Etat Et Justice
Etat Et Justice
Etat Et Justice
société juste ?
L’Etat provient du latin « status » qui signifie se tenir debout, être installé. Il y a une idée de stabilité.
Etat : désigne l’ensemble des institutions (juridique, politique, militaire, économique) qui organise
une société sur un territoire donnée. La notion d’Etat suppose la permanence du pouvoir.
L’Etat n’est pas une société. L’Etat suppose la société, en revanche il existe des sociétés sans Etat.
L’Etat est donc un pouvoir supérieur. Plus l’Etat est fort, plus nous sommes autonomes et puissant.
C’est Pierre Clastres (Anthropologue) qui pense que les sociétés qui comporte un Etat ne sont pas
plus forte ou plus puissante que celle sans Etat. Il existe quand même des sociétés sans Etat comme
Javae, Guayaki en Amérique latine. Hegel lui considère que toute société a pour projet final d’arriver à
un Etat. Il va donc hiérarchiser les différentes sociétés, celle ayant un Etat son fini. Celle sans Etat sont
inférieur à ses yeux. Cependant, les grosses sociétés ont souvent des Etats ce qui nous interroge sur le
rôle de l’Etat. L’Etat dans des sociétés monarchiques est très puissant, il dépend donc du régime en
place. L’Etat est aussi un moyen d’oppression comme la Chine par exemple ou encore la Corée du
Nord. Dans ses exemple, l’Etat est trop puissant. C’est un problème de liberté, C’est d’ailleurs ce
qu’on va lui reprocher. Les libertés vont donc s’opposer à l’égalité. Par exemple avec un Etat fort
(France) nous aurions plus d’égalité mais moins de liberté. Contrairement, si nous avons un Etat plus
faible (Etat Unis) nous aurions plus de liberté mais moins d’égalité. Comme exemple nous avons la
circulation des marchandises avec les oranges venus d’Espagne.
II- Explorer la notion de justice
L’égalité se rapporte à la loi tandis que la légitimité se rapporte à la morale. Il n’y a pas de bonne ou
de mauvaise réponse par rapport à la peine de mort. La question engage une manière d’interpréter la
Justice et nous montre le problème de concilier justice au sens de légal et justice au sens de ce qui est
légitime.
Légalité : ce qui est conforme à la loi en vigueur ; ce qui respecte la loi au sein d’un Etat. Il est associé
au Droit Positif (en vigueur)
Légitimité : ce qui est conforme a ce qui devrait être selon la morale. Il s’associe au Droit Naturel
(Légitime)
Beaucoup de problème existe entre la légalité et la légitimité. Par exemple la peine de mort, Socrate à
été condamné pour « corrompre la jeunesse ». La légalité suggère de le tuer car c’est dans la loi,
tandis que sur le plan légitime, il n’a rien fait
Le Droit Naturel est basé sur l’idée que certains principes moraux son inhérent à la nature humaine et
peuvent être découvert par la raison. Il s’agit de principe supérieur qui devrait guider la législation
humaine (Exemple : les droits de l’homme)
Le Droit Positif : produit de la volonté humaine et de l’autorité gouvernemental. Il repose sur des
règles et des lois établies par des institutions législatives ou exécutives. (Exemple : les lois en France
ne sont pas les même qu’en Chine.)
1) La Révolution française a-t-elle été une avancée juridique et sociale pour toutes et
tous ?
Pas d’évolution par rapport à leur place, à leur statut, pourtant il y a une certaine
contribution importante. Les révolutionnaires ont omis la moitié de la population. Une
grande partie de la population (les femmes) n’ont pas accès aux mêmes droits que les
hommes. L’avancé juridique et sociale de la Révolution est donc incomplète.
2) En quoi peut-on considérer que l’Etat est vecteur d’injustices ?
L’état est l’instruments permettant d’encadrer l’instrument juridique. Donc il est vecteur
d’injustice si on parle de Droit Naturel. Parce qu’il ne propose pas de loi qui concerne toute
l’humanité (homme comme femme).
Texte Henry David Thoreau solitude pendant 2 ans, en 1845, il remarque que les impôts serve à
financé l’esclavage et à la guerre du Mexique.
Cela entraine une désobéissance (comme Rosa Park, Martin Luther King)
Désobéir : Enfreindre la loi serait LEGITIME, à partir du moment ou un agent précis est acteur de cette
injustice alors son action n’a pas besoin d’être respecté, on peut donc enfreindre la loi « Si elle est
d’une telle nature qu’elle fasse de vous l’agent de l’injustice vis-à-vis d’autrui alors je déclare qu’il faut
enfreindre la loi. ». Il estime que si un individu est l’agent d’une injustice vis-à-vis d’une autre
personne alors il n’y a aucune raison de la justifier et donc enfreindre la loi devient légitime pour
Thoreau.
2) Réflexion : Y a-t-il des dangers dans cette façon de répondre à la justice d’un Etat ?
- Comment faire société ensemble ? En effet, le sens de légitime est particulier et propre a
chacun.
- La destruction/Désagrégation de l’Etat est aussi un danger.
- En quoi a-t-on le monopole de la bonne action ?
Kalatozov, Soy Cuba, 1964, film sur la justice sociale, il montre la misère sociale de cette société ce qui
entraine un sentiment de revendication de justice de la part du peuple. C’est un film à sketchs
(plusieurs histoires dans un même film). Ici, il y en a 4.
Etat de Nature : La situation de l’homme antérieurement à toute société organisée. Il n’est pas
nécessaire de penser que l’État de nature a réellement exister. C’est une hypothèse propre à déduire
certaine caractéristique de l’état sociale. Et en particulier l’état du contrat.
Etat Civil : Par opposition à l’Etat de nature, situation des hommes ayant mis en place une société
organisé et des institutions.
1) Quel est le principal problème relevé par Hobbes concernant la nature humaine ?
- Désorganisation
- Conséquence : violence, conflit constant « guerre »
Avoir besoin d’un pouvoir, d’une institution qui encadrer les individus ou sein d’une société
« L’Etat agis comme un bouclier de protection face à la dangerosité d’autrui dans la nature »
Pessimisme anthropologique :
Texte J-J Rousseau, Discours sur l’origine et le fondement de l’inégalité parmi les hommes, 1755
La pitié peut permettre une conscience morale. C’est une spontanéité naturelle « c’est elle qui
détournera tout sauvage robuste d’enlever à un faible enfant ou a un vieillard infirme, sa subsistance
acquise avec peine »
2) En quoi cette position serait elle une critique envers la position de Hobbes précédemment
étudiée ?
Dans un état civil dégradé, l’homme va être beaucoup plus vicieux (morale) et malheureux (bonheur).
Alors que finalement dans un état social légitime, l’homme pourrait accomplir sa nature d’être libre
en échappant à la domination et aux passions (négatif).
A l’État de nature, l’homme est soumis à ses instincts donc pas forcément libre.
« Car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est
liberté » - Rousseau
La république n’est pas vraiment considérée comme un régime politique puisque la Monarchie, les
Aristocratie ou encore les Démocraties peuvent être Républicaines. La république sert les intérêts
généraux.
2) Qu’est ce qui est fondamental afin d’être considéré comme un bon régime politique ?
Le problème de la démocratie, c’est qu’elle va viser que le bien des plus démunis, des plus modestes.
Si on recherche le régime politique idéal à partir d’une finalité morale (servir la cause commune,
l’intérêt commun) peux importer les classes sociales.
Vision de Rousseau :
La Volonté particulière n’est pas la même que la volonté générale. Pour rousseaux, ce sont les
citoyens qui sont les souverains. Ce sont les membres de la volonté générale, qui parte du principe
que les lois devraient dériver de cette volonté générale. Rousseau a dit dans son ouvrage du contrat
social « Toute lois que le peuple en personne n’a pas ratifié est nul. Ce n’est point une loi. Le peuple
anglais pense être libre, il se trompe fort ; il ne l’est que devant l’élection des membres du
parlement : sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. ». Selon rousseau, la volonté générale est
différente de la majorité absolue. Le gouvernement est un corps intermédiaire établie entre les sujets
et les souverains pour leurs mutuelles correspondance chargée de l’exécution des lois et du maintiens
des libertés tant civile que politique. Quant à la richesse que nul citoyen ne soit assez opulent pour en
acheter un autre et nul assez pauvre pour être contraint de se vendre
« Quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : Ce qui ne
signifie pas autre chose sinon qu’on le forcera d’être libre »
Machiavélique : - Sournois
- Incarne le mal
- Capable de tout pour parvenir à son objectif
La république romaine est intéressante car elle a permis de « mettre fin à la prétention insolente des
nobles »
« Aucun remède ne peux empêcher [l’un de ses modèles] à se précipiter dans l’état contraire tant le
bien et le mal se ressemble »
Machiavel, Le prince, « Comment les princes doivent tenir leur parole », 1532
1) Quelle est la différence principale entre la position de Machiavel et la position d’Aristote dans
l’antiquité ?
La principale différence entre les deux auteurs est la conception de la moralité politique.
« Il lui est toujours bon, par exemple, de paraitre clément, fidèle, humain, religieux, sincère ; il l’est
même d’être tout cela en réalité : mais il faut en même temps qu’il soit assez maitre de lui pour
pouvoir et savoir au besoin montrer les qualités opposées »
2) Quelles est le sens de la distinction entre lion et renard ? Et pourquoi le prince doit savoir
faire preuve des deux ?
Dissimulation
Exercer la domination
Il perçoit le peuple comme ignorant, manipulable, naïf (faire confiance aux apparences plutôt qu’au
fond d’une personne)
Ainsi Machiavel critique la recherche d’un meilleur régime (position idéaliste) et suggère que la
politique nécessite des ajustements pragmatiques en fonction des circonstances spécifique.
Vision de Marx :
Phase transitoire :
« Dictature du prolétariat »
La critique est surtout réservée à l’organisation du travail dans une société capitaliste ou les
bourgeois détiennent les moyens de production. Ce n’est pas une critique du travail lui-même.
3) L’homme peut-il se contenter de satisfaire des besoins primaires ? Qu’est ce que cela nous
révèle sur l’importance du travail ?
Marx :
La Plus-Values et le Surtravail sont ce qui cause le vol d’argent au travailleur qui sert les acteurs de la
production de la richesse. Quand la plus-value n’est pas respectée selon Marx, on rentre dans du
surtravail qui revient a faire du travail gratuit.
Plus-Values : Part de richesse créé par le travail une fois le salaire déduit
2. En quoi cette organisation du travail illustre le fait que la bourgeoisie impose une perception
particulière du réel ?
I. Axe 1 : Les actions directes de l'État en faveur de la justice sociale A. Protection des droits
fondamentaux 1. Garantie des libertés individuelles 2. Droits à l'éducation, à la santé, au logement,
etc. B. Lutte contre les inégalités 1. Mesures fiscales et redistribution des richesses 2. Politiques
d'accès équitable aux opportunités
II. Axe 2 : Les limites et les risques liés à l'intervention de l'État A. Risques d'une intervention
excessive 1. Potentiel pour la bureaucratie et la corruption 2. Risque de suppression des incitations
individuelles B. Débats idéologiques sur le rôle de l'État 1. Perspectives libérales vs socialistes 2.
Nécessité de trouver un équilibre entre interventionnisme et laisser-faire
III. Axe 3 : La responsabilité des citoyens dans la construction d'une société juste A. Participation
civique et démocratique 1. Importance du vote et de l'engagement citoyen 2. La société civile comme
acteur clé du changement B. Responsabilité individuelle envers la justice sociale 1. Sensibilisation et
éducation 2. Contributions positives au niveau communautaire