Memoire Final
Memoire Final
Memoire Final
Réf:……………/2019
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MASTER Académique
Thème
Je n’oublie pas mes parents Maman Nassima, Papa Rabah pour leur
contribution, leur soutien et leur patience. Je tiens à exprimer ma reconnaissance
envers mes sœurs Aya et Meriem, sans oublié chèr frère Hamdi, mes amis
proche .
Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciement à tous mes proches et ainsi qu’à
toute les personnes rencontrées et qui m’ont toujours soutenues et encouragées
au cours de la réalisation de mémoire.
Ce travail a été réalisé grâce à la volonté de DIEU le tout puissant qui veille du
haut firmament.
Merci à tous et à toutes que la paix et mon amour pour vous vous accompagne.
Debouze Aymen
Remerciements 2
Je n’oublie pas mes parents Maman Nadia, Papa Djamel pour leur contribution,
leur soutien et leur patience. Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers mes
sœurs Bouthaina et Marwa, sans oublié petit frère Anis, mes amis proche .
Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciement à tous mes proches et ainsi qu’à
toute les personnes rencontrées et qui m’ont toujours soutenues et encouragées
au cours de la réalisation de mémoire.
Ce travail a été réalisé grâce à la volonté de DIEU le tout puissant qui veille du
haut firmament.
Merci à tous et à toutes que la paix et mon amour pour vous vous accompagne.
Kelaiaia Achref
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE 01
CHAPITRE I : Commande classique
I.1. Introduction 02
I.2. Notion de système 02
I.2.1. Performance d’un système 03
I.2.1.1. Point d’équilibre 03
I.2.1.2. Stabilité 03
I.2.1.3. Rapidité 04
I.2.1.4. Précision 05
I.3. Régulation classique 06
I.3.1. Définition 06
I.3.2. Objectifs de la régulation 06
I.3.3. Schéma fonctionnelle d’une boucle de régulation 06
I.4. Correcteurs classiques 07
I.4.1. Description des régulateurs PID 07
I.4.2. Contrôle par PID 07
I.4.2.1. Proportionnel « P » 07
I.4.2.2. Intégré « I » 07
I.4.2.3. Dérivé « D » 08
I.4.3. Différentes Structures D’un Pid 09
I.4.3.1. PID série 09
I.4.3.2. PID parallel 09
I 4.3.3. PID standard 10
I.4.4. Principale différence 10
I.4.5. Domaine d’application 11
I.4.6. Avantages et inconvénients du régulateur PID 11
I.4.7. Limites du régulateur PID 12
I.5.Conclusion 12
III.1. Introduction 26
III.2.Moteurs à courant continue 26
III.2.1.Définition 26
III.2.2.Constitution 26
III.2.3. Différents types de moteur à courant continue 27
III.2.3.1. Moteur à excitation séparée 27
III.2.3.2. Moteur à excitation série 28
III.2.3.3. Moteur à excitation shunt 28
III.2.3.4. Moteur à excitation composée 28
III.3. Avantage et les inconvénients du moteur à courant continu 29
III.3.1.Avantages des moteurs à courant continu 29
III.3.2.Inconvénient du moteur à courant continu 29
III.4.Modélisation 30
III.4.1. Fonction de transfert du moteur 31
III.5.Commande floue 32
III.5.1.Contrôleur 32
III.5.2.Règles d’inférence 33
III.5.3.Fonction d’appartenance 33
III.6.Simulation 34
III.6.1.Robustesse du contrôleur floue 38
III.7. Conclusion 39
Conclusion générale 40
Table des matières
Référence bibliographique
Annexe
Liste des figures
Chapitre I
Figure I.1 : Modèle générale d’un système 02
Chapitre II
Figure II.1 : Classification des personnes en trois ensembles selon la logique classique 14
Figure II.2 : Classification des personnes en trois ensembles selon la logique floue 15
Chapitre III
Figure III.1 : Fonctionnement de machine à courant continu. 26
Figure III.13 : Bloc de la commande en vitesse d’un moteur à courant continu par RLF 34
Figure III.14 : Réponse en échelon de la vitesse du moteur obtenu par le contrôleur flou 1. 35
Figure III.15 : Réponse en échelon de la vitesse du moteur obtenu par le contrôleur flou 2. 36
Figure III.16 : Réponse en échelon de la vitesse du moteur obtenu par le contrôleur flou 3. 37
Figure III.17 : Réponse en échelon avec variations des paramètres ‘constantes de temps tm et te’.38
Chapitre 03
Symbole Signification
N Négative.
NG Négative grand.
Z Zéro.
P Positive
PG Positive grand.
Ke Constante de vitesse.
Cr Couple résistant.
Symboles et Abréviations
Abréviations
MCC : Moteur a courant continue
PID : Proportionnel Intégral Dérivé.
RLF : Régulateur à logique floue
Introduction Générale
Cette commande est à l’heure actuelle une des préoccupations des chercheurs dans le
monde. Les systèmes d’inférence flous possèdent deux points forts ; le premier est qu’ils sont
généralement construits à partir de la connaissance humaine, et le deuxième réside dans leur
capacité descriptive due à l’utilisation des variables linguistique. Le but de ce travail est de
concevoir un contrôleur flou pour la commande des machines à courant continu.
1
CHAPITRE I
Commande classique
Chapitre I Commande classique
I.1. Introduction
La command PID est dite aussi (correcteur, régulateur, contrôleur), se compose de trois
terme P, I et D d’où le ‘p’ correspond au terme proportionnel, ‘I’ pour terme intégral et ‘D’
pour terme dérivé de la commande. Les régulateur PID sont probablement les plus largement
utilisés dans l’industrie.
Même les pulls complexe système de contrôle est industriel put un réseau de contrôle dont
le principal élément de contrôle est un module de contrôle PID.
Où e(t) est un ou plusieurs signaux d'entrée (excitation, cause ou sollicitation) et s(t) est
un ou plusieurs signaux de sortie (ou réponses), t étant la variable temps. En général, ces
signaux (d'entrée et de sortie) ne sont pas de même nature. Les grandeurs d'entrée sont les
grandeurs qui agissent sur le système. Il en existe deux types :
Les signaux de sortie d'un système sont aussi appelés réponse du système. Un système
possédant une seule entrée est dit mono variable, si de plus il possède une seule sortie, il est
2
Chapitre I Commande classique
dit scalaire. Pour observer les grandeurs de sortie, on utilise des capteurs. C'est l'information
de ces capteurs qui va permettre d'élaborer la commande. [4]
Exemples :
I 2.1.2. Stabilité
Plusieurs définitions de la stabilité peuvent être données. Définition intuitive Un système
est dit stable par rapport à une consigne de sortie, si lorsqu'il subit une faible perturbation, il
tend à revenir vers la consigne de sortie. Deuxième définition Un système est dit stable si
seulement si à une entrée bornée e(t) correspond une sortie bornée s(t). Cette définition
permet de qualifier la stabilité des systèmes forcés. Un état d’équilibre est stable si, lorsqu'on
éloigne le système de cet état, il finit par y revenir. Dans le cas contraire, le point d'équilibre
est instable. Dans certain cas, cette propriété de stabilité n'est valable que si l'éloignement est
faible ; on parle alors de stabilité locale. Si au contraire le système retourne dans son état
3
Chapitre I Commande classique
d'équilibre quel que soit l'amplitude de la perturbation [5], on parle alors de stabilité globale
comme la figure I.4 et figure I.5.
1 : consigne.
2 : système stable.
1 : consigne.
2 : système instable
I 2.1.3. Rapidité
C’est la capacité du système à atteindre dans les meilleurs délais son régime stable (valeur
finale qui peut être différente de la valeur de consigne si le système est mal réglé).
La rapidité d’un système est définie par son temps de réponse tr (plus tr est petit plus le sys-
tème est dit rapide).
Dans l’exemple suivant, la courbe noire (1) représente la consigne et la bleue (2)
représente la réponse du système. La valeur finale du système est nommée vf.
4
Chapitre I Commande classique
1 : consigne.
2 : valeur finale du système.
3 : droite à 95% de la valeur finale.
4 : droite à 105% de la valeur finale.
Le temps de réponse à 5 % correspond à la différence entre le temps t2 (temps à partir
duquel la courbe entre dans l’intervalle 95% /105% sans en sortir) et le temps t1 (temps à
partir duquel la consigne est active).
I.2.1.4. Précision
C’est la capacité du système à se rapprocher le plus possible de la valeur de consigne.
1 : consigne
2 : système peu précis.
3 : système précis.
E2 : erreur statique liée à la courbe 2.
E3 : erreur statique liée à la courbe 3.
L’erreur s’exprime en pourcentage de la valeur de consigne
5
Chapitre I Commande classique
Obtenir un débit de fluide constant dans une conduite en fonction des besoins.
6
Chapitre I Commande classique
I.4.2.1. Proportionnel « P »
Dans le cas d'un contrôle proportionnel, l'erreur est virtuellement amplifiée d'un certain
gain constant qu'il conviendra de déterminer en fonction du système.
L'idée étant d'augmenter l'effet de l'erreur sur le système afin que celui-ci réagisse plus
rapide mentaux changements de consignes. Plus la valeur de 𝑲𝒑est grande, plus la réponse ne
l'est aussi. En revanche, la stabilité du système s'en trouve détériorée et dans le cas d'un 𝑲𝒑
démesuré le système peut même diverger.
Si l'on prend l'exemple d'une voiture qui dérive, la régulation proportionnelle consiste à
contre braquer rapidement pour rétablir la voiture. [6]
I.4.2.2. Intégré « I »
Au contrôle proportionnel, nous pouvons ajouter l'intégration de l'erreur. Dans ce cas
nous obtenons une régulation PI (proportionnelle et intégré).
7
Chapitre I Commande classique
L'erreur entre la consigne et la mesure est ici intégrée par rapport au temps et multipliée
par une constante qu'il faudra aussi déterminer en fonction du système.
Et bien, lors d'un simple contrôle proportionnel, il subsiste une erreur statique. Lorsque le
système s'approche de sa consigne, l'erreur n'est plus assez grande pour faire avancer le
moteur. Le terme intégral permet ainsi de compenser l'erreur statique et fournit, par
conséquent, un système plus stable en régime permanent. Plus 𝑲𝒊 est élevé, plus l'erreur
statique est corrigée.
Pour reprendre l'exemple de la voiture qui dérive, le terme intégral consiste à rajouter un
petit coup de contre braquage afin de se rétablir correctement [6].
I.4.2.3. Dérivé « D »
Pour obtenir un contrôle en PID, il nous faut encore ajouter un terme. Celui-ci consiste à
dériver l'erreur entre la consigne et la mesure par rapport au temps et a le multiplier lui aussi
par une constante.
Toujours avec l'exemple de la voiture, le terme dérivé représente le petit contre braquage
dans le sens opposé de l'ajustement pour stabiliser la voiture lorsqu'elle s'approche du point
qu'elle voulait ré-joindre [6].
8
Chapitre I Commande classique
Ce qui est important de remarquer, c’est que ces deux formes sont mathématiquement
équivalentes. Ainsi un régulateur sous forme série pourra être mis sous forme parallèle à partir
des équations de transformation suivante :
𝑘𝑖= 𝑘 ⁄ 𝜏𝑖 (I.10)
9
Chapitre I Commande classique
Il existe donc trois formes différentes des mises en œuvre des régulateurs PID et ces trois
formes sont presque mathématiquement équivalentes. Dans la plupart des cas (à l’exception
par exemple de ki=0), il existe des formules pour transformer un régulateur d’une forme vers
une autre forme [5].
10
Chapitre I Commande classique
Un autre point important à remarquer est que les formes série et standard ne permettent
pas l’annulation de l’action intégrale et donc la transformation d’un régulateur de type PID en
régulateur de type PD.
Une qualité du PID est qu’il est facile à comprendre donc facile à régler et à maintenir.
Ces raisons expliquent pourquoi il est si largement employé, le plus souvent sous la forme PI,
l’action D est souvent mise à zéro [8].
De plus, le calcul des coefficients laisse le choix entre plusieurs méthodes de difficulté
croissante. D'une part, une méthode expérimentale très facile à mettre en place, permet
d'obtenir rapidement des coefficients corrects pour des systèmes ne nécessitant pas de très
grandes précisions dans la régulation.
D'autre part, des méthodes mathématiques avancées offrent des techniques pour obtenir
les coefficients idéaux pour un système en particulier. Ainsi, la mise en place d'une régulation
PID peut-être à la fois rapide et efficace et permettra une optimisation des coefficients pour
les systèmes les plus avancés.
Cependant, il est important de noter que ce type de régulation est limité par un certain
nombre de contraintes.
Tout d'abord, il peut s'avérer inefficace pour certains systèmes qui contiennent du bruit
(coefficient Dérivé) ou qui ne sont pas linéaires (la régulation PID étant linéaire, la non-
linéarité d'un système entraîne des instabilités).
11
Chapitre I Commande classique
Enfin, il est possible d'optimiser la réponse d'un système en multipliant les régulations
(Comme par exemple le double régulation PID) [6].
Dans ce cas Il faut penser de concevoir des nouveaux contrôleurs avancés qui permet
d’imposer les performances désirées.
I.5. Conclusion
Dans ce chapitre, on a détaillé le fonctionnement du régulateur PID en précisant le rôle de
chaque paramètre, ensuite, on a présenté un certain nombre d’approches pour calculer les
actions d’un régulateur PID. On se pose la question : laquelle est la meilleure et laquelle faut-
il choisir ? La réponse à cette question dépend de deux éléments : le type d’informations
disponibles pour décrire le système et la finesse de spécification des performances souhaitées.
12
CHAPITRE II
Commande floue
Chapitre II Commande Floue
II.1. Introduction
La logique floue est une extension de la logique classique qui permet la modélisation des
imperfections des données et se rapproche dans une certaine mesure de la flexibilité du
raisonnement humain. La logique floue est un outil permet de représenter des
connaissances.
Dans la littérature, la logique floue et ses applications sont très vastes, Dans ce chapitre
nous allons présenter les notions de base de la logique floue, et les différentes étapes du
raisonnement flou ainsi que la structure de commande à base de la logique floue.
II.2. Historique
1965 : naissance du concept flou avec le professeur Zadeh Lotfi (université de Berkeley
en Californie) il déclara que « un contrôleur électromécanique doté d’un raisonnement
humain serait plus performant qu’un contrôleur classique » [9], et il introduit la théorie des
« sous-ensembles flous ».
En 1973, le professeur Zadeh publie un article (dans ITEEE Transaction on système,
Man and Cybernétiques) qui fit date. Il y mentionne pour la première fois le terme de la
variable linguistique (dont la valeur est un mot et non un nombre).
13
Chapitre II Commande Floue
Figure II.1 : Classification des personnes en trois ensembles selon la logique classique.
Cependant, une telle logique de classification n'est même pas logique. Pourquoi une
personne, lorsqu'elle a eu 50 ans, doit-elle être considérée comme appartenant à l'ensemble
<âgé>?.
En réalité, un tel passage se fait progressivement et individuellement. La logique floue,
dont les variables peuvent prendre n'importe quelle valeur entre 0 et 1, permet de tenir
compte de cette réalité. Les limites ne varient pas soudainement, mais progressivement.
La figure (II.2) montre une classification possible pour l'exemple précédent, cette fois-ci
à l'aide de la logique floue. Ainsi une personne de 25 ans appartient à l'ensemble <jeune>
avec une valeur 𝜇 =0,75 de la fonction d'appartenance et à l'ensemble <entre deux âges>
avec 𝜇 =0,25.
Par contre une personne agrée de 65 ans appartient avec une valeur 𝜇 =1de la fonction
d'appartenance à l'ensemble <âgé>.
14
Chapitre II Commande Floue
𝐴= (𝑥/𝜇𝐴(𝑥), ∀ 𝑥∈𝑈.
15
Chapitre II Commande Floue
En termes plus formels, la logique floue vise à modéliser les aspects qualificatifs
imprécis et incertains. [10]
16
Chapitre II Commande Floue
(𝑥 , )= 𝑥) ) (II.1)
II.4.6.1. Conjonction
L’opération logique « ET » entre A et B peut être définie par la relation :
𝑥 )= Min ( 𝑥) )) (II.2)
𝑥 )= Min ( 𝑥) )) (II.3)
Ou sous forme :
= 𝑥) ) 𝑥) ) ;(Somme algébrique) (II.5)
Exemple :
Si A est a alors B est b
Cette relation conditionnelle floue est représentée par un sous-ensemble flou dont la
fonction d’appartenance peut être
Dans les problèmes de commande, les grandeurs observées sont physiques (réelles), or
le traitement de ces données est basé ici sur la théorie des ensembles flous. Pour cela une
transformation de ces valeurs (numériques) en valeurs flous est nécessaire. La fuzzification
consiste à relier le point numérique d’entrée 𝑋= (𝑥1,2) aux sous-ensembles flous
𝐴𝑥 =(𝐴𝑥1,𝐴𝑥2) définis dans les univers associes aux variables linguistiques d’entrées.
- Représentation des valeurs floues par un sous-ensemble flou Axi défini par :
𝑥 𝑥
𝜇𝐴𝑥 𝑥 ) {
𝑥 𝑥
𝑥 𝑥
𝜇𝐴𝑥 𝑥 ) {
Où 𝑥 ’ est une valeur numérique d’entrée. C’est un cas particulier du premier pour
simplifier les calculs.[13]
18
Chapitre II Commande Floue
a) Une base de données fournit les définitions nécessaires utilisées par les règles floues.
Ceci se résume en :
Où 𝑥∈𝑈
) =Max [ 𝑥) 𝑈 (X1 ,X2, )] (II.9)
Où 𝑥∈𝑈
19
Chapitre II Commande Floue
Par ailleurs l'interaction entre les règles sera nommée OU ainsi, on considère que les
deux règles suivantes :
Se lisent :
20
Chapitre II Commande Floue
21
Chapitre II Commande Floue
22
Chapitre II Commande Floue
∑ (II.10)
∫ ))
𝑥 (II.11)
∫ )
23
Chapitre II Commande Floue
A noter que les valeurs extrêmes des sorties atteignables sont les centres de gravité des
fonctions d'appartenance extrêmes des sorties. Aussi, et afin de minimiser le temps
d'établissement, il faut choisir les fonctions d'appartenance des sorties maximales tels que
leur centre de gravité corresponde aux valeurs maximales de commande.
24
Chapitre II Commande Floue
II.7.2. Inconvénients
La technique de réglage est totalement empirique.
II.8. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre l’application de la technique de commande par
logique floue pour la commande de la machine à courant continue. Nous constatons que le
choix convenable des paramètres de contrôleur flou (nombre des valeurs linguistique,
fonctions d’appartenance et l’univers de discours) permet d’obtenir des meilleurs perfor-
mances.
Finalement, on peut conclure que la caractéristique essentielle de cette technique est
la bonne performance (elle s’approche du raisonnement humain : variables Linguistiques).
Cette dernière garantie une bonne insensibilité à la variation paramétrique du
système à commander (robustesse de la commande vis à vis aux variations des
paramètres).
25
CHAPITRE III
III.1. Introduction
La machine à courant continu a généralement un enroulement en courant continu ou un
ensemble d'aimants permanents sur le stator (le champ) et un enroulement connecté à des
balais sur le rotor (l'induit). Les courants d'induit produisent une densité de flux maximale
d'environ 90 ° par rapport au pic de densité de flux produit par le champ. Lorsque le rotor
tourne, les courants dans les conducteurs d'induit sont commutés par un commutateur, de
sorte que la configuration de champ reste la même. La machine à courant continu est par
nature une machine à vitesse variable. La vitesse et le couple peuvent être contrôlés par le
courant de champ et par la tension d'induit.
III.2.2. Constitution
La machine à courant continu est constituée de trois parties principales :
L’inducteur.
L’induit.
26
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
27
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
28
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
29
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
III.4. Modélisation
Un moteur à courant continu peut être décrit par la figure suivante, où Ud , Uf est la tension
d’alimentation du partie(induit, inducteur), Id est le courant d’induit ,If est le courant
d’inducteur, Ra,Rf est la résistance de l’induit et l’inducteur, La,Lf est l’inductance de
l’induit et l’inducteur, E est la force électromotrice, ρ est le coefficient de frottement dans le
moteur, ω est la vitesse angulaire du moteur et Tr est le couple exercé par le moteur sur la
charge
Selon le schéma ci-dessus un moteur électrique à courant continu est régit par les
équations Physiques découlant de ses caractéristiques électriques, et mécaniques d’après la loi
de Newton, combiné à des lois de Kirchhoff, on peut écrire les équations différentielles de
premiers ordres suivantes :
( ) ( ) ( ) (III.1)
( ) ( ) (III.2)
30
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
(III.3)
(̇ ) (III.4)
( ) (III.5)
( ) ( ) ( ) ( ) (III.6)
( ) ( )
( ) (III.7)
( )
( ) (III.8)
( )
b. Equation mécanique :
+ (III. 09)
( ) ( )
( ) (III. 10)
( )
( )
( ) (III. 11)
( ) ( ) ( )
= . (III. 12)
(III. 13)
31
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
III.5.1. Contrôleur
Le contrôleur flou utilisé est de type Mamdani avec trois variables linguistiques, deux
pour l’entrée (l’erreur (e), la dérivée de l’erreur (de)) et une pour la sortie (courant id générer
par le l’induit).
Pour chaque variable linguistique, nous avons choisi les valeurs linguistiques suivantes:
GN : grande négative
MN : moyen négative
32
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
PN : petite négative
Z : zéro
PP : petite positive
MP : moyen positive
GP : grande positive
33
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
III.6 Simulation
nous avons simulé le schéma bloc de la commande en vitesse d’un moteur à courant
continu (voir annexe) qui est représenté par la figure III.13, Pour illustrer les performances de
réglage par la logique floue.
Figure III.13 : bloc de la commande en vitesse d’un moteur à courant continu par RLF
Afin de concevoir le contrôleur flou qui donne des meilleures performances, nous avons
construit 3 contrôleurs flous de différentes valeurs linguistiques (7, 5 et 3 valeurs linguistique
pour les deux entrées et la sortie, y compris les règles d’inférences qui correspond) et
différentes forme des fonctions d’appartenance:
34
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
e GN MN PN Z PP MP GP
de
GN GN GN GN GN MN PN Z
MN GN GN GN MN PN Z PP
PN GN GN MN PN Z PP MP
Z GN MN PN Z PP MP GP
PP MN PN Z PP MP GP GP
MP PN Z PP MP GP GP GP
GP Z PP MP GP GP GP GP
vitesse[rad/s]
Figure III.14 : Réponse en échelon de la vitesse du moteur obtenu par le contrôleur flou 1.
35
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
e GN PN Z PP GP
de
GN GN GN GN PN Z
PN GN GN PN Z PP
Z GN PN Z PP GP
PP PN Z PP GP GP
GP Z PP GP GP GP
vitesse [rad/s]
Figure III.15 : Réponse en échelon de la vitesse du moteur obtenu par le contrôleur flou 2.
36
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
e
GN Z GP
de
GN GN GN Z
Z GN Z GP
GP Z GP GP
.
Figure III.16 : Réponse en échelon de la vitesse du moteur obtenu par le contrôleur flou 3.
37
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
Les performances obtenues par chaque contrôleur se résument dans le tableau III.4.
D’après ce dernier, nous constatons que la réponse obtenu par le contrôleur 2 est très perfor-
mant où le système est plus rapide et plus prés.
Contrôleur
1 2 3
Les performances
Stabilité stable stable stable
Dans cette partie, nous avons utilisé un modèle incertain du moteur pour évaluer la robus-
tesse du contrôleur flou vis-à-vis aux variations des paramètres. La figure III.17 présente la
réponse en échelon pour différentes valeurs de constante électrique te et constante mécanique
tm. D’après cette figure nous constatons que le contrôleur flou permet d’imposer les mêmes
performances malgré la présence des variations des paramètres des moteurs surtout l’inertie
du moteur et l’inertie de la charge.
Figure III.17 : Réponse en échelon avec variations des paramètres ‘constantes de temps tm et te’.
38
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
La figure III.18 présente la réponse en échelon pour différentes valeurs du gain statique.
D’prés cette figure, nous constatons que pour une variation de ± 10%, les réponses du sys-
tème (vitesse du moteur) obtenu par le contrôleur flou possèdent les mêmes performances.
Pour des grandes variations nous obtenons des réponses de mêmes temps de réponse avec une
petite différence d’erreur.
III.7. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre l’application de la technique de commande par
logique floue pour la commande de la machine à courant continue. Nous constatons que le
choix convenable des paramètres de contrôleur flou (nombre des valeurs linguistique, fonc-
tions d’appartenance et l’univers de discourt) permet d’obtenir des meilleurs performances.
Finalement, on peut conclure que la caractéristique essentielle de cette technique est la
bonne performance (elle s’approche du raisonnement humain : variables Linguistiques).
Cette dernière garantie une bonne insensibilité à la variation paramétrique du système à
commander (robustesse de la commande vis à vis aux variations des paramètres).
39
Chapitre III Application de la commande flou sur MCC
40
Conclusion générale
Après avoir donné quelque rappel théorique de base de la commande classique PID, il
est important de noter que ce type de régulation est limité par un certain nombre de
contraintes.
A partir des résultats de la simulation, nous avons trouvé qu’il est possible d’obtenir
de très bonnes performances. Les régulateurs flous en général, n’imposent pas la connaissance
détaillée du modèle du système à commander, ils se contentent souvent de son comportement
entrée/sortie.
En dernier et durant ce travail qui nous a été très fructueux, nous avons mis en œuvre
les connaissances acquises durant notre formation que ce soit sur le plan théorique que
pratique comme il nous a appris à travailler en équipe pour une meilleure maitrise et un
aboutissement certain du sujet.
40
Références Bibliographiques
[1] http://engineering.ju.edu.jo/Laboratories/07-PID%20Controller.pdf 1
[2] https://www.cds.caltech.edu/~murray/courses/cds101/fa02/caltech/astrom-ch6.pdf
[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me
[4] https://ft.univ-setif.dz/externe/divers/Module-sysasservi.pdf
[5] https://www.academia.edu/.../Asservissement_des_systèmes_linéairesà_temps_continu...
[6] projet.eu.org/pedago/sin/term/6-asservissement_PID.pdf
[7] http://www.acsysteme.com/fr/pid-serie-ou-parallele
[8] www.univ-bejaia.dz/.../Etude%20comparative%20des%20régulateurs%20PID%20et%...
[9] B. Deforge & Q. David, Asservissement en position d’un axe linéaire. Projet
d’automatique 2008.
[10] BERNADETTE BOUCHON-MEUNIER, La logique floue et ses applications. Edition
Addison-Wesley France SA 1995.
[11] J.Godjevac, Idées nettes sur la logique floue. Presse polytechnique et universitaire
romande Lausanne 1999.
[12] P Borne, J.Roziner, J.Y dieulot, L .Dubois, Introduction à la commande floue. Edition
Technip, paris 1998.
[13] Alain Bonardi & Isis Truck, Une introduction à la logique floue, pour une approche
prospective pour la visualisation du son. Séminaire IARM, Université Paris8 2006.
[16] François CHEVRIE & François GUÉLY, La logique floue Cahier Technique Schneider
n° 191 Edition mars 1998.
Annexe
Inductance L= 0.63 mH