient pas
dû se joindre;
b) que plusieurs personnes ne se joignent pas à une action à laquelle elles auraient
dû se joindre;
c) qu’une partie a été constituée à tort, ou a été omise à tort.
(2) Lorsque le paragraphe (1) s’applique, le jugement inscrit dans l’action est sous
réserve des droits des personnes qui n’y étaient pas parties.
Sous-section 2
Changement de parties
Complément d’information
c) elle prétend qu’il existe entre elle et une ou plusieurs des parties un problème
de droit ou de fait qui correspond à une question en litige dans l’action.
(2) Sur requête présentée en vertu de la présente règle, la Cour peut :
a) ajouter la personne comme partie;
b) donner toute directive, imposer toute condition ou rendre toute ordonnance
qu’elle estime justes.
SECTION 6
Règles applicables aux recours collectifs
L’alinéa 4(2)a) de la Loi sur les recours collectifs prévoit que l’éventuel représentant
des demandeurs demande au juge en chef de nommer un juge désigné.
Conférences
3-91(1) À tout moment après sa désignation, le juge désigné peut, de sa propre initiative,
ordonner la tenue d’une conférence relative à la conduite de l’action, y compris la requête
en certification.
(2) Les règles concernant les conférences préparatoires au procès énoncées à la
sous-section 2 de la section 3 de la partie 4 ne s’appliquent pas à la conférence convoquée
en vertu de la présente règle, sauf ordonnance contraire du juge désigné.
Complément d’information
Le juge désigné peut, mais ne doit pas nécessairement, présider l’instruction des
questions communes : voir le paragraphe 16(3) de la Loi sur les recours collectifs.
La Loi sur les recours collectifs ne pourvoit pas à la création d’un groupe de défendeurs.
La règle 2-10 s’applique donc aux groupes de défendeurs.
Requête en certification
3-93(1) L’avis de requête en certification présentée en vertu de l’alinéa 4(2)b) ou de
l’article 5 de la Loi est établi à l’aide de la formule 3-93.
(2) La requête en certification présentée en vertu de l’article 4 de la Loi est appuyée
d’un affidavit du représentant éventuel des demandeurs :
a) confirmant qu’il accepte d’être nommé représentant des demandeurs;
b) exposant le fondement de sa demande personnelle, le cas échéant, et le motif
qui l’amène à croire qu’il existe des questions communes entre les autres membres
du groupe;
c) énonçant des critères objectifs pour déterminer qui sont les membres du groupe
éventuel et fournissant, au mieux de sa connaissance, le nombre de membres du
groupe éventuel;
d) fournissant suffisamment de renseignements pour établir qu’il représenterait
équitablement et adéquatement les intérêts du groupe et qu’il est au fait des
responsabilités à assumer;
e) produisant un plan pour le recours collectif qui expose une méthode fonctionnelle :
(i) pour faire avancer le recours au nom du groupe,
(ii) pour en aviser les membres du groupe;
f) fournissant suffisamment de renseignements pour établir qu’il n’a pas de conflit
d’intérêts avec d’autres membres du groupe au sujet des questions communes.
(3) La requête en certification présentée en vertu de l’article 5 de la Loi est appuyée
d’un affidavit du défendeur qui présente la demande :
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 46
a) exposant le motif qui l’amène à croire qu’il existe des questions communes entre
les membres du groupe éventuel;
b) énonçant des critères objectifs pour déterminer qui sont les membres du groupe
éventuel;
c) fournissant, au mieux de sa connaissance, le nombre de membres du groupe
éventuel.
(4) L’avis de requête en certification et les documents à l’appui sont déposés et copie
est signifiée à toutes les parties à l’action.
(5) Sauf ordonnance contraire de la Cour, il doit s’écouler au moins 14 jours entre ce
qui suit :
a) la signification de l’avis de requête en certification et des documents à l’appui;
b) la date fixée pour l’audience.
(6) Sauf ordonnance contraire de la Cour, la partie qui s’oppose à la requête en
certification doit :
a) déposer un affidavit en réaction à la requête;
b) signifier copie de l’affidavit à toutes les parties à l’action au moins 7 jours avant
la date fixée pour l’audience.
(7) La partie qui dépose l’affidavit prévu au paragraphe (6) doit fournir, au mieux de
sa connaissance, le nombre de membres du groupe éventuel.
Complément d’information
Enquête préalable
3-95(1) Lorsqu’un membre du groupe est interrogé en vertu du paragraphe 19(2) de
la Loi :
a) la règle 5-20 ne s’applique pas à lui;
b) sauf ordonnance contraire de la Cour, sa déposition ne peut être utilisée à
l’instruction des questions communes.
(2) La Cour peut :
a) exiger des parties qu’elles indiquent quels membres du groupe devraient, selon
elles, être interrogés pour l’application du paragraphe 19(2) de la Loi;
b) limiter l’objet et la portée de l’interrogatoire d’un membre du groupe;
c) déterminer quelle utilisation pourra être faite de la preuve obtenue à
l’interrogatoire d’un membre du groupe.
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 47
Complément d’information
Avis
3-96(1) Lorsque l’avis donné aux membres du groupe contient les grandes lignes d’une
entente relative aux honoraires et débours, avis que l’entente n’est exécutoire qu’avec
l’approbation de la Cour conformément à l’article 41 de la Loi doit aussi être donné.
(2) Sauf ordonnance contraire de la Cour, en cas de dépôt d’une requête en règlement
amiable ou en cas d’approbation d’un règlement amiable, le représentant des demandeurs
doit en donner avis aux membres du groupe conformément aux modalités prévues aux
paragraphes 21(3) à (5) de la Loi.
(3) L’avis donné conformément à l’article 23 de la Loi peut :
a) indiquer qu’il a été statué sur des questions communes;
b) énoncer les questions communes sur lesquelles il a été statué et expliquer les
décisions qui ont été prises à leur égard;
c) indiquer que certains membres du groupe ou du sous-groupe peuvent avoir droit
à des réparations individuelles;
d) décrire les mesures à prendre pour former une demande individuelle;
e) indiquer que l’omission de la part d’un membre du groupe ou du sous-groupe de
prendre ces mesures lui fera perdre son droit de faire valoir sa demande individuelle,
sauf avec l’autorisation de la Cour;
f) fournir une adresse à laquelle les membres du groupe ou du sous-groupe peuvent
envoyer des questions relatives à l’instance;
g) donner tout autre renseignement que la Cour estime indiqué.
(4) La Cour peut, en vertu de l’alinéa 21(4)e) de la Loi, prescrire des modes qui lui
semblent indiqués pour la notification, y compris la création et la tenue d’un site Internet.
(5) Dans les cas où la Loi ou les présentes règles exigent qu’avis soit donné aux membres
du groupe, cet avis doit être donné aux autres parties ayant un intérêt, y compris à l’avocat
d’un sous-groupe, conformément aux directives de la Cour.
PARTIE 3 : ACTIONS EN JUSTICE 48