78.le Marketing Stratégique
78.le Marketing Stratégique
78.le Marketing Stratégique
Stratégique
ENNASSIRI Lhassan
Sommaire
lossaire ...................................................................................................................................... 63
La stratégie d’entreprise :
Chapitre
1 Généralités
Rappel: Le marketing recouvre deux dimensions
Une dimension liée à l’analyse par la compréhension des marchés : les managers ont
besoin de comprendre le marché et le consommateur pour prendre leurs décisions
stratégiques. C'est le rôle du marketing stratégique
Une dimension opérationnelle liée à l’action par la conquête des marchés. L’homme de
marketing prend des décisions pour satisfaire l’échange commercial. C'est le rôle du
marketing opérationnel.
D'une part, assurer la rentabilité à court terme et à moyen et long terme. Pour cela il faut
être capable de déterminer la taille, la structure et le comportement du marché cible
D'autre part, choisir le positionnement de la marque à long terme
Le marketing stratégique s'appuie au départ sur l'analyse des besoins des individus. C'est la raison
pour laquelle vous avez réalisé votre étude de marché préalablement
L'élaboration de cette analyse suit une démarche logique que nous respecterons et prendrons
comme plan
a. Le concept de stratégie
La notion de stratégie trouve son origine dans le domaine militaire. Le terme est dérivé du grec «
stratêgia » qui signifie « commandement d’une armée » La stratégie est donc l’art de commander
une armée et d’utiliser ses troupes pour remporter une victoire.
La stratégie implique une activité qui doit tenir compte des actions des adversaires et qui a pour
objectif de les surpasser
Dans un contexte de croissance forte et de concurrence peu soutenue, les enjeux de la stratégie
étaient de déterminer des buts et des objectifs réalistes et de trouver les ressources nécessaires
pour y parvenir. Une approche basée sur le développement interne.
Dans les années 70, dans une situation de crise économique et de croissance quasiment nulle, la
définition de la stratégie a évolué. L’entreprise s’est alors trouvée dans un environnement très
concurrentiel Pour se développer, l’entreprise doit désormais dépasser ses concurrents et donc
obtenir un avantage concurrentiel, qu’elle détient lorsqu’elle crée davantage de valeur
économique que ses concurrents.
Plus récemment, dans les années 90, les entreprises ont perçu la nécessité de définir une
stratégie qui prenne en compte les attentes de l’ensemble des acteurs de la vie de l’entreprise :
propriétaires, actionnaires, salariés, fournisseurs, distributeurs… directement ou indirectement
impliqués dans la création de valeur de l’entreprise. Ces acteurs sont appelés « Parties Prenantes
».
b. Complément
Les parties prenantes représentent l'ensemble des acteurs intéressés au fonctionnement de
l'entreprise. On distingue généralement :
Les parties prenantes externes indirectes : pouvoirs publics, ménages, associations (de
consommateurs ou de protection de l'environnement par exemple …)
c. Définition de la stratégie
« Avec pour objectif la réponse aux attentes des parties prenantes, l’obtention d’un
avantage concurrentiel et la création de valeur par les clients, la stratégie consiste en
une allocation des ressources et engage l’entreprise sur le long terme en configurant son
ISNTIC GUELMIM | Lhassan ENNASSIRI
périmètre d’activité ».
LE MARKETING STRATÉGIQUE Page | 6
2. L’objectif de la stratégie
Le premier objectif de la stratégie est d'obtenir un avantage concurrentiel, Toutes les entreprises
développent un système de création de valeur appelé « modèle économique » ou «business
model».
Le business model est l'ensemble des facteurs qui définissent le métier d’une
entreprise, l’origine de son chiffre d’affaires et de ses résultats, ainsi que la façon dont
elle peut les accroître
Donc, un Avantage Concurrentiel doit être durable afin de permettre à l’entreprise d’assurer sa
pérennité.
Pour les TPE et les PME qui n’ont qu’une seule activité, cette recherche se fera sur cette activité.
Les entreprises plus importantes avec plusieurs domaines d'activités stratégiques (DAS),
doivent se poser la question suivante.
La stratégie globale de l’entreprise concerne la façon dont elle ajoute de la valeur à ses
La stratégie globale repose sur le métier de l’entreprise et implique l'entreprise dans sa totalité
Le cœur de métier est l’ensemble des savoir-faire et des compétences distinctes utilisées
par l’entreprise afin de proposer des produits adaptés à la demande
Le métier d’origine de l’entreprise, ou métier historique, évolue avec son développement et les
différentes stratégies déployées. Il est modifié si l’entreprise agit sur son périmètre d’activité soit
L'entreprise peut élaborer une stratégie propre et adaptée à chacun des domaines d'activité. Elle va
chercher à obtenir un Avantage Concurrentiel dans chaque domaine d'activité. Cette stratégie est
difficile et exigeante car il est rare d'avoir un réel Avantage Concurrentiel dans chaque activité
Chapitre
La segmentation
2 stratégique
1. La segmentation de la demande du marché
Pour transformer son marché potentiel en marché effectif, l’entreprise doit collecter un
grand nombre d’informations (à travers les études de marché) afin d’adapter son offre. Qui sont
les concurrents? Quelles sont les fonctionnalités du produit attendues? Quels sont les modes
de consommation? Quel est le pouvoir d’achat des consommateurs?
2. Pourquoi segmenter?
Pour bien connaître ses publics et pour mieux agir sur eux. Or, un public quel qu’il soit
(consommateurs, distributeurs, prescripteurs, acheteurs…) n’est presque jamais un tout
homogène. Tous les consommateurs n'ont pas les mêmes attentes et ils différent par
leurs habitudes, leurs goûts et leurs exigences. Cependant il est quasiment impossible
de les satisfaire individuellement
Définition de la segmentation
Les différences entre les éléments de chaque groupe sont très faibles
Les différences entre les groupes sont aussi grandes que possible
- Durables: les segments identifiés doivent conserver leurs caractéristiques pendant une durée qui
permet la mise en place d’une politique commerciale
- Rentables : la taille du segment ainsi que le chiffre d'affaires potentiel doit permettre de
rentabiliser les frais engagés par la politique commerciale
Chacun de ces groupes devient une cible à atteindre à l’aide d’actions commerciales bien
spécifiques L’intérêt de la segmentation est de proposer une offre différenciée aux segments
repérés, de choisir des canaux de distribution adaptés, de fixer des prix différents et de créer des
campagnes publicitaires ciblées.
FONDAMENTAL ET INDISPENSABLE
La segmentation des marchés présente deux caractéristiques :
Homogénéité au sein de chaque segment : les individus d'un même segment sont homogènes
sur le critère de segmentation
Hétérogénéité entre les segments : les individus des autres segments se distinguent sur ce
critère
La CSP
La situation de famille
a. La stratégie concentrée
Concentration sur un couple produit / marché. On parle parfois de stratégie de niche quand le
segment visé est particulièrement étroit (mais toutefois rentable !) et que l'offre est de ce fait très
spécifique. L'entreprise se spécialise sur un produit pour un segment de marché donné,
L’entreprise choisit un seul segment ; elle peut ainsi mieux adapter son plan de marchéage et
devenir le spécialiste sur ce marché
b. La stratégie différenciée
L’entreprise propose un produit différent pour chaque segment. Elle développe des plans de
marchéage spécifiques à chaque segment. L’avantage principal est la réponse parfaite aux désirs
des segments. L’inconvénient est le coût élevé.
Spécialisation par produit, Le même produit est décliné pour être proposé à plusieurs cibles.
L'objectif est là de capitaliser un savoir faire et de se poser en spécialiste d'un produit. Mais cela
pose le problème de la crédibilité de la marque sur les différents segments de marché et constitue
un risque de dilution de l’image de marque
Différents produits sont proposés sur des segments de marché différents. Mais cela pose la
question de l'étanchéité des marchés entre eux. Comment ne pas créer de la confusion et
conserver une image de marque forte ?
Il faut, comme dans le cas de la spécialisation par marché, être vigilant sur la question de la
cohérence des produits de la marque (même univers produit, ou même univers symbolique).
Sinon, l'entreprise risque d'assister à une dilution de l'image de marque auprès de sa cible de
marché.
L’entreprise considère le marché comme un tout et propose son produit aux différents segments,
car les différences entre eux ne lui paraissent pas significatives. L'entreprise choisit donc de
couvrir tous les segments de marché avec toutes les productions existantes. L’attrait principal de
cette stratégie est le coût faible. L’inconvénient de cette stratégie est l’apparition de concurrents
apportant une meilleure réponse sur un ou plusieurs segments et nécessite de gros moyens pour
assurer la crédibilité de la marque auprès des différentes cibles et le même niveau de qualité sur
tous les produits.
6. Le ciblage du marché
La deuxième étape de la segmentation est le ciblage du marché
Définition du ciblage
Cibler un marché consiste pour l'entreprise à évaluer les différents segments de ce marché
et à choisir ceux sur les quels elle fera porter son effort. Il s’agit donc de dresser le portrait
du « cœur de cible ».
FONDAMENTAL ET INDISPENSABLE
Le ciblage repose sur l'analyse des segments de marché, en fonction de deux facteurs :
Intensité de la concurrence : Quels sont les concurrents en présence sur ce segment? Sont-
ils nombreux? Quels sont leurs moyens?
Intensité de l'influence des distributeurs : Quel est le pouvoir des distributeurs sur ce marché?
Peuvent-ils influencer les industriels?
Intensité de l'influence des fournisseurs : Sont-ils peu nombreux ? Peut-on se passer d'eux et les
remplacer facilement? Où leur présence est-elle indispensable pour assurer la qualité du produit?
Par exemple, occuper un segment de marché plus petit, mais où il y a peu de concurrents. Ou au
contraire cibler un segment avec beaucoup de concurrents déjà présents, mais avec une rentabilité
potentielle du fait de sa forte croissance et de nombreux distributeurs qui commercialisent le
produit Ces arbitrages découlent de l'analyse de l'attractivité du marché pour l'entreprise et de sa
compétitivité sur ce marché retenu.
Chapitre
La compétitivité de
3 l'entreprise
Après avoir évalué l'attractivité de la demande, l'étape suivante de la démarche stratégique a pour
objectif principal d'analyser la situation concurrentielle propre à chacun des couples «
produits-segments » et d'évaluer ensuite la force de l’avantage concurrentiel que les concurrents
présents détiennent
Le produit/service lui-même ;
Les modalités de production, la maîtrise des coûts de fabrication, les modalités de distribution ou
de vente propres au produit ou à l'entreprise.
Une entreprise détient un Avantage Concurrentiel lorsqu’elle est capable de créer plus de valeur
économique que ses concurrents dans une activité donnée. La valeur économique est la différence
entre la va leur perçue et payée par le client et les coûts supportés pour l’obtenir. Le concept
d'Avantage Concurrentiel a été présenté pour la première fois en 1983 par Michael PORTER
concurrentiel. Cette maîtrise des forces de la concurrence s'illustre par le déploiement d'une
chaîne de valeur qui caractérise le modèle économique de l'entreprise.
Définition du positionnement
Positionner un produit consiste à lui donner une place dans l'esprit des consommateurs par
rapport à ses concurrents.
Pour définir le concept de positionnement, il faut partir du concept voisin de l’image. L’image
qu’un public se fait d’un produit, est l’ensemble des caractéristiques objectives et/ou symboliques
qui lui sont attribuées ; c’est l’ensemble des connaissances, croyances et évocations qui lui sont
associées.
Le positionnement est l’ensemble des traits saillants et distinctifs de l’image, i.e. ceux qui
per mettent au public de situer le produit dans l’univers des produits analogues et de le distinguer
des autres. Il découle de la stratégie. Il est la clé de voûte du Marketing Mix car il oriente toute la
poli - tique marketing. Si les plans marketing sont refaits tous les ans, le positionnement est un
gage de continuité qui assure dans le temps la cohérence de la politique.
L'identification est le périmètre d’activité, la catégorie de produit à laquelle l’offre est rattachée
Le choix de l’univers de référence repose sur deux questions :
Les distributeurs ont été les premiers à raisonner de cette façon, en organisant leurs magasins en
univers de consommation... Et à l'intérieur on retrouve d'autres univers de consommation, appelés
« planètes ».
Les producteurs réorganisent de plus en plus leur activité dans cette logique.
b. La différenciation :
La différenciation représente une ou quelques particularités de l’offre qui la distinguent des autres
offres C'est le bénéfice, l'avantage que le consommateur tirera particulièrement de la marque,
qui deviendra l'avantage concurrentiel de la marque.
- Le point de différence doit répondre à un besoin des consommateurs, afin de lui apporter
un bénéfice
- Discriminant et préemptif Le positionnement doit apporter une différence par rapport aux
produits concurrents et doit être difficilement copiable (préemptif).
- Réalisable et crédible Il faut tenir compte du passé de l'entreprise sur le marché, des
qualités objectives du produit, du packaging des indications précisées dessus (du logo), de
la gamme de produit, de l'image de la marque, de la cible de clientèle visée.
- Extensible à d'autres catégories L'horizon de vie d'une marque doit être envisagé à moyen-
long terme. Si l'entreprise est amenée à diversifier sa production, une marque dont le
positionnement peut être étendu à de nouvelles catégories sera une ressource rare et
précieuse
5. La situation concurrentielle
L'intensité et les formes de la lutte concurrentielle entre concurrents directs varient selon la nature
de la situation concurrentielle. La situation concurrentielle décrit le degré d'interdépendance
entre concurrents
Le modèle de la concurrence pure ou parfaite se caractérise par la présence sur le marché d'un
grand nombre de vendeurs face à un grand nombre d'acheteurs, aucun n'étant assez puissant pour
influencer le niveau de prix. Les produits indifférenciés sont substituables entre eux et se vendent
au prix du marché. On dira que le marché est atomisé et s'établit par le jeu de l'offre et de la
demande. C'est le cas des marchés industriels pour des produits banalisés
b. L'oligopole
L'oligopole est une situation où la dépendance entre entreprises concurrentes est très forte, du
fait du nombre réduit de concurrents ou de la présence de quelques entreprises dominantes (4 à 5
entreprises se partagent 75% du marché). Sur ces marchés concentrés, les actions entreprises par
un concurrent sont immédiatement ressenties par les autres qui sont, dès lors, prêts à réagir.
La dépendance entre entreprises concurrentes est d'autant plus forte que les produits sont
indifférenciés on parle alors d'oligopole indifférencié par opposition à l'oligopole différencié, où
les produits ont des caractéristiques distinctives importantes pour l'acheteur.
d. Le monopole
Cette situation concurrentielle est un cas limite. Le marché est dominé par un seul producteur
face à un très grand nombre d'acheteurs. Le produit est donc sans concurrent direct pour une
période limitée. C'est une situation qui s'observe en phase d'introduction du cycle de vie du
produit, dans les secteurs naissants (innovation technologique).
L'entreprise détient un pouvoir de marché élevé, mais rapidement menacé par les nouveaux
entrants attirés par le potentiel de croissance et de profit.
Chapitre
Le diagnostic
4 Stratégique
Le thème de ce chapitre est de comprendre la manière dont les managers peuvent donner un sens
au monde incertain qui entoure leur organisation. Le problème ne consiste pas à recenser
toutes les influences environnementales, mais à dresser une cartographie qui permette
d’identifier et de comprendre celles qui ont un impact réel sur l’organisation.
- Le diagnostic externe consiste à évaluer les opportunités et les menaces que rencontre
l’entreprise dans son environnement, afin de définir les Facteurs Clés du Succès qu’elle
doit maîtriser.
2. Le diagnostic externe
a. L’analyse du macro-environnement
Cette analyse permet d’évaluer l’environnement macro de manière à dégager les caractéristiques
susceptibles de modifier les stratégies de l’entreprise.
Les facteurs de l’environnement macro peuvent être classifiés en plusieurs catégories ; facteurs
politiques, économiques, socioculturels, technologiques et environnementaux. Ils jouent un rôle
important dans les opportunités de création de valeur d'une stratégie. Cependant ils sont
habituellement (selon la conception déterministe de l’organisation) en dehors du contrôle de
l'entreprise et doivent normalement être considérés en tant que menaces ou opportunités.
Il s’agit d’identifier les influences clés de l’environnement, c’est-à-dire les facteurs susceptibles
d’affecter celui-ci de manière durable.
Au niveau socio culturel : analyser l’évolution démographique qui peut avoir une
influence sur le niveau de la demande du marché. Le vieillissement de la population peut
orienter l’entreprise vers une production spécifique aux besoins des personnes âgées.
A l’issue de l’analyse, il est possible de dégager de nouveaux segments d'activités et une politique
engageant des moyens financiers, humains et matériels pour plusieurs années.
b. L’analyse PESTEL
Le modèle PESTEL est une synthèse qui repartit les influences environnementales en six grandes
catégories : politiques, économiques, sociologiques, technologiques, écologiques et
légales (d'où le sigle P.E.S.T.E.L.). Ces facteurs sont interdépendants. Par exemple, les
évolutions technologiques influencent les méthodes de travail, les styles de vie et les interactions
sociales (FACEBOOK ou E.BAY), comme toute pression écologique peut conduire à remplacer
certaines technologies de procédé (mercure dans batteries, lampe à faible incandescence). De
fait, le modèle PESTEL doit être considéré comme une check-list.
Chaque fois que l’un des facteurs évolue, l’environnement concurrentiel est modifié. La
construction d’un modèle PESTEL n’est que le point de départ de l’analyse de l’environnement. Il
convient ensuite d’étudier les tendances structurelles et l’impact spécifique de chacune des forces
sur l’industrie, le marché et l’organisation elle-même.
L’environnement immédiat de l’entreprise est constitué par plusieurs intervenants ayants des
relations directes avec l’entreprise. Contrairement à l’environnement général, pour qui l’entreprise
a des moyens limités pour l’influencer, l’environnement immédiat peut être influencé par les
actions de l’entreprise. Il s’agit d’analyser le comportement des fournisseurs, des clients, des
concurrents directs, indirects et potentiels.
La présentation du modèle
Le modèle des 5 (+1) défini par Michael PORTER consiste à identifier les fondements de la
concurrence dans une industrie. On l'appelle le schéma de la rivalité élargie, dont voici la
présentation d'origine
Au premier rang de cette concurrence élargie, on compte bien sûr les concurrents et il s'agit de
l'analyse des acteurs en présence sur un marché : leurs produits, leurs parts de marché, leurs forces
et faiblesses leurs stratégies...Leur objectif est d’augmenter leur latitude stratégique au détriment
de celui de l’organisation. L’indicateur est la PDM et la PDMR L’intensité concurrentielle
constitue donc la première force de la concurrence
L’équilibre des forces en présence est déterminant : lorsque tous les concurrents sont
approximativement de la même taille, la concurrence est généralement âpre, car l’un
d’entre eux cherche à do miner l’autre. A l’inverse, l’intensité concurrentielle est moindre
lorsque le secteur compte quelques organisations dominantes, dont la position n’est pas
mise en cause par les autres
Le taux de croissance du marché peut affecter la rivalité. La notion de cycle de vie suggère
que la maturité du marché influe sur l’intensité concurrentielle. En phase de croissance,
une organisation peut espérer assurer sa progression en s’appuyant sur celle de son marché
(stratégies de développement), alors qu’en phase de maturité, la croissance ne peut être
obtenue que par l’acquisition des PDM des concurrents (stratégie concurrentielle).
Les clients et les distributeurs peuvent également être considérés comme des concurrents, car leur
objectif est d’obtenir - par leur pouvoir de négociation - le maximum de biens ou de services pour
le prix le plus faible possible, dans des conditions et délais de livraison optimum. Cela vient
réduire le profit généré par l’organisation, sauf si elle est capable de répercuter ces baisses de prix
sur les fournisseurs. Le choix des clients pour une entreprise (quand elle le peut) est stratégique
car elle doit absolument éviter de se retrouver en situation de dépendance forte vis-à-vis d'eux. Le
pouvoir de négociation des acheteurs est particulièrement élevé lorsqu'ils sont concentrés : moins
une organisation a de clients, plus le pouvoir de chacun d’entre eux est fort ; cela sera d’autant
plus vrai que leurs volumes d’achat seront importants
De manière symétrique, des fournisseurs puissants utilisent leur propre pouvoir de négociation
afin d’accroître leur profit, par exemple en réduisant la qualité de leur offre ou en augmentant leur
prix. Les coûts d'approvisionnement sont alors élevés. A l'inverse, si le segment des fournisseurs
est éclaté, avec de nombreux fournisseurs peu organisés, leur poids sera faible et donc leur
influence limitée.
Elle en grande partie liée à l'évolution technologique et l'innovation (concept cher à PORTER
Il peut s’agir de la substitution directe d’un produit à un autre : le courriel pour la lettre par
exemple On retrouve ici la notion de convergence entre différents marchés
Il peut y avoir une substitution indirecte, lorsqu’un nouveau produit ou service rend un autre
superflu. Par exemple, les progrès de la micro-informatique permettent aux individus de
prendre en charge des tâches préalablement obtenues par des prestataires extérieurs (imprimerie,
secrétariat transactions sur internet, location de voiture ou transport en commun contre l’achat
d’une voiture)
Les substitutions dites génériques correspondent au cas où différentes offres correspondant à des
besoins différents, sont pourtant en concurrence. Par exemple, les fabricants et les distributeurs de
meubles concurrencent les fournisseurs de voiture ou de vacances dans le revenu des ménages
Ces produits sont estimés dangereux s'ils rendent l’offre obsolète, s'ils améliorent le rapport
qualité/prix ou s'ils viennent d'un secteur où les profits sont élevés (avec de forts moyens de
communication, marketing et commerciaux pour pénétrer le marché).
Les barrières à l’entrée correspondent à tout ce qui fait que les entrants potentiels resteront
potentiels
Les économies d’échelle correspondent à une réduction du coût unitaire des biens ou services, lié
à l’augmentation du nombre d’unités produites. Elles résultent d’une meilleure répartition des
frais fixes lorsque le nombre d’unités produites croît. Les concurrents déjà établis bénéficient
d’un volume d’activités plus important et d’un coût unitaire plus faible que les nouveaux entrants
L’intensité capitalistique (ou ticket d’entrée) correspond au capital à investir pour entrer sur une
Les coûts de transfert : si les clients doivent supporter des coûts élevés lorsqu’ils changent de
fournisseurs, les concurrents en place sont protégés de l’intrusion d’un nouvel entrant
La réputation : sur certains marchés, la notoriété est capitale ; c’est notamment le cas de
l’automobile, la banque, l’électroménager, la formation ou l’assurance. Par conséquent, une
entreprise qui souhaite intervenir sur ce type de marché, devra effectuer des dépenses de
communication importantes
La technologie : pour intervenir sur certains marchés, il est essentiel de maîtriser certaines
technologies protégées par des brevets ou des procédés tenus secrets. Tout nouvel entrant devra
mettre au point une technologie susceptible de se substituer à celle des concurrents, ce qui n’est
pas toujours possible
Les ressources rares : l’accès à certains marchés peut nécessiter la possession de ressources rares
qu’un nouvel entrant aura des difficultés à acquérir.
Une main d’œuvre hautement qualifiée (un « nez » chez les parfumeurs ou certains traders
sur les marchés financiers)
L’expérience : il peut se révéler très difficile d’entrer sur un marché quand les concurrents établis
en maîtrisent tous les savoir-faire, entretiennent d’excellentes relations avec les distributeurs et
les fournisseurs, ont construit une solide réputation auprès des clients. C’est l'effet de la courbe
d’expérience
6° force : L’Etat
Même si Michael PORTER ne l’a pas inclus dans son modèle original, une 6° force a été ajoutée
ultérieurement : le rôle de l’État. Par leur pouvoir de réglementation, de subvention ou de
taxation, les pouvoirs publics peuvent réduire ou accroître l’avantage concurrentiel des
organisations et en particulier, leur capacité à générer des profits
Le pouvoir de régulation, avec la fixation des impôts et des taxes, du droit du travail, du
contrôle des changes, quotas, tarifs douaniers….
3. Le diagnostic interne :
Définition : le diagnostic interne a pour objectif d’analyser les forces et les faiblesses de
l’entreprise et celle de ses DAS et de comparer ses forces et faiblesse à celles de la concurrence
afin d’évaluer la position relative de l’entreprise.
a. Analyse fonctionnelle
L’analyse fonctionnelle consiste à passer en revue les principales fonctions de l’entreprise pour
déterminer les forces et faiblesses et les comparer aux concurrents.
Production : Etude du mode de production, de la capacité de production. Quels sont les délais de
Définition :
Les FCS sont les éléments stratégiques qu’une organisation doit posséder afin de surpasser
la concurrence et de contrecarrer chacune des 5 (+1) forces. La question de survie pour une
entreprise est de répondre à la question : Quels sont les FCS qu’il faut maîtriser pour survivre et
se développer ?
Les facteurs clés de succès sont imposés par l’environnement. Il faut donc faire l’analyse interne
de l’entreprise au regard de l’environnement. On regarde le facteur de succès du secteur et on
observe si l’entreprise étudiée maîtrise ou non ces FCS (d’hier, d’aujourd’hui, de demain).
c. La chaîne de valeur
L’instrument fondamental pour examiner séparément toutes les sources de différenciation est la
chaîne de valeur.
c.1 Définition :
La chaîne de valeur est un outil d’analyse des sources internes de la valeur, décrit par
Michael PORTER dans son célèbre ouvrage « L’Avantage Concurrentiel ». La chaîne de
valeur décrit les différentes activités interdépendantes qui sont à l’origine de la valeur créée
pour le client (nommée « la marge » dans le schéma). Chaque entreprise cherche donc à
différencier, à spécifier sa chaîne de valeur au regard de celles de ses concurrents pour dégager
son Avantage Concurrentiel.
La chaîne type sert à montrer comment on peut construire une chaîne de valeur pour une
entreprise don née.
La chaîne de valeur se compose de neuf catégories d’activités fondamentales qui sont liées les
unes aux autres.
Les activités opérationnelles (ou primaires ou principales) sont celles qui sont directement
impliquées dans la création de valeur et qui participent à la création matérielle du produit.
Les activités de soutien (ou d’assistance) fournissent les moyens consommés, l’infrastructure et
les systèmes qui permettent la réalisation des activités principales
Les approvisionnements et les achats comprennent les achats des moyens de production
(matières premières, fournitures, consommables) et des matériels (machines, équipements de
bureau)
L’originalité de l’analyse de PORTER n’est pas tant de dresser la liste de l’ensemble des activités
de l’entreprise, mais d’insister sur l’importance des liaisons entre elles comme sources de la
création de valeur et de l’Avantage Concurrentiel.
Le premier type de liaison concerne les activités principales entre elles, en évitant par exemple
des goulots d’étranglement entre les différentes étapes de la fabrication du produit ; l’absence
d’un SAV de qualité risque, à terme, de réduire les ventes. Beaucoup d’entreprises commerciales
sur internet ont fermé leur site simplement parce qu’il y a un écart entre la création du site
marchand (peu d’investissement) et la qua lité de la logistique interne et externe (délais de
livraison, manutention).
La GRH doit fournir une force de vente optimale aux activités de commercialisation.
Il est rare qu’une entreprise soit performante dans les neufs composants de la chaîne de valeur
type : elle peut être performante dans la gestion des liaisons entre sa logistique externe, sa
commercialisation, son SAV et l’être moins pour la logistique interne, l’approvisionnement ou la
production. Elle choisira de ne pas recouvrir la totalité de la chaîne, mais se concentrera sur les
activités avales, proches des clients.
Que faire alors? Les activités pour lesquelles l’entreprise se révèle moins performante seront
externalisées, soit en amont à des fournisseurs, soit en aval à des distributeurs. Ces liaisons sont
appelées liaisons verticales.
Chapitre
Les décisions
5 stratégiques
L'objectif de cette partie est de vous permettre de choisir la stratégie de développement la plus
adéquate aux attraits du marché de référence (l'analyse de l'attractivité) et aux atouts de chaque «
produit-marché (l'analyse de la compétitivité). Pour ce faire, nous commencerons par
diagnostiquer le portefeuille d'activités de l'entreprise et analyser par la suite quelles stratégies de
développement sont envisageables.
ATTENTION
PDM de l'entreprise
PDMR=
PDM du concurrent leader
Sur l'axe « Taux de croissance du marché », la ligne se place à la moyenne pondérée du taux de
croissance de chaque activité
Sur l'axe « Part de marché relative » la ligne de partage est placée à 1 (force identique)
Chaque quadrant définit une situation différente en besoins financiers nécessaires à leur
fonctionnement
Une « vache à lait » est un DAS leader sur un marché mature. Étant donné que la croissance est
faible et que les conditions de marché sont stables, le besoin d’investissement est limité.
Les volumes de vente supérieurs à la concurrence permettent d’obtenir des coûts inférieurs et
donc des marges plus élevées. Par conséquent, les VAL sont utilisées pour financer d’autres DAS,
en particulier les dilemmes
Une vedette ou étoile ou star est un DAS leader sur un marché en croissance. Il faut investir
lourdement pour maintenir cette position, mais les gains d’expérience générés par de forts
volumes de ventes impliquent que les coûts décroissent plus rapidement que ceux des concurrents.
Un dilemme est un DAS suiveur sur un marché en croissance. On peut tenter d’investir
massive ment pour accroître la PDM afin d’obtenir une étoile, mais il n’est pas certain que cette
politique porte ses fruits avant que le marché n’atteigne sa phase de maturité.
Un poids mort est un DAS suiveur sur un marché statique ou en déclin, ce qui constitue la pire
des situations, pouvant mener à une consommation (« besoins » en comptabilité) de temps et de
ressources.
Risque ou gain? Plus le risque est élevé, plus les gains exigés par les actionnaires ou prêteurs sont
importants. Le problème consiste donc à équilibrer le risque opérationnel avec le risque financier
Réduction abusive des questions stratégiques des entreprises à 2 dimensions (mesurées par
des indicateurs purement quantitatifs)
Anachronisme de l’outil (valable pendant les 30 glorieuses car invest. possible, caduc
en période de crise car plutôt recours à l’emprunt)
Exemple d’application :
La société NAGMA fabrique et commercialise des instruments de musique depuis deux siècles.
Spécialisée ; en particulier ; dans les instruments a vent en cuivre ; elle réalise plus des 2/3 de son
chiffre d’affaires avec ce type de produits ; plutôt en croissance ; a l’exception des cors de chasse
qui connaissent une stagnation ; compte tenu d’une novelle législation limitant la chasse a courre.
Un investissement récent a permis d’ouvrir un 6ème DAS dans le domaine des synthétiseurs ;
certes porteur mais nécessitant des atouts éloignes des compétences clés de l’entreprise.
Le tableau suivant indique les chiffres d’affaires (CA) de NEGMA et du principal concurrent en
millions de dirhams ainsi que la croissance en% ; pour chacun des DAS intéressant la société.
3. pour chaque quadrant du graphique donnez un conseil stratégique concernant les différents
DAS de NAGMA.
La matrice Attraits/Atouts, appelée matrice de MAC KINSEY consiste à classer les DAS selon
leur potentiel de performance, évalué en fonction de l'attractivité de leur environnement et de leur
capacité à y dégager un Avantage Concurrentiel. Elle positionne chaque DAS selon l'attrait de
leur marché et les atouts concurrentiels de l'entreprise sur ce marché.
Marketing Saisonnalité
Distribution Profitabilité
Problèmes sociaux
Problèmes environnementaux
Problèmes politiques
Problèmes légaux
Afin d'enrichir la matrice, vous pouvez représenter graphiquement la taille de chacun des
marchés et la part qu'en détient l'entreprise par deux couleurs différentes
Exemple d’application :
Avantages :
Démarche implique une réflexion sur les facteurs de compétitivité et d’attrait des
secteurs auxquels l’entreprise est confrontée
Intégration dans l’analyse des critères clés des secteurs étudiés sans focalisation sur
des variables quantitatives
Inconvénients :
En ce qui concerne le modèle ADL il "va plus loin" que ceux-ci. Arthur Doo Little propose en
effet d'analyser le portefeuille d'activités de l'entreprise en se basant sur les atouts et les attraits de
l'entreprise et du secteur dans lequel celle-ci évolue, cela en tenant compte de la phase dans
laquelle se trouve le cycle de vie du secteur.
Deux critères sont donc utilisés :
Les décisions stratégiques concernent les orientations à long terme d’une organisation
est lié à la manière dont les managers conçoivent les frontières de leur organisation :
gamme de produits, couverture géographique
Les décisions stratégiques ont pour but l’obtention d’un Avantage Concurrentiel
Chapitre
La stratégie de base : Les
6 orientations stratégiques
D’une part, en obtenant des coûts plus faibles que ses concurrents (stratégie de domination
par les coûts) ;
La stratégie de domination par les coûts a pour principe l’obtention de coûts unitaires plus faibles
que ceux des concurrents ; cela permet de pratiquer des prix de vente plus faibles, ce qui
accroît les parts de marché.
L’effet d’expérience : Le coût unitaire décroît d’un pourcentage constant chaque fois que
la production cumulée est multiplié par2. L’entreprise recherche l’expérience la plus
importante (la production importante) pour avoir les coûts moindres.
2. La différenciation
a. Principes et objectifs
La stratégie de différenciation diminue la concurrence par les prix car les acheteurs ne comparent
pas les prix, mais la valeur apportée par le produit/service. L’entreprise différenciée se trouve en
situation de quasi monopole, ce qui l’autorise à pratiquer des prix de vente plus élevés.
b. Comment se différencier ?
Les stratégies d'amélioration : l'offre est considérée comme supérieure à celle de référence et se
substituerait à cette dernière si le prix était équivalent. L'existence d'offres améliorées repose donc
sur une politique de prix supérieurs et ceux de l’offre de référence : c'est le cas pour Mont-blanc
dans le secteur des stylos, de PARABOOT dans le domaine de la chaussure...
Les stratégies d'épuration : l'offre est inférieure à celle de référence, mais une politique de prix bas
est pratiquée afin de pénétrer le marché. Dans l'automobile, LADA ou SKODA ont eu un tel
comportement ; qualité discutable, esthétique archaïque, finition approximative, prix très
attractifs.
Les stratégies de limitation : là aussi l'offre est dégradée par rapport à celle de référence et
s'adresse à un segment du marché disposé à accepter cette dégradation, moyennant un prix
inférieur.
3. Externalisation :
La pression concurrentielle qui s'exerce sur toutes les organisations les oblige à rechercher un
avantage concurrentiel. L'organisation se trouve devant la problématique suivante : est-il plus
avantageux pour elle de faire, ou de faire faire ? Cette question reprend les idées fondamentales
d'Adam Smith et David Ricardo, qui ont axé leurs théories sur la notion d'avantages absolus et
d'avantages comparatifs. Il est préférable de se spécialiser dans les tâches pour lesquelles on
· La stratégie d'externalisation consiste, pour une entreprise, à confier à des partenaires extérieurs
la réalisation de ses activités non stratégiques. Elle est également appelée stratégie d'impartition.
Il existe plusieurs formes d'externalisation :
la sous-traitance ;
la franchise ;
la concession ;
· Dans le cadre de la sous-traitance, le donneur d'ordres définit les caractéristiques du produit, les
sous-traitants ne disposant d'aucune initiative.
par le franchiseur.
· La concession est un contrat durable par lequel une entreprise (le concédant), s'engage à
approvisionner en produits de sa marque une autre entreprise (le concessionnaire) et à lui apporter
une assistance technique (formation, par exemple) en contrepartie d'obligations telles que le
respect de quotas de vente, le service après-vente, la participation aux actions promotionnelles, la
conformité à un cahier des charges.
Le contrat est généralement exclusif : il confère un monopole géographique dans une zone
délimitée par le concédant. C'est le cas, par exemple, des concessions automobiles.
· Les filiales sont des sociétés dont le capital est détenu à plus de 50 % par une autre entreprise,
appelée la société mère. Les entreprises mettent en commun certaines activités. Ainsi, deux
sociétés peuvent créer une filiale commune dont le capital sera détenu à 50 % par chacune d'entre
elles. Elles vont apporter à cette nouvelle structure des actifs (investissements matériels et
immatériels) et du personnel.
On parle d'entreprise conjointe (également appelée coentreprise ou joint venture) quand deux
entreprises A et B (ou éventuellement plus), qui restent indépendantes, créent une nouvelle
société C dont elles se partagent le capital.
Les filiales communes sont courantes dans les branches où les connaissances ou les innovations
techniques sont déterminantes.
· Le GIE (groupement d'intérêt économique) est un accord par lequel deux entreprises au moins
décident de rassembler des moyens dans une personne morale nouvelle, en vue d'actions
communes qui peuvent être :
Les sociétés qui composent un GIE reçoivent une quote-part de ses résultats.
réduire le poids des structures en réservant les ressources disponibles aux missions
essentielles de l'organisation ;
être plus disponible pour répondre aux fluctuations de l'environnement et saisir les
opportunités qui se présentent ;
réduire les coûts de transaction (coûts liés à tout échange économique, tels que les coûts de
négociation des contrats) en instaurant des relations stables et durables.
· Cette stratégie présente cependant des risques pour l'organisation. En effet, si le produit est très
spécifique, des liens de dépendance très fort vont se créer entre l'entreprise et son fournisseur. Les
risques de comportements opportunistes (défaillance, tromperie, etc.) sont alors tels qu'ils peuvent
engendrer des coûts supplémentaires.
De plus, une impartition trop importante peut faire perdre progressivement son savoir-faire à
l'organisation et la priver d'avantages stratégiques par la suite.
· Le recours à la sous-traitance est une pratique largement utilisée par les moyennes et les grandes
entreprises. Pour faire face à une concurrence exacerbée par la mondialisation et le
développement des NTIC (Nouvelles technologies de l'information et de la communication), elles
doivent en effet repenser leur organisation afin de se recentrer sur leur métier et confier les
activités à faible plus-value ou qu'elles ne maîtrisent pas parfaitement à des entreprises
spécialisées. Ce type de contrat prend la forme d'un partenariat.
la sous-traitance de spécialité est mise en œuvre lorsque l'organisation estime ne pas disposer du
savoir-faire adéquat pour fabriquer un produit ou réaliser une prestation ;
la sous-traitance de capacité consiste à faire appel à un sous-traitant lorsque l'entreprise est dans
l'incapacité de répondre à un flux de commandes dans les délais impartis ; l'entreprise peut dès
lors ajuster sa capacité de production en fonction des pics de commandes ;
la sous-traitance de marché est employée lorsqu'une entreprise confie à une autre entreprise
l'exécution d'un marché qu'elle a conclu avec un maître d'ouvrage ;
4. Intégration :
La stratégie d'intégration consiste, pour une organisation, à prendre en charge des opérations en
amont et en aval de son activité principale.
On parle d'intégration en aval lorsque l'organisation s'investit dans des stades plus poussés
d'élaboration ou de distribution, en faisant ce qui était jusque-là l'activité de ses clients.
On parle d'intégration en amont lorsqu'il s'agit d'absorber l'activité des fournisseurs.
Lorsqu'une organisation choisit de mettre en place simultanément une intégration en amont et en
aval, on parle d'une stratégie de filière.
· Une stratégie d'intégration présente un certain nombre d'avantages pour l'organisation qui la
pratique :
contrôler la qualité des matières premières et récupérer les marges bénéficiaires des
fournisseurs ;
contrôler son réseau de distribution en absorbant ses clients et réagir ainsi plus rapidement
aux fluctuations de la demande ;
la multiplicité des activités entraîne une gestion plus lourde, et par conséquent, une
certaine rigidité de l'organisation face aux évolutions de l'environnement ;
il y a un risque de dispersion important ; maîtriser toutes les compétences est plus difficile.
La stratégie de focalisation ou de concentration est adaptée aux PME, elle n'a pas d'effet de taille.
6. La stratégie de leader
L'entreprise leader sur un marché est celle qui occupe la position dominante et qui est reconnue
comme telle par ses concurrents. Elle est souvent un point de référence à imiter.
La deuxième stratégie propre au leader est une stratégie défensive de protection de la part de
marché en contrant l'action des concurrents les plus dangereux :
La troisième stratégie offerte au leader est d'étendre sa part de marché par une stratégie
offensive.
7. La stratégie de challenger
L'entreprise qui ne domine pas un marché peut choisir d'attaquer le leader et devenir son
challenger. La stratégie de challenger est une stratégie agressive dont l'objectif déclaré est de
prendre la place du leader, ou du moins de s'en rapprocher au plus près.
La première possibilité du challenger est l’attaque frontale qui consiste à s'opposer directement au
leader en utilisant les mêmes armes (politique de prix et de communication en priorité) et sans
La deuxième possibilité du challenger est l’attaque latérale qui consiste à s'opposer au leader sur
ses points faibles comme :
8. La stratégie de suiveur
Le suiveur est le concurrent qui, ne disposant que d'une part de marché réduite, adopte un
comportement d'alignement de ses décisions sur les décisions des concurrents supérieurs. On
parle de « coexistence pacifique », et de partage du marché. Ce type de suivisme s'observe
principalement sur les marchés oligopolistiques où les possibilités de différenciation sont faibles.
Axer la R&D vers l'amélioration des procédés en vue d'une réduction des coûts
« Penser petit » : les entreprises performantes se contentent de leur petite taille et mettent
l'accent sur le profit plutôt que sur l'accroissement du volume des ventes, sur la
spécialisation plutôt que la diversification
La force du dirigeant induit une implication réelle et intense dans la vie de l'entreprise
Pour se développer, une entreprise doit faire un choix quant à la stratégie qu’elle devrait adopter.
On distingue dans ce cadre la stratégie de spécialisation, la stratégie de diversification et la
stratégie d’internationalisation.
1. La stratégie de spécialisation :
Définition : C’est la stratégie par laquelle une entreprise limite son activité à des produits fondés
sur une technologie unique. L’entreprise concentre tous ses efforts sur un domaine d’activité
particulier. Elle cherche à atteindre le meilleur niveau de compétence possible et d’en faire un
avantage concurrentiel décisif.
a. Pourquoi la spécialisation ?
La stratégie de spécialisation est généralement optée par les entreprises dans une situation
particulière de leur développement elle est mise en place pour les raisons suivantes :
Lorsque l’entreprise dispose de moyens financiers, humains, productifs limités (PME, entreprises
récentes), l’objectif à travers une stratégie de spécialisation est d’utiliser les compétences acquises
dans un domaine d’activité unique ;
Volonté de l’entreprise de développer un savoir-faire technique et commercial pour faire face aux
attaques de la concurrence ;
La recherche d’une taille suffisante dans une optique de croissance (c’est un tremplin au
développement) ;
Le développement du marché : extension du marché pour toucher une cible plus large, il s’agit
d’une politique d’élargissement de la clientèle ou politique d’expansion géographique ;
l’entreprise n’est plus possible par une stratégie de spécialisation. Elle devrait adopter une
stratégie de diversification (pour aborder un nouveau métier).
Atteinte de la taille critique ; C'est-à-dire la taille minimale qu’une entreprise doit posséder pour
s’introduire ou se maintenir sur un marché sans subir un handicap concurrentiel notable ;
Concentration des forces : baisse des coûts de production ce qui permet la création d’effets
d’expérience grâce à la maitrise des techniques du métier ;
2. La stratégie de diversification :
a. Définition :
Cela consiste à ajouter des métiers nouveaux aux activités actuelles de l’entreprise. Elle cherche à
multiplier les domaines d’activités sans liens particuliers entre eux. Elle cherche à s’orienter vers
des métiers ou des secteurs d’activité nouveaux.
Réinvestir des capitaux (diversification de placement) : lorsqu’une entreprise dégage des profits
importants, elle peut en réinvestir une partie dans d’autres activités qui lui permettront
d’augmenter sa rentabilité et ses profits. Elle est réservée aux entreprises « riches » et bien
positionnées sur leur marché.
La diversification verticale : se caractérise par une intégration des activités en amont ou en aval.
Vers l’amont, c'est-à-dire l’intégration d’une activité situé à l’amont de la filière d’activité
(activités du fournisseur). Vers l’aval, c'est-à-dire développer des activités situées à l’aval de la
filière d’activité (activité du client, exp distributeur ou transporteur)
La diversification concentrique : est, quant à elle, assez multiforme. Il peut s'agir de fabriquer
des produits ou des services semblables pour des clients différents. Par exemple L’oréal fabrique
aussi bien des produits pour les professionnels de la coiffure que pour les particuliers. Il peut
s'agir également de fabriquer des produits ou des services nouveaux pour des clients identiques,
ou encore des produits différents pour des clients différents (par exemple, Rhône-Poulenc
fabrique des produits pharmaceutiques, des produits textiles, etc....). Il peut s'agir en fin de
méthodes de production identiques mais de produits différents avec des réseaux de distribution
différents (par exemple, produits destinés aux professionnels et aux particuliers).
de répartir et donc de réduire les risques liés à la conjoncture par des compensations entre
produits ayant des cycles de vie différents.
3. Stratégie d’internationalisation :
La stratégie d'internationalisation est une stratégie d'extension d'une entreprise au- delà de son
marché national. Elle concerne essentiellement les grandes entreprises.
L’émergence de nouveaux pôles de croissance tel que l’Asie du Sud Est constitue un facteur
important explicatif de l’internationalisation de certaines entreprises.
La recherche de la compétitivité
L’arrivée à maturité de certains secteurs poussent les entreprises à opter pour des stratégies
d’internationalisation afin d’échapper à l’augmentation de la concurrence dans le pays d’origine.
La diminution, de plus en plus importante, du cycle de vie de certains produits, notamment dans
les secteurs de haute technologie est due à la rapide évolution technologique. Cette réalité
pousse les entreprises a opter pour des stratégies d’internationalisation afin de rentabiliser les
gros investissements effectués dans la recherche et développement.
Les économies d’échelles permises par les stratégies d’internationalisation constituent un facteur
important de l’internationalisation des entreprises, leur permettant une diminution des coûts
unitaires moyens de production via l’accroissement du volume.
L’évolution de la concurrence dans certains secteurs représente à la fois une conséquence et une
condition de l’internationalisation des entreprises. La structure et l’intensité de la concurrence
influencent directement les stratégies internationales adoptées par les entreprises.
L’intensité concurrentielle d’un secteur, à l’échelle nationale, pousse les entreprises installées à
s’internationaliser afin de diminuer la pression concurrentielle, ce qui d’un autre côté augmente
la concurrence, à l’échelle internationale.
Ainsi, l’entreprise peut opter pour une stratégie d’internationalisation, soit en exportant sa
production (totale ou partielle), soit en procédant à une implantation commerciale, soit en
implantant des unités de production par la création de filiales, soit en procédant à des opérations
de fusion-acquisition internationales.
1-L’exportation :
L’entreprise vend tout ou partie de sa production, réalisée dans son propre pays, à l’étranger.
C’est un moyens de plus en plus utilisé par les entreprise désireuses de pénétrer les marchés
étrangers. Il s’agit de la signature d’accords interentreprises pour la distribution des produits.
Les principales formes sont la cession de licence (exp : Christian Dior) et la franchise (exp :
McDonald’s, Benetton)
3- L’implantation à l’étranger :
Dans ce cas l’entreprise réalise des investissements directs à l’étranger (IDE) qui prennent
généralement deux formes :
-La création d’entreprise : peut se faire soit, par la création de filiale de commercialisation ou de
production totalement contrôlée par l’entreprise, dans ce cas l’entreprise devient une Firme
Multinationale (FMN), soit, par la création d’un joint- venture qui constitue une co-entreprise.
- Le rachat d’entreprise : peut être sous la forme d’opération de fusion entre deux entreprise,
l’acquisition ou l’absorption d’une entreprise ou la prise de participation pans une entreprise
installée.
Contrairement à la FMN qui adapte sa production aux besoins spécifiques des marchés locaux,
l’entreprise mondiale standardise sa production et s’adresse au marché mondial.
On peut distinguer deux types d’entreprises adoptant des stratégies d’internationalisation par
création de filiales. :
L’entreprise crée des filiales dans différents pays et délocalise complètement sa production. Elle
adopte une organisation multidomestique dans laquelle chacune de ces filiales dispose d’une
forte autonomie et d’une capacité de production indépendante. Chaque filiale constitue une
réplique identique de la maison mère qui se comporte comme une entreprise à part entière car
l’ensemble des activités de la chaine de valeur sont regroupées dans chaque pays, à l’exception,
généralement, de la R&D.
La firme opte dans, ce cas, pour une approche «marché » par « marché », c'est-à-dire qu’elle
applique des stratégies distinctes pour chacun des marchés étrangers et par conséquent, sa
position concurrentielle s’établie donc à l’intérieur de chaque pays.
Définie centralement, l’entreprise globale se caractérise par une part de marché significative
dans les principaux pays, et tend à unifier sa gamme de produits sur tous les marchés. Les
manœuvres stratégiques mises en place sont définies d’une façon concertée entre les principaux
pays, et sa position concurrentielle dans un pays donné dépend de celle occupée dans les autres
pays.
La stratégie globale s’accompagne par une organisation mondiale caractérisée par des filiales
qui ne sont pas nécessairement indépendantes et les opérations sont liées entre elles sur un plan
mondial. Ainsi, il peut y avoir des activités différentes dans des pays différents.
Diminution des coûts : avec les économies d'échelle, les coûts de main d'œuvre, les coûts
de transport, les coûts de la matière première, plus faibles etc.
Nouvelles pratiques ;
Coûts d'apprentissage ;
La croissance de l'entreprise se caractérise par une augmentation de sa taille mesurée par son
chiffre d'affaires.
par la croissance externe lorsque l'entreprise reprend des capacités de production déjà
existantes.
Intérêts de la croissance
La croissance de l’entreprise se traduit par une augmentation de sa taille, ce qui lui procure
des économies d'échelle. Ceci permet un avantage de coût pour l’entreprise puisque les
coûts fixes sont étalés sur une plus grande production.
La stratégie de croissance interne consiste pour l'entreprise à s'appuyer principalement sur ses
ressources et compétences propres pour assurer son développement.
Elle s’obtient donc par le développement des capacités propres de production de l'entreprise, et
elle est très souvent autofinancée.
b. Avantages et limites :
Avantages Limites
développement progressif de l'entreprise ; processus lent;
La croissance externe consiste principalement pour l'entreprise à appuyer son développement sur
les ressources et compétences d'une autre entreprise par acquisition. Elle se réalise ainsi par des
transferts d'actifs existants d'une entreprise vers une autre.
D'un point de vue juridique, la croissance externe a pour effet de regrouper des patrimoines. Il
peut s’agir de fusion, fusion-absorption et apport partiel d’actif.
La fusion : Opération par laquelle deux sociétés décident de réunir leur patrimoine pour n’en
former qu’une seule. Il y a transmission du patrimoine à la société nouvelle.
L'apport partiel d'actifs : se caractérise par l'apport d'une partie du patrimoine à une société
nouvelle ou déjà existante. (Stratégie de prise de participation).
c. Avantages et limites :
Avantages Limites
G lossaire
Actions concurrentielles
Actions menées par une entreprise vis-à-vis de ses marchés et de ses concurrents pour maintenir
ou améliorer sa position concurrentielle.
Analyse structurelle
L’analyse de la structure d'un secteur prenant en compte les 5 forces (clients, fournisseurs,
nouveaux entrants, rivalité, produits de substitution) qui expliquent l'intensité et le risque
concurrentiels d'un secteur.
Attentes-client
Avantage concurrentiel
Avantage que possède une entreprise vis-à-vis de ses concurrentes, Pour être effectif(s), cet (ces)
avantage(s) doi(ven)t porter sur des facteurs clés de succès de l'environnement,
Barrières à l’entrée
Chaîne de valeur
Ensemble des différentes étapes d'élaboration d'un produit correspondant à un domaine d'activité,
depuis la matière première jusqu'à l’après-vente.
Contraintes
Variables de l'environnement qui contraignent l'action de l'entreprise. Les contraintes peuvent être
économiques (rentabilité minimum), technologiques (utilisation d'une technologie spécifique) ou
sociopolitiques (consumérisme, écologie, syndicalisme ...).
Coûts fixes
Ensemble des coûts de structure supportés par une firme, indépendamment des volumes produits
(les coûts variables, eux, sont directement liés à la production comme les matières premières, les
charges de personnel intérimaire ...)
Coûts de changement
Coûts supportés par une entreprise si elle change de fournisseurs. Dans certains secteurs, un
changement de fournisseur entraîne des coûts pour adapter, par exemple, la chaîne de production
aux produits du nouveau fournisseur. Des coûts de changement élevés limitent les changements
de fournisseurs.
Coûts partagés
Croissance externe
Différenciation « produits »
Economies d’échelles
Baisses des coûts unitaires résultant d’une augmentation du volume d’affaires de l’entreprise, par
étalement des frais fixes.
Effet d’expérience
Le coût unitaire total d’un produit décroît d’un pourcentage constant chaque fois que sa
production cumulée au sein d’une entreprise est multipliée par deux
Facteurs-clés de succès
Eléments sur lesquels se fonde en priorité la concurrence, correspondant aux compétences qu'il est
nécessaire de maîtriser pour être performant
Focalisation
Groupe stratégique
Groupe d'entreprises, au sein d'un secteur, ayant des comportements stratégiques similaires.
L’entreprise prend en charge la transformation que réalisait jusqu'à présent son client
Niche
Niveau d'information
Niveau d’information possédé par les clients sur les produits de l'entreprise, ses coûts de
production, sa situation financière. Plus les clients sont informés, plus ils peuvent exercer un
pouvoir sur l'entreprise et seront, éventuellement, sensibles aux prix
Nouveaux entrants
Part de marché
Pourcentage des ventes totales d'un secteur d'activité ou, mieux, d'un marché servi, réalisé par une
entreprise donnée.
Rapport de la part de marché d'une entreprise donnée à la part de marché de l'entreprise leader sur
le marché servi.
Pouvoir que peuvent exercer les clients sur l'entreprise pour lui faire baisser ses prix et donc ses
marges, ou, pour un prix fixé, obtenir des produits de meilleure qualité ou en plus grande quantité.
Ce pouvoir dépend de certains critères tels que la taille relative des clients, leur concentration, leur
information sur les produits vendus
Pouvoir que peuvent exercer les fournisseurs de l'entreprise lors de la détérioration des conditions
d'approvisionnement. Un fort pouvoir de négociation des fournisseurs se caractérise par une
impossibilité pour l'entreprise d'augmenter ses marges en obtenant des coûts d'approvisionnement
plus faibles. Le pouvoir dépend de certains critères tels que la taille relative des fournisseurs, leur
concentration, leur nombre….
Produits de substitution
Consiste à remplacer un produit ou un service existant par un autre remplissant une fonction
d'usage similaire ou élargie.
Segmentation
Ils correspondent aux 4 phases généralement admises du cycle de vie d'un produit (émergence.
croissance, maturité et déclin).
Stade de l’émergence
Cette phase de lancement du produit se caractérise par une concurrence faible ou nulle, un
développement en continu, une vente "personnalisée" et un faible niveau d'information du
consommateur.
Stade de la croissance
Cette phase se caractérise par une demande qui excède l'offre, une augmentation de la capacité de
production, une standardisation du produit, une montée des prises de commandes, un faible
recours à la promotion, de faibles efforts de vente et l'apparition rapide de nouveaux concurrents.
Stade de la "maturité"
Cette phase se caractérise par de faibles marges sur des volumes des ventes élevés, par l'apparition
de surcapacités de production et par une intensification de la concurrence.
Stade du "déclin"
Cette phase se caractérise par le départ de nombreux concurrents (disparition, rachats, focalisation
sur des "niches" …) par suite d'un déclin de la demande et par le développement rapide d'activités
de substitution qui entraîne une baisse des capacités de production.
Stratégie de coût
Consiste à rechercher la minimisation du coût total afin d'être en position de dicter les prix sur le
marché. L’avantage en termes de coût est souvent obtenu par une taille importante et de forts
volumes de production.
Stratégie de différenciation
Consiste à créer une offre unique, ou du moins perçue comme telle, rendant la concurrence et la
substitution très difficiles.
Technologies "process"
Technologies "produits"
Ensemble des techniques qui ont un impact direct, pour le client final, sur les performances ou les
caractéristiques du produit.
Transferts de savoir-faire